contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
○ âge : vingt-huit ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.
○ posts : 4760
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○ DC : andrea, celeste, charli, elliott, romi.
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Sujet: sometimes talking to a stranger feels good (laya) (#) Ven 20 Nov - 17:04
sometimes talking to a stranger feels good crédit/ tumblr ✶ w/laya
Ma vie dernièrement avait été un peu chaotique. Enfin non.. pire que ça. S’il n’y avait eu que l’accident, c’est sûrement le terme que j’aurais utilisé, mais là, en plus de gagner un séjour à l’hôpital, j’avais en prime eu la mémoire effacée. C’est assez déroutant. En me réveillant, je pensais retrouver ma vie telle que je l’avais laissée, auprès de ma famille, avec mes amis. Mais j’ai rapidement compris que cette vie que je pensais être la mienne ne l’était finalement plus. Cinq ans. C’est le nombre d’années que j’ai perdu et à mon âge, c’est beaucoup. C’est un cinquième de ce que j’ai vécu. J’ai sûrement dû faire des choses importantes, rencontrer de nouvelles personnes. Ne voulant pas me brusquer avec tout ça, mes parents m’ont proposé de reprendre ma chambre d’adolescent et ils ont fait en sorte de me garder chez nous, à l’abri des tumultes de cette histoire. Ils appréhendaient le moment où je croiserais quelqu’un dont je ne me souviendrai pas. Ils ont fait cela pour moi, pour m’éviter la déception de me sentir complètement impuissant face à cette mémoire défaillante. Mais après plusieurs jours, j’en avais assez de rester là, enfermé entre quatre murs. J’avais déjà eu l’occasion de faire le tour de la maison, en long, en large et en travers, plusieurs fois même. J’avais besoin de sortir et de voir de nouvelles choses. Mon choix s’est tout naturellement porté vers l’océan. Impossible pour moi d’oublier cette passion qui m’anime depuis plusieurs années maintenant, depuis autant d’années que je suis sur Terre. Néanmoins, les choses ont légèrement changées et je m’en rends compte lorsque mes pieds foulent le sable pour la première fois depuis des semaines. Si je suis dans cet état, c’est à cause de cet environnement que j’aimais autant. Je pensais pourtant que c’était réciproque. Mais ce jour-là, il a fallu que la mer se dresse contre moi, que le vent se lève et que je perde totalement le contrôle de mon bateau. J’ai lutté durant de longues minutes, d’abord pour rester à bord et pour garder un cap qui n’était pas dangereux, puis dans l’eau pour rester en vie. J’ai essayé de nager le plus possible, puis épuisé, j’ai fini par laisser mon gilet de sauvetage me porter là où il semblait bon. Enfin ça, c’est ce que j’imagine. Si ma mémoire me fait défaut pour les cinq dernières années de ma vie, c’est aussi le cas de cet accident. J’ignore ce qu’il s’est vraiment passé, combien de jours je suis resté en mer, comment je suis arrivé sur la berge. Tant de questions qui restent sans réponse. Mais qui sait, peut-être que cette petite balade au bord de l’eau m’en apportera certaines. Durant de longues minutes, je marche dans le sable, au plus loin de l’eau. J’ai commencé à prendre de la distance avec la maison où j’ai grandi, je n’aurais cependant pas de mal à retrouver mon chemin, puisque cette partie de mes souvenirs est toujours là. Après une longue hésitation, je finis par me rapprocher un peu plus, mais hors de question pour moi de mettre les pieds dans l’eau. Si l’océan m’a fait ça, c’est qu’il est bien plus effrayant que ce que j’ai toujours voulu voir. Alors je décide d’être courageux à moitié, je m’avance à mi-chemin entre l’eau et le chemin au bord de la plage. Je m’assois et je viens prendre du sable dans mes mains, alors que mon regard se perd au loin sur les vagues.
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Sujet: Re: sometimes talking to a stranger feels good (laya) (#) Sam 21 Nov - 19:44
Arlo & Laya
Talking to a stranger
Baissant l’écran de son ordinateur portable, Laya se leva de la table qu’elle utilisait comme bureau et elle enfila une veste légère. Après avoir passé la matinée assise, occupée à la rédaction d’un article, la jeune femme voulait se dégourdir les jambes pendant sa pause de midi. Etirant ses bras, elle attrapa ensuite la laisse qui pendait près de l’entrée et appela le chien à qui elle était destinée. « Rétro ! Allez viens, on va faire notre petite balade. » Le jeune rottweiler débarqua dans le hall et secoua la tête en signe d’excitation. Considéré comme un chien dangereux, Laya était obligé de le tenir malgré le caractère amical de l’animal. Elle se pencha à sa hauteur et lui caressa la tête avant de l’attacher. Depuis près de deux mois, l’indienne vivait chez sa meilleure amie Andrea. Elle s’était rapprochée de Wellington dans l’espoir de revoir son mari mais ses tentatives avaient été vouées à l’échec jusqu’à présent. Du coup, le soutien moral d’Andy s’était également transformé en une aide juridique. Laya s’était montrée suffisamment patiente. Il était temps qu’elle se batte contre cette famille possessive. Au cours de ces semaines passées dans le loft, l’indienne avait développé une nouvelle routine. Freelance, elle n’avait plus accepté de mission à l’étranger et travaillait depuis le domicile de la métisse. C’est pourquoi, quand Andrea s’absentait toute la journée, Laya sortait promener le chien et prendre l’air par la même occasion. La journaliste noua un foulard autour de son cou, puis ouvrit la porte et sortit avec l’animal. Comme d’habitude, elle l’emmena faire le tour du quartier et se dirigea ensuite vers la plage. La jeune femme changeait parfois la fin du trajet pour varier un peu mais aujourd’hui, elle gardait le tracé le plus fréquent. Peut-être parce que passer près de la mer lui rappelait les moments heureux. Soudain, alors qu’elle foulait le sable depuis quelques secondes, le chien se mit à tirer sur la laisse beaucoup plus fort. Enjoué, il lui arrivait de prendre des libertés et de tirer un peu. Dans ce cas, elle courait à côté de lui pendant une centaine de mètres et Rétro se calmait ensuite. Mais