(NINA&ORION) premier rendez vous...

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(NINA&ORION) FIRST DATE?

J'avais rapidement recontacté Nina...le soir même à vrai dire. Des que j'avais eu un autre moment de pause. Je lui avais proposé de nous revoir le surlendemain au soir. C'était ma soirée de congé et j'avais vraiment envie de revoir la belle demoiselle rousse. Je lui avais proposé de venir la chercher chez elle...c'était un rendez vous après tout, je n'avais pas envie que l'on se retrouve au restaurant. Nina m'avait rapidement répondu et elle était toujours partante...heureusement, j'avais l'impression qu'un feeling était passé et je me disais que passer une soirée ensemble et loin de l'hôpital, allait être des plus sympa.

J'avais eu une journée assez longue, très longue même, j'avais été appelé à 3h du matin...autant dire que la journée avait été plus que longue ! J'avais bien entendu pris du temps pour faire une pause, j'avais dormis deux petites heures, puis mon après midi avait été tout aussi chargé que ma mâtinée. J'avais suivis un titulaire, pour plusieurs intervention, j'avais étais quelques heures aux urgences, je n'avais pas vu le temps passé.

C'est enfin l'heure de rentré chez moi, 33h de pause, 33h de repos total. Je ne serais pas appelé, sauf au cas de grave souci...j'allais pouvoir me reposer et passer une agréable soirée avec Nina. J'étais rentré chez moi, j'avais pris une douche et j'avais enfilé des vêtements propre, pas de tenu de médecin, pas de blouse blanche, j'allais être habillé normalement. Une fois prêt à partir, je prends mes affaires et je quitte mon appartement.

J'arrive chez Nina en voiture, je n'allais pas rentré chez elle, mais je n'allais pas non plus l'appelé pour lui dire de me rejoindre dehors...ça ne se fait pas je trouve. Je coupe le moteur, je sors de la voiture et je vais toquer à la porte de la belle demoiselle. Elle arrive rapidement, elle ouvre la porte...je lui fais un sourire...elle est très belle ! Oui je la trouve sublime ! Je lui dis alors « Bonsoir... »

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— with @orion o'donnel

Elle est là. Dans sa salle de bain. Un peu excitée quand même. Elle est en train de se préparer. Une pointe de maquillage. Sans trop en faire non plus. Juste ce qu'il faut. Cheveux détachés ? Cheveux attachés ? Nina hésite. Bon. Un mixte des deux. Des petites tresses qui partent du haut de son crâne et qui se terminent à l'arrière, histoire de ne pas avoir ses mèches dans les yeux. Ou dans la bouche quand elle mangera. Ouais, c'est pas mal. C'est même top. Un coup d'oeil sur l'horloge dans sa chambre. Il faut qu'elle se termine se préparer. Sans quoi, elle va finir par être en retard. Et manquerait plus que ça ! "Allez Nina, bouge-toi !" Elle ouvre son placard. Elle hésite entre deux robes. La blanche et noire. Ou bien la rouge et noire. Elle se pince les lèvres. Dommage que Liv' soit pas là. Parce qu'elle lui aurait demandé son avis ! "Bon, tant pis." Elle opte pour la rouge et noire. Parce qu'elle est plus ... disons qu'elle est moins décolletée. Donc, c'est pas une mauvaise chose d'y aller avec cette robe. Elle a juste le temps de passer, ou plutôt d'enfiler ses chaussures, qu'on sonne à la porte. "Mince !" Ca ne peut être que lui. Elle a son coeur qui bat la chamade dans sa poitrine et qui menacerait même d'exploser !

Nina prend une lente inspiration. C'est un peu comme ce fameux soir quand il lui a envoyé un message. Tout de suite, elle a attrapé son message et elle n'a pas hésité à lui répondre par la positive. Elle s'attendait à ce qu'il la recontacte. Mais peut-être pas aussi tôt ! Si elle savait, seulement, qu'il a un lien de parenté avec Sasha. Elle ne serait peut-être pas autant ravie qu'il soit dans les parages. Mais ça, c'est une autre histoire. Mais passons. Et revenons plutôt à ce qui nous intéresse. Il ne faut pas longtemps avant que Nina ne se retrouve devant la porte. "Bonsoir." lui répond-elle avec le rouge un peu aux joues. Faut dire qu'elle a un peu couru pour éviter de le faire patienter devant la porte. "J'ai juste à attraper mon téléphone. Mon sac et une veste." Oui. Elle est quasi prête. Après quoi, ils auront tout le loisir de discuter. Rapidement, elle récupère ses affaires et elle rejoint Orion. "J'suis prête. On peut y aller !" Elle sait qu'il l'emmène au restaurant. Pour un dîner. Comme convenu. Mais elle ne sait pas où. "Journée pas trop pénible ?" lui demande-t-elle.

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@Nina Baranovski (sarasvati)

J'étais vraiment content de pouvoir sortir ce soir, de ne pas travailler...de pouvoir passer du temps avec la belle Nina. Nous nous étions rencontré à l'hôpital, elle était venue prendre des nouvelles d'une petite patiente et de sa maman. Nous avions tout de suite eu un très bon contact et j'avais eu envie de la revoir...heureusement c'était un sentiment partagé, la belle demoiselle demoiselle rousse avait également envie de me revoir. Je n'avais donc pas tarder à lui envoyer un message, lui proposant de sortir un soir ensemble, d'aller manger quelque part...elle avait accepté. Le soir du rendez vous, je m'étais préparé et j'avais été cherché la demoiselle chez elle, c'était beaucoup plus sympa d'aller ensemble au restaurant, que de se retrouver devant. Quand je toc chez elle, elle m'ouvre...je la trouve très belle, elle porte une magnifique robe, qui lui va très bien ! Je lui fais un sourire et je lui dis « Tu es très belle... » c'était sortie tout seul...mais je la trouvais vraiment belle, alors peut être qu'elle allait trouver cela ringard, mais j'avais envie de lui dire qu'elle était belle.

Elle finit rapidement de se préparer, me disant qu'elle doit encore prendre son téléphone, son sac et sa veste...je la regarde et je lui dis avec un sourire « Prends ton temps... » oui je n'allais pas la presser tout de même ! Elle récupère ses affaires quand même rapidement et elle me dit "J'suis prête. On peut y aller !" je lui souris et je dis alors « Nous voilà partis alors... » nous allions passer une bonne soirée, j'en suis sûr. Nous montons dans ma voiture, je ne connaissais pas encore très bien la ville, mais j'avais cherché sur internet des restaurants et j'en avais trouvé un bien noté, n'y ayant jamais manger, je faisais confiance aux internautes, il y avait de très bon commentaire. Alors que je prends la route, elle me questionne sur ma journée. Je la regarde une fraction de seconde, puis je porte mon regard sur la route et je lui dis « Pénible...non...mais très longue...j'ai été appelé à 3h du matin, il y a eu une urgence...du coup... » je la regarde et je lui fais un petit sourire avant de lui dire « ...j'ai tourné au café... » je reporte mon regard sur la route et je lui demande « Et la tienne de journée? »

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On sonne. Et Nina n'est pas totalement prête. Elle ne va pas courir dans tous les sens. Elle va d'abord aller ouvrir. C'est quand même la seule chose à faire. Et comme elle peut s'y attendre, bien sûr, c'est le médecin sexy qui vient d'arriver. Il lui fait un compliment. Sur sa tenue. "Oh ... merci." Elle ne peut pas s'empêcher de sourire. "Pareil pour toi. Ca change ... de la tenue de médecin." Même si la tenue de médecin, ça reste sexy aussi. Mais bon.

