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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 like an air of bad timing (fiona)

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MessageSujet: like an air of bad timing (fiona) (#)   like an air of bad timing (fiona) EmptyDim 28 Fév - 2:07


like an air of bad timing
@fiona hanson

23 janvier ○ Tu écrases la clope qui se consumait au bout de tes doigts pour l'éteindre. Deux ou troisième que t'as allumée sur le trajet pour venir jusqu'ici. T'as attendu. Parce que t'arrivais pas à avancer, que tu réfléchissais, que t'hésitais à juste rebrousser chemin, envoyer un message, trouver une excuse, fuir. Parce que c'est comme ça que t'es Chance. Les discussions importantes, tu sais pas les tenir. Les grandes décisions... Tu prends toujours les mauvaises. Sauf qu'il y a une part de toi qui t'empêchait de faire un pas en arrière, silhouette figée dans le temps, dans l'espace. Quitte à faire du sur-place, tu resterais ici. Devant le bâtiment de Fiona, à attendre jusqu'à te décider à avancer. Et si t'arrivais pas à avancer, t'attendras encore, interminablement, jusqu'à être prêt. Mais tu ne pouvais pas faire demi-tour, déjà parce que tu savais que tu te ferais détruire en rentrant à l'appartement. Maxyne avait comprit, elle te conaissait par cœur. Dès que tu lui as dis que t'avais revu Reira, dès que tu lui as dit que tu retournerais la voir à l'hôpital, puis que tu la ramènerais chez elle, parce que Piotr n'était pas disponible, puis enfin que t'as passé la nuit chez elle, à veiller sur son sommeil fragile et en ignorant les messages d'avertissement de ta meilleure amie. Evidemment, qu'elle avait comprit. Alors c'était aussi évident qu'elle t'en voudrait si tu quittais lâchement sa meilleure amie, comme tu l'aurais fais gamin, à l'époque du lycée. T'avais pas le droit de retomber dans cette facilité, te réfugier derrière un comportement qui n'était plus le tient. C'est toi qui voulait parler à Fiona, toi qui voulait mettre les choses au clair. Ne pas la faire espérer, partir avant que ça ne devienne trop concret, entre vous. Finalement, depuis le gala, vous ne vous étiez pas vraiment revus. Quelques échanges d'SMS, quelques appels, aussi. Mais il y a vite eu l'accident de Reira, et la semaine est passée vite. T'as pas eu le temps de la voir; ça se trouve, entre vous, c'était pas sérieux. Ça se trouve, elle n'attendait pas spécialement quelque chose de toi. Peut-être. Ou peut-être que cette nuit passée ensemble le soir du gala à servit à concrétiser cette relation sur laquelle même il y a dix jours, t'arrivais pas à mettre de noms, même si t'avais des papillons dans le ventre et que tu souriais béatement. Parce que tu t'es arrêté au lycée, toi. L'époque où on mettait des mots sur tout, l'époque où on demandait, aussi. Parce que c'était plus concret et surtout, couru d'avance. Parce que c'était plus simple, on se posait moins de questions, et toi, t'en es resté là. T'as raté dix ans de la vie d'adulte, dix ans à te faire à ces non-dits évidents, dix ans à comprendre ce que c'était, qu'une relation. Tu t'es arrêté à la facilité. Pourtant, rien n'était simple dans cette situation. T'avais prit conscience des sentiments dont t'étais imprégné depuis plusieurs mois, sentiments que t'as essayé de cacher, enterrer, planquer dans des tiroirs imaginaires dans ta tête. Sentiments que t'as voulu camoufler, et au final tu t'es dis que tu les remplacerais. Ça aurait pu marcher, avec Fiona, si la russe ne possédait pas déjà ton palpitant. Mais ça aussi, c'était couru d'avance. T'allais perdre à ton propre jeu, incapable d'oublier ceux à qui tu confies tes peines, ta haine, tes peurs. Sentiments qui n'étaient plus à sens unique, la jolie ricaine ne méritait pas d'être oubliée.
Buzz sonore d'une porte électrique qui s'ouvre, tu te retournes pour découvrir un résident du bâtiment qui s'en va. Quelques instants de réflexion, une décision que tu dois prendre vite. Avant que la porte ne se referme derrière lui, tu viens glisser ton pied pour la rouvrir et passer sans avoir à sonner et déranger, potentiellement, Fiona. Comme si tu repoussais au maximum ta discussion. Parce qu'au moins, t'étais entré. Et tu pourrais rester dans la cage d'escalier pendant encore plusieurs dizaines de minutes, à ruminer et faire les cent pas, te demandant comment tu allais bien pouvoir lui dire, et surtout ce que tu allais lui dire. Parce que t'étais pas doué pour ça, première et seule vraie copine que t'as eu que t'as quitté parce que tu t'es engagé, la bonne excuse de la distance et puis, plus de nouvelles. Trop simple. Mais c'était pas possible, et c'était plus toi. Tu montes les marches de l'escalier deux par deux, impression d'être plus rapide alors que tu prends ton temps, mains enfouies dans les poches de ton short. Chaleur extérieure assez étouffante; ou alors c'est juste toi, qu'à chaud. Fiona savait que tu n'allais pas tarder, messages échangés un peu plus tôt dans la journée. Quand t'arrives devant la porte de son appartement, tu hésites à toquer. Angoisse tenante, t'en es encore à te demander comment tu vas bien pouvoir aborder le sujet; t'étais déjà pas sûr qu'il y ait quelque chose d'officiel, entre vous. Finalement, une voix dans ta tête te dit de te lancer, qu'attendre ne ferait que retarder inlassablement l'heure redoutée et que tu finirais par te dégonfler. Une fois devant elle, tu seras obligé, de toutes manières. Tu retires une de tes mains pour venir l'abattre sur la porte d'entrée, annoncer ta présence. Est-ce que Fiona allait t'en vouloir ? Tu entends des bruits de pas derrière. Est-ce qu'elle allait te détester ? Les cliquetis des serrures. Est-ce qu'elle serait triste ? La porte s'ouvre sur la jolie brune et ses grands yeux noisettes. Ta mâchoire se serre, sourire que t'essaye de faire et pourtant, on voit bien sur ton visage que t'en es incapable. « Salut, j'te dérange pas ? » Question idiote, elle savait que tu viendrais, c'était prévu. Tu déglutis. T'évites les embrassades possibles, malaise palpable. « Un mec est sorti quand j'suis arrivé, du coup j'en ai profité pour entrer. » Tu hausses les épaules. C'est presque vrai, parce que t'as presque attendu la bonne occasion, pour entrer dans le bâtiment. Sans ce mec, tu aurais peut-être allumé une quatrième clope.