aujourd’hui, il pesa vraiment de tout son poids, si bien que l’indienne manqua de trébucher dans le sable. « Eh, Rétro ! Du calme. Qu’est-ce que tu as aujourd’hui ? » Le chien jappa et continua de tirer jusqu’à se rapprocher d’un homme assis devant eux et poser ses pattes avant sur lui. Trop concentrée à essayer de retenir le chien, Laya ne l’avait pas tout de suite reconnu de dos. Il semblait pensif, son regard perdu vers la mer. Soudain, la jeune femme manqua de s’évanouir. Arlo. Elle se liquéfia sous le choc. Deux mois qu’elle essayait de le revoir et le destin jouait enfin en sa faveur. Devenant blanche comme un linge, ce qui ne se voyait pas grâce à son teint mate, Laya prit une profonde inspiration pour calmer les battements affolés de son coeur. Il était bel et bien là, devant elle. Sous le contact du rottweiler, il se tourna vers eux. Le souffle coupé, elle se perdit dans le bleu de ses yeux. Ce regard qui lui avait fait chavirer le cœur des années auparavant. Mais lui, il ne la regardait plus de la même façon. Ne sachant pas comment réagir, Laya sentit une nouvelle fois la laisse se tendre et elle se ressaisit. « Rétro, ça suffit. Arrête de l’embêter et viens ici. » Cette voix ferme ne lui ressemblait pas. « Assis. » Ajouta-t-elle, en lui indiquant la position du doigt. Quand Andy se fâchait, elle était ferme aussi et elle avait montré à Laya des bases pour que le jeune chien de deux ans l’écoute. Cette fois, l’animal obéit et recula d’un pas tout en s’asseyant. « C’est bien, mon grand. » Laya lui caressa la tête pour approuver et releva ensuite les yeux vers Arlo. Que dire ? Il valait mieux attendre de voir. « Désolée, il ne vous a pas fait mal ? Ce n’est pas un chien méchant. Il est juste super heureux quand on vient se promener sur la plage. » La jeune femme ne pouvait décemment pas engueuler le chien alors qu’il avait simplement reconnu Arlo et voulut le saluer. Par le passé, son mari était déjà venu chez Andy et avait déjà croisé Rétro. C’était aussi l’occasion de voir à quel point la famille Mehrtens avait dit vrai.
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Sujet: Re: sometimes talking to a stranger feels good (laya) (#) Dim 22 Nov - 21:53
sometimes talking to a stranger feels good crédit/ tumblr ✶ w/laya
C'est mon passé qui m'a amené ici, l'accident aussi, mais finalement, je crois que j'ai choisi la plage pour être au calme aussi. Même si ma famille fait tout pour m'éloigner des tracas quotidiens, je réfléchis trop et ça commence doucement à me peser. Le bruit des vagues a toujours eu l'effet inverse, alors c'est sûrement le meilleur endroit pour que je retrouve un peu d'énergie et de force pour la suite de ce combat contre mon amnésie. En plus, à cette heure-ci, la plage est assez calme, ça me laisse le champ libre pour faire ce que je veux. Ma tranquillité est finalement interrompue par l'arrivée surprise d'un chien qui, tout joyeux, commence à poser ses pattes sur moi. Son geste est loin d'être méchant, il n'est pas agressif, juste joueur. Pendant un cours instant, je me demande si je le connais, mais rien : ma mémoire n'est pas vraiment de mon côté aujourd'hui. Un chien, ce n'est pourtant pas grand-chose, ce n'est pas ça qui va me causer un traumatisme ou que sais-je. « Rétro, ça suffit. Arrête de l'embêter et viens ici. » Au son de la voix de la jeune femme, je me tourne un peu plus vers le duo. À chaque nouveauté dans ma vie, j'essaye de faire travailler mon cerveau pour avoir une bride de souvenirs, pour avoir quelque chose qui me fera avancer. Mais c'est voué à l'échec, j'ai l'impression de faire du surplace. Peut-être que quand le moment sera venu, alors tout se débloquera rapidement. Si seulement cela pouvait arriver dans les jours à venir, car là, j'ai vraiment l'impression de vivre la vie d'un autre et c'est assez étrange comme sensation. « Assis. » À cet ordre, le chien obéit et autant dire que ça me surprend un peu. Il était si fou il y a quelques secondes et le voilà désormais si calme. « C'est bien, mon grand. » La jeune femme lui caresse le dessus de la tête et je ne peux m'empêcher de sourire face à cette scène. Comme quoi, parfois les choses les plus simples sont les plus belles. « Désolée, il ne vous a pas fait mal ? Ce n'est pas un chien méchant. Il est juste super heureux quand on vient se promener sur la plage. » « Non, c'est bon. Ne vous en faites pas. J'aime bien les chiens. » Sinon, il y a bien longtemps que je serais parti en courant je crois. Même s'il a l'air gentil, ce chien fait partie d'une race qui est réputée comme dangereuse. Ça, je m'en souviens. C'est dingue de se souvenir de choses aussi insignifiantes quand on oublie totalement la personne que l'on est devenu pendant cinq ans. « Et je peux le comprendre, la plage est un endroit fantastique. » Pour le coup, je parle vraiment en connaissance de cause. Même si les choses sont un peu différentes depuis plusieurs mois, j'ai toujours eu ce lien si particulier avec l'eau et le sable. Durant mon enfance, c'était là que je me sentais le mieux, alors pour m'aider, j'ai cru que ce pourrait être bien de venir faire un tour ici. « Il peut y courir librement et y faire ce qui lui plaît. » À ce moment précis, je ne sais plus vraiment si je parle pour lui ou pour moi. Étant parti de la maison familiale en laissant un simple mot sur mon lit, je me sens comme libre. Depuis mon retour de l'hôpital, ma mère est à mes petits soins, elle refuse catégoriquement que je fasse les choses par moi-même et que je sorte trop loin. Je ne sais pas exactement de quoi ils ont peur, mais aux dernières nouvelles je ne suis pas en sucre, alors tout devrait bien se passer. « C'est le votre ? Quel âge a-t-il ? » Avant l'accident, j'étais curieux et ça, ça n'a visiblement pas changé. C'est déjà un bon point de départ. « Il est plutôt bien éduqué, il vous obéit. » Ce n'est d'ailleurs pas plus mal. Car en regardant le physique de la brune et celui du chien, n'importe qui pourrait facilement se dire que s'il n'écoutait pas un minimum, ça fait bien longtemps qu'elle se ferait traîner derrière la laisse.
