contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: l'enfer c'est les autres (jan) (#) Lun 2 Nov - 10:59
Frank n’aimait pas spécialement les mariages. Il aime bien la partie buffet et bar à volonté, bien sûr, quand tout le monde ne se jette pas dessus, mais il déteste l’événement en lui-même. C’est très récent, en fait : la fausse bienveillance des gens le rend malade depuis cette fois où il s’est malencontreusement retrouvé à la table des mariés, au côté de son ex-femme. Il a eu des mots durs avec certains invités, des coups sont partis et résultat, il est rentré tout seul chez lui avec le nez en sang. C’était mesquin de les inviter Noomi et lui à la même soirée, et tout le monde dans la salle le savait. C’était peut-être un peu idiot, mais quand il reçut ce nouveau carton dans sa boîte aux lettres, l’invitant au mariage d’une amie d’enfance avec celle qu’elle avait toujours considérée comme la femme de sa vie, Frank hésita à s’y rendre pour la même raison : tomber malencontreusement sur Noomi, avoir l’impression d’être une bête de foire qu’on jette dans l’arène pour se divertir. Mais comme il ne voulait pas être apparenté à ce genre d’ami qui n’est jamais là aux heureux événements des autres, il accepta finalement l’invitation, en espérant que son ex-femme ai un empêchement ce jour là.
Bonne nouvelle, ça semblait être le cas : il n’avait pas pris la peine de demander, mais il avait parcouru la salle des fêtes sans jamais tomber sur cette satanée bonne femme. En revanche, pour le coup, il regrettait toutes ces péripéties qu’ils avaient l’habitude de rencontrer lorsqu’ils étaient tous les deux : il ne connaît pas grand-monde, et il faut bien avouer que les gens ont du mal à se laisser porter par les festivités. Alors Frank se contente d’alterner entre le bar et le jardin, où il fait éventuellement la conversation avec quelqu’un qui cherche un briquet. C’est en se promenant ainsi qu’il croise la route d’une femme, occupée à discuter dans une langue qu’il connaît très bien avec l’un des convives. Trop curieux pour faire comme s’il n’avait rien entendu, il préfère s’adosser au mur, un peu plus loin, et boire son verre en écoutant ce qui peut bien pousser les deux à échanger en espagnol. Peut-être qu’ils étaient de la famille éloignée, le genre qui vit à l’autre bout du monde et qui ne se déplace que pour les célébrations comme celle-là ? Peut-être aussi qu’ils étaient des agents secrets venus lâcher leur filet sur un criminel en cavale camouflé en invité ? Tant de possibilités, et pourtant si peu d’indices. Faute de mieux, Frank décide d’attendre qu’ils en aient terminé avec leur conversation pour accoster la brune qu’il n’a pas encore eu l’occasion de rencontrer auparavant. « J’ignorais qu’une branche de la mafia hispannique était implantée à Wellington. Je peux vous offrir un verre ? Je dois bien avouer que la soirée est devenue bien plus intéressante maintenant que je sais que des gens ici savent parler l’espagnol. » Il espérait ne pas paraître trop insistant. Frank ayant parfois une certaine aversion pour la gente féminine, ce serait balo. « Je m'appelle Frank, je suis un ami de la mariée. Enfin, de la plus grande des deux. » Il tend sa main, histoire d'engager les présentations.
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Sujet: Re: l'enfer c'est les autres (jan) (#) Dim 8 Nov - 19:58
l'enfer c'est les autres.
‟ ft. Frank Cortés „
✵ La journée s'annonçait aux festivités alors que Jan avait été invitée à assister à un mariage. Celui d'une ancienne collègue, une amie. Elle pouvait compter sur une main le nombre d'années qui séparaient leur dernière rencontre, à l'époque où toutes les deux bossaient sur les associations d'Island Bay. Mais malgré tout, l'Australienne avait été heureuse d'apprendre ce mariage, et parce qu'on avait pensé à l'inviter également. Le seul vrai problème résidait dans le fait que Jan détestait les mariages. Elle en avait eu son lot, alors que le pire jour de sa vie avait été le mariage de celle qu'elle avait cru aimée. N'étant également pas une très grande fervente de l'amour éternel, la grande brune ne s'était finalement pas présentée à ce mariage avec beaucoup de conviction. En fait, elle ignorait ce qu'elle faisait là réellement. Jan aurait facilement pu décliner l'invitation; une simple excuse, trop de travail, ça aurait aisément fait l'affaire. Mais en cet après-midi ensoleillé, elle se tenait là, une coupe de vin à la main, parmi tous ces gens qui se réjouissaient beaucoup trop d'être là. La question lui avait évidemment traversé l'esprit. Qu'est-ce que je fous là au juste ? Puis inconsciemment, elle avait tenté de ne plus y penser. Le subconscient savait; Jan était là parce que c'est elle qu'elle aurait voulu voir à la place de la mariée. Elle en compagnie d'Alycia. Jan la connaissait la raison, mais trop douloureuse pour