une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| i'll be upon you by the moonlight side (kaïn) | |
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| Sujet: i'll be upon you by the moonlight side (kaïn) (#) Jeu 19 Nov - 18:01 | |
| WELLINGTON | 6 juin 2014 ○ Un œil sur l'horloge en néon du shop, un soupire de soulagement. 20h30, c'était l'heure de fermer. Elle range ses bouquins sur la jurisprudence pénitentiaire, préparant depuis quelques jours son prochain examen en droit pénal. Heureusement pour elle, il n'y avait pas eu grand monde ce soir, et elle avait pu avancer sur ses révisions. Pour le moment, il fallait éteindre toutes les vitrines à l'intérieur du magasin, ne laisser que l'enseigne lumineuse clignotante. Elle fait d'abord l'arrière boutique, la partie sex-shop du lieu. Machinalement, elle connaît l'emplacement des boutons par cœur. Déjà deux ans qu'elle a trouvé ce job, plutôt bien payé dans le renfoncement d'une ruelle de Wellington pas forcément bien fréquentée. Mais tant pis, elle s'arme toujours d'une bombe lacrymogène, juste au cas où. Parce que forcément, dans ce genre de boutique, faut être sapé pour attirer l'œil. Mais heureusement qu'il faisait de plus en plus froid, en ce moment. C'était la parfaite saison pour sortir les gros et longs manteaux qu'elle adorait porter. Quand vient le moment d'éteindre les spots de la boutique de lingerie, elle est surprise par la présence d'une ombre à l'extérieur de la vitrine. Elle plisse les yeux, découvrant bien vite que c'était un homme qui attendait derrière le pilier; impossible de voir parfaitement son visage, d'autant que la nuit était déjà tombée. La brune déglutit, ce n'était pas la première fois qu'un client attendait qu'elle ferme boutique pour l'aborder, mais de là a se planquer... Elle continue de tout éteindre, s'empare de son sac, enroule sa grosse écharpe autours de son cou et sort du magasin pour fermer à clé. Bien sûr, elle avait préparé sa bombe lacrymogène et était prête à déguerpir le plus vite possible malgré ses talons du jour de quinze centimètres. Alors qu'elle s'occupait de fermer la porte un peu ancienne du shop -qui forcément, à cet instant précis, était en train de bloquer- elle entend des bruits de pas se rapprocher de plus en plus. Du coin de l'œil, l'ombre de l'homme qui attendait se rapprochait. Sa main droite enfouie dans sa poche sort immédiatement la bombe au poivre pour la diriger sur le visage de l'homme et le pulvériser, un cri aiguë sortant de sa bouche comme pour se donner du courage. Elle ouvre les yeux quand elle reconnaît la voix de celui qui lui faisait face. « Kaïn ? MERDE. Pauvre con. » elle ne peut pas s'empêcher de sortir ces quelques jurons pendant qu'elle range d'un coup rapide la bombe, abandonnant les clés sur la porte du shop. Elle sort un mouchoir de son sac pour se rapprocher du visage du jeune homme. « Touche pas tes yeux débiles, ça va empirer. » elle marmonne en essuyant délicatement le visage du jeune homme, tenant son visage entre ses doigts fins. « T'as de la chance que je sache pas viser. » Elle annonce, un brin sarcastique. Ouais, le volleyeur avait éviter le pire : elle n'était vraiment pas douée avec sa main droite et avait quasiment tout pulvérisé à côté du brun. « Je peux savoir c'que tu foutais là ? C'est quoi cette manie de suivre les gens ? T'es pas bien dans ta tête. » |
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| Sujet: Re: i'll be upon you by the moonlight side (kaïn) (#) Jeu 19 Nov - 19:46 | |
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i'll be upon you by the moonlight side, Wellington 2014-- @Andrea Rhodes Hier soir, tu as enfin réussi à venir à bout de ton défi. Même si au final, tu ne le vivais plus vraiment comme un défi de la part de ton pote, mais plutôt comme un challenge personnel : avoir cette brune minuscule au caractère bien trempé. En plus, tu commençais à bien l’apprécier, alors ça aurait été bien dommage de ne pas conclure ça sous les draps. Tu es comme ça toi, le besoin de tout conclure sous les draps, pacte encore plus efficace que le pacte de sang. Peu importe la nature du défi, au final, tu l’as eu Rhodes. Sauf que, tu aurais pu t’arrêter là, coucher puis dire adieu au petit-déjeuner. Avec elle, tu as envie d’aller plus loin, de ne pas être ce connard fini que tu es habituellement. Oui, tu as envie de te comporter en gentleman ce soir, de la ramener jusqu’à chez elle. Pour ça, tu l’as suivi presque toute la journée pour savoir où elle travaille, au point de rater un entraînement. Si elle t’a déjà confié ses horaires de façon plus ou moins précise, elle a toujours bien gardé le secret sur le lieu. À raison, tu as manqué d’éclater de rire en pleine rue juste derrière elle quand tu as vu la devanture. En attendant de la taquiner sur ça, tu t’es donné une aura romantique en te mettant une belle chemise cachée par ta veste en laine, un peu d’eau de Cologne pour sentir le mâle et t’as plaqué tes cheveux sur ton crâne. Il ne te manque que la rose entre les dents. Tu es arrivé trop tôt, l’horaire incertain de la fermeture, la peur de la rater aussi. Du coup, tu patientes contre un pilier aux abords de l’échoppe. Tu te grilles une clope pour passer le temps, alors que tu réfléchis à ce que tu pourrais lui dire. Le concept de passer pour un gros lourd ne te réjouit pas tant que ça, même si tu l’as sûrement eu grâce à ça et l’usure qui va avec… Perdu dans tes pensées à la recherche de la meilleure façon de l’aborder, tu n’as même pas vu qu’elle était sortie, tu ne le réalises qu’en entendant le trousseau de clé qui s’agite. Alors tu jettes et écrases rapidement ta cigarette avant de t’approcher d’elle, doucement parce que tu veux lui faire une surprise et l’enlacer par l’arrière comme dans les comédies romantiques. Malheureusement, ça ne va pas du tout se passer comme dans une comédie romantique, ou peut-être que si justement… Andy cherche à te gazer et vos deux cris envahissent la rue. « Andrea c’est moi ! » Doté de réflexes tu as eu le temps d’esquiver le gros du nuage, mais la vapeur de la bombe réussit tout de même à atteindre ta cornée pour commencer à te faire pleurer en te démangeant terriblement. « C’est toi qui devrais pleurer, heureuse de me voir, pas moi. » Ce n’est pas comme ça que ça aurait dû se passer. Instinctivement tu portes tes doigts à tes yeux, te faisant encore plus souffrir. Tu dégaines une grimace, la mine déconfite alors qu’elle t’engueule tout en venant essuyer ton visage. Lorsqu’elle use du sarcasme, tu fais mine de rigoler. « Heureusement que c’est qu’une bombe au poivre et pas un poignard. » Sa jolie attention de t’aider à te débarrasser des résidus de bombe te touche, même si son action est rapidement effacée par ses paroles. Tu te dis tout de même qu’elle doit avoir l’habitude de caser les gars pour avoir aussi vite réagi… « Je te suivais pas, j’voulais te faire une surprise. Je m’étais même parfumé pour toi, maintenant j’vais sentir la bombe lacrymo. » Toi aussi tu peux faire preuve de sarcasme quand tu veux. Passant une main dans tes cheveux, tu arbores un air de tombeur qui va sûrement lui faire lever les yeux au ciel. « Ça m’apprendra à vouloir faire le gentleman à aller te chercher au travail. D’ailleurs… » Tu lèves les yeux sur la devanture pendant qu’un sourire curieux se dessine sur tes lèvres. « Tu m’as caché que tu travaillais ici… Dommage, on aurait pu utiliser plein de jouets. » dis-tu avec un air lascif, la pupille éclairée par la malice. (c) mars. |
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| Sujet: Re: i'll be upon you by the moonlight side (kaïn) (#) Jeu 19 Nov - 21:39 | |
| WELLINGTON | 6 juin 2014 ○ Si la brune s'attendait à voir le volleyeur ? Pas du tout. A vrai dire, elle aurait même pensé qu'une fois qu'il aurait eu ce qu'il voulait, il aurait filé sans jamais demander son reste. Enfin, elle l'espérait surtout, parce que c'est ce qu'elle comptait faire. Elle n'avait pas vraiment envie d'aller à tous ses matchs pour une histoire de pseudo-couple bidon auquel elle ne croyait pas le moins du monde. Attachée à sa liberté, la jeune femme n'aurait jamais rappelé Kaïn, elle aurait même essayé de l'éviter. Pas que la nuit qu'ils avaient passé la veille n'était pas agréable, loin de là. Faut dire qu'il se débrouillait bien le nigaud au lit. Elle s'était même bien amusée, mais elle avait bien compris depuis le début que ce n'était que ça : un amusement. Elle n'était qu'une pièce d'un puzzle qu'il essayait de construire pour montrer qui était le plus fort. Si au début l'idée la répugnait rien que d'y penser, à force de le voir faire des pieds et des mains, elle s'était amusée de ce jeu et s'y était laissée séduire, sans vraiment se douter d'où ça les conduirait. Et puis, faut dire que c'était une bonne vivante. Un peu d'alcool, un homme aux attributs intéressants et il n'était plus question d'ego pour la petite Andy. Il fallait savoir prendre son pied, parfois. Donc oui, elle ne s'attendait pas le moins du monde à trouver son charmeur égocentrique au pas de la porte de son travail. Mais si elle l'avait su elle l'aurait quand même pulvérisé, juste pour s'amuser. Elle ne fait pas attention aux quelques remarques déçues qu'il fait, trop occupée à essayer d'enlever les résidus de poivre qui restaient sur sa peau. Elle fait même mine de se marrer quand il s'estime chanceux de ne pas avoir de poignard. « Ouais, il était au fond de mon sac, j'ai pas eu le temps. » Qu'elle rajoute, en reprenant son sérieux. Elle était convaincante l'étudiante, si elle avait voulu, elle aurait même pu être actrice. Elle lui assène une dernière tirade, pleine de reproches concernant sa présence ici avant de récupérer son mouchoir pour le regarder. D'ailleurs, elle n'avait même pas remarqué qu'il avait essayé de se faire beau -elle retiendra le "essayer"- et quand il lui fait remarquer, elle retient un ricanement spontané, plaçant une main devant sa bouche pour empêcher ses lèvres de s'ouvrir pour laisser passer le son. « Désolée mon lapin, ce sera pour une autre fois. Depuis quand tu joues au romantique ? » elle demande finalement en passant une main dans les cheveux longs du joueur de volley pour recoiffer une mèche rebelle. Finalement, elle se retourne pour terminer de fermer la boutique pendant que Kaïn lui fait la remarque sur le lieu assez authentique. Elle lève les yeux au ciel, lâche ses clés dans son gros sac contenant toute sa vie : ses cours et son portefeuille; et décide de descendre la ruelle sans attendre son apprenti gentleman. « A ton avis, pourquoi je te le cachais ? C'est dingue comme t'as aucune jugeotte. Pour jouer avec ça, faut s'y connaître un minimum.» elle secoue la tête, faussement déçue et réellement vexée qu'il ait trouvé où elle travaillait alors qu'elle s'évertuait à lui cacher depuis le premier jour. Ses hauts talons claquants sur le pavé et résonnants entre les murs semblaient attirer quelques regards indiscrets, qui semblaient sortir des murs comme des loups en chasse. Elle ralenti pour s'accrocher au bras de Kaïn. « Rends-toi utile au moins. » elle murmure tout bas avant d'éclater d'un rire cristallin, mimant celui du rendez-vous amoureux. Oui, une bonne actrice. |
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| Sujet: Re: i'll be upon you by the moonlight side (kaïn) (#) Jeu 19 Nov - 23:41 | |
