une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| À croire qu'les embrouilles je les cherche || ft. Andrea | |
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| Sujet: À croire qu'les embrouilles je les cherche || ft. Andrea (#) Lun 23 Nov - 22:50 | |
| — @Andrea Rhodes & Harvey“Quelle idée d'aimer une femme à l'humeur vengeresse ?” Harvey était mal à l’aise. Tout dans la situation le rendait mal à l’aise. Il avait passé une bonne décennie de sa vie à se forger, à devenir quelqu’un de meilleur, à modeler sa personnalité et son caractère pour se donner une image quasi parfaite en se lançant dans sa carrière, mais malgré tous les efforts et toute la volonté qu’il y mettait, il trouvait toujours des tâches moins amusantes que d’autres bien qu’elle soit peut-être bien plus facile. L’une d’elle était sans doute de devoir porter un costume cravate, une tenue qu’il redoutait et qu’il détestait. Il avait l’impression que ça le serrait, que ça l'étouffait ou même que ça mettait en avant ses kilos en plus inexistants. De plus, il ne s’était pas encore habitué à cette tenue. Dans son entreprise il s’en fichait, le plus important c’est d’avoir des personnes compétentes, autrement venir en pyjama ou en costume parfaitement taillé, les cheveux colorés, frisés ou bien brushé lui importait peu. Porter un costume était synonyme de porter un masque, sortir de sa zone de confort qu’il s’était créé et se lancer dans une autre aventure où il fallait être irréprochable. Bien sûr, tout ça Harvey le pensait seulement. Au fil des années, il avait appris à tout cacher, à sourire et à se donner un air confiant qui déstabilisent les plus faibles. Il soupira, s’offrant un petit moment de répis tant qu’il était seul dans ce bureau en tirant légèrement sur sa cravate. Il n’était là que depuis à peine cinq minutes mais ça semblait des heures pour lui. Il détestait cette affaire, il détestait les accusations à tort et il détestait devoir s’innocenter à chaque fois qu’un petit merdeux décidait de lui pourrir la vie, alors autant régler tout ça une fois pour toute. Il n’avait pas que ça affaire, recevoir des menaces et du harcèlement sur ses réseaux sociaux, non ? Il aurait pu demander à ses collègues hackers pour tracer la provenance de ces messages cependant, il avait maintenant une entreprise qu’il devait gérer et sa vie était encore longue avant qu’on le retrouve dans des histoires illégales. Ceci s’ajoutant à cela, il déposa plainte et eut besoin d’un avocat pour le reste de l’affaire. Il connaissait déjà cet endroit, il était venu plusieurs fois avant mais ça datait… En entendant du bruit s’approcher de la porte, il se leva de sa chaise et arrangea ses vêtements ainsi que ses cheveux, inspirant par la même occasion avant de sortir son plus beau sourire. « Bonjour ! Je suis dé- » un rire nerveux s’échappa de sa bouche. C’était une blague ? Il fallait qu’elle soit elle l’avocate ? Depuis quand elle s’occupait de ces trucs ? « Andy. » dit-il alors d’un hochement de tête, crispé. Non pas qu’il avait honte de la rencontrer ou quoi, mais il détestait les retrouvailles à l’improviste. Harvey était une personne qui planifiait absolument tout, qui aimait avoir le contrôle sur sa vie et sur toutes les situations. |
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| Sujet: Re: À croire qu'les embrouilles je les cherche || ft. Andrea (#) Mar 24 Nov - 18:43 | |
| Un dossier sur son bureau, post-it collé sur la première page. Tu peux te charger du RDV d'aujourd'hui ? Olivia est malade, je suis rentrée. Promis c'est la dernière fois. xo Mad. Un sourire attendrit se dessine sur le visage d'Andy; Maddison était une collègue avec qui elle s'entendait bien. Pleins de points communs, si ce n'était les enfants : elle en avait trois. Trois enfants ?! Quand elle a apprit ça, Andy était sur le point de faire une syncope. Déjà qu'un, elle trouvait ça énorme, alors trois. Elle ne comprenait pas du tout ce qui attirait autant de gens à avoir des enfants. Du haut de ses trente ans, Andy n'était pas prête d'en avoir et ça ne lui posait pas le moindre problème. Ce n'était pas la première fois qu'elle devait dépanner la mère de famille sur des affaires à causes de petits soucis de dernière minutes comme ceux-là, mais là non plus, ça ne la dérangeait pas. Tout au long de ses études, elle avait vu de nombreuses disciplines, mais avait décidé de se spécialiser en criminalité et en civil par rapport à ses principes. Elle était complètement apte à gérer le reste, puisque malgré tout, elle les avait aussi étudié. Et puis, il fallait dire que Maddison lui mâchait le travail : elle feuillette rapidement le dossier en passant sur le nom du client qui ne l'intéressait pas pour l'instant, et sa collège avait déjà annoté beaucoup d'informations pour cette histoire de cyberharcèlement. Tiens donc, un chef d'entreprise qui se fait menacer ? La métisse avait hâte de découvrir la tête de ce nouveau client, qui pour le coup, n'était pas le sien. Elle l'imaginait dans la cinquantaine, barbu et aux cheveux poivre-et-sel. L'image qu'elle se faisait montrait un bel homme, qui prenait soin de lui. Pourquoi ? Peut-être parce qu'Andy en avait sérieusement marre de ne pas avoir prit son pied au lit depuis