Elle lui demande quelques minutes puisqu'elle n'est pas totalement prête. Et il l'invite à prendre son temps. "Merci." Bon, après, elle n'en a pas pour très longtemps. Juste le temps de prendre ses affaires. Mettre ses chaussures. Des petites choses dans le genre. Tout simplement. Oui. C'est pas comme si elle avait besoin de prendre une douche, là, tout de suite, ou bien de se brosser ou se laver les cheveux. Non. C'est assez rapidement. Quelques minutes seulement et elle est prête à partir. Ce qu'elle signale à rion d'ailleurs. "Allons-y." Elle sourit. Ils sortent de chez Nina et Livia. La rouquine verrouille la porte comme sa coloc n'est pas là. Et elle grimpe danns la voiture du médecin. Ils auraient pris la sienne ... si elle existait. Sauf que Nina n'a pas le permis. Nina n'a pas de voiture non plus. Elle sait qu'il faudrait qu'elle se bouge un peu et qu'elle passe le permis, un de ces jours. Mais elle remet toujours ça à plus tard. C'est pas comme si avoir le permis était quelque chose de vital, non ?

Nina lui demande comment a été sa journée. Apparemment, longue. Et pénible. Il lui parle d'une urgence. "Mais t'étais déjà rentré chez toi ou t'étais toujours à l'hôpital ?" Parce que s'il était rentré chez lui ... Enfin, il est pas le seul médecin de l'hôpital. Donc, ça serait étonnant qu'il l'ait appelé. Un autre aurait pu prendre sa place. Enfin. Il va sans doute éclairer sa lanterne à ce sujet. "Le café, y'a que ça de bon pour tenir !" Elle glousse. Elle ne sait pas vraiment ce qu'est le boulot d'Orion. Elle ne peut que supposer, bien sûr. parce qu'elle n'est pas médecin. Mais il est vrai que ça doit pas être facile. Pas simple pour le jeune homme. Non. "Oh, une journée comme une autre." Elle hausse les épaules. "Quoi que j'ai eu un gars qui a appelé plusieurs fois le service des urgences. A croire que ça l'amusait de nous spammer d'appels." C'est assez pénible d'ailleurs. Mais des crétins de ce genre, ça existe.

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@Nina Baranovski (sarasvati)

L'idée de passer la soirée avec Nina me plait beaucoup ! Quand j'arrive chez elle je sonne et la belle rousse vient m'ouvrir très rapidement. Je la trouve très belle dans la robe qu'elle porte...elle lui va très bien. Et, c'est plus fort que moi, je lui dis ce que je pense...à savoir qu'elle est très belle. Mais bon je ne le remarque pas seulement ce soir, j'avais remarquer combien elle était belle lors de notre rencontre. Je lui fais un sourire et elle me retourne le compliment, ajoutant "Pareil pour toi. Ca change ... de la tenue de médecin." je rigole et je lui dis alors « Oui...ça fais du bien de ne pas être vêtu...comme tous le monde... » oui car à l'hôpital tous les chirurgien porte la même tenu, aucune différence.

Elle me demande de lui accorder quelques minutes, je lui dis qu'elle peut prendre son temps, je l'attends. Elle me remercie et s'éloigne. J'avais vraiment envie que cette soirée se passe bien, je n'avais aucun doute la dessus, il y avait eu un bon contacte entre Nina et moi lors de notre rencontre, j'avais envie de mieux la connaitre. Elle ne me laisse pas attendre trop longtemps, j'ai même l'impression qu'elle fait très vite, car après quelques minutes seulement, elle revient vers moi. Et nous voilà partis. Elle ferme la porte de chez elle et nous montons dans ma voiture. Je n'avais pas une voiture grand luxe, mais ma voiture était moderne, avec toutes les fonctions...je n'avais pas en m'en plaindre...c'était une belle voiture, j'avais économisé plusieurs mois pour me l'acheter. Une fois attaché tous les deux, je démarre le contact et nous voilà partis.

Nous commençons à parler, à nous intéresser sur la journée de l'autre. J'avais eu une très longue journée ! J'avais été appelé de bonne heure en urgence. Je souris à Nina et je lui dis « J'étais chez moi...couché depuis...peu...mais vu l'impacte de l'accident...ils avaient besoin que tous le monde soit..sur le pont... » oui car j'avais un peu trainé à me coucher. J'avais croisé mes coloc et nous avions pris le temps de discuter...je n'ai pas l'occasion de les croiser tous les jours...parfois je reste à l'hôpital. Je lui dis alors que j'ai tourné au café, elle me dit alors "Le café, y'a que ça de bon pour tenir !" je souris et je dis « Oh oui...en intraveineuse ça serait génial...beaucoup plus pratique... » je rigole un peu...mais dans le fond, ça serait pratique.

Je la questionne alors sur sa journée. Elle me dit qu'elle a eu une journée comme les autres...sauf l'appel d'un crétin qui joue avec les appels des urgences...certaines personnes n'ont pas grand chose dans la tête. Je dis alors à Nina « Ses appels avaient juste pour but de vos...déranger? » les gens n'ont que cela à faire !! Je continue de rouler dans les rues de Island Bay...je me perdais encore dans les rues, du coup je m'étais mon GPS, c'était plus sûr. Nous n'étions pas loin du restaurant.

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— with @orion o'donnel

Ils sont partis. Direction le restaurant. Nina ne sait pas trop où il va l'emmener. Il ne sait pas s'il a réservé. S'ils vont manger à l'intérieur. En terrasse. Elle s'imagine un peu tout et rien, en quelque sorte. Mais elle est contente de sortir un peu. De se changer les idées. Et puis, Orion a l'air sympa. Ca veut pas dire pour autant qu'elle s'imagine déjà des choses avec lui. Mais bon sait-on jamais comme on le dit si bien. Advienne que verra. Si jamais.