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Sujet: Re: sometimes talking to a stranger feels good (laya) (#) Lun 23 Nov - 12:18
Arlo & Laya
Talking to a stranger
Lorsque Laya avait enfin reconnu Arlo, son corps s’était mué en statue de pierre pendant une fraction de secondes. C’était la première fois qu’elle revoyait son mari en chair et en os depuis l’accident. Bien sûr, la jeune femme savait qu’il était en vie, elle en avait reçu la confirmation visuelle par les médias locaux mais ceci n’avait rien de comparable au fait de le revoir en vrai. Traversée par un tumulte d’émotions fortes, son cœur se souleva dans sa poitrine. Le sang battait contre ses tempes tandis qu’elle retenait son souffle, de peur que ces retrouvailles ne soient que le fruit de son imagination. Ces derniers jours, l’humeur de Laya avait changé, elle se heurtait au mur de la famille Mehrtens depuis près de deux mois – soi-disant pour le bien de la santé mentale d’Arlo - et elle désespérait de le revoir à court terme. Ce qu’il lui fallait était d’être entouré des proches qui l’aimaient et qui ne lui inventeraient pas une vie qu’il n’avait pas menée. C’est pourquoi le soutien d’Andy et de Kaïn était important dans cette épreuve où Laya se retrouvait bien seule. Quiconque vivait une situation similaire pourrait sombrer dans la folie. A présent, la journaliste craignait d’être la victime d’une hallucination, que son esprit lui joue un mauvais tour. Toutefois, le chien qui tirait sur la laisse n’avait rien d’imaginaire. Lui n’était pas fou. Arlo était bel et bien sur cette plage. Ne sachant pas comment réagir, Laya tenta de retrouver une certaine contenance et décida de faire comme si elle ne le connaissait pas pour voir à quel point ce que la famille avait affirmé était exact. A quel point avait-il oublié sa vie d’avant ? Et que lui avait-on raconté exactement ? Le rottweiler enjoué aida l’indienne à se reconcentrer. D’une voix ferme, elle le rappela à l’ordre et lui intima de se calmer. Cette fois, Rétro écouta et s’assit dans le sable, permettant à Laya de s’adresser à l’océanologue. La pire de ses craintes se confirma lorsqu’il démontra qu’ils ne les reconnaissaient pas, ni elle, ni le chien. La douleur qui écorcha son cœur n’avait pas de nom pour être nommée tant elle la saisit violemment. Prenant une profonde inspiration, la jeune femme réussit à contenir les larmes silencieuses qui voulurent s’inviter au coin de ses yeux. L’émotion était palpable mais elle restait tant que maintenant maitresse des expressions de son visage en dehors de la surprise de le retrouver ici. Heureusement, elle pourrait toujours prétexter une sensibilité au vent qui fouettait leurs visages au cas où Arlo arrivait à percevoir quelque chose. Il la rassura sur l’incident qui venait de se produire même si elle savait déjà qu’il n’avait pas peur des chiens et encore moins de celui-là. Néanmoins, les effets d’une amnésie pouvaient être divers et variés. Après avoir appris ce qui était arrivé à Arlo, Laya s’était documentée sur le sujet. Par exemple, cela ne se résumait pas qu’à une perte des souvenirs. Parfois, la personne touchée oubliait des réflexes qu’elle maitrisait avant ou avoir aimé un aliment qu’elle adorait manger, une odeur – tel un parfum – qu’elle adorait sentir et ainsi de suite. En réalité, elle était tout autant face à l’inconnu que lui, même si oublier une partie de ce qui nous constituait devait être terriblement perturbant. Arlo aussi aimait venir sur la plage. Un autre point qui n’avait pas changé. D’ailleurs, il semblait songeur en évoquant la liberté que pouvait avoir le chien ici. « Oui, nous n’avons qu’une terrasse chez nous alors c’est un peu limité pour lui. Vous venez souvent ici ? Je trouve que c’est un bon moyen de se vider la tête. » Laya parlait de chez Andy comme de chez elle puisqu’elle y vivait actuellement. Par la même occasion, elle en profita pour savoir s’il venait souvent se promener dans le coin. C’était toujours bon à noter. La discussion continua alors sur Rétro. « C’est un jeune, il n’a que deux ans. D’où son excitation pour tout ce qui l’amuse. » Répondit-elle en souriant. Elle se souvenait que parfois, quand ils rendaient visite à Andy, Arlo appréciait lancer un objet que Rétro courait chercher pour lui ramener. De son côté, le couple n’avait pas adopté de chien car les deux époux étaient souvent amenés à s’absenter plusieurs jours pour leur travail. « Et non, c’est le chien de mon amie colocataire. Un gant de fer dans une main de velours. » Expliqua-t-elle, amusée par cette phrase qui résumait bien le caractère de sa meilleure amie. « Enfin, c’est peut-être l’inverse qu’on dit ? Une main de fer dans un gant de velours ? » Après tout, même si elle parlait parfaitement l’anglais, la présence d’Arlo la perturbait. Un sourire gêné s’invita sur ses lèvres. « C’est vrai que Rétro est plutôt sage. » Laya caressa à nouveau la tête du rottweiler et invita à Arlo à faire de même s’il en avait envie étant donné que le chien voulait à nouveau s’approcher de lui, moins excité cette fois. « Vous avez des chiens vous aussi ? » Bien sûr, elle connaissait la réponse mais il pouvait toujours lui parler de ceux de sa famille, de ceux qu’il avait eu en grandissant… De ses souvenirs. Cela aurait été bizarre qu’elle ne lui retourne pas la question.
