[international arts festival] Arts ? It's fun. | Mia & Augustus.

Si Mia ne s’est pas immédiatement laissée convaincre par son frère aîné d’aller faire un tour au festival des arts, c’est parce qu’elle n’y connaît pas grand-chose. Elle n’est pas spécialement calée en peinture et en photographie, elle n’a pas une culture musicale et cinématographique... Par contre, elle aime bien lire. La littérature est assurément, parmi tous les autres, l’art qui l’attire le plus. Et elle s’est dit qu’il y aurait peut-être des stands dédiés à des auteurs moins connus, ou plus récents, ou encore locaux, peut-être des dispositions particulières prises par les librairies de la capitale. Ça vaut probablement la peine d’aller y jeter un coup d’œil et en plus, il y a sûrement du monde qui s’est déplacé pour l’occasion. Et surtout, ça fait un moment que Mia n’a pas pas passé un moment seule avec Gus. Il faut dire qu’ils sont bien occupés, tous les deux. Depuis qu’ils ne vivent plus ensemble, c’est plus compliqué de caler leur emploi du temps l’un à l’autre pour partager un repas animé. Bien sûr, ils se voient chez leurs parents, car même adultes, on n’échappe à leurs invitations régulières. La benjamine des Fletcher n’essaye pas de s’y soustraire, d’ailleurs ; ça lui fait du bien de se retrouver avec ses proches. Mais elle est heureuse aussi de passer du temps en tête-à-tête avec son frère, parce que c’est forcément différent et parce qu’elle en a besoin. Alors elle a accepté avec plaisir qu’il vienne la chercher, ressentant même un élan de nostalgie. « Ça me rappelle quand tu me conduisais, quand j’étais beaucoup plus jeune. »

L’écart d’âge entre Gus et Mia est assez conséquent - parfois, la vétérinaire a même soupçonné quelle n’était pas tout à fait attendue même si elle a visiblement été accueillie avec enthousiasme -, mais ça ne les a jamais empêchés d’être proches. Au contraire, ça leur a probablement évité pas mal de disputes. Et aujourd’hui, les années qui les séparent ne se ressentent plus vraiment et à ce sujet, Mia ne manque pas de taquiner son aîné en affirmant que c’est parce qu’il n’a pas la maturité de son âge. En tout cas, c’est quelque chose que leur mère semble leur reprocher quelque peu. « Peut-être que si un jour, tu es marié et que tu as des enfants, elle arrêtera. Et encore, j’en suis même pas sûre. » Pourtant, ils ne se débrouillent pas si mal. Ils n’ont jamais été des délinquants, ils sont indépendants depuis longtemps, ils ne les embêtent pas vraiment. Mais c’est une autre époque que celle de leurs parents, d’autres envies peut-être, d’autres priorités aussi, c’est une certitude. « Oui, ça va, merci. C’est plus de travail que ce que je pensais... Pas seulement par rapport aux clients, mais aussi la compta, le nettoyage, les autres aspects qui m’intéressent moins quoi. Je vais peut-être me faire aider. » Elle est contente de son cabinet, même si ça la fatigue pas mal. « Et comment vont les félins ? » interroge-t-elle avec un sourire pour rebondir sur le travail de son frère. Elle suit le regard de ce dernier, s’arrêtant sur des danseurs doués. Elle laisse échapper un sifflement d’admiration. « Ouais, papa et maman n’ont pas élevés des enfants très doués, hein ? » plaisante-t-elle, continuant à parcourir les environs du regard en le prenant par le bras. « Un peu d’aquarelle, ça te tente ? » propose-t-elle, attendant sa réponse avant de l’entraîner plus loin. Le responsable en question leur fournit quelques explications et ils payent avant de s’installer. « Alors là, pour choisir le modèle... Pourquoi pas un paysage marin ? C’est pas trop risqué, non ? » Un peu hésitante, la blonde les fait glisser entre ses doigts avant d’arrêter sa décision. Alors qu’elle s’empare de son pinceau, elle a déjà envie de rire. Elle sent que ce ne sera pas particulièrement une réussite. « Au fait, comment va Alex ? Tu ne lui as pas proposé de nous accompagner ? »