Nina lui parle de sa journée. Enfin, elle le questionne surtout. Il lui avoue qu'il était chez lui. Et que par rapport à l'accident qu'il y a eu, il n'a pas eu d'autre choix que d'y aller. De retourner au travail. "J'en ai entendu parler ce matin." Elle hoche la tête. Parce qu'elle discute avec ses collègues. Elle ne travaille peut-être pas de nuit, elle n'a pas reçu les appels concernant ce désastre. Mais elle a parlé. Oui. Chaque matin, elle salue ses collègues. Leur demande comment ça va. Et surtout, si la nuit a été longue et dure ou pas. Et ouais, il est clair qu'ils ont passé une sale nuit. Est-ce qu'elle fera les nuits, un de ces jours ? Peut-être bien. Pourquoi pas ? Histoire de voir comment est le travail de nuit. Elle verra bien. Ouais. Elle verra bien. Elle glousse tandis qu'il avoue qu'une intraveineuse de café, ça pourrait être pas mal. "Hmmmm ... Désolée, je sais pas poser les intraveineuses de café." Et Nina rigole un peu. Elle a été serveuse. Elle pourrait lui préparer du café un peu avec n'importe quoi. Mais bon, ça ne se fera pas. Elle est plus serveuse, ni préparatrice de café depuis longtemps. Et ça lui plaît bien.

Et sa journée à elle ? Tranquille. Avec des petits rigolos toutefois. Oh, ceux là, si elle pouvait les attraper et leur mettre du plomb dans la tête en leur faisant comprendre qu'on ne s'amuse pas ... à emmerder les services d'appel. "C'est ça. Des appels de petits rigolos ... Qui savent pas quoi faire de leur vie. C'est assez pénible et frustrant. Mais on sait très bien, à l'intonation de leur voix, que ce sont des canulars. Surtout quand le numéro, en plus, s'affiche à plusieurs reprises." Nina passe une main dans ses cheveux. "Le jour où ils verront débarquer les flics chez eux, ils viendront pas se plaindre." Du tout. Parce qu'ils ont été prévenus. A pllusieurs reprises. Nina en a même référé à son responsable. Si jamais ils appellent à nouveau et que c'est un canular, ils recevront la visite des flics. Et une amende. Que les parents devront peut-être payer parce que eux ne pourront pas le faire. Et ils vont se retrouver avec des punitions à la clé. Enfin, c'est ce qu'elle en dit. "En tout cas, pour en revenir à toi ... c'était courageux de sortir de chez toi et d'aller sur le pont comme tu dis !" Parce qu'elle, elle n'est pas certaine qu'elle l'aurait fait.

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@Nina Baranovski (sarasvati)

J'avais été chercher Nina chez elle et nous étions en direction du restaurant. Ne connaissant pas du tout la ville et les restaurants, j'avais été voir sur internet et j'avais trouvé un restaurant avec beaucoup de bonne critique, donc j'avais fais une réservation pour Nina et moi. J'avais bien plus confiance en moi maintenant qu'à l'époque, mais je gardais toujours une petite réserve avec les femmes...oui j'étais un grand timide avec la gente féminine. Mais avec Nina je m'étais lancé, j'avais vraiment eu envie de passer du temps en dehors de l'hôpital avec elle. Bon je ne me faisais pas de grand film sur elle et moi...nous verrons bien où cette sortie nous mène.

Nous parlons de nos journée, nous ne travaillons pas ensemble, mais nous sommes dans le même corps de métier. C'est d'ailleurs grâce à cela que nous nous étions rencontré...elle avait pris un appel d'urgence et était tombé sur une petite fille, dont la maman avait fait un malaise...à la suite de cela elle était venue prendre des nouvelles de la maman et la petite fille à l'hôpital. Puis nous parlons de ma journée, j'avais été biper très tôt le matin, il y avait eu un accident assez important et tous les internes avaient été appelé en renfort. Elle me dit "J'en ai entendu parler ce matin." ses collègues qui avaient travaillé de nuit avait dû lui en parler, je dis alors « ça été bien agité chez vous aussi...tout les appel non pas pu être pris...mais bon au final...beaucoup de personne on pu s'en sortir...c'est le principal... » nous n'avions pas eu beaucoup de décès, seulement 4...c'est horrible de pensé que ce n'est que 4, mais c'était une réalité. Par la suite nous plaisantons sur le café, j'en consomme beaucoup. Je rigole avec elle et je dis « Dommage...je crois que l'on tient un bon concept... »

Puis elle me parle de sa journée, elle avait eu une journée tranquille, mais elle avait eu des petits rigolos au téléphone...des imbéciles qui monopolise les appel d'urgences ! Je lui demande si les appels avaient juste pour but de les déranger...mais elle sait très bien les reconnaitre...mais quand même devoir supporter cela...puis le jour où ils aurons vraiment besoin d'aide...je regarde Nina et je lui dis un sourire aux lèvres « La prochaine fois pense à leur raconter l'histoire de Pierre et le loup... » je la regarde, je la vois passer une main dans ses cheveux...je trouve cela assez...je reporte mon attention sur la route, c'est plus prudent ! Elle dit alors "Le jour où ils verront débarquer les flics chez eux, ils viendront pas se plaindre." je souris, tout en gardant les yeux sur la route et je dis « C'est peut être un meilleur moyen pour arrêter... »

« C'est mon travail...mais je dois bien avouer que j'adore cela...bon sortir du lit à 3h du matin ça pique un peu...mais il y a cette adrénaline...c'est...c'est...je peux pas le décrire... » je pause mon regard sur elle...avec un sourire...oui je suis un passionné !

« Nous arrivons bientôt...je ne connaissais pas trop les restaurant de la ville, donc merci internet...ça m'a beaucoup aidé, c'est un restaurant en bord de plage...il y font toute sorte de poisson...il y a aussi de la viande... » oui je ne connaissais pas les gout de Nina...pas encore. Quand j'avais vu les photos, je m'étais tout de suite dit que c'était un endroit magnifique et que j'avais envie de le découvrir avec la belle Nina.

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— with @orion o'donnel

Ils parlent. De cette journée monstrueuse. De la nuit surtout d'Orion. Dans le sens où il est rentré chez lui. Et il a été obligé de revenir parce qu'il y a eu cet accident. Nina n'était pas là à prendre les appels à cet instant là. Elle était tranquillement dans son lit. A dormir. Mais oui, elle en a discuté avec ses collègues au petit matin. Et elle a cru comprendre que ce n'était pas simple. Et un peu la panique pour tous les gens qui s'étaient retrouvés impliqués dans l'accident. Elle ne sait pas si ... si y'a eu des morts. Ou plutôt, quand elle a pris son poste, elle ne savait pas. Et puis, à longueur de journée, il y a eu des interventions télévisées et des petites choses dans le genre. Il y a eu des blessés légers. Des plus graves. Et des morts, bien malheureusement. C'est comme ça. On n'y peut pas grand chose. "Ouais, y'a eu quelques débordements. Il m'a semblé avoir entendu dire que même nos managers ont été obligés de prendre quelques appels pour faire face à l'afflux d'appels." Nina sait ce que sait. Parce que même si elle n'était pas là, elle a vécu des urgences. Où elle devait traiter les appels rapidement. Et expédier ceux qui leur font perdre leur temps quand ils font des blagues stupides.

