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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
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depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

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 mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain)

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Riley Carvalho
Riley Carvalho
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mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) SiyK3
○ âge : vingt-sept ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

○ posts : 4729
○ points : 125
○ pseudo : nsn.
○ avatar : alba baptista.
○ DC : andrea, celeste, charli, elliott, romi.
○ crédits : harley.
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MessageSujet: mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) (#)   mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) EmptyMar 15 Déc - 20:41


mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) JKHT9HW
mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début
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Depuis mon accident, rares sont les personnes que je vois et à qui j'accorde ma confiance. Ce n'est pas contre eux, loin de là même, disons plutôt que c'est pour me protéger. Cette idée ne vient pas uniquement de moi, elle a été motivée par mes parents. En effet, ils craignent que des personnes m'approchent et profitent de ma vulnérabilité. Quand on oublie cinq ans de son existante, on oublie forcément des connaissances, des amis ou bien plus encore. Alors quand des personnes m'approchent et me parlent, je ne sais jamais s'il s'agit de simples inconnus ou s'ils ont fait partie de mon passé. Devoir les affronter, me remettre en question encore et encore, ça me fatigue. Alors maintenant, je limite mes sorties. Mais ce n'est pas forcément la meilleure des choses à faire et heureusement, j'ai toujours des amis en ville. Des amis en qui j'ai confiance et avec qui je peux sortir. C'est le cas de Kaïn, une personne que j'ai rencontrée au lycée et avec qui j'ai toujours partagé des centres d'intérêts. Depuis mon accident, j'ai eu l'occasion de le revoir plusieurs fois et ça m'a fait du bien, j'avais enfin l'impression de sortir de ma routine, de voir autres choses que les murs de ma maison familiale. Aujourd'hui, nous devons nous voir. L'une de nos passions communes dans le passé, c'était le surf et il pense que ce serait une bonne chose qu'on essaye d'en faire ensemble, comme au bon vieux temps. C'est plus facile à dire qu'à faire, enfin pour moi. Depuis le drame, je n’ai pas remis un pied dans l’eau, de peur que tout recommence ou que les souvenirs de ce jour-là reviennent. Et si je revoyais l’accident ? Et si je paniquais ? Out cela m’effraie et je n’arrive pas à retrouver l’attraction que j’avais pour l’océan avant. Mais.. peut-être qu’en essayant, à petites doses, ça va finir par revenir. Je me fais peut-être des films, peut-être que tout se passera bien. Le rendez-vous est pris directement à la plage. Après un petit tour dans le garage pour retrouver ma planche et un coup de dépoussiérage, je me dirige vers le point d’arrivée. Vivant déjà dans le quartier Sud d’Island Bay, il ne me faut pas beaucoup de temps. De nous deux, je suis le premier arrivé. Je pose la planche sur le sable et commence à enfiler le haut de ma combinaison. « Je suis encore à me demander si c’est une bonne idée tout ça. » Finis-je par dire à l’homme que je vois approcher au loin. J’ai beau être venu, je me demande si faire demi-tour ici est une si mauvaise idée. « Mais merci de me l’avoir proposé, c’est toujours mieux à deux que seul. » S’il ne m’avait pas murmuré l’idée de se retrouver ici pour faire du surf, je ne sais pas si je l’aurais précisé. J’aurais sûrement continué de fuir mes peurs, me cantonnant à ce qui me rassure aujourd’hui. « Par contre, je me demandais.. c’est vraiment devenu une coiffure à la mode en cinq ans ? J’ai l’impression d’avoir fait un bon en arrière. » Je ne peux m’empêcher de le taquiner un peu. Ça plaît sûrement à un bon nombre de filles, alors qui suis-je pour juger ?
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MessageSujet: Re: mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) (#)   mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) EmptyJeu 17 Déc - 19:00



mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début -- @Arlo Mehrtens

Parfois, tu as des éclairs de génie qui poussent dans ton esprit. Et encore, tu dis parfois pour ne pas dire souvent et passer pour plus narcissique encore que tu ne l’es déjà. L’idée d’aujourd’hui fait partie de ces idées de génie, du moins dans la théorie. La pratique pourrait se révéler plus complexe. D’ailleurs en réalité, beaucoup jugeraient ton idée absolument merdique. Proposer à un ancien naufragé de retourner en mer… Oui, ça ne semble pas être un concept révolutionnaire. Mais ne faut-il pas combattre le feu par le feu ? Ou plutôt l’eau par l’eau, pour le coup. Arlo a eu ce terrible d’accident, le genre où la personne disparaît pendant plusieurs jours laissant ses proches s’imaginer le pire. Le genre d’accident où finalement, même retrouvé, il semble qu’une partie de lui ait bien été engloutie par la mer. Sa mémoire des cinq dernières années s’est envolée, comme par magie. Contrairement à beaucoup de ses récentes relations, toi tu apparais encore dans son esprit. Néanmoins, il n’a que les souvenirs du lycée, bien qu’au fond ça ne change pas grand-chose. T’es autant un p’tit con qu’au lycée, tu es juste devenu encore plus fort en volley et t’as tenté de suivre des études, aussi. Quoi qu’il en soit, ça te tient à cœur d’aider ton ami à surmonter cette épreuve terrible. Sans vouloir l’étouffer pour autant, tu as partagé un peu de temps avec Arlo, histoire de renouer de façon calme et apaisante avant de lui proposer ta fameuse idée. Celle de retrouver la mer. Si toi tu es un sportif de la terre, Arlo a toujours préféré l’eau. Cependant, ça ne vous a pas empêché de partager votre passion pour le sport. Par exemple, il t’a appris à faire du surf. Aujourd’hui, le destin moqueur te fait devenir son professeur, mentor dans sa quête de la mémoire retrouvée, de la vie à reprendre. Tu prends un gros risque en le conduisant à la mer, mais quelque part, tu es prêt à prendre ce risque, et prêt à lui faire prendre ce risque. Le début sera probablement douloureux, mais tu seras là pour lui. Le temps est clément, la météo idéale pour surfer. Aucun danger visible. Ainsi, s’il devait paniquer, tu pourrais le gérer sans avoir à t’occuper d’éléments extérieurs gênants. Et puis il a accepté de son plein gré, c’est qu’il doit être prêt à surmonter ses démons. Tu es tout de même rassuré de le voir attendre ta présence sur la plage. Le soleil brille dans tes cheveux tandis que tu accours vers lui, combinaison qui pend sur les hanches et petit sac de sport contenant les éléments les plus importants comme la wax. Ta planche s’enfonce dans le sable, juste à côté de la sienne alors qu’il a le doute qui lui traverse le regard. « J’ai pas de formation de sauveteur, mais crois-moi, j’te laisserais pas avoir un autre accident. Et si tu te sens pas prêt, on peut toujours annuler tu sais. » Mauvais bougre mais pas bourreau, tu ne vas pas le forcer à faire quelque chose si finalement il ne se sent pas prêt. Tu pourrais totalement comprendre que le stress le bloque. Tu souris tendrement, presque trop tendrement pour quelqu’un comme toi, quand il te remercie. « L’élève est le mieux placé pour enseigner au maître. Enfin, on va dire ça. » dis-tu en ricanant doucement. Tu t’étires un peu, histoire de dégourdir ton corps qui garde en mémoire quelques courbatures d’une séance de sport intense d’il y a deux jours. Tu manques de t’étouffer de rire lorsqu’il évoque ta coupe de cheveux. « On ne t’a pas prévenu ? La population mondiale s’est accordée pour revenir aux années 80. » Tes lèvres s’étirent en un sourire railleur. « T’sais que c’était une idée à la con le mulet et en fait tout le monde a aimé ? Ça doit ajouter un charme supplémentaire faut croire. » Tu n’as plus vraiment un mulet au sens classique du terme, mais tu gardes cette coupe mi-longue indescriptible. Tes mirettes l’observent discrètement, et malgré la discussion détente, tu le sens tendu. « Tu veux qu’on commence par se mettre à l’eau sans la planche déjà ? Histoire de te re-familiariser avec l’océan ? »
(c) mars.
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○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