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MessageSujet: Re: like an air of bad timing (fiona) (#)   like an air of bad timing (fiona) EmptyMar 9 Mar - 17:29



like an air of bad timing
Chance & Fiona

Les relations, ce n’était pas spécialement pour Fiona. Elle avait testé, et elle n’en gardait pas forcément que de bons souvenirs. Alors depuis, elle s’amusait, ne se prenait pas la tête. Pourquoi être monogame alors qu’il y avait tout plein de personnes intéressantes dans le monde. Il ne fallait pas la voir comme une nymphomane non plus, c’était loin d’être le cas. Elle ne se privait juste pas d’aller un peu plus loin lorsqu’elle rencontrait quelqu’un avec qui le courant passait bien, ce qui n’arrivait pas forcément tous les jours. Mais cette fois, cette fois depuis un long moment c’était différent. Elle n’avait pas spécialement eu besoin de faire un grand effort, c’était venu naturellement, depuis que Chance est tombé sur son profil sur l’application de rencontre. Peut-être était son inconscient qui lui disait de ne pas aller voir ailleurs en même temps, parce que c’était Chance, c’était un des meilleurs amis de Maxyne, il ne fallait pas faire de la merde. Peut-être bien, mais Fiona ne s’est pas spécialement posé la question. Ce n’était pas si mal, finalement. Cela lui avait permis de le découvrir davantage, entre leur sortie à la patinoire ou alors leur belle soirée au gala qu’ils avaient fini par passer ensemble. C’est qu’elle pourrait bien passer plus de temps avec lui. Juste lui. Il n’y avait pas de prise de tête là-dessus, elle n’avait pas spécialement besoin de mettre un nom sur ce qui les liait, elle voulait juste continuer à le voir, peut-être un peu plus souvent. Elle était donc ravie de voir son message, lui disant qu’il passerait chez elle. Bien sûr, elle était loin de se douter que cette soirée prendrait une autre tournure que ce qu’elle imaginait. C’est donc avec un sourire qu’elle vient ouvrir la porte, se disant qu’il s’agissait sûrement de lui.

Hey ! Pas du tout, je t’attendais. Entre !  

Fiona se rapproche légèrement, posant un baiser sur sa joue avant d’ouvrir un peu plus la porte. Elle a remarqué, la brune, qu’il n’avait pas spécialement cherché cette proximité. Parce qu’elle était très observatrice de manière générale. Mais elle se met pas d’idées, elle n’était pas du genre à se prendre la tête.

Ça va ? t’as l’air… off.

Elle ne trouvait pas d’autre mot, et peut-être qu’elle se faisait des idées, mais d’habitude il était plus enthousiaste que ça. Mais bon, tout le monde avait des journées 'off'. Il avait probablement eu une garde fatigante à la station, qui sait. Loin d’elle l’idée qu’il y avait autre chose qui lui brouillait l’esprit.

Tu veux boire quelque chose ?

Il avait peut-être juste besoin de se poser, et passer un moment tranquille ? Fiona avait ce qu’il fallait en tout cas.