quelques semaines, et que n'importe quel fantasme était bon à prendre. Elle serait carrément capable d'appeler Kaïn à la rescousse pour combler ce manque purement sexuel. Après tout, leur amitié avait bien commencé au lit. Elle regarde l'heure, elle est censé terminer sa journée dans environs une heure et demi. Peut-être que ça allait lui prendre plus longtemps, mais vu que tout avait quasiment été fait et qu'il ne restait que l'entretien pour en savoir plus, ça devrait aller. Ce n'était que leur première entrevue. L'entretien avait lieu dans un bureau du cabinet, dans une dizaine de minutes. Juste le temps pour Andy de ranger son bureau, classer quelques fiches et annoter les dernières affaires qu'elle traitait, et elle pouvait y aller. Elle regarde l'heure sur son téléphone : Kaïn était aussi en plein match. Il devrait se terminer d'ici quelques dizaines de minutes. S'ils gagnaient, elle savait que comme de coutume, une boîte leur serait réservée pour la nuit. Si la brune terminait à l'heure, il lui restait suffisamment de temps pour prendre une douche et se préparer à fêter la victoire de son meilleur ami. Peut-être qu'un supporter de l'équipe serait suffisamment à son goût pour qu'elle finisse la soirée avec. Elle fait ses affaires pendant qu'elle réfléchit à ce fameux match. Il paraît qu'il était presque gagné d'avance, mais malgré tout : elle s'en voulait de ne pas pouvoir y assister. Mais en pleine semaine, et à cette heure, c'était compliqué pour Andy d'y assister. Même si ses horaires étaient malléables, ces derniers jours avaient été plutôt chargés pour elle. Elle n'avait pas pu se permettre de ne pas travailler au cabinet aujourd'hui. Elle récupère son sac et ses dossiers, celui de Maddison en haut de la pile. Manteau long sur le dos, ses talons hauts claquants au sol, elle se dirige vers la salle d'entrevue annoncée sur la première page du dossier et décides d'enfin regarder le nom du client, histoire d'être un peu plus professionnelle. Elle ouvre la page notifiée en même temps qu'elle pose une main sur la poignée de la salle, et l'ouvre en même temps qu'elle lit le nom du fameux client. Ses yeux se lèvent vers lui alors qu'il s'était levé pour la saluer. La bouche entrouverte, la brune a besoin d'un temps, juste quelques courtes secondes, pour faire le rapprochement entre le patronyme qu'elle venait de lire et l'homme qui se tenait en face d'elle et qu'elle conaissait, qu'on le dise, plutôt bien. Enfin, c'est ce qu'elle pensait il y a un peu plus de deux ans. Vu sa tête, il était tout aussi surprit qu'elle. Sauf que lui laissa échapper un rire, qui eut le don de mettre Andy hors d'elle. Elle commença a voir rouge, sa mâchoire se crispant. Elle ferme la porte, n'hésitant pas à la claquer par la même occasion, dénotant son mécontentement, non, plutôt son irritabilité. Elle qui était plutôt de bonne humeur il y avait à peine cinq minutes se retrouvait à maudire sa collègue. Plus jamais. Elle s'approche de la table, démarche assurée laissant rouler ses hanches bien enveloppée dans un pantalon tailleur taille haute, et pose les dossiers sur la table. « Harvey, qu'elle heureuse surprise de te voir ici. » Sourire hypocrite sur le visage, une pointe aiguë dans sa voix montrant l'ironie de ses paroles. Il la conaissait suffisamment pour savoir que ce n'était certainement pas une heureuse surprise. Loin de là. Elle fait mine d'ouvrir le dossier de son ex-fiancé avant de replonger dans ses yeux, le défiant du regard. « Alors comme ça, monsieur Russel se fait embêter sur internet ? Voyons chéri, tu ne pense pas qu'il est temps d'agir en adulte et d'arrêter ces gamineries ? » d'abord moqueuse, voilà que son intonation était devenue sèche. Reproches arides sous-entendues, qui ne concernaient en rien le dossier du jour. |
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| Sujet: Re: À croire qu'les embrouilles je les cherche || ft. Andrea (#) Mer 25 Nov - 20:19 | |
| — @Andrea Rhodes & Harvey“Quelle idée d'aimer une femme à l'humeur vengeresse ?” S’il espérait finir cette journée tranquillement, régler les détails relatifs à l’affaire et rentrer chez lui pour finir son rangement, c’était pas du tout le cas. Il était fatigué, exténué ces derniers jours, pourtant le karma n’était pas plus clément avec lui, à croire qu’il n’en avait que faire de ses regrets et il avait d’ailleurs peur pour la suite. Un sourire forcé et un discours hypocrite était peut-être ce qu’avait séduit Harvey à la base, cette confidence en toute circonstance et ce professionnalisme -qui n’était pas très présent ici certes- et cet air assuré même avec des talons hauts, même lorsqu’il l’observait, elle n’avait pas changé, pas du tout, sauf qu’elle devenait un peu plus … classe ? Un brin plus “femme fatale” ? Mais l’hypocrisie était aussi son domaine à lui bien qu’il savait être en tort. « Mademoiselle Rhodes, quel plaisir de travailler avec vous. » Il n’avait jamais eu cette chance avant, son truc à elle était la criminologie, quelque chose qu’il aimait beaucoup aussi notamment pour ses connaissances en cybercriminalité et en piratage, et l’une des divisions de son entreprise qui se spécialisait au penetration testing, trouver des failles de systèmes et les régler pour