une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| les chiens ne font pas des chats (ziggy) | |
| Auteur | Message |
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Charli Lindström ONGLET 1 ○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
○ posts : 2264 ○ points : 80
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○ inscrit le : 27/04/2021
| Sujet: les chiens ne font pas des chats (ziggy) (#) Dim 2 Mai - 22:38 | |
| ✯ ❋ ✯ ❋ ✯ les chiens ne font pas des chats (iggy & charli)
« Mademoiselle Lindström et monsieur Robertson, vos parents sont là. » À entendre comme ça, ça sonne très enfantin. Pourtant, nous sommes tous les deux majeurs. Mais là, assis dans une cellule du commissariat, nous n'avons pas vraiment le droit de nous plaindre, de nous manifester. « Ta mère ? Elle tient à toi visiblement. » Il n'y aurait pas eu cet officier, je lui aurais sûrement fait regretter ses paroles. Mais en faisant ça, la seule chose que je risque, c'est de prolonger mon séjour ici. Une nuit, c'est grandement suffisant. D'ailleurs, si j'avais eu l'occasion de partir un peu plus tôt, je l'aurais fait. « Lâche-moi la grappe tu veux. » Je lâche alors un long soupire et me lève du banc en béton que j'occupais. De toute la bande, nous sommes les deux derniers ici. Alors, est-ce qu'on peut dire que toute cette histoire est derrière nous ? Si seulement. Tous les deux, nous sommes accompagnés vers la sortie. Le trajet est court et pourtant, interminable : l'agent de police ne trouve rien de mieux à faire que de nous faire la morale. Il est vrai que faire des graffitis sur des murs, ce n'est pas très intelligent. Mais c’est de l’art et n’est-il pas préférable que les jeunes s’adonnent à cela plutôt qu’à vendre de la drogue ou à toute autre activité dans le genre ? L’officier ne semble pas du même avis. Tout cela parce que c’’était dans une propriété privée ? C’est clairement exagéré. Arrivés à l’extérieur, je prends instinctivement une grande bouffée d’air frais. « Dix dollars que tu la regardes à peine. » Il ne me faut pas longtemps pour comprendre de qui mon ami parle. Son regard est posé sur une femme se tenant debout à côté d’une belle voiture : Iggy, ma mère. Ce n’est un secret pour personne, entre nous, c’est compliqué. Ça l’est depuis quatre ans. Alors il se voit déjà gagnant. Dix dollars, ce n’est pas grand-chose, mais l’idée même de perdre me déplaît. D’un pas décidé, je m’éloigne du commissariat et réduis la distance avec ma mère. Aussi surprenant que cela puisse paraître, je l’entoure de mes bras pour lui offrir une accolade. Puis, je dépose un baiser sur sa joue. Quitte à jouer la comédie, autant le faire jusqu’au bout. « Il y avait dix dollars en jeu. » Maintenant séparée d’elle, je préfère être honnête. « Les chiens ne font pas des chats. » Depuis mon arrivée, Iggy a une belle maison et une belle voiture, elle aime l’argent.
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| | | smooth criminal Iggy Rayne ONGLET 1 ○ âge : 42 (06.11)
○ statut : besoin de personne... ?
○ métier : pas vraiment un métier, plutôt quelque chose qui lui colle aux basques. on pourrait dire qu'elle a l'escroquerie dans le sang.
○ quartier : south bay #222.
○ orientation sexuelle : les hommes et l'argent ? l'argent et les hommes ? les hommes sur des billets.
○ informations en vrac : pas de chien ni de chat mais une fille née en 2000 qu'elle ne connaît que depuis ses dix-sept ans : charli ✧ garde une moitié de sa fortune sous son matelas, l'autre dans un bloc de glace au fond du congélateur ✧ provient d'une famille de forains ✧ roule en cadillac eldorado biarritz et parfois en harley ✧ moyenne en tout, sauf pour rouler les autres dans la farine ✧ change d'identité comme de chemise ✧ clubbe un maximum ✧ serial divorceuse, un seul a fait mal
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| Sujet: Re: les chiens ne font pas des chats (ziggy) (#) Dim 9 Mai - 8:48 | |
| Soirée difficile pour Iggy. Parfois, vous pouvez y mettre tous les efforts que vous voulez, l’arnaque ne se passe pas comme vous le voudriez. C’est le cas depuis qu’un type des finances faisant de l’excès de zèle essaye de comprendre comment il est possible pour une femme étant apparemment sans emploi de se payer une villa de cette envergure dans le quartier le plus huppé d’Island Bay. Oui, c’est à se demander. Jusqu’ici, l’excuse de l’héritage d’une grand-tante éloignée avait toujours fonctionné, notamment parce qu’elle connaissait des gens bossant également aux finances qui, une fois que le dossier portant son nom refaisait surface, avait tôt fait de l’enterrer sous des montagnes d’autres mais celui-ci semblait aussi déterminé qu’une troupe de morpions. Sûrement un crétin de chevalier des temps modernes se croyant sur le point d’arrêter la descendante d’Al Capone en personne. Ce qui explique qu’Iggy avait les nerfs. Oh, elle était à peu près sûre que ça finirait par s’arranger avec un chèque, peu importe à qui il faudrait le donner, mais pour l’instant, elle avait besoin de se défouler. Une boîte d’œufs en main, elle s’adonnait à son défouloir favori, à savoir en balancer quelques-uns sur les voitures de ses friqués de voisins. La cible n’était jamais la même et ce soir-là, c’était la voiture d’un certain monsieur Ramirez qui prenait cher. Ou Rodriguez. Ou encore Cortés, elle ne s'en souvenait jamais. Aucune raison particulière pour que ça soit la sienne plutôt que celle d’une autre, si ce n’est qu’il fallait impérativement que la cible change sans cesse pour qu’on ne croit pas à une vengeance quelconque.
