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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
oct. 2024
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun
c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés

elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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 it weighs heavier on one's heart; #jody

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MessageSujet: it weighs heavier on one's heart; #jody (#)   it weighs heavier on one's heart; #jody EmptyMar 4 Mai - 3:22

it weighs heavier on one's heart; #jody 1t23

it weighs heavier on one's heart ; @Jody Jenkins
Il suffit parfois d'un simple coup de fil pour que les deux soeurs se retrouvent; et même lorsque la nuit tombe. Nate est absent, Lucy est quelque peu paniquée de se retrouver seule, c'est donc avec plaisir qu'elle accueille sa petite soeur. Parce que si Jody a besoin de Lucy, Lucy a tout autant besoin de Jody. Mais y'a des regards qui ne trompent pas. C'est en se couchant l'une à côté de l'autre, qu'elles s'endorment sans réellement avoir discuter de ce qui les tracassent intérieurement. Et pourtant, elles sont toutes les deux, elles ont la nuit devant elles, mais ce n'est surement pas encore le bon moment. Et même si Lucy s'en pince légèrement les lèvres avant de lui souhaiter bonne nuit, elle prend sur elle pour ne rien faire paraitre. Parce qu'au fond d'elle, la jeune femme a un besoin insoutenable d'extérioriser ce qu'elle ressent. Et Jody est sans doute la seule personne de sa famille à pouvoir discuter de certains sujets. Pas que Lucy ne se confie jamais à ses frères, bien au contraire, mais pas sur tout en revanche. La dernière lumière s'éteint, les plongeant alors toutes les deux dans un sommeil.

Corps étendu dans ce large lit qu'elle partage avec sa petite soeur, les draps se froissent sous leurs mouvements involontaires et induits par le sommeil. Les paupières abaissées, les pupilles se montrent réactives, les cheveux lâchés suivent la gestuelle de cette caboche quelque peu dérangée, les lèvres sèches tentent de former des mots mais aucune corde vocale ne daigne vibrer. C'est pas un sommeil très reposant, ni réparateur dans lequel Lucy est plongée, non. Une jambe dénudée par-dessus la couette, l'autre qui cherche également un peu de fraicheur, les bras resserrent le coussin alors que sa tête vient à se poser sur une nouvelle partie de cet oreiller. C'est sa voix quelque peu enrouée qui comble le silence d'une nuit possiblement pas si paisible que ça. « J'ai pas dis ça, non.. » Soupire indécis. « ..mais j'ai un secret.. » Les yeux fermés, le visage de tourne de l'autre côté. « ..personne ne me croit.. » Moue incontrôlée qui s'empare de ses lèvres, comme si Lucy semblait septique. « ..que j'aime cette femme.. » Un nouveau soupire indécis. « ..oui un café s'il te plait..mais sans sucre.. » Eternellement perdue dans son propre sommeil, sans doute qu'elle rêve ou bien que la censure de son subconscient ne fait pas bien son boulot. Inconsciemment, ce sont ces quelques informations compromettantes qui s'extirpent d'entre ses lèvres alors que Lucy n'a conscience de rien. Pour sûr qu'elle n'avouerai pas ainsi que d'avoir retrouvé Norah lui fait autant du bien que du mal, car ses sentiments ont toujours existé en elle. C'est pas non plus comme ça, que Lucy espère un jour annoncer à sa famille qu'elle est bien amoureuse de Norah. Et même si elle ne s'est encore jamais posé la question, Lucy n'a pourtant jamais espéré un jour aimer une femme. Pour l'ordre scientifique qu'elle aspire chaque jour, un homme doit s'unir à une femme. Et c'est bien ce qui est le plus dur pour elle, s'avouer d'avoir des sentiments pour une femme..
Elle dort tout simplement et comme à son habitude, et surtout depuis toujours, son corps gesticule toujours aussi bien en dormant. C'est en se retournant que le dos de sa main vient à toucher Jody. D'un sursaut, elle n'ouvre que ses yeux et laisse le temps à ses pupilles de s'adapter au peu de luminosité qui traverse les volets fermés. Il fait encore nuit. Etendue près de sa soeur, elle fixe le plafond, avec la nette impression que quelque chose vient de se passer. Elle n'a pourtant pas l'air d'avoir errer dans un de ses cauchemars, non. Elle semblait dormir normalement, pour une fois. Mais elle ne se soucie pas encore de Jody, non, elle ne daigne même pas vérifier si elle dort ou pas. Lucy a vraiment un pré sentiment.