Du café. En intraveineuse. Ca serait pas mal. Détestable pour ceux qui n'aiment pas le café. "Un très bon concept. Qui pourrait être associé avec toutes les boissons. Sauf l'alcool." Elle a un hochement de la tête. "Parce que l'abus d'alcool, c'est pas génial." Elle sait, toutefois, que certains abusent. Elle-même en a abusé un peu. Quand elle était dans une période sombre de sa vie. Et un peu auto-destructrice parce que ... parce qu'elle n'arrivait pas à s'en sortir. Parce qu'elle ne savait pas comment faire. Oui. Mais c'est comme ça. Et ça va bien pour elle. Oui. Elle a retrouvé cette petite étincelle qu'elle avait dans le regard. Et qu'elle va reperdre d'ici quelques semaines quand elle va croiser Sasha par le plus grand des hasards.

Sa journée à elle ? Ca a été plus simple, quand même, que celle d'Orion. Mais il est vrai qu'ils ne font pas les mêmes boulots non plus. Dans le sens où .... Et bien, elle répond aux appels. Elle donne à distance des conseils. Elle doit les calmer. Mais elle ne les soigne pas. "Oh non. J'ai pas le temps pour cette histoire. J'préfère leur dire que ça va leur coûter de l'argent de faire de fausse déclaration et que j'vais leur envoyer les flics. Parfois ça marche ... parfois ..." Elle hausse les épaules. "On gagne pas à tous les coups comme on dit." Elle sourit. Ca se saurait si c'était le cas, non ? "Ca aide. Enfin, parfois, y'a des butés quand même. Des petits cons qui s'en foutent. Mais j'aime à croire que quand ça touche le porte-monnaie, c'est ... utile." Et ça permet aux gens d'arrêter de faire les cons. Pas toujours. Mais parfois oui.

Elle le trouve courageux. Courageux d'avoir répondu présent. D'être sorti de son lit. Et d'avoir été au travail. Si elle avait été sollicitée pour prendre des appels ? Est-ce qu'elle en aurait fait de même ? Elle ne sait pas. Peut-être en cas de grande catastrophe naturelle ? Ouais. Elle sait pas. C'est pas arrivé depuis qu'elle bosse là-bas. Et elle espère que ça n'arrivera pas de sitôt. "T'aimes ce que tu fais, ça s'voit !" Elle aime ce qu'elle fait aussi. Pendant longtemps, elle n'était pas certaine de ce qu'elle voulait faire de sa vie. Et elle ne sait toujours pas si ce boulot, c'est le job de sa vie ou bien si elle finira par faire autre chose. Ca aussi elle verra bien. Elle verra comment les choses vont tourner pour elle.

Orion lui avoue qu'il est toujours un novice en ce qui concerne la ville. Il a regardé sur internet pour les différents restaurants. "Tu sais ce qu'on dit ?" Elle penche la tête légèrement sur le côté. "Parfois, faut se méfier d'internet." Elle hoche la tête. "J'dis pas que y'a que des attrapes-nigauds ... Mais ils savent bien y bien faire quand même." Elle le suppose en tout cas. "J'espère que t'auras fait le bon choix pour ce soir !" Elle n'en a aucun doute. Du moins, elle pense que ça va le faire.

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@Nina Baranovski (sarasvati)

Quand j'avais choisis de suivre une carrière de médecine et de devenir chirurgien, je savais que mes journée de travail serait très chargé et je n'avais jamais eu peur. En tant qu'interne, nous avions des semaines...compliqué...c'était, sans doute, pour faire rentrer le métier, mais j'avais l'impression de ne plus avoir de vie en dehors du travail, mes collègues étaient devenus mes amis et je passais la plus part de mon temps à l'hôpital, d'où le faite de choisir une colocation...pour le peu de temps que je passais chez moi, prendre un loyer seul, n'en valait pas du tout la peine. Cette nuit...avait été compliqué, mon téléphone avait sonné en plein milieu de la nuit, il y avait eu un grave accident, je m'étais habillé et j'étais partis...j'avais retrouvé certains de mes collègues sur le parking de l'hôpital et nous nous étions lancer dans cette folle nuit...les titulaires avaient été appelé au bloc, les interne aux urgences...un peu seul, un peu dépassé...il y avait eu toute sorte de blessé, même des morts...oui nuit...compliqué. « J'en suis même pas étonné...c'était la panique sur le lieu de l'accident...je n'imagine pas l'état de vos services pour trié toutes ces personnes... » heureusement que toute nos nuits n'étaient pas comme celle çi.

Puis nous passons sur un sujet plus léger que les morts de cette nuit. Nous parlons de café par intraveineuse...c'est un concept ! Je souris à Nina et je lui dis « Et imagine le temps gagner, plus d'attente devant la machine à café...plus de longue discutions en le sirotant...nous pourrions travailler en prenant le café...c'est une idée qui peut plaire à des employeurs...mais niveau social...c'est pas génial... » elle dit que ça pourrait se faire avec toutes les boissons...sans l'alcool...elle précise "Parce que l'abus d'alcool, c'est pas génial." je suis bien d'accord avec elle ! Es ce que j'avais déjà était ivre? Oui...mais je n'avais pas aimé mon état du lendemain. « Pas génial du tout...lors de certaines soirée à la fac...je me suis plusieurs fois laissé aller, pour décompresser...les lendemains étaient...difficile...heureusement aujourd'hui, je ne suis pas prêt de recommencer... »

Nous parlons alors de sa journée, elle travail dans un centre d'appel d'urgence...elle est la première personne que les gens entendent quand il appel les urgences. Elle est là pour donner des conseils, rassuré ou même rester en ligne et essayer d'avoir le plus d'information possible, quand elle a au bout du fil un enfant qui ne connait pas bien son adresse...ce n'est pas un travail facile et en plus de cela elle doit gérer les canular...je suis quelqu'un de calme, mais je pense que face à des petits con qui font des blagues, j'aurais du mal à garder mon calme. Nina me dit ce qu'elle fait dans ce genre de situation, je lui demande « Je ne sais pas comment tu fais pour garder ton calme avec eux...je crois que j'aurais un peu de mal...et pourtant je ne suis pas nerveux de nature... »

Je lui souris et je lui dis « Oui...aussi loin que je me souvienne j'ai toujours voulu faire cela...c'est en regardant une séries médical dont ma mère était fan que je me suis dit "plus tard je serais comme eux" » j'avais été un peu fasciné par cette série, par ces chirurgien qui était, à leur manière, des supers héros. En grandissant je m'étais dis que ça allait être compliqué, vu mon milieu social, j'allais avoir le droit à une fac pourri...mais finalement le destin m'avait aidé.