Ce ne fut pas l’alarme se déclenchant qui interrompit son lancer mais bel et bien le vibreur de son téléphone dans la poche arrière de son jean. Qui pouvait bien l’appeler à cette heure ? Peut-être Charli qui n’était pas encore rentrée. Ce n’était pas qu’Iggy ne s’en inquiétait pas mais elle n’avait aucune légitimité pour lui faire la morale maintenant que sa fille était majeure. Pas Charli, non, les flics. Manquait plus que ça. Iggy prit une profonde inspiration avant de répondre à l’appel. Ouf, rien de grave. Juste sa fille en cellule. Bon, c’était un peu grave parce que ça pourrait signifier qu’elle était sur une pente glissante la menant tout droit dans les pas de sa mère mais Iggy n’y croyait pas. Toujours est-il qu’il était temps de rentrer déposer cette boîte d’œufs et prendre la Cadillac pour aller récupérer sa fille. Elle se présenta au commissariat avant de retourner dehors pour s’en griller une à côté de sa voiture. Sa fille sortit quelques minutes plus tard accompagnée d’un autre môme, sûrement responsable de cet écart de conduite. Après avoir échangé quelques mots avec cette mauvaise influence, Charli s’avança vers elle, l’étreignit brièvement et alla même jusqu’à déposer un baiser sur sa joue. Ce qui la laissa coite quelques secondes : qu’est-ce que ? Les marques d’affection, c’était pas vraiment leur genre. Puis l’explication tomba. Un pari. Ah. « Dix dollars ? T’aurais dû faire monter la mise. » Iggy jeta sa clope à peine entamée après l’avoir écrasée du bout de sa Converse. « Allez, en voiture, jeune fille. » Elle appuya ses mots d’un haussement de sourcils suivi d’un sourire avant de contourner la Cadillac pour s’installer au volant. « Je peux savoir ce qui t’a pris ? Un tag ? C’est pas vraiment ton style. » Et il s’agissait bien là d’une demande et non d’un ordre. C’était pas qu’elle prenait ça à la légère mais bon, elle avait fait et continuait de faire bien pire, alors... Toujours cette histoire de légitimité.
_________________ « blood on the dancefloor. » ▬ to escape the world, i've got to enjoy that simple dance and it seemed that everything was on my side (blood on my side) she seemed sincere like it was love and true romance and now she's out to get me but I just can't take it just can't break it
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| Sujet: Re: les chiens ne font pas des chats (ziggy) (#) Mer 26 Mai - 20:47 | |
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Se retrouver en garde à vue, ce n’est pas le pied. Mais ce n’est pas le pire. Voir ma mère au loin, à côté de sa voiture, ça l’est. J’ai vécu dix-sept ans sans elle et lors des quatre dernières années, j’ai toujours essayé de me débrouiller seule au maximum. Alors forcément, là, de lui devoir quelque chose, ou bien de devoir écouter un serment, ça me déprime d’avance. Et ça, c’était sans ajouter ce défi débile. Qu’est-ce qui m’a pris d’accepter ? Par fierté, je me dois de le faire. Alors sans plus attendre – inutile de trop réfléchir, je pourrais changer d’avis –, je rejoins ma mère près de sa voiture et je me transforme en quelqu’un de très tactile. Autant que les choses soient bien faites, je ne voudrais pas qu’il me dise après coup que je n’étais pas assez démonstrative. Lorsque j’explique mon geste à Iggy, elle n’est même pas étonnée. C’est l’un des avantages de vivre avec elle, même si biologiquement elle est ma mère, elle ne l’est pas vraiment dans la vie de tous les jours. « L’élève ne dépassera jamais le maître. » C’est ce que je pense, mais ce n’est pourtant pas ce que je dis : inutile de mettre de l’huile sur le feu. Je me contente simplement de hocher la tête et de monter dans la voiture, comme demandé. « J’étais juste au mauvais endroit, au mauvais moment. » Je peux être sûre que toutes les personnes qui ont utilisé cette phrase pour se défendre ont fini derrière les barreaux. Mais c’est Iggy devant moi, je suis sortie du commissariat, je ne crains plus rien désormais. « On sait toutes les deux que Picasso n’est pas mon deuxième prénom. » Si je devais gagner ma vie grâce à l'art, ce n'est sûrement pas le dessin ou la peinture que je choisirais. La musique, c'est un peu plus mon truc. « Si j'avais dessiné quelque chose sur ce bâtiment, le propriétaire n'aurait pas appelé les flics. Il aurait laissé les autres masquer mon "œuvre" avec leurs bombes. » Volontairement, je mime les guillemets avec mes doigts. Je parle beaucoup, je contourne un peu les choses. Raconter une histoire, c'est toujours plus sympa, non ? « Je ne les ai pas entendus arriver, j'aurais couru plus vite sinon. » Certains de mes amis, quasiment tous en réalité, avaient bu. Quand les policiers sont arrivés, ils ont cru qu'il s'agissait de retardataires pour notre petite soirée, ils étaient même prêts à leur offrir des bières. Alors forcément, crier pour prévenir les autres, ce n'était pas dans leur plan. Sinon, j'aurais montré que mes nombreuses heures à courir n'étaient pas vaines. « C'est ça qu'il faut faire, non ? » On ne peut pas dire que c'est quelque chose que l'on m'a appris. En Suède, jamais je n'aurais fait cela. J'étais sûrement un peu plus calme, je ne voulais pas que ma grand-mère se fasse du souci pour moi. Mais depuis mon arrivée en Nouvelle-Zélande, les choses sont bien différentes. Je ne pense pas être irrécupérable, jamais je ne ferais quelque chose qui pourrait blesser quelqu'un. Je teste simplement mes limites et celles de ma mère au passage.
