Hina Dannison ~ Happy girls are the prettiest

Hina Dennison

Même pour le simple envol d’un papillon, tout le ciel est nécessaire

les informations en vrac

la partie anecdotes ○ ❀ Hina ne connaît rien à la Corée et ne s’y intéresse pas le moins du monde, elle considère que son pays est la Nouvelle-Zélande même si elle a passé les trois premières années de sa vie à Busan. ❀ Son animal préféré est le Fennec, elle trouve ses grandes oreilles et sa tête de renard absolument adorable, elle peut passer des heures au zoo à les observer jouer. ❀ La jeune femme a toutes sortes de tocs, elle marche sur les bandes blanches quand elle traverse la route, elle regarde la télé assise par terre le dos contre le bas du canapé, elle monte toujours le volume de 2 en 2 ou de 5 en 5, elle frappe toujours trois fois à une porte… ❀ Elle ne fait ses lacets qu’avec la méthode des oreilles de lapin, elle n’a jamais réussi à les faire autrement et trouve ça plus rapide de toute façon. ❀ Son sac est toujours impeccablement bien rangé, chaque chose y a sa place, ses stylos sont tous orientés dans la même direction, à contrario sa voiture est un chantier. ❀ La jeune femme pratique toutes sortes de sports dont la natation, la danse polynésienne et la boxe, ce dernier dénote particulièrement avec son physique assez chétif. ❀ Si l’on devait décrire les goûts de Hina, on pourrait les résumer à un seul mot : kitsch. Elle tient sa passion pour le vintage un peu démodé de sa mère adoptive et à elle deux, elles adorent courir les brocantes au grand désarroi du père de famille. ❀ L’infirmière est myope comme une taupe, sans ses lunettes ou ses lentilles il lui est impossible d’y voir clair et comme la jeune femme est tête en l’air, elle a une fâcheuse tendance à égarer ses lunettes. Ainsi que ses clés, ses stylos, ses notes, ses cahiers. Pour autant, elle est très professionnelle et ne perd jamais rien au travail. ❀ Elle a choisi d’être infirmière après avoir raté trois fois ses études de médecine, elle ne trouve pas que ce soit un choix au rabais, elle adore son métier et qui plus est, la jeune femme estime que si elle n’a pas réussi c’est parce qu’elle n’était pas destinée à être médecin. ❀ La jeune femme a une obsession pour les ongles, elle adore les avoir impeccables et peut passer un temps fou à s’en occuper. ❀ Hina a une peur bleue des reptiles, toutes bêtes à écailles lui donne des frissons incontrôlables, elle ne peut même pas les voir en photo sans éprouver de l’effroi. ❀ L’infirmière a une passion pour le yaourt, changer les paroles des chansons fait partie de ses passions, elle peut vous réinventer les paroles de n’importe qu’elle musique et peu lui importe que cela déplaise à son entourage, heureusement elle a un timbre de voix tout à fait acceptable.

les indiscrétions sur le joueur

 
je souhaite être parrainé(e) ○ Yeah, why not !

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l'histoire de ma vie

Guide pratique de l’hypersensible.

Du plus loin qu’elle s’en souvienne, Hina n’a jamais connu de juste milieu, tout lui paraît toujours trop ou pas assez. Son hypersensibilité avait souvent été mise sur le compte de l’adoption. Elle n’avait pas le droit d’être hypersensible, elle avait le droit d’être triste, parce qu’elle n’avait pas connu ses parents, qu’elle devait être en crise identitaire et se poser des questions. Hors ces choses-là lui avaient souvent paru futiles. Une famille c’était merveilleux, pourquoi chercher celle qui n’avait pas voulu d’elle quand des gens ici la désiraient ? N’était-ce pas le plus important ? Ce qu’elle voulait, c’était qu’on la laisse vivre pour ce qu’elle était : une boule d’émotion exacerbée.

Elle voulait qu’on la laisse être cohérente dans l’incohérence, revenir sur ses pas et se remettre en question. Qu’on la laisse pleurer quand les émotions la submergeaient au point de ne pouvoir les retenir. Qu’on la laisse être terriblement fragile mais pas faible. Qu’on la laisse affronter ses peurs qui ne l’ont jamais empêché d’agir. Il est évident que sa capacité à aller de l’avant la laisse souvent épuisée, mais elle veut qu’on la laisse vivre ainsi. Avec ses hauts et ses bas, son extrême joie ou son infinie tristesse, sa passion ou sa haine. Elle veut qu’on l’accepte comme elle s’accepte, qu’on la laisse vivre pleinement chacune de ses émotions sans y chercher une raison. Pourquoi devrait-elle justifier sa façon de voir le monde ? De l’aimer ? De l’accueillir pleinement ? Toute sa vie on avait jugé ses pleurs, ses élans de colère, ses excentricités, ses états d'âmes, ses sentiments, ses réactions. Elle n’était pas une enfant adoptée, elle était une enfant hypersensible. Elle n’est pas une femme à fleur de peau, elle est une femme qui comprend, entend, ressent, plus que les autres.

Elle refuse de voir son hypersensibilité comme une faiblesse, elle se doit d’en faire une force. C’est ce qu’elle est, son essence, son fondement, tout ce qui fait qu’elle est elle-même. Tout ce qui fait qu’elle est excellente dans ce qu’elle désire entreprendre. Elle veut qu’on la laisse vivre, qu’on la laisse exercer le métier de son choix. Que l’on cesse de lui dire que la voie médicale n’est pas un choix judicieux, que son hypersensibilité l'affaiblit. Elle veut qu’on la laisse vivre. Qu’on la laisse s’épuiser si elle le souhaite, pour le bonheur des autres. Un affaiblissement ? Elle ne le voit pas de la sorte, elle se sent forte parce qu’elle est empathique. Elle se sent fière parce qu’elle est compréhensive. Elle se sent grande parce qu’enfin cette hypersensibilité trouve sa place quelque part. Elle veut qu’on la laisse vivre. Qu’on la laisse tomber amoureuse de la vie… se perdre dans un coucher de soleil… pleurer devant l’envol majestueux d’un papillon. Elle veut qu’on la laisse vivre, qu’on la laisse se perdre dans ses souvenirs, bons et mauvais, qui toujours la transportent, elle veut qu’on la laisse s’extasier, hurler, chanter, pleurer, être dévastée, anéantie, heureuse, enthousiasmée, amoureuse, anxieuse, sarcastique, drôle, admirative. Elle veut  qu’on la laisse aimer la vie comme elle seule sait le faire : dans toute son entièreté et sans condition.