contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: it's the fear of being alone (charli) (#) Sam 8 Mai - 16:53
C’est une journée plutôt tranquille à l’hôpital. Et pour preuve, la file d’attente pour accéder à la machine à café est interminable. Heureusement, je suis l’une des rares inconditionnelles à préférer le thé, un peu moins plébiscité par la majorité. Et même si la machine à café possède aussi des dosettes de thé, il faut bien avouer que quand j’en ai le temps, je préfère largement le faire moi-même, avec celui que je ramène de chez moi, et que je garde bien sagement dans mon casier. Et non, je ne pense pas être une puriste, mais il est vrai que la qualité de mon thé peut jouer sur mon humeur générale. Un peu comme ceux qui boivent du café, finalement. Me voici donc, avec mon précieux breuvage en main, et ma pomme en poche. C’est l’heure de ma pause, et j’ai bien l’intention d’en profiter, à moins que mon bipeur ne me rappelle à l’ordre. Mais il ne devrait pas y avoir de raison pour que ça arrive, je n’ai pas de cas particulièrement critique à gérer aujourd’hui. Comme à mon habitude, j’emprunte l’escalier de service pour descendre au rez-de chaussée - ce n’est certes pas plus rapide, mais j’essaie de rester active dès que je peux. Au bout de quelques étages, j’aperçois une silhouette immobile, au milieu des marches. Je ralentis, jusqu’à m’arrêter complètement. Je ne la vois que de dos, mais je sais déjà que cette longue chevelure ne me dit rien. Après tout, ce n’est pas un étage où je viens souvent, et il m’est impossible de connaître toutes les personnes qui travaillent à l’hôpital de toute façon. Mais vu sa tenue, elle n’est manifestement pas en service. A moins que ce ne soit pas du tout une employée, mais une patiente ou une visiteuse qui se serait perdue ? « Bonjour, tout va bien ? » Dans le doute, je préfère rester générique et ne pas m’avancer sur le statut de cette personne. Mais il est plutôt rare de croiser des individus qui ne sont pas en tenue de service dans cet escalier. Je m’avance donc un peu plus, en espérant ne pas la vexer, ou m’imposer si son souhait était de rester seule. « Vous êtes perdue ? Je peux vous aider ? »
Charli Lindström
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
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Sujet: Re: it's the fear of being alone (charli) (#) Mer 12 Mai - 21:19
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ it's the fear of being alone (sofia & charli)
Il y a des jours où venir à l'hôpital pour une consultation avec ma psychologue ne me réjouit pas. Aujourd'hui est un jour comme celui-ci. J'ai beau savoir que c'est pour mon bien, devoir répondre encore et encore à des questions sur mon passé, sur mon histoire, ça me saoule. J'aimerais être comme toutes les autres personnes de mon âge et pourtant, à cause de cette maladie, je suis bien différente. Beaucoup pourrait dire que ça dépend que de moi, je pourrais simplement arrêter. À croire que c'est simple. Pourquoi est-ce que je me fais du mal volontairement ? Je l'ignore. Surtout que ce qui semble mauvais de l'extérieur me fait du bien à l'intérieur. J'ai rendez-vous dans quinze minutes et dans un tel endroit, je devrais me dépêcher pour ne pas arriver en retard. Mais non, à la place de cela, je traîne des pieds. De nature curieuse, je tends même l'oreille à chaque porte pour savoir ce qui se dit. Je viens ici deux à quatre fois par mois, je connais certaines histoires ici, certains mélodrames entre médecins et infirmières, et il est important de toujours se tenir à jour. Je regarde ma montre avant de m'engager dans une cage d'escalier. Cinq minutes. J'ai l'impression que le temps cherche à me défier. Mais il ne sait pas qui je suis, si je veux être en retard, je serais en retard. Sans vraiment savoir si j'ai le droit d'être ici, je m'assois sur une marche, en haut ou presque de l'escalier. Après seulement quelques minutes, une jeune femme me rejoint. À en voir sa tenue, elle connaît sûrement mieux l'endroit que moi. « J'ai la tête de l'emploi ? Pour être perdue. » Je souris un peu, pour éviter que ma phrase ne sonne trop froide. « Il n'y a rien de surprenant, cet hôpital est immense ! » Avec les années, je suppose qu'on s'y fait. Quoique. Je pense que personne ne peut vraiment connaître toutes les parties de cet immeuble. « C'est mon premier jour ici. » Trouver une excuse, voilà ce que je sais faire de mieux. En tant que patiente, je n'ai peut-être pas le droit d'être ici et puis, je n'ai pas non plus envie d'entrer dans les détails sur ma visite à l'hôpital. « Je ne suis pas une grande fan des premiers jours. Traumatisme d'enfance je crois. » Parler, encore et encore, pour effacer au plus vite les soupçons. Mais face à quelqu'un qui travaille ici, c'est peut-être risqué de prendre ce chemin. « Lors de mon premier jour d'école, j'avais tellement peur que je me suis renfermée dans les toilettes. Le problème, c'est que je suis restée bloquée pendant plus de deux heures. Pour mon premier jour, les pompiers sont venus à ma rescousse et tous les autres enfants m'ont vu comme la fille des toilettes. » Je ne connais pas cette brune et voilà que je commence à lui parler de moi. « Trop personnel ? Pardon. » Je grimace légèrement, avant de montrer sa tenue du doigt. « Vous travaillez ici ? » Autant prendre les devants, surtout si je dois alimenter mon mensonge.
