Tian Hopkins - Sugar rush

Tian Hopkins

The World is so big and I m so Small

les informations en vrac

la partie anecdotes ○
Souriant ○ Têtu ○ Extraverti ○ Sarcastique ○ Franc ○ Provocateur ○ Attachant ○ Solitaire ○ Artiste ○ Sensible ○ Curieux ○ Possessif ○ Romantique ○ Jaloux ○ Blagueur


○ Si ton lieu de naissance est à des milliers de kilomètres c'est parce que tu as été adopté juste avant tes deux ans par une famille assez particulière. Famille riche, connue, ton arrivée a même été médiatisée. Photos, journaux et réseaux la bonté de ces deux personnes fut évidente. Ton adoption a fait coulé l'encre et les billets, conférant de la sympathie pour ce couple en pleine ascension.  

○ Touche à tout, c'est l'art qui t'as toujours attiré, musique, dessin, chant, cuisine. Tu aimes tout ce qu'on crée qu'on fabrique. Pour cela tu peux remercier l'argent et la notoriété de papa maman qui t'a permis d'apprendre à jouer d'instruments tel que le piano, guitare, violon. Le reste, tu apprendras par toi même.

○ C'est dans la cuisine que tu joueras ton plus beau morceau, une symphonie de couleurs et de saveurs qui a su ravir les papilles de ta famille, et c'est dans ses sourires que tu trouveras ta passion, t'emmenant à présent à confectionner des douceurs pour rendre chaque journée plus légères.

○ Sous les sourires hypocrites une vérité se cache pourtant. Ta venue n'était pas plus pour l'envie d'un enfant qu'un amour inconditionnel a donné, mais bien une image à refaire. Une réputation qu'il fallait relever. Compléter un portrait familial, contribuer à changer le monde, des apparences trompeuses. Si l'amour ne te berçait pas les obligations sont vides devenues un fardeau, et le visage de ta nourrice, une figure maternelle plus naturelle.

○ A tes huit ans un autre enfant a vu le jour. Cette fois ci, la chair et le sang de tes chers parents. Une fierté et un soulagement pour eux, le début de la fin pour toi. Au fond tu le savais, qu'ils ne t'aimaient pas. Mais le voir tous les jours, l'entendre, le sentir dans chaque action devenait suffoquant. L'écart qui se creusait n'en était que plus grand, t'enfermant dans une solitude que l'art comblait.

○ Ton petit frère tu ne l'as jamais pleinement accepté. Et pourtant. Il n'a cessé de te traiter comme son frère de sang, son modèle. Tout en lui respire la joie de t'avoir, l'envie d'être proche de toi. Et parfois, seulement parfois tu baisses ta garde pour partager un jeu, un repas, quelques sourires. Égoïstement et paradoxalement tu lui mets ta solitude sur le dos, tandis qu'il essaie de t'en sortir.

○ Comble de tout, tu découvres que tu es attiré par les garçons. Une attirance que tu gardas secret pendant des années avant de l'annoncer à ta famille. Malgré ton importance décorative dans ce tableau, la nouvelle ne plu aucunement. Ne pas en parler, le réfréner, changer, on te demandait d'être quelqu'un d'autre, quelqu'un qui ne ferait pas de bruit, pas de vague.


○ De l'extérieur tu es l'archétype de celui à qui tout réussi. Le gars énervant qui arrive à faire tout sans trop d'effort. Le favori de la vie elle même, mais c'est sans compter sur ta famille, et sur ce souffle au coeur que tu surveilles de près depuis ton adolescence. Pour cela tu fais beaucoup de sport sur ton temps libre et mange principalement équilibrée. Une manière de vivre parfois contraignante, évitant alcool et autres substances mauvaises pour la santé.

○ Tu es allergique aux résines formaldéhyde, contenues sur les tissus. Si tu portes ce genre de vêtements tu peux rapidement te mettre à te gratter, développant une urticaire de toucher. Tu surveilles donc la matière avant d'acheter ne mettant que du coton, nylon , polyester, ce qui te laisse un bon choix de vêtements tout de même.

○ Peur des hauteurs, c'est un autre de tes petits secrets. Peur du vide tu deviens rapidement une vraie feuille tremblante face à ce genre de situation. On pourrait même t'entendre crier si l'un avait la mauvaise idée de te toucher aussi près du bord. Mais ne dites rien.. ça ne le fait pas vraiment.

○ Côté coeur, c'est assez calme. Si tu as voulu suivre les recommandations du patriarche tu n'en as cure désormais, criant haut et fort ta préférence pour les hommes. Tu as eu quelques relations, dont une sérieuse, finissant dans un échec cuisant face à la tromperie. Ce fut la goutte de trop. Et tu remercies mainteant cet ex qui t'as donné assez de raisons et de courage pour quitter Auckland et aller te réfugier à Island Bay, t'offrant un cadre de vie bien plus calme.

° Tu as une passion pour les animaux, les trouvant tous adorables, sauf les insectes, tu n'es jamais à les tuer en premier mais vivre rent free dans ta chambre c'est abusé. Végétarien tu tentes progressivement de te renseigner sur les pâtisserie vegan, ayant tout de même du mal à lâcher cette passion première.

