une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| We're not in Kansas anymore | Jon | |
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| Sujet: We're not in Kansas anymore | Jon (#) Dim 23 Mai - 18:24 | |
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We're not in Kansas anymore Jonathan & Fiona L'été commençait à s'en aller petit à petit dans ce petit coin de paradis, mais les habitants avaient encore droit à quelques jours de beau temps, et il faut dire que tout le monde en profitait autant que possible. Pour Fiona, c'était l'occasion de faire sortir son voisin, maintenant bon ami, Jonathan, de sa zone de confort. Lui qui était tout grincheux à chaque fois qu'il parlait d'un aspect de la Nouvelle-Zélande auquel il n'arrivait toujours pas à habituer, Fiona en avait fait sa mission de lui faire découvrir des coins qui pourraient changer sa vision de la ville. Il faut dire que, contrairement à lui, elle s'était installée ici suite à un vrai coup de foudre pour le coin. Oui, il avait fallu s'adapter à certaines choses, différentes de leur pays natal, mais pour la brune, ce n'était pas si difficile que ça. Fiona avait donc proposé à Jon de se retrouver... au pas de leurs portes respectives avant d'aller vivre une petite aventure, comme elle a décidé d'appeler cela. Elle lui a dit de prendre un short de bain aussi, parce qu'elle lui réservait une petite surprise à la fin de leur balade. Pas sûre qu'il soit emballé si elle le lui dit dès le départ, alors elle garde ça pour elle. Il doit se douter qu'ils finiront à la plage, mais il se dira probablement que ce serait pour se baigner un petit peu et profiter des quelques rayons de soleil encore présents. Que nenni, Fiona avait autre chose en tête. De son côté, elle avait enfilé son maillot de bain sous sa robe, pour éviter de devoir prendre un plus gros sac que celui à bandoulière qui ne tenait que son portefeuille et ses clefs. Island Bay n'était pas énorme, alors faire le tour à pied était assez facilement faisable. Et puis, le but était bien de découvrir tout plein de recoins. Après un tour au parc pas loin de leur immeuble, les deux amis prennent un chemin menant vers une boutique qui, Fiona l'espérait, pourrait plaire à Jonathan. Est-ce que, comme moi, voir les Blockbuster Video Stores fermer t'as fait de la peine ?
Dit-elle, avec un rythme de parole s'approchant de celui du mec qui faisait les bandes annonces de films. I have the next best thing !
Le bras tendu, pointant vers une petite boutique, Island Bay Video, qui ne payait pas des mines à première vue, mais pour des amoureux de cinéma comme Jon et elle, ça pouvait facilement être une mine d'or. Une boutique où il y avait encore des DVD de films, nouveaux comme anciens, avec ce charme d'y louer certains titres, comme au bon vieux temps. Oui, c'était pratique de tout avoir en streaming, mais par moments de nostalgie, Fiona passait par ici, surtout pour acheter ou louer des DVD de classiques du septième art. Et la boutique avait même un petit coin avec des cassettes VHS, pour les personnes appréciant encore plus ce qui est vintage. Malheureusement, Fiona n'avait pas de lecteur VHS chez elle, mais qui sait, peut-être qu'elle fera un tour sur ebay un de ces quatre. @Jonathan Cox
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| Sujet: Re: We're not in Kansas anymore | Jon (#) Lun 31 Mai - 17:46 | |
