Daphne Daichi Adler
valse des fleurs au pinceau enchanteur
nom ○ Il colle à la peau le nom de famille des
Adler. Il s’incruste dans les pores, dévore la chair et les os pour ne laisser que la carcasse abandonnée par son esprit déchu. Le pouvoir, la puissance, il faut trembler devant Adler. Pourtant, elle n’a jamais tremblé, pas devant ce ténor du barreau,
elle n'en ressort que comme une carcasse vidée de toute confiance dans les êtres masculins.
prénoms ○ La douce nymphe à la beauté mystique, envoûtante qui lui vaut le droit de devenir un laurier.
Daphne, son choix à lui. C’est délicat, ça glisse sur les lèvres sans effort et ce n’est pas compliqué à retenir.
Daichi, son choix à elle, mère aux traits asiatiques, bridée dans sa quête d’artiste, absorbée par l’aura machisme. Courage et affirmation, de quoi dessiner le tableau de la discorde.
âge ○ Gamine de l’hiver née sous l’étoile du verseau un
29 Janvier 1984. Paradoxe de
37 ans à l’ascendant énergique du bélier.
lieu de naissance ○ Sous les flocons de neige dans une clinique privée de la capitale anglaise,
Londres. Sous une mélodie de pleurs de la criarde fraîchement sortie et de cris d’allégresse des géniteurs aux anges.
statut civil ○ Pendant longtemps le myocarde a vibré pour
Augustus, le seul capable d'apaiser ses tempêtes internes, de lui donner envie de grandir et gagner en stabilité ;
il fût d'ailleurs sa seule relation sérieuse. Puis amourachée d'un artiste frivole, le séducteur au talent inné. L’aveuglement amoureux fût tel qu’elle a eu le droit à son propre gamin. Événement imprévu, signaux d’alerte mais
célibat retrouvé depuis des années.
orientation sexuelle ○ Proche des mâles, elle a pourtant l’âme indépendante qui ne s’accroche pas à un type en particulier. Une nébuleuse bisexualité qui revêt le nom de
pansexualité, cette orientation qui ne s’arrête ni au genre ni au sexe.
métier/études ○ Instabilité meurtrière pour le compte en banque familial.
Droit, pour faire plaisir à papa,
quatre années subies pour perpétuer le nom des Adler, LLB et Bar passé mais pupillage abandonné. Envie de combiner la passion forcée à une autre licence, l’architecture pendant un an, parce que pourquoi pas. Finalement les
Beaux-Arts de Paris, crayon niché entre les doigts graciles depuis toujours.
Trois premières années de journées gavées à l’art, en grande partie parallèle au droit, puis diplôme national acquis quelques années plus tard à la reprise de ses études, pour revêtir le statut indépendant d’
artiste peintre. Passage également à la
New York Academy of Art où la renommée vient rapidement, probablement un peu grâce au nom de famille, aux contacts dans le milieu qui achète ses œuvres à un prix trop exorbitant pour elle.
groupe ○ Lost in my mind.
avatar choisi ○ la belle
Sonoya Mizuno que je n'avais encore jamais vu sur les forums :
les informations en vrac
la partie anecdotes ○ I. sweet rose, sharp spines. Frimousse au sobriquet angélique, à la voix aussi douce que les mélodies au piano de Debussy, la caboche est pourtant aussi dure que la pierre et les paroles tranchantes débitées à la seconde ne laissent pas de répit.
Elle est de ces gamins que l’on dit difficiles, nature intangible acquise à l’heure du premier cri distordant l’espace-temps, dû à la discorde permanente dans le foyer. Daphne n’a jamais changé, pas même sous les disputes ou les privations d’amour du paternel.
Tête brûlée à l'intelligence décuplée, deux classes sautées lors de la primaire. Encore aujourd’hui, elle a cette ambivalence grisante, cette
personnalité amphibie, qui vous fait danser et vous emmêle les pinceaux. Tantôt vile séductrice, plus tard entité névrosée. Des psychologues lui diagnostiqueraient sûrement un
trouble de la personnalité borderline, séquelle éternelle de sa vie.
Sauf qu'elle n'ira jamais consulter, trop indépendante pour s'enchainer à un thérapeute.
II. stranger than a stranger. Monstre, tarée, weirdo. Elle est la fille là-bas que l’on pointe du doigt et de qui on dit qu’elle est étrange, bizarre, depuis petite. La cour d’école bondée de gamins riches s’est bien occupée de lui rabâcher sa différence au primaire. La bridée qui dénote a fait parler d’elle, a poussé les
harceleurs en devenir à s’octroyer de plein droit son goûter, ses devoirs brillants, lui coller des chewing-gums dans les cheveux pour épater la galerie. La bridée ne parle à personne, ne donne pas raison aux bourreaux qui viennent à peine de quitter les couche-culottes.