° Fan de Disney, tu les connais par coeur, les chansons, les paroles, peut être que tu n'aurais pas dû découvrir le roi lion étant jeune.

les indiscrétions sur le joueur

 
je souhaite être parrainé(e) ○ C'est gentil.. mais je pense que non merci  

Code:

<pris>○ Suppasit Jongcheveevat ( Mew )</pris>tien hopkins

Code: Tian

Code: Hopkins

l'histoire de ma vie

I want you to lie, right to my face

« Tian, viens me voir un instant ».

Ce n'était jamais très bon signe, qu'il t'appelle ainsi, sans réelle raison. Une feuille posée sur le bureau tu y jettes un petit coup d'oeil, léger, furtif, mais assez long pour te faire grimacer. Ses pas sont durs et lourds sur le sol, tandis qu'il tourne autour de toi comme un lion tournait autour de sa proie, pas assez bien.

« Je pensais avoir été clair. Ta moyenne a baissé alors que je t'ai demandé de l'augmenter. Pour qui tu me fais passer hm ? »

Sa poigne sur ta nuque donnait le ton, ne rien répondre était plus sûr, et pourtant il ne cessait d’exercer cette pression te faisant t'abaisser légèrement. T'intimant de répondre, tu voulais comprendre, comment le satisfaire, quand tu faisais de ton mieux.

« Désolé. Je pensais avoir compris mais .. les maths m'ont fait défaut.. ».

Défaut, c'était sûrement le meilleur qualificatif que tu trouvais pour te qualifié. Ce qu'ils aimaient te renvoyer. Tu n'y voyais que la haine quand tu voyais ton reflet dans leurs yeux. Une pièce de sa garde robe qu'on aurait trop porté, qu'on aurait jamais voulu mais que la société nous aurait fait acheter. Cette claque derrière le crâne, tu aurais aimé dire que tu y étais habitué, mais la vérité c'était qu'elle te rendait hors de toi, c'est qu'elle détruisait toute fierté, amour propre, qu'elle te détruisait, qu'elle te faisait serrer les dents et poings. La vérité c'était que tu voulais que ça s'arrête.

Si les mots pouvaient tout changer tu aurais voulu que ça change. Tu aurais voulu qu'ils te mentent, qu'ils prétendent autant qu'ils le faisaient devant les médias. Tu voulais des je t'aime, droit dans les yeux, sans même le croire.  Mais tu savais que ça n'arriverait pas. Que ces mots là lui était réservé : le dernier arrivé. La chair et le sang mélangés, résultat de l'amour ou du moins de l'union il était tout ce que tu n'étais pas : aimer. Il était tout ce que tu voulais : désirer.

Tout ce que les autres lui donnaient, tu ne lui montrerais pas. L'attention qu'il attirait, tu l'ignorerais. Les regards qu'il te lançait, les sourires, les marques affectives, tu les snoberais jusqu'à la dernière. N'est ce pas ? Mais ses larmes, tu n'avais jamais réussi à les ignorer, à les contempler avec cette joie qui aurait dû être la tienne. Tu le détestais, et tu le remerciais , d'essayer, de ne jamais cesser de prendre ta main.

« Tian ! Tu veux regarder un film avec moi ce soir ? Les parents sont à une soirée. On en profite pour manger sucré ? »

Et tu ne résistais pas. A un sourire juste pour toi, un sentiment d'être à la bonne place, d'avoir de l'importance, d'être aimé.


« J'aime les hommes »

C'était rapide, du bruit avant un silence. Un « papa » de protestation, puis rien. Le son résonnait encore dans tes tympans alors que tu remettais ta tête droite laissant ta joue brûler sous l'assaut.

« Ah .. tu as changé de méthode ».

Renchéris tu, faisant référence à cette claque derrière la tête qu'il adorait user avec toi. Son doigt pointé dans ta direction, dans ce regard noir que tu portais à son égard en ce moment même.

« Tu as dépassé les bornes. Je t'avais dit de ne pas faire de bruit ! Respirer, c'est tout ce que tu as à faire. »

Pourquoi tu étais là ? Dans cette grande maison, dans ces habits de luxe, si tu n'avais qu'à respirer ? Pourquoi être venu te chercher, quand tu n'avais rien demandé ? Tant de questions où tu connaissais la réponse. Ton regard se perdit dans celui de ta mère, un instant, peut être deux, essayant de lire de la compassion, peut être même un peu d'amour, de tendresse. Mais tu n'y trouvas que de la colère, de la réflexion.

« Oups. »

Échappas tu dans un petit rire nerveux, fou, peut être un peu triste.

« Papa, maman, je crois que j'ai aboyé trop fort. »

Chaque mot était pesé, réfléchis mais aucun regret, aucune honte, pas d'air contrit, tu voulais leur faire payer, non mieux tu voulais pouvoir respirer. Prenant alors ce sac que tu avais déjà préparé tu soupirais une nouvelle fois. Plus rien ne te retenais n'est ce pas ? Un sourire te pris alors, la légèreté commençant déjà à se faire sentir.

« Merci de m'avoir héberger, nourris, habillé et éduqué »

Tout comme ils te l'avaient enseigné, les médias étaient importants, trop. Ils ne laissaient rien passer, encore moins cette photo de deux hommes s'embrassant, surtout si cela concernant cette famille parfaite. N'est ce pas ? La colère fut la dernière expression que tu vis chez eux, claquant la porte en même temps que tu prenais cette inspiration.