sugar, butter, flour ›› alice pankhurst

alice pankhurst

sugar, butter, flour

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ adore danser ›› lit plusieurs livres par mois (quatre - cinq minimum) ›› n'a pas le permis : elle se déplace à vélo ›› veut un enfant ›› a un grand frère qu'elle aime plus que tout ›› fait partie d'une association contre les violences faites aux femmes ›› aime sa mère plus que tout même si elle ne la comprend pas toujours ›› a toujours cuisiné avec sa mère, c'était leur moment à elles deux ›› a un bachelor en management qu'elle n'utilise pas vraiment ›› a toujours travaillé dans un salon de thé, d'abord en tant que serveuse et puis, après ses études, elle s'est reconvertie en pâtissière ›› elle déteste les cupcakes mais tout le monde adore ça alors... pourquoi pas ! ›› n'est pas du genre à garder quoi que ce soit secret bien longtemps ›› parle beaucoup trop mais jamais pour ne rien dire ›› adore boire une bière devant un sport, elle en regarde beaucoup mais n'en pratique aucun ›› a quelques problèmes pulmonaires depuis son plus jeune âge ›› a avorté quand elle avait vingt six ans parce qu'elle ne voulait pas d'enfants tout de suite ›› a rompu avec son ex petit ami de longues dates suite à cet avortement ›› est en train de passer le permis moto parce que le vélo, ça ne va pas sur l'autoroute ›› a toujours des fleurs fraîches chez elle, c'est la seule pointe de couleur de l'appartement qu'elle occupe ›› a un chat du nom de mousse ›› sa meilleure amie d'enfance est morte dans un accident de voiture d'où le fait qu'elle ne veut pas conduire une voiture.

les indiscrétions sur le joueur

 
je souhaite être parrainé(e) ○ nope.

Code:

<pris>○ troian bellisario</pris> alice pankhurst

Code: alice

Code: pankhurst

l'histoire de ma vie

i know your love is my destiny.

Dix ans et encore toutes ses dents. Assise dans le rocking chair installé dans ma chambre, un album photo sur les jambes, je reviens les vingt dernières années de ma vie. Basilton est sur chacune des photos et cela me fait largement sourire. Mon grand frère, mon sauveur, mon tout. Il a toujours été là pour moi et j’ai toujours été là pour lui, autant que possible du moins. Mes doigts glissent sur les clichés de mon enfance heureuse sans vraiment l’être. Lorsque l’on regarde ces photos, on a vraiment l’impression que je suis heureuse, que tout va bien, que je ne crains pas d’être seule avec mon père une fois que la famille sera rentrée chez elle. On a vraiment l’impression que je respire la joie de vivre alors que, sa main serrée sur mon épaule, je me souviens encore de la panique qui m’envahissait quand il avait bu un verre de trop. Et dans le coin de la photo, on y trouve Basilton, le regard sur notre père et moi plutôt que le visage sur l’objectif. Les coups, c’est lui qui les prenait pour maman et moi et je crois que je ne l’ai jamais remercié pour cela. Non, tout ce que j’ai fait est de partir le jour de mes dix-huit ans, après avoir économisé quelques dollars pour me payer une chambre miteuse dans une colocation bidon. Avec mon petit salaire, c’est dans un logement insalubre que je me suis retrouvée. Mon système respiratoire pas forcément des plus performants, j’ai dû passer par l’hôpital un petit nombre de fois, payant les factures grâce à des prêts que je rembourse encore. Tournant quelques pages de l’album photo, je me retrouve sur une photo, large sourire sur le visage, des clés en mains. Mon premier vrai appartement après avoir obtenu mon bachelor en management. Avec James. Il est aussi là, sur la photo, tout sourire, son pull de l’université d’Otago sur le dos. Mon ex petit ami. Mon premier amour, celui que j’ai laissé tomber parce que ma vie n’allait pas comme je le voulais. Lui et moi, on s’est rencontré à l’université en première année. Enfin, j’étais en première année et lui entrait en quatrième année pour devenir médecin. Un amour comme on en trouve pas partout, comme beaucoup de monde en cherche. Une relation où se pousser vers le haut était le plus important. Un amour où l’un et l’autre se soutiennent dans les choix quotidiens mais aussi dans leurs choix professionnels. Je n’ai jamais voulu travailler dans un bureau, manager une équipe ou autre. Ma passion, ça a toujours été la pâtisserie et une fois installée avec James, le déclic a été clair : ce sont les offres d’emplois dans des petits salons de thé qui attiraient mon œil. Et un soir de mai, lorsque James est revenu d’une longue journée de cours, je lui ai tout dit. Je lui ai dit que ce que je voulais faire de ma vie, c'était de la pâtisserie. Et il m’a soutenu. La page suivante est composée de nombreux clichés de moi pleine de farines, après une bataille entre nous deux. Un sourire aux lèvres, je me vois changer au fur et à mesure que les photos passent. D’une femme heureuse, on y trouve une jeune femme en plein doute et le sourire de James s’évanouit, les clichés avec lui sont de moins en moins nombreux jusqu’à notre rupture en 2011 après six ans de relations. Je referme l’album, le cœur lourd et ferme les yeux quelques minutes. La séparation a été difficile. Je suis tombée enceinte, j’ai avorté sans lui en parler et la culpabilité était telle que j’ai préféré lui dire que je ne l’aimais plus, que je le haïssais parce que j’avais l’impression que ses rêves avaient plus de crédits que les miens. Des mensonges, de sombres mensonges mais c’est tout ce que je trouvais à dire, à lui faire croire pour qu’il ne cherche pas à rester avec moi. Mes valises rapidement faites, un appartement miteux de plus sur la longue liste des logements où j’ai posé mes valises, j’ai continué de travailler, de rêver de plus, de plus grand. De rêver d’amour et de succès. Et aujourd’hui, c’est avec Céleste et une autre amie que je réalise mon rêve : être propriétaire de notre café/pâtisserie. Un long chemin fait depuis mes années à rêver d’indépendance depuis ma chambre d’enfant.