@Chance O'Brien
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MessageSujet: Re: like an air of bad timing (fiona) (#)   like an air of bad timing (fiona) EmptyMar 16 Mar - 10:48


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@fiona hanson

23 janvier ○ L'embarras du moment te fige sur place, incapable de bien réfléchir; tu lui demande si tu la dérange, mais elle t'attendait. C'est pas comme si tu lui faisais une visite surprise. Ton cœur se serre quand tu vois qu'elle était heureuse de te voir, sentiment qui ne tarderait pas à disparaître vu ce que tu étais venu faire ici. T'aimais pas avoir à faire ça, c'était sûrement la première fois que tu devais vraiment mettre fin à une relation, avec des mots, en face. Parce que même si vous ne vous étiez rien promis, ce qui s'était passé entre vous ne voulait pas rien dire pour toi. Même s'il y avait Reira, dans un coin de ta tête aujourd'hui, t'étais reconnaissant d'avoir passé ces moments avec Fiona, bol d'air frais, oxygène dont t'avais tant besoin à une période. Mais tu savais pas ce qui pouvait advenir entre vous, et les mots avaient presque été posés, avec la russe. Tableau unique sur lequel tu voulais jouer, tu pouvais quand même pas la laisser en plan, la moindre des choses était de la prévenir, et tu le savais. Tu t'es fait violence pour venir, violence pour résister à Reira, aussi.  A une époque, t'aurais pas fais attention, t'y aurais pensé bien après, et t'étais fier de toi juste pour ça. Tu souris gêné quand elle pose ses lippes sur ta joue pour te saluer, néanmoins soulagé qu'elle n'ait pas cherché à te saluer autrement; après tout, vous ne vous étiez pas revus depuis la nuit du gala. Tu entres dans son appartement comme elle te le propose, sans toutefois vraiment savoir quoi faire : te poser pour discuter ? Le dire sur le pas de la porte ? Passer quelques temps avec elle avant d'aller droit au but ? Mais c'était comme un pansement, il fallait y aller vite, d'un coup. Pourtant t'en étais incapable.  « Ça va, un peu fatigué, ouais... Et toi ? » T'arrives à lui dire, omission de ce qui te tracassait vraiment. La brune avait l'oeil, et ça te mettait encore plus mal à l'aise. Question que tu lui pose en retour; t'avais peur de la réponse qu'elle t'apporterait, et dans tous les cas, ce serait mauvais. Parce que si la brune avait passé une mauvaise journée, t'allais possiblement la lui rendre un peu plus triste, si c'était une bonne : ça viendrait entaché son joli sourire. Merde, la question que tu venais de lui poser te culpabiliserait encore plus, donc. Double merde. Elle te propose de boire un truc et t'hoches la tête.  « Je veux bien un verre d'eau s'il te plait.» L'excuse de la chaleur pouvait expliquer ta gorge sèche mais toi tu savais que c'était pas l'unique raison. Malgré tout, ça ferait que retarder encore plus la discussion, à moins que tu n'en discutes tout de suite avec elle. Tu te tais, encore, avance jusque la cuisine avec elle et la remercie d'un sourire quand elle te tend le verre. Le regard resté vide pendant le temps où elle te le préparait, tu cherchais comment tu allais pouvoir t'y prendre, question turlupinant ton esprit dans un malaise définitif. Tu t'installes autours de la table de son salon après avoir un peu hésité, verre que tu poses devant toi et que t'entoure de tes mains.  « J'voulais te parler d'un truc. J'suis pas vraiment doué pour ça, tu sais. Genre, qui est doué pour ça, de toutes manières ? » Chance, tu t'enfonce, arrête. Tu regardes la brune, maladresse constance, encore plus quand t'étais anxieux.  « Déjà, j'veux que tu saches que c'est pas toi. Vraiment pas. Et c'est pas à cause du soir du gala, en fait, c'est à cause de rien de tout ça. » Tu grimaces, sentence que tu mets un peu de temps à faire tomber; tu t'en rend pas compte parce que t'es complètement paniqué. Mais en fait, t'as rien fait dans l'ordre; t'aurais peut-être dû lui dire avant, et expliquer après. Mais tant pis.  « Je  vais pas pouvoir continuer avec toi, Fio. J'veux dire, encore une fois, c'est pas toi. C'était cool, et, je sais qu'on s'était rien dit, ça se trouve j'dis que des conneries et il n'y avait rien entre nous, mais j'voulais au moins te le dire, parce que je peux pas arrêter juste comme ça, sans te donner de nouvelles, j'suis pas un connard. » Tu ne l'est plus, en tout cas. Parce qu'à un moment, oui, tu pouvais le faire sans culpabiliser le moins du monde.  « Je t'aime beaucoup, t'es une fille super et c'était cool. » Sourire désolé, il y avait un "mais", forcément.  « J'me suis rendu compte que je pensais toujours à quelqu'un d'autre, et je peux juste pas te faire ça. » Parce que Fiona n'était pas un pansement, pas une fille qu'était là juste pour passer le temps. T'avais vraiment apprécié les moments passé avec elle, mais elle n'avait pas effacé Reira, et c'était pas non plus le but quand tu es sorti avec elle. Les sentiments que tu avais pour la russe étaient encore bien présents, et Fiona méritait quelqu'un qui ne penserait qu'à elle, uniquement.