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Sujet: Re: it's the fear of being alone (charli) (#) Dim 16 Mai - 1:32
« J'ai la tête de l'emploi ? Pour être perdue. » Perplexe, je ne sais pas comment réagir face à cette réponse. Ce n’est qu’avec le sourire de mon interlocutrice que je finis par conclure que non, elle n’est pas vexée par ma question. Et non, il n’y a rien d’agressif dans sa réponse. « Il n'y a rien de surprenant, cet hôpital est immense ! » Je me détends, et finis par lui retourner son sourire. « Ça, c’est bien vrai. » Puis elle m’annonce que c’est son premier jour ici. Je hausse les sourcils, laissant échapper un vague « Oh... » sans grande conviction. Et la voilà qui continue, évoquant un traumatisme d’enfance. Je suis tout simplement intriguée par cette réponse, et je bois ses paroles, sans soupçonner une seule seconde qu’il puisse y avoir un quelconque mensonge dans ses propos. Après tout, qui mentirait sur ça... ? « Trop personnel ? Pardon. » Je reste bouche bée, ne sachant pas trop quoi répondre après cet épanchement. Je n’ai clairement pas l’habitude qu’on me raconte des choses aussi personnelles, et encore moins quelques secondes après s’être rencontrées. « Vous travaillez ici ? » Aussitôt, je saute sur l’occasion de pouvoir répondre à cette question, dont je connais la réponse. « Oui ! Docteur Sofia Rogers, interne en chirurgie. » Je me rends compte que j’ai peut-être été un peu trop rapide à répondre... Pour me rattraper, j’essaie de la rassurer comme je peux. « Je n’ai pas d’histoire aussi palpitante à partager, mais je pense que les premiers jours ne sont faciles pour personne, donc je comprends votre situation. » Puis je jette un oeil à la plaque signalétique près de la porte la plus proche, indiquant le numéro d’étage, ainsi que le service concerné. « Vous êtes au service psychiatrique, c’est ça ? Ça vous aidera peut-être à gérer votre traumatisme d’enfance ? » Je lui adresse un léger sourire en coin, un peu incertain. Je crois que je viens de faire une tentative d’humour, mais je n’ai pas la moindre idée de comment celle-ci va être reçue. Au pire, je pourrais toujours nier son existence. « En tout cas, bienvenue. Je ne descends pas souvent à cet étage, mais je sais qu’on s’y ennuie rarement. » Est-ce une bonne ou une mauvaise chose ? Tout dépend de la personne à qui on le demande. Pour ma part, je préfère largement les journées bien remplies. Mais les journées calmes sont aussi bonnes à prendre, parfois. Par exemple, lorsqu’elles permettent de croiser de nouvelles personnes dans les escaliers...