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Sujet: Re: sometimes talking to a stranger feels good (laya) (#) Mer 25 Nov - 22:33
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Depuis plusieurs semaines, c’est bien la première fois où je suis en dehors de chez moi, sans mes parents ou sans soignants dans mes pieds. J’ai enfin l’impression de respirer pleinement et pourtant, j’ai toujours un poids qui me pèse. Je suis en vie, je devrais être heureux et pourtant, je me sens complètement vide. Je devais être heureux avant cet accident et maintenant, je n’ai plus rien. Cette situation est très étrange, au point que je n’arrive pas à mettre de mots dessus. Mes parents font tout pour m’aider, mais à force, j’ai l’impression de suffoquer. Ça fait maintenant deux mois et rien n’a changé. Qui sait, ça ne changera peut-être jamais. Il faudrait peut-être que je commence à me faire à cette idée, à cette nouvelle vie, pleine de mystères. Il y a mon passé, celui que je connais et celui que j’ignore, mais ce n’est pas tout. Durant toute mon enfance, j’ai voulu travailler dans quelque chose qui me rapprochait de l’océan. D’après mes parents, j’y suis arrivé, je suis devenu océanologue, c’est d’ailleurs en partie ce qui a provoqué mon accident. Cependant, faire quelque chose dont on a maintenant peur, ce n’est pas l’idéal. Alors aujourd’hui, j’ai voulu aller à la plage, pour me réhabituer un peu. Rester enfermé dans une chambre n’aidera pas à lutter contre cette nouvelle peur. Assis sur le sable, perdu dans mes pensées, les yeux rivés sur l’eau, je me retrouve accosté par un chien. Un chien visiblement bien en forme, qui a traîné sa maîtresse jusque moi. « Oui, nous n'avons qu'une terrasse chez nous alors c'est un peu limité pour lui. Vous venez souvent ici ? Je trouve que c'est un bon moyen de se vider la tête. » À la différence du parc, la plage compte moins d'enfants, à cette heure-ci au moins. Alors forcément, pour laisser un chien en liberté, c'est plus simple. « C'est un endroit que je connais assez bien. » Finis-je par dire, en réponse à sa question. Un endroit que je connaissais bien, mais je me garde bien de le dire pour l'instant. Je ne connais pas cette femme, ça serait dommage de lui faire peur avec toutes mes histoires. « C'est un jeune, il n'a que deux ans. D'où son excitation pour tout ce qui l'amuse. » Un sourire prend place sur mon visage lorsque j'imagine le chien courir comme un fou. C'est assez simple, j'en ai eu un rapide aperçu. « Et non, c'est le chien de mon amie colocataire. Un gant de fer dans une main de velours. Enfin, c'est peut-être l'inverse qu'on dit ? Une main de fer dans un gant de velours ? » Un peu perdu dans tout ce qui se passe dans ma vie actuelle et dans ce qu'elle dit, je me contente de hocher la tête. « C'est vrai que Rétro est plutôt sage. » Depuis qu'elle lui a ordonné de ne pas bouger, le chien a obéi. Encore maintenant, il est calme. Bien que l'envie d'aller de se défouler un peu se voit, même un aveugle pourrait le comprendre. « Vous avez des chiens vous aussi ? » D'un geste tendre, je viens frotter la tête de l'animal. « Non, non. Enfin.. je ne crois pas. C'est un peu compliqué. » Peut-être que j'en ai eu un ces cinq dernières années, je n'en sais rien. « Mes grands-parents en avaient un à une époque, je l'emmenais souvent à la plage. » Un peu comme elle aujourd'hui. Je le tenais en laisse jusqu'à l'arrivée sur la plage et après ça, je le lâchais. Heureux comme tout, il courait, s'éloignait de moi, mais revenait toujours. « Ce n'était pas ici, mais à Porirua, à plusieurs dizaines de kilomètres d'ici. Je ne sais pas si vous connaissez. » Une ville calme, côtière, comme Island Bay finalement. « Je crois bien que je me servais de lui comme une excuse, pour pouvoir passer un peu plus de temps au bord de l'eau. » Si le chien s'amusait, je le faisais aussi. Je lui courais après, lui envoyais des objets pour qu'il me les ramène. Lorsqu'il faisait beau, nous allions même tous les deux à l'eau. C'était un bon partenaire, jusqu'à ce que la vieillesse l'emporte. « Je connais assez bien la mer, j'étais océanologue. Je suis océanologue. » C'est encore flou. J'ai souvenir d'avoir commencé des études, mais ça s'arrête là. Je ne sais même pas comment je pourrais travailler de nouveau, j'ai tout oublié. « Mais j'ai une relation compliquée avec tout ça depuis quelques temps. » Une relation contradictoire par rapport à ce que j'ai toujours ressenti pour l'océan durant vingt ans.
