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| Sujet: décadence (adiam) (#) Mer 12 Oct - 21:59 | |
| la route, longue. pas si longue. l'appartement, que tu quittes, rapidement. tu laisses la blonde, derrière toi, tout ça, pour aller bosser. en quelques sortes. skate sous le bras, t'avances, rapidement, puis tu lances le skate. en quelques secondes, t'es debout, dessus. le vent qui s'intensifie autour de ta peau. frissons qui t'encerclent rapidement. sensations grisantes dès que tu te retrouves sur ton skate. impression de liberté. impression que tout est possible. oui. jusqu'à ce que tu te retrouves au lieu de rendez-vous. vide. complètement vide. t'attends, tu te cales, contre un mur. clope, entre les mains puis entre les lèvres et t'attends. patient. mais pas trop. tu finis par bouger. téléphone, que tu prends et tu te rends compte de ta connerie. t'as pas regardé avant de partir. t'avais un message. rendez-vous annulé, shooting reporté. tu souffles. tu grognes. tu fermes tes yeux, tu gardes la colère. faut pas que tu t'énerves, ça ne sert à rien. pourtant, c'est la rage au ventre que tu te remets sur ta planche. gestes rapides, précis, vindicatifs, t'as pas envie de t'arrêter. tu vas juste rentrer. chez toi. chez vous. dans ce lieu là, qui t'accueille. tu t'y sens bien alors tu vas aller te ressourcer par là-bas. possiblement te poser sur ton lit. ou devant la télé. peut-être allumer la console, ou simplement prendre une feuille et dessiner. t'en sais rien. quelques minutes, à peine. tu rentres plus vite, beaucoup plus vite que lorsque tu pars. t'es là, devant la porte, tu ouvres, sans un bruit, c'est pas verrouillé. normal. elle est là. tu l'sais, tu l'as vu en partant. chaussures que tu retires, vestes que tu ranges. quelques pas et tu tombes sur elle. déesse blonde qui s'échappe de la salle de bain. corps dénudé. totalement dénudé. du haut en bas. tu ne bouges plus. coeur brusqué, chamboulé. compteurs qui s'engagent dans la zone rouge et qui crie au danger. vision que tu n'oublieras jamais. non, jamais. tu n'fermes pas les yeux, t'en as pas envie. l'adrénaline qui s'engage dans ton organisme. les muscles qui se raidissent, immédiatement. l'envie, le besoin de la toucher, qui s'accumule dans ton esprit. même un pas en avant. vers elle. elle te voit. finalement. tu te stoppes, tu fermes pas les yeux. j'savais pas que tu te baladais nue. tu sors, c'est tout ce que tu trouves, devant cette vision qui te trouble. vraiment. |
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| Sujet: Re: décadence (adiam) (#) Lun 17 Oct - 21:28 | |
| Toute la baraque a cédé à l'appel de la sortie. Ma colocataire est au boulot, je ne sais trop si c'est normal ou pas ; j'évite de me mêler de sa vie d'autant plus que... voilà bref. Ma cousine, chère cousine, m'a abandonnée pour un homme ce soir. Mon cousin... Bien je crois que c'est la même chose mais avec une donzelle qui n'attend que les muscles de ce mâle. Je me retrouve alors seule, solitaire, dans l'appartement. Je me tape tout un film dès que la dernière porte fut claquée par ma cousine ; elle est d'ailleurs désolée de ne pas se faire Twilight avec moi. Je vais sous la douche dès que le chapitre un sonne le générique de fin. J'allume la Hi-Fi sur un petit morceau de mon groupe favori ; Nickelback. Je m'amuse en tant que chanteuse sous les jets brûlant. Je me dandine. Je réfléchis à tout et à rien ; vais-je voir Cameron encore une fois le soir ? Comme une relation interdite ? Ou vais-je me taper un petit film d'horreur pour passer le temps ? Je ne sais pas encore mais je pense opter pour le film. Je sors de la douche, enroule une serviette autours de moi et éteins la Hi-Fi. Je retire la serviette pour la mettre autours de mes cheveux bouclés par l'eau. Je sors de la douche, entrainant de la buée avec moi. Lorsque je referme la porte, je me retourne et je deviens rouge comme une tomate. Priam, mon cousin, est là plus tôt que prévu. Son regard glisse sur moi et ce n'est pas la première fois puisque quand nous étions gosses, on prenait des bains ensemble. Il refusait d'ailleurs que sa soeur ne vienne. « j'savais pas que tu te baladais nue. » Je papillonne des yeux et je cherche plus un moyen de me couvrir qu'autre chose. « Ouais... En général c'est quand y a personne » Je le fusille du regard, comme le réprimandent d'être rentré plus tôt sans prévenir. Je dénoue mes cheveux bouclés, tombant en cascadent sur mon dos et épaules. Je m'enroule dans cette serviette. « Tu es rentré plus tôt... Ça ne va pas ? » Je demande, plus tendrement en me faufilant dans ma chambre sans fermer ma porte ; l'invitant à me parler plus. Je fouille dans mes tiroirs un peu bordélique et attrape un slip en coton avec des pois rouges. Je le regarde par dessus l'épaule, demandant du regard qu'il tourne son dos. Une fois que je le vois faire, je ne le regarde plus et laisse choir ma serviette trempée par terre et enfile la culotte et un pull de HARVARD UNIVERSITY pêché au marché et je l'enfile en sortant mes cheveux du col. Je ne prend pas la peine de mettre un short ; il m'a déjà vu ainsi. Je suis déjà bien habillé pour la nuit. Je prend ma brosse et le regarde en brossant mes cheveux sur le côté. Je réfléchis et me mordille les lèvres avant de lui tendre la brosse et un sèche cheveux. « Tu veux bien me coiffer ? » |
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