Charli Lindström
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Sujet: Re: it's the fear of being alone (charli) (#) Mer 26 Mai - 20:49
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ it's the fear of being alone (sofia & charli)
Malgré toutes ces années de thérapie, c’est toujours à reculons que je viens. Sûrement parce que les choses ne changent pas vraiment. Quatre ans que je suis ici, quatre ans que je vois cette psychologue et pourtant, par période, je continue de faire souffrir mon corps. Je ne fais peut-être pas ce qu’il faut, je ne parle peut-être pas des bonnes choses. Ou alors, comme le prouve aujourd’hui, je ne joue pas complètement le jeu : être à l’hôpital, pour quelqu’un de mon âge, ce n’est pas le pied et fuir est l’une des solutions que j’ai tendance à utiliser. Peut-être un peu trop souvent même. Mais habituellement, quand je le fais, je ne croise personne. Là, dans ces escaliers, j’ai l’impression de devoir justifier ma présence et tout naturellement, je mens. En tant que patiente, je n’ai peut-être pas le droit d’être ici et je ne voudrais pas être prise la main dans le sac. Afin d’élaborer au mieux mon histoire, j’interroge la brune sur son rôle ici. « Docteur ? Ça claque ! C’est quoi ça, dix ans d’études ? » Elle n’est pas vraiment médecin, pas encore, mais je trouve cela remarquable quand même. Remarquable et courageux : elle a déjà fait une bonne partie du chemin et pourtant, il lui en reste encore avant de toucher le but ultime. À côté, avec mes hésitations sur mon avenir, je me sens un peu bête. Je ne sais pas si je serai capable d'en faire autant, de devoir étudier aussi longtemps. En réalité, si, je le sais, j'en serai bien incapable. La jeune femme ne se contente pas de répondre simplement à ma question, elle rebondit sur l'histoire que j'ai pu lui raconter. « C'est vrai ça. Il faudrait peut-être que je consulte. Ça m'aidera peut-être à passer au-dessus de cette histoire. » Amusée, je me garde bien de dire que je suis ici pour une consultation justement. Et bien sûr, lorsque je serais avec ma thérapeute, je me garderais bien de lui parler de cet événement. Parler de mon premier jour d'école, alors qu'elle cherche à avoir des informations sur ma famille, ça ne la fera pas avancer et elle va finir par baisser les bras à mon sujet. « Merci. Est-ce que vous avez des conseils à me donner pour bien aborder un travail ici ? Service psychiatrique ou non. » Hormis mes passages ici, je ne connais pas grand-chose de l'hôpital. La questionner ainsi permet de me faire gagner du temps et de réfléchir aux détails que je pourrais utiliser pour mon mensonge. Maintenant lancée, je ne peux plus faire marche-arrière, elle me fera interner de toute urgence sinon.
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Sujet: Re: it's the fear of being alone (charli) (#) Mar 8 Juin - 20:45
Le moins que l’on puisse dire, c’est que je ne m’attendais pas à passer ma pause ainsi, à discuter avec une nouvelle membre de cette grande famille qu’est l’hôpital de Wellington. Ma seule famille, même, vu que j’ai peu de contact avec mes oncles et tantes. Mais c’est ainsi que ma mère a toujours vécu, et c’est également un mode de vie qui me convient pour le moment. De toute façon, avec mon internat, je n’ai pas le temps de maintenir une quelconque relation en dehors de l’hôpital, et cette conversation impromptue est donc la bienvenue. Je marque cependant un petit temps d’arrêt lorsque mon interlocutrice me demande combien d’années d’études sont nécessaires pour être docteur. En tant qu’employée - ou future employée - d’un hôpital, ça me semble être une information assez triviale, pourtant. « Oui, presque. Il me faudra encore quelques années pour être complètement formée, mais d’ici là j’aurais arrêté de compter. » Un petit rire s’échappe de mes lèvres. J’ai parfois tendance à oublier que la voie que j’ai choisie est accompagnée d’un des plus grands nombres d’années d’études. Mais ce n’est pas pour rien, et je m’en rends bien compte, tous les jours. « C'est vrai ça. Il faudrait peut-être