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Sujet: Re: sometimes talking to a stranger feels good (laya) (#) Ven 27 Nov - 17:20
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A première vue, Arlo ne semblait pas avoir tout oublié, notamment par rapport à la plage, à moins que ses parents ne le lui aient raconté. C’était encore trop tôt pour se faire une opinion. Les deux époux n’avaient pas échangé plus de dix mots. Malgré son état rassurant, en l’absence de blessures physiques apparentes, il avait été plus sérieusement touché à la tête par son accident. La preuve : il ne se souvenait pas d’elle. Cette partie de l’histoire n’avait pas été inventée par les parents. Pas que Laya mette leur parole en doute mais elle avait du mal à croire que la mémoire pouvait justement effacer les cinq années de leur vie ensemble. Naïvement, l’indienne avait espéré que la famille d’Arlo exagère ou qu’il la reconnaitrait en la voyant mais il fallait se rendre à l’évidence. Masquant son trouble, elle prolongea la discussion sur le chien tout en sondant les souvenirs de son mari par rapport aux animaux qu’il avait adopté. Selon lui, il n’en avait pas mais il n’en était pas certain. En revanche, il se rappelait de celui de ses grands-parents. Ce ne devait pas être facile à vivre pour lui. « Ce n'était pas ici, mais à Porirua, à plusieurs dizaines de kilomètres d'ici. Je ne sais pas si vous connaissez. Je crois bien que je me servais de lui comme une excuse, pour pouvoir passer un peu plus de temps au bord de l'eau. » Quand il évoqua Porirua, Laya ressentit un pincement au cœur. L’indienne se souvenait parfaitement de cette anecdote et de l’adorable chien de son enfance dont il lui avait déjà parlé. Si la journaliste évitait soigneusement de dévoiler son identité, elle ne voulait pas lui mentir sur tout non plus. « Oui, je connais bien. J’y ai ma maison près du port. En fait, je suis revenue en ville temporairement. » Voilà que Laya ouvrait une première brèche. Il chercherait sûrement à en savoir plus. Seule avec lui sur cette plage, elle avait une occasion unique de lui révéler qui elle était mais elle ne voulait pas le brusquer. Il était perturbé, elle le voyait. Rétro s’était relevé et tournait autour de Laya, peu habitué à s’arrêter en cours de promenade. Il ne tarderait pas à s’agiter de nouveau. Cependant, Arlo avait repris la parole et lui raconta qu’il était océanologue. « C’est un métier passionnant ! Vous partez régulièrement en mission sur un navire alors ou vous avez votre propre bateau ? J’ai déjà eu l’occasion d’accompagner un océanologue dans le cadre de mon travail. » Laya n’en dit pas plus sur son métier, ni que le spécialiste qu’elle avait accompagné n’était autre que lui. Peut-être qu’il s’en souviendrait ou qu’il creuserait. Arlo lui avoua alors avoir une relation compliquée avec l’océan dernièrement. « Oh je vois… C’est pour ça que vous préférez l’admirer depuis la plage ? » Il lui avait dit un jour que l’océan était comparable à une femme insaisissable, parfois on s’y perdait, parfois on s’y retrouvait, c’était le sentiment qu’il lui avait décrit un jour en regardant l’immensité qui s’étendait à l’horizon. Une phrase très à propos quand on savait qu’il avait failli se perdre dedans avant d’être miraculeusement retrouvé. Laya rêvait de l’approcher, de le toucher, de respirer son parfum, de le serrer contre elle, de l’embrasser. Mais elle ne pouvait pas, pas sans lui dire une vérité probablement trop violente à encaisser pour lui. « Attendez, je crois que je sais. Océanologue, Porirua… Bien sûr. Il y a eu une affaire là-bas récemment. Les autorités et les gens recherchaient un jeune homme qui a eu un accident... » Heureusement, Rétro la sauvait encore et toujours au bon moment. « Décidément, je crois qu’il vous aime bien. » Lâcha-t-elle, amusée. Le chien tournait à présent autour d’Arlo et ne cessait de chercher son attention. Cette fois, Laya le laissa faire.
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○ âge : vingt-huit ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.
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Sujet: Re: sometimes talking to a stranger feels good (laya) (#) Lun 30 Nov - 22:37
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Parler avec cette femme, ça me fait du bien. Enfin je crois. Je ne la connais pas et je me sens ainsi plus libre dans mes paroles. Depuis ma sortie de l’hôpital, je n’ai parlé qu’à peu de personnes. Ce nombre peut être compté sur les doigts de mes mains et bien souvent, il s’agissait de membres de famille. Ils ne me veulent aucun mal, mais ils me couvrent un peu trop et si ça continue ainsi, je risque de finir par exploser à un moment donné. Je ne suis plus un adolescent et même si mes souvenirs ne me reviennent pas, je vais finir par refaire ma vie, sans eux sur mon dos. « Oui, je connais bien. J’y ai ma maison près du port. En fait, je suis revenue en ville temporairement. » « C’est vrai ? Le monde est petit. Nous nous sommes peut-être même déjà croisés. » Je ne pense pas aussi bien dire, mais ça je l’ignore. Pour moi, c’est simplement un coup du hasard. Porirua n’est pas très loin, il n’y a rien d’étonnant à ce que des personnes viennent dans les alentours de la capitale. S’en suis alors une explication de mon intérêt pour la mer, cette passion qui m’anime depuis ma plus tendre enfance. Une passion à l’origine du choix de mon métier, enfin je suppose. « C’est un métier passionnant ! Vous partez régulièrement en mission sur un navire alors ou vous avez votre propre bateau ? J’ai déjà eu l’occasion d’accompagner un océanologue dans le cadre de mon travail. » Je suis assez surpris de l’entendre dire cela. D’après les recherches que j’ai pu faire, ce n’est pas le métier le plus courant, même sur des villes côtières comme ici. « Vous travaillez dans quoi ? » Elle n'est pas océanologue, mais pour avoir partagé une ou plusieurs missions, elle doit faire un métier bien spécifique. « Oh je vois... C'est pour ça que vous préférez l'admirer depuis la plage ? » Je hoche doucement la tête comme simple réponse. Depuis mon accident, tout est devenu compliqué. Ce qui me semblait être une évidence est