À l’aube du secondaire, Daphne débarque un matin, le crâne entièrement rasé après une nouvelle plaisanterie capillaire de ses camarades. Seule, elle a saisi la tondeuse de son père et a tapissé le sol de la salle de bain de ses mèches châtains.
Impulsivité qui swingue dans les veines, parfaite incarnation d’une artiste perchée qu’aucune règle n’arrête. Garçonne un jour, femme fatale le lendemain, les limites n’existent que pour les chimères. D’ailleurs, elle a les oreilles quasiment entièrement percées, et la poitrine également.
III. light a blunt up with the flame. Sinistre dans la rétine, cataclysme dans les paumes. Le cœur parle mais les lèvres s’entêtent à avaler la souffrance. La contre-attaque synaptique actionne les mains dans cette rage créatrice empruntée à Basquiat. Le néo-expressionnisme mêlé au fauvisme précurseur de Van Gogh, les pinceaux donnent vie aux émotions enfouies. De son nom d’artiste
Kannon, déesse japonaise de la discorde, pseudonyme choisi sans aucun hasard pour s’extirper du patronyme paternel, elle expérimente la vie sur la toile en s’aidant de ses courants picturaux favoris à l’image de l’impressionnisme ou du pointillisme. Explosion de saveurs et de savoir. Émotions parlantes, coups de crayon sur la toile sans un regard. Kannon,
elle dessine les yeux fermés quand elle n’a pas de modèles. Croquis brouillon, pensées désordonnées et myocarde perturbé qui guident le poignet. Selon elle, ça lui permet de donner libre cours à ses démons intérieurs.
IV. whisperers await for us. Foutu espoir, conte pour gamin gavant.
Il n’y a rien de pire que l’espoir, ce truc qui grandit dans la poitrine et réchauffe les muscles avant de disparaître subitement, laissant un vide étouffant derrière. Véritable aversion,
Daphne ne supporte plus les discours positivistes, les personnes remplies d’espoir pour tout et rien, depuis la mort de son fils. Faux espoirs impossibles avec elle, elle ne croit plus rien, bloquée dans l’espace-temps chaotique.
Rares sont les personnes qui peuvent calmer les flots tumultueux de son âme. Il ne faut jamais lui dire que tout ira mieux, qu’il faut continuer de garder espoir pour avancer, ni même porter de vert. Couleur de l’espérance qui lui fait défaut, elle l’utilise avec dégoût dans ses peintures simplement pour le bien de ses toiles réalistes.
V. nothing compares, nothing matters like that. Âme artistique, gamine touche-à-tout qui s’est perdue au conservatoire pour étudier le piano.
Passion pour la musique classique, douce mélodie pour son coeur et symphonie inspirante dès qu’elle prend le pinceau. Elle a d’ailleurs une très belle
voix de mezzo-soprano jamais utilisée, hormis lorsqu’elle écoute de l’opéra tout en faisant son art. Endocarde empreint de poésie, aux Beaux-Arts elle a étudié en profondeur Baudelaire, tourment des âmes partagées en guise d’appel. Cependant, son poème préféré reste El Desdichado de Nerval, élu de son cœur pour la bataille décrite entre le malheur et le pardon.
VI. pop culture was in art, now art’s in pop culture. Esprit aérien, Daphne a les valves ouvertes à tout. Ambiance conservatrice du classicisme à la décadence de la pop culture,
elle s’adapte à toutes les tendances et apprécient les œuvres de tous les arts, quel que soit leur style ; sens critique élargi grâce à la culture offerte par les Beaux-Arts de Paris, et de New York. Elle adore
Game of Thrones et encore plus les deux opus de
Mamma Mia.
VII. hands up. Pourquoi s'embêter à se déplacer par ses propres moyens quand le patriarche blindé a toujours tenu à ce qu’elle use d’un chauffeur ? Garde du corps en prime, pour lui éviter de se faire kidnapper par un criminel enfoncé par son père au tribunal, peut-être. De fait,
Daphne ne sait pas conduire, elle n’a jamais voulu avoir la responsabilité de tenir sa propre vie entre ses mains avec ce volant, et encore moins celle de quelqu’un d’autre, que ce soit dans l’habitacle ou sur la route elle-même. Boule craintive dans le ventre, manque d’envie,
elle n’a jamais cherché à passer le permis, et ne prend que des taxis ou compte sur ses amis depuis qu’elle vit loin de la demeure des Adler.
