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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
avril 2024
12° - 19° // le vent est de retour à ib..
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 La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie

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MessageSujet: La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie (#)   La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie  EmptyJeu 20 Oct - 16:10


La vie est pleine de surprise
Sean & Ollie
Ma vie a bien changé depuis quelques temps, je suis passée par des périodes plutôt difficile. Certaines... annonces qu'on m'a faite m'ont chamboulé, je l'admet. La venue de mon père ne m'a trop aidé non plus. Pourtant, j'ai pris une décision, je ne laisserais personne me gâcher la vie. Les membres de ma famille sont des cons et puis quoi ? Soit je peux rester à me morfondre soit je décide de me prendre en main en espérant que je finisse par aller mieux. J'ai fait mon choix, je veux actrice de ma vie, non spectatrice. Certes, savoir que ma mère a préféré en élever une autre que moi, que mon père veut absolument que je me case seulement pour pouvoir s'en vanter auprès de ses collègues, craint. Mais que puis-je y faire ? Rien, alors autant essayer de vivre avec. C'est ce qui a de plus logique à faire. Et je suis logique alors tout prend son sens.

C'est pour cela que je me mets à fond dans le travail. Je me donne du mal, vraiment. J'ai mon projet de cabinet, j'ai également doublé le nombre de mes patients. J'essaie de reprendre une vie normale tout simplement. Sans me vanter, je trouve que j'y arrive plutôt bien. Enfin si on met de côté le fait que je prétends sortir avec un total inconnu devant mon père. Mais, ce n'est qu'un détail. Concentrons sur les progrès accomplis. Je retrouve peu à peu le sourire, j'aime torturer mes petit internes, aider mes patients, je me porte bien. Je me suis même prévue une virée shopping d'ici peu.

-Matthews, plus serrés les sutures. On ne fait pas de la couture ici, tu le sais au moins rassures-moi ?

Manquerait plus que je doive passer derrière lui, j'ai déjà bien assez de la double fracture du péroné du pauvre gars. Les accidents de voitures sont les plus compliqués à gérer, ils y a souvent de nombreux dégâts ortho mais aussi bien d'autres blessures qui demandent d'être traités au même moment. Alors si un rouage de la machine commence à déconner, rien ne va plus.

-[color:6425=[color=#99cc99]Dr. Marks ? Une de vos patientes est en salle 3, c'est urgent. On a bipé le chef de chirurgie pour qu'il prenne exceptionnellement la relève sur ce cas.

Ce que je peux détester ça ! On me confie un patient puis on le retire en plein milieu d'une procédure, c'est d'un frustrant je vous jure. Rien qu'à l'idée que ce soit l'autre demeuré qui s'en occupe me répugne. Bon, je dois admettre qu'il est doué mais, mise à part ça, c'est un enfoiré alors je déteste qu'il bosse sur les mêmes patients que moi. Ça me hérisse, je ne sais pas bien comment l'expliquer. Cependant, je ne peux rien y faire alors, autant l'accepter, encore une fois. J'enlève mes gants et me dirige vers l'ascenseur. En effet, la salle trois se trouve à l'étage d'en dessus et je préfère éviter les escaliers. Je vois qu'une femme de ménage vient juste de passer la serpillère. Autant éviter de glisser et me rétamer, ce serait con quand même. Ainsi j'attends devant la porte, tout en trépignant. Je me demande ce qui peut bien arriver à ma patiente, l'infirmière ne m'a même pas su me dire de qui il s'agissait. Des fois l'organisation de cet hôpital me fait soucis.

Quand je pénètre dans l'ascenseur, il n'y a qu'une autre personne à l'intérieur, Sean Sawyers, mari de Avery Sawyers. Autant je n'ai rien contre sa femme, autant lui, il m'ennuie au plus haut point. Il est moralisateur, se prend au sérieux bref, c'est une horreur. J'essai d'éviter tout contact avec lui. Je lui lance un sourire mauvais avant de me retourner pour me retrouver dos à lui. Je ne prends pas la peine de lui dire bonjour, il ne m'intéresse pas assez pour ça. J'appuie sur le bouton et vois les portes se refermer sur moi. J'attends patiemment que l'ascenseur se rouvre sur l'étage du dessus... j'attends... j'attends... Je fronce les sourcils, ça commence à faire long pour monter d'un étage. La lumière s'éteint brusquement et l'ascenseur tremble quelque peu, ce qui me fait perdre l'équilibre, je me cogne contre une surface dure. Je pense d'abord que c'est une des parois de l'ascenseur mais la surface en question dégage de la chaleur. Je me rends compte alors, en me retournant, que je suis appuyée tout du long sur Mr. le policier. Je me recule d'un coup d'un seul, comme si je venais de toucher de l'acide.

Ayant repris mes esprits, je regarde un peu partout, espérant que l'ascenseur se remette en marche. Oh non, c'est pas vrai ! J'appuie sur le bouton d'aide comme une folle mais rien ne semble vouloir fonctionner. Je suis dans le noir, coincé dans un ascenseur alors qu'une patiente à besoin de moi. Et pour couronner le tout, je suis avec l'autre là. C'est magnifique ! Je rejette la tête en arrière et soupire tout en m'essayant à même le sol. La tête entre les mains je conclus dépitée :

-On est coincé pour de bon !

J'essaie de reprendre une vie normale, vraiment mais, on dirait qu'on se ligue contre moi pour m'en empêcher. Je ne peux m'empêcher de grogner de mécontentement. Ça va m'agacer je le sens, j'espère qu'on va sortir de la vite fait. Je vais répéter un plomb ou sinon, je vous jure, ça ne ve pas le faire ! Je me relève et lance, en haussant les sourcils :

-Tu vas rester planter là ou tu vas daigner tenter un truc ?

Après tout j'ai essayé le bouton de service d'urgence, lui aussi peut se bouger l'arrière train un minimum.

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Dernière édition par Ollie Marks le Ven 11 Nov - 16:50, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie (#)   La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie  EmptyMer 2 Nov - 15:41