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MessageSujet: Re: mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) (#)   mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) EmptyJeu 24 Déc - 14:14


mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) JKHT9HW
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Cette sortie  tombe assez bien. Depuis plusieurs semaines maintenant, depuis mon accident, je repousse le moment où je renouerai avec l’océan. Ce n’est pas quelques choses qui dérange mes proches et pour cause, si cela m’effraie, c’est sûrement rien à côté de ce qu’ils ressentent. L’idée de me revoir à nouveau prendre le large rend ma mère complètement malade. Elle ne me l’a pas clairement dit, mais ça se voit sur son visage lorsqu’elle me dit que je dois prendre mon temps et que ça reviendra quand ce sera le moment. J’aimerai l’écouter et me dire que tout finira par arriver, mais rester là à ne rien faire, ça ne me ressemble pas. L’océan a beau m’avoir fait du mal, il n’en reste pas moins mon premier amour. Alors quand Kaïn m’a proposé cette sortie, je n’ai pas pu refuser. Ce grand saut, je devais le faire un jour, alors autant se lancer. « J’ai pas de formation de sauveteur, mais crois-moi, j’te laisserais pas avoir un autre accident. Et si tu te sens pas prêt, on peut toujours annuler tu sais. » Rapidement, l’image du jeune homme en train de me faire du bouche-à-bouche me traverse l’esprit et je ne peux m’empêcher d’en sourire. Espérons que nous n’en arriverons pas là. « L’élève est le mieux placé pour enseigner au maître. Enfin, on va dire ça. » Pour le maître, on repassera. Je dois sûrement me souvenir comment en faire, ma pratique remonte à bien avant les cinq ans que j’ai oublié, mais j’ai été touché physiquement et psychologiquement et je dois en tenir compte : je n’ai sûrement plus la même forme qu’avant. Néanmoins, je n’en reste pas moins sportif et en y allant à mon rythme, il ne devrait pas y avoir de problèmes. Avant de nous lancer à l’eau, je ne peux m’empêcher de faire une petite réflexion sur sa coupe de cheveux. Nous nous sommes revus depuis que je suis sorti de l’hôpital et pourtant, jusque là, j’avais gardé ça pour moi. « On ne t’a pas prévenu ? La population mondiale s’est accordée pour revenir aux années 80. » Ça semble un peu fou, mais pourtant pas étonnant. D’après ce que j’ai pu voir aux informations, pour cette année ou les précédentes, le monde commence doucement à partir en cacahuète, alors pourquoi pas revenir à d’anciennes modes ? « T’sais que c’était une idée à la con le mulet et en fait tout le monde a aimé ? Ça doit ajouter un charme supplémentaire faut croire. » « Ce doit être ça. » Dis-je amusé. C’était assez osé de sa part, mais l’important c’est qu’il ne regrette pas aujourd’hui. L’avantage à sa réponse, c’est que je peux souffler un peu : je n’aurais pas à faire une coiffure dans le même style pour me fondre plus facilement dans la masse. « Tu veux qu’on commence par se mettre à l’eau sans la planche déjà ? Histoire de te re-familiariser avec l’océan ? » Comme première réponse, je viens hocher la tête. « Oui, c’est peut-être une bonne idée de faire ça. » Je porte mon attention sur l’eau qui semble calme. C’est une bonne chose, ça devrait rendre les choses plus simples. Je remplis mes poumons d’air, comme pour me donner du courage. « Tu n’es pas frileux j’espère, on n’est pas dans ton gymnase ici. » Entre le volleyball et le surf, il y a une différence assez flagrante : l’un des deux sports se pratique en extérieur, alors que l’autre non. Heureusement pour lui, et même pour moi, nous sommes en été et la température de l’eau ne devrait pas être un frein. « J’ai l’impression d’être un enfant de trois ans qui découvre la mer et encore.. à cet âge là, j’avais sûrement déjà mis les pieds dans l’eau plusieurs dizaines de fois. » J’appréhende et c’est sûrement logique, mais il ne faut pas que cela devienne un calvaire. Donc si vraiment je ne le sens pas, il ne faudra pas que j’hésite à faire demi-tour. Nos affaires déposées sur le sable, nous marchons doucement vers l’eau. « Tu vas peut-être pouvoir me battre aujourd’hui. » Ce n’est pas une compétition, je le sais bien, mais plus jeunes nous avions l’habitude de faire cela : celui qui arrivait à prendre la plus belle vague se voyait offrir un remontant par l’autre. À quelques centimètres du but, je ralentis, effrayé à l’idée que ce simple contact de l’eau sur mes pieds me rappelle tout ce qu’il a pu se passer lors de mon accident. « Je n’arrive même pas à savoir si c’est une réaction normale. Si toutes les autres personnes dans mon cas réagissent de la même manière. » Il ne le sait pas non plus, mais ça fait du bien de pouvoir parler sans être jugé ou poussé à aller trop vite.

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    bury underneath your feet the remains of what's been left behind --


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MessageSujet: Re: mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) (#)   mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) EmptyVen 25 Déc - 18:37



mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début -- @Arlo Mehrtens

Tu n'es pas du genre à forcer quelqu’un à faire ce qu’il n’a pas envie de faire. Ok, parfois, tu es un peu lourd mais c'est parce que tu penses sincèrement que la personne a besoin de ça. Néanmoins, tu n’es pas un être dénué de tous sentiments, de fait, tu sais aussi compatir et te mettre à la place de l’autre. En l’espèce, tu es capable de sillonner le cœur de ton pote Arlo, de comprendre la peur qui gangrène son myocarde, son esprit et chaque partie du corps. Certes, tu n’as jamais eu de traumatisme similaire au sien, mais tu as été un gosse frappé parmi tant d’autres, tu avais aussi une certaine boule au ventre. Puis, un jour, tu as combattu cette peur, parce que dans ton cas, la colère a pris le dessus. Arlo n’a pas de raison de se mettre en colère, tout est différent. Il doit simplement renouer, retrouver la confiance, tout doucement. Doucement, c’est d’ailleurs la méthode que tu préconises, en lui proposant de mettre un pied devant l’autre en se contentant d’une première baignade tout ce qu’il y a de plus banal. Pas de planche, seulement l’épiderme contre l’écume. En le voyant acquiescer, tu ne peux t’empêcher d’esquisser un sourire, à la fois de fierté égoïste et de joie de voir ton pote prêt à se battre. Quelques secondes plus tard, tu manques de t’étouffer alors qu’il insinue que tu pourras être frileux. « Non mais oh, l’poisson, j’te permets pas ! Je ne sais pas comment vous fonctionnez pour vous détendre les enfants de la mer, mais nous sur la terre, après de gros matchs on se trempe dans des bains remplis de glaçons. Niveau fraîcheur, j’pense que tu as plus à t’inquiéter que moi. » dis-tu en ricanant. L’eau froide ne t’a jamais véritablement fait peur. De base, tu as un corps extrêmement chaud, du style plus chaud que la moyenne. Probablement parce que tu es une boule de nerf qui court partout depuis gamin… Quoi qu’il en soit, la fièvre doit monter sacrément haut pour te coucher. Donc même l’eau froide ne te fait pas peur, tu sais que ton organisme va très rapidement compenser. Plus tendre, tes lippes s’étirent en un doux sourire lorsqu’il émet à voix haute sa crainte, son appréhension de redécouvrir la mer. « Tu veux que je t’achète une piscine pour gamin ? Comme ça tu peux te tremper sans crainte ? » L’humour est toujours la première chose qui apparaît chez toi, même quand ça ne devrait pas. Tu te reprends aussi. « T’en fais pas Arlo, je suis pas docteur, mais c’est normal. Tu crois que les coureurs de Formule 1 n’appréhende pas de remonter dans leur monoplace après un grave accident, comme s’ils redécouvraient tout pour la première fois ? C’est quelque chose de naturel, d’appréhender la redécouverte, ton second baptême en quelque sorte. »  Tu le sens hésitant mais il ne se laisse pas abattre pour autant, entamant le chemin jusqu’à l’eau avec toi. Ta remarque te tire un ricanement. Amusé, tu répliques. « Je préférerais te battre au meilleur de ta forme, j’te laisserai avoir la plus belle vague, promis. » D’autant plus que tu n’as pas tellement surfer depuis le temps, c’est un petit plaisir que tu aimais surtout partager avec Arlo. Tu n’as jamais retrouvé personne d’aussi passionné que lui. Alors que tes orteils se font envelopper par l’eau saline, ton ami se tient derrière toi, plus hésitant que jamais. Naturellement, tu tournes le visage vers lui, les traits soucieux. « Je n’ai jamais eu de phobie ou de traumatisme particulier. Le seul que j’ai eu, j’ai failli le battre à mort. » Tu marques un temps de pause, ayant lâché l’information trop vite, même si Arlo a déjà eu vent de façon incomplète du drama entourant ton beau-père. « C’est normal d’avoir peur, c’est quelque part une façon que ton corps a de te protéger. C’est comme quand tu fais une intoxication, après ton corps t’envoie des alertes dès que tu tombes sur l’aliment pour que tu évites de le manger. Alors qu’en soit, ce n’est pas dangereux, c’est juste une mauvaise expérience qui bouleverse tout, ça ne veut pas dire que le danger est véritablement là pour autant. » Tu lui tends la main, amical et bienveillant. « Allez viens princesse, un pied après l’autre, tant que tu as pieds, tu n’as pas à t’inquiéter. Il n’y a pas de vagues pour te faire rouler sur le sable aujourd’hui. » Tu en serais presque déçu, parce que toi tu es affamé de ces vagues monstrueuses qui t’hérissent les poils et font monter en flèche ton adrénaline. Cependant, aujourd’hui tu es content de voir la mer assez calme, avec quelques vagues à surfer, sans qu’elles soient pour autant dangereuse. La main toujours tendue, l’eau flirtant avec ton nombril, tu attends patiemment Arlo. « Prends tout le temps dont tu as besoin, mieux vaut être lent maintenant que de flipper une fois sur la planche, éloigné du rivage. » Il va faire des petits pas, l’un après l’autre. Patient, tu ne t’éloignes pas, te contentant simplement de plonger pour te mouiller avant de ressortir. La fraîcheur du début de printemps te mordille le derme sans que ce ne soit désagréable. Le crâne rafraîchit, tu t'élances. « Tant que tu ne trempes pas ta tête ça devrait aller nan ? Le visage hors de l’eau tu as tous tes repères. »
(c) mars.


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○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

○ posts : 4729
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○ avatar : alba baptista.
○ DC : andrea, celeste, charli, elliott, romi.
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○ inscrit le : 23/06/2016
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MessageSujet: Re: mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) (#)   mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) EmptyMer 6 Jan - 22:25


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Même si être ici semble facile, c'est loin de l'être vraiment. Cet endroit, je l'ai tant aimé, j'y ai passé de nombreuses heures et pourtant aujourd'hui, j'en suis effrayé. Comme pour me dire que ceci n'a aucun sens, la mer est particulièrement calme aujourd'hui et j'ai donc l'impression de jouer la comédie. Pourtant, ce traumatisme est bien là, enfuit en moi, près à laisser échapper mes démons si jamais je joue trop avec le feu. Repoussant quelque peu le moment crucial, je m'amuse à plaisanter un peu avec Kaïn. C'est toujours ça de pris, quelques secondes qui m'éloignent du moment où je devrais jouer avec mon courage. « Non mais oh, l'poisson, j'te permets pas ! Je ne sais pas comment vous fonctionnez pour vous détendre les enfants de la mer, mais nous sur la terre, après de gros matchs on se trempe dans des bains remplis de glaçons. Niveau fraîcheur, j'pense que tu as plus à t'inquiéter que moi. » Il n'a pas tout à fait tort. Même si j'ai toujours eu une préférence pour les sports marins, que ce soit le surf, la voile ou encore la natation, je sais qu'il est coutume pour soulager les muscles de se plonger dans un bon bain frais après chaque entraînement intensif. « Tu veux que je t'achète une piscine pour gamin ? Comme ça tu peux te tremper sans crainte ? » « C'est peut-être la solution. D'ailleurs, pourquoi est-ce qu'on vient ici ? Il existe toujours la piscine municipale ! » En soi, ce n'est pas de l'eau en général dont j'ai peur, mais bien de l'océan, alors je n'aurais sûrement aucune difficulté pour nager dans une piscine. Je me douche bien et pourtant, il y a de l'eau. « T'en fais pas Arlo, je suis pas docteur, mais c'est normal. Tu crois que les coureurs de Formule 1 n'appréhende pas de remonter dans leur monoplace après un grave accident, comme s'ils redécouvraient tout pour la première fois ? C'est quelque chose de naturel, d'appréhender la redécouverte, ton second baptême en quelque sorte. » On ne dirait pas comme ça, mais le jeune homme a de la ressource. Il pourrait être psychologue ou quelque chose comme ça, j’ai eu l’occasion de voir un bon nombre de personnes depuis mon retour en ville et à côté d’eux, avec ses conseils, Kaïn pourrait facilement figurer dans le top 3. « Tout va être un second baptême.. » Pour ici, mais aussi pour toutes les autres petites choses de la vie, les plus basiques et les plus complexes. « Je préférerais te battre au meilleur de ta forme, j’te laisserai avoir la plus belle vague, promis. » Même si dans le passé, c’était un plaisir de l’affronter, aujourd’hui, il n’est pas question de compétition et nous le savons tous les deux. « Je n’ai jamais eu de phobie ou de traumatisme particulier. Le seul que j’ai eu, j’ai failli le battre à mort. » Je ne peux m’empêcher de grimacer légèrement. Si j’ai des démons aujourd’hui, il en a eu lui aussi et pourtant, il est là, devant moi. Je dois y croire aussi. La vie est faite d’obstacles, mais ils ne sont pas insurmontables. « C’est normal d’avoir peur, c’est quelque part une façon que ton corps a de te protéger. C’est comme quand tu fais une intoxication, après ton corps t’envoie des alertes dès que tu tombes sur l’aliment pour que tu évites de le manger. Alors qu’en soit, ce n’est pas dangereux, c’est juste une mauvaise expérience qui bouleverse tout, ça ne veut pas dire que le danger est véritablement là pour autant. » Naturellement, je hoche la tête en première réponse à ses propos. Kaïn s’avance dans l’eau, alors que je reste sur le sable, continuant de regarder l’eau au loin. « Allez viens princesse, un pied après l’autre, tant que tu as pieds, tu n’as pas à t’inquiéter. Il n’y a pas de vagues pour te faire rouler sur le sable aujourd’hui. » Je le regarde amusé. Maintenant qu’il est dans l’eau, il a sûrement envie d’en finir. Mais il sait aussi que ce ne sera pas facile et qu’il va devoir prendre son mal en patience. « Prends tout le temps dont tu as besoin, mieux vaut être lent maintenant que de flipper une fois sur la planche, éloigné du rivage. Tant que tu ne trempes pas ta tête ça devrait aller nan ? Le visage hors de l’eau tu as tous tes repères. » Je ne m’y connais pas assez pour pouvoir aller dans son sens. Mon cas actuel est la définition même de la bizarrerie du corps humain : un accident et pouf, j’oublie cinq ans de ma vie. « Oui, tu as sûrement raison. » Finis-je quand même par dire. « Qu’est-ce qui te fait peur toi ? » Mes faiblesses sont actuellement mises en avant et qui sait, pour gagner un peu de courage, j’ai besoin de voir que je ne suis pas le seul à être vulnérable. « Je me concentre sur l’eau, sur la mer, mais si j’avais tout perdu aussi ? T’imagines ? » Je ne parle que de cela à mes proches, car c’est la peur la plus évidente, mais il y a autre chose. « Cinq ans, c’est si peu et pourtant si nombreux à la fois. Il a dû se passer des trucs dans ma vie durant ce temps là, mais ma famille reste assez floue dessus. » Quand je suis dans la même pièce qu’eux, j’ai l’impression qu’ils chuchotent, comme pour me cacher quelque chose. « J’ai peur de vivre et d’écraser tout ce que ma mémoire me cache. » J’aurais des enfants et une femme, je l’aurais sûrement su, non ? Je m’inquiète peut-être pour rien. « Trêve de bavardages. Un petit pas pour l’Homme, un grand pas pour l’humanité. » J’inspire un grand coup et m’avance vers lui. Contrairement à ma respiration, j’avance petit pas par petit pas. Lorsque mon premier orteil touche l’eau, un frisson parcourt mon corps tout entier. Ce n’est pas le froid, mais la peur. Pourtant, rien d’autre ne vient. Aucun flashback, aucun souvenir. Je suis toujours le même homme qu’il y a trente secondes.

