contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Brave & free & wild as the sea || Harvey x Azraël (#) Lun 16 Nov - 10:57
— @Azraël Walsh & Harvey “What draws people to be friends is that they see the same truth. They share it.”
Novembre, le printemps approchait à sa fin, une saison particulière pour Harvey tant il aimait son concept. En effet, le printemps était pour lui comme une sorte de floraison, la saison de l’épanouissement, du bonheur, tout comme dans la nature, l’informaticien a toujours lancé ses projets et décisions les plus importantes en ce mois : les voyages instructifs en 2009, la création de son entreprise en 2012 et à présent, son déménagement vers Island Bay. Un déménagement fait sur un coup de tête plus qu’autre chose mais il en avait besoin, au fond, il y pensait depuis plus d’une année, depuis cette fameuse nouvelle, mais n’a jamais pu sauter le pas jusqu’en début de ce mois. Sa maison n’était pas très grande, bien qu’il ait sa propre entreprise, il ne ressemblait en rien aux clichés des patrons et PDG qu’on voyait à la télé, toujours en costume cravate, un physique plus qu’élégant, un regard froid et beaucoup de charisme, bien qu’il avait du charisme, lui, mais déjà niveau financier il n’en avait pas autant. Certes, assez pour se payer une maison à South Bay, mais il n’avait pas les moyens et le luxe de tout payer, de plus, il ne portait des costumes que lors des réunions importantes avec certains clients. C’était un pdg qu’on pourrait qualifier de “chill”, un terme anglais mais ô combien descriptif. L’apparence faisait le moine oui, mais ce n’était pas sa priorité. Il privilégie toujours une équipe performante et épanouie dans son environnement plutôt que le contraire.
Pour renouer avec sa ville natale, il décida d’appeler son ami de longue date, Azraël. A vrai dire, ce n’était pas tout à fait son ami, du moins, il donnait beaucoup d’importance à ce mot pour attribuer ce titre à quiconque. Cependant, il avait connu Azräel bien avant qu’il devienne ce qu’il est aujourd’hui, il l’avait connu aux tous débuts de sa transformation mais le courant est très vite passer entre eux deux, ils avaient la même vision, la même envie de gagner et de réussir dans la vie malgré leurs domaines différents. Ils se sont soutenus en échangeant quelques mails et ça faisait beaucoup plus de bien à Harvey qu’il ne le dit. Il avait cette impression de ne pas être jugé alors il pouvait partager ses idées, ses craintes et ses réussites également avec une personne qui ne connaissait pas son entourage, qui ne le connaissait pas lui, réellement. Mais presque une décennie est passée et ça ne les avait que rapprocher davantage.
Le rendez-vous est matinal, Harvey se prépara comme à son habitude : courir à l’aube, rentrer chez lui, prendre sa douche et son petit déjeuner et s’habiller de manière confortable, d’autant plus qu’aujourd’hui, ils avaient prévu une promenade en bord de mer avec l’un des cheveux d’Azraël pour le grand plaisir de l’informaticien. Ce dernier était tellement à fond dans la technologie et le virtuel qu’il oubliait souvent les bases même de ce monde, il n’avait pas d’animal de compagnie mais il les appréciait, quant aux chevaux, il est monté sur quelques uns par le passé, un passé qui date de son enfance ou de son adolescence probablement… Un mouvement le fit sortir de ses pensées alors qu’il contemplait l’horizon assis directement sur le sable et ce n’était autre que son ami tant attendu. Il se leva alors en enlevant le sable de ses mains avant de sourire de toutes ses dents. « Hey ! Comment tu vas ? » il jeta un coup d'œil au cheval avant d’ajouter « Salut toi.. » reprenant une nouvelle fois son attention vers son ami, il demanda « Je peux le caresser ? » Il ne voulait pas brusquer l’animal. Il ne le connaissait pas mais il avait cette envie de lui caresser la tête…
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Sujet: Re: Brave & free & wild as the sea || Harvey x Azraël (#) Lun 16 Nov - 19:28
Brave & free & wild as the sea
“What draws people to be friends is that they see the same truth. They share it.” @harvey russell
Les journées étaient chargées dernièrement, les soirées surtout, des balades d'après midi qui s'éternisent, une envie de profiter des jours qui s'allongent et parfois simplement, un temps fou perdu à regarder simplement les chevaux au pré avec le soleil qui se couche en fond. Alors au milieu de tout ça c'était parfois dur de trouver un créneau pour voir des amis, la fatigue accumulée de la journée n'aidant en rien, alors j'étais plus que ravi de cette entrevue matinale avec Harvey.
Ca avait été une très bonne surprise d'apprendre qu'il était ici aussi, rentré au pays après des années de vadrouille, ça nous faisait un nouveau point commun. Tous les deux nés ici et pourtant rencontrés à des milliers de kilomètres il y'a bientôt dix ans, la vie a un drôle de sens de l'humour parfois. On était jamais devenus extrêmements proches, peut être juste parce que c'était pas mon genre, notre genre même. Mais sa présence dans ma vie m'avait été très agréable, on se comprenait, sans avoir besoin de plus se connaître, ça a été une vraie respiration à une époque ou je cherchais encore à faire oublier mon nom de famille, ou plutôt, à le faire connaître sous un tout autre jour
Ca avait pas été forcément évident de garder contact, il était très branché réseaux sociaux, même avant que ce soit cool, un visionnaire en quelques sortes. Moi même maintenant ça passait pas. Le visionnaire et la vieille tête de mule en somme. Les mails avaient fini par être un terrain d'entente, c'était pas forcément très suivi ni régulier, mais suivre l'avancée de l'autre dans sa vie, ses objectifs, c'était un vrai plus.
Il avait ouvert sa propre boite très tôt et s'en sortait très bien, moi j'avais toujours voulu entrainer mes chevaux, je sortais d'une des meilleures écoles equestres du monde et je visais encore plus grand, les jeux olympiques. C'est vraiment ça qui nous avait toujours reliés: cette envie de se dépasser. Alors se retrouver, adultes, au sommet de ce que l'on souhaitait accomplir, c'était presque bizarre. On avait jamais été liés comme de simples amis et pourtant, je lui accordait un statut plutôt similaire et une grande confiance.