La vie est pleine de surprise
O L L I E & S E A N

Une journée comme une autre, du moins c’est ce que je pensais en me réveillant ce matin-là, bien loin de m’imaginer que cette journée n'allait ressembler à aucune autre. Pour commencer, je m’étais levé du pied gauche et pour ne pas changer Avery m’avait fait faux bond. D’ailleurs, je n’avais pu prendre le petit-déjeuner complet que je me prépare habituellement quand je ne travaille pas, oui, car ce jour-là je ne travaillais pas. Plus de lait au réfrigérateur pour prendre mon bol de céréales, mais aussi plus de jus d’orange pour boire mon verre de jus d’orange, je n’avais pas d’autre choix que de prendre du café. Il n’y avait pour ainsi dire plus rien dans le réfrigérateur comme dans les éléments de la cuisine, à croire qu’Avery n’avait dorénavant plus de tête. Je me demandais ce qui pouvait occuper tant son esprit par ailleurs. Je m’étais ainsi fixé de faire les courses durant la journée, car il était inconvenable que je me laisse mourir de faim. C’est fou comme j’apprécie faire les courses, me balader à travers les rayons à la recherche d’un produit en particulier, me faire aborder par des connaissances avec qui je n’ai pas forcément envie de causer ou encore attendre après mon tour arrivé à la caisse, nan, sérieusement très peu pour moi d’où pourquoi je laisse faire Avery. Elle ne s’en est jamais plaint après tout, peut-être parce qu’elle passe commande la plupart du temps sur internet pour s’éviter tous ces tracas. Je n’y connais rien à tout ça de mon côté. Pour continuer sur la lancée, je remarquais pendant mon habillement une importante pile de linge sale trônant dans le dressing, tellement importante que certaines affaires trainaient sur le sol, ce n’était pas la première fois que cela arrivait. J’avais dû louper un épisode surement, l’épisode où on échange les rôles à la maison. Une chose s’accumulant sur une autre si ça continuait à ce rythme je risquais de perdre mon contrôle. Cette fois-ci, j’avais décidé de ne pas m’en soucier, mais plutôt de filer au supermarché du coin, sans penser à faire une liste de course. Je l’avais regretté quand je me suis retrouvé devant les rayons à me poser mille et une questions comme par exemple ce que je dois prendre et où je peux le trouver. Je n’avais pas cogité d’avantage puisqu’en fin de compte j’avais décrété que ce ne serait seulement que ce dont j’avais besoin pour petit-déjeuner, déjeuner ce midi et dîner ce soir, donc en deux temps et trois mouvements l’affaire était réglée. De retour à l’appartement, je me préparais donc mon repas pour ce midi que j’avais pris soin de choisir en faisant les courses, à savoir un hamburger tout prêt. Quelques minutes après, après avoir passé simplement le hamburger au four, je me retrouvais face à celui-ci qui fut englouti en un rien de temps. Il faut dire que mon ventre ne s’attendait pas à avoir qu’un simple café ce matin. Toujours dans la cuisine, j’en profitais pour jeter un œil au planning d’Avery aimanté sur le réfrigérateur. J’avais dans l’idée de débarquer à l’improviste à l’hôpital et de l’inviter au restaurant ce soir, peut-être l’occasion aussi de discuter de sa tête en l’air en ce moment. Comme je le pensais sa journée était destinée aux rendez-vous, elle ne finissait donc pas aussi tard que lorsqu’elle est au bloc. Mon jour de repos tombant en pleine semaine, j’en déduisais que la plupart de mes amis proches étaient au travail. J’apprécie de temps à autre me retrouver seul avec moi-même pour faire ce dont j’ai envie par conséquent j’avais choisi de me coller devant la télévision pour regarder quelques films. Un film avec Daniel Day-Lewis et un autre avec Anthony Hopkins avaient occupés ainsi mon après-midi, le temps d’attendre la fin d’après-midi pour récupérer Avery à l’hôpital. Sans que je m’en étais rendu compte, l’heure était vite arrivée. Je m’empressais alors à enfiler ma veste et rejoindre ma voiture pour prendre le chemin de l’hôpital. Par malchance, les bouchons de voiture étaient présents. Après quelques minutes d’embouteillages qui avaient joué avec ma patience, j’arrivais néanmoins à l’hôpital. Franchir le seuil de l’entrée de l’hôpital, sans avoir aucuns soucis, était devenu habituel. Il m’arrive souvent, en effet, de rendre visite à Avery quand l’envie me prend, bien que ces temps-ci je me rendais moins souvent dans ce lieu. Le bureau d’Avery se trouve au troisième étage de l’hôpital, je tranchais pour prendre l’ascenseur plutôt que l’escalier. Je faisais mon entrée dans celui-ci avant d’appuyer sur le bouton pour me rendre au troisième étage justement et de m’adosser contre le mur du fond de l’ascenseur. L’ascenseur, en question, s’était arrêté au premier étage, je jetais alors mon regard sur les portes et découvrais ainsi la tête de l’hystérique de service. « Merde » pensais-je tout en soupirant légèrement. Je comprenais enfin que cette journée n’était en rien une journée de routine. Je décidais de ne prêter aucune attention à elle malgré son sourire faux pour éviter de perdre mon contrôle après tout ce qu’il y avait pu se dérouler durant cette journée. Il ne manquait plus que l’ascenseur tombe en panne. A mon grand regret, le malheur était arrivé. Mes sourcils s’étaient aussitôt froncés. « C’est pas vrai ! » C’était le bouquet final de cette journée merdique, rien ne pouvait être aussi pire que ce moment. L’hystérique de service s’était cogné contre moi, en plus d’être hystérique, elle est maladroite. Heureusement, elle s’était rendu compte rapidement de sa maladresse en se repoussant. Je laissais un instant à l’ascenseur pour qu’il se remette en marche, mais il n’en avait pas l’air. Dans le noir le plus complet, j’espérais que l’autre hystérique pense à appuyer sur le bouton de secours. Ce qu’elle avait fait, car les lumières de secours s’étaient allumés. « On est coincé pour de bon ! » Je ne pouvais m’empêcher de lever les yeux au ciel comme pour exprimer mon mécontentement à l’autre tout puissant là haut s’il existe. Je tentais de garder mon calme pour éviter toute mésaventure avec l’autre hystérique dans le même embarras que moi. Je la voyais d’ailleurs s’agiter dans tous les sens à la recherche d’une situation pour se sortir de là, ce qui me faisait sourire. « Tu vas rester planter là ou tu vas daigner tenter un truc ? » me lançait-elle après s’être relevé du sol. « Parce que tu crois que je peux ouvrir les portes à mains nues ? » Si elle continuait à s’exciter pour un rien, elle risquait de s’attirer mes foudres. « A ce que je sache, t’as appuyé sur le bouton de secours, donc on n’a plus qu’à attendre après eux. On est dans le même bateau donc tu commences déjà par te calmer surtout si on en a pour un bout de temps, ce que je pense donc autant que je m’installe. » dis-je avant de me laisser glisser contre le mur pour finir assis au sol. « Journée merdique … » soupirais-je.


Dernière édition par Sean Sawyers le Mar 15 Nov - 16:40, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie (#)   La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie  EmptyVen 11 Nov - 18:29


La vie est pleine de surprise
Sean & Ollie
Si je croyais au destin, je me serais dit qu'il se foutait ouvertement de ma tronche. Je suis chirurgien, je n'ai pas que ça à faire... Pire encore, je suis coincée avec l'autre andouille dans un espace clos et étroit, pas moyen de l'éviter. Il y a peu de gens qui m'énerve rien que de part leur présence, Sawyers en est l'un d'eux. Plus sérieusement, il faut vraiment que j'aille voir de quoi il en retourne, on m'a appelé en urgence, ce serait un de mes patients en plus, il pourrait s'agir d'une question de vie ou de mort. Seulement ça, bien sûr, Mister Dush, ne semble pas pouvoir l'imaginer, non au contraire, il préfère se montrer sarcastique au possible. "Ouvrir les portes à mains nus", j'aimerais qu'il essaie et qu'il décède en se plantant, ça m'éviterait d'avoir à l'entendre sortir des âneries. Je lève un index en l'air, en guise d'avertissement.

-À ce que je sache, il y a des moyens de sortir d'un ascenseur, le toit par exemple !

Il aurait été sage qu'il se décide à redescendre d'un ton. Mais, idiot comme il est, il fait tout le contraire. Monsieur me conseille de me calmer... Me calmer ? Il me dit à moi de me calmer ? Il est qui pour me dire ça ? Ce n'est quand même parce qu'il est flic que je vais soudain me transformer en un gentil petit agneau. S'il croit qu'il a gagné quelque chose à me parler de la sorte il se fourre le doigt dans l'oeil.

-Bien sûr pas de soucis ! On va attendre, pourquoi pas même pour des jours ? Ce n'est pas comme si j'avais été beepé en urgence ! Il n'y absolument aucune raison qui justifie que je sois sur les nerfs. Quoique, ça s'explique, quand vous autres flics débarquaient le pauvre gars est déjà mort, pas besoin de se presser. Sauf que tu vois, nous, les médecins, on doit se dépêcher pour tenter de sauver des vies. Je peux comprendre que ce soit un tout nouveau concept pour toi mais, quand même, tu es marié à une pédiatre !

Ironique au possible, j'en conviens mais je ne peux pas supporter son ton moralisateur. Je ne peux simplement pas. J'ai toujours haït les personnes qui jugent les autres, mêles-toi de tes fesses et tais-toi ! Décidé à être le plus horripilant possible, il rajoute un commentaire sur sa journée avant s'adosser contre la paroi de l'ascenseur. Je ferme les yeux pour me forcer à ne rien ajouter. Il ne sert à rien d'essayer de discuter avec lui, je l'ai bien compris. Monsieur est parfait, monsieur a toutes les bonnes réponses...