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MessageSujet: Re: mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) (#)   mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) EmptySam 9 Jan - 11:06



mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début -- @Arlo Mehrtens

La piscine municipale… C’est vrai que tu aurais pu lui proposer ça. Presque sans crainte, un bassin fermé, sans vague, avec une profondeur relative et surtout un tas de maîtres-nageurs prêts à intervenir. Sauf que l’idée de nager avec Arlo à côté d’un tas de possibles gamins s’amusant à faire des bombes et à se couler… ce n’est peut-être pas la meilleure idée. En tout cas, tu t’es dit que l’océan serait directement une meilleure idée. Peut-être aussi parce qu’au fond tu as compris que le souci n’était pas l’eau en elle-même, mais bien l’océan et l’insécurité qu’elle inspire malgré lui. « Parce qu’à la mer, on évite les champignons. » Tu réponds d’un ton amusé. Toutefois, tu n’as vraiment pas envie de choper des mycoses dans le pédiluve. Si Andy était dans ton crâne, elle te dirait sûrement que tu ne prends pas plus de risques en marchant dans le pédiluve qu’en couchant avec qui te passe sous la main en soirée. Elle n’aurait pas tort si tu ne prenais pas la peine de te protéger. En attendant, tes petits pieds, tu ne peux pas les protéger du pédiluve donc… Au lieu de poursuivre cette curieuse pensée, tu te préoccupes plutôt de ton pote en débitant des paroles sensées. Tu as beau avoir l’air inculte et même idiot, tu ne l’es pas pour autant. « Une chance pour toi que tu aies le meilleur des accompagnateurs avec toi. » Un sourire vient étirer délicatement tes lèvres. Si l’humour se mêle au ton de ta voix, tu n’en restes pas moins sérieux. Arlo est probablement plus à l’aise avec un de ses potes, en mode détente, plutôt qu’avec un véritable professeur ou accompagnateur avec qui ça aurait été plus rigide, cadré. Bien que tu ne lésines pas sur l’attention que tu lui portes, à la recherche du moindre signe d’insécurité ou de danger. À nouveau, face à ses doutes questionnés, tu tentes de le rassurer tout en t’avançant dans l’eau. Main tendue, tu l’attends avant de la laisser retomber dans l’eau. S’il a besoin de temps, tu n’as pas envie d'attraper une crampe en restant statique. Chacun de votre côté, eau contre terre, vous échangez alors qu’Arlo te pose une question qui te surprend plus que tu ne l’aurais imaginé. Ce qui peut bien te faire peur… « C’est bateau mais… perdre les gens que j’aime. J’ai toujours eu plus peur pour les autres que pour moi. Sinon je suis pas fan des insectes. Vu que je suis déjà allergique aux arachides, j’ai pas envie de tenter de voir si j’suis allergique à leurs piqûres ou morsures. » Tu laisses un petit temps de silence avant de reprendre en baissant les yeux au passage. « Petit, j’avais peur de mon beau-père aussi. » Puis tu as dompté ta peur, parce que tu pouvais la cogner pour de vrai. Arlo lui, il peut taper l’eau, ça ne changera pas grand chose à sa situation… Tu ne remontes pas de suite ton regard vers Arlo lorsqu’il se confie sur ses cinq années volatilisées, envolées de sa mémoire. Tu penses à Laya qui de son côté, n’ose pas non plus lui avouer les événements de ces cinq ans. Tu aurais envie de tout lui dire, mais tu ne peux pas. Ce serait probablement un trop grand choc. Quand il évoque sa famille, tu l’observes, les lèvres pincées. Tu lui confieras un jour, pourquoi sa famille prend si bien le soin de déguiser son passé, mais pas aujourd’hui. Tu n’as pas cette envie de gâcher le jour où Arlo remet les pieds dans l’eau. « J’écoutais pas beaucoup en cours, mais je t’assure que tout reste bien stocké dans le cerveau, tu n’écraseras rien du tout. Peut-être que vivre te permettra de tout dénicher aussi… Comme si ça ouvrait des portes. » Bon, tu n’es pas véritablement certain de ce que tu avances mais ça se passe comme ça dans les films alors pourquoi pas dans la vraie vie. Finalement, ton ami trouve enfin le courage de faire un pas dans l’eau, plusieurs même tandis qu’il s’avance lentement dans l’eau. « Ça va ? » demandes-tu, premier check up nécessaire. « Tu veux aller plus loin ou… » Tu ne veux pas le brusquer ou quoi que ce soit. « Si tu ne veux pas aller plus loin en profondeur, essaye de t’accroupir, pour au moins tenter l’immersion sans risque. » Doucement, tu t’approches de lui, histoire de te tenir prêt au cas où. D’ailleurs, tu lui montres même l’exemple de ce que tu viens de dire, comme si tu causais à un enfant incapable de te comprendre. En réalité, tu fais surtout cela pour montrer que c’est sans crainte. Les vagues sont inexistantes, il ne pourra même pas se faire emporter et rejeter sur le sable. « Alors, détends toi avec ton pote, m'oblige pas à te faire des papouilles. »
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○ âge : vingt-sept ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

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MessageSujet: Re: mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) (#)   mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) EmptyLun 18 Jan - 21:42