J'avais préparé un cheval, l'un des plus sages que j'avais -la plage ayant tendance à donner des ailes aux chevaux- et puis c'était aussi un cheval venu tout droit d'autriche, ça avait le mérite de boucler la boucle comme on dit, en tout cas l'idée me plaisait bien. J'étais d'abord monté sur son dos alors que je me dirigeais vers le sud de a ville et la maison d'Harvey, ou plutôt, vers la plage derrière sa maison et j'avais fini la route à pied marchant simplement à côté jusqu'à apercevoir mon vieil ami et le rejoindre Salut ! Levé aux aurores et au bord de l'eau, qu'est ce qui pourrait aller mal ? Et toi ? on partageait aussi cet amour du matin je crois, quant à l'eau, c'était pas forcément ce que je préférais, mais ça me renvoyait à mon voyage, donc ça faisait toujours quelque chose. En tout cas, le voir saluer le cheval me décrocha un sourire, que sa question ne vint qu'accentuer Evidemment, et puis le connaissant il n'attend que ça, c'est un pot de colle un regard affectueux alors que ma main rejoint son encolure en douceur. Approche juste ta main doucement et pas pile en face, c'est en dehors de leur champ de vision ça devrait pas poser problème en soi, il savait qu'Harvey était là, mais c'était toujours mieux de le savoir, un animal d'une demi tonne qui sursaute, ça surprend toujours. Je leur laisse alors quelques instants pour faire connaissance avant de demander Tu veux qu'on marche un peu comme ça pour commencer ou tu préfères grimper tout de suite ça changeait pas grand chose en soi, c'était surtout pour lui laisser le temps de se familiariser autant qu'il le souhaitait.
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Sujet: Re: Brave & free & wild as the sea || Harvey x Azraël (#) Mar 17 Nov - 18:49
— @Azraël Walsh & Harvey “What draws people to be friends is that they see the same truth. They share it.”
Durant toutes ces années, Harvey ne prenait pas réellement le temps de respirer, c’est comme s’il faisait une course contre la montre, se disant qu’il fallait réussir, que s’il ne saisit pas telle ou telle occasion tout tomberait à l’eau. Il s’était fixé l’objectif de presque tout réussir avant trente-ans, chose qu’il a faite, mais la création de l’entreprise n’était que le début d’une toute autre aventure. Une aventure où il devait être trois fois plus présent qu’avant, où il devait montrer l’exemple, travailler sur lui-même, être patient et à l’écoute, trouver des clients, trouver des prestataires et tout un tas de trucs qu’il avait à peine le temps à son sport, et encore à ce niveau, il avait surtout cette peur de rechuter, de redevenir l’homme loser qu’il était avant ou qu’on puisse le voir comme un homme lambda qui le hantait, alors il se donnait à fond encore une fois de ce côté, ne s’offrant pas le temps de se poser correctement, oubliant même de prendre des vacances si ce n’est un weekend chez ses parents et encore… Il restait toujours actif sur les réseaux sociaux ou sur son téléphone.
Alors oui, laisser Wellington pour South Bay était un petit changement aux yeux de tous mais un grand changement pour lui, s’offrir ces quarante minutes de trajets allaient lui apporter une certaine sérénité et un temps mort, une promenade nocturne aussi peut-être… Mais le plus important, c’est qu’il avait à présent la mer juste à côté. Ça lui permettait de faire une sorte de pause, au moins une dizaine de minutes au matin, où il se déconnecterait de ses réseaux sociaux et de son boulot pour renouer avec la nature. C’est donc sans surprise qu’il invita Azraël pour partager ces moments, amoureux des cheveux, ça faisait un bon lieu de rendez-vous détente ou non et qu’il fut heureux lorsqu’il rencontra enfin ce dernier après des mois voire années à communiquer seulement virtuellement. Il fut encore plus heureux lorsque le cheval qu’il avait ramené ne semblait pas violent, même très câlin, prenant alors son conseil, il ramena sa main doucement et tendrement pour le caresser, un geste niais mais pourtant, il le remplit de bonheur. Harvey faisait très attention à son image et montrer ses émotions ou son côté doux revenait à montrer ses faiblesses et il n’était toujours pas prêt pour revivre ce qu’il avait vécu par le passé, mais il était bien content de pouvoir se laisser aller, au moins aujourd’hui. Il savait et faisait confiance au brun pour ne pas le juger. « Je vais bien aussi, à vrai dire, ça faisait longtemps que je ne m’étais pas senti aussi bien. » renchérit-il, la main toujours sur l’animal qui bougeait légèrement.
Puis, c’est vrai qu’il voulait apprendre à correctement monter à cheval, mais Harvey voulait surtout renouer avec son ami virtuel, discuter ensemble comme au bon vieux temps et aussi, demander son avis sur un sujet plus ou moins délicat, un sujet qu’il n’osait pas vraiment aborder tant ça revenait à étaler sa vie privée et s’afficher en tant que connard par la même occasion, mais après réflexion, il jugea qu’il n’était pas encore prêt, quelque chose le bloquait et il ne savait même pas par où commencer. Certes il considérait Azraël comme son ami et oui, ils partageaient à peu près la même vision des choses, c’est peut-être lui qui serait le plus honnête en donnant son avis comparé à ses meilleurs potes, et c’était peut-être aussi pour ça qu’il bloquait, ne voulant pas entendre qu’il était vraiment un pur connard. « Marchons un peu avant, tu peux galoper si tu veux tant qu’il n’y a pas beaucoup de monde, je t’attendrai ! » proposa-t-il, comme s’il fuyait cette fois, regrettant peut-être de l’avoir ramené ainsi. « Mais bon, quoi de beau ? Tu vas bien ? Le boulot, tout ça, ça se passe bien ? » Le boulot encore, le sujet le moins facheux…
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Sujet: Re: Brave & free & wild as the sea || Harvey x Azraël (#) Dim 22 Nov - 20:40
Brave & free & wild as the sea
“What draws people to be friends is that they see the same truth. They share it.” @harvey russell
Pendant mon voyage, si j'avais souvent chéri cette solitude, ça m'était arrivé parfois d'avoir une pensée pour les gens que j'avais côtoyé dans ma vie et de me dire qu'ils auraient surement aimé cette vue, cette sensation, rien de très personnel d'aileurs, je connaissais pour la plupart pas assez leurs gouts, c'était plutôt de petites pensées aléatoires qui partaient dans leur direction, et que je n'avais ensuite pas le courage de matérialiser par un message ou un appel. Alors ça me faisait plaisir de pouvoir partager ce lever de soleil avec Harvey. Et puis ça me faisait aussi lever le pied, surement qu'à lui aussi.