Je ne connais pas encore bien la ville, bien que j'y sois depuis un moment et qu'elle ne soit pas non plus très grande...mais je n'avais pas eu le temps de jouer les touriste. Pour le restaurant de ce soir, j'avais étais voir les avis sur internet, l'avis des consommateurs. J'écoute ce qu'elle me dit et je rigole à sa dernière phrase, puis je lui dis « Une manière de me faire comprendre que si tu n'aime pas je vais devoir me rattraper...tu sais pas besoin de cela pour...se revoir... » je dis cela en riant, je la taquine un peu. « Mais j'espère aussi avoir fait le bon choix...mais d'après TripAdvisor...nous devions pas être déçu... » je lui fais un sourire, puis je me gare, nous ne sommes pas loin du restaurant, une centaine de mètre, c'est le moment de se garer, il n'y a pas grand chose à faire à pied. « Le restaurant est à une centaine de mètres... »

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Nina hausse un peu les épaules. "Un appel après l'autre comme on dit." Elle a un hochement de la tête. "On n'a pas vraiment le choix de toute façon. Enfin, j'étais pas là cette nuit. Mais j'ai déjà eu affaire à ce genre d'incident." C'était lors de sa deuxième semaine. Un énorme carambolage provoqué par un avion bi-moteur qui a dû s'arrêter en plein milieu d'une autoroute. Nina ne savait plus où donner de la tête. C'était terrible. Elle ne savait pas vraiment comment s'y prendre. Et puis, un plus ancien lui a conseillé de prendre l'air quelques minutes. De souffler un bon coup. Et de revenir botter en touche tous les appels. Bon, elle n'était pas toute seule à les prendre. Heureusement. Parce qu'elle ne sait pas vraiment si elle aurait réussi le cas contraire. En fait, non, elle est même certaine que toute seule, ça l'aurait pas fait. Normal. "Franchement, et je suppose que tu dois penser pareil, moins y'a de gros accidents de ce genre, mieux je me porte." Elle a un hochement de la tête. Parce que c'est quand même quelque chose de terrible. D'horrible. Et que ... et bien, que souvent, malheureusement, il y a des morts. C'est inévitable.

Le café par intraveineuse. Ca semble bien plaire à Orion. Même si le concept n'est pas prêt d'être ... comment dire ... breveté. Du moins, ça serait étonnant qu'un truc de ce genre finisse par exister. Elle est même sûre que ça n'arrivera jamais. Enfin, comme on le dit si souvent, faut jamais dire jamais. "Ouais, j'suis d'accord. Niveau sociabilité, c'est loin d'être génial." Elle secoue la tête. "Les gens qui n'ont que ce moment pour discuter avec les autres ... si on leur enlève ça, ils risquent grave de déprimer." Enfin, ce qu'elle en dit. "On va partir du principe qu'il faudra jamais inventer ce genre de trucs. Pour éviter de la déprime." Enfin, pour elle, ça ira. Elle a quand même des amis en dehors de la machine à café. Mais passons. Les beuveries ? Le fait de se retrouver saoule ? Minable ? oui. Elle connaît ça aussi. "J'ai toujours l'impression que j'ai mal aux cheveux au petit matin quand je me torche. C'est l'horreur." Carrément même. "Rien que pour ça, j'préfère boire avec modération." C'est quand même mieux que d'avoir cette sensation désagréable.

Orion aussi doit avoir des petits rigolos. Qui vont à l'hôpital juste parce qu'ils ne savent pas où aller. Et qu'ils aiment faire chier leur monde. Le médecin lui indique qu'il ne sait pas trop comment elle fait pour garder son calme. "Tu fais comment toi ? J'veux dire ... tu dois aussi avoir des hypocondriaques ? Ou des patients qui viennent juste comme ça, non ?" Ca serait étonnant. Très étonnant qu'il n'ait pas ça à l'hôpital. Ou alors, tout ce qu'on voit dans des séries, ça n'existe pas. Possible après tout. C'est de la fiction. Et la fiction, on peut pas vraiment s'y fier. Orion lui avoue que ce boulot, il l'a dans la peau. Depuis longtemps. Sa mère était fan de série médicale. Ce qui fait sourire Nina. "Une passion qui vient de loin alors." Elle peut pas en dire autant pour elle. Mais elle ne va pas sortir les violons. Elle n'a guère envie de pourrir l'ambiance.

Le médecin a choisi le restaurant sur internet. Mais internet, y'a de tout et rien. Des choses bien comme des choses un peu moins bien. Elle ne sait pas le restaurant qu'il a choisi. Si ça se trouve, en plus, elle n'y est peut-être jamais venue. Elle va vite le savoir. Elle se met à rire. "Ah non, j'disais pas ça pour ça." Elle secoue la tête. "Mais je prends note que tu aimerais qu'on se revoit." Pourquoi pas ? Il est gentil. Il est adorable. Elle l'apprécie. Elle n'envisage pas forcément une relation. Enfin, à voir quoi. Être seule, c'est bien aussi. "On va vite savoir !" Elle a envie de croire que ça sera bien. Il gare le véhicule. Ils en descendent. Et ils se mettent à marcher en direction dudit restaurant. "Ah ... Je pense savoir où on va." Elle hoche la tête. Plutôt chicos comme restaurant. "Mais je n'y ai jamais été." Ca va être une grande première. Et c'est chouette. Elle aime découvrir de nouvelles choses.

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(NINA&ORION) FIRST DATE?

@Nina Baranovski (sarasvati)

Nous parlons un peu boulot, il y avait une nuit agité, aussi bien pour les appels d'urgence, que pour nous aux urgences. Il y avait eu un accident assez important, avec pas mal de monde...donc ça avait était une nuit très agité, pour toute personne travaillant dans les urgences. Je me souviens de la scène à l'hôpital quand j'étais arrivé, tout le monde courrait partout, c'était la panique chez les patient admis, les médecins ne savaient plus où donner de la tête...j'étais interne, on m'avait dit de prendre des patients et d'appelé un titulaire seulement en cas d'urgence...la panique total...mais tous le monde s'en était bien sortis, heureusement. Nina n'avait pas travaillé cette nuit, mais elle me dit qu'elle avait déjà vécu de genre de situation...ce n'était drôle pour personne, c'était stressant et du coup...pas le temps de se poser...c'était intense...mais cela me plaisait !

Quand elle me dit "Franchement, et je suppose que tu dois penser pareil, moins y'a de gros accidents de ce genre, mieux je me porte." « Je suis bien d'accord avec toi...mais je dois bien avouer que lors de mes premiers jours, quand je suis devenu interne à New York, j'avais hâte d'être...au coeur de cette action...c'est horrible je sais...mais j'avais...hâte de pouvoir...faire les choses...tu va croire que je suis un monstre... » oui il y a des chances...mais je me souviens de ma première semaines...le premier jour que j'avais fais, ma première garde...je voulais...pas qu'il y ai des morts...mais quand on avait appris qu'il y avait eu un accident de métro...j'avais été...content...non ce n'est pas le mot...je ne sais pas...il y avait eu...c'était mon premier jour.