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Jusque là, nous utilisons l’humour comme arme. Kaïn pour me distraire un peu et moi, pour ne pas mettre de réels mots sur ce que je ressens à ce moment précis. Prendre les choses à la légère, c’est toujours plus facile, non ? « Parce qu’à la mer, on évite les champignons. » À sa remarque, je ne peux m’empêcher de froncer légèrement les sourcils. C’est sorti si facilement, si naturellement, qu’il y a sûrement une histoire derrière cela. D’aussi loin que je me souvienne, je n’ai jamais entendu parlé de cela. C’est peut-être une légende ? Quoiqu’il en soit, je ne la connais pas. Penser à autre chose, à ce moment précis, ce n’est pas une si mauvaise idée. Qui sait, je pourrais peut-être berner un peu mon cerveau et ainsi avancer sans crainte dans l’eau. Mais non.. même s’il a oublié cinq années, il en reste suffisamment intelligent. « Une chance pour toi que tu aies le meilleur des accompagnateurs avec toi. » C’est une phrase qui doit flatter son égo, mais je ne me vois pas le contredire là-dessus. Il n’a pas tort, c’est un bon accompagnateur et sans lui, je serais certainement encore à rester au bord de l’eau. Doucement, j’avance. Sûrement pas à la vitesse à laquelle j’y serais aller à l’époque, mais ça reste néanmoins une bonne chose. Encore une fois, j’essaye de distraire un peu mon cerveau. Comment ? En lui demandant ce qui lui fait peur. C’est peut-être un peu bête, mais à ce moment précis, je me sens vulnérable. Savoir que je ne suis pas le seul me permettra peut-être d’être un peu plus courageux. « C’est bateau mais… perdre les gens que j’aime. J’ai toujours eu plus peur pour les autres que pour moi. Sinon je suis pas fan des insectes. Vu que je suis déjà allergique aux arachides, j’ai pas envie de tenter de voir si j’suis allergique à leurs piqûres ou morsures. » Finalement, en l’écoutant, je comprends que je me mets peut-être trop de pression sur les épaules. Avec tout ce qui m’est arrivé, il est normal que je sois effrayé. Comme lui, j’ai plein d’autres peurs, à des degrés plus ou moins importantes, je suis un Homme, mais depuis quelques temps, je ne vois que ça, que cet accident et ce qu’il m’a fait perdre. « Petit, j’avais peur de mon beau-père aussi. » Je ne peux m’empêcher de grimacer un peu. Je ne connais pas tout de lui, je le comprends aujourd’hui. Mais avec ce qu’il a eu occasion de me confier pour me mettre à l’aise, je comprends que ce n’était pas facile et qu’il a un passif avec son beau-père. « Je suis désolé pour ce qui t’es arrivé. » Mes mots ne changeront rien désormais et même à l’époque, ils n’auraient rien changer. Mais je me dis que peut-être, comme ça, il sait que je suis là pour lui. Moi aussi. Même si là, ça ne saute pas aux yeux. « J’écoutais pas beaucoup en cours, mais je t’assure que tout reste bien stocké dans le cerveau, tu n’écraseras rien du tout. Peut-être que vivre te permettra de tout dénicher aussi… Comme si ça ouvrait des portes. » Cela m’arrangerait un peu que cette porte s’ouvre assez vite. J’aimerais pouvoir récupérer ces cinq dernières années et ne pas en perdre de nouvelles. Sans ça, j’ai peur de ne plus avoir vraiment envie d’avancer. À force de parler, je finis par m’avancer et la crainte que j’avais avec les différents flash-back n’a finalement pas lieu. Mettre un pied dans l’eau, ça ne change pas grand-chose à ce que je vis depuis l’accident. « Tu veux aller plus loin ou… Si tu ne veux pas aller plus loin en profondeur, essaye de t’accroupir, pour au moins tenter l’immersion sans risque. » « Je crois qu’on va attendre encore un peu pour le grand bain. Me savoir proche de la plage, ça me rassure en quelque sorte. » Au loin, comme sur mon bateau, j’étais livré à l’océan tout entier et j’ignore ce qu’il s’y est vraiment passé. Il m’a sûrement fait du mal, avant de finalement s’apaiser pour me ramener sur les côtés. « Alors, détends toi avec ton pote, m'oblige pas à te faire des papouilles. » Je ne peux m’empêcher de rire à sa remarque. « Je vois que tu prends ton rôle très à cœur, ça fait plaisir. » Même si mon ton est un peu taquin suite à ce qu’il vient de dire, je reste honnête. Alors que je continue d’avancer et que l’eau arrive presque à mon genou, je poursuis. « Depuis l’accident et toute cette histoire liée à ma mémoire, je ne sais plus vraiment à qui je dois faire confiance. Ma famille est super, mais reste secrète bien souvent et j’ai oublié des personnes, j’en suis persuadé. Il ne me reste que mes anciens amis, que ceux d’avant. » Les habitants d’Island Bay ne sont pas forcément malveillants, mais mes parents m’ont dit de me méfier. Que des personnes pourraient profiter de la médiatisation de mon accident pour inventer des histoires et peut-être se servir de moi. « Merci d’être là et de me soutenir. D’être patient comme ça. » Je n’ai jamais été du genre à dévoiler mes sentiments auprès de mes amis, mes gestes témoignaient souvent de mon honnêteté et de mon affection pour eux, mais là, avec lui, j’en suis obligé. L’eau arrivée, à la moitié de ma cuisse, je décide alors de m’accroupir pour suivre une nouvelle fois son conseil. Encore une fois, rien. Comme si finalement, je prenais un simple bain. « Tu vas avoir mérité un bon vin chaud. C’est moi qui régale ! »

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MessageSujet: Re: mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) (#)   mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) EmptyJeu 21 Jan - 20:34


mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début -- @Arlo Mehrtens

Tu la comprends cette peur qui ronge ton pote, du moins tu peux transposer celle que tu as pu avoir dans ta vie à la sienne. Parce qu’au final, il essaye aussi de se rassurer de cette façon, en te demandant si toi aussi tu as des peurs. La vérité est qu’on en a tous, et c’est probablement ce qui rythme la vie. Sans peur, il y a des tas d’émotions qu’on ne pourra pas éprouver comme la joie d’être soulagé. Finalement, c’est comme le bien et le mal. Tout va de pair dans ce monde, le bon côté qui se balance avec le mauvais. Là, Arlo est dans une très mauvaise passe car il veut se souvenir désespérément de sa vie passée. Tu le sens que quelque part, il en veut à l’océan de l’avoir englouti en lui volant une partie de sa mémoire.  Il est comme ce monstre sous le lit dont on a peur quand on est gamin, il est ce truc tapi dans l’ombre qui attend le moindre faux pas pour vous entraîner au fond. Et toi, tu ne veux pas qu’il sombre Arlo, alors tu as réussi à le traîner ici, jusqu’au bord de l’eau. Tu ne sais pas si ça s’équivaut à ce qu’il vit en ce moment mais tu lui fais part de ce qui t’a rongé pendant longtemps. Cet homme qui te faisait marcher à reculons pour aller chez ta mère, tes tripes qui se serraient dès qu’il était dans les parages. Tu n’as pas fait que repousser l’échéance, parce que tu attendais d’être paré pour le contrer. Quand ses lèvres s’excusent pour ce qui t’est arrivé dans ton enfance, tu souris. « C’est pas de ta faute t’sais, puis c’est du passé. Et bientôt ta peur de l’eau sera du passé aussi. » Tu doutes, subitement. Tu as attendu d’être prêt pour combattre le monstre de tes peurs, mais est-ce qu’Arlo était prêt, lui ? Probablement que oui, sinon il n’aurait pas accepté cette entrevue au bord de l’eau, cette proposition de renouer avec la planche de surf. Tu la ressens cette peur qui gît toujours au fond de lui quand il te dit qu’il craint que ça n’écrase encore plus sa mémoire. Tu déglutis, avant de lui dire d’un ton rassurant, que ça peut aussi lui ouvrir des portes. T’appréhendes un peu aussi, ce moment où il met enfin les pieds dans l’eau. Finalement ça se passe bien. Rien de particulier à signaler, il est juste lui. Tu lui proposes d’aller plus loin ou simplement de rester au bord, à son aise. Toi, tu t’occupes de suivre l’option qu’il préfère. Quand il opte pour le bord de plage tu opines du chef avant de le rejoindre. Juste au cas où. Tu t’immerges simplement le corps en enfonçant tes genoux dans le sable. Tu es un enfant de la terre, mais une fois dans l’océan, tu préfères être immergé. T’aimes cette sensation sur ta peau, le liquide cristallin caressant ton épiderme. Histoire de remettre un peu d’humour face à cette belle étendue d’eau, tu plaisantes en lui disant que s’il ne se détend pas tu vas devoir passer aux choses sérieuses en le papouillant. « Hé mais je suis un ange avec mes amis ! » Vantard mais réaliste. Il est possible de te reprocher beaucoup de choses Kaïn, mais au niveau de l’amitié et de l’amour que tu voues à tes potes, tu es la perfection incarnée. Toujours prévenant, présent et attentif aux besoins, tu te plies souvent en quatre pour eux. Aujourd’hui, c’est pour Arlo. Il avance doucement à ta hauteur, en se confiant en même temps. À nouveau, il évoque sa famille. L’embarras te gagne… Tu aurais envie de lui balancer tout ce que tu sais, là maintenant. Mais tu le sais que c’est ni à toi de le faire, ni le lieu pour le faire. Enfin. Au final, qui à part toi ou d’éventuels autres potes de lycée pourraient lui dire ? Laya ? Il ne souvient plus d’elle. Ses proches ? Ils ne feront jamais. Peut-être que c’est ton rôle finalement. Tu déglutis à nouveau, péniblement, avant de plonger ton regard dans le sien. Il te parle aussi de ces gens qu’il a probablement oublié. À nouveau, tu ne sais pas si tu peux parler de ce que tu sais. « Il s’est passé beaucoup de choses pendant ses cinq ans… Je pense qu’ils ne veulent juste pas te brusquer. Oui… il y a des gens qui comptaient pour toi qui ne sont pour l’instant plus dans ton esprit. Mais ça reviendra, j’en suis sûr. » Tu essayes d’être optimiste parce que tu espères toi aussi qu’il retrouve la mémoire par lui-même, plutôt que d’apprendre de la bouche d’un vieux pote que sa famille le mène en bateau. Et puis, tu connais l’état de Laya, alors tu espères encore plus que ce cercle vicieux d’oubli soit bientôt derrière vous. Là, soudainement il te remercie pour ta présence et aussi ta patience. Ça te paraît normal toi, de faire ça pour lui, même si être empathique et comprendre les autres n’a rien de parfaitement aisé pour toi. Tu sais qu’il ferait la même chose. « Me remercie pas Arlo, c’est normal. Je suis ton pote à la compote. » dis-tu en ricanant alors que tu l’observes réussir à plonger ses cuisses dans l’eau, puis le reste de son corps. « Tu vois que tu peux le faire ! » Tu as le ton enjoué en le voyant faire ce si grand pas pour lui. Il n’a pas nagé, il s’est simplement accroupi dans une immense mare qui le terrifie. « Je gagne un vin chaud j’suis en te faisant faire trempette ? Je vais faire ça plus souvent alors. » À nouveau, un ricanement s’échappe d’entre tes lippes. Tu avais déjà une bonne descente à l’époque du lycée, jamais capable de dire non à un verre entre amis. « Ça veut dire que si je réussis à te faire surfer je gagne tout le stand de vin chaud ? » Tu n’oublies pas votre objectif même si vous y allez à tâtons, repoussant doucement les barrières que la peur a érigé en lui. Tu ne le presses toujours pas, tu restes dans cette eau calme avec lui, regardant l’eau onduler délicatement sous les rayons du soleil. Tout semble si simple à cet instant, bercé par le doux bruit de l’écume qui s’écrase sur le sable. « Tu te sens bien, là ? » Maintenant, tout de suite, entouré de l’océan. Il a l’air calme, en tout cas sa respiration est posée, régulière. Tu es à l’affût, si jamais il panique. « Tu reçois encore beaucoup de soins à cause de l’accident ? Ils te disent quoi les médecins sur la mémoire ? » Parce qu’eux ils auront sûrement plus de réponses et de propos rassurants, plus que tu n’en auras jamais. Ça fait déjà plusieurs semaines qu’il hésite entre ses vieux souvenirs, ceux actuels et ceux disparus… Les médecins doivent bien pouvoir prévoir le futur, au moins lui offrir plusieurs possibilités. Tu n’es toujours pas certain que ce soit une bonne idée de parler de son traumatisme alors que vous êtes entourés par la cause de ce dernier. Du coup, tu tentes d’alléger l’atmosphère. « Tiens, tu devrais venir me voir à un de mes matchs de volley, ça te changera les idées ! »
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○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