Dès notre rencontre, on avait été reliés par cette ambition, je crois pas qu'elle avait la même source, moi c'était pour me différencier de la famille, Harvey ca avait l'air d'être face à la terre entière, j'ai jamais trop su ni demandé, mais je respectais ça. il avait des objectifs, s'en donnait la peine et si je n'avais jamais vraiment douté de sa réussite, j'étais soulagé de voir que tout s'était passé selon ses plans, conscient de l'effet destructeur qu'aurait pu avoir l'inverse, j'espérais simplement qu'il parvenait à rester motivé une fois au sommet. J'avais pas vraiment demandé, faut dire que j'avais un certain mal à me confier virtuellement bien moins à l'aise que lui avec ces technologies, mais j'avais toujours fait l'effort parce que j'appréciais sincèrement sa compagnie.
Cela étant, l'avoir là, à côté de moi, sans intermédiaire, ça avait quelque chose de plus reposant, alors j'étais vraiment heureux de cette entrevue. De découvrir un nouvel Harvey, sans ce filtre des écrans et de lui trouver une sensibilité qui, si je n'avais jamais douté de son existence, n'avait jamais été aussi visible. Ca me touchait qu'il se montre à moi comme ça en tout cas, même si je n'ai rien dit, pas convaincu que ce soit le genre de choses à faire remarquer, ça risquerait au mieux de le braquer. Très heureux d'entendre ça... je savais pas exactement ce qu'il avait pu traverser en particulier, j avais juste saisi que ce retour lui faisait beaucoup de bien, comme à moi d'ailleurs, malgré tout.
Bien sûr, tout n'était pas au beau fixe, assez loin de là même, mais je ne pouvais pas nier que je me sentais bien ici, là ou j'avais grandi, trop vite. C'était comme rattraper le temps perdu en quelques sortes. Harvey m'a proposé de monter un peu, mais une autre idée m'a traversé l'esprit Oh, t'en fais pas, j'aurais bien d'autres occasions aujourd'hui, cela dit... mon regard se portait alors sur le cheval blanc qui m'accompagnait et je décidais d'offrir un joli spectacle à mon vieil ami, accrochais les rênes pour ne pas qu'elles le gênent et le lâchait, un léger sourire aux lèvres Il n'ira pas bien loin, et ça lui fera du bien on a marché quelques instants comme ça, à le regarder galoper, puis revenir vers nous. Je pouvais pas me le permettre avec tous les chevaux, loin de là, mais c'était quelque chose de vraiment beau.
La discussion s'est d'abord lancé sur le travail, un sujet confortable pour nous deux qui avions globalement dédié notre vie à ça. Tout se passe bien, j'ai encore un exercice d'évacuation à faire avec les pompiers dans les semaines à venir mais tout se met plutôt bien en place en partie grace à ses conseils sur certains aspects de l'installation la caméra qu'on a installé dans le box pour les juments qui vont pouliner c'est génial, ça me soulève d'un poids, t'as pas idée... Et toi tout va bien ? on veut toujours surveiller, mais les juments n'apprécient pas vraiment la compagnie dans ces moments, même Azadeh, alors il avait fallu ruser, et ça m'évitait bien des angoisses. Une petite pause, un silence presque pesant, je crois que la beauté de la scène ou celle des retrouvailles m avait un peu ouvert le coeur. Plus que je ne l'aurais imaginé en tout cas.
J'avais confiance en lui, bien sûr et je crois qu'à sa manière lui aussi, mais on parlait pas tant de nos problèmes alors c'était un peu inhabituel Le reste, c'est un peu plus compliqué, avec la famille c'est assez compliqué depuis mon retour et depuis... il savait pour la mort d'Arielle, même si on en avait pas trop parlé, alors j'ai pas eu le coeur de terminer cette phrase, terminant en queueu de poisson par un petit ouais... je tenais même pas tant à parler d'elle, trop tôt et trop tard à la fois, trop dur aussi surement. Mais les tensions que ca avait révélé devenaient vraiment pesantes, et même sans rentrer dans les détails, l'idée de pouvoir le lui mentionner avait quelque chose de libérateur.
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Sujet: Re: Brave & free & wild as the sea || Harvey x Azraël (#) Mer 25 Nov - 20:21
— @Azraël Walsh & Harvey “What draws people to be friends is that they see the same truth. They share it.”
Harvey était loin d’être un homme silencieux, il aimait parler autant qu’il aimait écouter, il aimait entendre sa voix aussi, se dire qu’il sert à donner des conseils ou à partager ses expériences, inspirer les plus jeunes et leur donner la chance, l’opportunité ou juste “ce truc” pour qu’ils se lancent enfin et lâchent leur chaînes, toutefois avec Azraël, ou peut-être juste l’humour du jour, il n’arrivait pas à vraiment s’ouvrir, peut-être avait-il prit l’habitude de lui parler derrière un écran ? Il ne le savait pas, mais le remercia intérieurement que lui, le fasse. Ca empêchait une conversation gênante et ça lui permettait de le connaître mieux que derrière un écran aussi. Ce n’était jamais pareil, avoir une personne devant soi c’est toute une observation, c’est un langage corporel et des intonations différentes de la voix qui sont fascinantes, chose encore plus fascinante est de le voir aussi à l’aise avec un animal aussi grand qu’un cheval, se faire mutuellement confiance au point de le laisser galoper seul tout au long de la côte et un sentiment de liberté l’envahissait alors qu’il souriait, encore plus en entendant les bonnes nouvelles de son ami alors qu’il hochait la tête l'incitant à poursuivre en lançant des “ah ouais ? c’est bien, tant mieux.” de part et d’autre. « C’est super ça ! Tu m’étonnes qu’elle soit nécessaire ! » les caméras de surveillance étaient toute la vie de Harvey, il n’avait pas spécialement peur du cambriolage mais c’était sa manière à lui d’avoir un certain contrôle sur ce qui l’entourait, il détestait les surprises, après tout.