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i'll be upon you by the moonlight side, Wellington 2014-- @Andrea Rhodes Franchement, tu es presque vexé qu’elle ne s’attende pas à te voir. Est-ce si imprévisible de toi ce genre de comportement ? Peut-être bien, sûrement même. Tu aimes innover, et elle te donne bizarrement envie d’innover. Même si tu ne veux rien de précis avec elle, tu as besoin d’aller la chercher. Drôle de sensation au fond, que de te sentir dépendant soudainement de cette nana. Loin des dépendances malsaines, tu as l’impression qu’elle t’apporte du bon, du renouveau… Son côté intello qui sait tout, future avocate qui plaide à tort et à travers, il t’amuse. Elle bouleverse ton quotidien, te permet de voir autre chose que les greluches qui bavent sur toi dès que tu fais un footing. Même si tu agis comme un être superficiel, tu es loin de l’être au fond. Simple carapace que tu enfiles depuis longtemps maintenant. Enfin, tu pourras au moins dire que tu t’es fait gazer une fois dans ta vie, ça rajoutera un peu plus de piment à ton côté bad boy. Et puis, vaut mieux ça que de se faire poignarder. « Les avocats ne sont pas censés avoir des casiers judiciaires vierges ? » Haussement de sourcils, amusé, alors que ta sclère rougit à vue d’œil à cause de sa stupide bombe au poivre. Elle sait jouer, mais toi aussi. « Toute façon ton poignard n’aurait jamais pu traverser mes abdos en béton. » dis-tu l’air enchanteur, en lui adressant un clin d’œil, stéréotype du dragueur un peu lourd tandis que sa main vient caresser tes cheveux. Cependant tu ne cherches pas à la draguer, même si tu es curieusement venu ici avec l’idée d’être romantique… Depuis quand tu es romantique, tiens. Bonne question. « Depuis que j’ai regardé Crazy Stupid Love. Le film où la nana craque pour les abdos du mec, un peu comme toi. » Nouveau clin d’œil, trop taquin pour t’empêcher d’afficher un grand sourire. Son trousseau s’agite à nouveau, attire ton regard sur l’échoppe de laquelle elle sort. Emploi fort intéressant, auquel tu ne peux véritablement pas t’empêcher de réagir. Tu lui fais bien remarquer que son job aurait pu vous être utile, tout juste hier soir. L’air exaspéré, elle te regarde avant de s'apprêter à faire volte-face pour s’enfoncer dans la ruelle. « Chérie, quand on a du talent au bout des doigts, on sait jouer avec tout. » Tu t’approches d’elle pour accéder à son oreille, glisser contre son coquillage. « Je sais frapper fort, mais je sais aussi être délicat. Tu es décidée à me vexer ce soir… » Elle part, ses hanches se délassent, tu l’observes et elle est plus grande que lorsque tu l’as vu sans artifices. Ses talons claquent et résonnent dans la ruelle vide. En pleine semaine, avec l’hiver qui arrive, il n’y a plus foule dans les rues à cette heure-là, surtout une rue comme la sienne. Finalement, peut-être que tu lui seras utile. En parlant d’utilité, elle te le fait d’ailleurs remarquer, s’accrochant soudainement à ton bras. Plus surprenant encore, elle se met à rire d’un seul coup. Tu mets un peu de temps à piger, parce que tu n’as pas regardé autour de vous, remarquer les yeux indécents qui se posent là où il ne faudrait pas. Décidément, il n’y a que sur le terrain que tu sais regarder partout, sinon t’es concentré que sur ta personne, ou celle d’en face. Tu ris alors avec elle, rentrant dans son jeu. Tu en profites pour laisser ta main courir sur sa hanche, signe possessif qui s’adresse surtout à ceux qui auraient des idées malveillantes. À nouveau, tu lui glisses contre son oreille. « Tu t’entraînes pour entourlouper les juges, l’actrice en herbe ? Au volley aussi on a de feinteurs. » Ta main vient faire pression sur sa hanche pour lui faire changer de direction, emprunter une rue qui débouche sur une artère plus animée, moins angoissante surtout pour une femme. Mâle alpha que tu es, tu la traînes en dehors du guêpier qui l’attendait. Une fois dans la rue éclairée, baignée de la lumière douce des lampadaires, tu la sens se détendre sous tes doigts. « Tu vois, finalement, c’est pas plus mal que j’sois là. Tel un preux chevalier, je sentais ma princesse en danger. Sérieusement, tu devrais pas rentrer seule le soir. » Ton visage s'est légèrement durci. Pas vraiment une morale, tu serais mal placé pour commander ton aînée, plutôt un conseil. Un conseil d’ami, ou ce genre de choses. (c) mars. |
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| Sujet: Re: i'll be upon you by the moonlight side (kaïn) (#) Ven 20 Nov - 11:14 | |
| WELLINGTON | 6 juin 2014 ○ Même si elle ne l'avouerait pas, la métisse était plutôt heureuse de voir Kaïn. Pas pour lui avoir permit d'utiliser sa toute nouvelle bombe au poivre ou parce qu'il allait lui permettre d'être un peu plus rassurée dans la rue. Elle était juste heureuse. Sans explication logique à tout ça, et c'est bien pour ça qu'elle ne l'avouerait pas. Il serait capable de lui sortir qu'elle était tombée amoureuse, succombant à un charme qu'il s'inventait. Mais c'était pas du tout ça. Pas d'amour, pas d'attraction sexuelle -ah tiens ? Juste un sentiment de bien-être avec lui. Il la faisait marrer avec ses airs de faux charmeur, et contre toute attente, elle l'aimait bien. Vraiment bien. Du coup, elle s'en était vraiment voulue de l'avoir attaqué avec sa bombe. Mais comme c'est lui qui commence avec l'histoire du poignard, elle ne voit qu'une porte ouverte pour jouer, encore et toujours, à la meuf détachée. « Pour avoir un casier, faut se faire chopper, et quand on connait les bonnes personnes, on se fait pas chopper. » elle lui fait un clin d'œil, elle aussi. Insinuant tout bonnement qu'elle avait des contacts dans le domaine. C'était pas exactement vrai, mais pas forcément faux non plus. Quand on fait ses stages avec des grands du nom, qu'on observe la défense même des pires criminels, alors c'était presque du gâteau de s'en sortir, après avoir vu ça. Elle fait les gros yeux, lorgnant l'abdomen du sportif et en balançant sa tête. « Abdos en béton... ça dépend c'que tu entend par béton. Si tu parles en verlan, oui alors, ça se rapproche plus de ce que j'ai vu hier... » faussement innocente, relève les yeux pour regarder Kaïn, jouant de ses cils pour lui faire les yeux doux. Elle était malgré tout touchée qu'il ait fait l'effort de se saper juste pour venir la chercher, même si ça la rendait un peu perplexe. Pourquoi, au juste ? Elle serait étonnée d'apprendre qu'il veuille quelque chose de plus concret avec elle, et malheureusement, ça n'allait pas pouvoir se faire : Kaïn n'était pas spécialement son style, déjà parce qu'il sortait à peine du lycée, mais aussi parce qu'il était peut-être un poil trop narcissique pour elle. Qui veut sortir avec un mec qui s'aime plus qu'il ne vous aime ? Dans le sens où, oui, pour la jeune femme, l'amour de soi était important. Mais là, ça dépassait l'entendement. Et puis elle n'avait pas vraiment envie de s'embarquer dans une relation, la jolie brune. Très à l'aise avec son indépendance, elle vivait parfaitement sans avoir besoin de personne. « Ouais, normal qu'elle ait craqué, aussi; Ryan Gosling, c'est quelque chose. Mais j'espère que nous concernant, y'a rien d'autre qui ait craqué, hein. » Elle se retourne pour fermer la porte sans accorder plus de temps à son compagnon de la veille alors qu'il lui fait des remarques qui la font lever les yeux au ciel. Autant habituellement elle ne cachait pas son job, autant avec Kaïn, elle savait ce que ça allait donner. S'il ne s'était pas focalisé sur elle pendant tant de temps, elle l'aurait très certainement vu débarquer à la boutique pour demander des conseils sur les produits coquins qu'ils pouvaient vendre dans l'arrière boutique, pour ses soi-disant copines du moment. Et tel qu'elle avait entendu parler de lui, il serait venu toutes les semaines pour une nouvelle conquête. Ou alors il aurait acheté tout un carton pour être tranquille pendant quelques mois, pour le coup, elle hésitait un peu sur la question. « Au risque de te décevoir mon cœur, tu as encore à apprendre des adultes; crois-moi, je sais ce que je dis. » un léger sourire se glisse sur ses lèvres alors qu'il se rapproche d'elle. S'ils jouaient à celui qui aurait le dernier mot, elle n'allait pas lui offrir le point. « Je ne t'ai jamais vu sur le terrain encore, mais j'suis presque sûre que t'es meilleur pour les smash. » et c'était bien la seule chose qu'elle conaissait sur le volley, la brune. Alors qu'elle continue à avancer sans se retourner, elle remarque, comme à peu près tous les soirs, que quelques visages sortent de l'ombre, entourés d'une fumée grisâtre donnant un certain aspect angoissant à la scène. Ces mecs là, Andy les conaissait presque bien. Ils étaient là, quasiment tous les soirs, à traîner pour fumer entre eux, une bouteille à la main. Certains avaient déjà tentés de l'aborder mais elle avait toujours réussit à se dépatouiller pour filer; mais à cette période de l'année, elle n'était jamais vraiment rassurée. Malgré sa grande bouche, c'était un poids plume, une crevette. C'était aussi pour ça qu'elle se hissait sur des talons aussi hauts : se donner l'impression qu'elle était moins vulnérable face à eux, évitant l'angoisse d'être dominée par ces ombres immenses. Alors oui, Kaïn allait servir à quelque chose ce soir. Elle se rapproche de lui, s'agrippe à son bras de ses deux mains, rapproche un peu son visage du sien pour donner cette impression d'une complicité établie entre eux. Après tout, ça faisait presque un an qu'ils se côtoyaient, au grand damne de la métisse qui aurait préféré qu'il choisisse une autre proie, en cette soirée de novembre. Et puis, la nuit qu'ils avaient passé hier prouvait d'une certaine manière qu'il y avait bien une certaine connivence entre eux. Ses ongles se resserrent un peu sur son biceps quand elle se rend compte qu'il se réagit pas. Ne pouvait-il pas faire un effort pour réfléchir, au moins une fois dans sa vie ? Finalement, elle desserre son étreinte quand il rentre finalement dans le jeu. « Si ça passe, j't'emmène avec moi au tribunal. Tais toi et avance. » elle répond en murmurant entre ses dents, ne cachant pas son grand sourire hypocrite et ses yeux brillants d'un amour qu'elle avait inventé. Elle manque de s'étouffer quand les doigts du volleyeur viennent caresser ses hanches, se baladant allègrement sur ses courbes. En retour, elle enfonce un peu ses ongles récemment fais dans le manteau du jeune homme. Si elle avait pu à cet instant précis, il aurait la marque de sa main sur la joue en plus de l'œil gonflé par le poivre. Mais ce n'était pas vraiment le moment. Finalement, c'est lui qui les guide vers une rue plus passante et éclairée que la précédente. Elle relâche assez vite la pression sur lui et l'angoisse la quitte. Elle en profite aussi pour le lâcher, maintenant qu'elle n'avait plus à faire semblant, ne manquant pas de faire volte-face pour lui lancer un regard noir. « Tu vois ça ? Plus jamais. » La mauvaise foi coulait dans ses veines. Bien qu'elle sache que c'était pour jouer la comédie, elle se doutait aussi qu'il avait prit un malin plaisir à retrouver les courbes qu'il avait apprit à connaître la veille. « Je vous remercie, Sir Kaïn. » elle imite une révérence mal jouée, l'air acerbe. Au moins, elle le remerciait. « A ton avis, pourquoi j'ai une bombe lacrymo sur moi ? Pour l'instant, c'est le seul travail qui a des horaires flexibles qui me conviennent, alors tant pis. Et j'ai pas besoin d'un mec pour venir me chercher, je me débrouille bien toute seule.» Elle grimace, vexée, n'assumant pas d'apprécier l'inquiétude du volleyeur. Il lui rappelait inconsciemment qu'elle avait râté son permis pour la deuxième fois la semaine dernière. Parce que si elle avait une voiture, elle pourrait au moins utiliser le parking sous-terrain. Finalement elle relève les yeux vers lui après avoir prit sa mine boudeuse. « Merci de t'inquiéter. Mais ça va, ils sont pas méchants. Juste lourd...» l'œil malicieux, elle rajoute « Un peu comme toi. Sauf que toi, tu me suis. Eux, ils quittent pas leur ruelle flippante, au moins. » elle lui tire la langue avant de rigoler, se raccrochant à son bras pour l'inviter à avancer. « Bon, t'as pas fais ce chemin que pour venir me chercher et me ramener chez moi. Tu voulais aller quelque part ? D'ailleurs, j'espère que t'es venu en moto, j'me les gèle. Puis autant profiter de ta popularité en montant sur ta super bécane.» Elle prend cet air que les dindes de l'université prenaient quand elle parlaient de lui. Malgré tout, elle avait les oreilles partout Andy; surtout depuis quelques temps, quand il était question du volleyeur à la coupe mulet. |
