une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
|
|
| oswin&alice -- nice to meet you. | |
| Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: oswin&alice -- nice to meet you. (#) Ven 12 Mar - 21:37 | |
| Alors qu'elle se réveille, le visage tuméfié, le visage abimé, Oswin se tourne et quand elle touche l'endroit où Basilton dormait, elle bute sur un endroit froid. Sans vie. Elle réfléchit un instant et elle se rappelle qu'elle est chez lui. Elle se rappelle de la veille, la dispute avec Rupert, Basilton qui la récupère sans dessus-dessous, le coeur brisé et elle pose deux mains sur ses yeux pour éviter de se remettre à pleurer. Elle doit se remettre d'aplomb. C'est important. Elle se lève alors, et elle cherche Baz chez lui, mais il n'y a personne. Est-ce qu'il l'a abandonné lui aussi ? Elle regarde son téléphone, pas un message, alors elle essaie de lui en envoyer un. Elle tente. Parce qu'après tout, qui ne tente rien n'a rien. Mais elle aurait aimé qu'il soit là. Elle l'a vu s'endormir, elle ne sait pas combien de temps elle a dormi mais les traits fatigués sur son visage lui montre que ce n'est pas assez. Un message à son employée pour savoir si tout se passe bien et elle passe de l'eau sur son visage. Elle devrait faire quelque chose, son index qu'elle passe sur sa pomette tuméfiée, elle ferme les yeux un instant et elle revoit la fureur dans les traits de Ruben. Tu ne t'es jamais demandé s'il avait quelqu'un ? cette question lui brise encore le coeur. Elle a mal Oswin. Terriblement mal. Mais elle doit avoir une conversation avec lui, savoir s'il veut en finir, finir cette relation qui leur fait plus de mal que de bien à tout les deux au fond. Elle devra lui parler mais en a t-elle bien envie ? Elle n'en sait rien. Ruben c'est dix ans de sa vie, Ruben c'est des projets, des projets qui ont vu le jour, d'autres qui sont en standby et d'autres qui resteront éternellement des projets. Alors qu'elle passe dans la cuisine, elle s'humidifie les lèvres et ose se servir une tasse de café. Elle a l'impression qu'elle va tout casser si elle touche à quelque chose Oz. Quand elle entend la porte, elle garde la tasse à la main, persuadée que c'est Basilton, mais quand elle voit une femme qui débarque dans la cuisine, elle cligne des yeux et la regarde, dépose la tasse comme si elle était bien trop chaude « Euh... Je... Bonjour. » Elle passe une main dans ses cheveux qui sont sûrement décoiffés, la tête encore un peu sur l'oreiller et elle prononce « Je suis la... femme de ménage ! » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: oswin&alice -- nice to meet you. (#) Ven 12 Mar - 23:31 | |
| Les jours passent et la douleur ne disparaît pas. Dès que j’ouvre les réseaux sociaux, je me retrouve sur le compte Instagram de James et je regarde la photo de l’annonce de la grossesse de sa petite amie, zoomant de partout, comme si j’étais à la recherche d’indice que c’est un montage photoshop. Cela fait dix ans que nous ne sommes plus ensemble et pourtant, j’ai toujours l’impression de l’aimer, de tenir à lui et de lui devoir des explications. Notre dernière discussion tourne encore dans mon esprit et pour remédier à tout cela, je me lance dans un nouveau gâteau. Mon appartement ressemble à la cuisine de la pâtisserie et j’expérimente de nouvelles recettes à longueur de journée. Quelle idée d’avoir pris quelques jours de congés à ce moment précis. C’est à croire qu’il savait, James, que j’allais voir cette photo et finir dévastée. Il le savait alors il s’est dit qu’il fallait la poster pile lors de ma semaine de vacances. Je ne vois aucune autre raison à cela. Et plutôt que de me morfondre pendant des heures