empêcher des attaques de potentiels hackers. Il s’installa sur sa chaise, se mettant cette fois complètement à l’aise, jambes croisées et arqua un sourcil avec un sourire en coin à l’entente de son ex fiancée. « T'en fais pas ma belle, tu n’as aucune idée à quel point j’agis en adulte en venant ici de mon plein gré. » en effet, cette affaire n’avait pas à être porté à la justice, il pensait sincèrement que c’était un petit con qui essayait d’attirer l’attention en s’attaquant à une boite presque spécialisée entièrement dans le domaine, et en un clic il pouvait avoir toutes les données de cette personne ou ce groupe de personnes derrière l’écran, toutefois, il savait que la vengeance de cette manière n’était pas la bonne s’il voulait donner une bonne image à son entreprise, et il ne voulait pas se mettre des obstacles ni gâcher la vie de ses employés -fidèles- d’une quelconque manière, autant faire peur une fois pour toute, qu’on dise que OXR Corporation ne rigolait pas avec les politiques et qu’elle était sérieuse. « Et dis-moi donc, tu n’as pas été à la hauteur pour qu’on te mette dans une affaire comme ça ? Ou tu n’as plus de vie pour t’occuper du boulot de tes collègues ? » balançant sa tête de chaque côté, suivant les deux possibilités, Harvey la regardait d’un air faussement interrogatif, comme s’il s’intéressait réellement à sa vie, or il voulait surtout la blesser, dominer la conversation qu’elle ne l’embête plus, il était fautif mais n’était pas encore prêt à demander pardon, pas aujourd’hui, pas de cette manière. Il se remit alors droit sur sa chaise et ajouta aussi sèchement qu’elle : « Commençons les démarches, voulez-vous ? » une phrase aussi sèche que son expression, il voulait sortir de ce bureau le plus vite possible, c'était carrément une mauvaise idée. La prochaine fois qu'il aura affaire à des avocats il demanderait à un collègue, il ne prendrait certainement pas ce risque une deuxième fois ! |
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| Sujet: Re: À croire qu'les embrouilles je les cherche || ft. Andrea (#) Sam 28 Nov - 12:23 | |
| Sa manie de choisir ses priorités la perdra. Sa seule faute aujourd'hui avait été de regarder le sujet du dossier avant même d'en savoir plus sur le client, à commencer par son nom. Forcément, si elle avait vu ce détail, elle aurait refilé le dossier à un autre avocat du cabinet. Si affronter Harvey ne lui faisait pas peur, elle ne se battait pas non plus pour le voir. Plus elle restait loin de lui, mieux c'était. Et dans une ville comme Wellington, c'était normalement possible. Sauf que le destin semblait abattre toutes ses cartes sur Andy, ces derniers temps. Entre cette fois où elle a renversé un motard en voulant faire un créneau et là... En découvrant qu'elle avait bien en face d'elle son ex fiancé -à savoir la plus grosse erreur de sa vie, elle devait bien l'avouer-, elle ne défaille pas pour autant, imperturbable. Mais au fond d'elle, elle bouillonnait. Elle commençait d'ailleurs à avoir très chaud, alors qu'elle s'avance vers la table centrale où Harvey s'était rassit, ne répondant que par un sourire ironique à ce fameux plaisir partagé, qu'ils n'avaient décidément pas. Elle se met à l'attaquer, subtilement, tout en parlant du sujet qui les intéressait tous les deux : ce n'était pas parce qu'elle ne portait pas son client du jour dans son cœur qu'elle ne ferait pas correctement son travail, loin de là. Son regard se charge d'un noir profond quand il répond, la faisant serrer un peu plus sa mâchoire, déjà tendue. C'est ce qu'elle avait toujours aimé, chez Harvey. Cette assurance, ce côté... féroce. Il savait répondre, mais Andy ne s'était jamais laissée faire. D'où cette alchimie, presque imminente entre eux. Ils jouaient à celui qui aurait le dernier mot, comme on jouait souvent avec Andy; c'était d'ailleurs peut-être sa marque de fabrique. La métisse n'avait jamais dragué comme tout le monde, les piques, le sarcasme, cette danse endiablée qui l'entraînait dans une séduction subtile et taquine. Sauf qu'aujourd'hui, ils ne se séduisaient plus. Leurs propos étaient acérés et ils savaient très bien tous les deux qu'ils pourraient se blesser s'ils décidaient tout de même de mener cette danse. Une fois encore, elle décide de ne pas répondre, s'asseyant à son tour sur la chaise où elle avait accroché son manteau. Perplexe, Andy se mit à observer son ancien fiancé. Elle se demandait en effet ce qu'il faisait là, alors qu'elle savait pertinemment qu'il était capable de contrer toute cyberattaque. C'était un peu le but de sa boîte. D'ailleurs, c'est grâce à ça que vous vous êtes connus, alors que tu accompagnais un collègue qui devait travailler avec eux. Tu lances alors la question, au risque de froisser l'homme en face de toi. « Il s'est passé quoi ? Ta boîte est en faillite alors t'as plus les moyens de payer tes hackeurs ? Ils pouvaient pas s'occuper de ce cas ? » Pour le coup, sa question était sincère même si elle ne la posait pas de la meilleure manière. Mais c'était comme ça avec la métisse, il fallait toujours qu'elle soit dans l'attaque. Alors la réponse d'Harvey ne l'étonnait pas, après tout, il ne se laissait pas marcher sur les pieds, encore moins par quelqu'un qui porte