La réponse de Gus fait sourire Mia. « Même si j’en étais absolument certaine, il aurait quand même été inutile de forcer les choses hein. » Là-dessus, ils sont d’accord. Et des deux, Mia semblait être la mieux partie pour combler les attentes maternelles : elle s’était mariée et elle avait été enceinte. Mais aujourd’hui, elle n’avait pas d’enfants, elle vivait seule et était loin des idéaux d’une époque plus ancienne. Elle n’était même pas sûre que cette situation lui convenait entièrement - comment aurait-ce pu être le cas, puisque elle a perdu le fruit de son ventre ? Mais en dépit de la mélancolie qui la gagne parfois, elle s’efforce de trouver de la satisfaction dans tout ce qui l’entourait. Et il y en a, assurément, même si les responsabilités liées à tout ça la fatiguent aussi beaucoup. C’est ce dont elle parle à son frère, qui se propose alors de l’aider temporairement pour la comptabilité. Agréablement surprise par ses paroles, elle tourne vers elle un visage souriant. « Oh, c’est gentil de ta part… Je vais faire passer une annonce, ou un truc dans le genre, bientôt. Je veux pas te déranger, tu as déjà beaucoup de choses à faire. » Elle n’est plus une petite fille qui a besoin de se faire chapeauter pour ses devoirs. Pourtant, elle sait que l’aide de Gus serait la bienvenue. Seulement, elle se dit qu’il a bien d’autres chats à fouetter. « Si je vois que je commence à sombrer, je t’appelle, d’accord ? » plaisante-t-elle.

La jeune femme demande aussi des nouvelles du travail de son frère. « Une naissance de quoi ? Lions ? Tigres ? » Gus est le référent du secteur félins, mais ça peut quand même concerner un certain nombre d’animaux. Il évoque néanmoins Naïka qui, Mia le sait, est une lionne. Elle rit à ses propos, tout en marchant et en regardant autour d’elle différents stands. Elle voit des artistes venus d’ailleurs, chacun pour son domaine. Il y a des choses belles, des choses impressionnantes. Dire qu’elle, en-dehors de son métier, elle n’est pas capable de faire grand-chose… « Doués dans quels autres domaines ? Tu as un exemple ? » plaisante-t-elle, donnant une petite tape sur l’épaule du brun. « Bon, on est plutôt calés en maths, c’est vrai. » Elle hausse légèrement les épaules. C’est vrai qu’elle a travaillé dur pour devenir vétérinaire, notamment dans les matières scientifiques et à un niveau très compétitif - mais ça n’a rien d’un talent, c’est clair. Alors elle propose l’aquarelle, histoire de faire quelque chose. Ça promet de ne pas être l’oeuvre du siècle, mais ça peut au moins être amusant. Assis côte à côte à un atelier, ils s’y mettent tout en parlant. La blonde demande des nouvelles d’Alex. « Ah oui, elle a trois soeurs, c’est ça ? Tu t’imagines à sa place ? Déjà qu’une, c’est difficile, alors s’il y en avait trois comme moi… » sourit-elle, avant d’être déconcentrée par la nouvelle qu’il lui annonce. Surprise, elle donne un coup de pinceau involontaire, laissant une traînée indésirable de bleu en travers de sa toile. « Mince ! » Puis elle se tourne vers Gus, délaissant momentanément son pinceau. « Non, tu m’avais pas dit… Mais c’est une super nouvelle ! Je suis vraiment contente pour vous deux » affirme-t-elle, le visage rayonnant. Ils se sont longtemps cherchés, ces deux-là. Et aujourd’hui, ils sont trop mignons ensemble. « Elle emménage quand ? Vous avez besoin d’aide pour les cartons ? Est-ce que vous organisez une fête ? »

