Aeryn | Just call out my name

Aeryn Wheeler

"Quand tu tombes amoureux de la lune,
tu arrêtes de regarder les étoiles."

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ Je suis le fruit de l'union d'un père de nationalité anglaise et d'une mère coréenne. Un savant mélange, bien qu'au final,  je ressemble beaucoup plus à ma mère. C'est ce qui me donne un charme fou  → Depuis ma toute jeune enfance, je passe mon temps à suivre mes parents dans leurs déménagements. Londres, Séoul en passant par Paris et Moscou, pour finir par atterrir depuis quelques semaines à Bay Side, en Nouvelle-Zélande → Alors que je faisais mes premiers pas, ma mère m'a inscrit dans une école de danse classique. D'après elle, je passais mes journées à danser sur le lac des cygnes. La danse, c'est ma plus grande passion → Grâce à mes origines et aux nombreux déménagements que j'ai connu au cours de ma vie, je suis totalement trilingue pour l'anglais, le coréen et le français. Il parait que l'apprentissage sur le terrain, est la meilleure des écoles. Je ne peux que confirmer →  Abandonner le conservatoire de danse classique est la chose la plus difficile que j'ai eu à faire de toute ma vie.  Le chant a toujours été ma seconde option. C'est ce qui me permet de m'épanouir aujourd'hui. Après avoir été membre d'un girls band, j'espère pouvoir percer en solo. C'est d'ailleurs mon nouveau projet →  Quand j'étais petite, je n'ai jamais aimé jouer aux barbies. Je préférais de loin les jeux de société. Plus c'était compliqué, plus j'appréciais → Clubbeuse dans l'âme, je sors presque tous les week-ends accompagnée de mes amies → Je rêve de parcourir le monde armée de mon sac à dos. Quand j'y repense, j'aurai dû devenir globe trotteuse et non chanteuse →  Contrairement à la plupart des starlettes, je n'ai pas d'addiction. Enfin si ... Je mens. Je suis ultra-addict du chocolat. Je pourrais passer des soirées entières à en manger, sans craindre une crise de foie → Les seuls piercings que je possède, sont ceux au niveau de mes oreilles. J'ai aussi un tatouage. Mon âme d'enfant ayant pris le dessus, je me suis fait tatouer au niveau de ma cuisse gauche la phrase : " Dream your life in color, it's the secret of the happiness". Je n'aime pas vraiment me faire souffrir pour le plaisir. C'est pour cette raison que je n'en ferais plus → Je suis l'amie des animaux par excellence. Je fais d'ailleurs parti de plusieurs associations de défense contre la maltraitance animale. Plus tard, j'espère pouvoir ouvrir un refuge. Pour mes 25 ans, ma famille m'a offert l'opportunité d'adopter un chat. Il me suit dans presque toutes mes tournées. J'en suis littéralement amoureuse → En parlant d'amour, je suis une éternelle insatisfaite. Je collectionne les histoires d'un soir mais en ce qui concerne les relations sérieuses, c'est le désert. Encore marquée par mon amour de jeunesse, je tente désespérément de retrouver une relation similaire. Sauf qu'avec le temps, j'ai compris que les relations ne se ressemblaient jamais. De plus, les gens ne sont attirés que par ce que je représente. Je n'accorde donc pas ma confiance facilement. Je préfère de loin être seule que mal accompagnée, au grand désespoir de mes parents → Malgré ce qu'on peut penser, mon statut de star de la chanson, n'influence pas mon caractère. Je ne suis aucunement caractérielle. Totalement accessible, je ne fais pas partie de celles qui pensent être au-dessus de tout le monde. Avant d'être une chanteuse connue, j'étais une personne comme les autres. Mon humilité étonne toujours les personnes que je rencontre. Il m'arrive souvent de prendre beaucoup de mon temps libre pour répondre aux messages de mes fans → Même si j'ai réalisé mon conservatoire en France, j'ai décidé d'évoluer dans le milieu de la K-pop. Grâce à la contribution d'un des amis de mon père, j'ai pu intégrer un girls band. J'ai donc fait beaucoup d'aller/retour. Les voyages en avion, n'ont plus aucun secret pour moi. Je prends l'avion aussi facilement que je prendrais le train → Je suis fan de la mauvaise nourriture. Je me nourris presque exclusivement de fast-food et de plats préparés quand je ne suis pas chez mes parents. Cuire des pâtes ? C'est déjà trop me demander → Je suis totalement phobique des araignées. Quelles aient des grandes pattes velues ou des petites pattes piquantes, j'en ai peur. Il m'arrive souvent de crier comme une hystérique lorsque j'en vois une → En ce qui concerne mon caractère, je suis une fille plutôt simple, naturelle et spontanée. Je respire la joie de vivre. D'ailleurs, j'essaye toujours de prendre la vie du bon côté même dans les pires moments de ma vie, ce qui fait de moi une battante. Dans la vie, je me donne les moyens d'atteindre mes rêves. Plutôt aventurière, j'aime tester de nouvelles sensations. Je déteste le train-train quotidien. Mes parents aiment dire de moi, que je suis une hyperactive. Il faut toujours que je m'occupe. C'est la raison pour laquelle, je donne beaucoup de mon temps pour diverses associations. Très altruiste et empathique, je suis vite touchée par la détresse des gens qui m'entourent. Emotive à souhait, on peut lire en moi comme dans un livre ouvert. Fidèle et soucieuse du bonheur de mes proches, je suis en perpétuelle recherche de l'attention qui leur fera plaisir, ce qui fait de moi une personne très attentionnée → Personne n'étant parfait, je possède aussi mon côté sombre. Gourmande à souhait, il m'arrive d'avoir des crises d'hyperphagie lorsque je suis contrariée ou tristounette. Tout ce qui traîne dans le frigo y passe en général. A contrario de ma personnalité plus calme, je ne me laisse pas faire. C'est ce qui étonne toujours les gens. Je peux blesser les gens en une fraction de seconde lorsqu'on me contrarie. Mystérieuse, j'ai beaucoup de mal à me livrer. Je suis aussi du genre râleuse. Tout est toujours prétexte pour râler. Un peu lunatique sur les bords, il m'arrive de passer des rires aux larmes en une fraction de seconde. Malicieuse dans l'âme, je peux me révéler être une adversaire redoutable au jeu des sentiments. Par contre, je déteste l'infidélité et le mensonge. La jalousie n'est pas vraiment un trait de caractère qui me caractérise le plus, n'ayant jamais vraiment été assez éprise de quelqu'un.