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MessageSujet: Re: like an air of bad timing (fiona) (#)   like an air of bad timing (fiona) EmptyVen 9 Avr - 19:00



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Chance & Fiona

Fiona, elle avait mis cette muraille autour de son coeur pendant des années, s'interdisant de laisser qui que ce soit y rentrer et lui voler une partie de sa personne. Parce que c'est ce qui était arrivé, la dernière fois qu'elle avait fait ça. La Fiona enjouée, la Fiona souriante avait laissé place à une ombre, l'ombre d'elle-même, manipulée par un homme qui usait de mots doux pour lui faire vivre sa vie comme lui il le voyait. Alors oui, ce traumatisme était une raison suffisante d'éviter de retomber dans le même piège. Et jusque là, Fiona n'aurait voulu rien entendre si on lui disait qu'il y avait des bonnes personnes dans ce monde, qui n'allaient pas la détruire si elle leur ouvrait son coeur. Mais passer du temps avec Chance, elle avait l'impression de retrouver la Fiona adolescente, celle qui ne pouvait s'empêcher de sourire à l'idée de revoir le pompier. Peut-être parce qu'ils ont été amis pendant un moment avant, alors une certaines complicité s'était installée entre eux. Une complicité qui avait comme suite logique d'aller plus loin. Et ils sont allés plus loin, après la soirée du gala. Fiona n'allait pas se comporter avec lui comme n'importe quel aventure d'une nuit, tout simplement parce qu'il était beaucoup plus que ça. La muraille n'était peut-être pas encore tombée, mais Fiona commençait quand même à penser à l'éventualité d'en ouvrir une petite porte. Ils ne se sont rien dit oui, et elle ne se prenait pas spécialement la tête pour mettre un nom sur ce qu'ils étaient mais still, ça la piquera probablement un peu, une fois qu'elle apprendra pourquoi Chance n'avait pas l'air très en forme.

Je vais bien, un peu plus en forme que toi en tout cas.

Dit-elle, d'un air taquin. Tentative d'égayer Chance un peu peut-être. Loin d'elle de se douter de ce qui le tracassait. Pour elle, il était juste fatiguée, comme il venait de lui dire. Elle va alors lui chercher un verre d'eau, en profitant pour en prendre un pour elle aussi, avant que les deux ne rejoignent le salon pour se poser. Quelques gorgées avant que Fiona ne dépose son verre sur la table, son regard posé sur Chance. Elle avait l'impression du coup qu'il y avait bien plus que la fatigue. A peine entrouvre-t-elle la bouche pour lui reposer la même question qu'avant, que le pompier la devance. Il voulait lui parler de quelque chose, et ça n'avait pas l'air joyeux. Quelque chose de difficile à dire. Oh God, il lui a filé une MST. Première réflexion qu'elle s'est faite, première réflexion qu'elle se fait dès qu'une personne avec qui elle a passé une nuit torride l'appelle quelques jours après, qu'importe le fait qu'elle faisait toujours attention et se protégeait. Mais non, c'est bête, pas Chance. En plus, à sa connaissance, il ne fréquentait personne d'autre physiquement tout ce moment. Si ? Fiona eut un doute, mais avant de se retrouver à imaginer toute sorte de scénario, elle repose toute son attention sur le pompier qui semblait vouloir continuer ce qu'il avait à dire. Et ça ne s'annonçait pas très joyeux. Le fameux, ce n'est pas toi, c'est moi. Fiona avait vu suffisamment de films pour deviner la suite de ce discours. Le sourire qu'elle avait affiché jusque là avait, maintenant, complètement disparu. Elle ne l'interrompt pas, le laissant lui expliquer sa décision. Parce que sinon, s'il ne lui disait pas, elle penserait qu'il y avait un problème chez elle. Ah voilà, elle commencerait à douter d'elle, à cause de... sentiments. Et elle n'est pas du genre à douter d'elle. La muraille était bien justifiée.

Non tu ne dis pas de conneries. Je crois qu'il y avait quand même quelque chose. Quelque chose qui aurait peut-être pu aboutir à plus.

Dit-elle, simplement, calmement. Il avait vu juste sur ce côté-là. Fiona gobe toutes ses paroles, et reste silencieuse un moment. Elle pose son dos sur le dossier son regard fixant un moment le verre d'eau à moitié vide devant elle. L'effet surprise était bien là, mais elle ne savait pas trop quoi répondre à tout ça. Il n'a effectivement pas été un connard, à jouer sur deux tableaux. Non, il a été honnête et intègre, et c'était peut-être bien pour ça que ça faisait un peu mal de se retrouver face à cette... rupture ?