| Un oeil jeté à sa fenêtre pour s’assurer que le ciel n’a pas soudainement viré au gris — ou au noir orageux — Jonathan, il est soulagé d’y découvrir un bleu encore immaculé. C’est qu’il doute, avec ce pays de fou, que les beaux jours puissent durer plus de quelques minutes alors que l’hiver se fait proche (bien que pour lui, ce soit l’été, qui se fasse attendre). Mais nope, pas le moindre nuage à l’horizon et, s’il en juge pas les arbres qu’il arrive à discerner, pas plus de vent frais. Good. Il aurait regretté que la sortie prévue par Fiona tourne au désastre, ou court, à cause d’une météo capricieuse ; pas alors qu’elle lui a promis de lui faire une visite de la ville, des coins sympa et qu’ils ont finalement réussi à faire coïncider les plannings pour mettre la menace à exécution. Lunettes de soleil disposées sur le nez, un dernier coup de doigts dans sa chevelure dressée sur le crâne, le portefeuille glissé dans une poche de son short de bain (elle a pas intérêt à l’entraîner dans une piscine, Fiona, parce qu’il sait que leur nouvelle lubie est d’interdire ce genre de tenue mais qu’il est hors de question qu’il mette autre chose — il peut se balader sans avoir à se changer avant de sauter à l’eau), une serviette de plage roulée dans un sac qu’il balance sur son épaule. Sur le palier, il la retrouve, véritable vacancière pourtant préparée et il lâche un rire, Jon, avant de la suivre. Elle a été cryptique sur le planning ou la route et s’il n’avait pas appris à la connaître depuis le temps, il aurait pu imaginer qu’elle allait le perdre dans les rues d’Island Bay. Sans doute même qu’il aurait pu paniquer à l’idée qu’elle le balance à ceux qui le recherchent (car même si ça fait des mois que la cartomancienne lui a tiré les cartes et annoncé un grand danger, même s’il ne s’est rien passé depuis et que plusieurs coups de fil passé à son ancien poste lui ont appris que personne n’a été libéré, il ne peut pas s’empêcher d’y penser, Jonathan, de craindre que les prédictions finissent par arriver). Mais c’est Fiona. Geeky-girl Fiona. Celle avec qui il peut causer cinéma jusque tard les soirs, se gaver de pop corn, malteser et skittles. Elle n’a pas tout à fait le profil d’une fille appartenant à un gang, Fiona. Et, surtout, il n’est pas sûr que le gang se donne autant de mal pour l’éliminer — apprendre à le connaître, faire ami-ami, ça, c’était son job à lui. Eux, ils sont plus directs, plus expéditifs, même s’il se doute bien qu’il aura sûrement droit à un petit traitement de faveur (parce qu’il en a fait parti, du gang, même si c’était fake). Et parce que c’est Fiona, il la suit tranquillement, une main dans une poche, l’autre gesticulant au gré des small talks partagés. « Do you know me? A ton avis ? » Il roule des yeux, oubliant les solaires qui cachent sa mimique à la jeune femme, secoue alors la tête. « Je pense qu’à un moment, j’y passais tellement souvent que mon banquier devait croire que je faisais du trafic pour leur compte. » Des salaires claqués en location de VHS, puis DVD, des ex rencontrées au détour d’un rayonnage, séduites par un sourire ou le choix d’un film. Les Die Hard tellement souvent loués que le magasin avait fini par les lui offrir (il a encore les DVD quelque part, dans un carton qu’il n’a toujours pas terminé d’ouvrir). Il relève la tête, soulève les lunettes et éclate d’un rire franc en apercevant le nom sur la vitrine de la boutique, discernant avec quelques difficultés l’intérieur de celle-ci. Il devine les bacs plein de DVD, les étalages de films anciens. « Atta girl, tu sais comment me parler. » Le sourire est toujours sur ses lèvres quand ils poussent la porte et se glissent à l’intérieur. L’air y est plus frais, Jonathan accroche ses solaires au col de son t-shirt. « Ooooh boy, mais que viens-tu de faire, pauvre Fiona ? Je vais y passer mes journées, perdre mon job, dépenser tout mon fric, finir misérable. » Mais il est déjà devant les étagères qui contiennent quelques uns des meilleurs crûs. Philadelphia, The Truman Show et, perdu au milieu de la fin de l’alphabet, une pépite qu’il n’a pas vu depuis trop d’années. Il brandit le DVD comme Arthur doit probablement brandir excalibur. « There can only be one, » qu’il quote d’une voix grave, conscient qu’il ne ressortira pas sans le DVD. « Ok, j’ai le prochain film pour nos soirées ciné. » Mais son regard tombe d’ores et déjà sur une autre jaquette, plus claire (certains diraient probablement plus girly, aussi). « Ok, maybe les deux prochains. » Clueless tiré des profondeurs de son rangement, le sourire flânant toujours sur ses lèvres. Scratch la fin de journée au bord de l’eau, Jon, il pourrait passer les prochaines heures entre ces rayons-là. Il n’a, d’ailleurs, aucune intention de les quitter. |
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| Sujet: Re: We're not in Kansas anymore | Jon (#) Sam 17 Juil - 23:57 | |
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We're not in Kansas anymore Jonathan & Fiona Dire que Fiona aimait les challenges était un euphémisme. Elle adorait ça, et elle s'était donc donnée comme mission de réussir à faire passer un bon moment à Jonathan dans cette ville qu'il n'avait pas encore l'air d'apprécier à sa juste valeur. Elle avait donc préparé un petit programme, ils n'allaient peut-être pas faire dix-mille activités non plus, mais Fiona misait sur la qualité et pas la quantité. Elle était persuadée que le premier endroit où elle allait l'emmener marquerait beaucoup de points. Depuis qu'ils sont voisins, les deux ont eu l'occasion de se connaître beaucoup plus, et il fallait dire que ce n'était pas du tout compliqué de s'entendre pour ces deux-là. Déjà à leur première rencontre officielle, ils avaient passé la soirée devant un film puis à papoter de tout et de rien, coup de cœur amical instantané, c'était le cas de le dire. Bien sûr, Fiona était loin de se douter du passé lourd de Jon, mais à part ça, elle le connaissait déjà assez bien pour savoir que ce magasin rempli de références cinématographiques, aux formats qu'ils ont tous les deux connu en grandissant. Les jeunes de maintenant appelleraient même ça vintage. Tiens, ça ferait un bon scénario de film ! The guy who lost everything to movies.
Fiona rigole, amusée par sa propre réflexion. C'est clair que des fois, il était difficile d'être raisonnable lorsqu'il s'agissait de quelque chose que l'on appréciait beaucoup. Dans leur cas, c'était le septième art. Franchement, si moi je n'ai pas fini à la rue à cause de toutes ces dépenses, tu devrais t'en sortir. Au pire, we can be all poetic, get miserable and lose our minds together !
Le sourire de Fiona ne la quitte pas, et s'élargit encore plus face à Jonathan, qui se transformait limite en petit garçon aux yeux tout brillants devant ces étagères. Oh, Clueless, hein ? Je t'imagine bien dans une 94 Jeep Wrangler blanche.
Référence à la célèbre voiture de Cher, rêve de toute une génération d'adolescentes de l'époque. L'effet que pouvait avoir un bon film était indéniable. Fiona s'avance vers d'autres étagères, plus spécialement vers les comédies musicales, véritable péché mignon pour elle. Elle a dû regarder toutes les représentations musicales possibles, des mieux notées à celles jugées non révolutionnaires, parce qu'il fallait bien se faire un avis et ne pas juste se fier aux commentaires sur Rotten Tomatoes. Si tu n'as jamais regardé ça, on va avoir un problème.