que je consulte. Ça m'aidera peut-être à passer au-dessus de cette histoire. » J’acquiesce vivement, tout en souriant. « Il paraît que les psychologues font des miracles dans cet hôpital, ça ne pourra que vous aider. » Personnellement, j’ai choisi de voir un psychologue indépendant, pour ne pas créer de biais avec un potentiel collègue. Mais même s’il ne travaille pas ici, mon psy ne tarit pas d’éloges sur la qualité de service de l’hôpital, ce qui n’est pas peu dire. La jeune femme me demande des conseils pour son premier jour, et je hausse les sourcils, réfléchissant à quelque chose de constructif à répondre. « Alors... En tant qu’interne, je dirais qu’il faut avant tout savoir garder la tête hors de l’eau, et ne surtout pas négliger sa qualité de sommeil. » Mais je me rends compte que je ne sais même pas quel sera son rôle au service psychiatrique. Avec le recul, elle me semble un peu trop jeune pour être interne. Peut-être une stagiaire ? « Vous ne m’avez pas dit à quel poste vous commencez ? » Mon regard se pose sur mon mug rempli de thé, que j’ai toujours en main. Et un dilemme se pose à moi, qui n’ai pas spécialement envie de passer l’intégralité de ma pause dans cet escalier. « J’allais descendre prendre un peu l’air pendant ma pause. Si vous n’êtes pas perdue, et que vous n’êtes pas occupée, vous voulez vous joindre à moi ? »
Charli Lindström
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Sujet: Re: it's the fear of being alone (charli) (#) Dim 13 Juin - 19:21
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Je ne sais pas pourquoi je pars sur cette histoire, sur ce mensonge. Sûrement pour ne pas avoir à dire la vérité, pour ne pas révéler le fait que je viens voir un psychologue, car bien souvent, les gens assimilent cela aux fous. Elle est interne, elle ne ferait sûrement pas ce rapprochement, mais ça j’y pense bien trop tard. Le service psychiatrique abordé, la brune m’informe que les professionnels ici ont du talent. Je suis peut-être un cas désespéré finalement : depuis mon arrivée, depuis quatre ans, je n’ai pas vu de réels progrès. Je n’y mets sûrement pas assez du mien, la preuve, je cherche à être en retard à mon rendez-vous. Très vite, elle me questionne sur ma profession. Mon cerveau se met à fonctionner un peu plus vite, à la recherche de la prochaine bêtise que je pourrais dire, à la recherche du premier métier à l’hôpital qui me vient à l’esprit. « Je suis infirmière, fraîchement sortie de l’école. » Il ne faut pas que je m’avance. Si elle commence à me poser des questions, je pourrais plus facilement botter en touche si je n’ai pas d’expérience. À ma plus grande surprise, la jeune femme ne prend pas la fuite, elle me propose même de l’accompagner à l’extérieur pour s’aérer l’esprit. Je regarde rapidement mon téléphone pour voir l’heure qui s’affiche dessus. Je ne suis pas encore en retard, ça ne devrait pas tarder, mais c’est ce que je cherche, alors autant la suivre. « Avec plaisir. Allons-y ! » Dis-je, le tout accompagné d’un large sourire. Je me lève et la suis : de nous deux, c’est bien elle qui connaît le mieux les lieux. « Au fait, je suis Charli. Charli l’infirmière. » À trop donner de détails, elle va finir par comprendre que quelque chose cloche. Mais sans ça, j’ai l’impression que ça fait vide. Que je suis trop timide. « En étant interne, vous devez passer beaucoup de temps ici. » En plus d’être un métier qui demande beaucoup d’années d’étude, c’est aussi un métier qui remplit les journées. Ça les prépare sûrement pour la suite, car quand on est médecin ou chirurgien, les horaires doivent être assez larges. « Je suis une grande fan de Grey’s Anatomy, je sais de quoi je parle. » Je lâche cela sérieusement, avant de rigoler un peu. « En réalité, non. Ils nous montrent que ce qui les arrange. Métro, boulot, dodo. C’est ça aussi la réalité ? » En tant qu’infirmière, ça doit être cela aussi. Enfin je suppose. Tous les métiers qui touchent au médical impliquent des horaires particuliers, car le corps humain et les maladies ne prenent pas de pause.