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MessageSujet: Re: mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) (#)   mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) EmptyMer 27 Jan - 21:16


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Hormis cet accident, ma vie a plutôt été assez calme. Mes parents, mes frères et sœurs et le reste de ma famille est toujours là, il n'y a pas eu de décès brutaux, ou du moins, pas pour de jeunes personnes. Même sans parler de mort, aucun drame ne m'a touché de près ou de loin. J'ai eu une enfance classique à tendance joyeuse. Mais au fur et à mesure de notre conversation, je comprends que ça n'a pas été le cas de mon interlocuteur et forcément, rapidement, mes problèmes semblent mineurs à côté. « C'est pas de ta faute t'sais, puis c'est du passé. Et bientôt ta peur de l'eau sera du passé aussi. » J'ai toujours aimé ce milieu, ce serait quand même dommage qu'un accident me prive de tout cela. Il ne serait alors plus question de simplement passer au-dessus, il faudrait que je me reconstruise complètement. Hormis l'océan et tout ce qui l'entoure, je n'ai pas beaucoup de passions. Je dois donc me battre contre moi-même pour franchir cette étape, pour arriver à avancer dans l'eau et heureusement pour ça, je suis bien entouré. « Hé mais je suis un ange avec mes amis ! » Un sourire se dessine naturellement sur mon visage. Il me manque cinq ans, mais je suis presque sûr d'une chose : il n'a pas pu changer à ce point. Même s'il a son petit caractère, Kaïn a toujours été le genre de personne à se jeter la tête la première quand cela concerne ses proches et aujourd'hui, il l'a fait avec cette séance de surf. Enfin.. surf, c'est plus du pataugement là. « Il s'est passé beaucoup de choses pendant ses cinq ans... Je pense qu'ils ne veulent juste pas te brusquer. Oui... il y a des gens qui comptaient pour toi qui ne sont pour l'instant plus dans ton esprit. Mais ça reviendra, j'en suis sûr. » Il a sûrement raison et j'ai envie d'y croire. Chaque matin, je me lève avec cette idée dans un coin de ma tête, mais le problème, c'est que très vite elle disparaît quand je vois le peu de progrès que je fais dans une journée. C’est bête, j’ai toujours été patient, cependant là, je n’y arrive plus. J’ai envie de précipiter les choses, que tout rentre dans l’ordre. Parler avec lui me distrait légèrement et ça me permet d’avancer. Je ne suis pas encore en train de nager, mais c’est déjà une bonne avancée. « Tu vois que tu peux le faire ! » C’est dingue, mais je crois que je ressens une once de fierté dans sa voix, un peu comme les parents qui voient leur enfant marcher pour la première fois. Bon.. il est vrai qu’ici, la situation est un peu différente, mais un tel rapprochement reste assez amusant. « Je gagne un vin chaud j’suis en te faisant faire trempette ? Je vais faire ça plus souvent alors. Ça veut dire que si je réussis à te faire surfer je gagne tout le stand de vin chaud ? » Je grimace un peu, avant de balancer ma tête de gauche à droite. Il ne faut pas être gourmand comme ça. « Tu te sens bien, là ? » Bien, je ne sais pas si c’est le terme exact, mais je suis moins effrayé que ce que j’imaginais. Je pense que j’étais un peu pessimiste à l’idée d’entrer dans l’eau, sûrement parce que j’ai repoussé ce moment trop longtemps. « Tu reçois encore beaucoup de soins à cause de l’accident ? Ils te disent quoi les médecins sur la mémoire ? » Des rendez-vous, j’en ai eu des tonnes après l’accident. Au début à l’hôpital, puis directement à la maison de mes parents. Dès que j’avais un petit problème, ils faisaient venir un ou plusieurs de leurs amis, comme si voir des tonnes de médecins allait changer quelque chose. Un peu dans la lune à penser à tout cela, je ne réponds pas tout de suite à sa question. « Tiens, tu devrais venir me voir à un de mes matchs de volley, ça te changera les idées ! » « Tu as raison ! Ça pourrait être une bonne idée ! En plus, je suis sûr que tu t’es amélioré avec les années. Tu étais déjà bon à l’époque, alors je plains tes adversaires. » Encore une fois, cela me permettrait de sortir un peu de mon quotidien et ce ne peut pas être une mauvaise chose. « Pour les médecins, c’est un peu compliqué. » Il faut dire que son accident n’aide pas forcément. Même si cela arrive, les survivants de naufrages restent assez rares dans le coin. Ou même ailleurs. « Physiquement, je n’ai plus besoin de soin. J’avais quelques plaies quand on m’a retrouvé, mais maintenant, elles sont toutes cicatrisées ou du moins, elles s’en rapprochent toutes. » Durant et après l’accident, mon corps a sûrement été balancé dans tous les sens et j’ai dû heurter le bateau ou alors des rochers. Ce ne sont que des suppositions, je n’ai pas souvenir de ce qu’il s’est passé, mais c’est la seule explication que je donne à mes blessures. « Pour l’aspect psychologique, c’est autre chose. » Dis-je, tout en grimaçant légèrement. Mes mains viennent doucement s’amuser avec l’eau, alors que je reprends mon récit. « C’est quelque chose qu’ils ne maîtrisent pas et qui peut grandement varier d’une personne à une autre. Ils ne savent pas quand, ni comment cela reviendra. Si jamais ça revient. » C’est une option qu’ils ont abordé peu après mon réveil. Ils voulaient me mettre face à toutes les possibilités et ainsi éviter que je me fasse trop de faux espoirs. « Ils n’ont pas de remèdes miracles. Enfin.. ils ont proposé à mes parents d’aller voir un spécialiste. Ayant de l’argent et des contacts, je suis sûr qu’ils pourraient facilement trouver quelqu’un, mais je ne pense pas que ce soit la solution. S’ils disent qu’il n’y a pas d’option miracle, que mon meilleur allier est le temps, alors je vais prendre mon mal en patience. » Et malheureusement, c’est cette partie qui est compliquée. « Tu sais, tu peux aller surfer un peu. Je vais rester là, je te regarde. Je verrais si tu es toujours aussi bon que dans mes souvenirs. » Finis-je par dire, un sourire sur les lèvres pour adoucir un peu la conversation qui prenait une orientation trop sérieuse et dramatique.