Nous parlons de café par intraveineuse...c'est radical, c'est un gain de temps, mais nous sommes d'accord, c'est la fin de la sociabilité entre collègue ! Avec mes collègues nous parlons beaucoup pendant les pauses, nous nous découvrons, parlons de tout et de rien...nous devenions des amis pendant ce genre de pause. Je regarde Nina et je dis « Oh pour la déprime ils nous trouverons un truc...comme les salons à vitamines...je ne sais pas si tu connais, ce sont des...lieu comme un café, tu t'installe avec tes amis autour d'un canapé, tu choisis un cocktail de vitamines, on te place une perfusions avec la poche de vitamines commander et voilà...tu attends que la poche se vide... » il y avait ce genre de salons à New York ou Los Angeles...les stars en sont fan...pour moi c'est juste une vaste connerie.

Nous parlons alors des soirées et des nuits de beuveries...j'en avais fais et je regrettais à chaque fois ! Les lendemains...j'avais du mal et Nina à raison...j'avais cette sensation de mal au cheveux...je rigole et je dis alors « Le fameux mal de cheveux...c'est vrai que ça ne manque pas du tout... »

« Oui nous avons ce genre de patients...pour les hypocondriaques, un bon placébo est parfois très efficace, nous avons une dame d'un certains âge qui vient tout le temps...pour des raisons différentes à chaque fois...elle veux toujours un tas d'examen...nous avons aussi des drogués...qui viennent nous faire croire qu'ils ont mal à tel ou tel endroit...pour que l'on puisse leur prescrire des médicament...à y réfléchir nous avons aussi notre lot de patients...dont on se passeraient très bien... » il faut de tout pour faire un monde...mais les drogué j'ai du mal, ça me rapelle ma mère et les coups de téléphone que je recevais quand j'étais à la fac, car ma mère était à l'hôpital, pour des raisons imaginaire...elle voulu juste des médicaments...je chasse cela de ma tête.

Chirurgien...j'avais toujours voulu faire cela. Ma mère regardait un tas de série médical, je me souviens que c'était des moment agréable que je passais avec elle, ce genre de moment était rare...puis je voyais ses médecins de séries avoir de belle maison, être des héros en sauvant les gens...je regardais ma maison, notre appartement minable, ma mère que je croyais malade...et je m'étais dit que je ferais comme eux...pour sauvé ma mère et avoir une belle maison... « De très loin... »

Ne connaissant pas la ville, je lui avoue que j'avais choisis le restaurant sur internet, par rapport au avis...je ne sais pas si ce restaurant allait nous plaire, mais il était très bien noté et...de toute façon je ne connaissais pas bien la ville, donc...nous verrons bien ! Nina me dit alors que parfois internet n'a pas toujours raison, je me souviens des smothie...je la taquine un peu en lui demandant si c'est encore une façon de me dire que j'allais devoir me rattraper si c'était mauvais, je lui avoue alors que si elle veut me revoir, il lui suffit de me le dire. Elle me dit qu'elle ne disait pas cela pour cela, puis ajoute quand même "Mais je prends note que tu aimerais qu'on se revoit." je la regarde et je lui fais un sourire...après tout pourquoi pas? Nous avions l'air de bien nous entendre, j'appréciais beaucoup sa compagnie en tout des cas. Je gare le véhicule, nous sortons de la voiture et nous marchons en direction du restaurant, j'avais regardé sur le GPS, heureusement que ça existait. Elle me dit alors "Ah ... Je pense savoir où on va." c'est vrai qu'elle doit connaitre la ville...elle me dit cependant qu'elle n'y a jamais été, je la regarde et lui dis alors, un sourire aux lèvres « Nous allons pouvoir le découvrir ensemble alors... » Nous arrivons au restaurant, il y a un peu de monde devant nous, qui comme nous, ont une réservation. Nous faisons donc la queue dehors, le temps que les gens devant nous soit placé. Je dis alors à Nina « ça va, tu n'a pas froid? »

**○ inscrit le** : 07/09/2016

first date?
— with @orion o'donnel

Les catastrophes naturelles ... Ou les accidents. C'est pas quelque chose de marrant. Parce que les gens, les victimes, ils appellent, encore et encore. Et c'est difficile. Dans le sens où ... et bien, il ne faut pas perdre de temps. Parce que y'a du flux. Parce que tout le monde appelle en même temps. Parce que ça devient compliqué mine de rien. Parce que ... Parce que si elle reste trop longtemps en ligne avec une victime, ça peut en tuer une autre. Et non, elle n'exagère pas. C'est compliqué. Et la rouquine n'aime pas vraiment ce genre de situation. Non. M'enfin, la jeune femme dit souvent qu'elle ne peut prendre qu'un appel après l'autre. Mais il est clair que dans ce genre de situation, elle doit vraiment ... faire son maximum. Orion lui explique qu'au moment de commencer, il avait hâte. Il avait hâte d'être au coeur de l'action. Hâte de se retrouver dans ce genre de situation. Et d'aider. A sa manière. "Non, t'es pas vraiment un monstre ... T'étais un bébé médecin et t'avais envie de montrer ce que tu savais faire." Elle a un hochement de la tête. "par contre, oui, tu serais un monstre si t'attends toujours d'avoir des accidents." C'est quand même cruel et horrible. Vouloir que des gens se plantent, se fassent mal ou des trucs dans le genre ... Nina ne le souhaiterait même pas à son pire ennemi. Non, sérieusement, c'est pas ... génial. M'enfin, Orion devrait lui dire assez rapidement ce qu'il en est. Elle ne dira pas qu'elle est certaine qu'il a changé d'avis et qu'il n'est plus comme ça. Mais elle a envie d'y croire en tout cas.

L'isolement ? Ne plus voir des gens au travail, en allant en pause par exemple ? Ca dérangerait pas trop Nina. Enfin, dans le sens où même si elle est très sociable, y'a des moments où elle aime bien rester au calme. Mais elle se doute que tout le monde n'est pas comme elle. "Des salons à vitamine ?" C'est quoi ce truc ? Non. Elle ne sait pas. Elle ne sait pas ce que c'est. Mais Orion lui explique bien vite ce qu'il en est. "Ah ... ouais ..." Elle est pas très fan la rouquine. En même temps, hein, elle ne voit pas trop le but de ces salons. Et de toute manière, y'en a pas ici. En Nouvelle Zélande. Ou peut-être qu'il y en a mais elle en sait rien. Et à dire vrai, elle s'en fout carrément. Oui. Elle ira pas dans ce genre de salon. A quoi ça servirait de toute façon ? Pas grand chose à dire vrai.

Si Nina a ses pénibles au téléphone, c'est également le cas d'Orion. Oui. Des patients qui viennent comme ça. Parce qu'ils peuvent chercher de la compagnie et qu'il n'y a qu'à l'hôpital qu'on ne les foutra pas dehors. C'est triste. Mais c'est comme ça. Le monde est parasité un peu partout. "C'est un peu comme dans tous les boulots je présume." Elle a un hochement de la tête. "On n'a pas vraiment le choix que de faire avec." Elle sourit. Certes, ça serait tellement chouette de n'avoir que de vrais patients pour Orion et de vraies victimes pour Nina. Mais ceux qui ... viennent ou qui appellent juste comme ça, disons que ça leur offre une petite distraction. Même si, comme il le dit si bien, ils s'en passeraient.

