Life isn't that difficult ; you have options / Olivia

Olivia Brunacci-Holder

Chi perdona al cattivo, offende il buono.

les informations en vrac

uno ○ Parle l'italien et l'anglais couramment, est passionnée par le français et s'essaie au Maori depuis son arrivée à Island Bay.due ○ Grande sportive, elle jouait au soccer étant enfant, mais pratiquait également la danse classique. Ses parents n'ont jamais réussi à céder face aux préférences de l'autre. tre ○ Elle a un petit frère, avec qui elle s'entend merveilleusement bien, qui a perdu l'usage de sa jambe droite dans un accident de moto. quattro ○ Amoureuse des sensations fortes, elle n'ose plus rien faire depuis l'accident de son frère, cinq ans auparavant, qui l'a traumatisée. cinque ○ Pleine d'énergie, elle n'aime pas rester sans rien faire. sei ○ Généreuse et serviable, c'est une jeune femme pleine d'empathie qui aime faire le bien autour d'elle. sete ○ Sa mère est décédée quand elle avait 20 ans, d'où sa venue à Island Bay, et la décision de son père d'y ouvrir un restaurant. otto ○ Rancunière, elle n'oublie rien. Aucune déception amoureuse, aucun mot mal placé, aucune agression gratuite. Ceux qui s'en prennent à elle ou à sa famille en paient toujours le prix. nove ○ Son grand-frère qui a plus mal vécu le décès de leur mère, était resté vivre en Italie jusqu'à maintenant, mais viens de les rejoindre. Elle déteste sa fiancée qu'elle considère comme profiteuse et manipulatrice. dieci ○ Elle aime les fleurs, les guirlandes de lumières, les plaids douillets et les bougies parfumées. Elle tient son goût pour la décoration de sa mère et a décidé d'en faire son métier un fois ses études terminées. once ○ Passionnée d'astrologie, elle a souvent la tête dans les étoiles et croient aux signes astrologiques dur comme fer. D'ailleurs, elle fait partie des personnes qui demandent et devinent le signe d'une autre avant même de lui adresser véritablement la parole.

les indiscrétions sur le joueur

 

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<pris>○ Charly Jordan</pris> olivia brunacci-holder

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l'histoire de ma vie

Close a chapter, turn the page, and keep writing your story.

L'air frais sur mon visage et la brise marine me fit fermer les yeux un instant. Face à la fenêtre entrouverte, un stylo à la main prête à continuer d'écrire, je m'autorisais une pause, rêveuse, profitant des derniers rayons de soleil. Ma journée avait été mouvementée, mais j'aimais ça. Deux nouveaux projets de décoration s'ajoutaient à ma liste, et nous avions presque terminé l'emménagement de Santino. Mamma aurait été tellement fière et heureuse de nous voir tous ainsi, ensembles, unis, sur cette île qu'elle aimait tant. C'était ce qu'elle désirait le plus au monde; ses enfants qui atteignent leurs objectifs, qui s'épanouissent, et son époux, l'amour de sa vie, le sourire aux lèvres. Depuis que nous étions arrivés ici avec Papa, il y a 4 ans, je savais pertinemment que c'était ça qui lui manquait le plus. Santino. Son fils. Pas qu'il avait ses préférences, loin de là. Il aimait ses enfants par dessus tout, tous autant les uns que les autres. Andrea, son petit dernier, son petit protégé, moi, sa seule fille, la prunelle de ses yeux. Mais Santino était l'ainé. Le premier. Le plus fragile aussi.
Il avait mis du temps à nous rejoindre, a se décider de quitter Florence. Quand Mamma est décédée, tout s'est passé très vite. Un peu trop. Papa a tout de suite lâché sa boîte, réalisant qu'elle avait toujours détesté le voir tant occupé et loin de nous. C'est vrai qu'il passait plus de temps au bureau à ramener de l'argent, qu'avec nous a nous donner le sourire. Leur rêve de jeunes amoureux, c'était d'ouvrir un restaurant ensemble, en Nouvelle-Zélande, lieu de leur rencontre. J'ai toujours trouvé ça tellement amusant, et tellement romantique, de les imaginer chacun venant d'un coin différent du monde, et se retrouvant totalement par hasard sur cette île. L'italien qui rencontre l'américaine tout droit venue du Texas. Ensemble, ils avaient vécu pas mal de choses, vus pas mal d'endroits, avant de voir naitre Santino à Londres, puis de s'établir à Florence trois ans plus tard, où je suis née, suivie par mon frère Andrea deux ans après. On a vécu de belles années. De merveilleuses années avec elle. C'était un véritable rayon de soleil, et sans mentir, elle arrivait presque à combler les absences de Papa. Quand elle est tombée malade, Santino a tout arrêté pour être avec elle. Il devenait presque fou. Andrea s'est réfugié dans les études, et moi j'errais entre chacun des membres de ma famille, perdue.
Au final, tout se déroula assez bien. Nous avons trouvé une passerelle reconnue pour nos études à l'époque, moi l'histoire et Andrea l’argent droit, et Papa avait véritablement les moyens d'acheter son restaurant et notre nouvelle maison là bas. Quitter tout, pour mieux recommencer. Laissant Santino derrière nous, lui laisser le temps de prendre sa décision, et se reconstruire petit à petit en suivant le souvenir d'une mère aimée et aimante.

Le téléphone vibra sur mon bureau, me sortant de mes pensées. Mon père avait besoin de moi ce soir, sa serveuse ayant attrapé je ne sais qu'elle maladie imaginaire. Il était grand temps qu'il trouve quelqu'un d'autre, je lui répétais bien assez souvent. Je reposais mon stylo et fermais mon carnet en un éclair, voletant vers ma penderie pour en tirer les vêtements adéquats. Le journal intime, ce sera pour plus tard. Même si ma journée avait été bien remplie, je ne pouvais jamais dire non à aider mon père si l'occasion se présentait. Déjà, parce que c'était mon père. Secondo, il était italien. On ne dit jamais non à un italien. Et enfin, parce que je savais pertinemment qu'en allant l'aider, je pourrait piquer quelques arrancini et quelques zipolle. Et j'adorais manger.
Alors que j'enfilais mes baskets, mon téléphone vibra à nouveau sur la marche d'escalier.

Passe prendre Meryl en venant. Tino fini deux trois trucs et il nous rejoindra.

J'adore ma famille. J'adore mon frère. J'aime les gens en général. Mais si il y a bien une personne que je déteste sur cette terre, c'est bien la fiancée de mon frère. Elle n'a rien pour elle. Elle n'a rien pour lui. Egoïste et manipulatrice, elle n'est clairement pas faite pour lui, et il ne se rend compte de rien. Levant les yeux au ciel, je ne pris même pas le temps de répondre. Mon père connait mes sentiments pour elle, il n'attendra pas de réponse. Jetant mon sac sur l'épaule et saisissant au passage la clef de ma voiture, je me promis simplement de ne pas attendre plus de 2 minutes devant leur appartement avant de partir. Avec ou sans elle.