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| Sujet: Re: i'll be upon you by the moonlight side (kaïn) (#) Ven 20 Nov - 19:09 | |
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i'll be upon you by the moonlight side, Wellington 2014-- @Andrea Rhodes Elle te fait marrer à jouer la dame de fer que rien n’atteint, pas même le crime. Tu n’es pas certain que si elle te poignardait là maintenant, elle s’en tirerait sans rien. L’entraîneur serait suffisamment énervé par ton absence prolongée pour aller la déterrer et la poursuivre en justice. Toutefois, tu ne doutes pas que la future avocate a sûrement des contacts dans le milieu. Tu fais bien de te la mettre dans la poche. La prochaine fois que tu défigureras un mec, tu sauras vers qui te tourner pour sauver tes fesses. En attendant, tu plaisantes, joues sur ton atout indéniable : tes abdos. Faux air vexé que prend ton visage alors qu’elle insinue presque que tu as une bedaine tombante, tout du moins des abdos bien cachés. Tu ne répliques pas, esquissant le genre de sourire qui veut tout dire. Celui qui lui fait comprendre que tu as bien saisi sa mauvaise foi, et qu’au fond elle pense tout le contraire. Si pour ton visage tu n’es pas toujours objectif, pour ton corps tu l’es. Le sport te sculpte en dieu, c’est un fait, même Andrea l’a vu et assimilé, peu importe ce qu’elle dira. À vrai dire, tu es presque sûr et certain que derrière chacune de ses taquineries se cache la vérité. Elle te gaze alors qu’elle t’aime, elle te taille alors qu’elle bave au fond d’elle-même. Ce genre de comportement ne te dérange pas, tu es un peu pareil au final. Tu aimes beaucoup de gens, mais tu as bien souvent du mal à l’avouer. Du coup, à défaut d’user des paroles, tu protèges souvent les gens par les gestes. Des gestes affectifs ou des coups de poing envers ceux qui les emmerdent, ça dépend du contexte. C’est ce que tu fais d’ailleurs avec Andy, en venant la récupérer à son travail. Sauf que là, tu as joué le charmeur à te faire tout beau, tout pimpant. Juste au cas où. Si jamais, elle voulait te remettre dans son pieu, par exemple. Elle a bien remarqué que tu as voulu jouer les romantiques, donc pour te justifier tu parles d’une comédie romantique que tu as vu une fois avec une nana dont tu ne te rappelles plus du nom. Cependant, tu ne peux rester sans la taquiner, comparant le film à vous deux. Comme tu pouvais t’y attendre, elle réplique immédiatement. « Si. Mon cœur vient de craquer. Tu viens de le briser en disant que Ryan est quelque chose et pas moi, snif. » dis-tu en prenant un air de petit enfant triste, des larmes de crocodile presque au bord des cils. Un sujet t’intéresse plus que le fait qu’elle ait bien louché sur tes abdominaux ou pas. Son lieu de travail, surprenant et intéressant. Tu fais des remarques, auxquelles elle réplique forcément, remettant en question ton talent en la matière. Tu ne penses pas qu’elle aurait eu cet air aussi relaxé après l’acte si tu étais si peu talentueux que ça… Mais tu vas éviter de lui faire remarquer, surtout en pleine rue. Pour une fois, c’est toi qui roules des yeux tandis qu’elle prend un malin plaisir à conclure en avouant que tu as encore des choses à apprendre. Tu ne te laisses pas faire, venant flirter avec son oreille pour dire que tu as les mains aussi puissantes que délicates. « Je t’attends dans les gradins pour en juger par toi-même. Habille-toi en pom-pom girl pour passer incognito parmi les groupies. » Comme si tu voyais la juriste se fondre dans la masse des fans qui viennent t’encourager. Elle s’avance, gazelle qui rôde chez les lions. Tu t'avances, attrapé à la volée par la métisse aux talons hauts. Tu sens ses ongles s’enfoncer dans ton bras alors que tu ne saisis pas de suite la situation. Toi tu la regardes elle, pas ceux qui tournent autour. Dès que tu comprends, tu entres dans son jeu, alors que vous vous glissez des remarques discrètes. Sa voix contraste avec les yeux brillants. Elle semble déborder d’amour, très bonne actrice la minimoys. Tu n’aurais pas pensé ça d’elle. Tu profites de cette petite comédie pour glisser un geste possessif contre sa hanche, ignorant ses ongles qui tentent de s’enfoncer un peu plus dans ta chair bien protégée par la laine. Elle est probablement aussi grisée par ton geste que par la situation. Narquois, tu affiches un sourire avant de la guider vers une rue bien plus sûre. Quand elle se défait rapidement de toi pour te balancer un regard incroyablement noir, tu rigoles de bon cœur. « J’ai compris. Ça, c’est seulement sous la couette. » Tu lui balances un sourire ravageur, histoire de la rendre encore plus chèvre. Subitement la brune ne voulait plus de tes caresses, soit, très bien, tu l’acceptes. Tu es un connard mais tu respectes le consentement. Si une seule fois lui a suffi, alors ainsi soit-il. Tu n’en feras pas tout en plat, d’autres nanas tu en trouveras à chaque coin de rue. Tu lui intimes tout de même de te remercier pour ton humble présence ce soir, sauveur de sa dame. Tu opines du chef après avoir bien photographié en mémoire ce moment où elle te fait la révérence, aussi peu crédible ce soit. Tu sembles plus psychopathe à ses yeux que ces gars dont elle semble avoir l’habitude, parce que c’est le seul boulot qu’elle peut. T’en ricanes. « Enfin eux, j’pensais pas qu’ils te sauveraient des griffes du grand méchant loup. Alors que moi… » Tes yeux se plissent alors que tu l’observes, amusé. « Tout ça parce que tu ne veux pas leur faire de petites démonstrations de la marchandise… Tu as raison, il vaut mieux te préserver pour moi. » Tu répliques à son tirage de langue par un clin d’œil malicieux. Le sourire déjà niché sur tes lèvres viennent s’étirer un peu plus alors qu’elles imitent les nanas qui ont tendance à te tourner autour. « Tu passerais super bien en groupie en fait. Tu as pensé à faire une reconversion ? Suis-moi, ma fangirl, j’suis toujours garé à la fac et j’ai même pensé à te prendre un beau casque tout rose. » Tu ne t’avises pas de lui reprendre la hanche cette fois, tu n’as pas envie de terminer aveugle à cause de sa bombe au poivre. Tu prends tout simplement la route suivie par la brune qui joue les grandes perches sur ses talons. Ça te fait toujours bêtement sourire de la voir combler sa petite taille par ses talons hauts, alors qu’elle est très bien comme elle est. « J’voulais te montrer un truc avant de te ramener, on en aura pas pour longtemps. » Devant l’université, tu retrouves ta moto et les casques bien accrochés. Tu lui tends le sien, qui est vraiment rose pour le coup, avant d’enfiler le tien. « Accroche-toi bien à mes abdos tombants, j’voudrais pas que tu aies un accident poupée. » Tu lui jettes un dernier coup d’œil en te marrant, faisant démarrer le véhicule. Le moteur vrombit, la bécane grondait sous vos vestes alors qu’elle s’accroche à toi. Quelques minutes de route plus tard, vous vous arrêtez près d’un petit parc. Souvenirs de ton enfance qui te serrent le cœur, tu restes fort même si la mélancolie s’installe sur ton visage. Tu coupes le contact, poses la béquille avant d’enjamber l’engin. Débarrassés de vos couvre-chefs protecteurs, tu lui attrapes la main mécaniquement pour l’entraîner à l’intérieur du petit parc. Tu la lâches pour te mettre à courir sur quelques mètres, sautant ensuite pour mimer un smash. Tu retournes vers elle, quelques mèches sur le crâne en l’air ne tenant plus avec le gel, un sourire sur les lèvres. « C’est ici que j’ai touché un ballon de volley pour la première fois avec mon père. Puisque tu côtoies une future star du volley, j’me suis dit que ce serait bien que tu vois là où tout a commencé. Même si tu t’en fous probablement. » Tu as eu envie de te confier à elle, bizarrement. Un peu comme cette idée d’aller la chercher au travail, ce besoin de lui faire découvrir cette partie de toi est curieux. Pourquoi à elle ? Tu n’es pas amoureux, ça tu en es certain mais tu l’apprécies, depuis cette rencontre à la fête étudiante, depuis chaque retrouvaille où tu viens l’embêter, depuis ce stupide défi lancé. (c) mars. |
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| Sujet: Re: i'll be upon you by the moonlight side (kaïn) (#) Ven 20 Nov - 22:41 | |
| WELLINGTON | 6 juin 2014 ○ Alors qu'elle pensait ironiquement à un autre objet que l'image que Kaïn faisait de son cœur, qui aurait pu craquer, Andy lève les yeux au ciel face à sa réponse, petit sourire en coin. Parce que sous ses airs de star du volley imbu de lui même, Kaïn, il pouvait être drôle. Parfois. Bon d'accord, en fait il la faisait même beaucoup rire mais elle se gardait bien de lui montrer, ou même de lui dire. Il ne ferait qu'en profiter, et la métisse avait autre chose à faire que de ramasser les roses qu'il se ferait seul après une telle découverte. Elle secoue la tête, un air dramatique sur le visage et répond, d'un seul souffle. « Personne ne surpasse Ryan. Personne. » et ferme la porte d'un coup sec. Elle pouvait s'attendre aux regards coquins qu'il allait lui lancer en découvrant son lieu de travail, surtout après la soirée qu'ils avaient passé la veille. Forcément, il ne lui en faut pas plus pour répondre, piquante comme au premier jour. Au moins, il ne lui faisait pas perdre l'habitude de son amabilité sans faille. Elle évoque qu'il devait être meilleur sur le terrain qu'au lit, et forcément, il réplique. Tu secoues négativement la tête, énergique. « Aucune chance. Toutes ces gamines en chaleur qui mouillent rien qu'en te voyant suer; elles seraient capable de dormir avec ton T-shirt de match pas lavé, ces folles. » elle imagine la scène, pensive. Peut-être qu'elle pourrait faire un effort, un jour. Puis elle chasse bien vite cette idée : pourquoi ferait-elle un effort, puisqu'elle ne comptait pas revoir le volleyeur. Mais puisque la soirée prenait un autre tournant suite à cette visite surprise, elle ne s'étonnerait pas d'un jour être curieuse. A nouveau, elle secoue la tête. Non, non et non. « En plus, j'y comprend rien au volley; quel intérêt de regarder un match si on ne comprend rien ? Et ne me dis pas "pour