constamment des talons aiguilles. D'ailleurs, il enchaîne sa réponse avec une pique. Elle claque sa langue sur son palais, pas franchement enchanté par ce qu'elle venait d'entendre. « En fait, Harvey, il se trouve que l'avocate qui devait s'occuper de ton cas à eu un contretemps, et en bonne âme charitable que je suis, j'ai accepté de la remplacer pour ce premier entretien. Mais si tu préfères, je la rappelle pour lui dire de revenir en urgence parce que son client n'est pas décidé à coopérer ?» Andy était culotté, puisque c'était elle qui avait commencé les attaques. Mais elle était suffisamment intelligente pour reconnaître que ce n'était pas vraiment bien venu de sa part. Il fallait qu'elle soit professionnelle, et mettre de côté ses avis personnels. En tant qu'avocate, elle allait sûrement être confrontées à plus d'un client qui l'exècrerai, mais qu'elle devrait défendre quand même. Harvey n'était même pas son client, alors elle pouvait bien faire cet effort. « Je dirais que justement, je suis tellement qualifiée qu'on me confie des missions qui ne sont même pas de ma spécialisation. Vous devriez prendre conscience de votre chance Monsieur Russel.» Elle rajoute d'une voix mielleuse, un regard félin et satisfait. Son sourire s'accentue quand il propose sèchement d'entreprendre les démarches qui allaient lui permettre de faire passer son cas devant le tribunal. Le travail de l'avocat ici n'était pas très important, dans l'optique où le jugement serait prononcé en sa faveur. A moins en revanche que ce ne soit pas le cas, mais ça, Maddison s'en chargera. Elle acquiesce et sort les quelques papiers qu'il avait un remplir, un stylo avec. Contorsionnée pour lire la feuille qu'elle avait mit au milieu de la table, tournée de manière à ce que tous deux puissent voir, elle lui explique les quelques clauses importantes qu'il ne devait certainement pas oublier. Le prévenant aussi des risques possibles si le procès allait plus loin, elle finit par lui laisser le stylo entre les mains, se rasseyant contre le dossier de sa chaise, bras croisés sous sa poitrine. L'ambiance s'était radoucit, la tension entre les deux ex-compagnons était presque minime, emportée par le sérieux des quelques explications, et malgré tout, de l'affaire. Si ces affaires, trop administratives, n'étaient pas dans ses habitudes, Andy s'y était beaucoup intéressée, comme elle s'intéressait beaucoup à plusieurs cas juridiques. La gravité des faits n'était pas moins importante que d'autres affaires pour lesquelles elle plaidait, et elle espérait sincèrement qu'il gagnerait -même si elle était plutôt confiante-. Quand il termine, elle récupère son stylo, ses papiers et relit rapidement les feuilles pour vérifier qu'il n'ait rien oublié. « Bien Harvey. Il me semble que les documents sont complets. » Elle acquiesce longuement alors que ses yeux survolent les feuilles, à la recherche d'une possible faille. |
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| Sujet: Re: À croire qu'les embrouilles je les cherche || ft. Andrea (#) Sam 12 Déc - 16:13 | |
| — @Andrea Rhodes & Harvey“Quelle idée d'aimer une femme à l'humeur vengeresse ?” Le couple d’Andrea et Harvey n’était pas un faux couple même s’ils le pensaient. C’est vrai qu’avec le temps ils se sont rendus compte que ça n’allait pas entre eux, toutefois, il l’appréciait réellement, il l’a sincèrement aimé le temps de quelques mois, voire une année. Tout en elle l’attirait, de son physique à son caractère de tigresse et femme forte pourtant sage, elle avait la tête sur les épaules et c’était réellement le genre de femme à soutenir ceux qu’elle appréciait, leur offrant tout ce qu’elle avait pour aider mais qui savait gérer sa vie également, arriver à ses objectifs et penser à sa carrière sans sacrifier autre chose. C’était l'ambition qui l’a séduit au départ, puis la force du caractère et le répondant qu’elle avait pour ensuite avoir cette impression que c’est son double. Un coup de foudre. C’est tout ce qu’ils avaient. Le feeling passait tellement bien et rien n’était ennuyeux dans leur relation, leurs rendez-vous se passaient souvent entre rigolade et piques sarcastiques, un équilibre parfait pour Harvey qui était loin d’être un loveur romantique standard, il aimait cette sensation de montagne russe alors il n’hésita pas à la demander en mariage, c’était fou mais ils étaient fous. Une crise de la trentaine peut-être, cependant, c’était sincère, et lorsqu’elle a dit oui et qu’il lui a passé la bague au doigt il était sincèrement heureux. Sauf que le bonheur est éphémère. Au départ, il ignorait lequel des deux était en faute, ça ne marchait juste plus du tout entre eux et s’ils en avaient correctement parlé entre eux les relations auraient été moins … violentes. Il est même sûr que s’il avait communiqué son ressenti vis à vis de son amour pour elle au moment venu, avant que tout ne parte en cacahuètes, ils seraient restés amis. Mais la communication n’était pas le point fort de l’informaticien, il détestait appuyer là où ça fait mal, et les mots, ils les utilisaient pour convaincre les clients et non pas pour s’exprimer. Pourtant, cette faculté est importante en couple. Andy ne le connaissait pas réellement, un choix qu’il avait décidé