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| Sujet: Re: les chiens ne font pas des chats (ziggy) (#) Jeu 27 Mai - 17:28 | |
| Une fois dans l’habitacle, Iggy fit tourner le moteur. Non pas parce qu’elle avait tellement d’argent à sa disposition qu’elle pouvait bien polluer la planète sans que ça n’ait la moindre conséquence pour elle mais bien parce qu’il commençait à faire un peu frisquet dehors. Puis elle écouta ce que sa fille avait à lui raconter. Et comme son statut de mère ne s’appliquait pas le moins du monde à leur relation, elle n’avait aucune crainte à avoir concernant de potentielles représailles ; ça ne serait pas Iggy qui lui ferait des reproches, qui la gronderait ou encore la priverait de sortie. De toute manière, Charli était majeure maintenant alors ça serait un peu tard pour s’y mettre. Raison pour laquelle elle ne lui épargnait aucun détail parce que l’histoire du mauvais endroit et du mauvais moment, ça n’avait jamais sorti personne de taule. Enfin, peut-être que si mais sûrement assez peu souvent. Bref, tout ça pour dire que c’est ainsi qu’elle apprit que non, Charli n’avait pas été prise d’une inspiration soudaine, se voyant tout à coup comme la nouvelle Picasso d’Island Bay avec l’envie de faire partager cette découverte au reste de la ville, mais plutôt qu’elle avait suivi les autres et que la police a débarqué. Un sourire en coin étira ses lèvres. « Evidemment que c’est ce qu’il faut faire dans ces cas-là. Surtout toi. Aucun de ces flics ne serait foutu de te rattraper, crois-moi. » Parce que Charli était très douée pour la course. Pour plein d’autres disciplines sportives aussi, d’ailleurs, on pouvait carrément dire que c’était une athlète. Ce qu’on ne pouvait en revanche pas dire de la police. Sinon, il y aurait bien de moins de criminels sur les routes que ça n’est le cas. Et encore, la Nouvelle-Zélande n’a clairement pas à se plaindre. Soit, elle passa une vitesse et mit le cap sur la villa. « J’espère que la soirée était bonne avant l’arrivée de ces trouble-fêtes quand même. » Alors non, Iggy n’essayait pas d’encourager sa fille à suivre sa trace ; Charli pouvait aspirer à mieux que ça et quand bien même, pour ça aussi, ça serait un peu tard à présent. Mais si elle ne lui faisait pas la moindre remarque négative c’était d’abord et avant tout parce qu’elle souhaitait qu’elle se sente bien dans sa peau. Ce qui ne devait pas toujours le cas, sinon elle n’aurait pas ces problèmes de boulimie. Et autres. Et si ça devait obligatoirement en passer par des soirées où on tague les façades des gens entre potes, alors qu’à cela ne tienne.
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| Sujet: Re: les chiens ne font pas des chats (ziggy) (#) Lun 31 Mai - 23:06 | |
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Chercher des excuses ? Non. Ça ne me ressemble pas, pas avec elle, et ici, ce serait tout bonnement inutile. Même si ça fait maintenant quatre ans que je vis avec Iggy, nous ne pouvons pas dire que nous entretenons une relation mère/fille. Disons que légalement, elle est ma tutrice, mais dans la forme c'est toute autre chose. Je n'ai pas à lui cacher des choses, à me faire passer pour quelqu'un d'autre. Je n'ai rien à lui prouver et finalement, c'est peut-être ce qui fait que notre relation est "saine". Saine pour nous, mais sûrement pas pour les autres. À croire que pour être une bonne mère, ou ici, pour être une mère tout court, il faut répondre aux différents clichés que l'on peut voir à la télévision. Nous ne sommes pas fusionnelles, nous ne sommes pas proches, mais au moins nous sommes honnêtes et c'est bien ce qui est important. Sans ça, nous irions droit dans le mur. Lorsque je lui demande si c'était ce que je devais faire, Iggy ne tarde pas à répondre, allant dans mon sens. Là encore, ça sort de l'ordinaire comme conseil, surtout venant d'une mère. Qui d'autres qu'elle pourrait suggérer à son enfant de faire un délit de fuite ? Personne. « Vraiment ? Je ne savais pas que tu suivais mes exploits sportifs à ce point. » C’est sûrement lié au fait que nous avons vécu dix-sept ans loin l’une de l’autre. Pour moi, elle s’en fichait de mon existence et par conséquent de mes centres d’intérêts. Forcément, à vivre sous le même toit, cela a changé certaines choses : elle a dû faire quelques achats quand je suis arrivée. Des affaires pour compenser ce que j’avais laissé en Suède et une batterie. Mais je pensais que ça s’était arrêté à ça. Il faut croire que me voir partir de la maison en tenue de sport et revenir en sueur plusieurs fois par semaine lui a mis la puce à l’oreille. « Une soirée comme une autre. La prochaine sera certainement meilleure. Je l’espère, je ne voudrais pas que tu aies à venir me chercher au commissariat une deuxième fois. » Même si ce n’était pas comme cela que j’imaginais la soirée, elle aurait pu être bien pire. Au final, il n’y a pas eu de blessés, que des dégâts matériels et quelques verbalisations. Quelle idée de jouer les gros durs face aux policiers aussi. « Tu as déjà fait ça à tes parents ? Les faire venir au commissariat. » Ce n’est peut-être pas une bonne idée qu’elle me parle de son passé, de ce qu’elle a pu faire, ça pourrait me donner de mauvaises idées. Mais en même temps, peut-être qu’on se ressemble plus qu’on ne voudrait le croire.
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| Sujet: Re: les chiens ne font pas des chats (ziggy) (#) Mar 1 Juin - 15:23 | |
| Lorsqu’elle est tombée enceinte de Charli, Iggy n’était définitivement pas prête à être mère, c’est un fait. Et elle ne prétendrait pas que c’était au bébé qu’elle pensait en ce temps-là mais bel et bien à elle. Pas le temps de s’occuper d’un môme, pas envie qu’il traîne dans ses pattes alors qu’elle avait tant de choses à faire ainsi qu’à fuir. Il avait donc fallu s’en débarrasser. Le père semblait tout indiqué sauf qu’il s’était rapidement avéré qu’il n’était plus prêt à devenir parent qu’elle. C’est donc ainsi que sa fille avait échoué chez sa grand-mère paternelle. Dès lors, Iggy l’avait considérée avec un peu d’affection quand même, comme un petit-cousin éloigné à qui on envoie des cartes de vœux tous les ans mais pas comme sa fille. Aujourd’hui, la différence était mince mais elle existait. Non, elle ne la considérait toujours pas comme sa fille mais elle s’y était naturellement un peu plus attachée. Comme à une bonne pote. Elle n’assistait pas à ses compétitions ni à ses représentations musicales mais elle s’y intéressait quand même un peu. Ce qui explique qu’elle savait pertinemment que Charli était du genre rapide. Ce qui faisait cruellement défaut à l’entièreté de la police néo-zélandaise, donc. Peut-être même du monde. En guise de réponse, elle haussa les épaules. La dernière chose qu’elle souhaitait, c’est que ça mette sa fille mal à l’aise.