Puis le sujet divagua sur quelque chose de plus personnel. L’informaticien ne connaissait pas les détails de la vie d’Azraël, il avait les grands titres, était au courant pour les grands événements mais dire qu’il le connaissait assez pour savoir comment il prendrait chaque chose serait mentir. Il avait aussi entendu parler du décès de sa soeur, mais il n’avait pas pu le voir ou le consoler réellement, il ne savait pas à quel point ça l’avait touché et affecté et voyait bien que cette conversation le gênait, du moins, pour le moment. S’il souhaitait en parler, il l’aurait fait, alors Harvey se tut, laissant un silence qu’il espérait réconfortant pour quelque minute alors qu’il enlevait ses baskets, histoire de sentir la sensation du sable contre ses pieds. « Toutes mes condoléances Az, encore une fois. Tu me dis si t’as envie d’en parler hein ? », la précision était aussi nécessaire que la communication, le virtuel et la vraie vie était décidément quelque chose de vraiment différent… Cependant, il décida d’inspirer, chasser l’atmosphère triste qui planait sur eux et lança son regard vers l’horizon, pensif. « Je crois avoir un enfant. C’est la raison de mon déménagement à South Bay… Pour me rapprocher de lui et de sa mère. » phrase aussitôt dite, l’aîné sentit un réel soulagement, jusqu’à maintenant il ne l’avait dit à personne et il laissait les réponses vagues lorsqu’on lui demandait une justification, et puis, il n’avait pas encore vu Dylan, il n’avait pas encore eu le courage de le faire. « J’ai rompu avec ma fiancée en juillet dernier, ça n’allait pas vraiment entre nous. » ajouta-t-il pour donner un contexte à l’histoire. « Et le bébé ne vient pas d’elle. » les derniers mots étaient discrets, presque inaudibles. Pourquoi se confiait-il à Azraël et non pas à Derek ? C’est parce-qu’il ne voulait pas recevoir un point dans la figure, il regrettait et il n’était pas encore prêt qu’on le sermonne sur ses choix complètement irréfléchis.
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Sujet: Re: Brave & free & wild as the sea || Harvey x Azraël (#) Lun 30 Nov - 18:13
Brave & free & wild as the sea
“What draws people to be friends is that they see the same truth. They share it.” @harvey russell
Harvey n'était peut êter pas au mieux de sa forme, en tout cas, je l'avais connu plus loquace, mais ça me dérangeait pas non plus, je considérais que depuis le temps et avec le passage à une relation très souvent virtuelle pendant un long moment, les codes sociaux que je m'efforcais de maintenir avec certaines personnes ou plus récemment, avec les clients n'avaient pas vraiment court, et c'était bien comme ça.
J'ai commencé par lui reparler de l'importance de son travail et d'a quel point ça m'avait facilité la vie aux écuries. Ca m'évitait bien des nuits blanches, mais aussi de déranger d'une quelconque manière. Et puis je savais qu'aussi peu attaché que je puisse être aux photos, vidéos et à leur partage, c'était quelque chose dont j'aurais envie d'avoir une trace un jour Déjà que je suis un vrai papa poule face à ce genre de situations, mais que ce soit ma jument rend ça encore plus stressant Bien sûr y'avait pas de raisons que ce soit différent ou plus risqué pour elle, mais bon, j'avais partagé un tiers de ma vie avec elle après tout, ça méritiait bien un petit surplus d'inquiétude et d'excitation, j'ajoutais alors, un petit sourire aux lèvres et puis, même si tout se passe bien, ouais j'aimerais voir
Et puis je sais pas bien ce qui m'a pris, c'est devenu plus personnel, beaucoup plus. A priori, il savait que j'avais une soeur jumelle, j'avais pas forcément parlé du reste de la famille, pour des raisons évidentes, mais j'avais du la mentionner elle à plusieurs reprises. Et il n'avait pas vraiment pu passer à côté de sa disparition même si je ne m'étais pas vraiment étalé sur le sujet, ni avec lui ni avec personne d'ailleurs. En partie parce que j'étais pas persuadé qu'il y aie quelque chose de plus à en dire. Evidemment qu'elle était fabuleuse et que j'aurais pu le dire au monde entier, mais c'était trop tard pour le faire, et ça rendait tout ça bien trop douloureux. En tout cas, j'appréciais la proposition d'Harvey, chaleureuse, mais détachée. C'est même pas sa mort en soi enfin... si évidemment ça fout un coup mais... une pause, on reprend son souffle C'est juste, j'arrive pas à envisager ma vie ailleurs qu'ici depuis, et c'est assez cool d'être de retour mais en même temps, c'est loin d'être idéal avec le reste de la famille et je sais pas trop sur quel pied danser avec eux mon regard se perd quelques instants au loin, s'attardant sur les crins blancs volant au vent Je sais qu'ils m en veulent d avoir été absent, mais maintenant que je suis là tout le monde fait la gueule... je comprends la rancoeur, je vois jsute pas bien quoi faire de plus et puis, j'aime pas attendre Un aveu a demi-mot qui ne surprendrait surement en rien Harvey, je n'avais jamais été foncièrement excessif ou précipité mais j'avais toujours cherché à être maitre de mon destin et à gravir les échelons, accomplir de grandes choses aussi jeune que possible. C'était aussi quelque chose qu'on partageait, et peut-être que d'une manière ou d'une autre, ces sacrifices que j'avais du faire et qui m'avaient couté bien plus cher que je ne l'aurais imaginé pourraient résonner en lui. En tout cas, ça m'avait fait du bien de le verbaliser, ne me sentant clairement pas légitime à le faire face à la famille.