par zaja
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MessageSujet: Re: it weighs heavier on one's heart; #jody (#)   it weighs heavier on one's heart; #jody EmptyJeu 13 Mai - 20:52

I don't know if I will be alright
But I have to try, I know you're with me,
So what if we do fall apart? Give into all that we are
And let all the broken pieces shine
@Lucy Jenkins

Ce soir-là, Jody avait besoin de changer d’air, de passer du temps avec sa sœur. Un simple coup de fil et tout était arrangé. Ce n’était pas la première fois que la kiné restait la nuit avec Lucy en l’absence de Nate mais sans doute la première où elle était venue pour échapper un peu à son chez elle. Pourtant lorsqu’elle avait rejoint l’océanographe, les deux Jenkins n’avaient pas abordé les sujets qui les préoccupaient avant de s’endormir. Pudeur qui les caractérisait. C’est ainsi que les deux sœurs sombrèrent dans les bras de Morphée après avoir passé la fin de soirée ensemble. Fatiguée par la journée, Jody ne mit pas longtemps à fermer les paupières, cependant elle dormit d’un sommeil agité, elle se retournait souvent. Récemment, les cauchemars qui hantaient les nuits de la jeune femme s’étaient ravivés pour une raison inexpliquée. Dans une ruelle sombre, elle marchait d’un pas rapide, la peur qui lui nouait le ventre, elle se sentait suivie. Au fur et à mesure, la crainte se confirmait et elle accélérait. Son corps s’agitait de plus en plus, revivant les émotions du fameux soir où le cauchemar s’était transposé dans la réalité, jusqu’à ce qu’elle soit rattrapée et qu’elle se réveille en sursaut. Plongée dans la même histoire aujourd’hui, toujours endormie, elle secouait la tête, d’un air inquiet, les sourcils se fronçaient, les lèvres se mordillaient, les pulsations dans son cœur augmentaient. Dans la réalité, la couverture glissa de son corps vers celui de Lucy, les mains de Jody s’accrochèrent au bord du matelas puis elle recroquevilla les jambes. Quand l’angoisse augmentait dans son sommeil, il lui suffisait souvent de trouver refuge dans les bras de Roman pour que le songe s’apaise mais les mouvements agités de Lucy à côté d’elle stimulèrent encore plus son imagination. Un bras involontairement et brusquement posé par sa sœur sur elle lui donna l’impression d’être attrapée par une silhouette sombre et terrifiante, le cauchemar de Jody prit une tournure plus dangereuse pour elle, elle se réveilla enfin en sursaut, poussant un cri de peur. Le corps transpirant, son cœur battait à tout rompre dans sa poitrine. Il lui fallut une bonne minute pour se rendre compte qu’elle était dans une chambre qu’elle connaissait et pour retrouver une respiration normale. Tirant légèrement le drap sur son corps, son regard se porta sur Lucy qui semblait dormir d’un sommeil tout aussi agité. Dormait-elle vraiment toujours ? Sa voix s’éleva soudainement dans la nuit. « J'ai pas dis ça, non.. mais j'ai un secret.. » « Tu es réveillée, Lu ? » « ..personne ne me croit.. » Ne parvenant pas à saisir ce que sa sœur lui disait, Jody se rapprocha d’elle. Les mots ressemblaient à des marmonnements soufflés du bout des lèvres. « Quoi ? Je ne t’entends pas. » La kiné se pencha par-dessus son épaule et essaya de distinguer son visage dans le noir. Elle comprit alors que Lucy dormait toujours et qu’elle parlait dans son sommeil. « ..que j'aime cette femme.. » Cette fois, Jody entendit distinctement ce que sa sœur venait de souffler avec une détermination encore indécise. Comme si cette révélation lui pendait au bout des lèvres. Intriguée, la kiné se demandait dans quelle sorte de rêve sa sœur était plongé. Un rêve où elle explorait peut-être un amour pour une femme. Ce qui pouvait tout comme vouloir rien dire. La nuit, l’imaginaire voguait sur des océans inconnus. Ne voulant pas perturber sa sœur alors que son corps bougeait, Jody retrouva son côté du lit et posa sa tête de côté sur l’oreiller. Encore chamboulée par son cauchemar, elle ne mesurait pas ce qu’elle venait d’entendre en dépit de cette phrase inattendue. Il valait mieux ne pas se triturer la tête en plein milieu de la nuit. Alors que Jody essayait de se rendormir petit à petit, elle sentit une main la toucher dans le dos. Instinct exacerbé par cette nuit déjà mouvementée, le corps de la kiné se tendit directement sous ce deuxième contact imprévisible. Peut-être valait-il mieux dormir en regardant de l’autre côté, vers sa sœur, quitte à se prendre une main dans le visage. C’est pourquoi, elle se retourna, découvrant que l’autre Jenkins regardait vers le plafond cette fois. « Lucy ? »
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MessageSujet: Re: it weighs heavier on one's heart; #jody (#)   it weighs heavier on one's heart; #jody EmptyDim 13 Juin - 12:21