les indiscrétions sur le joueur

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<pris>○ Im Yoon-Nah</pris> aeryn wheeler

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C'est l'histoire de ma vie

Notre vie vaut ce qu’elle nous a coûté d’efforts ...

C'est lors d'une belle journée de juillet 1992, que j'ai pointé le bout de mon nez. Enfant unique de la famille Wheeler, j'étais très attendue. Mes parents, mariés depuis une dizaine d'années, ont du parcourir un long chemin avant de me rencontrer. Essuyant beaucoup d'échecs. Autant dire que le jour de ma naissance, restera sûrement le plus beau jour de leur vie. Ma famille était l'une des plus influentes de Londres. Mon père, patron d'une multinationale et ma mère, avocate. Autant dire que c'était un beau duo. Un beau duo au travail, mais en tant que parents ... C'était plutôt un flop. J'ai grandi au milieu des nounous et des cadeaux luxueux que m'achetaient mes parents, afin de me faire oublier leur absence. Je n'ai jamais manqué de rien, c'est vrai. Cependant au niveau affectif, j'ai toujours été un peu en retrait, discrète. Dans la maison, aucun cri d'enfant. Simplement, le poids d'un silence très envahissant.

Toute petite, alors que j'apprenais à peine à marcher, je me déhanchais déjà sur les chansons qui passaient à la télévision. J'étais omnibulée par les danses qui passaient sur les émissions. Le meilleur moyen de me calmer ? Me placer devant le ballet du lac des Cygnes ou du Casse-Noisette. Je semblais avoir la danse dans la peau, un peu comme un tatouage encré depuis bon nombre d'années. Même si j'étais encore petite, je me souviens encore de la première paire de chaussons que mes parents m'avaient offerts par l'intermédiaire de ma gouvernante. J'étais tellement mignonne en tutu rose ... Un vrai bonbon. Chaque mercredi et samedi après-midi, je les passais au studio de danse. C'était un peu comme ma deuxième maison. Quelle ne fut pas ma tristesse lorsque mes parents m'ont appris notre déménagement pour la Corée ...

C'est donc âgée de 6 ans, que je posa mes valises à Séoul. Mon père avec l'aide précieuse de ma mère, avait décidé d'ouvrir un nouveau département en Corée. Un projet très ambitieux quand on imagine mon père, parler le coréen comme un chinois apprenant à parler l'espagnol. En ce qui me concerne, ma mère m'avait obligé à suivre des cours de coréen depuis mon tout jeune âge. Elle souhaitait qu'un jour, je puisse rencontrer sa famille, restée à Séoul. Finalement, quand j'y pense, heureusement qu'elle avait pris cette décision. C'est ce qui m'a permis de m'intégrer très rapidement à cette nouvelle école. Je n'avais pas vraiment beaucoup d'amis, préférant consacrer le plus clair de mon temps libre à ce que je savais faire le mieux ... Danser.

Un jour, mon père organisa un repas d'affaires avec l'un de ses collaborateurs. On m'avait apprêté comme une petite fille du beau monde. J'avais l'air tellement ridicule avec cette robe en froufrou et ces rubans dans mes cheveux ébènes. Cet homme avait un fils, Sunwei, dans la même classe que moi à ce qu'il parait. Je n'avais jamais vraiment porté attention à mes petits copains de classe, bien trop occupée à repasser dans ma tête les pas de danse, appris les jours d'avant. Le repas était d'un ennui mortel pour deux enfants de notre âge. Je pense que c'est ce qui a poussé ma mère à nous libérer de ce calvaire. Alors que nous ne nous étions jamais parlés, les jeux et les rires nous rapprochèrent pour l'instant d'une soirée. Je me souviens avoir été un peu triste lorsqu'il est parti. Je n'avais jamais eu d'amis et avoir quelqu'un avec qui jouer l'espace d'une soirée, m'avait remplie de joie. Les jours d'après, Sunwei vint s'installer sur le même banc que moi et naquit les prémisses d'une belle amitié.

Malgré les années, notre amitié était restée telle quelle. Sunwei était mon meilleur ami et il nous était difficile de passer trop de temps l'un de l'autre. Comme deux inséparables, l'un n'allait jamais sans l'autre. Nous avions passé les primaires ensemble, maintenant, c'était au tour du collège. L'adolescence, les hormones, les films qui s'immiscent doucement dans ton esprit ... Je me rends compte avec le temps, que la jeunesse complique toujours les relations. Mes sentiments se sont répandus en moi comme un poison silencieux. Je me suis surprise à faire attention à ma façon de m'habiller lorsque je devais retrouver mon ami. Je m'étais mise à attendre ses sms comme si c'était l'événement que j'attendais le plus de la journée. Je ne supportais plus les va-et-viens incessants de ces filles qui lui tournaient autour, ce qui nous a valu plusieurs disputes d'ailleurs. Un jour, alors que nous étions en train de travailler sur un dossier pour le cours d'histoire chez Sunwei, je fus prise d'un élan de courage inexpliqué. Alors que nous étions assis sur son lit, en train de penser à ce que nous pourrions nous commander à manger, je ne pus m'empêcher de l'embrasser. Il était tellement mignon. Il dégageait une aura qui me faisait me sentir heureuse même quand tout allait mal. Quand je me rendis compte de ce que je venais de faire, je le regretta presque instantanément. J'avais tellement peur de perdre mon ami pour une histoire de sentiment ... Et pourtant ... Quelle ne fut pas ma surprise quand à son tour, il m'embrassa. Je pense que c'est ce jour-là que je suis tombée folle amoureuse de cet idiot.