ses joueurs", surtout si tu parles que de toi. » elle chasse les possible phrases qu'il pourrait essayer de placer d'une main avant de remarquer les silhouettes qui sortaient de l'ombre. Langue persifleuse, elle l'attaque, refusant qu'il recommence à mettre ces mains là où elle ne l'y avait pas autorisé. Elle détestait l'air narquois qu'il prenait à cet instant précis, alors elle croisa les bras sous sa poitrine, le regard toujours aussi noir. « C'était. Ne crois pas qu'on va recommencer. » elle marmonne entre ses dents, la mâchoire serrée. Pourtant, ce n'était pas le genre de geste qu'elle considérait déplacé, avec les autres. C'était vraiment adressé à Kaïn, et rien qu'à lui. Inconcevable pour la brune qu'il marque son territoire de cette manière alors qu'il ne l'avait eu qu'une fois. Elle acceptait pour cette fois : c'était sûrement ce qui lui avait permit de ne pas se faire aborder pour la énième fois. Alors elle lui laissait le bénéfice du douce. C'est là qu'elle le remercie, faussement sincère puisqu'elle était toujours vexée. Le pire, c'est qu'elle n'avait aucune raison de l'être. Mais c'était comme ça des fois, avec Andy. Elle se réveillait le matin, et elle était vexée par tout ce qu'on pouvait lui dire ou faire. Finalement, son regard s'adoucit. Elle zieute son sauveur du soir de haut en bas, avance les lèvres; moue pensive, puis elle le remercie, plus sincèrement. Mais il ne faut pas crier victoire trop tôt avec Andy, car elle en profite pour le taquiner, elle aussi. C'était toujours bizarre cette manière dont il avait déboulé derrière elle, et il n'y avait qu'une seule façon pour lui permettre de trouver où elle travaillait : il l'avait suivit. Alors elle ne manque pas de lui rappeler. C'est quand même un comble, et c'était une situation qu'elle avait déjà vu dans des films ou des épisodes de vie commune : l'agresseur qui se retrouve à aider sa victime pour au final quand même la voler. Bon, Kaïn n'était pas un agresseur, ça elle le savait. Il serait incapable de courir pour fuir une fois un sac volé qu'il s'arrêterait devant chaque vitrine pour se regarder dans le reflet. Vraiment pas terrible comme agresseur. Mais le volleyeur avait toujours le mot pour répondre, et cette fois, elle lui laisse le point. A moitié. « Non, je préfère jouer seule avec la marchandise, c'est plus attrayant. » elle lui fait un clin d'œil, sourire malicieux dévoilant ses dents blanches. Finalement, elle lui demande ce qu'il pouvait bien avoir de prévu. Parce que faire tout chemin juste pour venir la chercher et la ramener, elle n'y croyait pas vraiment. Sans savoir s'il fallait nommer ça un rendez-vous ou autrement, elle se laisse embarquer, laissant sortir un "Ha-Ha-Ha" blasé quand il lui parle de devenir une de ses groupies qu'elle détestait. Andy le suis quand même, accrochée à son bras comme un signe de possession. Elle aussi, elle marquait son territoire petit à petit sans même s'en rendre compte. Quand ils arrivent à la hauteur de la fameuse moto après avoir marché quelques minutes, il lui annonce qu'il voudrait l'emmener quelque part avant de rentrer. Elle incline la tête, surprise, ne s'y attendant vraiment pas pour le coup puis elle fait les gros yeux en découvrant le casque qu'il lui avait réservé. « Tu l'as volé à ta petite sœur ou je rêve ? Kaïn ! J'vais pas mettre ça !» elle grimace devant le casque trop rose à son goût. Mine boudeuse, elle finit par le mettre. « Si on croise du monde, j'te jure que je... je... tu vas voir ! » elle enrage de ne pas savoir trop quoi lui dire à cet instant précis, mais s'ils croisaient la moindre personne elle était certaine que la fureur mêlée à la honte la ferait trouver bien vite la suite de cette phrase. Elle enfile le casque après maintes supplications faites au jeune homme, en vain. « Tes abdos bedonnants servent à quelque chose au moins, j'peux m'y agripper ! » elle rajoute en riant. Pour le coup, elle n'avait aucun endroit où s'aggriper, la peau du volleyeur étant collée à ces fameux abdos qu'elle avait pu découvrir la nuit dernière. Alors elle s'agrippe comme elle peut, se collant à son dos. Une fois arrêtés, elle descend de la moto, enlève le casque et se recoiffe bien vite avant de découvrir l'endroit où il s'était arrêté. Elle fronce les sourcils, perplexe : un parc ? Elle qui s'attendait à un bar où ils auraient pu boire un verre. Elle est d'autant plus perplexe alors qu'il lui prend la main et l'entraîne à l'intérieur du parc. Finalement il la laisse pour se montrer en spectacle pendant qu'elle croise les bras, arquant un sourcil, plutôt surprise par ce retournement de situation. Elle était prête à lui laisser une chance, mais finalement, encore là, il faisait le beau. Prête à faire demi-tour, n'ayant aucune envie de perdre son temps elle recule mais s'arrête quand il ouvre la bouche. Sa dernière phrase sonnait presque comme une déception. Elle se détend, laisse tomber quelque peu ses bras sur son corps avant de s'avancer plus dans la lumière pour rejoindre un banc, près du terrain, et s'y asseoir. « C'est un petit terrain, pour une grande star comme toi. » elle laisse échapper d'une voix douce. Trop douce. Alors elle se reprend, plus taquine en croisant ses petites jambes fines. « Mais avec un ballon ça donne quoi ? C'est bien beau le air-volley, mais pour l'instant tu restes une star des bacs à sable chaton. » Malgré tout, son regard se perd ensuite dans la pénombre, perdue dans ses pensées, se questionnant sur les confidences du brun. Elle n'était rien pour lui, pourquoi l'emmener sur ce lieu s'il était si symbolique ? Elle ne conaissait rien de la vie de Kaïn, mais elle l'enviait d'avoir un souvenir comme celui-ci avec son père. Elle donnerait tout pour avoir la même chose avec le sien, mais aussi loin que remontaient ses souvenirs, tout ce dont elle était capable de se rappeler concernant sa belle-mère et leurs nouveaux mioches insupportables. Elle soupire. « J't'aurais bien montré quelque chose moi aussi, mais Detroit, c'est peut-être un peu loin. » elle hausse les épaules en souriant, mine désolée mais pas triste. C'était plutôt une blague qu'elle faisait là, puisqu'il lui montrait un vestige de son passé, il aurait peut-être attendu la même chose d'elle. Malheureusement, les seuls souvenirs "heureux" qu'elle gardait de sa famille étaient à Détroit, et elle ne serait même pas capable de dire exactement où. Elle reporte son attention sur Kaïn. « C'est cool ça, que ton père t'ai donné envie de jouer. C'est beau même. » |
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| Sujet: Re: i'll be upon you by the moonlight side (kaïn) (#) Sam 21 Nov - 18:54 | |
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i'll be upon you by the moonlight side, Wellington 2014-- @Andrea Rhodes L’évocation de la brunette des fans qui dorment avec ton t-shirt pas lavé te fait sourire. Si elle savait… Il y en a plus d’une qui serait prête à tuer rien que pour renifler l’odeur de la sueur sur ton maillot, alors pouvoir dormir dans ce même maillot. Oh non, Andrea n’a aucune idée de la folie féminine. Pour le coup, tu n’es même pas présomptueux, c’est simplement une réalité qui tu as constaté avec cette personne de l’espèce féminine. D’ailleurs, même toi tu trouves ça dingue que ce soit possible d’arriver à un tel niveau d’hystérie. Tu n’imagines même pas le niveau qu’il doit y avoir avec les joueurs de sport plus populaires que le volley-ball. Ton sourire s’étire un peu plus lorsqu’elle se demande à haute voix qu’elle serait l’intérêt de regarder ce sport auquel elle ne comprend rien. Te coupant l’herbe sous le pied, tu ne peux répliquer que l’intérêt c’est toi. Pour une fois, tu es plutôt terre à terre. Tu l’es souvent quand il s’agit de sport. « L’intérêt vient quand tu comprends justement les règles, mais pour ça, il faut accepter de rentrer dedans. » Tu ne désespères pas à l’idée de la voir venir assister à un match. À vrai dire, tu as même envie qu’elle vienne. Tu comptes conquérir toute la Nouvelle-Zélande avec ton jeu, si tu n’es pas capable de conquérir Rhodes alors ta quête serait bien vaine. Sourire qui ne cesse de s’étirer alors qu’elle précise que vous ne risquez pas de recoucher à nouveau ensemble. Tu vois sa crispation et ça te fait marrer. Ton petit rire narquois se couple à quelques paroles. « De toute façon, les cougars c’est pas trop mon genre finalement… » Sourire sournois sur les lèvres, tu ne pouvais que répliquer. Tu ne dirais pas non à recommencer à coucher avec elle, mais tu n’es pas pourtant autant déçu qu’elle te recale. Après tout, tu l’as eu au moins une fois, ça te suffit. D’autant plus que tu ne trouves aucun intérêt à coucher avec quelqu’un qui n’en a pas vraiment envie. On peut te reprocher plein de choses mais pas sur ça, tu restes correct malgré ta réputation de connard briseur de cœurs. Elle ne tarde pas à te rendre la monnaie de ta pièce, appuyant là où ça fait mal, pour te rappeler qu’elle préfère s’amuser seule qu’avec toi désormais. Très bien, tu n’as pas besoin de l’avoir dans ton lit pour l’amuser, la preuve en est que depuis des semaines, tu t’amuses à la faire rire et à l’emmerder. Ça marche drôlement bien d’ailleurs. Pourquoi te rapprocher d’elle et pas d’une autre ? Tu n’en sais rien, et tu t’en fiches, tu prends simplement les choses telles qu’elles viennent. Tu as eu cette idée curieuse de l’emmener à un endroit bien précis, qui compte beaucoup pour toi. Tu ne sais pas vraiment comment elle le prendra, peut-être de la même façon que cette aura romantique que tu as voulue te donner. Peut-être pas. Tu verras bien, en attendant tu la taquines avec le casque rose sans qu’elle sache qu’elle va effectivement avoir un casque rose. Tu éclates de rire lorsqu’elle te demande si tu l’as volé à ta petite sœur. « J’suis fils unique et non, la première nana qui a voulu monter dessus voulait un casque rose. Tu pourras le repeindre en noir s’il ne te plaît pas, pour les prochaines fois où j’viendrais te chercher. » dis-tu avec un demi-sourire en coin. Alors qu’elle peste pour le coloris rose, t’enjambes la bécane pour mettre le contact. Tu lui conseilles de bien attraper ces muscles dont elle se moquait. À sa remarque, tu te retournes pour lui lancer un clin d’œil au travers de la visière. Tu roules, à une vitesse normale parce que ce serait dommage de la traumatiser, surtout quand rien ne presse. Une fois sur les lieux, tout se passe très vite. Emporté par l’excitation, tu l’entraînes rapidement dans ce petit aux souvenirs précieux. Tu mimes du volley, te confies alors qu’elle t’observe. Tu la vois s’adoucir en s’asseyant sur un banc, entends le ton de sa voix changer. Tu souris à sa remarque. « On peut toujours essayer avec ton super casque rose mais j’ai trop peur que ta boîte crânienne se brise si tu n’arrives pas à le rattraper. » Tu es surpris par l’intérêt qu’elle te porte, alors que tu aurais pensé qu’elle allait te rembarrer. En fait, tu pensais tellement qu’elle allait te rembarrer que tu n’as pas pensé à prendre un ballon pour jouer. À aucun moment tu n’aurais cru que ça se passerait comme ça, ça t’embaume encore plus le cœur alors que tu te rapproches de son banc. « Detroit ? » Tu hausses un sourcil, intéressé. Fourbe, tu en profites pour t’installer à côté d’elle, les coudes sur les genoux. « J’ai toujours su que t’avais le crime dans le sang. » Tu ne connais pas grand-chose aux États-Unis mais tout le monde connaît Detroit et sa réputation pas franchement positive. « Tu peux toujours me payer un billet d’avion pour m’y emmener quand tu gagneras ta première plaidoirie. » Jeu de sourcils malicieux pendant que tu croises son regard. Tu souris tendrement lorsqu’elle trouve ça beau que ce soit ton père qui t’ait offert le goût du volley. Le coin de tes lippes retombe doucement en repensant à ta génitrice. « C’est toujours bien d’avoir quelqu’un qui apporte quelque chose dans la famille. Puis c’est une passion ancrée depuis longtemps alors… » Ton regard a dérivé sur la terre que tes pieds ont foulée avant de venir t’asseoir près d’Andrea. Terre foulée plusieurs années avant cela. « Tu la tiens d’où ta passion pour la justice toi ? » Après tout, la loi semble être une passion aussi importante chez elle que le volley pour toi. Tu te demandes toujours ce qui peut pousser les gens dans cette branche, parce que toi tu serais du genre barbare à tout régler par toi-même. Tu admires aussi ceux qui réussissent à se plonger des heures durant des bouquins qui filent la migraine. « T’as regardé New York police judiciaire et tu t’es dit que tu voulais faire pareil ? »(c) mars. |