it weighs heavier on one's heart  / @Jody Jenkins

La boite noire se veut compromettante. Elle relâche par le biais de ses lèvres, des informations que Lucy n'aurait surement jamais évoqué en pleine conscience. C'est peut être une révélation qui se prépare dans les abysses de son subconscient avant d'être dévoilée. Parce que oui, elle vient de retrouver Norah et même si leurs retrouvailles ont été quelques peu mouvementées, il n'en reste pas moins qu'elles doivent encore s'expliquer. Et ça, ça la travaille. Ca l'angoisserait même..à se ronger frénétiquement les ongles ou à faire les cent pas dans un salon sans pouvoir trouver un moyen pour se canaliser. Surement de l'appréhension, oui. Ou un refus total de sa part de se rendre à l'évidence, qu'elle l'aime. Relation toxique ? Sentiments condamnés ? Cœur meurtrit qui n'accepterait pas d'aimer à nouveau ? Tant de questions pour une seule personne qui bercent cependant ses pensées les plus profondes depuis qu'elles se sont retrouvées..

Impression de déjà vu. Ca la tourmente alors que ses pupilles tentent de s'ouvrirent davantage pour scruter au mieux ce plafond parfaitement bien lisse. Une main posée contre sa sœur l'aide à retrouver ce contact : elle n'est pas seule, sa sœur est encore là, mais elles ne dorment plus. A croire que Morphée s'est absentée pour faire place à des prises de conscience. Jody finit naturellement par se retourner et Lucy décide alors de poser son regard dans le sien. « Tu ne dors plus ? » Perspicace. Question un peu idiote de sa part, alors qu'elle voit délibérément que sa sœur à les yeux grands ouverts. Lucy ignore totalement l'heure qu'il est et n'y porte d'ailleurs pas plus attention, non. Elle aurait pu oui, jeter un petit coup d'œil sur son réveil mais non, la présence de sa sœur est d'autant plus importante qu'un simple réveil qui ne fonctionne qu'une fois sur deux.. Alors elle se retourne aussi pour lui faire face tout en s'allongeant sur le côté, plongeant ses deux mains sous son coussin.

Mais cette impression ne disparait pas. Lucy tente pourtant de bien se situer dans le temps et l'espace mais la jeune femme perçoit le regard quelque peu dérangé de sa sœur et ses sourcils viennent à se froncer légèrement. « Ca va ? J'ai pas parlé à un moment donné ? » Sans doute qu'elle dévie le sujet.. Impossible pour elle de se souvenir de ce qu'elle a bien pu prononcer durant ce soi-disant sommeil. Les deux sœurs face à face, ne sont alors que le fruit d'une déstabilisation inconsciente. Les orbites creusées par le manque de sommeil justifient formellement le soupire qui s'extirpe d'entre ses lèvres alors que la jeune femme passe sa main sur son propre visage.. « En ce moment, le sommeil c'est pas ça.. » Vérité absolue qu'elle daigne se dire à elle-même tous les soirs alors qu'elle attend patiemment qu'un des bras de Morphée daigne bien l'envoûter. Contestation purement valable qui vient à se justifier auprès de sa sœur, d'un manque de sommeil sans pourtant le ressentir. Pas de bâillement, pas d'autres signes de fatigue bien qu'en ce moment, Lucy soit profondément épuisée et qu'elle se demande bien comment elle fait pour tenir. Une pierre pesant dans son cœur, dans ses pensées, pourrait être retirée si seulement elle arrivait à verbaliser tout ce questionnement.. Mais non, elle ne veut pas effrayer sa famille, elle refuse totalement de faire part de ses inquiétudes, de tout ce qui s'est passé dernièrement dans sa vie, et des oublies à répétitifs de ce traitement..
...