Tapotant ma cuisse de mon doigt, j'attends une minute, deux, dix, sans que personne ne daigne répondre à notre appel de secours. Je commence à croire que l'interphone, lui aussi, ne fonctionne plus. Je vais finir par me cogner la tête contre les murs, littéralement. Surtout que mon beeper ne cesse de sonner. À force de me demander de quel patient il s'agit, qu'est-ce qu'il peut avoir, je commence réellement à un péter un plomb. Surtout quand j'aperçois la mine agacée de Sawyers, ce qui arrive souvent, beaucoup trop souvent. Vous savez quoi ? Quitte à être bloqué, autant rendre ce temps un minimum utile. Dire que ce que je pense à l'autre crétin.

-Et puis merde ! Faut que je le dise !

Je m'exclame tout en me tournant de manière à être face au flic de l'année.

-Tu n'es pas le seul à avoir eu une journée merdique. Et surtout, tu ne sais pas tout sur tout !

Je tourne en rond dans l'enceinte de l'ascenseur, vu la superficie dont je dispose pour me déplacer, autant vous dire que j'en fais des tours et des tours. Je suis les nerfs, stressée et sa présence n'arrange rien, bien au contraire. Il m'a toujours mis mal à l'aise, je ressens son jugement à chaque fois que je suis en sa présence. Le pire dans tout ça, c'est qu'il ne me connaît pas. Personnellement, je me contentais d'éprouver de l'indifférence à son regard, je me fiche bien des gens qui ne m'intéresse pas, je ne perds pas du temps à les juger. Alors que lui, ne se gêne pas le moins du monde. Prise dans mon élan, je continue :

-Tu agis comme tu si tu me connaissais parfaitement. Mais tu veux que je te dise, tu ne sais rien. Alors je te conseille d'arrêter avec cet attitude. Il y a rien de plus répulsif de quelqu'un imbu de sa personne. Je n'accepte pas qu'on me manque de respect !

J'allais continuer mais, soudain, l'interphone s'enclenche et j'entends un homme à l'autre bout du fil. Je me précipite au plus près de l'appareil. Le technicien nous explique qu'il y a eu une sorte de court circuit. Ils sont en train de régler le problème, dieu merci. Je souffle, soulagée. Cependant, je me suis réjouis un peu trop vite. En effet, l'homme nous explique que ça risque de prendre un moment.

-Un moment, c'est à dire ?

Je crois mourir quand il précise que ça pourrait bien prendre plus d'une heure, voir deux.

-C'est pas vrai... Est-ce qu'on pourrait me mettre en relation avec mes collègues ? Je n'ai pas cessé d'être beepé.

On me passe donc à l'interphone mon chef de service. Il m'explique qu'il a pris en main la situation. Il es très désagréable, on croirait presque que c'est ma faute si l'ascenseur est tombé en panne. Je rêve, c'est ma fête ou quoi ? Pire que tout, il se permet de faire une réflexion à Sean en disant en gros que quand un policier débarque dans les alentours, il y a toujours des problèmes. Il fait référence sans doute à la fois où on a eu à opérer un prisonnier, il y avait des flics de partout et tout un tas de problèmes s'en sont suivit. Sa remarque aurait pu me faire rire mais elle a été dit de façon vraiment acerbe et j'ai trouvé ça sérieusement limite. C'est ce pourquoi, je dis, quand la communication est coupé, même si ça m'écorche la langue de l'admettre :

-C'est un véritable crétin, ne fais pas attention. Tu es un ange en comparaison.

Certes, je glisse tout de même une petite pique dans ma phrase mais, elle est très légère tout de même.

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MessageSujet: Re: La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie (#)   La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie  EmptyMar 15 Nov - 20:03

La vie est pleine de surprise
O L L I E & S E A N

Sincèrement, j’aurais préféré être ailleurs à ce moment précis. Au fond d’un puits, pourquoi pas, voir même dans l’espace, après tout rien ne serait pire que cette situation ! Me retrouver coincer dans un ascenseur avec l’autre hystérique, c’était inimaginable même dans mes cauchemars. Pour être hystérique, elle l’était à ne pas tenir en place et faire les cent pas. Qu’elle ne fasse pas ça jusqu’à ce que les secours finissent par arriver au risque de jouer avec ma patiente et mes nerfs. « À ce que je sache, il y a des moyens de sortir d'un ascenseur, le toit par exemple » A cette réflexion, je ne pouvais m’empêcher de jeter un regard dans sa direction tout en grimaçant légèrement. Non mais sérieusement, elle croyait que j’étais aussi agile et souple qu’un ninja ou je ne sais quoi d’autre ? J’avais envie de rire, mais je me contentais d’un simple sourire amusé avec un léger hochement de tête de gauche à droite. Une idée me venait tout de suite en tête. « Si tu veux, je te fais la courte échelle. T’auras plus qu’à grimper aux câbles de l’ascenseur pour atteindre la prochaine sortie. Par contre, j’espère que tu as assez de force pour ouvrir les portes. » A mon avis, elle a trop regardé des films d’action. Le seul moyen était d’attendre après les secours rien de plus, sauf si nous avions la clé pour ouvrir les portes de l’ascenseur, mais ce n’était pas le cas. « Bien sûr pas de soucis ! On va attendre, pourquoi pas même pour des jours ? Ce n'est pas comme si j'avais été beepé en urgence ! Il n'y absolument aucune raison qui justifie que je sois sur les nerfs. Quoique, ça s'explique, quand vous autres flics débarquaient le pauvre gars est déjà mort, pas besoin de se presser. Sauf que tu vois, nous, les médecins, on doit se dépêcher pour tenter de sauver des vies. Je peux comprendre que ce soit un tout nouveau concept pour toi mais, quand même, tu es marié à une pédiatre ! » J’avais envie de la faire taire une bonne fois pour toute pour éviter qu’elle dise plus de pareilles sottises, mais encore une fois je me retenais. « Tu insinues que les flics n’ont aucuns cœurs et sont mous du genoux ? Tu te fais une drôle d’image du métier de policier. Si tu veux pour nous occuper, on peut jouer au jeu du "Qui arrivera mieux à discréditer le métier de l’autre ?" » dis-je en continuant sur le ton de l’ironie, d’autant plus concernant le jeu. Assis sur le sol et adossé contre le mur de l’ascenseur, je jetais mon regard sur les portes en acier en espérant qu’on vienne vite me sortir de cette cage, en quelque sorte, après mon soupir d’exaspération au sujet de ma journée merdique. Celle-ci avait fini par se taire, mais rendant ainsi le temps comme une torture. Cela ne faisait que dix minutes que nous étions enfermés, mais cela me paraissait une éternité. Je commençais réellement à m’inquiéter sur notre sort. « Et puis merde ! Faut que je le dise ! » Alors que j’espérais qu’on me sorte de là, elle vint me sortir de mes pensées. Je la regardais après ça et attendais après son monologue. « Tu n'es pas le seul à avoir eu une journée merdique. Et surtout, tu ne sais pas tout sur tout ! » J’enchainais directement sur ma réponse. « Dans ce cas, ne me demande pas mon aide. Ne me parle pas, ça sera encore mieux ! » Au moins, c’était clair. Je prenais ensuite mon portable pour regarder l’heure, alors qu’elle refaisait les cent pas. Vingt minutes que nous étions là, le temps était vraiment contre nous, à cette allure je risquais de perdre patience et faire, moi aussi, des allées et venues en attendant les secours. « Tu agis comme tu si tu me connaissais parfaitement. Mais tu veux que je te dise, tu ne sais rien. Alors je te conseille d'arrêter avec cette attitude. Il y a rien de plus répulsif de quelqu'un imbu de sa personne. Je n'accepte pas qu'on me manque de respect ! » Je rangeais mon portable dans ma poche avant d’entendre une voix à l’interphone. J’avais envie de crier victoire, mais je m’étais très vite refroidi en entendant que cela risquait de prendre encore du temps. « C'est pas vrai... Est-ce qu'on pourrait me mettre en relation avec mes collègues ? Je n'ai pas cessé d'être beepé. » Ça pour être beepé, elle l’avait été. Je l’écoutais parler à son supérieur et quelque chose m’avait quelque peu irrité. Cet homme hautain, pour rester poli, s’était permis de faire une remarque désobligeante au sujet des policiers. Après la chirurgienne, c’était le chef de la chirurgie qui s’y mettait, décidément. Je me décidais de ne pas répondre à ça, sachant qu’il était aussi le supérieur de ma femme, mais plutôt de lever les yeux au ciel en me mordant la lèvre inférieure. J’en jugeais par sa remarque qu’il n’était pas des plus agréables, peut-être même un abruti. « C'est un véritable crétin, ne fais pas attention. Tu es un ange en comparaison. » Elle me confirmait ce que je pensais. Toutefois, je n’en avais pas oublié pour autant ce qu’elle m’avait balancé en pleine face avant l’intervention. « Si je peux aussi te conseiller quelque chose, c’est de souffler un coup, t’es tendu comme un arc, maintenant que ta situation est gérée par ce crétin justement. » Ne sachant guère pour combien de temps il nous restait à nous supporter, autant faire la conversation et peut-être en apprendre sur elle. « Rassure-moi, t’es pas aussi hystérique dans la vie privée ?! » Je marquais une pause avant de me poser une question. « D’ailleurs, ton copain ou mari arrive à te supporter ? »
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MessageSujet: Re: La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie (#)   La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie  EmptySam 19 Nov - 11:31