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| Sujet: Re: i'll be upon you by the moonlight side (kaïn) (#) Dim 22 Nov - 21:02 | |
| WELLINGTON | 6 juin 2014 ○ Elle se demandait pourquoi Kaïn insistait autant pour qu'elle vienne le voir à un match. A chaque fois qu'il la voyait, il évoquait les compétitions, les entrainements, l'invitant à venir le voir régulièrement. Pas plus tard qu'hier, il l'avait encore fait. Heureusement qu'il n'en avait pas parlé pendant l'acte, ça lui aurait coupé toute libido et il aurait dormit sur le canapé plutôt que dans son grand lit : parce que, quand même, elle ne l'aurait pas laissé reprendre la route après les quelques verres qu'ils avaient pris dans son loft. Si elle se fichait de ses matchs, elle n'avait pas forcément envie d'apprendre qu'il avait eu un accident de moto, et qu'il s'était explosé le crâne. Ca non. Alors elle lui explique rapidement que ça ne servirait à rien qu'elle vienne puisqu'elle ne comprenait rien aux différents sports. Sauf le basket, parce que son père l'enseignait, alors forcément, ils en bouffaient à toutes les sauces. Mais contrairement à son frère, elle n'était pas spécialement adepte de ce sport qui lui rappelait trop son paternel. Le volleyeur n'insiste pas plus, annonçant juste qu'il fallait rentrer dedans pour apprécier un sport. « Justement chéri, je sais pas si j'ai envie de rentrer dedans. » Malgré tout, elle gardait en tête qu'elle devrait peut-être, un jour où elle aurait le temps, passer le voir. Juste par curiosité. Certainement pas par intérêt pour lui. C'était ce dont elle essayait de se persuader. Alors qu'elle est en colère contre lui pour avoir laissé ses mains baladeuses courir sur ses hanches, annonçant que leur aventure de la veille ne se reproduirait plus, elle se retrouve vexée par la réponse du jeune homme. Nouveau regard noir. « Je me demande bien pourquoi tu es venu ce soir, alors. » Blessée dans son égo, la métisse lui donne une réponse sèche, ne voulant pas plus avancer sur le sujet. Une cougar, elle ? Elle n'avait que quatre ans de plus que lui. Bon, d'accord, il ne faisait que lui rendre la monnaie de sa pièce quand elle ne faisait que lui rabâcher que c'était encore un adolescent. Un point partout, la balle au milieu. Elle se laisse néanmoins embarquer, laissant sa fierté de côté et une chance au jeune homme même si ils semblaient tous les deux d'accord sur l'idée que leur relation d'hier ne se reproduirait pas. Au moins, personne ne serait déçu. Maintenant, qu'est-ce qu'il pouvait bien vouloir faire ce soir ? Sur le chemin en direction de la moto de Kaïn, la brune s'interroge sur les raisons qu'avait eu le sportif pour l'approcher et ne jamais lâcher. Alors même qu'il avait enfin eu ce pour quoi elle pensait qu'il était là, le voilà qui revenait quand même. Et elle avait beaucoup de mal à comprendre, pour une fois. Les hommes étaient parfois vraiment surprenants, et Kaïn devait être l'uns des moins prévisibles, finalement. Quand ils arrivent à sa moto, elle écarquille les yeux en découvrant que le casque rose n'était pas une blague. Est-ce qu'il l'avait déjà vu porter un rose aussi éclatant depuis qu'il la conaissait ? Si c'était le cas, elle serait la première étonnée, démentirait même presque cette affirmation. Quand il lui répond sur la raison de la couleur de ce casque, elle arque un sourcil et ses yeux ne font que passer du casque aux yeux bleus du sportif. « Donc toi t'es le genre de mec qui garde les affaires de ses ex pour les refiler aux nouvelles, c'est ça ? Tu crois vraiment que je vais porter ça ? » elle secoue la tête. « Si vraiment ce n'est pas des paroles en l'air et que tu reviens me chercher, je m'en achèterais un. Tu garderas celui-ci pour tes conquêtes. » elle lui sourit en retour, insinuant qu'elle ne finirait pas de la même manière que les autres sur le tableau de chasse du Buchanan. Elle n'était pas n'importe qui Andy, et elle refusait d'être assimilée à n'importe laquelle des cruches que Kaïn avait mit dans son lit. Une fois arrivés sur le lieu où il l'a conduit, et après la surprise de l'endroit passé, Andy se surprend à observer le brun d'un nouvel œil. Au delà du simple égocentrisme de l'espoir de devenir une grande star du volley pour remonter l'équipe nationale, pour le moins minable, il y avait une histoire derrière la passion du sportif. Et elle lui venait tout droit de son père. Surprise aussi d'apprendre qu'il avait toujours vécu dans le coin, elle s'étonne qu'il ne soit pas parti de la région pour mener son rêve à terme. Il y a des gens attachés à leurs origines, apparemment. Elle blague un peu sur le fait qu'il manque un ballon pour montrer ce dont il était vraiment capable. Après tout, même si elle lui laissait du répit, Andy avait toujours des petites piques à lui envoyer. Il ne fallait pas qu'il pense qu'elle s'était adoucie, sinon il était certain qu'il allait prendre encore plus de confiance. Et sur l'échelle de la confiance en soi, il dépassait déjà largement le maximum. « ça ira, va pour le air-volley alors. Peut-être que je viendrais voir de quoi tu es vraiment capable un de ces quatre. Et puis il y aura peut-être un joueur de volley craquant avec qui tu pourras m'arranger une soirée. » elle lui lance un regard malicieux. Quand elle lui parle de ne pas pouvoir l'emmener à Détroit, il l'interroge vaguement et vient s'asseoir prêt d'elle, posant ses mains sur ses genoux comme un enfant prêt à entendre une histoire. Elle lève les yeux au ciel face à sa deuxième remarque. « Fais gaffe, à cette heure personne ne traîne dans la rue. Ca serait bête qu'un volleyeur prometteur disparaisse et soit retrouvé mort alors qu'il faisait son jogging. » elle garde son sourire farceur jusqu'à ce qu'il évoque les plaidoiries. Son regard devient alors interrogateur. « Bah dis donc, monsieur s'y connaît un peu ? Tu ne t'intéresse donc pas qu'au sport et à ton reflet. » Il n'y a aucune reproche dans tout ça, juste une véritable surprise. Le ton de sa voix était doux et narquois, mais certainement pas acerbe, cette fois. Elle revient sur lui, sa passion lui venant de son père, et elle admire réellement la lueur qui brillait dans les yeux de Kaïn quand il parlait du volley, mais aussi de son père. Elle le regarde avec tendresse alors qu'il lui parle de l'importance de la passion venue de la famille. Un peu nostalgique, prise de remords face à ce qu'elle n'a pas connu avec sa propre famille, elle se perd un peu. Elle acquiesce pensive et relève les yeux lorsqu'il lui parle de sa passion à elle. Une question intéressée cache toujours une vanne débile chez Kaïn visiblement, puisqu'il évoque une série policière. Elle ne lève même pas les yeux au ciel et pose sa tête sur sa main, appuyée sur ses genoux de la même manière que le jeune homme. « C'est dingue ça ! Comment t'as deviné ? Vraiment, j'adore New York Police Judiciaire.» elle sourit béatement pendant quelques secondes avant de secouer la tête, se redresser et regarder la pénombre du parc. Elle reprend son sérieux, prenant une inspiration longue et pensive. Fallait-il qu'elle lui raconte vraiment ? Sans vraiment réfléchir, elle s'appuie en arrière sur le banc et lève les yeux vers le ciel pas franchement étoilé. « Ma mère s'est faite tuée par un suprématiste dans le bar où elle travaillait quand j'avais six ans. On a jamais eu vraiment d'aide de l'état, la justice n'a jamais vraiment été faite. Mais ça, c'est maintenant que je m'en rend compte. Peut-être que je m'en doutais sans en avoir conscience, à l'époque où j'ai choisis mon orientation. Je voulais juste me rendre utile, servir à quelque chose et permettre au gens d'avoir une seconde chance. » elle hausse les épaules. Pas franchement triste; sa mère était morte il y a quasiment vingt ans, et c'était comme ça. Elle avait grandit sans et même si elle avait toujours une pointe de regret par rapport à ça, elle s'y était faite. Le seul modèle qu'elle ait jamais prit, c'était son frère. Et lui, il était devenu militaire pour servir son pays, alors pourquoi elle aussi, ne pouvait pas servir les autres ? Elle se reprend, se racle la gorge et se redresse. « Bon, tu veux qu'on continue à plomber l'ambiance ? Parce que pas moi. T'as pas une blague bien lourde à faire pour remonter un peu le niveau ?» |
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| Sujet: Re: i'll be upon you by the moonlight side (kaïn) (#) Lun 23 Nov - 20:46 | |
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i'll be upon you by the moonlight side, Wellington 2014-- @Andrea Rhodes Entre vous, l’ambiance est souvent légère entre les piques et les taquineries, vous ne trouvez pas vraiment le temps de vous ennuyer. Elle te dit que tu ne devrais pas prendre autant la confiance sur tes capacités au pieu, et toi tu lui avoues que tu n’as jamais été attiré par les cougars. Un coup pour un coup mais toujours dans une certaine bienveillance, ce n’est qu’un jeu qui s’est installé entre vous. Prémices d’une complicité qui risque de s’ancrer dans le cœur pendant un bon bout de temps. Sans t’en rendre compte, tu es déjà accro à Rhodes. Pas sur le plan amoureux ou même sexuel, sur un plan amical probablement, ou en tout cas ce qui y ressemble. La discussion autour de la différence d’âge n’a pas le temps de s’éterniser parce que tu es bien décidé à l’entraîner quelque part, un lieu à la symbolique importante. Le défi s’est transformé avec le temps, tu ne le voyais plus sous un angle puéril parce que tu voyais quelque chose chez la petite Andy, quelque chose qui raisonnait en tout. Sauf que tu n’es pas débile, et tu t’es toujours dit que la brune n’en avait probablement rien à faire, qu’elle utilisait ton petit jeu pour s’offrir du bon temps entre deux révisions. Une petite rigolade avant de décliner la jurisprudence par cœur. Au moins tu sauras dès ce soir, si Andrea t’accorde une importance quelconque ou si votre soirée d’hier sert à clôturer cette relation naissante. Tu penses d’ailleurs à cette relation alors qu’elle compare la signification de tes paroles avec celle du mec qui garde les affaires de ses exs. « Parce que tu te considères comme une nouvelle