maintenant devenu une peur et le terme effrayant ne suffit pas pour décrire ce que je ressens à ce moment précis. « Attendez, je crois que je sais. Océanologue, Porirua... Bien sûr. Il y a eu une affaire là-bas récemment. Les autorités et les gens recherchaient un jeune homme qui a eu un accident... » Doucement, la jeune femme commence à percer mon histoire. « Oui.. il faut croire que je suis devenu une star locale. » Je ne peux m'empêcher de rire un peu, sûrement nerveusement. Je ne pensais pas qu'un jour on me reconnaîtrait suite à un drame. Enfin.. reconnaître est un bien grand mot, elle a simplement fait le rapprochement entre les actualités et ce que je lui ai dit. « Décidément, je crois qu'il vous aime bien. » Dit-elle, alors que le chien commence à tourner autour de moi. « On peut marcher un peu si vous voulez, ça lui permettra de se dégourdir un peu les jambes. » C'est assez surprenant comme proposition, je l'accorde. Je pourrais simplement la laisser continuer son chemin avec le chien, mais finalement, parler avec quelqu'un qui ne me connaît pas, ça me fait du bien. Pour accompagner mes propos, je me lève du sable. « Je suis désolé, je suis resté un peu silencieux face à certaines questions. Mais.. Cet accident a causé certains "dégâts" chez moi, même si physiquement ça ne se voit pas. » En réalité, je suis bien plus touché psychologiquement que physiquement. « Cela a dû être traumatisant pour mon cerveau puisqu'il a décidé de me ramener cinq ans en arrière, effaçant par la même occasion tous mes souvenirs que j'avais de ces années-là. Ce sont mes proches qui m'ont dit ce que je faisais comme métier, je ne m'en souvenais pas. Alors pour le bateau, il est difficile de vous répondre. » Je ne saurais plus faire ce que je faisais durant ces cinq années. Hormis mes connaissances acquises avec ma passion, j'ignore de quoi l'océan est fait. « Mais je sais qu'avant cet accident, j'aimais beaucoup tout ce qui touchait l'océan. C'était le cas il y a cinq ans, je ne pense pas que cela a changé, j'y étais bien trop attaché. »
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Sujet: Re: sometimes talking to a stranger feels good (laya) (#) Mar 22 Déc - 21:23
Arlo & Laya
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Lorsqu’Arlo envisagea la possibilité d’avoir déjà croisé Laya, le cœur de la jeune femme se serra de nouveau. « Oui, probablement. » Elle tentait de garder un visage impassible mais il lui était de plus en plus difficile de paraître neutre alors que la réalité s’affichait dans sa plus triste vérité : il l’avait complètement oubliée. Elle, leur mariage, leurs souvenirs, leurs années d’amour. Perturbée, Laya se concentra sur Rétro qui jappait à côté d’elle pour ne pas perdre pied. La présence du chien avait le don de la ramener sur terre et de la maintenir ancrée dans l’instant présent. Prenant une profonde inspiration, destinée à calmer les battements redoublés de son cœur, l’Indienne écouta Arlo parler de sa passion et de sa méfiance pour la mer. Par chance, sa mémoire n’avait pas été complètement effacée. Le sort avait sélectivement choisi des souvenirs plus récents. Au détour des réponses données par Laya, l’océanologue s’intéressa à son travail. « Je suis journaliste scientifique. Je traite principalement de problématiques qui concernent la biodiversité et l’environnement. » Comme Arlo semblait pensif en regardant l’immensité d’eau qui s’étendait à perte de vue, Laya se servit des nouvelles qui avaient tourné dans les médias pour aborder le sujet épineux et avoir ainsi son ressenti sans dévoiler son identité. Avec second degré, il plaisanta sur sa récente célébrité, c’était plutôt bon signe. « Chaque petite ville a la sienne. » Rétro profita de ce moment pour se manifester de plus belle, amenant Arlo à proposer de marcher un peu. « Volontiers. Il va bientôt m’échapper si je continue de le retenir. » Rétro était sage mais le marin avait raison. L’animal avait besoin de se dégourdir les jambes comme il en avait l’habitude. D’un bon pas, Laya reprit la promenade. Le chien était encore trop jeune et foufou pour le lâcher si près de l’eau mais elle lui donnerait du leste un peu plus loin. De lui-même, Arlo revint sur les questions que sa femme lui avait posées plus tôt. Il lui confia que l’accident l’avait davantage touché psychologiquement que physiquement. D’apparence, le néo-zélandais semblait bien portant. D’apparence, seulement. En réalité, il avait perdu une partie de sa mémoire, les cinq dernières années précisément. Ce qu’il savait, c’est en grande partie ce que ses proches lui avaient raconté ou alors ce qu’il n’avait pas oublié. D’une oreille attentive, elle hocha la tête, mimant une mine surprise, soulagée qu’il lui en ait parlé ouvertement et à la fois sensible à sa détresse. « Ce doit être en effet très perturbant de se réveiller et de ne plus savoir ce qu’on a fait la veille, d’avoir perdu une partie de ses souvenirs… » Tout comme de croiser des gens susceptibles de le connaître mais qui lui étaient devenus de parfaits inconnus. Cette amnésie expliquait donc pourquoi il avait éludé ses questions même s’il aimait déjà tout ce qui touchait à l’océan plus de cinq ans auparavant. « Et en venant ici, vous essayez de raviver votre mémoire ? Je ne sais pas très bien comment ça marche. » Laya n’osait pas lui demander ce que les médecins lui avaient dit exactement : avait-il une chance de retrouver ses souvenirs ou leur perte était-elle définitive ? Peut-être en avait-il déjà récupéré ? Que lui avaient préconisé les spécialistes ? Du repos pour laisser la mémoire revenir naturellement ou des exercices pour la stimuler ? Tant de questions trop personnelles et qui resteraient sans réponse aujourd’hui. La jeune femme n’avait pas envie de lui faire peur en se montrant trop intrusive. Après tout, il n’était pas censé la connaître… « Allez mon grand, tu vas pouvoir te dégourdir un peu ici. » En marchant, Arlo et Laya s’étaient éloignés du bord de l’eau et s’étaient approchés d’un endroit plus calme. Comme il l’écoutait relativement bien à la voix, l’Indienne donna du lest à Rétro pour qu’il coure en avant et revienne vers eux à intervalles répétés.