Hm, merci d'avoir été honnête.

Elle insistait à lui dire ça, c'est ce qui faisait qu'il était une bonne personne. Il aurait pu s'amuser avec les deux femmes, après tout, rien n'était exclusif entre eux, tout comme Fiona aurait pu aller voir ailleurs aussi. Mais il y avait ce petit quelque chose, qui les empêchait de faire ça. La graphiste se redresse, posant cette fois son regard sur Chance, bien plus intéressant que le verre d'eau sur la table.

Tu pensais à elle, quand on était ensemble ?

Cela ne changeait rien à toute la situation, mais Fiona avait besoin de savoir. Est-ce qu'il s'imaginait toujours la tête de cette fille quand il passait du temps avec elle. Est-ce qu'il avait pensé à elle la nuit après le gala. Fiona se sentirait tellement bête si c'était le cas. Mais en même temps, il n'allait pas lui dire oui, si ? Comment pouvait-elle savoir s'il était honnête sur ce point. Feelings, quel merdier.




@Chance O'Brien
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MessageSujet: Re: like an air of bad timing (fiona) (#)   like an air of bad timing (fiona) EmptySam 24 Avr - 19:48


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@fiona hanson

23 janvier ○ T'as toujours été plus doué pour éviter les problèmes, Chance. Que ce soit pour toi ou ta famille, tu faisais en sorte que ça coule comme de l'eau claire, que ça se retrouve vite effacé, oublié, qu'on passe à autre chose dans la bonne humeur. Mais t'étais aussi celui qui les créait, ces problèmes. Môme incapable de tenir en place, toujours le premier partant à lancer une connerie, et a en récolter les lauriers. Mais ce genre de situation tu connaissais pas. T'avais toujours laissé l'temps briser les relations dans lesquelles tu t'engageais, jouant l'innocence du gamin immature qui n'était pas fait pour le couple. Ça avait bien marché, quand on savait que t'avais pas eu tant de copines que ça avant de quitter la ville. Juste une, en fait. Mais t'étais devenu adulte, et t'avais repris une vie qui se voulait normale. T'as rencontré Fiona, et tout s'est accéléré; et en même temps, ça a prit du temps. Le sablier s'écoulait trop vite, mais c'est qu'il y avait trop de sable. Le réceptacle arrivait au bout, et le filet allait bientôt se dissiper. T'étais arrivé devant chez elle en te disant que tu ne ferais pas demi-tour, mais là, maintenant que tu te trouvais dans son salon, t'avais l'impression de sentir tes jambes se dérober sous ton poids. T'es obligé de t'asseoir, pas franchement doué quand il s'agissait de parler et de dire des choses profondes. Est-ce que c'est ça qu'on te demandait ? T'étais pas trop sûr non plus. Alors tu baragouines une réponse à sa question, que t'es fatigué. Pas totalement vrai, pas totalement faux. Réponse que tu retournes, et elle ? T'avais pas envie de lui gâcher sa journée. Pas encore d'arriver de poser l'annonce là comme ça et de te barrer. Et en même temps, t'avais pas envie de la rendre pire qu'elle ne l'était déjà. A nouveau, t'étais pas sûr. Est-ce qu'il y avait quelque chose de vrai entre vous ? Est-ce qu'elle t'aurait rappelé, dans tous les cas ? Ou est-ce que tout simplement c'était une histoire de quelques semaines, un flirt, un amusement ? T'aurais l'air bien con de flipper comme ça si c'était le cas. Et en même temps, t'en serais presque rassuré. Elle te tend le verre d'eau que tu regardes, reflet invisible à la surface; déglutition lente, tu dois bien commencer quelque part. Alors tu commences. Tu lui explique sans la regarder, d'abord, avant d'relever la tête pour plonger dans ses mirettes noisettes. T'aurais aimé que ça se passe autrement, sans savoir comment t'aurais préféré que ça se passe. Juste un mauvais timing, la bonne rencontre mais pas au bon moment, sûrement. Parce que ton cœur était embarqué vers d'autres contrées, celles enneigées de la Russie plutôt que le soleil de la Californie. Tu sors la phrase que t'aurais pas dû sortir. Mais on apprend pas à mettre un terme à une relation, et t'avais pas été vérifier sur internet comment faire, c'est que t'y avais même pas pensé. A cet instant, tu te demande s'il y a vraiment une manière pour bien rompre. Ça ne t'empêche pas de balancer ce qui te passe par la tête, en essayant d'être le plus honnête possible. Instant d'hésitation que tu partages, elle répond ce qui t'enfonce un peu plus dans ta chaise, te donne envie de devenir tout petit. T'aimerais te cacher, devenir une souris, te faufiler pour fuir. Il y avait bien quelque chose entre vous, et c'est toi qui cassait tout. Mais c'était tout récent, tout neuf, rien n'avait été dit, ni décidé. Alors c'était encore le bon moment pour arrêter. Avant que ça n'aille trop loin. T'étais attaché à elle, vraiment, mais pas de cette manière qui vous permettrait d'aller plus loin. Tu prends une gorgée de ton verre d'eau, la gorge sèche, avant de reprendre, expliquer un peu plus, continuer ce que t'avais commencé. C'était pas le moment de flancher, pas le moment de déblatérer les plus grosses conneries de ta vie. Tes yeux passent du verre d'eau à Fiona, pour observer l'horizon à travers la fenêtre, parfois, aussi. Tu finis par avouer la raison de tout ça. Sans vraiment rentrer dans les détails, parce qu'elle n'en avait pas besoin, tu ne voulais pas le lui infliger. Juste le stricte minimum. Ses remerciements sonnent sincères, mais pourquoi te remercier ? Tu fronces les sourcils en la zieutant, pendant qu'elle regarde le verre. Regard bleuté qui s'adoucit alors qu'elle remonte ses mirettes sur toi, t'imagines pas la question qu'elle va finir par poser, tu ne l'attendais pas. Bouche entrouverte, le souffle coupé, t'as besoin d'un instant. Est-ce que tu pensais à Reira ? Non. Oui ? Parfois ? Peut-être. T'essayes de remettre les idées dans l'ordre, trouver la bonne réponse, celle qui ferait de toi l'homme honnête qu'elle venait de remercier. C'était pas le moment de tout foutre en l'air, Chance. Lippes pincées, tu clignes des yeux, plusieurs fois, avant de répondre la voix éraillée. « Quand j'étais avec toi non. Vraiment avec toi. Mais parfois, en dehors de ces moments, c'est vrai j'y pensais, et forcément, il y avait quelques souvenirs. » Intérieur de la joue qui se retrouve prise entre tes rangées de dents, tu laisses un soupire s'échapper de tes poumons, souffle gardé trop longtemps, oxygène qui tournait et retournait dans tes poumons sans le relâcher. « Mais sinon non. Juste... Depuis quelque jours, un peu plus. Alors, je voulais... Juste... faire ça avant que ça prenne trop de place. » Omission du presque mensonge, t'avais pas envie de tout lui avouer. Être honnête, oui. Lui dire que t'étais déjà prêt à te mettre en couple avec celle que tu attendais depuis presque un an, non. Mutisme qu'imprègne les murs de son appartement, les secondes semblaient éternelles. Les yeux posés sur elle déviaient. Sur le verre que tu te met à terminer d'une gorgée, sur la décoration de cet appartement que tu n'avais pas eu l'occasion d'admirer, la première fois que tu es venu ici.