Et puis il faut croire que cette matinée était propice aux aveux, car ce fut le tour d'Harvey de m'annoncer quelque chose, autant dire que nous étions tous les deux dans un sacré pétrin familial. J'ai pas bien su comment réagir de manière adéquate, alors sur le coup, j'ai du faire un peu les gros yeux, peut être marmonner un noooon ?? surpris, si je m'attendais à ça. J'avais beau savoir que la vie sentimentale des autres n'en était pas autant au point mort que la mienne, ça surprenait malgré tout. Si ses derniers mots étaient presque silencieux, la simple existence de cette pause suffisait à comprendre, ce n'était pas sa fiancée, il ne l'aurait simplement pas dit comme ça Wow, j'avais pas vu venir je dois avouer.... t'as pu parler à la mère ? un rapide calcul mental m'a tout de même forcé à poser la question, même si je la voulais aussi peu culpabilisante que possible j'imagine que ça se tient la rupture du coup ? enfin, que cette histoire soit la cause ou la conséquence... j'imaginais facilement des fiancailles rompues par une tromperie, mais une tromperie causée par des fiancailles déjà brisées, c'était plausible aussi. Pas la manière la plus clean de faire les choses, mais plausible. Et puis j'étais pas là pour juger après tout Et..enfin, tu vis comment cette perspective ? vaste question, mais la paternité m'avait tellement jamais effleuré et j'imaginais assez mal comment on pouvait y réagir quand ca nous concerne de manière aussi frontale.
@made by ice and fire.
Spoiler:
J'avais complètement oublié de mettre le sujet - dans mes sujets surveillés - dans mon profil Soit les deux endroits ou je vérifie d'habitude, je suis vraiment une tête de linotte désolée !!
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Sujet: Re: Brave & free & wild as the sea || Harvey x Azraël (#) Dim 13 Déc - 18:55
— @Azraël Walsh & Harvey “What draws people to be friends is that they see the same truth. They share it.”
Cela fait plusieurs années que Harvey avait arrêté de correctement se confier aux autres, privilégiant d’offrir son aide plutôt que d’en recevoir pour éviter de se sentir faible et inutile à la société, mais même s’il ne l’avait jamais correctement fait avec Azraël, il savait que ce dernier n’allait pas le juger, ni l’utiliser, ni exploiter sa faiblesse pour lui faire du mal. C’était insensé dit comme ça, d’autant plus qu’ils n’échangeaient que par courriels, rien de réel et nécessaire aux échanges humains, cependant, il avait l’impression de lui faire confiance, qu’il pouvait lui parler et le laisser lire en lui tel un livre grand ouvert, et il fut encore plus rassuré et … heureux, de savoir que c’était réciproque. « Tu m’en donneras des nouvelles des accouchements et de la petite famille ? » répondit-il en souriant, lui-même n’était pas gaga devant les animaux, mais entendre le blond en parler ne lui donnait qu’envie de voir le processus, comme si ces chevaux étaient les enfants de son ami, ce qui, en partie, n’était pas faux ! Mais il s'abstient de le lui dire, ne voulant pas frôler le ridicule en lui proposant d’être une sorte de parrain.
Puis la conversation fut bien moins heureuse et joviale puisque ça tournait autour de sa défunte sœur. Heureusement pour Harvey, il n’avait jamais ressenti ce genre de sentiment, ce n’était pas l’amour fou avec ses frères mais il ne voulait pas penser au jour où ça arriverait, ni à eux, ni à Derek, ni à ses autres amis. C’était un sujet plutôt sensible et il ne put que compatir et le laisser parler en évitant de le couper et hochant sa tête de haut en bas pour l’encourager à finir. Encore une fois, il ne savait pas ce qui se passait exactement dans la famille Walsh, sans doute chaque famille avait ses secrets qu’elle essayait de cacher à la vue de tous, cependant, il savait un minimum pour comprendre à quel point ça pouvait l’affecter, et comme il l’avait si bien dit, ce n’était pas que la mort en soi, mais tout autour, son absence, son tour du monde, son retour obligé et son installation quasi définitive à Island Bay. Il ne pouvait pas le comprendre, il n’était pas dans ses chaussures mais il pouvait comprendre toute cette impatience. « ça leur passera. » Répondit-il alors, peu convaincu. C’est vrai que Harvey n’était pas du genre à patienter aussi, il était plutôt du genre à frapper son poing contre la table et crier haut et fort “il est ou le problème ?”, ou avec d’autres personnes qu’il respectait peut-être un peu plus où avec lesquelles il ne pouvait pas agir de la sorte, il y allait doucement, avec le sourire, comme s’il blaguait : “il y a quoi ? Dis-moi ?”, la communication a toujours été son point fort - en dehors d’Andrea -, il réussissait toujours à faire parler les autres et ça ne lui faisait pas peur d’en venir aux poings et aux combats de rue, c’était d’ailleurs sa partie préférée de la communication tant elle ressortait un tas de vérités enfouies. « Mais tu ne peux pas leur parler honnêtement ? » ajouta-t-il après réflexion. Si Azraël lui en parlait, ce n’était pas pour que Harvey se retienne de donner son avis, si ? « Je veux dire, prend chaque personne individuellement, invite-la pour un café ou quelque chose du genre et essaie d’avoir une bonne conversation avec ? Même si on te reprochera toujours des choses durant ce moment, ça ne fera que du bien tant que ça leur permettra de mettre des mots sur ce qu’ils ressentent et à partir de là, ils peuvent, tout comme toi, partir de l’avant ? » Il n’avait jamais rencontré un autre Walsh qu’Azraël, mais du peu qu’il savait, la conversation n’allait pas forcément être pleine de joie et de bonne humeur, mais il faut du courage pour crever l'abcès, il n’y a pas plus important que la famille, et si la famille Walsh a perdu leur fille, Arielle, par une cause relativement naturelle, s’ils continuaient tous, sans exception à agir de la sorte, ils finiront par perdre un autre fils qui lui, sera vivant mais chaque partie sera privé de l’autre. Quelque chose de quasiment inimaginable pour Harvey, la famille c’est le pilier, c’est la base de tout, on vient de là, on ne la choisit pas et pourtant on arrive à vivre un bon nombre d’années avec en se soutenant les uns les autres, en se blessant les uns les autres, mais qui sera toujours là, présente.