de faire après ses 26 ans, enterrant l’ancien Harvey six pieds sous terre, quelque chose à la fois apaisant mais qui ressemblait fortement à un boomrang, plus on essaie de le cacher et plus ça revient au galop. Il ne pouvait pas lui parler à coeur ouvert. Il ne pouvait pas se confier à elle, il avait porté son masque en sa présence beaucoup trop longtemps, peut-être essayait-il de prouver qu’il gérait tout, qu’il était vraiment confiant et qu’il pouvait réussir tout ce qu’il entreprenait, mais ce n’était pas le cas, et les choses se sont aggravées, les mettant dans une situation professionnelle et en même temps embarrassante… Il choisi de ne pas répondre à ses piques, ils y passeraient la nuit sinon, et il n’était franchement pas d’humeur, d’autant plus que son but premier n’était pas de la blesser, il lui avait fait assez de mal comme ça alors autant se comporter comme un professionnel lui aussi. Et le temps d’une conversation, la tension était tombée, laissant place au sérieux du métier, l’échange correct comme deux personnes qui feraient chacun de leur mieux dans leur domaine, comme ça a toujours été le cas. Mais ce n’est qu’en relevant les yeux qu’il se rendit compte de leur proximité, une proximité amère qu’il ne pouvait pas avoir. Non il ne l’aimait pas ou plus, mais il y avait toujours ce truc. Andy était sa première réelle petite amie, son premier amour. « Comment tu te sens ? » dit-il alors, sans réellement se rendre compte de la question qu’il venait de poser. Il observait son visage et ses traits, toutes les expressions qui passaient. Il était réellement soucieux. Autant il essayait de se convaincre qu’il s’en foutait d’elle, pour justifier probablement ses erreurs sans se traîter à longueur de journée d’un sac à merde, autant son état de santé physique et mentale l’inquiétait. Il n’avait pas de doute qu’elle était forte et qu’elle se relèverait peu importait les coups bas de la vie, mais sachant qu’il était quand même une grosse part du coup bas et qui en plus, sa demi-soeur en faisait parti, il ne pouvait que se sentir profondément … touché. Par tout ce qu’elle aurait pu ressentir. Un sourire s’étira sur ses lèvres, ce n’était pas un sourire dragueur, loin de là, il le voulait rassurant, comme s’il promettait de rester sage, qu’il serait attentionné pour ne pas attaquer une nouvelle fois et peut-être même qu’il n’allait pas se braquer si elle le ferait. |
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| Sujet: Re: À croire qu'les embrouilles je les cherche || ft. Andrea (#) Mar 15 Déc - 23:00 | |
| Elle aurait aimé ne pas tomber sur lui. Pas tout de suite en tout cas. Il lui aurait fallut un peu de temps pour digérer, parce que même après presque deux ans, elle avait ce goût amer dans la bouche. Des hommes, elle en avait connu avant Harvey; mais il y avait eu quelque chose de nouveau avec lui et elle avait eu du mal à se rendre compte qu'il fallait l'enterrer. Même si après réflexion elle savait qu'Harvey n'était pas l'homme de sa vie, que leur mariage n'aurait mené à rien, même s'il avait été fidèle. Parce que de toutes manières, ça n'allait plus entre eux. Les disputes violentes s'enchainaient, et ils s'étaient rendus compte qu'ils s'étaient fiancés sans vraiment réfléchir, sans vraiment se connaître. C'était triste, mais ils étaient mieux l'un sans l'autre, et elle n'était pas la seule à le penser. Sa meilleure amie lui en avait parlé; elle était plus rayonnante depuis qu'elle n'était plus avec lui. Pas qu'il la brimait, non, seulement il ne la faisait pas briller comme il aurait dû. Mais la métisse se surprenait souvent à penser à lui; surtout à certaines dates précises comme le jour de leurs fiançailles, son anniversaire ou encore leur rupture. Elle se demandait comment il allait, s'il avait réussit à retrouver quelqu'un ou s'il côtoyait toujours sa demi-sœur. Parce qu'Harvey n'était pas un mauvais garçon, dans le fond. Elle ne savait pas vraiment ce qu'il lui avait prit, et elle gardait une profonde rancune en elle; c'était plus par fierté. Il faut dire qu'il ne l'avait pas ménagé à la tromper avec sa demi-sœur à elle; surtout qu'elle n'avait jamais apprécié cette pimbêche qui faisait toujours tout pour lui mettre des bâtons dans les roues. Pour le coup, elle avait ruiné ses fiançailles, et la Rhodes était persuadée que c'était dans les planifications de l'autre jeune-femme. Elle avait été blessée dans son égo, sa fierté. C'était comme une humiliation, et ça, Andy ne le pardonnerait jamais à Harvey. Elle ruminait dans ses pensées pendant qu'il remplissait les papiers, les bras croisés sous sa poitrine en regardant le visage concentré de celui dont elle avait partagé le lit pendant quelques mois, la mâchoire serrée. Elle finit par se rendre compte de son regard sans doute insistant et détourne les yeux avant qu'il ne s'en rende compte. Finalement, il lui rend les papiers et elle les feuillette rapidement, son œil avisé d'avocate cherchant les failles qu'il aurait oublié et qui pourraient lui coûter la réussite de la plainte. Elle lui annonce que tout semblait bon, prête à sortir de cette salle dans laquelle elle avait l'impression d'étouffer seule avec ce fiancé déchu. Mais il accroche son regard avant de lui poser une