Dit-elle, en montrant le titre culte qu'elle tenait entre les mains : West Side Story. Jonathan s'était bien un peu moqué d'elle à propos de Dirty Dancing à leur première soirée cinéma, alors peut-être qu'il n'était pas très axé sur les comédies musicales, mais il y en avait des très classiques, très particulières, et pour Fiona celle-ci en faisait partie. @Jonathan Cox
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| Sujet: Re: We're not in Kansas anymore | Jon (#) Dim 29 Aoû - 11:39 | |
| L’humeur allégée depuis qu’il a été rejoint par Fiona, peut-être même depuis qu’il sait qu’elle a organisé cette petite sortie entre voisins — parce que Jon, il doit reconnaître que le temps passé auprès de la jeune femme est toujours agréable, toujours léger, toujours plein d’humour et d’anecdotes échangées ; alors peut-être qu’il relâche un peu trop l’attention, l’ancien flic, peut-être qu’il fait un peu trop confiance à Fiona pour ne pas être une envoyée du gang, pas mêlée à de sombres histoires qui reviendraient lui cogner le coin de la gueule un beau matin mais il la suit et il a le regard qui s’émerveille de ces reliques tirées du passé. Il redevient le gamin qu’il a toujours un peu été, Jon, à fouiller dans les bacs à la recherche de la perle qui voudrait attirer toute son attention, une fausse accusation portée en direction de la jeune femme tandis qu’il essaie de calculer combien de mois de salaire il va laisser à la caisse quand ils sortiront des lieux (si tant est qu’il accepte d’en sortir un jour). Il a le regard qui se lève des jaquettes des vhs, le sourcil haut et arqué tandis que Fiona semble s’amuser de sa future misère financière (causée par elle, qui plus est). « Espérons que mon banquier soit aussi fan de l’idée. Tu m’accompagneras lui soumettre l’idée ? On dira que t’es au scénario et à la réalisation, que tu crois à fond dans ce projet et que, sûr, il fera des millions au box office. » Ou peut-être qu’il s’emballe un peu trop, que la mise en abime s’arrête ici, tomber de rideau, clap de fin. Et s’il se demande quelques secondes quel acteur pourrait bien jouer son rôle — il imagine un inconnu ou presque, le gars lambda, adepte des rôles secondaires à la Sam Rockwell mais dont le nom échappe toujours à la tout le monde bien que sa tête semble vaguement familière — il préfère rapidement couper court à toute pensée allant dans cette direction ; quel serait le plot twist ? Il perd tout son argent, and then, what ? Si le point de départ peut sembler alléchant, le manque de direction vers un final qui se révélerait aussi intéressant que magistral fait retomber son enthousiasme. « True, tu vas en convention et on peut dire que j’économise en y allant pas. Well then, I’m rich, let’s spend the day here. » Le sourire large sur les lèvres parce qu’il a trouvé la solution pour mettre son plan à exécution (aka passer la journée ici, ne plus jamais en décoller et, oui, sans doute y débourser trop d’argent pour que ce soit sain mais il peut se nourrir de pâte et ne faire qu’un repas par jour) et la tête se baisse de nouveau, il passe d’un bac à un autre, d’une étagère à un énième rayon et il se perd dans les souvenirs, les envies de s’exclamer dès qu’il sort ce qui semble être une antiquité de son enfance. « Hé, tu te moques mais t’sais que j’ai une photo de moi au volant d’un de ces bijou, justement ? » Loin d’être la sienne, pourtant, juste une voiture présente lors d’une exposition et il en a profité, Jon, pour immortaliser l’instant. Nothing fancy, mais de quoi pouvoir afficher fièrement every once in a while — comme, il n’en doute pas, la prochaine soirée ciné avec sa voisine. Il tourne d’ailleurs la tête dans sa direction et il pince les lèvres, l’air soudain coupable. « Does the trailer count? » Et encore, il s’agit des trailles des reprises récentes, pas de la version originale. « Mais, » qu’il se reprend très vite en s’approchant de quelques pas. « Je connais les paroles de America et I feel pretty, so, don’t judge me too hard? » Il en vient même à se demander s’il ne connait pas toutes les chansons présentes dans cette comédie musicale sans rien connaître de l’histoire — la faute à une écoute un peu décousue des chansons. - hj:
sorry j'ai rien fais avancer et c'est tout nul, j'me rattraperai à la prochaine réponse, promis
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| Sujet: Re: We're not in Kansas anymore | Jon (#) Dim 21 Nov - 21:09 | |
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We're not in Kansas anymore Jonathan & Fiona Fiona était peut-être une presque habituée de ce magasin, mais cela n'empêche qu'elle soit émerveillée à chaque fois devant les rayons de couvertures ayant bercé son enfance, son adolescence. Les Hanson et les arts, les Hanson et le cinéma, c'est toute une histoire. Ce n'est pas pour rien que Fiona avait fini en design et son frère dans le monde du septième art. Alors inventer des scénarios, aussi farfelus les uns que les autres, elle connaissait. Merci les nuits étoilées de San Diego où Fiona et son frère rêvassaient dans leur tente dans le jardin, à imaginer ce qu'ils feraient face à une invasion de zombie, ou si là, maintenant, une soucoupe volante se posait dans leur jardin. Imaginer alors le sort de Jonathan après lui avoir fait découvrir ce lieu, c'était un jeu d'enfants. Deal, je t'accompagne, je lui fais les yeux doux et c'est gagné !