Internet est l'ami d'Orion. Parce qu'il est nouveau en ville. Et qu'il s'est aidé des avis sur internet pour choisir le restaurant où ils vont dîner. Est-ce qu'elle a envie de le revoir après ça ? Et bien, pourquoi pas ? Le courant semble plutôt bien passer. Après, bien sûr, elle va attendre de voir comment se passe la soirée. Parce que si ça se trouve, ils ne se supporteront plus après le dîner ! Elle exagère sans doute. Du moins, elle ne pense pas que ça puisse arriver. Y'a pas de raison que ça parte en sucette. Si ? Ils quittent le véhicule. Direction le restaurant. Elle le connaît. De vue. Elle n'y a jamais mangé. Une première. "Une belle première. On va peut-être détester." Ou peut-être qu'ils vont bien aimer. Elle verra quand ils seront à table et qu'elle examinera la carte. Oui. Ils doivent attendre un peu que les gens devant eux rentrent dans le restaurant. Ca prend un peu de temps. Et bienveillant, Orion lui demande si elle n'a pas froid. "Ca va aller, merci." Elle lui offre un sourire. "On ne dirait pas mais j'suis résistante." Bon, après, c'est sûr que l'hiver se rapproche et qu'on n'est plus en été. Mais elle ne va pas mourir gelée. Il en faudrait un peu plus. C'est à leur tour. Le serveur les place et ils s'installent. Le serveur dépose les cartes. Celle des vins. Et celle du menu. "Bon, on y est." Elle regarde un peu autour d'elle. "La déco est sympa." Ouais. Y'a pas trop à se plaindre à dire vrai. C'est plutôt chouette.

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@Nina Baranovski (sarasvati)

Bien que très différent, Nina et moi avions un travail qui avait beaucoup de point commun...nous sommes là pour aider les gens. Nous devons tous les deux garder notre sang froid et parfois ce n'est pas facile, surtout quand il y a des catastrophe. Savoir garder son calme et répondre au mieux au victimes...ce n'est pas facile du tout ! Nous avons quand même la vie des gens entre nos mains...c'est un "fardeau" qui n'est pas toujours facile à porter, psychologiquement...c'est dur ! J'avoue alors à Nina que lors de mes début d'internat, j'avais hâte que des situations de la sorte arrive, hâte qu'il arrive quelque chose, hâte d'être au coeur de l'action...quand j'y repense...c'est horrible quand même ! Mais nous étions tous excité à l'idée de pouvoir vivre ce genre de moment. Avec ce que je viens de lui dire, elle va croire que je suis un monstre. J'écoute sa réponse et je rigole à son "pas vraiment" je lui dis alors « Je suis fan de ton "pas vraiment"...non aujourd'hui je n'attends plus avec impatience de tel chose... » oui quand nous apprenons un accident, je souhaite même voir le moins de monde possible !

J'en viens à lui parler des salons à vitamines, ça fait fureur aux USA, les célébrités vont beaucoup dans ce genre de salons...mais c'est une fausses bonnes idées ! Les médecins n'en sont pas fan, certains disent que c'est même dangereux pour la santé. Nina n'a jamais entendu parler de cela...je lui explique donc ce que sait...elle n'a pas l'air conquise et dieu merci, car c'est de la conneries !! Elle écoute mon explication et me dis alors "Ah ... ouais ..." je souris et je lui dis « Ouais...ils sont fou ces Américains... » je dis cela en riant, je suis américains, mais je reconnais que toutes leurs idées ne sont pas génial...nous sommes un peu un pays de fou.

Nous parlons des "parasites" au travail, des gens qui viennent ou qui appel pour rien...des gens dont on se passerait bien, mais avec qui nous devons faire. Des personne qu'il y aura tout le temps ! J'ai eu certains faux patients, ils nous font croire qu'ils ont mal à tel ou tel endroit...mais c'est faux ! Ce sont des camés en manque...nous les reconnaissons vite...ou alors une vieille dame, qui pense être tout le temps malade...mais qui n'a jamais rien, elle est très gentille, elle apporte même toutes sortes de gâteau fait maison...elle a juste besoin d'attention. Je souris au souvenir d'une phrase que ma dit l'un de ses patients, je dis alors à Nina « Un de ces "patient" m'a dit une fois que sans lui...on s'ennuierais un peu...qu'au moins nous avions de la...diversion avec lui... »

Ne connaissant pas du tout la ville, je m'étais servis d'internet pour savoir dans quel restaurant sortir avec Nina, je voulais un bon restaurant. Nous quittons la voiture et nous faisons le peu de marche qu'il y a. Pour le moment la soirée se passe bien, j'espère que cela va durée...après tout pourquoi cela ne durerais pas? J'apprécie beaucoup la compagnie de la belle Nina. Nous arrivons devant le restaurant, il y a du monde...c'est bon signe...ou pas...je regarde Nina et je souris avant de lui dire « Oui peut être...on moins on pourra le rayer de notre liste...mais ça serais cool de ne pas avoir à le faire... » je lui fais un petit sourire. Vu que nous avons de l'attente dehors, je lui demande si elle n'a pas froid, elle me dit que non et ajoute "On ne dirait pas mais j'suis résistante." je souris et je dis « Oui...nous avons tous que l'habit de fais pas me moine... »

C'est à notre tour, le serveur nous prends en main, il nous conduit à notre place, nous avons une table pour deux, pas trop de monde autour de nous. Nous prenons place, le serveur nous donne les cartes. « Le moment de savoir si nous le supprimons de notre liste... » et si vraiment le restaurant est horrible, nous allons devoir trouver un endroit où manger...mais bon partant sur du positif et avec l'idée que nous allions bien manger. Quand elle me parle de la déco, je dis alors « Oui...c'est une bonne chose...ils n'ont pas menti la dessus... » je commence à regarder la carte...il y a de très bonne chose...reste à savoir si c'est bon. La carte des vins...je ne sais pas si Nina en boit.

**○ inscrit le** : 07/09/2016

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— with @orion o'donnel

Il est vrai que les jeunes médecins ... ont tendance à vouloir en faire un peu trop. Est-ce qu'elle peut les blâmer pour ça ? Bien sûr que non. Elle aurait peut-être aimé avoir un jeune interne s'occupant de sa mère. Quand cette dernière à faire son overdose. Seulement ... ils ont pas pu faire grand chose. C'était déjà trop tard. Bien malheureusement. C'est la vie comme on dit. Si Ana avait été un peu plus sérieuse, peut-être que Nina n'en serait pas là. Mais elle a bien évolué selon elle. Elle s'en est plutôt bien sortie. Vraiment bien même. Mais passons. Là n'est pas vraiment le sujet. Du tout. "Mais j'espère bien !" Elle a un hochement de la tête. "Parce que là, tu serais vraiment un monstre !" Souhaiter le malheur des gens juste pour les soigner ou quelque chose dans le genre, ça serait terrible. Vraiment terrible à dire vrai. Minable ? Ouais. Totalement. Souhaiter un accident, une blessure, ou quoi que ce soit dans le genre, c'est pas ... c'est pas top. C'est nul. C'est moche. Et Nina ne souhaite à personne d'aller à l'hôpital. Donc, elle espère bien qu'il ait changé et qu'il ne soit plus un jeune résident qui veut à tout prix traiter des patients.