La Cadillac commençait seulement à sillonner les rues de Wellington en direction d’Island Bay quand elle s’enquit de comment était la soirée avant ça. Ouais, la prochaine serait sûrement meilleure. Nouveau haussement d’épaules. Ça ne la dérangeait pas plus que ça de venir la récupérer. Au poste de police ou ailleurs, en vérité. Tant qu’il ne s’agissait pas de trafic de drogue. Non parce qu’on deal uniquement quand on est dans le besoin, pas vrai ? Or, ce n’était pas le cas de Charli. Puis malheureusement, dans ce milieu, on écope généralement et surtout très rapidement d’une sale réputation. Ça serait dommage. « Si c’est que pour un « tag », c’est pas encore trop grave. » Puis ça pourrait être pire que les flics, franchement, ça pourrait être la morgue. Bref. Si ses propres parents avaient déjà été obligés de venir la chercher au poste ? Cette question la fit rire. « On peut dire ça mais le plus souvent, on y était tous ensemble. Tu sais ce qu’on dit sur les forains, pas vrai ? » Force était d’admettre qu’il n’y avait pas qu’un fond de vérité là-dedans.
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| Sujet: Re: les chiens ne font pas des chats (ziggy) (#) Mer 2 Juin - 14:50 | |
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N’importe qui aurait crié de venir ici, au commissariat, mais pas Iggy. Sûrement parce qu’elle n’est pas réellement mère dans le fond, mais pas que. Même si je ne m’occupe pas vraiment de ses affaires depuis mon arrivée, je ne suis pas dupe. Nous vivons dans une grande et belle villa, alors que ma mère n’a pas de travail. Qui pourrait se permettre cela ? Quelqu’un d’un peu louche sûrement. Je n’ai jamais posé de questions : moins j’en savais, mieux c’était, non ? Mais le sujet du commissariat abordé dans la voiture, je décide d’aller un peu plus loin et de l’interroger sur son passé, sur ce qu’elle faisait à mon âge. Juste pour voir si finalement, on se ressemble plus que je ne le pense. « Tous ensemble ? » Naturellement, je fronce légèrement les sourcils, sans que mon regard ne dévie de la route. J’ai parfaitement compris ce qu’elle vient de dire, mais je ne peux m’empêcher de le répéter, comme pour mieux assimiler. Je comprends mieux. Comment pourrait-elle être mère alors sa propre éducation a été.. particulière ? « Je pensais qu’il ne s’agissait que de préjugés. » Ma grand-mère ne m’a jamais caché mes origines : quand je le voulais, elle me parlait de mes parents, de leurs vies et de leurs familles. Malheureusement, à cause du sentiment d’abandon que j’avais, c’était loin d’être mon sujet de conversation préféré. Je ne me suis que très peu intéressée à eux et par conséquent, j’ignore encore qui ils sont vraiment. « Alors quoi, vous êtes tous des voleurs ? » Cette fois-ci, je détourne le regard pour le poser sur Iggy. C’est un peu direct comme raccourci, mais c’est en partie comme cela qu’ils sont vus. « C’est peut-être dans notre sang, qui sait. » Je ne suis pas arrivée au commissariat pour une histoire de vol, mais est-ce vraiment important ? Même si je n’ai rien fait pour me retrouver là, on ne peut pas dire que je fréquente des personnes pour qui les règles et les lois sont essentielles. C’est peut-être lié à notre âge. On cherche à se découvrir encore, alors inconsciemment, on cherche à jouer avec les limites. « Ça expliquerait que ça déconne un peu chez moi. » Rien à voir encore une fois, mais rien n’explique vraiment ce que je m’inflige, la boulimie, alors peut-être que les raisons sont plus profondes qu’on ne pourrait le penser. Peut-être qu’intérieurement, je subis mon enfance depuis trop longtemps.
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○ inscrit le : 20/04/2021
| Sujet: Re: les chiens ne font pas des chats (ziggy) (#) Jeu 3 Juin - 18:19 | |
| Tous ensemble, oui. Ça peut paraître spécial, dit comme ça – et ça l’est probablement -, mais c’était très loin d’être rare. Pas vraiment négatif non plus. Du moins, Iggy en avait gardé de bons souvenirs. Mieux valait se trouver derrière les barreaux en famille que seule. Mais ça, c’était son point de vue. Elle hocha donc la tête pour confirmer avant d’épiloguer sur le sujet forain. C’est qu’il y en avait des choses à dire à leur propos. Et toujours avec une pointe de fierté de la part d’Iggy. Oui, comme pour tout le reste, on s’évertuait à faire croire qu’il ne s’agissait jamais que de préjugés, de clichés, qu’ils n’étaient pas – ou en tout cas pas tous – comme ça mais elle connaissait la vérité vraie. Large sourire aux lèvres, elle tourna la tête vers Charli et lui adressa un haussement de sourcils suggestif. « Des voleurs, des castagneurs et j’en passe, on peut pas nous faire confiance. D’ailleurs, personne ne maîtrise la patate de forain comme ton grand-père, faut le savoir. » Si Iggy ne parlait pour ainsi dire jamais de ses activités « professionnelles » avec sa fille, c’est un peu parce qu’elle n’était pas tout à fait sûre qu’il ne lui viendrait pas à l’idée de la balancer par vengeance ou quelque chose comme ça, certes, mais pas que. Elle aussi supposait que moins Charli en savait, mieux c’était. Mais là, elle parlait d’une moitié de son sang, alors c’est différent. Cependant, elle se doutait également que sa fille n’était pas dupe et que ses histoires d’héritage de vieilles tantes, ça va bien cinq minutes.