copine, maintenant ex ? » Tu as le sourcil qui se hausse, malice dans la prunelle. Même si elle ne veut pas le mettre, elle n’a pas vraiment le choix, elle finit par l’enfiler en disant qu’elle finirait par s’en acheter un par ses propres moyens. Ton sourire s’étire un peu plus tandis que tu l’observes du coup de l’œil. « De toute façon, c’est pas comme si j’avais les moyens d’acheter un casque à chaque nana qui monte dessus. » Bon, par rapport à ton lit, ta moto en a vu moitié moins, mais tout de même, les comptes ne seraient pas bons si tu t’amusais à changer pour chaque nana ou mec. Le voilà le moment tant attendu où tu te livres, présentant ce terrain à la source de toute ta construction pour la toute première fois. Quand tu y penses tu n’as jamais emmené personne ici. Peut-être qu’en te promenant avec un pote une fois, tu lui as pointé du doigt le parc mais c’est tout. Jamais tu n’as sciemment cherché à faire découvrir cet endroit à quelqu’un. Et l’heureuse élue de cette première fois n’est personne d’autre qu’Andrea. Plus curieux encore, tu la sens intéressée, prête à te poser des questions et même à insinuer qu’elle aimerait te voir jouer au volley. Sauf que tu n’as pas pensé à ramener un ballon donc… À part jouer avec son casque, vous ne risquez pas d’aller bien loin, et tu n’as clairement pas envie qu’elle se blesse inutilement. Amusé par sa remarque, tes lèvres affichent un grand sourire. « Je pensais que tu ne voulais pas rentrer dans le volley, le air-volley t’a fait changer d’avis ? » Tu répliques à sa remarque sur le coup arrangé par un simple clin d’œil entendu. Oui, tu pourrais lui arranger un coup, tu ne vois pas en quoi ça pourrait te poser problème. Tu n’es pas du genre jaloux ou possessif, ce serait même plutôt culotté de l’être alors que ton lit voit des nanas différentes dans un laps de temps bien trop court. Gentleman, tu t’intéresses aussi à elle tout en t’installant à ses côtés. Ça ne t’empêche pas de blaguer sur son lieu de naissance, la métisse ne tardant pas à répliquer en menaçant à nouveau de te tuer. « La bombe au poivre, le poignard et maintenant le meurtre… Je vais commencer à flipper. » dis-tu sur le même ton humoristique avant de redevenir plus sérieux, évoquer sa passion à elle. Ceci dit, tu ne peux t’empêcher de garder ce côté amusant qui te caractérise en parlant d’une série policière. Elle semble à la fois surprise et décontenancée. Surprise probablement parce que tu t’intéresses à elle, chose qu’elle fait remarquer, et décontenancée parce que tu as tout de même réussi à caser une boutade. « Hé oui, Mère nature m’a donné trop de qualités alors j’ai hérité de vilains défauts qui les masquent pour compenser. » Ta réponse est teintée d’humour et d’une part d’égocentrisme, pourtant tu parles d’une voix posée. Elle finit par prendre elle aussi un air sérieux avant de se confier. Tu as posé la question par politesse et surtout par envie d’apprendre à la connaître, sans penser qu’elle te répondrait effectivement. Tu te crispes sous ses paroles, tes doigts se renfermant sur eux-mêmes alors que tu l’écoutes. Tu n’as jamais été impliqué dans les diverses luttes qui régissent ce monde, pas que tu t’en fiches, simplement tu ne sembles pas avoir la légitimité pour le faire. Tu sais que tu es imbu de toi-même, tu en joues fièrement d’ailleurs alors… tu ne te sens pas à ta place quand il faut aider les autres. Pourtant, au fond de toi, tu peux imaginer la peine des personnes comme Rhodes, qui subissent des injustices sans rien pouvoir faire pour les contrer. Andrea a trouvé la force de puiser dans cet événement malheureux pour construire son avenir, offrir à des gens, comme sa mère et elle, ce qu’elles n’ont pas eu avoir. Tu trouves cela particulièrement beau et touchant, surtout c’est admirable. Nonchalante elle est pendant que ton regard glisse sur elle, les coudes toujours enfoncés sur tes cuisses. « Désolé… pour ta mère. » Ce sont les seules premières paroles que tu réussis à prononcer. Tu te sens désolé pour elle, profondément désolé. Une part de toi est également touché, forcément, d’avoir le droit à cette confidence. « Je trouve que c’est admirable de ta part d’avoir choisi cette vocation, pour elle et pour toutes les victimes en quête de justice. » Ce n’est clairement pas un métier que tu aurais pu faire. Il faut dire qu’un avocat qui répond avec ses poings, ce n’est pas forcément très représentatif du métier… Tu aimerais bien la voir plaider, voir si elle a autant de hargne au tribunal que toi dans un gymnase. Finalement, elle reprend la parole, te demandant de faire une blague. Tu relèves le regard vers elle, légèrement interloqué avant d’esquisser un sourire. « Qui l’eût cru ? Andrea Rhodes me demande de jouer les gros lourds. Je crois que je vais devoir marquer ce jour d’une pierre blanche. » Curieusement tes mots font écho à ce que tu ressens dans ton cœur, cette journée marquée à jamais entre vous. Tu sens qu’il y a quelque chose qui se créé, grâce aux confidences probablement. « J’voudrais pas dire mais je suis sûre qu’au fond de toi tu es accro à mes blagues, et peut-être même à ma présence. Tellement accro que tu as accepté de porter le casque rose bonbon. » dis-tu, comme pour enfoncer un peu plus le couteau dans la plaie avec un rictus malicieux. Ceci dit, elle attend une blague. Tes mots pourraient être interprétés ainsi mais il faut tout de même que tu en cherches une. Alors tu fouilles dans ta cervelle à la recherche d’une blague qui en vaudra la peine. Le genre de blagues qui ne sert qu’à ce genre d’occasions. « Quel est le comble pour un poisson et un joueur de volley ? » La réponse est peut-être aisée… À vrai dire tu viens d’inventer la blague sur l’instant. Tu observes la brune avec l’œil qui pétille avant de ricaner. « De se prendre le filet voyons ! » Tu dis ça comme si c’était une évidence, parce que peut-être que ça l’était. Tu es bien meilleur aux blagues improvisées de toute façon. « Si l’ambiance retombe, j’y peux rien, tu l'as voulu ! » ajoutes-tu comme pour rejeter la responsabilité de la mauvaise blague. (c) mars. |
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| Sujet: Re: i'll be upon you by the moonlight side (kaïn) (#) Mar 24 Nov - 22:04 | |
| WELLINGTON | 6 juin 2014 ○ Si la brune n'avais pas envie que Kaïn remette les pieds dans son lit, ce n'était pas parce qu'il n'était pas doué. Contrairement à ce qu'elle aimerait lui faire croire, il fallait dire qu'il avait été plutôt doué, et que s'il n'était pas... lui, elle aurait sûrement déjà remit le couvert. Mais il y avait quelque chose chez le jeune homme qui l'empêchait de s'imaginer qu'ils puissent aller plus loin à nouveau. Pas son âge, car même si elle s'en plaignait, c'était surtout parce qu'elle était habituellement attirée par les hommes légèrement plus vieux. Voir beaucoup plus vieux. Du genre ceux qui avaient déjà eu des gosses et qui n'en voulaient plus, ça, c'était l'homme parfait pour Andy. Non, c'était différent avec le volleyeur. Il y avait bien une alchimie qui s'était faite, mais elle était différente. Les oreilles de l'étudiante sifflaient dès qu'il était à proximité et qu'elle entendait sa voix suave en train de draguer n'importe quelle minette à côté, ses yeux ne pouvant s'empêcher de le trouver et de l'observer. Possessive ? Elle ferait mine de vomir si on lui en parlait ainsi. Elle ne saurait pas vraiment exprimer quels sentiments s'emparaient d'elle à ces moments, mais elle devait avouer qu'elle s'était habituée au sportif, et même peut-être attachée. Quand elle ne le voyait pas lui tourner autours au moins une fois par semaine, c'est presque comme si elle s'inquiétait. Et pour tout avouer, elle était flattée de l'intérêt qu'il lui portait, elle s'y était faite. Alors quand il lui demande de mettre le casque qu'une fameuse ex avait porté, sans se cacher de la provenance -pas qu'elle aurait préféré qu'il mente-, elle était presque un peu vexée. Mais finalement, qu'est-ce qu'elle croyait ? Qu'il louait les casques quand il avait des passagers ? A la réponse de Kaïn, elle prend un air outré. « J'ai dis ça, moi ? Vraiment je sais pas ce qu'il m'est passé par la tête. Que me faites vous Monsieur Buchanan ? » Elle sourit et peste encore un peu contre le casque, juste pour la forme. Parce que ce n'est pas drôle d'abandonner comme ça, surtout avec Kaïn. Elle dit qu'elle s'achètera un casque, si vraiment le jeune homme revenait plus d'une fois. Une tape sur l'épaule, elle lui fait un clin d'œil taquin. « T'aurais pu faire un effort pour moi quand même. Mais d'accord, sache que ça ne sera pas oublié.» « C'est vrai que le air-volley, ça a un truc en plus que le volley n'a pas. Enfin, un truc en moins du coup. » face à sa mauvaise blague, Andy laisse fureter ses yeux à la recherche d'un échappatoire. Alors elle lui parle de Detroit, et jackpot, ça détourne son attention. Elle sourit alors qu'ils rient sur ce qu'elle pourrait lui faire, si elle était vraiment une criminelle. Pour le coup, il n'avait pas de chances en effet. La bombe au poivre de tout à l'heure laissait des portes ouvertes pour les taquineries d'Andy. D'ailleurs, comment allait l'œil du volleyeur ? Elle essaye de le regarder, discrètement alors qu'elle fait mine de regarder Kaïn, mais la lampadaire au fond du terrain n'illuminait pas assez leur coin pour qu'elle puisse voir quoi que ce soit. Elle lui proposera de regarder, tout à l'heure, si elle n'a pas oublié d'ici là. En attendant, Kaïn s'était mit à poser des questions sur elle. Pour le coup, elle n'avait pas l'habitude à ce qu'on s'intéresse à ses études, ou a ce qu'elle cherchait à faire. C'était généralement à base de "Oh tu veux être avocate ? T'aimes l'argent ?" et puis ça se finissait là, avec une Andy qui n'avait pas forcément envie d'aller plus loin qu'une nuit dans le noir, à cacher le visage de l'abruti sous un oreiller et à lui demander de ne surtout pas ouvrir la bouche. Alors elle était un peu surprise de la question, se demandant presque s'il ne faisait pas ça par simple politesse et s'il n'allait pas zapper sa réponses pour en revenir immédiatement à la seule personne qui l'intéressait ici : lui. C'est pour ça qu'elle hésite à lui raconter. Pour ça aussi qu'elle le taquine sur ce soudain intérêt, surtout qu'il sortait des termes que les quelques copains qu'elle avait pu avoir n'avaient jamais entendu parler. Pour un sportif qui est censé avoir perdu un max de neurones à force de recevoir des balles en pleines tête, il était surprenant. Elle lève les yeux au ciel en acquiesçant lentement. « Au moins t'en a conscience, c'est une première avancée. » Elle répond amusée avant de s'installer plus confortablement, le nez vers le ciel, se plongeant dans la nuit noire, comme si ses paroles seraient plus simples à sortir de cette manière. Elle ne saurait pas vraiment exprimer pourquoi elle s'est confiée à lui ce soir là. Tout comme elle ne saurait pas expliquer la relation qui avait commencé à naître entre eux, depuis ces quelques mois. Mais elle ne voyait pas pourquoi elle ne lui dirait pas, et c'était un argument choc. Andy était du genre à apprécier d'un seul coup d'œil. Elle se rendait vite compte quand elle avait en face d'elle quelqu'un qui la ferait sortir de ses gonds. Même si Kaïn la rendait chèvre, elle l'aimait bien. Alors elle ne voyait pas pourquoi elle ne pourrait juste pas, pour