you make me crazy ∞ reagan

reagan (dana) wiess

l’amour est une catastrophe magnifique : savoir que l’on fonce dans un mur, et accélérer quand même.

les informations en vrac

reagan est née à wellington et a toujours grandi à island bay. elle est arrivée dans une famille aimante. elle a longtemps été sans frère et soeurs, mais côme est arrivé onze ans après elle. pour son adoption, elle n'en savait rien jusqu'à récemment quand elle a surpris une discussion entre ses grands-parents. › elle est et a toujours été très timide, mais le sourire qu'elle arbore très souvent attire les foules et compense ce défaut. › à l'âge de onze ans, elle est victime d'un accident de la route, alors qu'elle se rendait à un match de football avec son père. elle s'est retrouvée pendant plusieurs semaines à l'hôpital et c'est finalement grâce à un don de moelle osseuse qu'elle est toujours là aujourd'hui. › suite à cet accident, la petite fille a appris à tout apprécier et à s'amuser comme si ces moments étaient les derniers. › elle sort avec declan depuis bientôt deux ans. ils se sont rencontrés au lycée et cette relation est bien plus qu'accepter par les parents de reagan qui le trouve parfait pour leur fille. › quand elle a appris qu'elle avait été adoptée, reagan a fait une tentative de fugue. oui, tentative. sur sa route, elle a croisé une jeune femme qui lui a fait comprendre que ce n'était pas la meilleure des choses à faire. elle est donc rentrée et n'a pas mentionné cette "aventure" à ses parents. › d'ailleurs, que ce soit de ça ou d'autre chose, la jeune femme ne parle plus vraiment à ses parents depuis la fameuse annonce. elle ne souhaite qu'une chose : s'échapper et pouvoir retrouver ses parents biologiques. › désormais, reagan est très pointilleuse sur sa santé et sur tout ce qui s'y rapproche. elle va chez le médecin au moins une fois tous les deux mois, elle fait très attention à ce qu'elle mange et elle a une activité physique régulière. › au lycée, elle était membre de l'équipe de natation, ainsi que du club de musique. › depuis quelques semaines, la jeune femme ne se sent plus à l'aise dans son couple. leur première fois s'est mal passée et depuis, elle est plus distante, cherche des excuses et se remet beaucoup en question. › en plus de ça, l'arrivée d'une blonde dans sa vie la déstabilise beaucoup, elle pensait pouvoir résister à l'envie qu'elle a de toujours vouloir être avec elle, mais c'est plus fort qu'elle, reagan est en train de tomber amoureuse d'elle. › c'est une personne avide de découverte. l'un de ses rêves serait de partir voyager à travers le monde. elle en a déjà parlé à ses parents, mais à cette époque, elle était trop jeune et ils ont refusé. › malgré le fait qu'elle ait appris son adoption de ses grands-parents, elle entretient toujours une très bonne relation avec eux. › elle a trompé son petit ami, une unique fois pour le moment. bien sûr, il n'est pas au courant de cela. › pour ses vingts ans, ses parents ont finalement accepté de l'aider à se payer un logement. › elle est folle de son petit frère, elle l'adore et c'est bien l'une des rares personnes à qui elle ne fait pas payer le mensonge de ses parents. › il lui arrive souvent de regarder les petites annonces et de postuler à des jobs d'un soir, baby-sitter, serveuse de remplacement, caissière. tous les moyens sont bons pour gagner un peu d'argent.

les indiscrétions sur le joueur

Code:

<pris>alycia debnam-carey ›</pris> reagan wiess

   

l'histoire de ma vie

elle me manque. c’est atroce, elle me manque tellement. c’est pas par vagues, c’est constant.

Island Bay, le trente novembre deux mille quinze.
« Mes parents ne sont pas là ce soir, ça te dit de passer la soirée tous les deux, en amoureux ? » Aux premiers abords innocente, cette phrase est en réalité lourde de sens. Les deux tourtereaux se connaissent depuis leur entrée au lycée et sortent ensemble depuis un an et demi. Ils s'aiment, enfin ils se rapprochent de ce que l'on appelle l'amour, et c'est bien pour ça que Reagan compte perdre sa virginité avec lui ce soir. Elle n'est pas comme les autres filles, elle n'a pas voulu faire ça dès la première semaine et longtemps, elle a cru que ce serait une cause de rupture. Mais Declan, en parfait petit-ami, a parfaitement accepté le choix de la brune et a gentiment attendu que le jour, ce jour, arrive. […] La jeune femme avait tout prévu. Elle a commandé de la nourriture, rangé sa chambre, allumé des bougies et s'est fait belle comme elle ne le fait que très rarement. « C'était bien ? » Allongés l'un contre l'autre, dos à dos, le bras de Declan entouré autour du ventre de la jeune femme, Reagan hoche vivement la tête. « Oui, c'était très bien. » Elle caresse tendrement le bras de son petit-ami et ferme les yeux. Elle n'est pas vraiment honnête. Ses amies lui ont dit que la première fois est moins agréable que les autres, elle savait donc à quoi s'attendre. Mais la jeune femme n'a pas apprécié et la douleur persiste dans son bas ventre. « Parfait même. » Elle préfère lui mentir que de créer un malaise entre eux. La prochaine fois sera peut-être mieux.

