AccueilAccueil  RechercherRechercher  MembresMembres  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  

contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
-29%
Le deal à ne pas rater :
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
269.99 € 379.99 €
Voir le deal

 

 bela lugosi's dead (morgan)

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: bela lugosi's dead (morgan) (#)   bela lugosi's dead (morgan) EmptyMar 19 Jan - 21:14


Tout en regardant l’heure sur sa montre, Frank se faufilait dans les couloirs envahis d’uniformes du commissariat de Wellington. Il n’aimait pas se presser comme ça dès le début de sa journée, mais quand le devoir l’appelle, il ne peut faire autrement que d’y répondre. Un corps a été retrouvé en ville, quelques jours plus tôt. Forcément, tout le monde était sur le qui-vive : un meurtre, dans le coin, ça n’arrivait qu’une fois tous les trente-six du mois. Le lieutenant Cortès avait consulté un peu le dossier en arrivant, puisque c’est à lui qu’on avait refilé l’affaire, et il faut dire que c’était plutôt un coup de chance pour lui. Il avait lu les mots DEA et Interpole, ce qui laissait penser qu’il ne pouvait pas s’agir d’un vulgaire règlement de compte, d’une bagarre entre deux clodos qui aurait dégénéré ou d’un cocu en colère qui aurait aperçu sa femme fricoter avec le facteur. Non, au contraire, ça sentait plutôt l’affaire du mois à plein nez, et c’était justement ce dont Frank avait besoin pour se refaire une réputation auprès de ses collègues et de sa hiérarchie. Enfin bref.

Comme dit plus tôt, un corps a été retrouvé près du front de mer de Wellington. Une véritable boucherie, le genre qui donne envie de cracher son petit-déjeuner aux poissons si tant est qu’on n’a pas l’estomac bien accroché. Il a fallu deux jours aux légistes pour parvenir à l’identifier, et c’est à partir de là que tout s’est très vite enchaîné. Vince O’Bannon, une petite frappe qui a passé les dernières années de sa vie en taule après que son complice de l’époque se soit arrangé à l’amiable avec la DEA pour ne pas plonger avec lui. Ça tombait plutôt bien, parce qu’il se trouve que le complice en question, Morgan Burrough, qui n’est certainement pas son nom de naissance, vit justement à quelques kilomètres de là, à Island Bay. Comme quoi, le monde est petit.

Frank arriva finalement dans le couloir où l’on procédait à tous les interrogatoires. Il pointa une porte du doigt, celle de la salle numéro deux, tout en regardant l’un des policiers chargés de monter la garde. « Salle deux ? » Comme le garde lui répondit par la positive, Frank arrangea sa cravate et poussa la porte, curieux de faire la connaissance de celui qui était leur principal suspect pour le moment. Il déposa son café, ainsi que le dossier, sur la table et se pencha par-dessus celle-ci pour tendre la main à Morgan. « Bonjour. Monsieur Burrough ? Lieutenant Cortès. Navré de vous faire venir de si bonne heure, mais il se trouve qu'on a quelques questions à vous poser. » Un interrogatoire avec Frank, ça ne devait certainement pas être agréable. Il était tranchant, cynique et un peu irrité aussi. Comme Morgan Burrough devait être assis là depuis déjà un bon quart d’heure, il se contenta de faire de même. Pour l’instant, le dossier allait rester fermé sur le bord de la table. « Où étiez-vous jeudi, entre vingt et vingt-trois heures ? » Une bête question qui fait partie de la procédure mais qui permet parfois de remarquer des réactions intéressantes. Où l’absence totale d’alibi.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: bela lugosi's dead (morgan) (#)   bela lugosi's dead (morgan) EmptyMer 20 Jan - 13:54