encore, je branche mon cellulaire à l’enceinte de la cuisine et mets le nouvel album des Little Mix à fond. Elles, au moins, me donnent l’envie de danser, de bouger et surtout d’avancer. Le sucre, la farine, le beurre, les œufs, le lait ; tout s’ajoute petit à petit dans mon bol pour faire des crêpes. Pas des pancakes parce que d’ici à ce que Basilton rentre, ils seront tout ramollis et peut-être pas aussi bons. Un des avantages à avoir une soeur pâtissière ? Des petits gâteaux et sucreries surprises qui attendent gentiment le retour du propriétaire de l’appartement. Et après avoir tout cuit puis tout rangé, je mets les crêpes dans mon plateau de transports et file prendre les transports en commun. Avec ça dans les bras, impossible de me rendre chez mon frère à bicyclette. Les écouteurs dans les oreilles, les mains prises, je ne retourne pas sur Instagram et je profite de la vue. Je connais ces rues sur le bout des doigts mais j’aime toujours autant regarder les mains, voir la vie qui dégage de ces rues. Mes doigts sur le stop, je descends un arrêt avant et profite du temps agréable pour marcher un peu. Et quand j’arrive devant chez Baz, je sors mon trousseau de clé et entre dans son appartement comme si c’était chez moi. La musique à fond dans les oreilles, je sursaute lorsque je vois une blonde dans la cuisine. Ses lèvres bougent et je n’entends rien. Je tire sur le fil de mes écouteurs et je l’entends dire qu’elle est la femme de ménage. Mes yeux glissent sur elle et je ne dis rien. Bonjour. Que je souffle, faisant un pas vers elle, le regard oscillant de son visage tuméfié à la tasse qu’elle a posé rapidement sur le plan de travail. Il est quand même sacrément cool mon frère, avec ses employés. Je suis Alice, la sœur de Basilton. Et vous êtes ? La femme de ménage, j’ai bien compris. Mais elle a bien un prénom non ? Et une sacré histoire, à la vue de son visage.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: oswin&alice -- nice to meet you. (#) Dim 21 Mar - 13:57 | |
| tw: fausse couche Oswin a toujours été une piètre menteuse, sauf quand il s'agit de Basilton. Elle avait toujours réussi à mentir avec aplomb et panache. Mais comment pouvait-elle mentir différemment avec une personne qui n'en a rien à faire, une personne qui se fiche de savoir où elle était, dans quel spa elle est allée avec ses amies ? Elle se demandait au fond d'elle comment ça avait pu se casser la gueule ainsi et elle le savait, quand elle a perdu son bébé. Ça avait tout cassé entre eux et voilà que maintenant, elle devait réapprendre à vivre, réapprendre à aimer et elle devait tirer un trait sur son passé ce qu'elle ferait définitivement bientôt. Mais là, en face de cette femme qu'elle ne connaissait ni d'Eve, ni d'Adam c'était compliqué de mentir. La femme de ménage, et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu ? Elle ne savait pas comment se dépétrer de son mensonge et elle avait l'impression de s'enfoncer plus qu'autre chose. Elle pinçait ses lèvres et passait une main dans ses cheveux. « Je suis Oswin, la nouvelle femme de ménage. » explique t-elle, tentant de gonfler la poitrine et garder la tête haute pour se donner une constance, mais sans vraiment de café dans le sang c'était assez compliqué. « Je peux vous laisser vaquer à vos occupations si vous le désirez. » explique t-elle en reculant, cherchant un placard des yeux, espérant que ce soit le placard de ménage. « je vais me mettre au travail. » conclut-elle en ouvrant le placard à proximité, se tournant pour voir que ce ne sont que des boîts de conserves. Elle soupire alors en se retournant et en prononçant d'une petite voix « Quand j'aurais trouvé l'aspirateur et le balai... » avant de la regarder « Basilton... Monsieur Pankhurst ! est parti avant de pouvoir m'expliquer où tout se trouver alors je suis un peu perdue je dois vous avouer. » Piètre menteuse un peu perdue, elle se demandait quand même si Baz ne lui faisait pas une farce tant elle se sentait gênée. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: oswin&alice -- nice to meet you. (#) Mer 24 Mar - 20:35 | |