une fois, ouvrir une porte. Surtout qu'elle n'avait rien à cacher. Ce n'était pas une honte, c'était même une fierté. Mais elle était tellement peu habituée à ce qu'on lui pose ce genre de question que oui, elle hésitait, forcément. Alors qu'elle a terminé son court récit, qui n'en était pas vraiment un, Kaïn s'excuse. Et elle, elle secoue la tête, fronçant les sourcils. Pourquoi s'excuser ? Cette convention de s'excuser d'un décès, Andy la trouvait parfaitement ridicule. Est-ce que c'était de sa faute ? Non. Il avait que deux ans quand c'est arrivé. Mais elle ne dit rien. Parce qu'elle a apprit à se taire quand les gens essayent juste d'être polis et compréhensifs. ça serait surement très rare de la part du volleyeur, alors autant en profiter. Quand il rajoute que sa décision est admirable, Andy se sent gênée. On ne lui avait jamais dis, ou presque. En tout cas, pas comme ça. Mais comme à chaque fois qu'on la complimentait, la brune prenait cet air détaché. « C'est rien. J'aurais pu devenir serveuse ça aurait voulu dire que je f'sais ça pour ma mère, pour montrer que je n'me laisserais pas marcher sur les pieds malgré le drame qui avait touché ma famille, bla-bla-bla.» Elle souffle amusée de ses propres paroles avant de lancer un regard à Kaïn. Comme un "merci" qu'elle ne saurait pas exprimer. Alors elle se redresse, propose une chose qu'elle ne proposera jamais une seconde fois : que Kaïn fasse une de ces blagues lourdes dont il avait le secret. Le regard de surprise qu'il lui lance la fait rire. « Dépêche toi avant que je change d'avis, Kaïn. » elle secoue la tête, un large sourire sur les lèvres. Il rajoute qu'elle était sûrement accroc à ses blagues, et à nouveaux, elle ouvre grand les yeux, la mine faussement abasourdie. Elle finit par se mordre la lèvre inférieure écoutant les paroles du sportif avant de tourner la tête. « Ta chance va passer, Buchanan. » Elle ne préférait pas réagir, parce qu'au fond, il semblerait qu'il ait raison. Mais ça, Andy ne l'avouera jamais. Il s'en venterait tous les jours. Et puis, c'était bien comme ça, à se taquiner pour savoir qui des deux avait raison. Mais oui, la métisse commençait à vraiment bien aimer le dragueur compulsif qui était venu la voir, ce soir là, alors que c'était son anniversaire et qu'il pouvait très certainement avoir n'importe laquelle des filles de la soirée. Il finit par trouver une blague. Elle le regarde dans les yeux, attendant la réponse. Il ne croit tout de même pas qu'elle va essayer d'y répondre ? Finalement, quand il donne la solution, la brune cligne des yeux. Plusieurs fois. Ses lèvres ne bougent pas, pas de rictus. Elle se racle la gorge, puis elle vient s'humecter les lèvres, en baissant les yeux, hochant la tête de haut en bas. Une moue déçue sur le visage, elle ne regarde même pas Kaïn dans les yeux. Au fond d'elle, elle était vraiment bon public, alors elle n'avait qu'une envie : rire. Mais là, juste l'espace de quelques secondes de plus, elle voulait faire descendre le sportif du podium sur lequel il pensait être. Quand il rejette la faute de l'ambiance sur elle, elle tourne la tête vers lui, les yeux pétillants. Un sourire vient entrouvrir ses lèvres pour laisser découvrir ses dents. Elle se penche un peu vers le brun, le bousculant de l'épaule pour s'y appuyer un peu « Oh, j'rigole, boude pas chaton. C'était pas mal. T'as déjà fais mieux, mais c'était pas mal. Peut-être trop simple pour toi non ? » Elle se redresse, abandonnant le confort de l'épaule de Kaïn pour se tourner de trois quart vers lui. Ses yeux brillaient comme ceux d'une enfant. « C'est quoi le truc le plus dangereux que tu ais fais ? Moi, je fuguais quand j'étais ado, mais quand ça a commencé, mon frère me laissait traîner des tunes pour que j'aille dans un endroit sûr, genre à l'hôtel. » elle hausse les épaules avant de continuer. « Un jour, j'étais en colère contre lui aussi, alors je les ai pas prises. J'ai eu la super idée d'aller voir mon mec de l'époque. Forcément, pour faire chier tout le monde, c'était pas une très bonne fréquentation. » Elle s'arrête, ouvre grand les yeux pour faire une moue pas forcément ravie. « Sauf qu'au final j'me suis retrouvée embarquée dans une merde sans nom. J'te jure, j'aurais pu finir kidnappée ce jour-là ! » Elle ris aux éclats, parce qu'heureusement, il ne lui était rien arrivé de grave. « J'ai réussi à appeler mon frère avant que ça dégénère. Et mon sauveur est arrivé.» elle s'arrête à nouveau, jette un coup d'œil à Kaïn avant de lui faire un clin d'œil. « Ca c'est un vrai chevalier qui vient sauver sa princesse, tu vois ? » |
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| Sujet: Re: i'll be upon you by the moonlight side (kaïn) (#) Ven 27 Nov - 18:44 | |
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i'll be upon you by the moonlight side, Wellington 2014-- @Andrea Rhodes C’est fou comme tout le monde croit que tu ne penses qu’à toi. Il faut dire que tu le cherches bien aussi à jouer le sportif populaire tout droit sorti d’une sitcom. Tu aimes bien jouer avec ce masque détestable à souhait, ça te permet à la fois d’éloigner ceux qui ne pourraient rien t’apporter de bon, tout en laissant la porte ouverte à ceux qui chercheraient à creuser plus loin. De tout côté, tu ne te gênes pas non plus pour t’intéresser aux autres, ceux qui attirent grandement ton attention, comme cette petite Andrea. La future avocate a aussi un tempérament bien trempé et toutes ces semaines à se tourner autour doivent bien servir à quelque chose, au-delà de ce défi stupide à l’initiative de votre relation. En tout cas, ça t’amuse de la voir aussi surprise de l’intérêt que tu lui portes. Un rictus au coin de lèvres te pousse à répliquer, en te vantant un peu au passage parce qu’on ne change pas une équipe qui gagne. Ça t’amuse de voir les gens soudainement te découvrir derrière ton joli masque de Narcisse. Alors Rhodes s’ouvre doucement à son tour, tu surprends aussi. Par son histoire évidemment, mais aussi par le fait qu’elle s’exprime aussi librement. Tu t’attendais à ce qu’elle ait une bonne raison derrière cette vocation, mais pas à ce que la raison soit aussi poignante. Inévitablement, tu t’excuses, même si tu n’y es pour rien. Question de politesse, de compassion. Tu as la chance de ne pas avoir de soucis avec tout cela, mais ça ne t’empêche pas d’avoir un cœur et d’essayer de te mettre à la place des gens. Et là, tu es touchée par la brunette. Surtout, tu es bizarrement fier d’elle. Oui, tu trouves sa vocation admirable de base, mais sa volonté derrière est encore plus belle. Andrea répond alors que ce n’est rien, qu’elle aurait pu faire un autre métier pour sa mère, que le plus important était de montrer qu’elle ne le laissait pas abattre. Tu souris, discrètement tout en l’observant du coin de l’œil. Accoudé à tes propres cuisses, tu te redresses pour t’enfoncer contre le banc. « À vrai dire, peu importe le métier, ça serait resté admirable. Mais, tu vois, le fait de vouloir venir en aide aux autres pour ne pas que ça se reproduise, ou au moins leur offrir la justice. Et, c’est pas rien, c’est beau. » Tu n’as pas l’impression qu’elle saisisse l’ampleur de son acte. Même si pour elle ça lui paraît anodin, c’est loin de l’être. Par exemple, toi tu serais incapable de faire tout cela, tu ne sais défendre les autres qu’avec les poings. Et à vrai dire, tu ne t’intéresse surtout qu’à tes proches, plutôt qu’à la terre entière. Puisque l’ambiance est redescendue, la métisse te demande de faire une blague. Interloqué, tu l’observes avec de gros yeux, profondément étonné qu’elle te demande ça. Avant de trouver quoi dire, tu en profites pour te moquer de la brune en lui faisant remarquer qu’elle commence à devenir tout autant accro à tes blagues qu’à toi. Forcément, elle s’impatiente en plus de s’agacer mais tu n’en démords pas, continuant de la taquiner un peu plus. Pour terminer, tu lui sors une blague tout droit issue de ton chapeau de clown. Malgré le bide imminent, tu esquisses un sourire comme pour te dédouaner de la responsabilité de l’ambiance. Même si ta blague n’est pas celle de l’année, tu sens qu’elle se retient de rire, même si ce n’est qu’un rire nerveux pour combler le vide. Tu prends alors un air soudainement attristé, presque profondément blessé par son silence alors qu’elle saute sur l’occasion pour te taquiner. Tu roules des yeux en faisant la moue. « Je suis plutôt en improvisation qu’en blagues préparées de ce genre. » En effet, toi tu es plutôt fait pour savoir répondre aux remarques des autres sur le ton de l’humour, plutôt que de sortir ce genre de blague toute faite. Soudainement, Rhodes se redresse et t’observe avec les prunelles brillantes. Oh non, qu’est-ce qu’elle a en tête ? Se mettant à raconter une anecdote sur elle, tu l’écoutes. Tu apprends donc que la jeune Andrea a été du genre à fuguer et fuir ses parents. Attentif à sa petite histoire, tu as bizarrement du mal à l’imaginer fuir, mais tu n’as pas de mal à l’imaginer se faire kidnapper. Rhodes devait être encore plus petite à cette époque, la rentrer dans un coffre ou un gros sac de sport devait être une chose aisée. Étrangement, tu ressens un sentiment de soulagement quand elle t’annonce que c’est son frère qui l’a sauvé, te poignardant dans le dos au passage, crachant sur ton doux rôle de chevalier servant. « Oh dis donc, qui te dit que je ne t’aurais pas sauvé de ton presque kidnapping ? » Oui, si ça se trouve, toi aussi tu aurais volé à son secours. Ou peut-être pas, mais sûrement que oui. « Je ne t’imaginais pas être une gamine exécrable au point de fuguer dis donc. Un peu plus et ton joli copain aurait foutu en l’air ton casier ! » En attendant qu’Andrea fulmine, tu dois aussi trouver quoi lui dire. Des trucs dangereux tu as pu en faire plein en soirée, à mélanger des choses qu’il ne faut pas mélanger, à coucher sans capote quelques fois… Aucune de ces bêtises n’arrive à la cheville de ton coup de sang de tes quinze ans. À supposer que cela soit bien une bêtise, pour toi, c’était plutôt ce qu’il fallait faire… « En parlant de casier judiciaire, le truc le plus dangereux que j’ai pu faire a failli me coûter la prison. » Histoire d’échanger les rôles, c’est à son tour de se demander si tu n’es pas un malade capable de la tuer, même si tu n’as pas de bombe au poivre dans tes poches. De toute façon, il semblerait qu’elle te prenne déjà pour un psychopathe. « J’ai tabassé mon beau-père. » Ton regard s’élève sur le ciel noir, les pépites lumineuses des lampadaires envahissent ton champ de vision. Tu déglutis difficilement en évitant soigneusement de regarder Andrea. Pour la première fois, tu confies cela à quelqu’un d’autre que ton père. « J’aurais bien aimé avoir un chevalier servant pour me sauver aussi, j’ai été mon propre chevalier, du coup. » À ton tour, tu gâches l’ambiance. « Pardon, c’est à mon tour de mettre à mal l’ambiance. Sinon j’ai fait des conneries classiques. L’élève turbulent, le dragueur irréfléchi… Tout moi quoi. » Blague qui détend l’atmosphère te permet de jeter un coup d’œil à Rhodes. Puis tu te lèves, claquant tes cuisses au passage. Charmeur, tu souris à ta compagne du soir, peut-être amie même, tu ne sais pas vraiment comment la qualifier. En tout cas, tu es content d’avoir pu partager un petit instant aussi intime, presque plus intime encore que lorsque vos corps se sont collés l’un à l’autre. « Je te ramène chez toi ou tu as un endroit favori à me faire visiter ? Et j’parle pas de ta chambre, promis. » dis-tu en ricanant tout en lui tendant une main amicale. (c) mars. |