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Sujet: Re: it's the fear of being alone (charli) (#) Ven 9 Juil - 23:57
Mon interlocutrice me confie être une infirmière, sortant tout juste de l’école. Mon visage s’illumine, alors que je remets petit à petit les pièces du puzzle. Le fait qu’elle me semble jeune, qu’elle ait l’air un peu perdue, et qu’elle me pose toutes ces questions sur mon métier. Les infirmières, ce sont un peu des anges gardien, malheureusement trop souvent sous estimées. « Oh, je vois ! Félicitations alors, pour la fin des vos études ! Et j’espère que tout se passera bien pour vous, maintenant que vous vous jetez dans le grand bain. » Je me rends compte que, tout comme elle un peu plus tôt, je connais mal la formation pour être infirmière hospitalière. Mais plutôt que de l’assommer de mes questions, je préfère lui proposer de m’accompagner dans ma pause. Et après avoir vérifié l’heure, elle accepte, et je lui rends son sourire tout en la précédant dans les escaliers. Il n’y a que quelques étages à descendre, et nous continuons notre conversation. « Enchantée, Charli l’infirmière. » Un petit rire s’échappe de mes lèvres, avant d’enchaîner : « Pendant mes pauses, je suis juste Sofia. » J’ai peut-être été un peu trop formelle lors de ma présentation, un peu plus tôt ; il est largement temps de casser cette formalité. Et lorsqu’elle me parle du temps passé à l’hôpital, je hoche vigoureusement la tête. « Oh oui, ce serait presque ma résidence secondaire, si les matelas n’étaient pas si durs sur les lits de garde. Mais vous vous en rendrez vite compte, surtout si vous avez des services de nuit. » Nous arrivons au rez-de-chaussée, et je lui tiens la porte, alors que nous arrivons sur une petite terrasse. Je prends une grande inspiration, accompagné d’un large sourire Il fait beau, et ça fait plusieurs heures que je n’ai pas été à l’air libre. Les paroles de Charli me font également sourire. Je n’ai jamais été regardé la série dont elle parle, et pourtant, il ne se passe pas une semaine sans que j’entende une référence à celle-ci. Mais effectivement, la vie à Wellington n’est pas aussi palpitante que celle des célèbres médecins de Seattle. « Disons que la série n’aurait pas duré si longtemps s’ils avaient juste montré la réalité... Donc oui, c’est un peu plus monotone dans la vraie vie. Mais même si je n’ai jamais vu de crash d’avion, ou d’accident de bus, il m’arrive rarement de m’ennuyer ! » Qu’elle ne me demande pas comment je connais ces détails, je ne m’en souviens plus moi-même. Mon attention se porte alors sur un distributeur automatique, duquel je m’approche en ajoutant. « Tu veux quelque chose ? Ça ne sera pas aussi bon qu’à la machine à café, mais ça se défend. » Ma main est plongée dans ma poche, prête à dégainer mon badge si elle accepte. Et je me rends compte que je me suis mise à la tutoyer, plutôt naturellement d’ailleurs. Mais plutôt que de paniquer, je relativise. Ça serait arrivé à un moment ou un autre, si nous devons être collègues.
Charli Lindström
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Sujet: Re: it's the fear of being alone (charli) (#) Lun 12 Juil - 15:51
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J’ignore pourquoi je fais cela, pourquoi je mens. Enfin non.. pas complètement. Me faire passer pour une infirmière, ça renvoie sûrement une meilleure image de moi que la raison qui m’amène vraiment à l’hôpital. Je vois une psychologue et ça ne devrait pas être un sujet tabou, pourtant ça l’est, pour moi en tout cas. Sûrement parce que je suis jeune et que ça sort de l’ordinaire. Les autres ne sont pas comme moi et je n’aime pas ça. Ça devrait pourtant me réjouir, de sortir un peu du moule. Le sujet passé, la brune me propose de l’accompagner pour sa pause. Je vois là l’occasion de fuir mon rendez-vous et je saute dessus. Nous dévalons les escaliers et je profite de ce moment-là pour me présenter. « Enchantée, juste Sofia. » Elle a plaisanté avec ce que je lui ai dit, il n’y a pas de raison que je n’en fasse pas autant. Vient alors le sujet de son métier, de sa présence à l’hôpital. Avec mon mensonge, je me suis lancée dans quelque chose que je ne maîtrise pas, alors parler d’elle est sûrement la meilleure solution pour m’en sortir. Elle évoque les services de lui et je me contente de hocher la tête en réponse : ne pas répondre pour ne pas dire de bêtises. Néanmoins, pour ne pas éveiller les soupçons, je dois alimenter un peu notre conversation et je ne trouve rien de mieux que de parler de Grey’s Anatomy. Je ne connais pas grand-chose à la médecine, mais j’ai au moins vu plusieurs des épisodes, si ce n’est pas tous, de cette série. « Un mal pour un bien. » Dis-je, en réponse aux accidents qu’elle mentionne. Sauver les gens fait partie de son métier, mais