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MessageSujet: Re: mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) (#)   mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) EmptyJeu 28 Jan - 21:57



mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début -- @Arlo Mehrtens

Tu n'es pas toujours du genre à avoir les bons mots, tu parles plutôt avant de penser. Cependant, tu as aussi de la bonne volonté, malgré le caractère de cochon que tu es capable de te traîner. Comme tu le dis si bien, tu es un ange avec tes amis, vraiment. Pas de question d’égo ou d’orgueil mal placé, l’amour et l’amitié sont tes points faibles. Dès que tu t’éprends de quelqu’un, tu ne peux pas t’empêcher de te tordre en mille pour lui ou elle. S’il faut jouer les boucliers, les psychologues ou la meilleure amie fan de shopping, tu le fais sans hésiter une seule seconde. Il faut toujours un peu de qualités pour compenser les défauts. Pour Arlo, tu tentes de combiner toutes tes meilleures qualités pour lui offrir un rétablissement de qualité. Beaucoup de ceux qu’il a oublié te trouvent chanceux d’avoir le droit à une présence dans son esprit, toi tu trouves que ça te met une certaine pression. Ne serait-ce que pour cette histoire de famille qui ne lui dit pas tout. Tu es au courant de tout, ou presque. Et tu n’as l’impression de ne pouvoir rien dire car tu ne feras que jeter une bombe sur un sol déjà abîmé. Tu as pourtant promis à Laya de tenter de gratter sa mémoire pour espérer y déceler une trace de la belle. Pour l’instant, tu n’as rien à part des regrets de la part d’Arlo. Il semble presque se blâmer de ne se rappeler de rien. Cependant, tu as un espoir qu’il finisse par retrouver la mémoire, parce qu’il a cette impression dans son cœur et dans le crâne d’oublier des gens. Tout n’est pas perdu, c’est bien ce que tu essayes de lui dire. La seule chose que tu peux faire pour lui est de le rassurer du mieux que tu peux, et le complimenter dès qu’il arrive à enfin se jeter à l’eau, allant jusqu’à se laisser couvrir par le liquide. Comme un bain géant. Tu uses de ton humour aussi pour détendre ton ami, plaisantant sur le vin chaud et tes récompenses. Néanmoins, il faut aussi parfois revenir à l’important, alors tu ne peux t’empêcher de le questionner sur les soins qu’il reçoit, s’il en a encore. Tu compenses cette pensée morose en mettant sur le tapis ton petit talent à toi : le volley. « Prépare ta meilleure banderole, tu vas avoir de quoi me soutenir. » Ricanement malicieux, tu lui finis par lui sourire. Prétentieux, comme à ton habitude, mais c’est bien pour ça qu’on t’aime. Tu finis par l’écouter attentivement quand vient la question de la médecine. Comme tu as pu t’en douter en l’observant, physiquement tout semble aller pour le mieux. Et franchement, c’est déjà une très bonne chose. Dans un cas comme celui d’Arlo, il faut aussi savoir voir le verre à moitié plein. Son accident, sa disparition, tout cela n’a pas été rien. Être en bonne santé physiquement est une très bonne chose. Tu ne dis rien encore, acquiesçant simplement à ses propos par un hochement de tête tandis que ton regard se perd sur l’eau devant vous. Évidemment, pour le psychique… les choses se compliquent. Alors ton regard se repose sur lui, marque de soutien minimal dans ce cas. Tu ne peux t’empêcher de soupirer à son récit… Pas de solution miracle à part le temps. Ça t’attriste de savoir que même les médecins ne sont finalement pas calés sur la question. Avant que tu n’aies le temps de réagir, Arlo te propose d’aller surfer seul pendant qu’il rumine assis dans le sable, les pieds dans l’eau. Tu ris doucement à sa petite boutade. « Tu serais surpris de voir que j’ai dépassé mon niveau de l’époque. » Ou pas, tu ne surfais qu’avec Arlo, parfois seul mais c’était plutôt rare. Tu es quelqu’un qui préfère le sport en collectivité. « Peut-être après. » Tu ne vas pas l’abandonner de suite, tu n’es pas là spécialement pour surfer aujourd’hui, tu es là pour Arlo. S’il ne se sent pas prêt de surfer, soit. « Et l’hypnose tu as essayé ? Ou ils te l’ont conseillé ? J’ai lu sur Internet que ça pouvait retirer des phobies et aider pour pas mal de choses comme la gestion du stress, de l’hypersensibilité et un tas de choses j’en suis sûr. Je pense que ça coûtera toujours moins cher qu’un spécialiste et peut-être que ça ouvrira des portes… » Tout comme les médecins de ton ami, tu n’as pas de solutions miracles. Même l’hypnose que tu proposes ne te semblent pas être LA solution, néanmoins tu sens que ça pourrait lui être utile. De toute façon, qui ne tente rien n’a rien. Alors, si Arlo veut un jour tenter, ça ne lui fera peut-être pas de mal. Du moins, tu espères que ça aura des bénéfices, ça te rendrait malade que tu lui as conseillé quelque chose qui le mettrait au plus mal. « C’est la seule chose que je connais qui pourrait aider, si jamais t'es curieux. » Tu te dis que ça peut toujours lui servir. Puis tu repenses au surf, à la mer. Il ne semble pas encore prêt, tu peux le concevoir. Toutefois, tu n’as pas envie de le laisser à ce simple pas dans l’eau. Tu as une autre idée, pour le poser sur une planche. « Et si on faisait du paddle ? J’veux dire, moi j’pousse, toi tu es juste assis. Ça vaut pas le surf, mais déjà ça pourrait t’aider à monter sur une sorte de planche, sans effort. Juste tu profites du paysage. » Tu continues de l’observer pour guetter ses réactions, ses possibles réticences. Tu ne lui en voudras pas de refuser. « Et puis comme ça, j’pourrais taffer mes bras un peu. » rajoutes-tu en ricanant. Ton idée n’est pas si bête en réalité. Ta condition physique et ton équilibre sont suffisamment pour vous assurer de ne pas tomber à la renverse toutes les cinq minutes. « Promis on ne s’éloignera pas trop du bord. J’te ferais pas tomber non plus. » Parce que ce serait trop risqué que de lui offrir une crise de panique sur un plateau d’argent en le faisant tomber là où il n’a plus pied.
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○ âge : vingt-sept ans, depuis le dix-sept juin dernier.
○ statut : célibataire. aux sentiments un peu tiraillés suite au départ de celle qu'elle commençait à considérer comme sa petite-amie.
○ métier : guide-conférencière au musée d'island bay et aussi à celui de wellington, parfois.
○ quartier : à center bay, dans la colocation de l'appartement #27. elle a récemment déménagé.
○ orientation sexuelle : aux yeux de sa famille, elle se cache. mais riley est homosexuelle.
○ sujets abordés : viol, overdose.
○ informations en vrac : elle préfère souvent mettre une pizza surgelée au four, plutôt que d'en cuisiner une. elle n'est pourtant pas mauvaise en cuisine. // elle essaye d'initier les membres de sa colocation aux jeux de sociétés en tout genre. // parler de lissandro est devenu un sujet tabou dans la famille. // il lui arrive de fumer, de temps en temps. // elle aime beaucoup les films marvel. il n'est pas rare qu'elle se refasse l'intégralité du mcu chaque année. // rares sont les personnes au courant de ce qui lui est arrivé. // elle ne boit pas d'alcool, ou alors, à de rares occasions. // très souvent, elle porte des vêtements foncés. loin d'elle l'idée de faire véhiculer un message, ils ont simplement sa préférence. // elle évite toujours de passer dans la rue où habitait son petit ami lorsqu'ils étaient au lycée, de peur de le croiser. // elle a pris des cours d'auto-défense à l'université. // en australie, elle avait un chat. elle l'a laissé à une voisine lorsqu'elle a quitté le pays. // elle a un carnet qui regroupe toutes les cartes postales des pays qu'elle a visités. // elle a en sa possession des papiers pour savoir où se trouve sa fille, mais elle n'a pas encore ouvert l'enveloppe. elle ne sait pas si elle veut vraiment savoir. // il lui arrive de coudre ses propres vêtements. // elle aime passer du temps au musée, même en dehors de son travail.