Et parler de famille lançait sans surprise la conversation sur sa potentielle famille à lui, chose qu’il n’avait jusqu’à maintenant jamais envisagé, du moins, de si tôt, l’expression d’Azraël était drôle à voir, probablement parce-qu’il ne savait pas à quel point Harvey était le roi des bêtises et des situations embarrassantes.. Cependant, il n’était pas vraiment d’humeur à rire ou à blaguer, peut-être à cause de la mention de la mort plutôt ou juste son histoire à lui et toute l’amertume qu’il ressentait depuis plusieurs mois… Si on fait le calcul, son fils aurait à peine un mois, du moins, si tout s’est bien passé et il avait fini ses neufs mois dans le ventre de sa mère et ce, sans penser au cas extrême, d’un avortement ou une fausse couche. Il n’avait pas de nouvelles mais elle lui aurait dit si c’était le cas, non ? Sûrement. Il soupira à la première question du cavalier, se libérant d’un certain poids. « Non, pas encore. J’avais à peine son prénom et quelques détails de sa vie, il m’en a fallu du temps pour m’en rappeler correctement… » Inutile qu’il mente ou qu’il détourne les faits. Il a fait la connerie, il assume. En retard, mais il assume. « Rien n’allait avec ma fiancée depuis le tout début à vrai dire, c’était juste un élément déclencheur, une sorte de claque qui a tout fait éclater. Un mal pour un bien, je dois l’avouer. » Il termine sa dernière phrase par un sourire, comme pour dédramatiser la situation, se convaincre qu’il n’est pas si connard que ça et que la rupture était inévitable. « Je ne sais pas si mon enfant est né ou non à vrai dire, j’ai accusé sa mère de menteuse lorsqu’elle me l’avait dit vers le mois de Mars et depuis je ne l'ai pas contacté et elle non plus, donc je ne sais pas où en est sa grossesse, ni si elle va bien, elle et le bébé ou non. » et pour une fois depuis longtemps, Harvey voulait parler, l’horizon et le calme matinal l’inspirait pour vider son coeur. « Honnêtement Az’, tu peux croire une femme que tu as vu une fois dans ta vie ? Il y a combien de probabilité pour féconder du premier coup ? » Son ton montait, la colère refaisait surface une nouvelle fois et c’était probablement la peur de ce qui l’attendait qui le mettait dans cet état, il fallait absolument qu’il parle à Dylan, sans plus attendre.
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Pardon pour le retard, j'ai pris une pause du RP ça n'allait pas trop.
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Sujet: Re: Brave & free & wild as the sea || Harvey x Azraël (#) Ven 18 Déc - 14:46
Brave & free & wild as the sea
“What draws people to be friends is that they see the same truth. They share it.” @harvey russell
C'était parfois difficile de partager ce que je ressentais vis à vis du travail et des chevaux, au centre ca me donnait l'impression de trop me mettre en avant, ce qui ne me plaisait pas du tout, mes amis n'étaient pas légion et autant dire qu'en famille, je l'évitais autant que possible. Avec mon père, ça se passait plutôt bien, je sentais qu'il essayait de s'y intéresser, je crois même qu'il avait toujours essayé, même quand j'étais jeune et que je cultivais cette distance. Mais face au reste de la famille... Tout le monde avait l'air de penser que je les avait abandonné à cause de ça, que les chevaux comptaient plus qu'eux, plus qu'Arielle, j'étais pas sûr de saisir la connexion, mais j'avais compris depuis un moment que trop en parler ne m'apporterait rien de bon... Alors c'était bien qu'Harvey soit là, et puis il semblait même décidé à découvrir un peu plus cet univers. Le cheval blanc nous rejoignait et marchait tranquillement, a quelques mètres de nous alors que la discussion se poursuivait sur le poulain qui allait naître Si ça t'intéresses bien sûr ! après une courte pause j'ajoutais avec un petit rire enfin, même si ca ne t'intéressait pas je ne sais pas si tu y échapperais J'étais pas un grand expressif, j'avais rarement besoin de partager mes émotions avec qui que ce soit, mais là c'était quelque chose de très fort pour moi.