Charli sembla alors réfléchir à voix haute. Iggy doutait sincèrement que de se retrouver au poste de police une fois et par erreur fasse d’elle une criminelle mais peut-être voulait-elle dire autre chose par-là. Comme parler de ses fréquentations ? Pas impossible ; elle-même ne pouvait pas nier qu’elle n’avait pas toujours connu que les meilleures personnes mais elle ne leur mettrait pas sur le dos des choix qu’elle avait fait non plus. Ça serait trop simple. Reportant son attention sur la route, elle haussa les épaules. « Peut-être bien que ça joue un peu. » Puis la réflexion qui suivit lui fendit un peu le cœur, impossible de le nier. « Oh, Charli, rien ne déconne chez toi. C’est juste que… la vie c’est pas simple. Et j’en suis en grande partie responsable dans le cas présent. T’as juste ta propre manière de l’encaisser, c’est tout. » Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle s’en voulait plutôt pas mal. Pas tellement de l’avoir abandonnée mais surtout de voir ce que ça lui faisait encore aujourd’hui. Mais elle refusait de croire que quoi que ce soit déconne chez sa fille : elle s’en sortirait.
_________________ « blood on the dancefloor. » ▬ to escape the world, i've got to enjoy that simple dance and it seemed that everything was on my side (blood on my side) she seemed sincere like it was love and true romance and now she's out to get me but I just can't take it just can't break it
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| | | Charli Lindström ONGLET 1 ○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
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| Sujet: Re: les chiens ne font pas des chats (ziggy) (#) Dim 13 Juin - 19:19 | |
| ✯ ❋ ✯ ❋ ✯ les chiens ne font pas des chats (iggy & charli)
Elle me parle de sa famille, de notre famille, et je réalise rapidement que je n’en sais pas beaucoup sur eux et surtout, que je n’ai jamais cherché à le faire. Ils n’avaient pas voulu de moi, il n’y avait pas de raison pour je veuille d’eux. Alors aujourd’hui, savoir que mon grand-père est le roi d’un jeu où il faut taper m’importe peu. Quoiqu’il en soit, les qualificatifs qu’elle utilise pour parler de la moitié de mon sang ne me plaisent pas trop. Jusque là, je n’y avais pas vraiment porté attention, mais à bien y réfléchir, c’est une partie de moi : ces termes me caractérisent peut-être aussi. Je devrais m’y intéresser, je suis encore jeune, il est encore temps pour que j’inverse la tendance, pour que je lutte contre mes gènes. Surtout qu’à bien y réfléchir, c’est sûrement à cause d’eux et à cause de mes parents que je suis malade. C’est suffisant pour une fille de vingt-et-un ans, non ? Inutile d’en rajouter. Et Iggy semble d’accord avec moi sur ce point, pour une fois. « Ne pense pas que je vais te contredire là-dessus. » Mon passé familial est un peu particulier, on ne peut pas dire le contraire. Pourtant, je n’ai jamais manqué de rien. Mais voir les autres enfants entourés de leurs parents, ça m’a forcément poussé à me remettre en question. Qu'est-ce que j'avais bien pu faire pour qu'ils ne m'aiment pas ? Rien. Ma grand-mère me l'a longtemps répété. Mais enfant, même si je lui ai dit que je comprenais, ce n'était pas vraiment le cas et j'ai visiblement intériorisé la chose. Je l'ai fait si profondément qu'après des années, je suis toujours embêtée avec cela. « On ne les voit pas vraiment. Tu n'as plus de contacts avec eux ? » Ça aussi, c'est peut-être de famille finalement. Ma mère n'a sûrement pas eu les meilleurs modèles pour en devenir une elle-même. Qu'est-ce qu'il en sera pour moi ? C'est peut-être une malédiction de mère en fille, même si pour le coup, ça ne m'intéresse que très peu pour l'instant. Je n'ai pas prévu d'avoir d'enfants dans les mois à venir, voire même de toute ma vie. Je ne sais même pas ce que je veux faire de ma vie, pourquoi m'encombrer d'un bébé ? Et puis, je ne voudrais pas lui faire subir ce que j'ai vécu. « En réalité, depuis quatre ans, je n'ai pas souvenir de t'avoir vu avec quelqu'un. » Que ce soit sa famille, un homme ou bien une femme. Nous ne partageons pas beaucoup de choses, c'est vrai, mais elle doit bien vivre quand même. Ce n'est pas parce que je lui ai été collée de force qu'elle doit mettre sa vie entre parenthèse. Elle ne l'a pas fait pendant dix-sept ans, alors pourquoi commencer maintenant ?
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| | | smooth criminal Iggy Rayne ONGLET 1 ○ âge : 42 (06.11)
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○ métier : pas vraiment un métier, plutôt quelque chose qui lui colle aux basques. on pourrait dire qu'elle a l'escroquerie dans le sang.