VIII. the devil wears prada. Allure chic, presque pompeuse et orgueilleuse.
Daphne se fiche pas mal des classes sociales. Haute, basse, moyenne, le portefeuille ne définit pas la personne. Pendant son adolescence, la silhouette avait cette fâcheuse tendance à se frayer un chemin jusqu’aux quartiers malfamés de la capitale anglaise, beaucoup pour emmerder le paternel mais surtout parce qu’elle trouvait les gens bien plus agréables, éloignés des jugements hautains de la haute classe. C
'est d'ailleurs comme ça qu'elle a rencontré ses deux meilleurs amis : Jay et Joshua qu'elle a continué d'aider depuis sa cage dorée quand le crime leur collait aux baskets. Généreuse,
elle a même tendance à souvent faire des dons, que ce soit en liquide ou avec ses œuvres.
Elle use de ses connaissances juridiques pour les offrir à des associations en tout genre, âme esseulée qui refuse de voler les espoirs des autres.
IX. bad habits die old. La mort de son fils reste gravée dans son crâne, myocarde brisé en deux, la plaie encore à vif.
Ectoplasme du gamin qui venait d'avoir sept ans qui se balance devant la rétine, Daphne ne réalise pas son décès.
Deuil bloqué dans le déni, elle garde la routine qu’elle avait, le conduire au rugby ou bien à l’école. Souvent elle discute avec l’entité chimérique, attitude délurée pour les passants et ses proches.
X. purple rain in veins. Consommation excessive durant l’adolescence et le début de sa vie d'adulte ; adrénaline accrochée au coeur, endocarde surdosé.
Elle a failli faire une overdose à l’aube de ses dix-neuf ans, chance miraculeuse d’être née avec une bonne étoile ou d’avoir su appeler l’ange gardien à temps. Pluie violette qui a coulé en un torrent destructeur. Elle s’est sevrée, pendant de longues années, sans jamais réussir à décoller totalement sauf pendant une dizaine d’années, quand elle a enfin réussi à se poser avec Gus. Plus besoin de drogue avec lui, l'accalmie tapissait son coeur. Puis, la mort dans le myocarde qui ne présage rien de bon revient, les démons du passé entrainent à nouveau l’ancienne addict en cherche de drogues plus douces, de quoi apaiser sans semer le chaos. Un calme sans la tempête,
consommatrice discrète de l’illégal cannabis,
jamais elle ne fume en public.
XI. cooking like a chef, i’m a 5 star Michelin. Faiblesse pour une boisson, thé blanc qui compose à moitié son corps, cellules souches imbibées par le nectar. Petit déjeuner, déjeuner, dîner, goûter, tout y passe. La théine remplace son eau tout comme la
farine de riz remplace la farine de blé. Partisane du
sans-gluten, elle évite d’en ingérer, quitte à devoir faire ses propres gâteaux et pains. Addiction particulière à noter : bouche qui ne peut se passer des lupins depuis un séjour au Portugal, graine bienfaitrice reconnue par le peuple ibérique.
XII. made in Japan. Produit hybride entre accent pompeux et charabia incompréhensible pour les occidentaux, Daphne manie aussi bien la langue de Shakespeare que la nippone. D’ailleurs, ses origines se reflètent sur sa façon de vivre. Matriarche de bons conseils lui a toujours intimé de s’hydrater la peau tout en pratiquant un tas de massages faciaux. Comme beaucoup d’asiatiques, Daphne reste très pâle,
épiderme toujours protégée du soleil pour rester jeune et fraîche. Attitude sûrement clichée aux yeux de beaucoup, elle s’en moque et est bien
ravie de faire plus jeune que son âge. À noter qu'elle ne fait jamais de sport, ligne naturellement entretenue par la génétique.
les indiscrétions sur le joueur
pseudo/prénom ○ soletear, toujours la même
âge ○ 23 années
pays/région ○ la polluée IDF
présence ○ 7j/7 même si ce n'est qu'en coup de vent
comment as-tu connu island bay ○ d'une ancienne joueuse qui n'est malheureusement plus parmi nous
scénario/pré-lien/inventé ○ pré-lien d'
@Augustus Fletcher raison de ton inscription ○ un besoin de nouveauté, le reboot des familles comme on dit.
dernier mot d'amour ○ je vous aime une fois, deux fois, plus que les petits pois (et même le chocolat
)
je souhaite être parrainé(e) ○ nop', j'pense que je connais assez bien les lieux
- Code:
-
<pris>○ sonoya mizuno</pris> daphne adler