contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
in another life we would be soul mates - abel (réalité alternative)
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Sujet: in another life we would be soul mates - abel (réalité alternative) (#) Dim 3 Jan - 22:07
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Sujet: Re: in another life we would be soul mates - abel (réalité alternative) (#) Dim 31 Jan - 17:20
In another life, we would be soulmates
Dylan & Abel
Les affaires allaient bien. Caïn, le pseudo qu'utilisait Abel dans le milieu, semblait avoir sa place. Les gens venaient à lui pour avoir ces petits sachets ou pilules pour bien passer la soirée. New York, plus précisément Manhattan, quartier général des soirées de fils à papa et de bobos, en tout cas c'est comme ça qu'Abel les voyait. Ces jeunes en manque d'attention, ou alors étouffés par trop d'attention, s'étaient tournés vers ce vice qu'était la drogue. Moyen de se faire remarquer, ou d'oublier la pression, ou alors juste un caprice parce qu'ils avaient déjà tout ce dont ils avaient besoin. Abel s'en moquait pas mal des raisons, tant qu'on le payait. Ce n'était pas éthique, ce n'était pas le job le plus respectable, mais le natif de Boston n'avait jamais prétendu être une bonne personne qui se souciait des autres. Personne ne s'était soucié de lui, quand il était dans la misère. Maintenant qu'il pouvait passer des jours et des jours sans se soucier de ce qu'il allait manger ou ce qu'il allait mettre quand il fait froid, il n'allait pas se mettre à penser aux autres. Personne n'en valait le coup.
Sauf elle. Dylan. Cette fille qui a réussi à lui retourner la tête. Une cliente, c'est comme ça que ça avait commencé. Elle aurait pu être comme n'importe quelle autre cliente, mais non, il fallait que ce soit différent avec elle. Pour la première fois depuis qu'il a commencé ce job, il s'est senti mal de fournir quelqu'un en drogue. Il continuait à le faire pour des raisons purement égoïstes. Si elle n'était plus sa cliente, il ne la reverrait peut-être plus. Elle n'aurait plus besoin de lui. Abel n'a jamais développé d'addiction à sa marchandise, mais il avait bien drogue, et c'était elle. Elle était là, au milieu de toutes ces personnes, au milieu du brouhaha de cette soirée qui battait son plein. Elle était supposée être là, pas loin, mais Abel ne l'apercevait plus. Aux toilettes peut-être, ou avec des amis, il n'allait pas faire son pot de colle. Mais plus les minutes passaient, plus son inquiétude montait. Il se lève de son coin, demande à certaines personnes s'ils ne l'avaient pas vue. Réponse négative, à chaque fois. En même temps, une grande partie des gens ici étaient à moitié défoncés. Abel sort alors son téléphone, pour essayer de l'appeler, et c'est là qu'il voit un message vocal. Il n'avait pas entendu son téléphone sonner avec tout le bruit autour de lui. D'ailleurs, il a dû se diriger vers la porte de sortie pour pouvoir écouter son message. Elle n'était pas bien. Le cœur d'Abel rate un bond. Sans tarder, laissant tout derrière lui, il va prendre sa veste pour sortir et rejoindre la rue où Dylan se trouvait.
Elle était là, par terre. Deuxième bond raté au niveau de sa poitrine. Il se maudit intérieurement, avant de presser le pas vers elle, s'agenouillant à son niveau.
Hey, Dylan, hey... c'est moi, ça va aller ?
Bien sûr que non, regarde l'état où elle est, se dit-il. Il pose sa main sur son menton pour lui relever la tête, puis dégage quelques mèches de ses cheveux de son visage.
Dis-moi ce que tu ressens. L'hôpital est pas très loin, on peut y aller si t'es pas bien !