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MessageSujet: Re: mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) (#)   mettre les pieds dans l'eau, c'est déjà un bon début (kain) EmptyLun 1 Fév - 22:32


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Lorsque Kaïn me propose de venir le voir jouer au volley, je vois cela comme une échappatoire. De notre discussion, même si ça ne peut pas vraiment durer, et de ma vie actuelle. Mes sorties actuelles se résument à la plage et à la rue où je vis, alors avoir d'autres occupations, voir de nouvelles choses, ça ne peut que me faire du bien. Et puis qui c'est, c'est peut-être ça qui me permettra de m'en sortir. Revivre à nouveau me permettra peut-être de retrouver certains de mes souvenirs. « Prépare ta meilleure banderole, tu vas avoir de quoi me soutenir. » Après ce qu'il est en train de faire, jouer le pom-pom boy pour lui, ce serait la moindre des choses. Bon.. je n'irai peut-être pas jusque là, mais y aller sera déjà bien et je saurais donner un peu de voix aux bons moments. Cette petite parenthèse faite, je réponds à sa question initiale, sur ce que les médecins pensent de mon état et de ma mémoire. Kaïn étant mon ami, je ne peux pas lui mentir. Il est là dans les bons, comme dans les mauvais moments. Alors je lui parle de ce qui m'a été dit, du flou dans lequel ils m'ont laissé. Ils ne veulent pas se tromper ou donner de faux espoir, donc ils ne se mouillent pas. On ne peut pas vraiment leur reprocher : le cerveau est l'organe le plus mystérieux du corps humain. Selon les personnes et les maladies, il réagit de différentes manières. Alors peut-être que ce qui a marché sur quelqu'un d'autres ne marchera pas sur moi. Ce sujet abordé, je propose au jeune homme d'aller surfer sans moi. Je ne me sens pas d'en faire aujourd'hui, malgré l'invitation initiale, et je ne veux pas que Kaïn se prive pour moi. « Tu serais surpris de voir que j'ai dépassé mon niveau de l'époque. » C'est l'occasion où jamais de me montrer. Quoique.. peut-être que plus tard, quand les choses iront un peu mieux, alors on se retrouvera de nouveau pour vraiment surfer cette fois-ci. « Peut-être après. » Finit-il par répondre à ma proposition, avant de rebondir sur autre chose. « Et l’hypnose tu as essayé ? Ou ils te l’ont conseillé ? J’ai lu sur Internet que ça pouvait retirer des phobies et aider pour pas mal de choses comme la gestion du stress, de l’hypersensibilité et un tas de choses j’en suis sûr. Je pense que ça coûtera toujours moins cher qu’un spécialiste et peut-être que ça ouvrira des portes… » Je penche légèrement la tête à gauche, prenant le temps de réfléchir à ce qu’il dit. Ça, c’est quelque chose que mes parents n’auraient jamais proposé. Pour eux, les personnes qui font cela, c’est plus des charlatans qu’autre chose. Parfois, souvent même, ils ont une opinion bien tranchée sur un sujet, sans pour autant s’y connaître. « C’est la seule chose que je connais qui pourrait aider, si jamais t'es curieux. » « C’est vrai que je n’y ai pas pensé. Si les médecins arrivent tous à la même conclusion, je pourrais peut-être réfléchir à la médecine alternative. Au moins pour avoir d’autres avis. Ils voient peut-être les choses autrement. » Ce n’est pas quelque chose que je connais, mais pour aller mieux, je ne suis fermé à aucune option. « Et si on faisait du paddle ? J’veux dire, moi j’pousse, toi tu es juste assis. Ça vaut pas le surf, mais déjà ça pourrait t’aider à monter sur une sorte de planche, sans effort. Juste tu profites du paysage. » Du paddle, j’en faisais aussi à l’époque, je m’en souviens et c’est quelque chose que j’aimais. Ce n’est pas du surf, c’est vrai, mais c’est toujours mieux que rien et ça pourrait me permettre d’aller un peu plus loin, de m’éloigner du sable. « Et puis comme ça, j’pourrais taffer mes bras un peu. » L’avantage qu’il y a là-dedans, c’est que Kaïn y trouve son compte. Il voit les choses du bon côté et c'est plaisant, je me sens moins coupable de lui faire perdre son temps. « Promis on ne s'éloignera pas trop du bord. J'te ferais pas tomber non plus. » « Si tu me fais tomber, je saurais que tu veux te débarrasser de moi. » Dis-je, sur le ton de la plaisanterie. « On peut essayer oui, mais pas loin ! Je préfère rester là où j'ai pieds pour l'instant.» Même s'il va faire de son mieux pour que l'on reste tous les deux sur la planche, nous ne sommes pas à l'abri d'un accident. Nous ressortons de l'eau et nous rendons au centre nautique, à quelques mètres de nos affaires, pour récupérer une planche de paddle et une rame adaptée. Nous nous éloignons un peu de la foule pour pouvoir nous organiser. Nous prenons un peu le large, à pied, puis nous montons chacun notre tour sur la planche. C'est un peu fastidieux au début, mais nous finissons par trouver l'équilibre parfait et nous nous lançons à l'aventure. Pendant plusieurs minutes, nous domptons les petites vagues du jour. Toujours à une distance raisonnable du bord, je redécouvre l'océan. Nous finissons par ressortir de l'eau et nous filons à nos affaires pour nous essuyer, on est sûrement moins mouillés que si on avait fait du surf, mais si on décide d'aller boire un coup après, il est préférable d'être secs. Nos affaires récupérées, nous allons rendre les affaires de paddle. « Bon.. un vin chaud ? Je te l'ai promis, non ? Et puis, je pense que tu le mérites. Tu as dû être patient aujourd'hui. » Je ne sais pas encore ce que cela va m'apporter, mais avoir franchi cette étape de l'eau est quelque chose d'important. C'est le début des progrès, j'en suis persuadé.

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