Le manque d'expression s'illustrait surement bien par la suite de la discussion, alors que je mentionnais Arielle, j'étais de nouveau renfermé et résigné, bien sur, j'en parlais un peu, de ça et de la situation avec la famille, mais je n'étais clairement pas prêt à exprimer le sentiment de culpabilité qui accompagnait son suicide. Et que mes frères et soeurs me rappelaient suffisamment pour qu'il soit impossible de l'oublier. Ca c'était vraiment dur, même si je pouvais pas vraiment les contredire non plus. J'ai été un peu vague et évasif en parlant à Harvey de ce qu'ils me reprochaient, c'était pas un mensonge pour autant, ça sonnait juste moins dramatique comme ça, et me donnait moins l'impression de me plaindre, vu que je me l'autorisais pas. Même Harvey ne semblaitpas convaincu en disant que ça leur passerait, j'ai fixé mes pieds dans le sable quelques instants avant de marmonner ouais... dans un siècle ou deux peut être... ça sonnait bien défaitiste, mais j'avais vraiment aucune sensation d amélioration depuis tous ces mois, mais qui sait après tout ? Et puis, je devais continuer à essayer, pour elle. Après, Harvey a suggéré de leur parler franchement, ça m'a fait rire aussi, je le reconnaissais bien là, et c'était l'un de nos points communs, mais c'était malheureusement pas si simple. Leur dire que je me retrouvais dans l'impasse si quoi que je fasse ca n'allait pas revenait à me plaindre et c'était clairement pas la chose à faire. Passer à autre chose n'était pas une option, même assumer pleinement n'en était pas une, parce que ce ne ramènerait ni le temps perdu ni Arielle. J'en sais rien, j'ai pas mal l'image du sans-coeur hypocrite à ce stade alors qu'en soi j'ai l'impression d'avoir toujours été clair sur mes intentions...enfin mais j'ai tout de même écouté son idée, l'idée de prendre chaque personne une par une plutôt que de débarquer devant un peloton d'éxécution à chaque fois ça se tenait. Mais je pense même pas que les gens viendraient, Aela notamment, qui faisait bien souvent en sorte de ne jamais se retrouver dans la même pièce que moi. Honnêtement, ca semble être la bonne chose à faire, mais je peux pas forcer les gens à aller de l'avant et, je ne pense pas qu'ils veuillent le faire à mon sujet ? Ils ont besoin d'en vouloir à quelqu'un, et franchement excellent choix je veux dire... ils ont raison hein, j'ai merdé. Mais je suis pas sur qu'ils aient besoin de pardonner, au moins pour l'instant Moi même je me pardonnais pas, j'avais l'impression que ce serait excuser sa mort de le faire, alors eux, qui avaient en plus individuellement des raisons, ça semblait franchement épineux tout de même. Et j'avais beau avoir toujours eu la sensation que la famille n'était pas un repère fort dans ma vie, je commencais à réaliser que, m'être construit à l'opposé d'elle, ça restait une relation forte et indéniable.
Enfin, à voir la tête d'Harvey a l'idée qu'il puisse être père, ça me rassurait pas sur la simplicité des relations familiales et globalement humaines. Je savais pas bien dans quelle situation il s'était fourré, je m'y attendais pas d'un côté, mais ça me surprenait pas non plus pour autant. Même les personnes les plus rationnelles semblent faire n'importe quoi face à ce genre de choses après tout. Je vois... forcément ça aide pas les recherches. il détaille un peu sur sa fiancée, enfin, son ex fiancée en réponse à ma question sur ce qui avait entrainé l'autre de telles décisions, c'est toujours dur à prendre sans un élément inattendu, c'est sûrement mieux que ce soit arrivé. ça me rassurait de me dire ça, j'avais littéralement décidé ou vivre quand j'ai du faire face à la mort de ma soeur jumelle, valait mieux penser que ca apportait des décisions bonnes pour nous...
Et puis les choses se gâtent, y'a l'incertitude sur l'enfant, et sa réaction, sûrement compréhensible sur le moment, peut être, je sais pas, qui n'aide pas vraiment une reprise de contact. Alors j'ai grimacé un peu, pas tant par jugement, ça s'annoncait juste compliqué son histoire plus de 6 mois de silence faut avouer, c'est pas rien..., et vu l'ambiance j'imagine que tu t'attends pas à être accueilli à bras ouverts ? Non parce que, j'imagine que la mère ne l'avait pas franchement bien pris et je sentais bien qu'il était pas hyper calme et serein non plus. Sa question m'a un peu brusqué, pas tant parce qu'il commencait à s'énerver, plus parce que ca avait toujours été assez loin de ce qu'était ma vie, sans être ace pour autant, j'avais juste, jamais trop eu le temps ni l'occasion de faire ça de manière irréfléchie, donc j'avais bien du mal à me projeter faut avouer Franchement j'en sais rien, après dans ce genre de cas, le manque de bol semble être la seule règle... C'est ce que j'avais cru comprendre des films et autres comédies romantiques dans lesquels ma mère avait pu tourner au fil du temps. Mais ouais, c'est sur que la situation n'aide pas la confiance... je savais pas bien quoi lui dire, j'ai bien pensé à lui dire que ouais franchement c'est plus galère que ça, regarde moi avec mes chevaux des fois ca rate 5 fois malgré les calculs, mais ça me semblait pas hyper adapté donc j'ai préféré pas trop la ramener la dessus Mais du coup, qu'est ce qui t'as fait changer d'avis exactement... enfin, tu veux juste savoir ou, tu la crois maintenant ?
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J'avais complètement oublié de mettre le sujet - dans mes sujets surveillés - dans mon profil Soit les deux endroits ou je vérifie d'habitude, je suis vraiment une tête de linotte désolée !!
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Sujet: Re: Brave & free & wild as the sea || Harvey x Azraël (#) Dim 3 Jan - 23:10
— @Azraël Walsh & Harvey “What draws people to be friends is that they see the same truth. They share it.”
La fin de l’année approchait et Harvey commençait déjà à préparer les nouvelles résolutions qu’il voulait prendre au début de la prochaine. L’une d’elle, qu’il avait déjà entamé d’ailleurs, c’était de réparer ses erreurs bien qu’il n’y ait pas grand chose à réparer… Mais au moins, il demanderait sincèrement pardon, autrement, il ne pourra pas vraiment aller de l’avant. La quarantaine approchait et il n’était plus l’adolescent à qui on pardonnait les bêtises en les justifiant par son âge et son manque de maturité, soit. Ensuite, il aimerait changer quelques habitudes, adopter un animal pour commencer, un chien, un Doberman plus précisément, une race pas très original pour certain mais lui, l'appréciait pour son énergie, son intelligence mais aussi son caractère intrépide, un caractère qui ressemblait fortement à celui de Harvey si on fermait les yeux sur ses conneries, du moins, c’est ce qu’il aimait croire. En effet, même si Harvey vénérait les sciences plus qu’autre chose, ses lectures le menèrent à lire sur les Animaux-Totem, les cultures autochtones et africaines et il a aimé cette idée que parfois, on est connecté à un animal particulier. Il ne savait pas ce que ça voulait dire vraiment, il n’avait jamais ressenti une quelconque connexion avec les animaux, sauf le Doberman.