Abel se sentait bête et démuni sur le moment. Il l'avait déjà vue sous l'effet de la drogue, mais pas comme ça. Et si elle n'avait pas eu la force de l'appeler, Abel n'osait même pas imaginer ce qui aurait pu lui arriver, et il s'en voulait tellement à ce moment. Il ne savait pas quoi faire, il se contenta de passer son bras autour d'elle, essayant de ne pas quitter son regard, essayant de savoir ce dont elle avait besoin. Il savait qu'à l'hôpital, ils auraient probablement droit à pas mal de questions, mais pour elle, il était prêt à tout, tant qu'elle aille mieux.
Sujet: Re: in another life we would be soul mates - abel (réalité alternative) (#) Dim 28 Fév - 22:41
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Sujet: Re: in another life we would be soul mates - abel (réalité alternative) (#) Mer 24 Mar - 11:57
In another life, we would be soulmates
Dylan & Abel
Le cœur d’Abel était serré, très serré, en voyant Dylan assise sur ce trottoir, en pleine nuit. Personne dans la rue, et c’était tant mieux à vrai dire. Et si quelqu’un de mal intentionné était passé par là avant qu’il n’arrive. Le côté méfiant d’Abel s’imaginait tous les scénarios, s’il n’avait pas sorti son téléphone et entendu son message. Il n’osait même pas imaginer ce qu’il aurait pu se passer. Emotions mitigées, entre soulagement d’être venu à temps, et culpabilité de se dire que si elle était dans cet état, c’était bien à cause de lui. Jamais Abel ne se remettait en question de la sorte, avec qui que ce soit. Son bon côté ressortait lorsqu’il était avec sa sœur, à l’époque, mais depuis qu’il l’a perdue, tout le reste ne comptais plus pour lui, jusqu’à ce que Dylan apparaisse dans sa vie. Son regard souvent pétillant était éteint, elle était faible, arrivant à peine à parler. Il ne supportait pas de la voir comme ça. Et intérieurement, il remettait tout en question. Et s’il arrêtait tout ça, et s’il faisait cet effort pour elle, pour la sortir de cette tourmente ? Il préfère ne pas trop se perdre dans ses pensées et plutôt aider Dylan à se relever. Elle ne voulait pas aller à l’hôpital, ce qu’Abel pouvait comprendre, même s’il était paumé sur ce qu’il fallait faire en ce moment. Alors il agissait en petite étapes, plutôt que de paniquer. Il l’aide à prendre appui sur lui, et lorsqu’elle se dirige vers la poubelle, il reste à ses côtés, ajustant quelques mèches de ses cheveux pour ne pas qu’elles se salissent. Il connaissait bien les effets de la drogue, ce qu’il se passait pendant une overdose, et si ça ne lui faisait ni chaud ni froid d’habitude, c’était différent maintenant qu’il s’agissait d’elle.
Oui, je sais, je sais. On va arrêter.
Elle ne veut plus. Il comprend parfaitement ce qu’elle voulait dire, même sans qu’elle n’élabore plus. Elle ne veut plus vivre ça. Abel la garde contre lui, regardant un peu partout dans la rue, s’il y avait quelqu’un pour l’aider ou n’importe, jusqu’à ce que Dylan reprenne la parole pour lui dire qu’elle avait besoin de s’allonger. Il fallait qu’il se bouge, qu’il ne reste pas là, paumé, à ne pas savoir quoi faire. Réveille-toi Abel, aide la. Sans trop tarder, il sort son téléphone de sa poche et appelle un de ses amis qui était présent à la soirée. Il n’était peut-être pas défoncé, mais sûrement bien alcoolisé. Il priait qu’il puisse lui répondre, parce que sur le coup, il ne voyait qu’une seule solution. Son ami répond, Abel est soulagé. Il ne lui explique pas toute la situation, juste qu’il avait besoin de sa voiture. Ils étaient à Manhattan, et ce n’est clairement pas ici qu’Abel habite. Morgan le rejoint là où il était avec Dylan, et lui passe les clés sans trop poser de questions, il savait qu’il ne fallait pas trop poser de questions à Abel.