Pendant deux ans, nous avons vécu notre histoire comme si rien, ne pourrait jamais nous séparer. Sunwei était mon premier amour et à cette époque, je n'imaginais pas ma vie sans lui. Mon monde ne tournait qu'autour de lui. C'était mon pilier. Imaginez quelle fût ma peine lorsqu'il m'annonça son déménagement pour la Nouvelle-Zélande ... Une vraie tragédie pour moi. J'avais l'impression qu'on m'avait enlevée une partie de moi-même que rien, n'y personne ne pourrait remplacer. Même la danse ne trouvait plus son sens dans mon univers. Le lycée sans lui, m'était inconcevable. Souvent, j'avais demandé à mon père de téléphoner à son père pour qu'on puisse se parler. Sans succès ... Une vague histoire de dispute. Quoi qu'il en soit, plus jamais, je ne revis mon ami.

Finalement, alors que j'allais rentrer sur les bancs du lycée, mon père décida de nous faire déménager une nouvelle fois. Cette fois-ci, direction la France pour Paris. Là-bas, j'entra au conservatoire d'art dans la branche danse. Je participa à plusieurs ballets dont j'étais la danseuse étoile. J'étais sur le point de réaliser mon rêve, danser comme danseuse principale pour le ballet du Lac des Cygnes, quand une tragédie me frappa de plein fouet. Un jour, alors que j'étais sortie avec des amies, notre voiture quitta la route. Une plaque de verglas. Mes copines n'eurent que quelques égratignures alors que moi, passagère à l'avant, j'étais fracturée de partout. La boite crânienne, la colonne, les jambes. Tout y était passé. Il me fallu deux bonnes années avant de pouvoir remarcher correctement. Après de telles lésions, le verdict était tombé. La danse classique, c'était fini pour moi. Ca, ce fut ma deuxième plus grande déception.

Après une dépression qui me vola une bonne année de ma vie, je décida de reprendre mes études aux conservations dans la section chant. En plus de la danse, je nourrissais une deuxième passion, la chanson. Certes, je n'avais pris que quelques cours, mais puisqu'il ne me restait plus que ça à l'époque, je me devais de tenter l'expérience. Durant mes études, après avoir joué dans plusieurs comédies musicales, un dénicheur de talent m'aborda afin de me présenter une maison de disque. A l'époque, j'avais une idée bien précise de la carrière que je souhaitais avoir. Depuis mon passage en Corée du Sud, j'étais une mordue de k-pop et c'était dans ce style musical que je souhaitais me développer. Avec l'aide financière de mon père, j'intégra un girls band qui était dirigé par l'un de ses amis. Le label qui m'avait recruté, recherchait une dernière chanteuse pour compléter leur équipe, c'était donc une belle occasion pour moi de me faire une place dans l'univers de la chanson. Entre enregistrements, concerts et meetings, les 5 ans que j'ai passés au sein de cette bande de filles aussi déjantées que moi, furent les plus intenses de toute ma vie. Même si mon rêve s'était envolé, j'avais retrouvé en la musique un peu de réconfort, ce qui me permit de soigner mon âme brisée.

Aujourd'hui, âgée de 28 ans, j'ai décidé de donner une autre tournure à ma carrière musicale. C'est pour cette raison qu'après avoir suivi - une nouvelle fois - mes parents dans leur nouvelle aventure à Bay Side, en Nouvelle-Zélande, j'ai décidé de commencer une carrière solo. Par chance, je suis tombée sur un label qui semble enclin à me donner ma chance. Cela ne faisait que quelques semaines que j'étais arrivée, mais déjà, je ressentais les bienfaits de ce changement d'air. Peut-être était-ce l'opportunité pour moi de fermer un chapitre de ma vie et d'en ouvrir un autre ...