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MessageSujet: Re: like an air of bad timing (fiona) (#)   like an air of bad timing (fiona) EmptySam 22 Mai - 22:51



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Chance & Fiona

Fiona écoute, attentivement, ce que Chance avait à dire. Non, il n'était pas fatigué après une longue journée de travail, ou énervé après s'être tapé un embouteillage à la sortie de Wellington. Il y avait bien quelque chose de sérieux, un sujet qu'il souhaitait aborder avec elle. Alors elle l'écoute, aussi difficile le sujet pouvait-il être. Forcément, elle a un petit pincement au cœur, parce que mine de rien, Chance compte beaucoup pour elle. Elle n'était pas amoureuse, elle n'imaginait pas forcément passer le reste de sa vie avec lui, non elle n'est pas allée jusque là, certes, mais il restait quand même quelqu'un avec qui elle aimait beaucoup passer son temps. C'est le premier homme avec qui elle s'est permis de s'ouvrir un peu plus qu'elle ne faisait d'habitude. Elle aurait clairement, et facilement, pu aller voir ailleurs, mais elle en a décidé autrement. Et rien que ça, pour elle, c'était un grand pas. Alors oui, elle osait imaginer que s'ils avaient continué à se voir, peut-être, un jour, les choses auraient été un peu plus... sérieuses, officielles. Mais le timing n'était pas au rendez-vous. Mais d'autres sentiments, eux, l'étaient.
Fiona voulait quand même s'assurer de quelque chose, même si d'un côté, elle ne pourrait savoir si la réponse de Chance serait sincère. Elle voulait savoir s'il pensait à la fille en question quand il était avec elle. Si elle hantait ses pensées au point de voir Fiona simplement comme un passe-temps. Mais même si c'était le cas, il ne lui dirait pas, si ? L'américaine détestait avoir ce genre de pensées, elle qui prenait tout à la légère, se retrouvait dans un tourbillon de pensées.

Je vois.