La vie est pleine de surprise
Sean & Ollie
S'il se croit malin avec ses remarques, il trompe lourdement. Je n'ai jamais dit que ce serait facile ! Mais que je sache ce que je dis est tout à fait plausible. Je suis sortie avec un pompier un moment, je sais ce que je dis. Il suffirait que de l'étage au dessus, les pompiers ouvrent les portes de l'ascenseur et qu'il descende nous chercher à l'aide de corde et harnais. Alors oui ça peut sembler un peu extrême mais, à situation désespérée, mesures désespérées ! J'ai un patient qui risque sa vie dans cette histoire moi ! À croire que ça ne compte pas pour Sawyers, qui préfère rester là, inerte. Vive le policier !

-On sur-estime les flics de nos jours !

J'ai été assez acerbe dans ma remarque mais, ça me rend folle de le voir se tourner les pouces de la sorte. Je déteste les personnes comme ça, résignées. Si nous les hommes nous en étions arrêtés aux diverses choses que nous pensions impossibles nous n'en serions pas la où nous sommes. Nous n'aurions pas marché sur la lune, nous mourions toujours de grippe et j'en passe. Dans la vie, il faut savoir se surpasser, donner le meilleur de soi-même. Si j'en crois ce que je vois, le flic de l'année est plutôt un "je-m'en-foutiste" et ça, je ne cautionne pas. Encore moins quand il parle de discréditer mon métier. J'écarquille les yeux, qu'est-ce qu'il y a discréditer chez les médecins ? On sauve des vies, oh mon dieu quel crime ! Avec un sarcasme non dissimulé, je continue :

-Je me demande bien qui gagnerait.

À ce petit jeu-là je peux être très douée, sans parler du fait que je suis tenace. Il se lasserait avant moi, ça c'est sûr. Je ris jaune quand il me dis de ne pas lui demander son aide. C'est la blague de l'année ça encore ! Il se fiche de moi ou...? Je commence à me demander si je ne suis pas dans une caméra caché !

-Oh mais je ne demande pas ton aide, je l'exige ! Ça fait parti de ton métier, comme ça ferait parti du mien de t'aider si, soudainement, tu nous faisais une attaque. Et crois-le bien, je n'attendrais pas que tu me demandes mon aide pour te porter secours. Parce que porter assistance à ceux qui en ont besoin fait parti de nos attribues. Enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre... Qui sait comment ça se passe chez vous...

Maintenant on est fixé, mon patient va bien. Je n'ai plus à autant m'en faire. D'un autre côté, si, je peux m'en faire parce qu'on va être là un bon moment apparemment. Le pire dans tout ça, c'est que ce n'est vraiment pas ma période. J'enchaine galères après galères en ce moment. J'aurais aimé que, pour une fois, tout se passe bien... Mais non c'était trop demandé, il fallait qu'une couille arrive. Et forcément ça devait impliquer quelqu'un que je ne peux pas supporter. Ça aurait été trop demander de rester coincée avec quelqu'un que j'apprécie, comme Jayden ou ne serait-ce que Tara ! Je crois même que j'aurais préféré rester bloquée avec Blondie qu'avec lui. Elle, au moins, elle sait quand se taire. Non parce que c'est vrai que lui ne sait pas se la fermer. J'ai essayé d'être plutôt "sympathique" en excusant mon chef de chirurgie et voilà qu'il en rajoute une couche. Perplexe, un sourcil levé, je fixe l'homme avec incrédulité. S'il croit que c'est avec ce genre de remarque qu'on va avancer ! Bien sûr que je sais que je suis tendue ! "Souffle un bon coup" non mais je rêve ! J'ai presque envie de me jeter sur lui pour lui en coller une. Mais, on va essayer d'éviter, frapper un flic, je ne crois pas que ce soit très conseillé. Bien que ce serait assez drôle ! Il parait que pour éviter de sortir des conneries, il faut compter jusqu'à dix dans sa tête, ça donnerait le temps de se calmer. Désespérée comme je suis, je suis prête à tout essayer . Alors, à mesure que je fais le décompte dans ma tête, je m'assoies de nouveau, prenant place en face de lui. Les jambes en tailleurs, je soupire avant de répondre assez sèchement :

-Merci du conseil maitre Yoda.

Je n'ai pas retenu grand chose sur Star Wars mis à part le petit bon homme vert était toujours très calme et parlait à l'envers. Cette attitude détachée me fait énormément pensé à Sawyers d'où pourquoi je le surnomme de la sorte. On pourrait croire qu'il finirait pas se calmer, et se taire surtout, mais que nenni, il continue. S'il y a bien quelque chose qu'on peut saluer chez lui c'est sa détermination à me rendre marteau. Pour un peu je lui refilerais une médaille ! Je le fixe, droit dans les yeux il veut en apprendre mon hystérie présumé, et bien, il va en apprendre plus. Il ne va pas être déçu du voyage.

-Je ne crois pas que tu te rendes vraiment compte d'à quel point c'est dur d'être dans mes baskets, Sawyers. Je suis hystérique, comme tu dis, peut-être parce que je ne suis pas une licorne dans un monde féerique ? Peut-être parce que mon patient était en danger, parce que je ne dors plus ou bien parce que je viens d'apprendre que ma mère qui m'a abandonné comme une lâche était enceinte lorsqu'elle l'a fait ? Et que, duu coup je me retrouve avec une soeur dont je ne sais rien ? Sans compter que je suis bloqué ici avec toi. Et, encore je ne t'en ai même pas dit la moitié. Enfin, après, c'est sûr que j'exagère, il n'y a absolument aucune raison que je sois un peu sur les nerfs !

C'est la première fois que je parle de mes problèmes à quelqu'un et je lui dis à lui. Lui ?!? J'ai même laissé Jayden dans le flou et j'en parle à Sawyers... Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Cependant je dois bien avouer que ça fait du bien de tout laisser sortir. Il parait que c'est plus facile de parler à un inconnu, peut-être que c'est vrai après tout. Moi qui suis défiante au possible, je me fiche bien pas mal, en ce moment, qu'il est quelques informations sur moi

-Donc pour répondre à ta question, oui je suis même hystérique dans ma vie privée. Je suis un monstre d'hystérie ! Voilà, content ?