question qui la fait tomber de haut. Ses muscles se relâchent alors qu'ils étaient tendus, prêts à se mouvoir pour qu'elle puisse se lever, juste s'en aller. Comment elle va ? Elle cligne des yeux. Est-ce qu'elle avait bien entendu ? Qu'est-ce qu'il lui arrivait, au jeune chef d'entreprise ? Pourquoi est-ce qu'il s'intéressait soudainement à elle alors qu'ils s'étaient incendiés depuis le début de cette entrevue, entre piques cinglantes et remarques acerbes. Après réflexion, il n'avait pas répondu aux dernières allusions qu'elle avait faite. Est-ce qu'il enterrait la hache de guerre ? Ca étonnait la brune, surtout qu'il n'était pas du genre à abandonner si vite. Les yeux plissés elle répond prudemment tout en rangeant lentement les quelques affaires qui se trouvaient sur la table, sans lâcher du regard celui d'Harvey. « Tu...? Quoi ? » La méfiance régnait, qu'est-ce qu'il manigançait ? C'est pour ça qu'elle n'ose pas vraiment réponse. Dilemme saillant : se radoucir ou rester sur ses gardes. Après avoir agité son nez, fâcheuse manie qu'elle avait quelques fois, elle répond, sceptique. « On peut dire que ça va... Bien. Très bien, même.» elle hausse les sourcils, surprise, figée. Maintenant, elle devait lui demander en retour ? « Et... toi ?» L'intonation de sa voix était doublement interrogatif. Comme si elle s'interrogeait elle-même sur ce qui se passait. Sérieusement, elle ne s'attendait pas du tout à ça. |
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| Sujet: Re: À croire qu'les embrouilles je les cherche || ft. Andrea (#) Sam 2 Jan - 11:55 | |
| — @Andrea Rhodes & Harvey“Quelle idée d'aimer une femme à l'humeur vengeresse ?” Elle était déstabilisée et Harvey aimait ça. Non pas que ça l’amusait qu’il mette son ex mal à l’aise mais ça lui faisait plaisir de savoir qu’en fait, il l’avait marqué. Positivement ou négativement n’était pas la question, mais le fait de laisser sa trace et affecter quelqu’un prouvait qu’à un certain moment de leur vie c’était réel entre eux et sincère surtout. C’est vrai que du jour au lendemain tout est devenu plus dramatique, mais c’était un humain, et un humain n’était pas tout noir ou tout blanc, du moins, dans le cas de Harvey qui avait une image très négative de lui-même, même s’il prétendait le contraire. Il ne pensait pas qu’elle allait répondre. A vrai dire, Andrea était le genre de femme forte qui ne se laissait pas marcher dessus alors instinctivement, il fonça les sourcils, se braqua et se recula au moment où l’avocate commençait à ranger ses affaires, pensant sans doute qu’il allait avoir une bonne gifle en guise de réponse. Mais ce n’était pas le cas. Faute de croire qu’il l’a connaissait, Andy venait encore une fois de lui prouvait qu’elle n’était pas facile à lire, qu’elle n’était sûrement pas une folle furieuse et qui savait garder la tête froide… Bien sûr qu’elle le pouvait, c’était son métier, Harvey était juste beaucoup trop con pour l’apprécier à sa juste valeur. Le sourire reprit place une nouvelle fois sur son visage, une fois certain que son visage n’allait pas être affecté de près ou de loin par la tigresse devant lui et se réinstalle confortablement sur sa chaise, mettant une certaine distance entre les deux ex-tourtereaux. « Je ne vais pas te manger, je te promets ! » joignant le geste à la parole, il leva ses mains vers le plafond, innocemment. Il ne pouvait cependant pas s’empêcher d’avoir un temps de voix taquin, alors que deux minutes avant, il était sérieux et ne voulait pas la brusquer ni la faire fuir … Et lorsqu’il s’en rendit compte, il se racla la gorge avant de répondre une nouvelle fois, sans sourire débile plaqué. « On peut dire ? » Il arqua un sourcil avant de reprendre, lorsqu’il eut la suite. « Tant mieux si ça va très bien. Je suis content pour toi ! » l’ambiance devenait embarrassante, les deux étaient figés. Qu’est-ce qu’il aurait cru, après tout ? Qu’elle allait discuter avec lui comme de rien n’était ? Qu’ils se comportent comme deux anciens amis qui s’étaient perdus de vue ? Bien sûr que non. Plus rien ne les liait, pas un nom, pas un ami en commun, pas d’appartement … Il ne vivait même plus à Wellington alors vraiment, cette rencontre était d’une pure coïncidence… Se sentant de trop et surtout, qu’il était temps pour lui de partir au lieu de continuer à faire le beau, il s'apprêtait à se lever. Mais une question tomba. Il ouvrit sa bouche puis la referma sans répondre. Il ne s’attendait pas à rester scotché lui aussi, face à Andy. Mais soudainement, il ne savait plus comment se comporter avec elle. S’ils s’étaient quitté à l’amiable, il aurait sans doute gardé un bon souvenir d’elle, il aurait été content de la retrouver et surtout, il n’aurait pas hésité à lui raconter sa nouvelle vie, lui décrire son nouvel appartement et sa vue sur mer ou même ses retrouvailles récents avec Azraël, il aurait même pu lui parler des promotions et cadeaux que son entreprise s’apprêtait à lancer pour les fêtes de fin d’année mais non… Il ne savait même pas s’il devait être honnête ou non, sans parler des détails de sa vie, il ignorait s’il devait juste répondre “Oui, je vais bien”, parce qu’il l’était à cet instant T, dire qu’il n’allait pas bien parce qu’il ne l’était pas