| S’occuper l’esprit, c’est la clé du succès, je ne peux pas le nier. Il n’y a que comme ça que je me sens à peu près bien ces derniers temps, quand je m’occupe. Parce que, lorsque mon cerveau est au repos, je pense à tout ce que ma vie aurait pu être si j’avais fait des choix différents, si j’avais décidé de garder cet enfant et de vivre avec James l’histoire qu’on était prédestiné à vivre. Je sais bien qu’avec des “si”, on referait le monde et ma vie, je l’aime quand même. Je ne peux pas nier que ce n’est pas facile tous les jours mais je l’aime comme elle est. J’ai ma propre pâtisserie avec deux amies très chères à mon cœur, je suis en bonne santé. Je suis heureuse, lorsque mon cerveau n’essaye pas de m’assassiner. Des tas de personnes m’envierait, je n’ai aucun doute là dessus. Pourtant, le poste de James m’a aussi montré tout ce que je loupe. Mais j’essaye de ne pas me concentrer là-dessus et je suis carrément surprise de trouver quelqu’un dans l’appartement de mon frère alors que je l’imaginais au bureau. Toujours plantée à l’entrée de la cuisine, j’essaye d’en savoir plus sur celle qui est dans la cuisine. La femme de ménage, d’accord, je l’ai compris. Pieds nus, c’est un concept mais qui suis-je pour juger ? Oswin. Joli prénom. Et rien de tout cela ne me semble réel, je dois bien l’avouer. Je ne sais pas quoi ni pourquoi mais si je l’avais trouvé en petite tenue sur le canapé, ça ne m’aurait pas plus perturbé que cela. Là, c’est différent et je ne sais pas pourquoi. Il y a une drôle d’ambiance, un peu comme un malaise ambiant qui ne disparaît pas. Mes occupations ? Que je souffle, ne comprenant pas trop ce qu’il se passe et de quelles occupations elle parle. Moi qui pensait que j’allais juste poser le plateau de crêpes et disparaître. Pas l-. Là. Pas là. Ce n’est clairement pas là qu’elle va trouver quoi que ce soit et ça m’arrache un sourire. Je pose mes affaires au pied de l’îlot central avant de poser le crêpes sur ce dernier et je l’écoute tenter de me baratiner. Ah, ce sacré Basilton... Que je lâche en la doublant rapidement et ouvrant la bonne porte où se trouve tout l’essentiel de ménage. Tout est là mais peut-être que ça serait mieux de finir ce café et de manger une crêpe ou deux, non ? Et la manière dont je souris, dont mes lèvres se pincent veut dire une chose : je ne sais pas dans quel petit jeu ils sont, Oswin et Basilton, mais elle n’est clairement pas la femme de ménage. Pourtant, j’ai envie d’entrer dans son jeu quelques minutes. Vous connaissez mon frère depuis combien de temps ? Que je lâche avant de me rattraper Enfin, vous travaillez pour lui depuis combien de temps ? Come on Alice, fais attention à ce que tu dis ! Les jeux de rôles, vraiment pas ma passion.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: oswin&alice -- nice to meet you. (#) Mer 14 Avr - 8:16 | |