Island Bay, le vingt-sept décembre deux mille quinze.
Dans le quartier résidentiel d'Island Bay East, tout est calme ce soir. Trop calme. Une porte d'entrée claque, celle des Wiess. « Reagan ! On peut savoir où tu étais. » Aucune réaction de sa part. « Reagan ! Je te parle ! Viens t'asseoir ! » Leur fille s'approche d'eux, alors qu'ils ont déjà commencé de manger. C'est alors avec un calme incroyable que la jeune femme laisse échapper de ses lèvres : « tu n'es pas mon père, tu n'as rien à me dire. » Sa mère laisse échapper ses couverts, alors que son père en reste bouche-bée. Reagan a toujours été calme, Reagan a toujours été gentille. Mais aujourd'hui, on peut facilement voir la haine qui nourrit ses paroles. Elle revient de chez ses grands-parents, qu'elle a été voir pour leur souhaiter de joyeuses fêtes et malheureusement, sa visite ne s'est pas terminée comme il l'aurait fallu. En revenant des toilettes, elle a surpris une conversation entre ses aïeux concernant une adoption. Avec une famille très peu chargée niveau petits enfants, elle a rapidement fait le rapprochement. C'était elle. Ses parents lui mentent depuis dix-neuf ans. Après de longues secondes de silence, c'est sa mère qui prend la parole. « Reagan.. » Nerveusement, la jeune fille balance la tête de gauche à droite. « Vous ne cherchez pas à démentir.. C'est donc vrai ? » Complètement déboussolée, madame Wiess cherche le regard de son mari. « COMMENT AVEZ-VOUS PU ! » « Reagan ! Tu te calmes ! Tu ne vois pas dans quel état tu mets ta mère ! » Leur fille rigole légèrement, alors que des larmes coulent le long des joues de sa maman. « Ma mère.. ma mère. C'est que des conneries ! » Elle va trop loin, beaucoup trop loin et avant même d'avoir une réponse de leur part, elle monte à toute vitesse dans sa chambre, en prenant bien soin de fermer à clef la porte.

Aux alentours de Wellington, le vingt-huit décembre deux mille quinze.
La maison est calme depuis hier soir. Les parents ont terminé tranquillement leur soirée, comme si rien ne s'était produit et Reagan a joué à l'invisible. Ce matin, ils sont partis au boulot et la jeune fille en a profité pour préparer un sac avec des vêtements, des affaires de toilettes et deux-trois bricoles et pour partir. Partir où ? Elle n'en sait rien. Pour le moment, ce n'est que l'action de partir qui lui trotte dans la tête. Elle ne peut pas rester ici, pas avec des personnes qui lui ont menti durant des années. Elle quitte la maison, sans laisser la moindre information. Elle monte dans le métro, puis dans un bus et dans un autre. Elle décide ensuite de continuer son chemin à pied. La jeune femme marche, encore et encore, sans vraiment savoir où cette route l'emmène. Une voiture la double, ralentit et finit par s'arrêter. Reagan, malgré de courtes enjambées, arrive à côté et la fenêtre se baisse. « Ce n'est pas très prudent de marcher seule sur une route si empruntée. Il peut y avoir des personnes mal intentionnées. » La brune hausse les épaules. Bien trop remontée ce matin en prenant la route, elle n'a pas pensé à cela et à vrai dire, elle s'en fiche royalement. « Je peux vous emmener quelque part ? » La personne se trouvant au volant de la voiture, une blonde, se penche et attrape du bout des doigts la poignée de la portière. « Et si vous êtes une personne mal intentionnée ? » La jeune femme rigole doucement, sa phrase vient de se retourner contre elle. « Vous comptiez aller où comme ça ? » « Je n'en sais rien. Je voulais juste partir. » « Partir de chez toi ? Tu as quoi, vingt ans ? » « Dix-neuf. » « Dix-neuf ans et tu veux déjà partir de chez toi ? Tu auras tout le temps de le faire quand tu seras plus vieille. Montes, je vais te raccompagner chez toi. » Un soupire s'échappe de ses lèvres. Elle retire son sac à dos, qu'elle pose sur le sol de la voiture, puis vient s'asseoir sur le siège passager. « Je m'appelle Azel. » « Reagan. »