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Sujet: Re: sometimes talking to a stranger feels good (laya) (#) Mer 23 Déc - 18:39
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Cette discussion est banale, mais pas moins intéressante. Rapidement, la jeune femme arrive à comprendre qui je suis, il faut dire que l’histoire de mon accident a fait le tour de la région, voir même du pays. Pour beaucoup de personnes, tout ce qu’il s’est passé a attise une certaine curiosité et je me retrouve bien souvent submergé de questions. Ce n’est pourtant pas ce que j’aime, être au centre de l’attention comme ça. C’est donc tout naturellement que je m’intéresse à elle et à ce qu’elle fait dans la vie. « Je suis journaliste scientifique. Je traite principalement de problématiques qui concernent la biodiversité et l’environnement. » Avec ses mots, je peux plus ou moins imaginer ce qu’elle fait et ça nous fait un point commun. En étant océanologue, je devais moi aussi me soucier des mêmes choses, à une échelle plus petite bien sûr, puisque je touchais uniquement à l’océan et à ses fonts marins. « Chaque petite ville a la sienne. » Dit-elle suite à ma réflexion sur la star locale et je ne peux m’empêcher de rire un peu. Ce n’est pas la première fois que cela arrive, mais à cette époque là, c’était pour mes résultats sportifs et non pour ce qui aurait pu être un drame. Suite à cela, je propose à la brune de marcher un peu. Le chien qu’elle a amené commence doucement à s’agiter : il a envie de se défouler lui. « Volontiers. Il va bientôt m’échapper si je continue de le retenir. » Je me lève du sable et me met à marcher aux côtés de la jeune femme. « Ce doit être en effet très perturbant de se réveiller et de ne plus savoir ce qu’on a fait la veille, d’avoir perdu une partie de ses souvenirs… » Dans un réflexe, je hoche la tête comme simple réponse. Quand je me suis réveillé, rien n'avait changé pour moi. Ce n'est que quand j'ai vu les membres de ma famille que j'ai compris. Ils m'ont parlé de ce qu'il s'était passé et seul, j'ai tiré certaines conclusions : ma vie n'était plus celle que j'imaginais et j'allais devoir faire avec. « Et en venant ici, vous essayez de raviver votre mémoire ? Je ne sais pas très bien comment ça marche. » « En quelques sortes oui. » Dis-je simplement, alors qu'elle laissait le chien libre pour qu'il puisse aller là où bon lui semble sans être retenu par sa laisse. « D'après ce qu'on m'a dit, il n'y a pas de bonne ou de mauvaise méthode : c'est propre à chaque personne. » Il y a autant de façons de faire que de cas d'accidents. « D'après les médecins, je fais un blocage, sûrement pour éviter de devoir revivre ce qu'il s'est passé ce jour-là. » Mon corps essaye de se protéger seul et forcément, pour cela, le cerveau est impacté et c'est parfois ravageur. « Je suis donc le seul responsable de tout ça. Enfin.. il y est pour quelque chose aussi. » Dis-je, tout en indiquant l'océan de la tête. « Je pensais pourtant qu'on s'entendait bien. » Cette discussion est devenue beaucoup trop sérieuse, je ressens le besoin d'adoucir un peu les choses, le temps de quelques secondes, avant de poursuivre. « Je crains que des flash-back assez violents me reviennent au sujet de l'accident et je ne sais pas si je suis prêt à cela. Ça m'effraie un peu. Alors chaque jour, pour essayer d'avancer un peu, je viens ici dans l'espoir que cette peur me quitte enfin. » Je ne sais pas si je suis encore prêt à me revoir dans ce bateau, lors de cette tempête et tout ce qui a suivi jusqu'à ce que je sois retrouvé sur la plage. « Je suis désolé, je vous embête avec tout ça. » La jeune femme était à la plage pour se détendre, pour permettre au chien de son amie de prendre l'air, et voilà qu'elle se retrouve à écouter les histoires d'un inconnu.
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Sujet: Re: sometimes talking to a stranger feels good (laya) (#) Jeu 31 Déc - 0:13
Arlo & Laya
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Alors qu’ils marchaient côté à côte, Arlo expliqua à Laya ce que les médecins lui avaient dit. D’une part, il n’existait pas de bonne méthode pour retrouver la mémoire. Tout dépendait de la personne, du traumatisme vécu, des séquelles. Dans le cas de l’océanologue, les médecins pensaient qu’il faisait un blocage pour ne pas revivre ce qui s’était passé ce jour-là. D’où ses réactions face à l’eau. Il ne s’en approchait pas à moins d’une bonne distance. « C’est plutôt une bonne nouvelle alors ? De savoir que si vous trouvez le moyen de passer outre, vous retrouveriez votre vie d’avant ? » Ce n’était qu’une hypothèse mais c’était ce qu’elle déduisait de son explication, une meilleure perspective que celle d’un traumatisme irréversible. « Vous avez déjà recroisé des personnes qui vous connaissaient mais qui ne vous étaient pas familières ? » Arlo tenta de glisser une note d’humour pour détendre l’atmosphère et Laya esquissa un sourire pour ne pas paraître trop concernée par cette histoire alors qu’elle se liquéfiait littéralement à l’intérieur. Voir son mari souffrir de la situation la touchait tout autant que d’avoir été effacée de ses souvenirs. Il n’en était pas responsable mais ça ne rendait pas cette réalité plus facile à vivre. De plus, Arlo n’était pas prêt pour retrouver la mémoire : il redoutait de récupérer des flash-backs violents de l’accident dans le processus. « Je comprends ce que vous voulez dire. L’esprit qui s’est mis en mode « protection ». C’est normal d’avoir peur. Vous avez vécu quelque chose d’éprouvant et il faudra du temps pour que cette pression retombe. » Au moins, Arlo ne s’enfermait pas sur lui-même ; il essayait d’affronter sa peur en venant ici. Tant que les médias locaux continuaient de parler de cette affaire, il ne lui serait pas possible de retourner à Porirua sans se faire accoster par tous les habitants qui le voyaient comme un miraculé. L’Indienne se souvenait du soutien qu’elle avait reçu lors de la disparition d’Arlo et du soulagement suivi de la joie de la communauté quand il avait été retrouvé. Ça avait été un moment très fort. A présent, Laya mourait d’envie de lui poser d’autres questions mais elle s’abstint de peur d’éveiller des soupçons en lui. « Pas du tout, voyons. Parfois, ça fait du bien de parler à quelqu’un qu’on ne connait pas. » Malgré le travail de Laya – journaliste, Arlo lui avait parlé ouvertement. Par chance, elle n’était pas un de ces vautours avides qui se servirait de leur conversation pour la publier. Bien sûr, lui n’était pas non plus au courant de la place particulière qu’elle tenait dans sa vie. A ce stade, une petite voix dans la tête de Laya lui intimait que la meilleure chose à faire était de partir et de le laisser mais elle n’y arrivait pas. Une force supérieure à sa volonté l’empêchait de bouger. La journaliste avait peur de perdre toutes ses chances de le revoir avant longtemps si elle partait maintenant. « Vous avez déjà goûté au Hokey Pokey ? » Demanda-t-elle en souriant. Quand elle était arrivée, Laya avait passé son temps à tester les spécialités culinaires de Nouvelle-Zélande pendant ses études. Celle-là en particulier, c’était grâce à Arlo qu’elle l’avait découverte. Un des parfums de glace les plus connus du pays, alliant des morceaux croquants de miel à de la crème glacée à la vanille. Un arome qui était devenu l’un des préférés du couple. « Cette glace est devenue un incontournable pour moi. Depuis que je vis en Nouvelle-Zélande, je ne peux plus m'en passer. Permettez-moi de vous en offrir une. Pour me faire pardonner de vous avoir importuné avec Retro. Ou pour m’accompagner dans ma minute gourmandise. La raison qui vous conviendra le mieux. » Dans un nouveau sourire, Laya indiqua le glacier ambulant à une dizaine de mètres.