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○ informations en vrac : pas de chien ni de chat mais une fille née en 2000 qu'elle ne connaît que depuis ses dix-sept ans : charli ✧ garde une moitié de sa fortune sous son matelas, l'autre dans un bloc de glace au fond du congélateur ✧ provient d'une famille de forains ✧ roule en cadillac eldorado biarritz et parfois en harley ✧ moyenne en tout, sauf pour rouler les autres dans la farine ✧ change d'identité comme de chemise ✧ clubbe un maximum ✧ serial divorceuse, un seul a fait mal
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| Sujet: Re: les chiens ne font pas des chats (ziggy) (#) Mar 15 Juin - 17:40 | |
| Un sourire un peu amer étira les lèvres d’Iggy. Non, elle ne s’attendait pas à ce que Charli la contredise sur ce point. Elle savait qu’elle avait merdé et elle ne regrettait pas sa décision. Enfin, peut-être un peu mais elle referait sans doute la même si les choses étaient à refaire. Soit, puisqu’elle était lancée sur le sujet de la famille, sa fille lui fit remarquer qu’elles ne les voyaient jamais. De quoi se poser des questions. Iggy prit le temps de considérer la question. Si, elle avait toujours des contacts avec eux mais ce n’était pas vraiment le genre de famille traditionnel qui se réunit tous les ans à Noël, aux anniversaires ou encore aux enterrements – on parlera pas des mariages et des bar-mitsvah -, ils se contentaient de s’envoyer un mail de temps à autre. « Si mais disons que nos routes se sont séparées, voilà tout. » Seulement soudés lorsqu’ils étaient ensemble, en somme. Ça ne signifiait pas pour autant qu’ils étaient en froid. Puis, non content de poser des questions au sujet de ses grands-parents, voilà que Charli enchaînait sur le fait qu’elle ne l’avait jamais vue personne en quatre ans. Pour être tout à fait honnête, Iggy n’y avait jamais pensé ; ça ne la dérangeait pas le moins du monde d’être seule et elle ne pouvait même pas blâmer sa fille parce qu’avec ou sans elle, ça n’aurait rien changé à l’affaire. C’était un mode dont de vie dont « La règle c’est de rester seul. » Elle venait de terminer sa phrase à haute voix sans même s’en apercevoir avant qu’il ne soit trop tard. Forcément, pour Charli à qui elle n’avait jamais trop parlé de son passé, ça ne devait pas vouloir dire grand-chose, aussi tenta-t-elle de se rattraper. « Oh tu sais, je suis plutôt du genre solitaire. » Et elle espérait en quelque sorte que ça explique un peu son abandon. Explique pas excuse, on est d’accord. Iggy n’avait pas d’excuse à ce propos. Mais elle ne voulait pas gâcher ce petit instant de complicité tellement ils se faisaient rares aussi ajouta-t-elle : « Y a eu quelqu’un, une fois. Un peu avant que t’arrives. Mais ça n’aurait pas pu durer. » Ils étaient trop différents avec Asher : quand elle avait décidé de mettre ses activités de côté, lui avait fait passer les siennes au premier plan, il était « quelqu’un de bien » comme disent les gens, alors qu’elle non, lui ne savait pas mentir tandis qu’elle le fait comme elle respire. Bref. Comme elle venait de le formuler, ça n’aurait pas pu durer.
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| Sujet: Re: les chiens ne font pas des chats (ziggy) (#) Lun 21 Juin - 22:08 | |
| ✯ ❋ ✯ ❋ ✯ les chiens ne font pas des chats (iggy & charli)
Cela fait maintenant quatre ans que nous vivons sous le même toit et pourtant, nous ne nous connaissons même pas. Pas vraiment en tout cas. Elle connaît le principal sur moi et je sais ce que j'ai bien voulu entendre sur elle. Après dix-sept ans d'absence, une relation mère-fille ne peut pas se créer en un claquement de doigts. Mais là, dans cette voiture sur le retour du commissariat, je me découvre curieuse sur mes origines. Ce que je sais, je l'ai principalement appris de ma grand-mère paternel, alors Iggy a forcément plus de facilité pour me parler de sa famille. Une famille que je n'ai jamais eue l'occasion de rencontrer, mais c'est peut-être mieux ainsi. En réalité, je n'ai pas rencontré beaucoup de proches de ma mère. Pour elle, être seule reste la meilleure des options. Pourtant, elle finit par évoquer la présence d'une personne dans sa vie, ce qui me fait froncer légèrement les sourcils. « Tu n'étais pas obligée d'arrêter. J'aurais pris un malin plaisir à taquiner cette personne. » Elle a parlé de mon arrivée, elle a évoqué le fait que c'était avant, mais j'ignore à quel point. Quelques jours, suite à l'annonce de mon déménagement ou plusieurs mois, sans aucun lien avec ce qui m'a amené ici. « Mais tu as certainement raison, on n'est jamais mieux servi que par soi-même. » Inconsciemment c'est comme cela que j'ai grandi, en me créant une telle carapace. Je n'étais pas réellement seule, mais la présence d'une grand-mère ne remplace pas complètement l'absence de parents. Toute ma vie, ou presque, j'ai vécu en me disant que je n'étais pas assez bien pour qu'ils m'aiment, alors forcément, il est facile pour moi de me dire que c'est une vérité pour toutes les autres personnes sur cette planète. « Solitaires de mère en fille. » Dis-je, tout en haussant légèrement les épaules. Même si je ne veux pas lui ressembler, je ne peux pas nier que sur certains points, nous nous ressemblons. « Et puis.. s'amuser un peu, ça ne fait jamais de mal. » Cette phrase sort toute seule, mais c'est ça qui est bien avec Iggy : même si elle est biologiquement ma mère, il n'y a pas de sujet tabou. Je ne dis pas que je pourrais lui raconter ma vie en détails, l'envie n'est pas là, mais en dernier recours, si j'ai besoin, je sais qu'elle sera là. « Tant que c'est protégé. » Je lâche cela, une petite pique gratuite finalement. S'il y avait eu cela, il y a vingt-deux ans maintenant, je ne serais pas là aujourd'hui. Un mal pour un bien sûrement.