Dit-elle, simplement, alors que son regard venait de se poser sur Chance. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien dire de plus. Elle comprenait parfaitement, et comme elle lui a dit, elle appréciait son honnêteté. Il aurait très bien pu jouer sur deux tableaux, profiter de ses moments avec les deux femmes. Mais non, il a été correct, et pour ça, elle ne pouvait absolument pas lui en vouloir.

Well... Je ne peux que te souhaiter bonne continuation avec elle. J'espère qu'elle te rendra heureux, tu mérites de l'être.

Un faible sourire vient s'installer sur ses lèvres. Elle était sincère, bien sûr. Si elle avait ce petit pincement au cœur en ce moment, c'est justement parce que Chance était une bonne personne, qui comptait pour elle, et évidemment qu'elle ne lui souhaitait que du bonheur.

J'espère aussi qu'on pourra quand même rester amis ?

Fiona ignorait si c'était quelque chose que Chance souhaiterait aussi, ou alors s'il préférait simplement couper les ponts. Cela lui ferait sûrement beaucoup plus de mal que cette pseudo-rupture. Parce qu'avant d'être ce qu'ils étaient, leur amitié comptait beaucoup pour la graphiste. Et le fait qu'ils aient une meilleure amie en commun, et qu'elle et Chance soient en colocation, rendraient les choses bien compliquées s'il décidait qu'il ne voulait pas l'avoir dans sa vie.  




@Chance O'Brien
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MessageSujet: Re: like an air of bad timing (fiona) (#)   like an air of bad timing (fiona) EmptyLun 31 Mai - 21:51


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@fiona hanson

23 janvier ○ La vérité devait bien finir par retentir, véracité des sentiments contre lesquels tu ne pouvais plus aller; ils avaient été déterrés et tu te retrouvais avec la boîte entre les mains, à te demander ce que tu devais en faire maintenant que tu les comprenais. Ça aurait pu se passer autrement, si le timing avait été meilleur, que les âmes s'étaient croisées plus tôt; peut-être que ta relation avec Reira n'aurait jamais été plus loin, ou peut-être que c'est comme ça que ça devait se passer. Tu commençais à croire au destin, ce fil d'Ariane que tu suivais sans le savoir et qui t'attirait vers les erreurs avant de t'autoriser à croiser les réussites. Ligne d'arrivée qui n'était certainement plus très loin, la félicité n'attendait que toi. Tu t'étais fais la promesse de ne plus reproduire les mêmes erreurs, renaissance de l'homme que tu essayais de devenir avant de retomber dans les travers qui t'avaient fait disparaître dix ans plus tôt. Tentative de renouer avec ce passé que tu avais fuis, pour avancer tu devais être capable de te retourner et regarder tes fautes pour t'en séparer définitivement. Fiona ne méritait pas que tu la fuis, t'aurais même pu l'aimer vraiment si les évènements avaient été différents. Si l'armée n'avait pas fait partie de ta vie, que tu t'avais forgé ton monde autours d'Island Bay, ne quittant pas ce point d'ancrage vers lequel t'étais finalement revenu. Mais l'américaine méritait plus qu'un espoir qui n'verrait jamais le jour, même si rien n'avait été officialisé entre vous; elle était déjà plus qu'une simple femme rencontrée un soir dans un bar, plus que quelques échanges naissants autours d'un verre, séducteurs et inoffensifs qui n'verraient pas plus loin qu'le bout de la nuit. Sincérité du quidam anxieux, le sentiment de blesser quelqu'un à qui tu tenait qui venait te tirailler le bide. Tu l'avais déjà assez fait, Chance; abîmer l'âme de ceux que t'aimais, c'était dans ton sang, comme si t'étais incapable de t'en séparer, incapable de faire mieux. Elégie sincère au bout des lippes, la réaction de la brune restait timide; tu ne savais pas comment interpréter son regard ou ses gestes, incapable de savoir si ça la touchait. Silence pesant entre les silhouettes, ton regard fuyait le sien dès qu'elle le posait sur toi, désolé d'avoir agit comme l'imbécile que tu étais. T'avais laissé ton myocarde trouver refuge dans les bras rassurants de Fiona sans te douter que d'autres t'attendaient un peu plus loin. La mire redressée après ses paroles, les lippes s'étirent, légère moue, reconnaissante de sa douceur. Tu devrais pas être surprit : du peu que tu connaissais Fiona, tu devais te douter qu'elle n'était pas du genre à taper un scandale pour une relation entre deux eaux et sur laquelle on n'avait pas mit de nom. Tu hoches la tête, figure mutique qui ne savait pas trop quoi répondre à sa bonté naturelle. Les rétines s'envolent et virevoltent, répondant un son sourire par un identique, la poitrine serrée autant que libérée. « Bien sûr, si tu le veux moi ça me rendrait heureux. T'es quelqu'un de bien, que j'apprécierais vraiment de garder dans ma vie. » La commissure en coin qui s'élargie pendant que tu joint tes mains autours du verre d'eau à peine descendu. Elle était la meilleure amie de la tienne, figure que tu finiras de toutes manières par recroiser un jour. Heureux d'apprendre qu'elle voulait rester en bons termes avec toi, là aussi, t'avais pas a être surpris. « J'espère que tu trouveras quelqu'un qui te rendra heureuse, parce que toi aussi tu le mérite. » Phonèmes sincères qui font écho aux siens, t'appréciais Fiona, avait apprit à la connaître, joie communicative qu'elle avait et qui t'avait arraché plus d'un éclat. Elle avait tout pour plaire à quelqu'un de bien et qui prendra soin d'elle. « Tu dois avoir des choses à faire ? Je veux pas te déranger plus longtemps... » Atmosphère qui restait tout de même assez tendue, parce qu'une telle discussion n'était jamais joyeuse, qu'il fallait que les esprits s'en imprègnent avant d'avoir à passer à autre chose, tu te disais que ce serait peut-être mieux de partir, la laisser sur cette note qui semblait sonner juste, pour une fois.
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MessageSujet: Re: like an air of bad timing (fiona) (#)   like an air of bad timing (fiona) EmptyJeu 17 Juin - 16:26