Je ne parle même plus sur un ton sarcastique, je dis cela de façon neutre, blasée. Je pense que je n'ai simplement plus l'énergie de m'énerver... Je prends ma tête entre mes mains et soupire. Cette situation est en train de me rendre folle, complètement cinglée. Oh oui, je dois perdre la raison car sa prochaine remarque me fait rire. Un vrai rire, pas mauvais mais, plutôt communicatif. Je pars dans une sorte de fou-rire et dieu que ça fait du bien. Ça faisait un moment que je n'avais pas ri de la sorte.

-Je préfèrerais encore rester bloqué ici à jamais avec toi que d'être marié.

J'ai du mal à sortir ma phrase tant elle est striée d'éclat de rire. Rien que de m'imaginer femme potiche attendant son homme le soir me fait pleurer de rire. Je ne plaisante pas, j'ai du mal à reprendre mon sérieux. Une fois un peu près calmée, je rétorque, un sourire aux lèvres :

-Les relations, ce n'est pas mon truc. Je préfère quand on garde les choses simples, à quoi bon se compliquer la vie ?

Quelque peu plus détendue, je me sens même d'humeur à plaisanter. Et devinez quoi ? Ma boutade est prononcée sans presque aucune once d'acerbité . Presque.

-Et toi alors, comment fait ta femme pour supporter un crétin moralisateur tel que toi ?

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MessageSujet: Re: La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie (#)   La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie  EmptyJeu 24 Nov - 15:40

La vie est pleine de surprise
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Rester calme. Tel était l’objectif que je m’étais fixé pendant que j’étais confiné entre quatre murs et dans un espace restreint avec une fille qui était tout l’opposé de mon comportement à ce moment-là. Puis qu’est ce qu’elle pouvait m’exaspérer … « On sur-estime les flics de nos jours ! » Cette réflexion par exemple pouvait m’irriter au plus haut point, mais je m’empêchais d’y répondre et ravalais ma fierté pour éviter de me sortir de mes gonds. Toutefois, autant répliquer mais de manière délicate par un jeu. Ceci était un bon moyen d’occuper notre temps également. « Je me demande bien qui gagnerait. » Si nous nous étions lancés à ce jeu, peut-être aurais-je réussi à avoir le dernier mot et à la faire taire concernant mon travail, car après tout les erreurs judiciaires comme médicales sont nombreuses. « Tu pourrais être surprise. » La dernière fois que j’étais venu ici en tant que patient c’était pour une blessure conséquente à la main. J’avais dû passer au bloc opératoire, mais heureusement aucunes complications, tout c’était bien passé. Il faut dire que j’avais été suivi par une sérieuse et compétente chirurgienne c’est ce qu’elle m’avait montré d’elle, tout le contraire de l’autre hystérique qui me faisait penser le contraire par son attitude, d’ailleurs elle me faisait penser à une interne. « Oh mais je ne demande pas ton aide, je l'exige ! Ça fait parti de ton métier, comme ça ferait parti du mien de t'aider si, soudainement, tu nous faisais une attaque. Et crois-le bien, je n'attendrais pas que tu me demandes mon aide pour te porter secours. Parce que porter assistance à ceux qui en ont besoin fait parti de nos attribues. Enfin, c'est ce que j'ai cru comprendre... Qui sait comment ça se passe chez vous... » Un vrai moulin à parole cette fille, je n’imaginais pas l’homme qui peut vivre avec elle et la supporter. « Certes, mais je suis policier pas mécanicien. » C’est alors que nous entendions une voix à l’interphone, mais l’espoir de sortir de ce calvaire était de courte durée. Il fallait donc encore attendre et se supporter pendant je ne savais combien de temps, donc autant qu’elle se calme dorénavant que sa situation était gérée par ses collègues d’où pourquoi je lui conseillais de souffler, ce qui la soulagerait elle et mes nerfs surtout. « Merci du conseil maitre Yoda. » Au moins, elle me comparait avec un personnage de fiction sage et instruit, mais je savais très bien que cela était ironique d’autant plus en entendant son ton sec, mais je le prenais sur le ton de l’humour. « De rien jeune padawan. » Je ne comptais pas la lâcher après tout ce qu’elle m’avait balancé. Je décidais de m’immiscer dans sa vie pour en apprendre sur elle de plus. «  Je ne crois pas que tu te rendes vraiment compte d'à quel point c'est dur d'être dans mes baskets, Sawyers. Je suis hystérique, comme tu dis, peut-être parce que je ne suis pas une licorne dans un monde féerique ? Peut-être parce que mon patient était en danger, parce que je ne dors plus ou bien parce que je viens d'apprendre que ma mère qui m'a abandonné comme une lâche était enceinte lorsqu'elle l'a fait ? Et que, duu coup je me retrouve avec une soeur dont je ne sais rien ? Sans compter que je suis bloqué ici avec toi. Et, encore je ne t'en ai même pas dit la moitié. Enfin, après, c'est sûr que j'exagère, il n'y a absolument aucune raison que je sois un peu sur les nerfs ! » Étonnement, elle se confiait à moi comme un livre ouvert et je l’écoutais attentivement. Se confier à quelqu’un n’est pas forcément chose facile pour tout le monde notamment pour moi-même, je ne tenais donc pas à faire de reproches sur ses problèmes. « Donc pour répondre à ta question, oui je suis même hystérique dans ma vie privée. Je suis un monstre d'hystérie ! Voilà, content ? » Content, non, j’étais plutôt compréhensif sur le coup. « Je comprends mieux … » dis-je sur un le même ton qu’elle, un ton neutre, et en la regardant assis sur le sol face à moi. Sans que je m’y attende, elle s’était mise à rire au éclat suite à mes questions. A mon tour, je riais tellement son rire était communicatif. « Je préfèrerais encore rester bloqué ici à jamais avec toi que d'être marié. » essayait-elle de me dire tout en riant avant de reprendre son calme. « Les relations, ce n'est pas mon truc. Je préfère quand on garde les choses simples, à quoi bon se compliquer la vie ? » Il est vrai qu’être en couple, c’est se compliquer la vie. Je m’en rendais compte particulièrement à ce moment là avec ce que vivait mon couple. « T’as pas tort. » Je venais de lui donner raison, à croire qu’elle m’avait touché en plein cœur avec ses paroles. J’espérais tout de même qu’elle ne fasse pas attention à ce que je venais de rire. « Et toi alors, comment fait ta femme pour supporter un crétin moralisateur tel que toi ? » Bonne question. Je pouvais même parfois me la poser, car au fond je l’ai privé de ce qu’elle désire le plus au monde, un enfant. Il n’y avait qu’elle qui pouvait répondre pleinement à cette question. «  Peut-être mon humour et mon côté protecteur avec elle comme avec mes proches, des parties de moi que tu ne connais pas. » dis-je sur le ton de l’humour comme ci elle ratait quelque chose avec moi en tant qu’ami. Pour éviter de perdre cette ambiance que nous avions créée après nous avoir lancés des critiques, je continuais sur la même longueur d’onde. « Tu t’éclates quand même en étant célibataire ? D’ailleurs, dis-moi, ça arrive que les employés de l’hôpital couchent entre eux ? Si t’es au courant des rumeurs … » Certes, je tombe parfois sur Grey’s Anatomy et regarde la série avec Avery quand elle est scotchée devant pour partager un temps avec elle. « C’est quelque peu indiscret, mais c’est quelque chose dont je me suis toujours demandé ! Je regarde parfois une certaine série avec Avery. »
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MessageSujet: Re: La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie (#)   La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie  EmptyDim 27 Nov - 17:04


La vie est pleine de surprise
Sean & Ollie
Adossée contre l'ascenseur, me voilà en train d'avoir une réelle conversation avec Sawyers. Qui aurait cru ? Pas moi en tout cas. Mais comme on dit, on ne doit pas dire "Fontaine, je ne boirais jamais de ton eau." Personne ne peut garantir et donc affirmer mordicus ne pas faire un jour quelque chose qui lui semblait totalement impensable auparavant, que ce soit suite à un changement de situation ou d'opinion, ou bien sous la contrainte. J'avais fait une thèse sur le sujet au lycée donc je sais de quoi je parle. Je peux même vous donner l'origine de cette expression, je ne déconne pas. En effet, c'est bien ce qui est arrivé à un ivrogne dont l'histoire est racontée dans un fabliau du Moyen-Âge. Dans cette histoire, notre joyeux soulard avait juré ses grands dieux que jamais, au grand jamais, il ne boirait une goutte d'eau, même pas de l'eau ferrugineuse. Pourtant, un soir de beuverie où il avait forcé encore plus que d'habitude sur la bouteille, alors qu'il en tenait une bonne et qu'il rentrait très difficilement chez lui, complètement bourré, cuité, pété, il chuta dans le bassin de la fontaine du village et y but une telle tasse, qu'il s'y noya. Bien entendu, ses compagnons, lorsqu'ils découvrirent le drame, se dirent que ce pauvre bougre n'aurait finalement jamais dû jurer qu'il n'ingurgiterait jamais la moindre goutte d'eau. C'est de cette bien triste histoire  qu'est née notre expression. Et aujourd'hui, je la vérifie : l'ironie du sort.

Je hausse un sourcil lorsqu'il dit que je pourrais être surprise. Il croit vraiment pouvoir me battre sur ce terrain là ? Intéressant. Je pense toujours qu'il a tord mais j'admire sa ténacité. Je suis de ce fait plutôt étonnée qu'il partage mon opinion quand aux relations amoureuses.

-Je n'ai pas tord ? Toi l'homme marié à Avery, qui nous rabat les oreilles sur toi et ton côté parfait, pense que les relations sont trop compliqué ?  

Je ne cherche absolument pas à paraître méchante, au contraire. Je suis simplement étonnée. Comme quoi, encore une fois j'ai raison, il n'existe aucun couple parfait. Cette pensée me fait sourire quelque peu même si je la garde pour moi. Maintenant que mon "hystérie" n'est plus le sujet phare de la conversation, nos échanges s'apaisent quelque peu. Je ris doucement quand il m'explique, selon lui, ce qui a pu charmer sa femme. Son côté protecteur ? Son humour ? C'est sûr que je ne connais pas ces aspects de sa personnalité. Non pas que je le veuille. D'humeur taquine, je rétorque :

-J'aurais plutôt pensé qu'elle mettait des boules Quiès en rentrant chez elle, mais bon, c'est peut-être ça aussi.

Toute acerbité m'a quittée. Je suis trop fatiguée pour en vouloir au flic de l'année de toute façon. Autant essayer de s'occuper en attendant de pouvoir sortir de là. Discuter calmement semble la meilleure des options. Je m'affale un peu plus contre la parois de l'ascenseur, histoire de me mettre à l'aise. Si nous devons vraiment parler de relation, il faut que je sois assise de manière un minimum confortable. Surtout qu'il y va fort, il n'a pas l'air pudique pour deux sous. En tout cas pas quand il s'agit de parler de mes potentiels relation sexuels. Contre toute attente ça me fait sourire, j'aurais pu le prendre mal, selon le ton qu'il aurait employé mais, là, ça me fait plus rire qu'autre chose alors, je réponds sans soucis :

-Pour être honnête, oui. J'adore ça, je rencontre des gars, je m'amuse, je me lasse et j'arrête. Puis, je recommence encore. Il n'y a pas de routine, c'est parfait.

C'est la strict vérité. Certains disent ce genre de chose pour se persuader eux même. Ce n'est pas mon cas, ça me convient réellement. J'aime beaucoup avoir le contrôle et ce genre de relations me le permet. C'est toujours moi qui prend les décisions : où, quand, comment. C'est moi qui dit quand ça commence et c'est moi qui décide quand ça s'arrête. Il n'y a pas de sentiments qui se mettent en travers, ça reste purement physique et c'est ça qui est bon.

-Et pour répondre à ta question, tu t'engages généralement sentimentalement, ou, physiquement avec des personnes que tu vois pas mal. Or nous autres médecins passons le plus clair de notre temps à l'hôpital. Fais le calcul.

C'est vrai que j'ai eu vent de bon nombre de rumeurs, je n'y prête pas attention parce que ça ne m'intéresse pas. Ce ne sont simplement pas mes affaires mais, oui, je sais de source sûre que ça copule sans soucis dans les murs de l'hôpital. Notre chef de chirurgie est d'ailleurs très prolifique si vous voyez ce que je veux dire.

-Alors comme ça, on regarde Grey's Anatomy monsieur le flic de l'année ? Moi qui vous croyiez plus Walking dead, comme quoi.

Je souris jusqu'aux oreilles, encore une fois, je le taquine. Et je dois bien avouer que c'est assez agréable. Enfin, c'est du moins plus reposant que de se disputer sans cesse.

-Par contre, avant que tu me poses la question, je ne me la joue pas Meredith Grey personnellement. Je préfère séparer business et plaisir. Ça peut sembler cliché mais, comme je t'ai dit, je préfère garder les choses simples. Coucher avec son patron, trop peu pour moi.

Il faut bien avouer que les relations au travail ne sont jamais conseillés pour une bonne raison. Trop de complications. Je tape soudain dans mes mains, un sourire en coin aux lèvres, alors qu'une idée me vient.

-J'ai répondu à une de tes questions, à toi de répondre à une de mes miennes à présent. Ce sera comme une sorte de jeux.

Je crois qu'un truc du genre existe déjà, le jeu des vingts questions, il me semble. Je me dis que ça pourrait être sympa ou, sans forcément être sympa, ça pourrait passer le temps.

-Pour continuer dans la métaphore des fictions. Toi et Avery c'est plutôt "la vie est un long fleuve tranquille" ou "cinquante nuances de Grey" ?

Je souris en précisant :

-Tu as été indiscret, à mon tour de l'être, c'est le principe du jeu.

Je ne sais pas si c'est la fatigue, l'état de nerf dans lequel je suis ou le fait d'être enfermé mais, je me prends à m'amuser quelque peu, avec Sawyers. Comme quoi, encore une fois, c'est bien vrai, tout arrive.
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MessageSujet: Re: La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie (#)   La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie  EmptySam 3 Déc - 14:39

La vie est pleine de surprise
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Quelques minutes avant, cette relation entre nous deux était inimaginable. Au lieu de nous lancer des injures, nous étions entrain de discuter sans que je m'en rende compte en plus de ça. J’en avais même presque oublié le fait que nous étions bloqués dans cet ascenseur pendant un temps indéterminé. Par chance, rien de grave ne nous était arrivé après la panne de celui-ci. En effet, nous aurions très bien pu être dans le noir le plus complet, perdre nos moyens ou pire, que l’ascenseur se mette à bouger ou autre ce qui aurait eu pour conséquence de nous donner des sueurs froides. Cette discussion aura au moins eu pour effet de la rendre plus sereine, du moins pour l’instant. « Je n'ai pas tort ? Toi l'homme marié à Avery, qui nous rabat les oreilles sur toi et ton côté parfait, pense que les relations sont trop compliquées ? » Certes, je venais de lui donner raison et j’en étais conscient, mais en repensant à mon couple et avec ce qu’il traversait en ce moment, elle avait tout à fait raison. « Parfait, moi ? Personne n’est parfait à ce que je sache. Oui, en effet, mais ne prends pas l’habitude. Tu finiras par comprendre ça quand tu arriveras à trouver chaussure à ton pied. » Je ne voulais pas m’éterniser sur le sujet et encore moins m’expliquer, cela ne regardait que mon couple après tout. Ces soucis de couple se règlent en couple. D’ailleurs, j’espérais bien qu’Avery avait jeté un œil à la liste que j’avais aimanté sur le réfrigérateur pour la mettre bien en évidence afin qu’elle ne passe aucunement à côté. Avec l’approche de Noël, voici ce que j’avais marqué sur cette liste : « Cher père Noël, Avery ma douce,  tu feras de moi l’homme le plus heureux de la Terre en m’offrant de ta part ceci pour Noël : de l’attention, de l’amour et encore de l’amour. PS : j’ai aussi pensé à un jet-ski ou au coffret intégral de Game of Thrones ! » En espérant que cela la fasse réagir une bonne fois pour toute. « J'aurais plutôt pensé qu'elle mettait des boules Quiès en rentrant chez elle, mais bon, c'est peut-être ça aussi. » Auparavant, j’aurais pu mal le prendre ce qu’elle venait de me dire, mais cela me fit sourire. « Tu m’as pris pour un nourrisson ?! Il n’y a qu’elle qui peut répondre à cette question finalement.» Je la voyais ensuite s’affaler contre la paroi de l’ascenseur alors que je lui posais ma drôle et indiscrète discussion, elle prenait ses aises. Il y avait de quoi. Autant rire ensemble plutôt que de se prendre la tête, l’humour sur le sexe est le meilleur moyen selon moi. « Pour être honnête, oui. J'adore ça, je rencontre des gars, je m'amuse, je me lasse et j'arrête. Puis, je recommence encore. Il n'y a pas de routine, c'est parfait. » J’étais tout ouïe de savoir comment se passe la vie sexuelle de Marks et étonnement je ne m’y attendais pas. « Je ne m’attendais pas à ça venant de toi, pis après tout on a qu’une vie ! » Une douce nostalgie de mon passé me refaisait surface alors que j’émergeais la plupart de mes matins de sous des couettes d’inconnues avec qui j’avais passé la nuit avant de connaitre Avery. « Et pour répondre à ta question, tu t'engages généralement sentimentalement, ou, physiquement avec des personnes que tu vois pas mal. Or nous autres médecins passons le plus clair de notre temps à l'hôpital. Fais le calcul. » Je réfléchissais un court instant avant de comprendre ce qu’elle venait de me dire. « Je vois. Du coup, tu me fais douter concernant Avery … » Ce que je venais de dire n’était qu’ironique bien sûr. Puis entre mari et femme, la confiance est de mise. « Alors comme ça, on regarde Grey's Anatomy monsieur le flic de l'année ? Moi qui vous croyiez plus Walking dead, comme quoi. » Malheureusement, elle avait deviné la série en question et cela donnait un coup à ma fierté d’homme. « J’avoue que je suis plus The Walking Dead, mais il m’arrive aussi de regarder de temps à autre cette série quand Avery bloque la télévision pour regarder ça. Par contre, ne me demande pas les noms de chaque personnages, je serais incapable de te le dire.» Je me mettais à sourire à mon tour, son sourire était communicatif. « Par contre, avant que tu me poses la question, je ne me la joue pas Meredith Grey personnellement. Je préfère séparer business et plaisir. Ça peut sembler cliché mais, comme je t'ai dit, je préfère garder les choses simples. Coucher avec son patron, trop peu pour moi. » Je prenais mon air sérieux et hocher la tête de haut en bas et de bas en haut tout en lui disant : « Quelqu’un ayant des valeurs ! Ca change des personnes de nos jours. » Puis je remarquais un sourire au coin de ses lèvres qui me donner un air interrogatif sur la raison de ce sourire. J’attendais une explication.« J'ai répondu à une de tes questions, à toi de répondre à une de mes miennes à présent. Ce sera comme une sorte de jeux. » J’aime jouer, je suis un grand enfant. J’étais donc plus que partant même si je ne montrais pas mon enthousiasme. « Si tu veux. Puis si ça peut occuper notre temps … » En parlant de temps, je me demandais pour encore combien de temps étions nous là avant de me reconcentrer sur elle. « Pour continuer dans la métaphore des fictions. Toi et Avery c'est plutôt "la vie est un long fleuve tranquille" ou "cinquante nuances de Grey" ? » Avec un sourire, elle déclarait de plus. « Tu as été indiscret, à mon tour de l'être, c'est le principe du jeu. » J’étais quelque peu étonné de sa question, mais rien n’est tabou pour moi à part peut-être une ou deux choses, mais pas le sexe. Je répondais donc sans aucune difficulté. « T’es bien curieuse ! Au moins, j’aurais appris quelque chose de bluffant sur toi aussi, tu es une adepte de Grey. Chacun son truc, je respecte. » dis-je l’air sérieux, mais je n’avais pu me retenir plus longtemps de rire. Un léger rire s’était donc fait entendre. « Pour te répondre, dans un couple, au début c’est exaltant et presque idyllique, mais avec le temps ça perd de plus en plus son souffle et une routine s’installe. J’étais entrain de me confier sur mon couple à une inconnue en quelque sorte alors que je suis loin d’être d’un naturel à me confier facilement. « A mon tour. J’aimerais en savoir plus. Comment est Ollie Marks dans la vie ?» Cette question était assez large, mais le temps ne nous manquait pas. « Tu es entrain de me faire changer d’avis sur toi, donc j’aimerais te connaitre pour pouvoir me faire une vraie idée sur toi. »
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MessageSujet: Re: La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie (#)   La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie  EmptyLun 5 Déc - 16:41


La vie est pleine de surprise
Sean & Ollie
Nous arrivons réellement à plaisanter ensemble, même lorsque je lui fait la remarque sur les boules Quiès ; il en rit plutôt que de s'en formaliser, ce qui est pas mal, je dois bien l'avouer. Il a le sens de la répartie, c'est intéressant. Dieu sait que certaines personnes peuvent être lisses à en mourir. Quand je le taquine sur la série Grey's Anatomy son ego de mâle se met en marche et il s'explique. Décidée à en rajouter une couche, je hausse un sourcil provocateur :

-Je suis sûre que tu t'es acheté tout les coffrets DVDs et tout les posters !

Je doute que ce soit réellement le cas, je dis simplement ça pour le titiller un peu. Quand je suis à l'aise avec les gens, je le fais énormément. À croire que je suis à l'aise avec lui maintenant. Je suis plutôt surprise de voir qu'il me considère comme quelqu'un avec des valeurs simplement parce que je ne couche pas avec mon patron. Je l'aurais plutôt cru dans l'exact opposé, du genre "tu couches et ça te rapporte quelque chose ! bien pour toi !". C'est plutôt une bonne surprise, ça me fait même sourire, mon premier réellement franc sourire de la journée.

-Qui l'aurait cru ? On est d'accord sur quelque chose !

Comme il accepte de jouer le jeu, je lui pose ma question. J'avais une petite appréhension qu'il s'offusque mais, au contraire, il répond franchement avec une simplicité et un brin d'humour. Un humour qui me fait rire et oui ! Décidément on ne peut pas être plus surpris que je ne le suis en ce moment. C'est presque comme si je discutais avec Jayden, c'est fou, non ?

-Seulement si c'est moi qui fouette, je ne suis pas du genre soumise.

Un rire léger sort de mes lèvres. Je ne suis nullement sérieuse, je suis bien plus orthodoxe que ça niveau sexe, j'ai tenté quelques trucs mais... pas le sadomasochisme. Ceci-dit, c'est bien vrai que, si je devais être amenée à essayer, je ne serais certainement pas la soumise, oh non, ça jamais. Finit les plaisanteries, il répond à ma question d'une honnêtement ahurissante, je n'aurais pas cru. Il vient tout juste d'expliciter une des raisons pour lesquelles je n'apprécie pas les relations de couple, la routine, quelle horreur !

-C'est fatal, non ?

En effet, il n'y a pour moi aucune chance qu'une relation garde son intensité du début. Je veux dire : quand tu commences à chier devant ton mari, c'est finit, il n'y a plus de retour possible. Excusez ma vulgarité mais, c'est le cas. Vient ensuite sa deuxième question. Comment suis-je dans la vie ? Qui le sait ? Avant que je ne puisse répondre, il me surprend de nouveau, j'ouvre légèrement la bouche, hébétée.

-Toi le flic de l'année de l'année est en train de changer d'avis sur moi ? Le Père Noël existe !

Nouvelle plaisanterie de saison, on est en décembre, c'est bientôt Noël après tout. Ce qui me fait penser que je devrais décorer mon sapin d'ailleurs, si j'ai le temps. Pour ce qui est de sa question, je ne suis pas sûre de connaître la réponse réellement. J'essaie tout du moins de mettre des mot sur ce que je sais bel et bien, pour jouer le jeu, vu c'est le mien quand même.

-Dans la vie ? Il y a deux mois : la moi du boulot et la moi d'ailleurs. Ça a toujours été mon rêve d'être chirurgienne, j'ai beaucoup bossé pour et suis très sérieuse dans le travail. Il n'y a pas de place pour les sentiments, la logique règne. J'aime être en contrôle, ça c'est vrai alors, souvent je planifie. Après, en dehors du travail, je sors beaucoup, j'ai longtemps eu que le boulot dans ma vie et j'ai décidé que ça devait changer. C'est pour ça que j'ai déménagé ici, que je ne suis pas restée à New-York. J'adore plaisanter, titiller les gens, j'aime beaucoup danser aussi... Ce que je ne fais pas par contre, c'est complètement me lâcher ou me confier comme je le fais avec toi, je suis habituellement assez méfiante. Je dois être en train de péter un plomb.

Je ris quelque peu. Ah ça, ça ne m'étonnerait que l'enfermement m'ait fait perdre la raison. Pas très à l'aise à l'idée de parler de moi trop longtemps, j'enchaîne :

-Et toi Sawyers, pourquoi j'ai cette impression que tu te retiens sans cesse ? Que tu brimes toi-même en cet espèce de gars moralisateur ? Le gars a la petite vie pépère : métro, boulot, dodo. Pourquoi je sens que peu de monde voit le vrai toi ?

J'aimerais qu'il réponde honnêtement car, ça m'intéresse vraiment de connaître la réponse.
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MessageSujet: Re: La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie (#)   La vie est pleine de surprise ∞ Sean & Ollie  EmptyDim 11 Déc - 15:30

La vie est pleine de surprise
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Dans ces conditions, entre humour et confidences, le temps semblait nous filer entre les doigts. Nous n’avions plus aucune notion du temps et nous nous en soucions guère dés à présent malgré mon côté impatient. Moi-même, je suis étonné de ne pas avoir réagi autrement, me connaissant j’aurais pu joindre quelqu’un de mon répertoire téléphonique, notamment un collègue, pour accélérer le processus de notre sortie, mais pour je ne sais quelle raison ça ne m’était pas venu à l’esprit. En y repensant, Avery avait sans doute dû quitter son bureau depuis le temps que j’étais enfermé entre ces quatre murs en acier ; à croire que le destin avait décidé de faire échouer la surprise que je lui réservais. Au moins, ce moment passé avec Marks m’aura fait changer d’avis sur elle en ayant appris à la connaitre puis il faut dire qu’elle est drôle et j’aime ça. « Je suis sûre que tu t'es acheté tout les coffrets DVDs et tout les posters ! » Pour changer de mes débuts avec elle, je décidais de ne pas répliquer, mais plutôt de sourire, amusé par cette réflexion. De plus, elle est une personne de valeurs, ce genre de personnes ne courent plus les rues de nos jours. « Qui l'aurait cru ? On est d'accord sur quelque chose ! » Cela m’avait étonné moi aussi. « A marquer du croix dans le calendrier ! » Bien sûr, ma réponse était pour encore plus affirmer son point de vue. Nous continuons de plus bel sur l’humour. « Seulement si c'est moi qui fouette, je ne suis pas du genre soumise. » Là, j’avais du mal à l’imaginer avec un fouet dans les mains et aucunement je ne voulais m’imaginer cette image. « Par contre, évite de me donner une image de toi en petite tenue entrain de fouetter un homme. » Par la suite, je me confiais sur mon couple en abordant la vie de couple en général. « C'est fatal, non ? » Cette fois, je ne savais pas trop quoi lui répondre, n’étant pas à ce stade avec Avery. « Fatal, peut-être si le couple décide de laisser s’installer la routine, ça finit par imploser, je pense. » Toutefois, cela risquait peut-être d’être fatal pour mon couple si Avery ne se décidait pas à privilégier son couple plus que son travail. D’autant plus, je risquais de perdre patience si Avery ne voyait pas les efforts que je mettais en œuvre pour sauver notre couple. « Toi le flic de l'année de l'année est en train de changer d'avis sur moi ? Le Père Noël existe ! » Ma remarque sur mon changement d’avis sur elle l’avait mise bouche bée, ce qui m’avait faire sourire. « On dirait bien ! Bien sûr que le Père Noël existe, voyons ! » Après ça, j’attendais une réponse à ma question concernant sa vie. « Dans la vie ? Il y a deux mois : la moi du boulot et la moi d'ailleurs. Ça a toujours été mon rêve d'être chirurgienne, j'ai beaucoup bossé pour et suis très sérieuse dans le travail. Il n'y a pas de place pour les sentiments, la logique règne. J'aime être en contrôle, ça c'est vrai alors, souvent je planifie. Après, en dehors du travail, je sors beaucoup, j'ai longtemps eu que le boulot dans ma vie et j'ai décidé que ça devait changer. C'est pour ça que j'ai déménagé ici, que je ne suis pas restée à New-York. J'adore plaisanter, titiller les gens, j'aime beaucoup danser aussi... Ce que je ne fais pas par contre, c'est complètement me lâcher ou me confier comme je le fais avec toi, je suis habituellement assez méfiante. Je dois être en train de péter un plomb. » Sans même avoir eu le temps de répondre, elle enchainait. « Et toi Sawyers, pourquoi j'ai cette impression que tu te retiens sans cesse ? Que tu brimes toi-même en cette espèce de gars moralisateur ? Le gars a la petite vie pépère : métro, boulot, dodo. Pourquoi je sens que peu de monde voit le vrai toi ? » Je m’attendais à cette question de sa part. Cette question était bien plus personnelle, mais étonnement je lui répondais. « Faut savoir que dans le passé j’ai été déçu par une personne en particulier et cette personne ce n’est pas n’importe qui, c’est mon père. Du coup, je me méfie de tout le monde et n’accorde pas facilement ma confiance, tout comme toi. D’ailleurs, je m’étonne moi aussi à te confier tout ça sur moi, sachant que même mes proches ne savent pas tout de moi. Certains événements m’ont également changé, j’ai appris à être fort et à cacher certaines choses pour me protéger en quelque sorte. Au final, on a deux points communs : celui d’être méfiant et d’avoir été déçu par notre propre sang. » A ce moment même, nous entendions des bruits provenir de la porte de l’ascenseur. Ma réaction ne s’était pas faite attendre, je m’étais aussitôt relevé. « Il y a quelqu’un ! » lui dis-je jouissif et aux aguets. Alors, les portes s’étaient ouvertes, nous étions enfin libres ! Je n’avais pu m’empêcher de faire une observation au technicien qui se trouvait devant moi et bloquer ma sortie. « Heureusement, nous n’étions pas en détresse, mais merci ! » Je m’empressais ensuite de sortir de l’ascenseur de peur que les portes se referment lorsqu’il s’était poussé pour nous laisser sortir, mais avant de reprendre le court des choses de mon côté, je revenais sur mes pas pour adresser un dernier mot à la personne avec qui j’avais passé un temps indéterminé dans l’ascenseur. « D’ailleurs, en parlant de Père Noël, avec l’approche de Noël je te fais un cadeau, je vais essayer de ne plus te prendre de haut. Je suis d’humeur généreuse. A bientôt peut-être ! » A la suite de mes mots, je lui faisais un clin d’œil et lui adressais un dernier sourire avant de m’éclipser et reprendre mon chemin.
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