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| Sujet: Re: les chiens ne font pas des chats (ziggy) (#) Mer 23 Juin - 19:40 | |
| C’était pas une chose à laquelle elle avait déjà pensé parce qu’elle n’aurait jamais envisagé que les deux puissent se rencontrer un jour mais maintenant qu’elles en parlaient et que c’était devenu une éventualité étant donné qu’ils habitaient la même ville, Iggy songea que Charli et Asher aurait pu s’entendre. Notamment parce qu’Asher étant tout sauf contraire ; il avait ce genre de nature qui plaît à tout le monde tandis qu’elle ne faisait jamais que la feindre. Quant à sa fille, elle jouait les dures, mais elle se doutait que ce n’était qu’une façade. Une muraille érigée visant à se protéger. Toujours ce petit sourire planant sur les lèvres, elle arqua un sourcil, tournant la tête vers Charli. « J’en doute pas une seconde. Et il aurait sûrement était ravi de te rendre la pareille. Mais bon, c’est la vie. » Pas de quoi se lamenter pour autant. Au contraire, elle n’avait plus à faire attention à ce qu’elle disait, à qui elle voyait, craignant qu’il ne découvre son passé. Qui était redevenu son présent depuis. Enfin, quand même un peu moins qu’avant. Tout ça pour dire qu’il y a une raison si la règle était de rester seule : c’était plus safe et puis beaucoup plus facile aussi. Elle approuva d’un hochement de tête en entendant sa fille dire tout haut ce qu’elle pensait tout bas, à savoir qu’on n’est jamais mieux servi que par soi-même. Ou par quelqu’un qu’on a suffisamment payé pour ça. D’où l’utilité, allant même jusqu’à la nécessité, d’avoir beaucoup d’argent.
Solitaires de mère en fille, on n’aurait pas pu mieux résumer la situation. La pique visant à la culpabiliser la fit sourire ; elle avait fait attention, s’était protégée, mais le risque zéro n’existait pas, elle en avait la preuve sous les yeux. « Et plutôt deux fois qu’une. » Iggy n’avait pas son mot à dire là-dedans – ni dans quoi que ce soit d’autre concernant sa fille étant donné la mère exécrable qu’elle avait été – mais elle ne lui souhaitait pas de tomber enceinte. Pas par accident, en tout cas. Elle ne lui souhaitait pas le même parcours qu’elle avait eu car même si elle avait tôt fait de s’en débarrasser – autant appeler un chat un chat – sans regret, elle avait tout de même vécu avec une pointe de culpabilité tout du long. Normal. Raison pour laquelle elle s’était assurée de temps en temps que tout allait bien. D’ailleurs, en parlant de ça : « Ça a quand même des avantages de récupérer une fille déjà éduquée. » Histoire de prouver que la pique était sans effet. Il était trop tard pour Iggy pour ne pas assumer ses choix. Et même pour ne pas se permettre d’en rire parfois.
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| Sujet: Re: les chiens ne font pas des chats (ziggy) (#) Lun 5 Juil - 19:24 | |
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La vie de ma mère, je ne la connais pas. Par manque d’intérêt, mais aussi à cause de mon égo. C’est peut-être un peu bête, mais ne faut-il pas accorder autant d’importance aux gens que celle qu’ils nous ? En venant à Island Bay, c’était simplement pour un toit et en réalité, c’est bien comme cela que cela a commencé. Mais après une année ici, alors que j’avais l’occasion de partir, je suis restée. Inconsciemment, on se ressemble et hormis elle, je n’ai plus personne. La Tanguy à la néo-zélandaise un peu, mais pour l’instant ça nous convient à toutes les deux et c’est bien ça le plus important. Aujourd’hui, notre relation est classique et cordiale. Oui, c’est ça, on se respecte en quelques sortes, mais ça n’empêche pas certains pics parfois. Il est toujours important de se rappeler le chemin que l’on a parcouru pour en arriver là, non ? Ma mère n’étant pas du genre à se laisser faire, elle ne tarde pas à enchérir sur l’histoire de la protection lors des rapports. J’ai commencé, j’ai lancé les hostilités et pourtant, ça me blesse un peu. Se faire rappeler qu’on est un accident, ça ne fait jamais plaisir. Même si ça n’a jamais été une surprise pour moi. Généralement, quand les enfants se font élever par quelqu’un d’autre que leurs parents, c’est qu’il y a eu un drame, mais pas pour moi. Ils ne voulaient simplement pas de moi. « Éduquée ? Mince, j'ai été un peu trop gentille depuis mon arrivée. » J'aboie plus que je ne mords. Je peux paraître un peu dure aux premiers abords, mais c'est surtout pour me protéger. Je ne laisse pas n'importe qui s'approcher de moi. C'était comme cela avec elle au début : je ne voulais pas finir blessée, pas plus que je ne l'étais déjà. « Mais c'est sûr qu'avoir une fille qui sait se gérer, c'est sûrement mieux que de changer des couches. » Enfin, je suppose. Elle a raté beaucoup de mes apprentissages, les plus fastidieux, il ne reste que le bon côté de la parentalité maintenant. « En plus de ça, je suis sûre que tu aurais pu tomber sur pire que moi. » Je ne me drogue pas, je ne deale pas. Je n'ai pas de secret macabre derrière moi. J'ai quelques vices, c'est vrai, mais des choses assez mineures finalement à côté de ce que l'on peut voir dans les faits divers. « Il est vrai que tu as dû venir au commissariat de bon matin aujourd'hui, mais c'est quand même un événement rarissime. Je vais tâcher de ne pas le rendre trop récurrent. » Comme j'ai déjà pu lui dire, si j'étais là, c'était uniquement parce que j'étais au mauvais endroit au mauvais moment. Cependant, ça surprend quand même un peu de se faire embarquer et c'est le genre de choses que l'on préfère éviter.
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| Sujet: Re: les chiens ne font pas des chats (ziggy) (#) Sam 10 Juil - 17:31 | |
| Trop gentille ? On peut dire ça. Iggy ne savait pas du tout à quoi elle s’attendait lorsqu’on l’avait appelée pour lui apprendre la mort de la tutrice de sa fille et qu’il fallait bien que quelqu’un la récupère, ne serait-ce que pour une année. A rien sans doute, tout s’était enchaîné bien trop vite pour qu’elle réfléchisse vraiment à la question mais avec le recul, c’est évident qu’elle aurait pu tomber plus mal. Bien sûr, au départ ça n’avait pas été des plus simples. Ça ne l’était d’ailleurs toujours pas si on considérait qu’elles n’avaient et n’auraient probablement jamais de relation mère-fille au sens où on l’entend communément. Mais dans l’ensemble, si à l’heure actuelle, Charli vivait toujours sous son toit, c’est qu’elles y trouvaient toutes les deux leur compte sans quoi la cohabitation leur serait impossible. Et ce même si la villa d’Iggy leur permettait de passer parfois toute la journée sans qu’elles se croisent une seule fois. Rien que pour l’embêter, elle tendit le bras et prit sa joue entre son pouce et son index. « Peut-être bien mais t’es comme ça, t’as un bon fond, on peut rien y faire ! » Comme si c’était une fatalité alors qu’au fond, elle était ravie que sa fille soit comme ça ; qu’elle n’ait pas trop hérité de ses propres défauts additionnés à ceux de son père – qu’elle ne pourrait même pas citer étant donné qu’elle le connaissait à peine à l’époque de la conception.