Wellington, le quatorze février deux mille seize.
« Pourquoi tu veux quitter ta maison ? Tu n'es pas heureuse ? » Reagan relève la tête du cahier qui contient tous ses dessins consacrés à ses cours. Elle plante son regard dans celui de Azel et commence à faire glisser son crayon entre ses doigts. « Pendant dix-neuf ans, mes parents m'ont toujours fait croire que j'étais leur fille biologique. J'ai toujours vécue dans le mensonge et ils n'ont même pas eu le courage de me le dire. » « Tu as de la famille chez qui aller ? » « J'ai bien mes grands-parents, ou alors mon petit-ami. » Ces derniers mots installe un silence presque pesant. « Tu as un petit-ami ? » Elles n'en avaient jamais parlé. Ni même de leur famille, c'est une première. « Tu ne passes pas la Saint-Valentin avec lui ? » Serait-elle intéressée par la réponse ? « Non. C'est compliqué. » Il était hors de question que la jeune femme s'explique à ce sujet et le regard qu'elle lance à son interlocutrice lui fait bien comprendre. « Je vois. » […] « Je vais y aller. » « Tu es sûre ? Si tu veux t'évader un peu, je pourrais te trouver une petite place quelque part. Ici ou chez moi. » Un sourire naît sur les lèvres de la jeune fille. « C'est la Saint-Valentin, tu m'as fait remarquer que je devrais voir mon petit-ami. » La blonde hoche la tête, laissant par la même occasion un rire s'échapper. Elle aussi devrait partir pour rejoindre la personne qui partage sa vie, mais Reagan n'en sait rien. « Très bien. » Elles se dirigent toutes les deux vers la porte d'entrée de son bureau et avant de laisser la brune s'échapper, Azel, certainement prise d'une pulsion, s'approche un peu plus d'elle et vient sceller leurs lèvres dans un baiser timide, doux, mais pas moins agréable. Reagan ne bouge plus, elle n'y arrive plus. Leurs bouches se séparent et la jeune femme bafouille quelques mots avant de finalement partir.

Island Bay, le seize avril deux mille seize.
C'est fait. L'impardonnable a été commis, Reagan a fauté avec Azel. Elles ont été plus loin qu'un simple baiser, elles ont franchi une limite et ne pourront plus faire marche arrière. Pour le moment, installées dans les bras de la blonde, la jeune femme n'a pas envie de partir, elle n'a pas envie de revenir en arrière. Elle a aimé ce moment et même si elle se mettait à dire le contraire à Azel, cette dernière ne la croirait pas. Elle lui a bien fait comprendre le contraire, surtout lorsque ses mains parcouraient son corps ou que ses lèvres venaient titiller des zones plus qu'érogènes. Actuellement, elle ne pense pas aux conséquences de ses actes, elle ne pense pas à ses parents qui dorment à quelques mètres d'ici, elle ne pense pas non plus à Declan, son petit-ami. Elle ne pense qu'à elle, qu'à cette blonde qui lui fait tourner la tête depuis deux mois. Complètement nue, sa peau collée contre celle d'Azel, elle ferme les yeux et tente de trouver le sommeil. « Je t'aime. » À ces mots, le cœur de la brune s'emballe. Elle peine déjà à s'endormir avec tout ce qui vient de se passer, elle peut faire une croix sur son sommeil maintenant. Comment une jeune femme de vingt-sept ans peut tomber amoureuse d'une fille comme Reagan ? Elle est jeune, ne connaît encore rien à la vie.

Island Bay, le sept juin deux mille seize.
Hier, Reagan a eu vingt ans et ses parents ont finalement accepté de la laisser habiter seule. N'ayant pas encore les moyens pour payer un loyer seule, ils l'aideront, mais ce n'est pas une raison pour qu'elle ne tente pas de gagner de l'argent pour les soulager financièrement. Elle attendait ça depuis plus de six mois, elle est tellement heureuse. Elle va pouvoir partir, s'éloigner de ces deux personnes qui lui ont menti toute sa vie. Elle va s'éloigner de Côme aussi, mais ça, ça lui plaît beaucoup moins. Ce petit garçon est le rayon de soleil de sa vie. Il est arrivé comme ça, sans prévenir. Madame Wiess se pensait stérile et du coup, ils ont arrêté de se protéger, mais il faut croire qu'il y a certains miracle, car ce petit garçon a débarqué il y a maintenant neuf ans. Reagan est tout de suite tombée sous le charme, elle était certainement trop vieille pour éprouver de la jalousie envers lui. Elle a pouponné, elle a aidé sa mère et aujourd'hui, elle est bien plus attachée à ce petit garçon qu'elle ne l'aurait imaginé un jour. « Pourquoi tu t'en vas Reagan ? » « Ce n'est pas la joie en ce moment, tu le sais bien. Du coup, en ayant un appartement à moi, il n'y aura plus de dispute. » Le petit garçon baisse la tête. « Tu me laisses tout seul. » Il est doué pour ça. La brune se sent subitement coupable de lui faire vivre ça, il n'a rien demandé lui. Elle s'approche de lui et dépose un tendre baiser dans ses cheveux. « Je ne te laisserais jamais, tu pourras venir me voir quand tu veux. »