Merci mec, tu pourras venir la chercher chez moi demain.
Morgan n’était clairement pas en état de conduire, comme d’habitude lors de ce genre de soirées. Il rentrerait sûrement avec d’autres potes, ou alors il passerait la nuit chez une femme rencontrée en soirée. A vrai dire, Abel s’en fichait pas mal. L’important pour lui était que Dylan puisse s’allonger et reprendre ses forces. Sans tarder, il la place au siège arrière, allongée, avant d’aller à l’avant et démarrer la voiture, direction son appartement à Brooklyn. Il n’y avait pas d’embouteillages à cette heure-ci, alors ils ne tardent pas à arriver.
Abel porte Dylan jusqu’à sa chambre, et la dépose sur le lit. Il va ensuite rapidement chercher un verre d’eau et un seau qu’il dépose à côté du lit, si elle avait besoin de régurgiter.
Je suis là si tu as besoin d’autre chose. Je reste ici, je te quitte pas.
Il prend sa main contre la sienne et ne la quitte pas du regard. Abel restera éveillé toute la nuit, pour faire attention à elle, s’assurer qu’elle ne s’étouffe pas à cause de son vomi. Il sait que la suite ne sera pas facile, mais il sera là pour elle.
Dernière édition par Abel Mariano le Lun 24 Mai - 14:22, édité 1 fois
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Sujet: Re: in another life we would be soul mates - abel (réalité alternative) (#) Dim 25 Avr - 10:55
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Sujet: Re: in another life we would be soul mates - abel (réalité alternative) (#) Lun 24 Mai - 15:01
In another life, we would be soulmates
Dylan & Abel
Il s'en voulait Abel, probablement pour la première fois de sa vie qu'il se sentait coupable de quelque chose. A part peut-être après la mort de Mary, où il s'était senti impuissant face à sa maladie, face à tous les traitements qu'elle devait faire, et pourtant il avait essayé. C'était d'ailleurs à cause de ça qu'il s'était lancé dans ces activités illégales plus importantes, parce qu'il avait besoin d'argent, et vite. Mais ça n'avait pas été suffisant, pour sa sœur, et il s'en est voulu bien sûr. Mais à part elle, il s'en fichait complètement des autres. Que quelqu'un fasse une overdose après avoir acheté sa marchandise, ce n'était pas son problème. Mais Dylan, ce n'était pas n'importe qui. Lui qui n'était jamais tombé dans l'addiction malgré son domaine d'activité, avait, ironiquement, une autre drogue, et c'était la brune, qu'il tenait dans ses bras actuellement. Il n'aurait jamais pensé ressentir ce genre de choses pour quelqu'un, et si au début elle n'était qu'une simple cliente, elle l'avait très rapidement marqué. Il a essayé d'ignorer ces sentiments, de passer à autre chose, mais il fallait croire qu'elle avait un pouvoir sur lui qu'il ne pouvait pas contrôler. Alors oui, il n'avait pas hésité à la rejoindre pour l'aider, et oui, il s'en voulait. Abel fit de son mieux pour trouver une solution rapidement, afin que Dylan soit mieux, soit à l'aise. Il réussit à emprunter la voiture d'un de ses amis pour rejoindre Brooklyn, en direction de l'appartement de la jeune femme.