| Elle a la nette impression que tout se casse la gueule Oswin, que les diktats de son cœur ont prit le dessus et la petite nuit qu’elle a passé dans les bras de Basilton n’ont apaisé en rien la douleur qui la prend quand elle repense au visage de son fiance, énervé, et à la gifle qu’il lui a mit. Elle a si mal au cœur qu’elle reste le souffle coupé à chaque seconde qui passe. Hors du lit. Dans un appartement qui n’est pas le sien. Elle a si mal. Ça se creuse petit à petit. Et peut-être que dans quelques heures ça passera. Mais qu’en sera t’il quand elle se retrouvera de nouveau avec lui? Est-ce qu’il s’excusera ? Elle n’en est pas si sure. Le cœur qui bat irrégulièrement. L’envie de tout foutre en l’air et partir loin d’ici. Mais elle en est incapable Oz, elle le sait, elle le sent au plus profond de son cœur qu’elle en est tout bonnement incapable. Incapable d’aimer, incapable de se rendre compte qu’elle s’enferme dans une relation qui est toxique. Aveugle. Quand elle doit donner au change face à la brune en face d’elle, elle n’y arrive pas et les mots qui sortent de sa bouche sont stupides. La femme de ménage. Elle ne sait même pas où se trouvent le nécessaire comment peut elle mentir de façon si éhontée. Mensonges, mesquinerie. Stupidité. Et elle est prise la main dans le sac. Elle le sait. Elle se sent devenir rouge cramoisi, elle aurait envie de partir rapidement. Mais pour aller ou. « oui, vos occup-occupations. Enfin je ne sais pas. Vous netes peut-être la que pour- pour quelques minutes » Enfonce toi encore Oswin, tu as raison. Elle essaie sans succès de s’occuper l’esprit. Tente de garder la tête haute. Mais c’est compliqué. Elle se mord la lèvre et se met en action. La femme de ménage. Une idée qui lui semblait plausible mais qui n’en est rien finalement. Parce qu’elle n’est pas chez elle ici, et elle se doute bien qu’elle ne le sera jamais. Basilton et sa phobie de l’engagement. Pas assez bien pour elle. Trop blessé. Trop tout. Elle regarde la tornade brune qui passe devant elle avant de sourire quand elle lui ouvre le placard des accessoires de ménage, sa main qui vient nerveusement gratter sa nuque. « euh. Je- Je ne voudrais pas abuser. » tente t’elle vainement d’expliquer sans parvenir à prendre une voix assurée. Elle s’humidifie les lèvres et soupire avant de regarder tout autour d’elle comme pour chercher un échappatoire. Le cœur loupe un raté quand elle entend la question. « Euh, je, je » elle reprend une contenance en se maudissant intérieurement Oswin. « je travaille pour lui depuis aujourd’hui. » après tout, comment ne connaîtrait-elle pas le fameux placard si c’était depuis longtemps. « Je remplace ma co... » Et elle voit dans les yeux de la brune qu’elle devrait arrêter de s’enfoncer autant. « vous ne croyez pas n’est-ce pas ? » conclut-Elle d’une voix tremblante. Après tout comment ça aurait pu en être autrement. « Est-ce que vous voulez que je parte ? » demande t-elle, parce que ce serait plus logique. Moins bizarre. Mais elle a presque envie qu’elle lui demande de rester. Parce qu’au moins, elle ne devrait pas encore recollé les morceaux de son cœur abîmé. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: oswin&alice -- nice to meet you. (#) Mer 28 Avr - 12:45 | |
| J’ai besoin de m’occuper mais j’ai aussi envie de faire plaisir à mon frère et de le surprendre avec des crêpes. Ça a du bon d’avoir une sœur pâtissière parce qu’il n’y a pas une semaine où je ne lui ramène pas quelque chose. Sauf qu’aujourd’hui, je m’attendais à trouver l’appartement vide, comme à mon habitude. Quand je viens comme ça, je débarrasse deux-trois affaires - souvent des tasses qu’il laisse dans l’évier - et je rentre chez moi. Mais là, c’est différent. Je sens que je vais rester un peu plus longtemps. Oui, je comptais juste lui déposer quelques crêpes. Que je souffle en lui souriant. J’aurais pu lancer une machine mais vous êtes là pour ça, non ? Que je souffle, un sourire au visage, légèrement taquine. Je ne crois pas une seule seconde à ce qu’elle me dit et elle doit rapidement le comprendre. Je me demande bien qui