C'était reparti. Ce matin, ma vie avait un sale gout. celui du souvenir, pas franchement sympa, presque heureusement oublié, d'une autre vie, que même le pacifique n'avait pas pu empêcher de débarquer.
6 Heures, Pas frais, pas bu mon café... On avait sonné!
Deux flics. J'm'étais gratté la fesse, machinalement , encore ensuqué, avant d'ouvrir. Ouais, j'étais bien l'type qu'ils cherchaient. J'avais pas payé une contredanse? Ils avaient rien dit? la jouant sheriffs ténébreux. J'trouvais ça bien ridicule de la part de ces justiciers d'opérette. Jen avais croisé, du flic chasseur de vrai gibier. des durs, des vicieux, des acharnés, des brutaux...Et les deux gamins en uniformes allaient pas m'impressionner.
Ouais, j'pouvais prendre le temps de m'fringuer, qu'ils avaient concédé, les deux guignols.
'faisaient quand même un peu chier... J'avais un container à chercher dans pas trop longtemps, et pas envie d'expliquer que j'étais dans le jus à mon boss pour une connerie de PV!
J'ai sorti tout c'qu'il fallait pour le p'tit déj de Norma jean, sous le regard un peu agacé du plus petit, tandis que le moustachu me poussait d'une bourrade dans les reins pour me faire accélérer.
Putain, ça réveillait en moi des envies de le cogner, ce grand con gaulé comme un cure dent, ce gamin qu'avait à peine fini d'pousser. les reflexes de défense face à la flicaille revenaient...mais j'me suis contenté, sagement, de protester. j'étais passé du côté des honnêtes, des gentils à présent...J'tâchais d'pas l'oublier...Pis j'ai vu le p'tit merdeux qui libérait en tentant d'se faire discret le bride de son holster.
C'est qu'il aurait été assez con pour me plomber, ce nain en manque d'héroïsmes.
J'l'ai jouée profile bas. j'avais pas changé de continent pour faire pleuvoir du plomb dans la maison ou dormait encore Norma Jean

c'est quand il m'ont collé les pinces que j'ai commencé à douter. On menotte pas un simple contrevenant routier, même s'il a tardé à s'acquitter de ses amandes.
C'était quoi, cette histoire?
J'm suis immédiatement fermé. Inutile de causer à ces guignols.
Merde, ca sentait mauvais. j'étais reparti pour plonger dans les joyeux entretient avec les flicards. 'faisait chier!

Uh bon petit quart d'heure à mariner, avec les menottes qui te niquent les poignets, dans cette salle d'interrogatoire austère, qui sentait les pieds et le tabac froid. Qui sentait la trouille, qui sentait la violence...qui puait les cadavres de mon passé.

J'la connaissais trop bien, cette mauvaise musique, et j'me préparais à une dance tordue... Parce que merde, j'voyais franchement pas pourquoi on m'avait invité ici!

Il était arrivé, avec sa trogne de poulet déjà bien marquée par les années de métier. On allait entrer dans le vif du sujet, et son sourire pour assaisonner les Monsieur dont il me gratifiait ne faisait pas illusion. j'm'étais tourné vers la porte quand il s'était pointé, sans sourcille malgré le coup de scie du métal de mes bracelets que ce mouvement avait entrainé.
j'l'étudiais, avec ma tronche d'ahuri qui comprend pas c'qu'il fout là...Lui laissant pas voir que j'connaissait déjà pas mal d'accords de la partition qu'il allait probablement m'interpréter.
les maxillaires carrés. L'œil un peu bouffi, balançant la testostérone d'entrée pour dire qui était le boss au delà des affabilités
J'y étais, y'avait pas à s'tromper...restait à savoir pourquoi, parce qu là, ça m'échappait.

-Je ne vous tends pas la main, Lieutenant...

j'ai tiré sur mes chaines pour lui signifier le désagrément qu'elles occasionnaient... Pas la peine de lui faire comprendre que j'avais une certaine tolérance à la chose à force d'en avoir porté.
J'devais jouer les bons citoyens offusqués...parce que c'était ma meilleure carte, et parce qu'aussi y'avait dans ce rôle un fond de vérité!
Il était direct, Cortes. Il voulait déjà un alibi... Et d'me sentir comme ça, brutalement dans l'bain du passé, ça m'fit oublier toute stratégie. En mode réflexe, j'lui avais servi une réponse de voyou, esquivant sa question par une autre question

- Pourquoi me demandez vous cela, Lieutenant?