Abel passe la nuit éveillé, aux côtés de Dylan, malgré la fatigue suite à l'ascenseur émotionnel qu'il a vécu ce soir. Elle s'était réveillée, quelques fois, et il était là, sur le fauteuil, prêt à rapprocher le seau à côté du lit si besoin. Ce n'est qu'à l'approche du petit matin qu'il vient s'allonger sur le lit à ses côtés, voyant qu'elle ne s'était pas réveillée depuis un petit moment. Abel avait le sommeil assez léger, alors il a senti Dylan se lever du lit, et n'entrouvre les yeux que quand celle-ci quitte la chambre pour aller vers la cuisine. Il tend l'oreille quand même, pour s'assurer que tout allait bien. Il n'allait pas se rendormir, juste se donner un peu le temps d'émerger, avant de sortir à son tour du lit et rejoindre Dylan qui avait préparé le petit déjeuner. Le regard du natif de Boston se posa sur elle, alors qu'elle se rapprochait de lui. Il avait du mal à parler, toujours secoué par les évènements de la veille. Il se laisse faire, prenant la main de Dylan, puis ferme légèrement les yeux lorsqu'elle vient l'embrasser; comme s'il voulait s'assurer que tout ça était réel. Il écoutait ce qu'elle avait à dire, avec grande attention, gobait ses mots comme si c'étaient des cachets de vitamines qui l'éveillaient. Elle était en train de lui parler, alors que la veille elle avait du mal à placer deux mots. Abel était soulagé au fond, même si son cœur était encore serré, en s'imaginant ce qui aurait pu lui arriver s'il ne l'avait pas rejoint.
Je te le promets.
Souffla-t-il, finalement, son regard ne quittant pas le sien. Elle pensait qu'elle lui en demandait beaucoup, mais là, il était prêt à tout pour elle. Le fait de se dire qu'il aurait pu la perdre hier lui avait encore plus ouvert les yeux sur ses sentiments pour elle. Elle comptait beaucoup pour lui, et il savait qu'elle méritait beaucoup mieux que lui, mais il ne la laisserait pas tomber, c'était une promesse qu'il lui faisait et qu'il se faisait à lui-même. Abel se rapproche ensuite un peu plus d'elle pour la prendre dans ses bras, pendant de longues secondes, comme si la relâcher signifierait qu'elle le quitterait.
J'ai eu tellement peur de te perdre. Je.. je serai la personne que tu veux, j'te laisserai pas tomber.
Abel qui faisait des promesses, on ne voyait pas ça tous les jours. Il était peut-être toujours un peu difficile à cerner, mais là, maintenant, il était bien plus vulnérable qu'il ne l'a jamais été auparavant, en tout cas avec Dylan. Il quitte son étreinte, à contrecœur, avant de déposer un baiser sur son front.
Je me rappelle plus de la dernière fois où j'ai pris un vrai petit-déj.
Dit-il, un mince sourire aux lèvres, comme pour essayer de détendre l'atmosphère, ou peut-être de se détendre lui-même. Il suit Dylan vers la table à manger et prend place devant les plats qu'elle a préparés. Rien à avoir avec son petit-déjeuner habituel qui consistait en une tasse de café noir et de clopes.
En milieu de journée, Morgan était venu récupérer sa voiture, et avait déposé un sac contenant quelques affaires d'Abel, celui-ci lui ayant envoyé un SMS plus tôt. Hors de question qu'il quitte Dylan maintenant, les prochains jours allaient être difficiles, alors il resterait ici, chez elle. Abel n'avait peut-être jamais vécu avec les effets de la drogue ou encore l'arrêt de la drogue, mais il connaissait bien les symptômes. Il savait qu'il fallait réussir à gérer le manque que Dylan allait ressentir. Alors il s'assurait qu'elle buvait beaucoup d'eau, qu'elle mangeait bien, et essayait de trouver des moyens de lui changer les idées. Ce n'était pas toujours facile, et d'habitude, il n'avait aucune patience, mais il prenait sur lui, pour l'aider.
Frappe-moi.
Dit-il, alors qu'il se mit devant elle, levant légèrement les bras de sorte à ce que les palmes de ses mains soient devant Dylan.
Il faut que tu te défoules, alors frappe-moi.
Il avait l'habitude, avec la boxe qu'il pratiquait de temps en temps. Sauf que là, ils n'avaient aucun matériel, mais il n'avait pas peur d'avoir mal. Il lui en fallait beaucoup plus pour avoir mal. Dylan n'était pas bien, et si se défouler de la sorte pouvait lui faire du bien, c'est tout ce qui comptait pour lui.