« Merci. » Bien sûr, Mia sait que c’est normal de s’entraider au sein d’une fratrie. Mais à vrai dire, elle a l’impression que Gus en a déjà bien assez fait. Et puis ce n’est pas comme s’il se tournait les pouces de son côté. D’ailleurs, il évoque son travail et plus précisément une naissance à venir, chez les lions. « Ça doit tellement être mignon, un lionceau nouveau-né. Tu sais, comme les veaux qui essayent de gambader mais ont du mal à tenir sur leurs pattes… Mais en félin, quoi. » Sa comparaison n’a peut-être pas beaucoup de sens, mais la jeune femme se comprend toute seule. Et elle pense aussi que son frère voit ce qu’elle veut dire : après tout, il la connaît plus que bien, il sait comment elle s’exprime et ils ont tous les deux bien assez de points communs pour que ce soit le cas. En fait, il est presque étonnant qu’à autant d’années d’intervalle, les parents Fletcher aient créé des êtres humains assez similaires. « Les maths et les animaux, c’est ça ! Quoi que puissent en dire les profs, les animaux c’est quand même vachement plus cool. » Tandis qu’elle hésite quant à la prochaine couleur à mettre sur son tableau, Mia se met à plaisanter sur les trois soeurs d’Alexie. Même s’il y met des formes, Gus fait mine d’être d’accord. Et la cadette, elle, fait mine d’être vexée. Pointant son pinceau sale sur lui, elle le menace. « Fais attention, sinon tu pourrais bien te retrouver tout bleu ! » Mais elle sait qu’il plaisante. Il a bien dit qu’il a de la chance de l’avoir, non ? Alors elle va rester là-dessus. Mia l’écoute parler de ses projets immédiats avec Alexie, le coeur rempli de bonheur pour eux. « Deux semaines ? Ah oui, c’est bientôt en effet. Heureusement que j’ai déménagé, sinon bonjour le cheveux dans la soupe quoi. » Personne n’arriverait à la faire démordre de cette idée. Ce serait différent si elle avait dix ans de moins et qu’elle se lançait à peine dans la vie adulte. Mais là, elle est presque trentenaire. Elle est seulement en pleine reconstruction. Elle a eu besoin d’un coup de pouce pour redémarrer et c’est ce qu’il a gentiment fait pour elle. Mais c’est sûrement un soulagement pour tout le monde que la vétérinaire ait plus ou moins réussi à retomber sur ses pattes. « Je peux aider chez toi, si tu veux. Il faut bien que je serve à quelque chose… Et pas seulement à venir squatter pour la fête » sourit-elle, parce que oui, Mia a bien l’intention de profiter d’une pendaison de crémaillère quelle que soit sa forme. En fait, toute cette discussion la ferait presque oublier la raison de leur présence, quand son frère lui pose une question. La blonde hésite. « Euh… Est-ce que ça marche à tous les coups, si on dit que c’est de l’art abstrait ? » Parce que sa peinture ne ressemble strictement à rien et elle n’arrive pas à rattraper le grand coup de pinceau bleu qu’elle a donné sous le coup de la surprise. « Et toi, tu t’en sors comment ? »