J'aurais voulu rentrer mes mots au fond de ma bouche... j'étais rouillé, j'me trahissait dés le début. Putain, un quidam aurait juste dit qu'il était en train de manger avec sa femme, de jouer au bowling, de regarder la télé...D'ailleurs j'avais fait quoi ce jeudi là?
Ah oui, J'étais avec Helen...mais ça de toute façon j'le dirais pas. Elle avait déjà assez d'emmerdes avec son cocu pour que j'la plonge pas dans mes galères en plus!
Lui donner le sentiment qu'il avait toujours le contrôle le pouvoir. J'ai à nouveau agité mes mains, espérant qu'il lâche en confiance des infos, histoire de savoir dans quoi on comptait me mouiller.

- C'est indispensable, ça?

j'ai appuyé mes mots d'un sourire contrit


-... Lieutenant?

Et d'un regard légèrement implorant, mais pas trop pour qu'il ne sonen pas trop faux.












Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: bela lugosi's dead (morgan) (#)   bela lugosi's dead (morgan) EmptyLun 8 Fév - 18:32


Comme Frank le conçoit, avec son peu d’expérience en tant que policier, c’est une drôle d’idée de menotter les gens alors qu’ils ne savent même pas de quoi ils sont accusés. C’est une façon de mettre la pression aux gens qui fait ses preuves, mais qui coupe aussi l’envie de coopérer des suspects. Ils sont menottés comme des animaux, observés dans leur enclos par une bande de bureaucrates propres sur eux et planqués derrière un miroir sans tain. Frank aime les démonstrations de force, mais pas comme ça. Alors quand Morgan Burrough refuse de lui serrer la main, il n’en prend pas ombrage. Mais il n’en oublie pas les procédures pour autant. « Désolé. L’habitude. » Faute de pouvoir faire quoi que ce soit pour le soulager, il s’assied et décide d’entrer dans le vif du sujet. Frank aimerait avoir un alibi pour la soirée de jeudi dernier : c’est à cette tranche horaire-là que le légiste a estimé le décès de cet homme qui aurait pu emmener tout un tas de secrets avec lui dans le tombe si les cow-boys d’Interpol n’étaient pas venus mettre leur nez dans cette affaire. Comme il s’y attendait en le voyant fers aux poignets, Morgan n’est pas d’humeur à rendre la vie du policier plus facile. Frank boit une gorgée de son café, puis lâche un long soupir en s’enfonçant dans le fond de sa chaise. La journée allait être longue. « Simple concours de circonstances. On a repêché un corps avant-hier, et vous pourriez peut-être m’aider à mettre le clair sur cette affaire. » Comme il n’en est pas à son premier coup d’essai, Morgan n'hésite pas plus longtemps pour entamer les négociations. Frank le regarde agiter ses chaînes avec un sourire on ne peut plus expressif. Il se lève, tire les clés de la poche arrière de son pantalon et décide d’offrir un peu de répit à son suspect. « Comme ça, c’est bon ? On peut revenir à nos affaires ? » Il n’a pas de dent contre l’homme, Frank n’est simplement pas réputé pour être patient. Et maintenant qu’il y est allé franco sur les reproches envers son ex-femme, il ne peut décemment pas rater la sortie de l’école de Sarah. Il attrape le dossier du bout des doigts, le feuillette rapidement avant de renvoyer son attention à monsieur Burrough. « Vince O’Bannon, c’est le nom de notre homme. Ça vous dit quelque chose ? » Et pas qu’un peu : l’expression de Morgan change du tout au tout. Il paraît qu’ils ont vécu de grandes aventures tous les deux, jusqu’à ce que le seul des deux toujours en vie décide de la lui mettre à l’envers pour éviter de passer par la case prison. Pas besoin de sortir de la plus prestigieuse école du monde pour comprendre qu’il est dans de beaux draps et que son cas ne s’améliorera pas tant qu’il ne se met pas à table.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
ONGLET 1
ONGLET 2

MessageSujet: Re: bela lugosi's dead (morgan) (#)   bela lugosi's dead (morgan) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
bela lugosi's dead (morgan)
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
island bay ::    :: trash :: rps-
Sauter vers: