contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
random café, à quelques rues de la caserne -- Le festival des arts lui avait permise de sortir le week-end précédent, profitant de son repos pour retrouver Wade et s'amuser le temps de quelques heures à partager leur passion similaire - mais pourtant différente - pour la danse mais Mara avait aussi été heureuse de découvrir des passionnés d'autres domaines sur des arts qu'elle ne maîtrisait pas forcément. Elle avait toujours eu cette soif de connaissances depuis toute petite, celle-ci lui valant même quelques remarques désobligeantes au moment du collège, mais cela n'avait pas empêché la Mehrtens de continuer à s'intéresser, encore et toujours, à des sujets inconnus. Garde terminée et tenue sur le dos qu'elle n'avait pas pris le temps de changer, c'est dans un café du coin, à quelques pas de la caserne, qu'elle se laissa tomber pour une boisson bien méritée. Fatigue habituelle liée à ce travail ô combien épuisant qu'enrichissant, elle ne tarda pas à commander un double capuccino latté pour ne pas avoir à faire de sieste en rentrant chez elle et attendre le soir pour aller se coucher. Rythme de sommeil pas forcément brillant quand on travaillait de jour comme de nuit comme elle, Mara ne se plaignait pourtant pas. Elle adorait son métier, comme toutes les personnes qu'elle côtoyait quotidiennement à la caserne et c'était sans doute ça qui les faisait tenir dans le temps. Soupir en se remémorant la dernière intervention - un incendie accidentel à quatre rues d'ici - la demoiselle remercia le serveur d'un sourire et c'est quand elle releva la tête que son regard tomba sur une brunette qu'elle connaissait très bien. Pour cause, celle-ci portait le même nom de famille qu'elle, épouse d'Arlo depuis plusieurs années. Arlo pensa t'elle brièvement, se rappelant leur conversation et le fait qu'il savait pour l'indienne. Il savait et donc, par conséquent, elle savait aussi que les Mehrtens n'avaient pas été corrects avec elle. Fuyant ses iris, elle aurait aimé que n'importe qui vienne interrompre cet instant, n'importe quoi, pour ne pas se retrouver dans cette situation délicate. C'était peine perdue. Faire comme si elle ne reconnaissait pas sa belle-soeur aurait été déplorable quand on savait l'amitié qui les avait liés pendant de longues années, avant que le couple ne décide de quitter Island Bay. « Bonjour Laya » osa t'elle dire doucement, redoutant quand même la réaction de son ancienne amie. Elle méritait sans doute tous les châtiments du monde pour ses mensonges et son attitude passive ces derniers mois, mais l'indienne ne pourrait de toute façon pas la blâmer autant qu'elle se blâmait elle-même...
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Sujet: Re: blame it on me (laya) (#) Dim 2 Mai - 18:44
Depuis que Laya était revenue à Island Bay, elle avait pris de nouvelles habitudes. Le télétravail, la promenade du temps de midi avec le chien d’Andrea, les petits-déjeuners avec sa meilleure amie quand l’avocate ne partait pas à l’arrache après un réveil tardif, les apéros – soft pour elle – du soir avec la métisse et Kaïn, la pause-café deux à trois fois par semaine, toujours au même endroit. Le lieu était réputé pour la qualité de sa carte et de ses boissons, un bon café ne se trouvait pas à tous les coins de rue. Le médecin n’avait pas interdit à Laya d’en boire pendant sa grossesse, cependant il lui avait préconisé de limiter sa consommation quotidienne. En temps normal, l’excès nuisait en tout, encore plus dans sa condition. C’est donc par habitude que l’indienne était sortie s’aérer après avoir passé son après-midi à remettre des articles en page. En principe, elle traitait généralement d’articles scientifiques pour des magazines divers mais à l’occasion du festival des arts, la jeune femme s’était rendue à l’événement et avait récolté des infos afin de rédiger du contenu qui alimenterait son blog. Régulièrement visité, le site de la journaliste était devenu au fil des années une des références pour tout ce qui entourait Island Bay, Porirua et Wellington en général. S’avançant dans la file, la tête ailleurs, Laya ne prêta pas attention aux gens devant elle. Ce n’est que quand son tour vint, qu’elle croisa sa belle-sœur qui venait de terminer sa commande. La surprise la gagna mais se dissipa aussitôt pour donner place à une expression partagée entre de l’interrogation et une légère froideur. Il faut dire que pour deux anciennes amies, Laya ne comprenait pas que Mara soit rentrée dans le jeu de ses parents et ait permis que cette mascarade perdure, faisant perdre au couple de précieux mois, des mois importants en vue de la guérison d’Arlo. Bien sûr, ce n’était pas une situation facile. Sa belle-sœur avait toujours été de nature douce et à chercher l’approbation de ses parents, perdue entre deux feux, c’est pourquoi son frère avait finalement été contraint de s’éloigner d’elle aussi lorsqu’il avait choisi d’épouser Laya. Mais cacher délibérément la vérité à une personne amnésique revenait à lui voler sa vie, son identité, ses choix. Aucune excuse ne pouvait le justifier, pas même la peur. Alors, en l’occurrence, même la pacifique Laya avait du mal à passer au-dessus sans rien montrer. « Bonjour Mara. Tu te rappelles de moi ? » Répondit-elle froidement. A en juger par la réaction en demi-teinte de Mara, soit la petite Mehrtens s’en voulait déjà depuis longtemps, soit Arlo l’avait confrontée après leur discussion. En même temps, l’enjeu était autrement plus important maintenant qu’ils allaient devenir parents. Ce n’était plus seulement lui et elle. « Vu ce qui s’est passé dernièrement, je crois qu’on ne peut plus faire comme si de rien était et qu’on devrait en parler, tu ne penses pas ? » Demi-perche tendue pour une discussion, à elle de voir si elle saisissait l’occasion ou si elle choisissait encore la fuite. En attendant que Mara se décide, Laya commanda à son tour son café et régla la note.
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blame it on me (laya)
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Sujet: blame it on me (laya) (
Depuis que Laya était revenue à Island Bay, elle avait pris de nouvelles habitudes. Le télétravail, la promenade du temps de midi avec le chien d’Andrea, les petits-déjeuners avec sa meilleure amie quand l’avocate ne partait pas à l’arrache après un réveil tardif, les apéros – soft pour elle – du soir avec la métisse et Kaïn, la pause-café deux à trois fois par semaine, toujours au même endroit. Le lieu était réputé pour la qualité de sa carte et de ses boissons, un bon café ne se trouvait pas à tous les coins de rue. Le médecin n’avait pas interdit à Laya d’en boire pendant sa grossesse, cependant il lui avait préconisé de limiter sa consommation quotidienne. En temps normal, l’excès nuisait en tout, encore plus dans sa condition. C’est donc par habitude que l’indienne était sortie s’aérer après avoir passé son après-midi à remettre des articles en page. En principe, elle traitait généralement d’articles scientifiques pour des magazines divers mais à l’occasion du festival des arts, la jeune femme s’était rendue à l’événement et avait récolté des infos afin de rédiger du contenu qui alimenterait son blog. Régulièrement visité, le site de la journaliste était devenu au fil des années une des références pour tout ce qui entourait Island Bay, Porirua et Wellington en général. S’avançant dans la file, la tête ailleurs, Laya ne prêta pas attention aux gens devant elle. Ce n’est que quand son tour vint, qu’elle croisa sa belle-sœur qui venait de terminer sa commande. La surprise la gagna mais se dissipa aussitôt pour donner place à une expression partagée entre de l’interrogation et une légère froideur. Il faut dire que pour deux anciennes amies, Laya ne comprenait pas que Mara soit rentrée dans le jeu de ses parents et ait permis que cette mascarade perdure, faisant perdre au couple de précieux mois, des mois importants en vue de la guérison d’Arlo. Bien sûr, ce n’était pas une situation facile. Sa belle-sœur avait toujours été de nature douce et à chercher l’approbation de ses parents, perdue entre deux feux, c’est pourquoi son frère avait finalement été contraint de s’éloigner d’elle aussi lorsqu’il avait choisi d’épouser Laya. Mais cacher délibérément la vérité à une personne amnésique revenait à lui voler sa vie, son identité, ses choix. Aucune excuse ne pouvait le justifier, pas même la peur. Alors, en l’occurrence, même la pacifique Laya avait du mal à passer au-dessus sans rien montrer. « Bonjour Mara. Tu te rappelles de moi ? » Répondit-elle froidement. A en juger par la réaction en demi-teinte de Mara, soit la petite Mehrtens s’en voulait déjà depuis longtemps, soit Arlo l’avait confrontée après leur discussion. En même temps, l’enjeu était autrement plus important maintenant qu’ils allaient devenir parents. Ce n’était plus seulement lui et elle. « Vu ce qui s’est passé dernièrement, je crois qu’on ne peut plus faire comme si de rien était et qu’on devrait en parler, tu ne penses pas ? » Demi-perche tendue pour une discussion, à elle de voir si elle saisissait l’occasion ou si elle choisissait encore la fuite. En attendant que Mara se décide, Laya commanda à son tour son café et régla la note.