Cela dit, elle ne pouvait nier qu’elle avait beaucoup de chance de l’avoir récupérée alors qu’elle n’avait déjà plus beaucoup de choses à lui apprendre. Changer les couches, se lever à une heure indue de la nuit pour donner le biberon, calmer une colère à cause d’une poussée de dents ou encore tranquilliser quant au fait qu’il n’y avait pas de monstre tapis sous le lit, ça n’était tout simplement pas fait pour elle. Non seulement elle n’avait pas le temps mais elle n’aurait également pas eu la patience. Elle approuva donc. « Un vrai cauchemar pour certains. » Dont elle faisait indéniablement partie : les enfants c’était pas tellement sa tasse de thé bien qu’elle ne les déteste pas non plus. Puis elle acquiesça à nouveau : évidemment qu’elle aurait pu tomber sur pire. Les enfants qui grandissent sans la présence de leurs parents à leurs côtés ont tendance à développer des trucs moches au cours de leur adolescence. Du moins, c’est ce qu’elle a entendu dire. Et Charli quant à elle n’a développé aucune addiction – excepté au sport mais c’est bien sûr un moindre mal -, aucune envie de foutre le bordel, juste quelques troubles. Inutile de le préciser, Iggy savait très bien que cette fois au commissariat n’allait pas ou peu se reproduire. « T’inquiète, je vois pas ça comme un fardeau. Plutôt comme quelque chose qui devait arriver un jour ou l’autre et maintenant que c’est fait, c’est terminé. » Ce qui ne signifiait pas que la prochaine fois elle serait furax, non, juste qu’elle doutait qu’il y ait une prochaine fois.
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| Sujet: Re: les chiens ne font pas des chats (ziggy) (#) Lun 12 Juil - 15:47 | |
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J’avais beau ressentir beaucoup de colère pour Iggy, j’étais bien incapable de la détester tous les jours et cela depuis quatre ans. Pour moi, elle n’avait peut-être pas fait les bons choix, ou alors si justement, tout est une question de point de vue. Une chose est sûre c’est qu’une fois au pied du mur, elle a pris ses responsabilités, contrairement à mon père qui a préféré continuer sa vie en Suède, avec sa famille sûrement parfaite. Ce qu’il s’est passé entre ma naissance et mes dix-sept ans, je ne pourrais jamais l’effacer, mais après plusieurs mois de cohabitation avec elle, j’ai compris qu’il était inutile d’être désagréable à longueur de journée avec elle, qu’il était inutile de prétendre être quelqu’un que je ne suis pas. Et ça, Iggy a bien fini par le comprendre, que je n’étais pas une mauvaise fille. Encore aujourd’hui, elle n’hésite pas à me le dire, venant pincer l’une de mes joues. Par réflexe, je m’éloigne vers la fenêtre de la porte, une grimace dessinée sur mon visage. Même si aujourd’hui les choses sont cordiales entre nous, inutile d’avoir une trop grande proximité. Le contact, très peu pour moi, avec elle au moins. Récupérée une fille à la veille de sa majorité, c’est sûrement une bonne chose. Cela évite certaines complications et il est plus facile de reporter la faute de l’éducation sur quelqu’un d’autre. Par chance, je n’ai jamais manqué de rien avec ma grand-mère. Surtout pas d’amour. Même si son fils était jeune lorsque je suis arrivée au monde, elle n’a pas hésité une seconde pour m’accueillir dans son foyer. Seule, elle a réussi à combler le vide de mes parents, en surface au moins, car au plus profond, ma boulimie est sûrement causée en partie par l’absence de mes parents. Elle m’a tout appris, du respect aux valeurs importantes et c’est bien pour ça qu’aujourd’hui, je ne cherche pas les ennuis à chaque coin de rue. « Une petite sortie familiale comme une autre. » Avoir une famille un peu bancale, cela entraîne des sorties un peu loufoque aussi. Et puis, se retrouver au commissariat ou aller au zoo, ça doit permettre d’apprendre autant de choses. Peut-être pas les mêmes, c’est vrai, mais le zoo n’est clairement plus la sortie que je préfère à mon âge. « L’avantage qu’il y a avec notre relation, c’est que les punitions ne fonctionnent pas. » Elles ne fonctionnaient pas à mon arrivée, quand elle est devenue ma responsable légale, alors il n’y a pas de raison qu’elles fonctionnent aujourd’hui, maintenant que je suis majeure. « Donc une fois arrivées, nous pourrons commander des pizzas et ne jamais reparler de tout ça. » Ce n’est peut-être pas le menu idéal de bon matin, mais est-ce qu’il en existe vraiment un après une nuit en garde à vue ? Discuter avec Iggy a permis de faire passer le trajet un peu plus vite : il ne nous reste que quelques minutes avant d’arriver et ce n’est pas plus mal, mon ventre cri famine. Lorsque c’est fait, je dépose mes affaires dans l’entrée de la villa et laisse ma mère choisir le goût de la pizza, ce sera ça ma punition finalement, et je me rends à l’étage pour prendre une bonne douche. Avoir faim, devoir échanger sur la vie avec Iggy et sentir l’urine d’un autre détenu, voilà trois raisons qui ne me pousserons pas à recommencer.
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