« Oui, j’imagine. Je te dirais bien de faire attention, mais j’imagine que vous êtes formés et que tu as l’habitude aussi. » Après tout, Gus n’est pas un novice dans son métier. Mais c’est clair que c’est un grand tournant après avoir travaillé dans une banque. Mia se souvient un peu de cette époque, mais elle sait surtout que maintenant il s’épanouit mieux professionnellement parlant. Et après tout, c’est ce qui compte, non ? Peu importe que le métier soit prestigieux ou non, ça lui paraît plus important de faire ce qu’on aime. Pour certains, ce sont les animaux. Pour d’autres, ce sont les enfants. Et la jeune femme sourit quand son aîné affirme qu’en quelque sorte les profs aussi s’occupent d’une certaine espèce d’animaux. « J’y avais jamais pensé, mais tu dois pas avoir tort. » De son côté, Mia préfère largement prendre soin de chiens et de chats que d’enfants, peut-être aussi simplement parce qu’elle est plus compétente dans ce domaine. « En tout cas, je suis fière de toi. C’est vraiment bien que tu te sois pas laissé enliser dans un travail qui au final ne te plaisait pas tant que ça. Il faut du courage pour changer d’orientation, quel que soit l’âge qu’on ait. Et ton parcours est intéressant à tous points de vue. » La benjamine des Fletcher n’a jamais vraiment douté de ce qu’elle voulait faire de sa vie, mais elle sait que ce n’est pas le cas de tout le monde. Et si un jour elle changeait d’avis et voulait faire quelque chose de différent (elle ne pense pas, mais on ne sait jamais), alors elle ne voit pas où serait le problème. Par contre, il y a clairement des domaines dans lesquels Mia pense qu’elle ne sera jamais douée. C’est le cas par exemple de l’art, toutes formes confondues. Pour elle, c’est beaucoup plus facile d’aligner des calculs pourtant complexes que de réussir à produire quelque chose de joli. Gus et elle rient ensemble de leurs toiles. « Tu as raison, on adore l’art abstrait ! » Peu convaincue, la vétérinaire se détourne finalement de ce qui n’a assurément pas l’ombre d’un chef-d’oeuvre, pour se tourner vers celui de son frère. « Tu penses que si on les offrait à papa et à maman, ils les garderaient en souvenir, comme ils le faisaient pour nos dessins d’enfants même quand ils étaient super moches ? » En tout cas, Mia ne pense pas pouvoir faire mieux. Elle repose finalement son pinceau, tout en écoutant le brun lui donner des nouvelles de son déménagement imminent. « Alors j’attends la date et l’heure du crime avec impatience. » Elle est tellement heureuse que Gus et Alex se soient trouvés. Depuis qu’ils sont ensemble, la blonde l’a répété à son frangin à plusieurs reprises, ça doit être agaçant à force. Mais les étoiles dans leurs yeux sont tellement magiques que c’est difficile de s’en empêcher. « Si on t’écoutait, je ne serais jamais un cheveu dans la soupe. Finalement, t’es plutôt pas mal comme grand frère » plaisante-t-elle en feignant avoir douté de ça un jour. Pour le taquiner, Mia donne un léger coup de coude dans les côtes de Gus, mais en faisant ça elle lui heurte le bras et il donne un coup de peinture involontaire à travers son tableau. « Oups… Désolée. Finalement, peut-être que même papa et maman n’en voudront pas. »

Arts ? It's fun.

Mia & Augustus.

Un sourire se dessina sur le visage de Gus. Il était attendri par sa petite sœur lui disant de faire attention. Depuis le temps, le pauvre était rodé et s’était déjà pris plusieurs gamelles au sein du parc. Parfois blesser à cause des animaux, mais parfois juste par maladresse en voulant aller plus vite dans les allées du parc par exemple. Ça lui arrivait beaucoup moins, maintenant qu’il connaissait les lieux comme sa poche.

- Oui ne t’en fais pas, mais ça reste trop mignon que tu t’inquiètes pour ton vieux frère.

Puis regardant sa petite sœur, il se pencha un bref instant vers elle pour déposer un baiser sur sa tempe. Pour ce qui était de sa vie professionnelle, Augustus ne regrettait pas un seul instant son choix.

- C’est vrai que j’ai eu un virage à 180 degrés, mais si tu veux mon avis, j’aurais jamais dû écouter papa qui voulait absolument que j’exploite mes facilités avec les matières scientifiques. La facilité, ça ne fait pas tout.

En tous les cas, ça ne créait pas miraculeusement la passion. Parce que ce n’est pas en étant bon dans une matière qu’il faut absolument l’exploiter au maximum pour en faire son métier. Clairement, ce n’était pas le bon deal et Augustus l’avait compris assez rapidement dans sa carrière. Le sujet en revint à leurs deux œuvres en cours de création et si à la base, Augustus comptait l’abandonner au festival, Mia venait de lui donner une superbe idée.

- Oh alors là, tu viens de me donner une de ces idées. Y a pas de « si », on va leur offrir et je vais insister sur le fait que cela nous tient très à cœur qu’ils les gardent. Je vais même ajouter que dans un cadre, ce serait parfait !