vraiment de manière général ou encore, dire qu’il allait très bien aussi, reprenant les mots de la jeune femme pour prouver qu’il n’était pas plus affecté que ça par son Karma. Le point positif était que l’incertitude partait dans les deux sens… Il finit par expirer et se lever enfin de cette foutue chaise, enlever ses lunettes de vue et demander, honnêtement. « Tu poses la question par politesse, simple curiosité ou tu t’en soucies réellement ? » Par politesse ! Lui criait sa conscience, il hocha ses épaules et remit son masque, du mec arrogant, un brin bipolaire. « Je vais bien aussi. Je suis vivant et pas malade, agacé par ce débile mais grâce à toi, je vais pouvoir clôturer une fois pour toute cette affaire eeeet donc je te remercie, pour ton temps et ta politesse. Et le fait de ne pas m’avoir giflé aussi. » il finit sa phrase en offrant son plus beau sourire à la brune, fier d’avoir pu s’en sortir un minimum. Puis, il ajouta après avoir regardé sa montre « Tu n’as toujours pas changé de voiture, je me trompe ? Je te raccompagne ? » il ne jugeait pas sa volonté à vouloir garder sa voiture, non, malgré son métier et malgré son salaire, Andrea n’était pas le genre de femme qui courrait derrière le luxe, Harvey non plus d’ailleurs, il aimait juste se faire plaisir de temps en temps… Mais il proposa quand même de la raccompagner, il se faisait tard et il ne voulait pas qu’elle tombe en panne et que sa soirée soit gâchée à cause de lui. |
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| Sujet: Re: À croire qu'les embrouilles je les cherche || ft. Andrea (#) Dim 3 Jan - 18:47 | |
| Bien sûr que la brune se méfiait. Ça faisait bientôt deux ans qu'ils ne s'étaient plus croisés et voilà qu'Harvey redevenait tout mielleux après les piques qu'ils s'étaient envoyés et auxquelles il n'avait pas rechigné. Elle ne s'attendait pas à ce soudain intérêt pour elle. Elle ne sourit même pas quand il cherche à plaisanter en expliquant qu'il n'allait pas la manger. Elle le regarde juste, de ses grands yeux clairs, essaye de décrypter son visage. Puis elle finit par répondre, quand même, polie. Quand il répète ce qu'elle a dit, elle lève les yeux au ciel. Elle n'avait pas besoin d'un perroquet, et il était suffisamment intelligent pour comprendre ce que ça voulait dire. Elle allait bien Andy, dans la généralité de sa vie. Mais comme tout le monde, il y avait des périodes plus difficiles. Et recroiser Harvey en faisait partie. Plus généralement, il n'était pas la cause de son malheur, loin de là. Beaucoup de choses l'embêtaient en ce moment, à commencer par l'accident du compagnon de sa meilleure amie, qui entraînait dans leur vie moults rebondissements. Cette affaire la concernait, autant personnellement que professionnellement puisqu'elle avait décidé de représenter son amie. Alors forcément, ça lui prenait énormément de temps et d'investissement. Elle finit par hocher la tête, d'accord avec lui alors qu'il annonce être content pour elle. Je suis contente pour moi aussi. Elle s'empêche d'ajouter ça, ne voulant pas rajouter du cynisme à cette conversation qui devenait vraiment étrange. A la place, elle lui demande comment il va lui. Elle se retient de rire en voyant sa mine surprise. Visiblement, il n'était pas le seul à surprendre l'autre. Malgré tout, il devait se douter qu'elle lui renverrait la question en retour; il la conaissait suffisamment pour savoir qu'elle restait quelqu'un de poli malgré tout ce qui s'était passé entre eux. Elle sourit ironique avant de se radoucir à sa question. « Je n'vais pas te mentir, c'est d'abord par politesse. Mais ça fait plus d'un an et demi. Je m'intéresse vraiment à toi même si t'as été un vrai con. » Elle ne peut s'empêcher de faire ce dernier commentaire, laissant enfoncé le couteau qui resterait à jamais entre eux. La plaie se refermera autours, mais il ne sera jamais retiré. Parce que leur relation était devenue comme ça, et qu'il ne fallait pas retirer la source de leurs maux pour éviter toute hémorragie. Elle hausse les sourcils, de nouveau confuse face au comportement lunatique de son ex-fiancé. Elle sert la mâchoire. Là, il méritait qu'elle le gifle. Elle détestait cet air arrogant, et il le savait. Mais il en jouait, et ça aussi, elle détestait. D'un autre côté, il la remerciait aussi pour ce qu'elle avait fait, ce qui déstabilisait pas mal la métisse. A quoi est-ce qu'il jouait exactement ? A quoi ça lui servait d'être gentil et de redevenir le connard d'Harvey qu'elle avait quitté ? Est-ce qu'il s'en rendait compte, au moins ? Elle lève les yeux aux ciel en se levant, récupérant ses affaires et enfilant son manteau long. « Là, t'en mériterait bien une. T'es vraiment con, Harv'.» Elle ajoute en poussant sa chaise pour la ranger. Alors qu'elle s'apprêtait à se diriger vers la porte pour lui souhaiter une bonne soirée, il l'interrompt, la coupant dans son élan. Elle le regarde, fronce les sourcils. Elle ne comprenait vraiment pas son petit jeu. « Hé, Harvey. Ça sert à rien de jouer au gentil si c'est pour filer le mauvais coton dès que j'essaye d'être sympa aussi. T'es pas une girouette, et moi non plus. » Elle croise les bras sous sa poitrine, le regarde de haut en bas avant d'ajouter. « Et je reviens comment au boulot demain, moi, si j'n'ai plus de caisse ?» Se retenant une nouvelle fois d'ajouter un Sherlock dans sa phrase, elle fait une moue pas franchement convaincue. Elle aussi, elle pouvait l'avoir cet air hautain. Sauf qu'Andy elle le gardait toujours un peu en elle, sa susceptibilité refaisant surface dès que quelque chose la dérangeait. « Tu veux me montrer ta nouvelle caisse, c'est ça ? Dans ce cas, tu peux aussi juste me le dire; je viens la voir, et on s'arrête là. » Elle ouvre la porte du bureau d'entretien, sac en main et dossiers sous le bras. Petit signe de main à l'attention du brun pour qu'il la suive. « Allez viens, on va pas rester cinquante ans ici non plus.» |