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Chance & Fiona

Fiona ne pouvait pas en vouloir à Chance pour son honnêteté, il avait pris la peine de venir jusque chez elle et ne s’était pas contenté d’un petit mot sur sa messagerie, ou pire, de la ghoster. Elle n’aurait pas supporté, s’il avait fait ça, non pas parce qu’elle aurait le cœur complètement brisé, mais surtout parce qu’elle trouvait cela juste… impoli. Alors elle lui ‘pardonnait’, même s’il n’y avait rien à pardonner, vraiment. The heart wants what it wants, et Fiona n’était pas du genre à s’immiscer dans des triangles amoureux compliqués, d’autant plus que Chance et elle n’avaient jamais vraiment donné un nom à ce lien qui les unissait. Ils n’étaient pas officiellement en couple, pas amoureux non plus, juste deux adultes qui appréciaient la compagnie l’un de l’autre, et qui vivaient au jour le jour, en voyant où ça pouvait mener. D’un côté, Fiona se sentait un peu bête d’avoir ouvert cette petite porte vers son cœur, mais d’un autre côté, celui un peu plus romantique peut-être, celui qui admirait les relations telle celle de ses parents, ce côté-là avait tout de même apprécié cette proximité, dépassant le stage physique uniquement. Cette connexion un peu plus intime, avoir cette personne particulière à qui elle pouvait envoyer un petit selfie rigolo parce qu’elle était dans ses pensées à ce moment précis. C’étaient les petites choses, même si pour l’instant, elle avait du mal à vraiment se l’avouer. Son état d’esprit actuel la pousserait plutôt à refermer cette porte entrouverte.
Fiona affiche un léger sourire aux lèvres, comme pour se donner du courage, à elle-même et à Chance également, qui avait l’air assez tendu. Elle n’allait pas en faire tout un bol après tout, elle aura besoin d’un petit temps d’adaptation, devant faire attention à ne pas embrasser Chance lorsqu’elle le voit, geste qui était devenue un peu automatique depuis leur soirée après le gala. Un petit effort à fournir, mais elle ne voyait pas pourquoi cette situation les empêcherait d’être amis. Après tout, avant tout ça, ils s’étaient tout d’abord lié d’amitié, et c’était bien le lien le plus important.

Dans ce cas, t’es pas près de te débarrasser de moi.

Sourire toujours aux lèvres, regard posé sur celui de Chance. Elle apprécie ses paroles par la suite, et se retient de dire qu’elle n’avait pas spécialement besoin de quelqu’un pour être heureuse, chose qu’elle sortait assez souvent lorsqu’on lui posait trop de questions sur sa vie de couple inexistante depuis des lustres ; mais ce serait gâcher le moment.

Tu ne me déranges pas, mais oui j’ai besoin d’être seule.

Ton doux, aucune méchante intention dans le besoin de rester seule actuellement, le temps de s’adapter à tout ce qu’il vient de se passer. Ils auront l’occasion de se revoir, probablement très prochainement, parce que Chance vivait avec Maxyne, et Fiona passait pas mal de temps avec elle et chez elle.

Rentre bien, prends soin de toi. Et go get the girl.

Un dernier sourire, alors que Fiona vient offrir un câlin à Chance, les deux se retrouvant au pas de la porte. Un petit mélange de sentiments sur le moment, une page à tourner. Fiona revient sur le canapé, et automatiquement, quelques minutes après, elle prend son téléphone pour envoyer un message à Maxyne. La conversation vire rapidement aux plaisanteries, comme d’habitude. Impossible de rester mélancolique lorsque l’on avait des amis en or.  



@Chance O'Brien

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