Du coup, Gus s’empressa de prendre une autre couleur pour pouvoir signer son œuvre, parce que sinon la valeur sentimentale ne serait pas la même. Pour ce qui était de son emménagement avec Alexie, il appréciait que sa petite sœur se porte volontaire pour aider. Après toutes ces années qu’ils avaient passées loin de l’autre, il ne pouvait pas lui refuser de vouloir participer à sa vie, même s’il ne voulait pas l’embêter.

- De toute façon, je ne mange pas de soupe, donc tu vois. Aucun problème.

Il se mit à rire, mais il s’arrêta brutalement, la bouche grande ouverte, lorsque Mia lui donna un coup ce qui fit partir le pinceau à mille à l’heure sur le tableau. Ça, c’était une sacrée signature, les parents n’allaient pas s’en remettre.

- S’ils n’en veulent pas, c’est à toi que je l’offre. Tu n’oserais pas la jeter quand même ?

Puis Augustus tourna son visage vers sa petite sœur, faisant une moue boudeuse. Il faut dire qu’il était doué pour faire sa tête de petit garçon pas content ou triste.

CODES c LITTLE WOLF.

Gus à la fin du rp :

Le baiser sur sa tempe fait sourire Mia, qui a toujours aimé le côté protecteur de son grand frère. Forcément, comme ils ont pas mal d’années d’écart, il y a beaucoup de choses qu’ils n’ont pas vécues ensemble. Mais leurs points communs sont plus nombreux encore et, au fil des années, la dynamique de leur relation a aussi évolué. « C’est vrai que tu commences à faire de vieux os » le taquine-t-elle, alors que l’âge n’a en réalité pas une très grande importance pour elle. Son frère a franchi un cap supplémentaire cette année, mais ça ne veut pas dire grand-chose. Surtout, il s’est posé avec la femme dont il est amoureux et il s’épanouit dans sa vie professionnelle. Il semble en être arrivé à un stade de sa vie où il est pleinement satisfait. La benjamine, elle, n’a pas l’impression que beaucoup de choses lui réussissent en-dehors du travail. « Et puis si tu veux aussi mon avis, c’est pas parce que tu exploites ta facilité que les choses sont simples pour autant. Même si c’était à la fois ce que je voulais faire et ce à quoi papa m’encourageait, j’ai regretté presque toutes les semaines mon choix quand j’étais en études vétérinaires. » La difficulté du cursus et la compétition avec les autres lui ont fait perdre beaucoup d’heures de sommeil et surtout, sa sérénité. Elle n’en garde pas que de bons souvenirs, même si aujourd’hui elle est très contente de son métier. Elle ne sait de toute façon pas si elle aurait pu faire grand-chose d’autre, à part peut-être enseigner. Mia se dit en tout cas qu’elle n’est décidément pas douée en tout et que, clairement, elle n’a pas l’âme d’une artiste. Néanmoins, Gus paraît enchanté à l’idée d’offrir leurs tableaux à leurs parents. « C’est vrai que dans un cadre, ça fait tout de suite plus cadeau et tout. T’as raison. On pourra toujours jouer les grands offusqués s’ils n’ont pas l’air emballés. » L’idée fait sourire la jeune femme, qui signe de son prénom en essayant de dessiner un coeur et une fleur potables à côté. Ça devrait faire l’affaire. « Tu plaisantes ? Je prendrai ton tableau avec plaisir. Non seulement ça me rappellera le souvenir du bon moment qu’on a passé aussi, mais ça me fera aussi rire parce que j’ai complètement fait foirer ton tableau. » Mettant le point final au sien, Mia se tourne vers Gus et éclate de rire en constatant qu’il a ressorti sa moue boudeuse. Il a toujours fait la même chose et il faut croire que ça continue à fonctionner avec ses proches. « Bon alors, dès que c’est sec, on emballe tout ça ? » La blonde commence à sentir son estomac gargouiller. « Ça te dit qu’on aille manger un morceau avant de rentrer ? »