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| Sujet: Re: À croire qu'les embrouilles je les cherche || ft. Andrea (#) Ven 15 Jan - 19:04 | |
| — @Andrea Rhodes & Harvey“Quelle idée d'aimer une femme à l'humeur vengeresse ?” Pourquoi Andrea ne lui faisait jamais confiance ? Pourquoi est-ce qu’elle s’acharnait autant sur lui ? Oui il l’avait trompé, oui c’était un sale coup, mais tout au long de la relation il ne lui avait jamais manqué de respect malgré le manque d’entente entre les deux. Il avait toujours respecté son couple même si ça devenait un titre plus qu’autre chose. Il l’avait toujours défendu lorsque c’était nécessaire et jamais il n’avait essayé de la dominer, la soumettre ou quoique ce soit de négatif. Harvey était un bon homme, du moins, à la base. Juste avant ce foutu réveillon où lui et Andrea ne l’avaient pas passé ensemble. L’alcool n’est pas un justificatif mais c’était une erreur qu’il regrettait déjà amèrement. Une erreur qui lui a, en fin de compte, coûté plus qu’il ne le pensait. Mais ça ne changeait en aucun cas la nature de Harvey. Andrea ne le connaissait pas réellement et cette conversation ne faisait que le confirmer. Ce n’était pas une victime dans cette relation, non, bien sûr. N’empêche, il était vraiment gentil en ce moment, avec elle comme avec un étranger comme avec ses employés. Il n’allait pas lui faire de coups bas alors oui, il ne comprenait pas pourquoi elle était aussi méfiante. Il grinça alors les dents et se braqua une nouvelle fois, comme si faire du bien ou juste être positif dans ce monde n’était plus tendance et qu’il fallait à chaque fois s’entretuer. « Tu reviendras en transports en commun ? Ou je te raccompagne, c’est pas sorcier. » Il sourit jaune une nouvelle fois et en effet, une nouvelle fois il remit son masque. Non pas qu’il était lunatique, c’est juste qu’il s’oubliait par moment et s’ouvrait à l’avocate, pensant qu’ils pouvaient discuter comme deux vieilles connaissances adultes qui sont passés au-dessus de leurs différends mais elle lui rappelait à chaque fois ses erreurs et à quel point c’était un moins que rien. Oui, il l’était, et alors ?! Les moins que rien ne méritaient plus de vivre ?! Il roula ensuite les yeux, lassé de cette conversation, lassé des commentaires d’Andrea sur sa personne et juste… lassé de tout en fait. « Non, je n’ai pas de nouvelle voiture. Je l’ai acheté nouvelle, elle a donc encore une longue vie devant elle. » Il l'espérait, du moins. Il passa ensuite un bras dans sa chevelure, remettant les mèches à leur place d’apparence mais toute personne qui le connaît saurait qu’il s’apprêtait à prendre une décision, peut-être décisif par rapport à sa relation avec Andy, mais encore une fois, il était fatigué et c’est la fatigue qui lui dictait son comportement. « Sache que je suis content de te retrouver en pleine forme, Andy. Mais je crois que nos retrouvailles prendront fin dans ce bureau. » Il n’avait rien à lui montrer de toute façon. « Merci encore pour votre temps, Mademoiselle Rhodes, au plaisir ! » D’un sourire en coin, il sortit le premier du bureau sans attendre une quelconque réponse de sa part. C’était ça, partir de la sorte, ou déballer tout ce qu’il avait sur le cœur, lui demander pourquoi elle était aussi … méchante ? avec lui, puis comme il le fait si bien, il n'hésitera pas à lui sortir ses quatre vérités à elle, parce que, ô combien elle était imparfaite elle aussi ! Une fois dehors, il inspira un bon coup, la fraîcheur de la soirée le calmait et remettait ses idées un peu en place, il vérifiait l’heure pour voir si cette rencontre n’avait pas trop impacté son planning avant de se diriger vers sa berline noire et démarrer en direction de South Bay. Une quarantaine de minutes de route pour le grand plaisir de l’informaticien, amoureux des trajets du soir et des trajets nocturnes. Puis il aura le temps de cogiter sur ce qu’il s’était passé. Une rencontre à l’improviste qui ressemblait plus à une montagne russe… Et d’ailleurs, ce n’était que maintenant qu’il réalisait à quel point toute sa vie était bordélique en ce moment et tout le poids qu’il avait sur ses épaules. Il lui fallait faire plus d’efforts s’il voulait réellement avancer et se faire pardonner par Andy. |
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| Sujet: Re: À croire qu'les embrouilles je les cherche || ft. Andrea (#) | |
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| | | | À croire qu'les embrouilles je les cherche || ft. Andrea | |
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