PAR ZAJA.
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MessageSujet: Re: it weighs heavier on one's heart; #jody (#)   it weighs heavier on one's heart; #jody EmptySam 19 Juin - 17:40

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@Lucy Jenkins

Réveillée en sursaut par un cauchemar des plus déplaisants, Jody avait entendu la voix de sa sœur transpercer la nuit. Elle n’avait pas compris les premiers mots, puis elle s’était rapprochée d’elle et avait saisi la dernière phrase, remarquant que la brune dormait d’un sommeil tout aussi agité que le sien. Finalement, la kiné tenta de se rendormir et elle était sur le point d’y parvenir jusqu’à ce que Lucy lui mette une main froide dans le dos, surprenant la benjamine Jenkins, déjà à fleur de peau par des montagnes russes émotionnelles cette nuit. Se retournant en direction de sa sœur, Jody constata que Lucy était réveillée, peut-être même qu’elle l’avait entendu crier même si elle espérait que non. De son côté, l’aînée sortait d’un sommeil profond. Jody, dont les prunelles s’étaient habituées à l’obscurité, voyait que sa sœur avait posé son regard dans le sien. « Non, j’ai du mal à trouver le sommeil cette nuit. Toi aussi, visiblement. » A ses mots, Lucy se tourna vers elle et l’interrogea sur ce qui venait de se passer. Pourtant, la jeune femme interprétait mal la raison du regard perturbé de Jody. Si la jeune Jenkins s’était interrogée sur le rêve de sa grande sœur, elle ne se remettait surtout pas de son propre cauchemar, frissonnant légèrement sous les draps. « Oui, oui ça va… » Jody répondit ensuite à la seconde question de sa sœur. « En effet, tu as bafouillé quelques mots mais je n’ai pas tout compris. » En dépit d’une phrase surprenante qu’elle avait entendu, la kiné n’avait aucune raison de rentrer dans les détails. Par exemple, elle avait déjà rêvé qu’elle parlait à un koala dans un refuge dédié à ces animaux alors qu’elle n’en côtoyait jamais. Les songes étaient tous différents. « Tu te souviens de ton rêve ? Tu avais l’air à fond dedans. » Jody préférait laisser sa sœur s’exprimer à ce sujet. Elle avait entendu qu’on se souvenait toujours mieux des détails juste après son réveil et que les souvenirs s’estompaient au fur et à mesure que la journée avançait ou si on se rendormait. Heureusement, cette conversation avec sa sœur lui faisait oublier ses sueurs froides, d’autant que Lucy sous-entendit que son sommeil était régulièrement perturbé actuellement. « Ah ? Il y a des choses qui t’inquiètent ? Souvent, ça vient d’une forme de stress ou d’un truc qui nous prend la tête. » Quand elle était en période d’examens à l’université, Jody vivait parfois les questionnaires en amont dans son sommeil et s’était retrouvée confrontée, en rêve, au syndrome de la page blanche pour un cours qu’elle connaissait sur le bout des doigts. Par chance, ce scénario ne s’était jamais reproduit dans la réalité mais il illustrait qu’une source de stress plus intense provoquait des insomnies et des nuits troublées. « Tu as essayé de prendre quelque chose pour t’aider à dormir ? Un thé à base de camomille ou une autre méthode naturelle ? » Peu adepte des médicaments quand ce n’était pas indispensable, Jody essayait toujours de trouver des alternatives plus saines avant de passer par des composés chimiques, surtout dans le cas de Lucy qui était sous traitement.

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