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| Sujet: Re: i'll be upon you by the moonlight side (kaïn) (#) Sam 28 Nov - 12:22 | |
| WELLINGTON | 6 juin 2014 ○ Andy était du genre à avoir du mal à accepter les compliments, quand il s'agissait de ses choix, comme à cet instant précis. Très contradictoire quand on savait qu'elle ne devait pas être loin du niveau de confiance que Kaïn avait pour lui-même. Ce petit égocentrique, elle l'avait aussi. Certes moins que le volleyeur, mais c'était une bonne vantarde. Alors elle lève juste les yeux au ciel quand Kaïn lui dit que ses raisons son admirables. Elle n'était pas sûre d'avoir déjà expliqué à qui que ce soit les véritables raisons de son engagement pour la justice. Ca lui avait paru comme une évidence, pour elle. Alors pour sa famille, pour Wade, elle était sûre que c'était la même chose : une évidence. Le seul qui pouvait la comprendre sans qu'elle ait besoin de l'expliquer, c'était bien son frère. Alors Kaïn était le premier à le savoir. Le premier pour qui elle se l'avouait, aussi. Elle le bouscule un peu, refusant qu'il insiste encore à la complimenter. C'était suffisant, sinon, elle finirait comme lui : imbue d'elle même. Il ne voulait pas savoir ce que ça faisait, une Andy amoureuse de son reflet. Malgré tout, la brune était touchée de l'intérêt que Kaïn lui portait, et l'importance qu'il portait à sa cause aussi. Elle ne le pensait pas sensible à ce point. Elle ne l'avait jamais vu d'ailleurs, dans des manif étudiantes ou pour faire changer les choses, à leur échelle. Elle qui était déjà très engagée dans plusieurs causes à l'époque. Finalement, pour remonter un peu l'ambiance de la soirée, elle demande à son compagnon du soir de faire une de ses blagues dont il avait le secret. Pas franchement persuadée qu'il allait relever le défi, elle s'était préparée à rester stoïque : de son côté, c'était réussi. Même si la blague de Kaïn pouvait faire son petit effet, Andy était assez douée pour casser les délires des gens volontairement. Face à la mine boudeuse du jeune homme, elle se décrispe, lâche un sourire et s'appuie un peu contre lui, montrant qu'elle le taquinait. « T'auras d'autres occasions pour montrer ton talent, j'm'en fais pas. » elle lui fait un clin d'œil avant de se redresser, une nouvelle idée en tête. Puisqu'il avait lancé une conversation en se confiant, c'était à son tour. Elle lui demande alors jusqu'où il avait pu tâter le danger, lui confiant qu'elle avait déjà manqué de se faire kidnapper pour une bêtise d'adolescence. Pas très farouche, les fugues étaient sincèrement ce qu'elle avait pu faire de plus dangereux dans sa vie. Elle n'était pas ce genre de fille à fuir les problèmes pour en créer d'autres, en général, elle attendait sagement dans une chambre d'hôtel que sa colère se calme, et rentrait, avec sa mauvaise humeur habituelle. Elle raconte à Kaïn cette épisode de sa vie, dont elle aimait bien se venter, il fallait bien l'avouer. C'était ce genre d'anecdotes pas franchement drôle sur l'instant, mais qui faisait toujours rire avec le temps. Elle en profite pour rappeler au volleyeur qu'il n'avait pas vraiment eu le profil type de celui qu'elle aimait appeler "chevalier", puisque son plus grand héro resterait à jamais son frère. S'il y avait bien une personne qu'elle ne pourrait jamais détester, malgré leurs possibles avis divergents, c'était Wade. Il semble vexé qu'elle remette le sujet sur le tapis, et elle lui répond pas un nouveau grand sourire. Elle le perd d'ailleurs quand il rajoute une seconde remarque, remettant quand à lui le casier vierge de la brune au centre de l'attention. Elle fait la moue, faussement vexée. « en tant que victime de kidnapping, j'aurais rien eu. Mais oui, j'étais ce genre de peste. Pas franchement pourrie gâtée par contre. » Non, loin de là. Attentive, Andy se met à attendre l'anecdotes de Kaïn. Pas vraiment prête à ce qu'il allait lui annoncer par contre, elle s'accoude comme lui, à ses genoux pour le regarder en contre-plongée. Elle ouvre grand les yeux quand il annonce que ça aurait pu lui coûter la prison, imaginant une petite bêtise de délinquance. Ses yeux se perdent sur la silhouette du sportif devenue floue alors qu'il explique rapidement les raisons. Un "o" de surprise se forme sur ses lèvres, un souffle surprit s'ensuit. Il ne rentre pas dans les détails, mais elle ne lui en aurait pas demandé tant. Elle hoche la tête, interdite. Finalement, elle se redresse, un sourire compatissant sur le bout des lèvres. Elle avait vaguement comprit que cette histoire ne s'était pas passée dans la vie de Kaïn par pur plaisir de tabasser un homme. Il y avait un fond derrière tout ça, et Andy pouvait facilement imaginer lequel. Elle avait déjà vu des affaires d'enfants prit dans des violences suite à un divorce. Elle aimerait lui dire qu'avec un bon avocat, il aurait évité la prison, mais était-ce vraiment nécessaire ? D'autant qu'il n'y avait jamais mit les pieds, finalement. Alors elle préfère se taire, souriant aux quelques autres bêtises qu'il énumère. « Franchement, mention d'honneur pour le dragueur irréfléchi. J'espère que t'as pas un marmot quelque part, sinon je fuis. » Elle fait une grimace exagérée pour montrer son dégoût au sportif. Elle gardait comme idée de lui acheter une sacoche pleine de capotes, un jour, conaissant parfaitement les vices des hommes comme lui. Heureusement qu'elle en avait toujours sur elle, parce qu'elle ne pouvait décemment pas compter sur la gente masculine. Finalement, il se lève, lui propose de rentrer en lui tendant une main décidée. Elle décroise les jambes et attrape sa main en retour pour l'aider à se lever. « Pas d'endroit emblématique pour moi ce soir, je suis crevée. Peut-être une autre fois. » elle lui répond en un sourire avant de le suivre jusqu'à sa moto. Otant une nouvelle fois le casque rose de sa tête, elle lui rend, se recoiffant rapidement : après tout, elle allait finir dans son lit en quelques minutes, alors à quoi bon prendre ce temps ? Alors que le moteur de la moto tournait toujours puisque Kaïn l'avait juste déposée devant chez elle, elle regarde l'escalier de son immeuble avant de se retourner vers lui. « On est d'accord, je te propose pas de boire un dernier verre ? Plus de ça entre nous ? » une grimace entendue sur le visage, elle est rassurée qu'ils soient sur la même longueur d'ondes. Son sac en main, elle se penche légèrement vers le visage de Buchanan, déposant un baiser sur sa joue. « Merci pour ce soir, c'était cool. Tu m'envoie un message quand tu es rentré ? Tu fais attention, hein, pas trop vite sur la route ? » elle avait bien comprit qu'il retenait son allure quand elle était sur la moto avec lui, alors elle préférait lui préciser de faire attention. Alors qu'elle se préparait à se retourner pour rejoindre son immeuble, elle se retourne vers lui, d'un quart, un sourire dessiné sur ses lèvres. « Jeudi, je finis à 21h. Si mon preux chevalier est disponible... » |
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| Sujet: Re: i'll be upon you by the moonlight side (kaïn) (#) Dim 29 Nov - 13:22 | |
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i'll be upon you by the moonlight side, Wellington 2014-- @Andrea Rhodes T’espères sincèrement que la brune a cessé de se mettre dans de beaux draps, parce que même si tu es prêt à lui venir en aide, elle risque de t’embarquer des sacrées histoires. Mine de rien, un kidnapping ce n’est pas anodin. Il manquerait plus qu’il y ait un quiproquo et que l’on pense que tu essayes de la kidnapper alors que tu cherches à l’aider… Enfin, peu importe, tu vas veiller à ce qu’elle ne traîne pas avec n’importe qui, comme ça tu assures sa sécurité, et un peu la tienne au passage. En tout cas, elle avoue avoir été une peste et ça te fait doucement rire. Tu penses surtout que son caractère était déjà bien trempé à l’époque et que c’est ce qui a joué dans ses décisions. Tu ne plains pas vraiment ses parents, enfin son père et sa possible belle-mère. Si Rhodes ressentait le besoin de fuguer, c’est bien qu’il y avait une raison. Et bizarrement, tu peux très bien imaginer des tas de raisons la poussant à ne plus vouloir mettre les pieds chez elle. En te confiant sur le point culminant de ta colère contre ton beau-père, tu lui intimes en quelque sorte que toi aussi, tu sais ce que ça fait de ne pas se sentir bien chez soi. À supposer que tu puisses appeler l’ancienne piaule de ta mère, un chez toi. Enfin, tu détends l’atmosphère en disant que tu es aussi du genre à être irréfléchi quand tu dragues. Elle te répond alors qu’elle espère que tu n’as pas de gosses perdus quelque part. Tu fais mine de grimacer en l’observant, la prunelle amusée. « Quoi ? Tu n’as pas envie de devenir belle-mère ? » Peu de chance que tu aies un gosse quelque part. Même si tu fais la bêtise sur le coup, un peu aveuglé par l’alcool, le lendemain tu prends toujours de bonnes dispositions pour t’assurer à toi et ton, ou ta, partenaire que tout est bien en ordre. Donc à moins que quelqu’un t’ait menti… Un accident ne devrait pas être en train de grandir à la recherche de son père. Finalement, tu te lèves, prêt à la raccompagner chez elle. Ou pas. Peut-être qu’elle a un endroit à te faire visiter aussi même si ce n’est pas Détroit. La fatigue semblant avoir pris possession d’elle, tu acquiesces avant de la raccompagner jusqu’à ta moto, lui mettant ce fameux casque rose sur la tête avec un rictus sournois. Comme pour l’aller, tu ne prends pas de risques inconsidérés alors qu’elle est derrière toi. En plus, tu crois te souvenir qu’elle n’a pas son permis… Ce serait dommage de lui montrer les mauvaises façons de conduire. Une fois arrivé devant son immeuble, tu la laisses descendre. Le regard observateur et les lèvres qui s’étirent en un sourire. Oui, pas de verres. Andrea semble avoir été plutôt claire au sujet de leur soirée d’hier. Ça ne se reproduira plus. Tu opines du chef, d’accord pour n’être qu’un simple ami, ou un chevalier servant. Tu lui rends son baiser délicat, sur la joue, évidemment. Un de tes sourcils se hausse tandis qu’elle évoque l’idée que tu fasses attention. « Dis donc Rhodes, tu t’inquiéterais pas un peu pour moi ? » Tiens donc, même si elle ne l’avouera pas, il semblerait qu’elle soit bien tombée sous ton charme. Pas celui du dragueur, celui de Kaïn, tout simplement. Quelque part au fond de toi, ça te touche. Parce que tu as l’impression de t’être fait une toute première amie, quelqu’un à qui tu peux tout confier, même la plus difficile des anecdotes. Tes lèvres viennent s’étirer un peu plus quand elle te propose de revenir la chercher un soir. « Jeudi, 21H. Essaye de ne pas m’asperger de bombe au poivre cette fois… Je viendrais avec une immense pancarte, histoire que tu saches que c’est moi. » Tu ricanes doucement avant de rabattre ta visière, offrant un dernier regard à ton amie. « Passe une bonne nuit, Andy. Fais gaffe quand tu sors du travail et que j’suis pas là. » Même si au fond, tu ne te fais pas vraiment de soucis pour elle, tu sais qu’elle a de quoi s’en sortir. (c) mars. |
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