ce n’est pas pour autant que chaque médecin souhaite que les gens se fassent du mal pour pouvoir les avoir sous leurs doigts sur le billard. Arrivées sur une petite terrasse depuis plusieurs secondes, Sofia me propose une friandise venant d’un distributeur. « Tout ça parce que je me suis perdue ? Si j’avais su, je l’aurais fait plus tôt. » Je plaisante, profiter de la gentillesse des gens ne fait pas partie de mon caractère. « Je veux bien un jus de fruits, s’il te plaît. » Sans vraiment m’en rendre compte, je suis la jeune femme dans son tutoiement. Nous n’avons certainement pas le même âge vu ses études, mais il ne doit pas y avoir une grande différence entre nous, alors utiliser le "vous" pourrait vite devenir étrange. Pour la friandise, sa proposition est la meilleure chose qui pouvait arriver par rapport à mon mensonge : sans elle, je n’aurais rien pu prendre, bien incapable de sortir un badge pour payer comme elle. « Tu es du coin ? Peut-être qu’on pourrait se retrouver en dehors de l’hôpital un soir, c’est toujours bien d’avoir des relations à l’extérieur aussi. » Dis-je, une épaule appuyée contre la machine. Je me mets un peu en danger en proposant cela. Mais la jeune femme m’inspire confiance et c’est donc tout naturellement que je lui propose cela. Et puis parfois, plus un mensonge est gros, plus il passe, non ? « Si nos emploi-du-temps le permettent bien sûr. » Il ne faut pas oublier ce détail, il ne faut pas que j’oublie mon mensonge, au risque de me brûler les ailes un peu plus tôt que prévu. Je suis étudiante encore, j’ai beaucoup de temps libre, sûrement plus qu’elle et sûrement plus d’une infirmière.
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Sujet: Re: it's the fear of being alone (charli) (#) Jeu 5 Aoû - 21:02
« Enchantée, juste Sofia. » Sa réponse me fait sourire. Évidemment, après ma propre taquinerie, je ne pouvais que m’attendre à ce qu’elle me retourne la faveur. Ce n’est pas pour me déplaire, au contraire ; ça me fait sourire, sincèrement. Et grâce à cette atmosphère plutôt détendue, je n’ai même pas à m’inquiéter de ne pas bien connaître le rythme de vie d’une infirmière, et de ne pas pouvoir guider Charli correctement pour son premier jour. Enfin, elle n’a pas l’air mécontente pour autant des informations que je lui donne, et j’estime qu’elle aura bien assez d’occasions d’échanger avec d’autres personnes, autrement plus qualifiées pour la renseigner. On dit souvent que les médecins, surtout les chirurgiens, se prennent pour le centre du monde dans un hôpital. Si je n’aime pas trop cette image, je dois bien reconnaître que je ne prends pas souvent le temps de m’intéresser aux autres métiers que le mien. Mais pour ma défense, celui-ci me prend déjà assez de temps. La jeune femme fait d’ailleurs une référence à Grey’s Anatomy, à laquelle je réponds avec les maigres connaissances que je possède. Et encore, on ne parle pas de toutes les coucheries présentées dans la série, et qui sont à des kilomètres de la réalité... Quoique, j’ai mes doutes concernant certains de mes collègues. Enfin bref, ce n’est pas le sujet, et je me concentre plutôt sur le distributeur automatique, et Charli qui répond à mon offre. « Tu serais peut-être tombée sur quelqu’un de moins généreux. Je suis une espèce assez rare. » C’est faux, il y a beaucoup d’âmes généreuses dans cet hôpital. Mais j’esquisse tout de même un sourire taquin, tout en commandant un jus d’orange à la machine. En y pensant, si c’est son premier jour, il est possible qu’elle n’ait pas encore son badge. D’ailleurs, elle n’a même pas encore sa tenue. Mais peu importe, j’ai l’habitude d’offrir des cafés - ou ici, un jus d’orange -, et il n’y a aucune raison de faire exception pour cette fois. Lorsque celle-ci est prête, je lui tends sa boisson, tout en prenant une gorgée de la mienne. Sa prochaine question me fait légèrement sourire, et je hoche légèrement la tête à sa dernière précision. Elle ne s’en rend peut-être pas encore compte, mais son emploi du temps risque d’être bien chargé. « Ils le permettront oui, si tu n’es pas trop fatiguée avec ton nouveau rythme... Mais oui avec plaisir ! J’habite à Island Bay, mais ça ne me dérange pas de rester vers Wellington, au besoin. Et toi ? » Tout en parlant, je m’installe à une petite table et j’indique à Charli la chaise en face de moi. La mienne est située au soleil, répondant à mon grand besoin de Vitamine D. « Après avoir passé toute une journée ensemble, certaines personnes n’ont plus envie de revoir les mêmes têtes, le soir venu. J’espère que ce ne sera pas ton cas ! » C’est quand même un bon début, d’essayer de se construire une vie sociale au sein de l’hôpital. Personnellement, j’étais loin d’être aussi avenante à mon arrivée. Enfin, les circonstances n’étaient pas les mêmes, a priori.