En dehors des animaux de compagnie, Harvey voulait passer plus de temps avec ses proches, trop de personnes décèdent du jour au lendemain, comme la sœur d’Azraël, et il n’était pas prêt. Il n’a jamais voulu y penser mais voilà que cette conversation le touchait plus qu’il ne voulait le montrer. Il avait peur, non, il était carrément terrifié à l’idée qu’un jour son téléphone sonne et on lui annonce une mauvaise nouvelle. C’était peut-être aussi pour ça qu’il voulait faire la paix avec tous ceux qu’il avait blessés d’une façon ou d’une autre par le passé, peut-être serait-il le suivant ? Il remit son attention sur son ami, chassant au loin ses idées. La conversation en ce moment n’était pas autour de lui et de ses peurs mais bien sûr, autour d’Azraël. Et puis, il avait raison, il ne pouvait pas forcer les gens à aller de l’avant. Chacun ses blessures et chacun sa façon à lui de se relever. Si on prenait Harvey juste, pour pas partir très loin, il avait été harcelé par ses camarades et si maintenant il semble s’en être sorti sans séquelles, c’est un mensonge ! Fake it till you make it a été sa devise jusque là, et il continue de se le répéter d’ailleurs, ça lui permettrait probablement de ne pas craquer. « Je comprends. » Répondit-il tout simplement. Il comprenait oui, qui était-il après tout pour donner des conseils ? Il ne connaissait pas la signification même du pardon… « Ne t’en fais pas, je suis sûre que le temps finira par guérir les blessures… Pour vous tous. » Oui, le temps était le meilleur allié dans ce genre de situation, et même si on a souvent l’impression que le temps ne passait pas assez vite parce qu’on était impatient pour telle ou telle chose, mais le temps passait réellement vite, plus vite qu’on ne le veuille. Et très vite, Azraël viendrait vers lui avec de bonnes nouvelles, il en était sûr, il était persuadé que tout allait finir par s’arranger pour lui. Azraël était un bon garçon et sa seule soi-disant “faute” était de vouloir vivre de sa passion. Alors non, la vie ne s'arrêtera sûrement pas de cette façon pour Az’, tout allait finir par s’arranger pour lui, pour sa famille, ce n’était qu’une question de temps.
Il ignorait ce qu’il devait dire de plus sur le décès de la sœur, il se sentit même con. Il ne connaissait pas la fille, il ne connaissait pas la famille ni la façon dont ils vivaient. Harvey a toujours grandi dans une famille aimante qui privilégierait le bonheur à la réussite sociale. Finalement les trois frères ont réussi, certes, mais vraiment, il n’y avait pas de protocoles dans sa famille, il n’y avait pas d’apparences à sauver, c’était une famille basique que pas grand monde connaissait pourtant une famille originaire d’Island Bay depuis des générations… Alors oui, il ne pouvait pas totalement comprendre le monde d’Az’, il apprenait, mais pas encore assez pour donner des conseils déterministes.«J’suis désolé vieux, je sais que je ne t’aide pas trop mais ne te laisse pas abattre hein ? Je sais que ça touche forcément le moral mais essaie de passer au-dessus et continue de faire les choses que tu aimes. » Il le tapa amicalement à l’épaule, c’était vraiment le seul conseil qu’il pouvait donner…
Puis le sujet tourna vers le sujet fâcheux et Harvey avait l’impression de passer de l’ami à l’écoute au connard de service, une image qu’il détestait de lui-même mais qu’il ne semblait pas pouvoir quitter. Comme s’il était un aimant à conneries ! Heureusement qu’Azraël ne le jugeait pas, ou peut-être qu’il le faisait mais n’osait rien sortir de maladroit, ça n’étonnerait pas l’informaticien d’ailleurs. Azraël est ce genre d’homme toujours impeccable qui a beaucoup de charisme et de classe, sage, et qui pesait chaque mot qui quittait sa bouche. Il passa nerveusement ses mains dans sa chevelure qui devenait de plus en plus longue, réfléchissant ou peut-être pas… Il ne savait pas ce qu’il faisait, ce qu’il s’apprêtait à faire ou n’importe quoi du genre, il était complètement paumé. « Bien sûr qu’elle ne m'accueillera pas à bras ouverts… Je ne la connais même pas réellement, on a dû se parler deux heures au total de toute notre vie. » Un rire s’échappa de ses lèvres quand même. La situation était pas mal ridicule si on la voyait d’un tout autre angle. Et ce qu’il lui a fait changer d’avis ? Il n’en avait pas la moindre idée. « Je ne saurai pas répondre à cette question ! » Un sourire s’étira sur son visage, oui, il n’avait pas la moindre idée. « Je crois que c'est l’abus d’alcool qui m’a fait changer d’avis...» Et voilà qu’il dédramatisait la situation… Du Harvey typique. Un Harvey qui se cachait derrière quelque chose, montrer que la chose ne l'atteint pas plus que ça, que les mauvaises décisions il les prenait sur un coup de tête, que ce n’était jamais vraiment grave… Oui, du Harvey tout craché. Mais il se racla la gorge, se rendant compte qu’Azraël n’est pas un de ses meilleurs amis qui allait juste le tabasser à cause de cette mauvaise décision et qu’Azraël était probablement vraiment curieux, du moins, assez pour poser des questions dans l’espoir d’avoir des réponses concrètes. « Je ne sais vraiment pas à vrai dire, mais juste l’idée d’être papa me fait… chaud au coeur ? Je n’ai jamais songé à avoir des gosses mais quand j’ai appris que j’en avais peut-être… J’ignore comment l’expliquer, mais ça m’a rendu heureux d’une certaine façon. Une forme de bonheur que je ne connaissais pas jusque-là. Et non, je ne la crois toujours pas mais j’aimerai bien avoir des réponses d’abord, puis je ferai peut-être un test de paternité. D’après mes recherches sur Internet, la femme n’a pas l’air d’une mauvaise personne donc je vois pas pourquoi elle me mentirait quand même… » Oui, s’il devait mettre des mots sur ce qu’il pensait, c’était le plan. Rencontrer d’abord la femme, la convaincre de le laisser voir le bébé et après il avisera avec un test de paternité.
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Brave & free & wild as the sea || Harvey x Azraël
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