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Sujet: Re: sometimes talking to a stranger feels good (laya) (#) Mer 6 Jan - 22:18
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L’optique que les choses s’améliorent donne de l’espoir. De l’espoir, mais des craintes aussi. Est-ce que tout reviendra d’un coup, comme ça ? Ou est-ce que je devrais me battre à chaque fois, dans l’espoir d’en apprendre un peu plus chaque jour sur mon passé ? « C’est plutôt une bonne nouvelle alors ? De savoir que si vous trouvez le moyen de passer outre, vous retrouveriez votre vie d’avant ? » Je hoche machinalement la tête, pour ne pas la contredire et pour ne pas être pessimiste. Mais je sais que les choses ne seront pas toutes blanches ou toutes noires. Le chemin avant que tout redevienne à la normale est encore long. Et puis, c’est quoi ce qui est normal finalement ? « Vous avez déjà recroisé des personnes qui vous connaissaient mais qui ne vous étaient pas familières ? » En y réfléchissant bien, je n’ai pas forcément croisé beaucoup de personnes depuis ma sortie d’hôpital. Il n’y a rien d’étonnant à cela. Seul, je suis venu uniquement sur la plage et encore, j’ai toujours fait en sorte de venir à des horaires où les gens sont occupés à faire autre chose. « On me regarde assez souvent bizarrement. Je ne sais pas s’il s’agit d’inconnus ou de personnes que j’aurais pu connaître dans le passé, des personnes qui n’osent pas venir me "déranger". » Je ne pouvais pas croiser personne, dans une ville comme ici, c’est tout bonnement impossible. Mais les gens ne sont pas bêtes, ils savent se tenir. « Je suis une star, je dois me déplacer caché désormais. » Dis-je pour plaisanter un peu, en rapport avec ce que j’ai déjà pu dire un peu plus tôt. Je ne sais pas vraiment ce qu’il y a entre elle et moi, mais je me livre facilement. Peut-être parce que je ne la connais pas justement, ça rend les choses plus faciles. Je ne me méfie même pas, je le regretterais peut-être plus tard. « Je comprends ce que vous voulez dire. L’esprit qui s’est mis en mode « protection ». C’est normal d’avoir peur. Vous avez vécu quelque chose d’éprouvant et il faudra du temps pour que cette pression retombe. » Le corps humain est assez surprenant et aussi très mystérieux. Même si les médecins semblent sûrs d’eux, ils n’ont pas vraiment de réponses à tout cela, à tout ce qui m’arrive. Ils font des suppositions, en espérant viser juste à un moment. Je n’ai pas d’autre chose à faire que de les croire et d’espérer avec eux. Plus nous avançons et plus je parle, de moi qui plus est, ce qui n’est pas forcément idéal, surtout avec quelqu’un que l’on ne connaît pas. Alors très vite, je m’excuse auprès de la jeune femme. « Pas du tout, voyons. Parfois, ça fait du bien de parler à quelqu’un qu’on ne connait pas. » Je hoche doucement la tête, alors que je viens glisser mes mains dans mes poches. « Vous avez déjà goûté au Hokey Pokey ? » À ce nom, un sourire se dessine sur mes lèvres. Pour une fois que je connais de quoi on me parle. Les gens ont souvent tendance à oublier que cinq ans de vie, quand on a vingt-cinq ans, c’est beaucoup. Ils me parlent de mes habitudes, de ce que je faisais de ma vie, de ce que j’aimais faire à côté, mais ils oublient que je ne suis plus le même maintenant. « Cette glace est devenue un incontournable pour moi. Depuis que je vis en Nouvelle-Zélande, je ne peux plus m'en passer. Permettez-moi de vous en offrir une. Pour me faire pardonner de vous avoir importuné avec Retro. Ou pour m’accompagner dans ma minute gourmandise. La raison qui vous conviendra le mieux. » « C’est une agréable proposition, mais je crois que je vais devoir refuser. Une autre fois peut-être ? » Je ne voudrais pas paraître mal poli, alors j’évoque cette seconde fois. C’est peut-être prétentieux, peut-être que l’on ne se recroisera plus. « Depuis l’accident, j’ai l’impression d’avoir de nouveau quinze ans auprès de mes parents. Si je ne rentre pas vite, ils vont commencer à s’inquiéter. » Et ça fait maintenant plusieurs heures que j’ai quitté la maison. Il vaudrait mieux pour moi que je rentre avant que ma mère n’appelle les secours. « C’était très agréable, merci ! » Je caresse tendrement le chien, offre un dernier sourire à cette femme et m’éloigne. Ce n’est qu’arrivé dans la rue où j’habite que je réalise que je ne connais même pas son prénom.
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