Charli Lindström
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
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Sujet: Re: it's the fear of being alone (charli) (#) Ven 6 Aoû - 16:43
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ it's the fear of being alone (sofia & charli)
Finalement, cette demi journée s’améliore. Venir à l’hôpital m’enchante rarement, mais là, avec cette excuse trouvée, les cartes sont redistribuées. Ne connaissant que très peu les lieux, je me laisse guider par Sofia jusqu’à une terrasse qui ne semble pas connue de tous. Un peu en retrait, cachée, les employés sont sûrement les seuls à y avoir accès. Quelque chose qui va dans mon sens, après tout, à ses yeux, je travaille ici. Nous nous avançons jusqu’à un distributeur, où la brune propose de m’offrir quelque chose à boire ou à manger. Je ne connais pas beaucoup de personnes ici ou même de personnes qui travaillent dans le secteur médical, mais avec leur boulot et leur emploi du temps remplit, on pourrait facilement penser qu’ils donnent moins de leur personne. Peut-être que Sofia a raison, peut-être qu’elle est une perle rare. Le feeling passant bien entre nous, je me risque à lui proposer un plan, en dehors des murs de l’hôpital. Cette idée ne semble pas lui déplaire, alors naturellement, un sourire se dessine sur mes lèvres. « Je suis à Island Bay aussi. » Nous ne sommes sûrement pas les seules, il s’agit de la banlieue de Wellington, là où les logements sont un peu moins cher, même si ça peut très vite varier d’un quartier à un autre. Elle évoque le fait de voir toujours les mêmes têtes, espérant que cela ne me dérangerait pas une fois la journée terminée. Forcément, de son côté, ça peut sembler problématique. Mais puisque j’ai menti, ça ne l’est pas. Comment me lasser de têtes que je ne verrais finalement pas, hormis peut-être quelques fois par mois ? « Je pense que ça devrait le faire. » Elle a l'air gentille et sans se mentir, elle est plutôt agréable à regarder. Deux choses qui aident forcément. « Et puis, ce ne serait pas dans un même contexte. » Il n'y aurait plus l'hôpital, la blouse et les métiers que nous sommes censées pratiquer. Nous commençons à boire nos boissons, pendant que la discussion se poursuit entre nous. Après plusieurs minutes seules ici, la porte menant à la terrasse s'ouvre. Je n'y prête pas vraiment attention, mais je suis très vite rattrapée par la réalité. « Charli ! Ça fait vingt minutes que je t'attends. » Et merde. De toutes les personnes présentes ici, il a fallu que ce soit ma psychologue qui arrivent. « Nous avions rendez-vous, tu as oublié ? » « Ce n'est pas exactement ça. » Oublier, non. Mais négliger volontairement ce rendez-vous, oui. J'ai bien conscience que ça me sert, que ça me fait du bien. Cependant, venir pour parler, encore et encore, venir pour me rappeler ce qu'il s'est passé durant mon enfance, ça commence à faire beaucoup. Chaque moyen est bon pour y échapper. « Je t'attends en haut. » Dit-elle, avant de repartir. Laissant derrière elle les dégâts qu'ont pu causer ses paroles. Un silence s'installe entre la brune et moi, un silence que je n'ose briser. Pourtant, maintenant que ma psychologue sait que je suis ici, je ferais mieux de partir et vite. « Je suis désolée. Vraiment désolée. Je dois y aller. » Je pourrais lui donner une explication, c'est vrai, mais à ce moment précis, j'ignore ce que je pourrais lui dire pour excuser mon mensonge. Je me lève de l'endroit où j'étais assise, récupère ma boisson et m'éloigne. Avant de quitter le lieu, je jette la brique dans la poubelle, puis à grandes enjambées, je regagne l'étage de psychiatrie.
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it's the fear of being alone (charli)
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