est cette femme pour mon frère et ce qu’elle fait là. Est-ce qu’il est en couple et ne m’a rien dit ? Je ne vois pas Basilton laissé un plan d’un soir chez lui alors qu’il est au boulot. Ça ne lui ressemble pas. Et alors que j’aurais pu dire qu’elle était une amie qu’il héberge, sa réaction et l’excuse qu’elle m’a servi me fait bien voir que ce n’est pas le cas. Pourquoi dire que l’on fait le ménage quand on est une amie ? Dieu, voilà que j’ai envie de lui poser cent questions à la minute pour tout savoir. Elle vient de piquer ma curiosité. Et je m’amuse légèrement de la situation. Cela ne fait de mal à personne, je crois. J’insiste. Elles sont fraîches et votre café encore chaud. Et s’il y a bien une chose que je n’aime pas, c’est le gâchis. Alors autant profiter et puis, je sais qu’elle n’est pas celle qu’elle dit être. Il n’y a aucun chance pour qu’elle soit la femme de ménage. Dans une autre vie peut-être. Et alors que je l’entends chercher ses mots et perdre le fil de ses pensées, je sors la brique de lait d’amande douce - là juste pour moi - du frigo de mon frère et en verse dans une tasse avant de balancer du café par dessus. Je l’écoute et lui adresse un sourire Non, clairement pas. Que je lance rapidement. Je ne la crois pas une seule seconde. On va dire qu’une femme de ménage qui ne sait pas où sont les affaires, c’est pas franchement crédible. Même si c’est son premier jour, elle aurait été mise au courant, aucun doute là dessus. Je souris dans sa direction et porte ma tasse de café à mes lèvres. Je bois une gorgée et pose la tasse sur le comptoir, déballant rapidement les crêpes. Mon offre tient toujours. Que je souffle en sortant la pâte à tartiner et me faisant rapidement une crêpe pour moi. Du coup, pas la femme de ménage… Mais toujours Oswin ? Que je demande, espérant qu’elle me donne sa relation avec mon frère sans que je pousse de trop. On verra bien.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: oswin&alice -- nice to meet you. (#) Dim 13 Juin - 16:09 | |
| Oswin se sent mal d’avoir été grillée de la sorte. Parce que ce n’était pas prévu dans le plan que la soeur de Basilton débarque. Elle se sent un peu idiote de ne pas avoir assumé qu’elle avait passé la nuit ici. Mais son bleu qui se manifeste douloureusement sur la tempe lui rappelle sa condition et ça la fatigue. Elle aimerait cessé de ressentir des choses de la sorte, la culpabilité, la tristesse et les remords. Tout ce qu’elle déteste. Si seulement elle avait fait plus attention… Si seulement. Avec des si et des peut-être, on peut mettre Paris dans une boîte d’allumettes. Elle se sent stupide, un peu trop. Elle a du mal à réfléchir convenablement parce que sa tête est trop pleine. « Oui… Oui. » Elle sait que sa façon d’être, sa façon d’agir la trahissent plus que de raisons, mais elle ne peut s’empêcher de continuer. Un temps du moins. Et quand elle lui propose une crêpe et un café -qu’elle a déjà bien entamé- Oswin se sent prise au piège, la tête sous l’eau. « Bon. D’accord. » Elle se rapproche alors de la brune pour prendre sa tasse entre les mains et regarde les crêpes. Elle n’a même pas faim, mais elle peut bien faire un effort, non ? L’estomac se noue et se dénoue, elle déglutit difficilement. Elle a du mal Oswin, à y voir clair. Mais elle ne veut plus jouer la comédie, alors elle lui demande de lui dire la vérité. Ou tout du moins de lui dire ce qu’elle pense. A savoir, qu’elle ne la croit pas. Oswin ne se croirait pas elle-même de toutes façons. « J’ai dis la première chose qui m’est passé par la tête. » rit-elle un peu, nerveusement. Elle prend une gorgée de café et regarde une nouvelle fois les crêpes. Elle ne sait pas