y penser plus longtemps. Après avoir enchaîné les verres de champagnes et les conversations ennuyeuses avec quelques inconnus, Jan se retrouva au jardin, derrière la grande salle de réception. La température permettait d'y rester, une légère veste sur le dos, et d'y être bien. L'Australienne profita de l'occasion afin d'y allumer une cigarette; un petit moment de paix intérieure, lorsqu'elle tomba sur un Colombien qu'elle connaissait très bien. Finalement, parmi tous ses inconnus, un visage commun ne faisait pas de tort. Également un ancien collègue d'un passé bien éloigné, Jan en resta profondément surprise lorsque celui-ci vint l'abordé d'une grande bonne-humeur. Puis de fil en de fil en aiguille, ils prirent chacun des nouvelles de l'autre; la conversation typique de deux personnes qui ne se sont pas vues depuis un certain temps. Jan avait également saisi l'occasion de sortir ses talents de polyglotte en engageant le reste de la conversation dans la langue natale du Colombien. Son espagnol qui heureusement, n'avait pas tellement rouillé avec les années. Après quelques minutes, ce dernier s'excusa auprès de la brune, son devoir de garçon d'honneur l’appelait ailleurs. Puis Jan n'allait pas se cacher que le small talk, c'était loin d'être sa force. Sa clope toujours entre les lèvres, un rire subtil trouva également moyen d'émerger suite au commentaire de l'homme qui venait surgir devant elle. « J'aimerais pouvoir vous donner raison, mais ce n'est malheureusement pas à ce mariage que vous risquez de tomber sur la mafia hispanique. Je suis navrée si je suis tout de suite moins intéressante. Mais j'accepte volontiers ce verre, si l'offre est toujours là? » Un sourire timide vint se dessiner aux coins des traits de son visage, alors que Jan prit soin de jeter sa cigarette en quelques mouvements rapides. « Enchantée Frank. Je m'appelle Jan. » Cette dernière hocha la tête lorsqu'il lui expliqua la raison de sa présence. La brune tendit sa main en retour; des présentations chaleureuses. « Je suis une ancienne collègue de la mariée, il y a déjà quelques années de ça. Enfin, la plus petite des deux pour le coup. »
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Sujet: Re: l'enfer c'est les autres (jan) (#) Lun 28 Déc - 15:37
Parfois, une bonne nouvelle ne vient pas seule. En plus de s’être peut-être trouvé de la compagnie pour le reste de la journée, Frank découvre qu’elle a le sens de l’humour. Il a beau être d’un naturel solitaire et bouffé de défauts, le policier n’en apprécie pas moins les conversations intéressantes. C’est pourquoi, lorsque sa proposition est remise en doute, il se permet de la renouveler avec un grand sourire. « J’avoue que je suis déçu, j’espérais enfin découvrir si ça existe vraiment ou si c’est juste une idée que je me fais. Mais j’imagine que ça ne vous rend pas moins intéressante pour autant alors, oui, mon offre tient toujours. » Et maintenant qu’il en parle, c’est d’autant mieux si la réception ne se transforme pas en fusillade ou en plateforme tournante de la drogue. Il profite que son interlocutrice soit en train d’en finir avec son mégot de cigarette pour se présenter et expliquer un peu où il se situe par rapport aux mariées. Faute de trouver un geste moins formel, il tend sa main en direction de la brune et reste attentif à ses prochains mots. Ainsi, elle s’appelle Jan. Un joli prénom, qui change de tout ce qu’on a l’habitude d’entendre et qui, en plus, n’est vraiment pas difficile à écrire. En tout cas, c’est ce qu’en pense Frank. Il apprend également qu’elle est proche de l’autre mariée, la plus petite des deux puisque le policier n’a même pas pensé à demander son nom à son amie. « Ça explique pourquoi on ne s’est jamais croisés avant. Enchanté également, Jan. Venez, allons chercher de quoi nous rafraîchir un peu. » C’est d’un signe de tête qu’il l’invite à le suivre à l’intérieur, à destination du bar. Autant dire que les mariées ont dû aligner les chèques auprès du traiteur ; il y en a pour tous les goûts et pour tout un régiment. Main sur la table, Frank attend le passage du serveur. « J’espère que vous n’imaginez pas que j’étais en train d’écouter votre conversation, tout à l’heure. C’est juste qu’entendre un espagnol de qualité, ça fait tache parmi tous les convives. » Il tourne la tête vers le serveur qui arrive à ce moment-là et commande un verre de rhum, avant d’inviter Jan à faire son choix également. Une fois chose faite, il reprend là où il en était. « Comment ça se fait que vous le parlez si bien ? » Pour le coup, c’est bien plus intéressant que le charabia grec de Noomi ou encore son français cadien qui lui donne l’impression d’avoir la bouche endormie. Comme quoi, ce mariage allait de surprise en surprise : Frank serait-il sur le point de découvrir que toutes ces fichues bonnes femmes ne sont pas ennuyantes à mourir ?