Les salons à vitamines ? Ils ne s'attardent pas trop sur ce point. Et trouve même que c'est stupide. Mais oui, elle ne renchérit pas plus sur le sujet. Elle préfère aborder le fait des gens qui s'amusent à prendre le téléphone et pourrir les lignes simplement parce qu'ils n'ont pas d'autre chose à faire. Franchement, ça, c'est ultra pénible. Et elle se doute qu'il y a toujours les hypocondriaques. De son côté. Ou bien du côté d'Orion d'ailleurs. Les personnes qui pensent qu'elles ont quelque chose de grave. C'est chiant. En plus faut arriver à les convaincre qu'ils n'ont rien. Qu'ils vont bien. Et c'est pas facile. Nina rit un peu jaune à la remarque d'Orion. Enfin, quand il lui dit ce qu'un de ses patients a osé dire. "Il est gonflé !" Et pas qu'un peu. "Et ça le dérange pas de squatter un médecin pour rien alors que y'a des gens qui pourraient avoir besoin d'aide ?" Oui. Y'a des personnes qui ne pensent qu'à leur nombril. Est-ce que ... Est-ce que Nina est vache ? Non. "Moi, en tout cas, j'me serais pas gênée pour lui balancer ses quatre vérités." Elle le fait. Quand elle est quasi sûre et certaine que ... Et bien, que c'est vraiment une blague qu'on lui fait au bout du fil. Les petits cons qui appellent pour les emmerder, oui, elle n'hésite pas à les menacer de la police. D'ailleurs, elle a déjà envoyé une patrouille chez l'un de ces petits cons parce qu'il appelait toutes les cinq minutes le service des urgences. Et au bout d'un moment, oui, elle en a eu marre. Ce qui est normal, non ?

Ils sont au parking. Ils n'ont pas à marcher longtemps pour arriver au restaurant. Est-ce qu'ils vont aimer ? Est-ce que ça sera bon ? Est-ce que ça sera chouette ? Elle va bien voir. Oui. Le serveur les prend en charge. Et ils finissent par s'installer à table, avec la carte. "Oh, non, on peut pas savoir tout de suite." Elle secoue la tête. "J'veux dire, c'est un peu trop tôt." C'est pas en se fiant à la carte que ça va se décider si le restaurant est bien ou pas. "Moi j'attends surtout de voir les plats qu'ils proposent. Et comment ils les réalisent." Enfin, surtout si c'est bon ou pas. Et c'est, c'est la grande question à dire vrai. Niveau déco, on est pas mal. C'est joli. Mais la décoration ne fait pas tout. "Est-ce qu'on se commande un apéritif ?" Genre, une petite boisson. Elle ne demande pas forcément à ce qu'ils prennent une plancha à partager ou quelque chose dans le genre. Mais une petite boisson, pourquoi pas ? Enfin, elle ne va pas non plus obliger Orion.

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@Nina Baranovski (sarasvati)

Je me souviens de mon premier jour d'internat, de mes premiers jours, de mes premières semaines...de mes premiers mois ! J'avais hâte que des patients arrivent, pour pouvoir prouver de quoi j'étais capable !! Je voulais aussi apprendre...me faire la main si je peux dire. Je me souviens des premiers gros accident, j'étais fou de joie...c'est horrible à dire...être heureux d'un énorme malheur...mais ce n'était pas l'énorme malheur qui me faisait plaisir, mais...les différents cas médicaux et surtout chirurgical que j'allais pouvoir avoir. Mais je rassure la belle Nina, c'était juste l'excitation du travail, rien de plus, aujourd'hui je n'espérais plus un accident et quand il y en avait...en aucun cas je n'étais fou de joie ! Je ris à ce que me dit Nina et je lui dis alors « Rassure toi...je ne suis pas un monstre... » je lui fais un petit sourire.

Je lui parle alors des salons vitamines, oui ça existe vraiment, nous avons vraiment cela aux USA...les Américains sont dingues !! Nous en parlons rapidement, d'un point de vu médical, ce genre d'endroit est une horreur !! J'avais déjà eu plusieurs patients qui avaient eu des effets secondaires à la suite des perfusion de vitamines...comme le faite de changer de couleurs, de virée au violet...oui...c'était aussi drôle que bizarre. Mais nous ne nous attardons pas sur ce truc débile ! Nous parlons alors des...boulets que l'on rencontre à notre travail et que ce soit la belle Nina ou moi...nous en avions des boulets à notre travail et le pire, c'est que les patients boulet, nous ne pouvons pas les rejeter, nous devons prendre soin d'eux et faire quand même des examens de base, pour être sur de ne pas nous mettre en porte à faux. Je parle à Nina de ce qu'un patient m'avait dit un jour...c'est pas culoté effectivement ! « Non...certains n'on pas du tout l'air dérangé par cela...et pour ceux qui est de dire les quatre vérités, ce n'est pas l'envie qui manque...mais nous devons rester courtois et surtout...examiné ce patient...pour être sûr...qu'il n'y a rien... »

Le trajet en voiture passe super vite, nous avons trouver des sujets de conversation. J'apprécie beaucoup la compagnie de Nina. Nous arrivons à un endroit pour garer la voiture et c'est à pied que nous allions finir le trajet jusqu'au restaurant. Nous n'aurons pas beaucoup à marcher. J'ai peut être pris un risque en l'emmenant dans ce restaurant...car je n'y ai jamais mis les pieds, mais au vu des supers commentaires, j'avais pris le risques et c'était chouette de découvrir un truc avec Nina. Es ce que nous allions validée se restaurant? Il faut voir...cela va dépendre de tellement de chose ! « Et également le gout de leur produit...et personnellement l'hygiène des serveurs également... » oui...j'avais déjà manger dans un restaurant ou le serveur...n'inspirait pas confiance, avec des ongle sales et des cheveux gras très long...je n'avais pas passé commande.

Nous arrivons au restaurant, l'ambiance est chaleureuse et la déco est jolie, c'est chargé, sans trop l'être. Une serveuse nous accompagne à notre table , elle nous donne les cartes et Nina me demande "Est-ce qu'on se commande un apéritif ?" je regarde la page des apéritif et je dis « Oui pourquoi pas...on peu même prendre des choses à grignotter...je ne sais pas toi, mais j'ai une faim de loup... »

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