si elle serait capable d’avaler quelque chose. « Je ne sais pas si je pourrais avaler quelque chose, pour être honnête. » Parce que ça lui fait mal encore à l’intérieur. Mais elle essaie de faire fi. Elle se pince les lèvres et secoue doucement la tête « Oui, toujours Oswin mais pas femme de ménage. Je tiens un café littéraire en ville. » explique t-elle d’un sourire qui se veut gênée, en coin, un peu. Et elle la regarde « Et je… Basilton m’a hébergé cette nuit. J’ai dû quitter mon domicile en urgence et il m’a ouvert sa porte. » explique t-elle, elle ne ment pas, n’a plus envie de mentir mais n’a tout de même pas envie de raconter son histoire. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: oswin&alice -- nice to meet you. (#) Dim 4 Juil - 23:01 | |
| Face à Oswin et son visage fuyant, mon sourire s’élargit. Je dois dire que tout cela a l’air scénarisé et que si on venait à me raconter la rencontre, je n’y croirais pas vraiment. On se croirait dans une scène de séries mais c’est pourtant bien la réalité. Je dois avouer que le malaise de la jeune femme ne m’atteint pas du tout et que moi, je veux juste réellement savoir qui elle est et ce qu’elle fait ici. C’est rare que Basilton reçoive quelqu’un et encore plus qu’il laisse la personne chez lui. Pour être honnête, je ne me rappelle pas qui est la dernière personne avec qui il a fait ça. Il n’y en a peut-être jamais eu. C’est un peu un ours, mon grand frère, mais le plus doux des ours alors ça excuse absolument tout. Mes yeux sur elle, les taquineries lancées, attendant sagement que l’atmosphère se détende et qu’elle se rende compte que je ne suis pas là pour la jeter dehors. Ce que mon frère fait de sa vie ne me regarde pas vraiment - bon, un petit peu, mais ce n’est pas à elle de supporter mes remarques - et je pense qu’un peu de chaleur ne lui fera pas de mal. Je comprends. Et c’est la seule raison pour une femme d’être dans un appartement qui n’est pas le sien... D’être la femme de ménage. Enfin, non, ce n’est pas le seul mais le plus facile, on ne va pas se voiler la face. Pas de soucis alors. Je les laisse là, de toute façon. Que je dis en posant la boîte sur le plan de travail, m’en sortant rapidement une. J’écoute la belle blonde m’expliquer qu’elle n‘est pas femme de ménage - how shocking - mais qu’elle ne m’a pas menti sur son prénom et je sors une assiette, un couteau et le vegemite du frigo. À la mention de son réel travail, je souris légèrement. Vraiment ? Où ça ? J’ai ouvert une boulangerie-pâtisserie il y a peu avec deux amies, on est peut-être dans le même coin. Que je dis avec un sourire, voulant en savoir plus. Mais elle me confie rapidement la raison de sa venue ici, dans l’appartement de mon frère et je l’observe un peu plus. Une amie donc, bonne amie. Et le côté sauveur, c’est tout Basilton. Après tout, il nous a sauvé, maman et moi. Vous êtes importante pour mon frère. Aucun doute là-dessus et je sais bien que ce nigaud me contredirait mais je le connais. Il n’ouvre pas la porte à n’importe qui. L’ours. L’armoire à glace. Tout ça quoi. Et chez vous, ça va ? L’urgence est matérielle ? Que je souffle, n’ayant pas remarqué la marque sur son visage, trop occupée à manger ma gaufre sans en mettre partout. Et ici, je suis un peu chez moi alors je danse entre les meubles - pas au sens littéral du terme - rangeant mon bordel sur mon passage. Je ne veux pas laisser un quelconque cirque à mon frère ni à la blonde. Chacun sa merde, pour être gentille.
|
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: oswin&alice -- nice to meet you. (#) | |
| |
| | | | oswin&alice -- nice to meet you. | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|