Quitte même à faire intervenir son frère si besoin. Bien sûr, tout ça n'était que plaisanteries, car perdre tout son argent, ce n'était clairement pas un objectif à atteindre. Oh no no, aussi parfait cet endroit puisse-t-il être, j'ai d'autres plans pour cet aprem !
Fiona pourrait clairement passer des heures ici, et elle savait que c'était le cas pour Jon aussi, mais ils avaient encore un autre endroit où aller avant leur spot final, pour l'activité que la Californienne avait hâte de faire découvrir à son ami. Mais avant de sortir du magasin, encore quelques petites discussions sur des références classiques de cinéma, et Fiona entrouvre la bouche lorsque Jonathan lui dit avoir une photo avec la fameuse Jeep blanche de Cher. What ? Je veux voir des preuves.
Bien sûr qu'elle allait l'embêter pour qu'il lui montre ladite photo. Elle ne pouvait s'empêcher de l'imaginer aussi avec le costume jaune et noir du personnage principales, se faisant rire toute seule, avant de se ressaisir lorsqu'il s'agissait de parler de comédies musicales, sujet sur lequel Jonathan la charriait de temps en temps. Bon, ok, I won't judge, mais je rajoute ça à la liste de nos movie nights.
Car depuis, c'était devenu une habitude pour les deux amis, et le fait qu'ils soient voisins facilitaient beaucoup les choses. Même en dehors des soirées où ils avaient prévu une movie night, il leur arrivait de s'en faire une à l'impromptu, ce qui ne déplaisait pas du tout à Fiona. Passer du temps avec Jonathan était toujours agréable. Je ne sais pas pour toi mais moi, j'ai un petit creux !
Dit-elle, avec un petit clin d'oeil alors qu'ils quittaient la caisse où ils ont réglé leurs commandes. Fiona voulait faire découvrir un endroit qu'elle suspectait plairait à Jon. Pas loin de la plage, un petit local, qui ne payait pas des mines à première vue, mais qui faisait des hot-dogs comme à la maison, et par maison, l'on parle des US bien évidemment. Même Fiona avait pu y trouver son bonheur, un hot dog végétarien, qui pouvait ne pas donner envie à la personne lambda, mais qui était divinement bon. Fancy a hot dog and a pop ?
Toujours avec l'accent de Chicago, bien évidemment, et un grand sourire aux lèvres. Elle espérait que Jonathan aime ce petit coin comme elle, lui qui avait encore un peu de mal avec la Nouvelle-Zélande, contrairement à elle. Elle en avait fait sa mission de lui faire aimer le coin, en lui faisant découvrir quelques repères regroupant des choses qu'il aimait. Si ce n'est pas ça, l'amitié. @Jonathan Cox
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| Sujet: Re: We're not in Kansas anymore | Jon (#) Dim 9 Jan - 13:10 | |
| Il a le rire qui perce, Jon, la tête qui se secoue parce qu’elle a suivi le jeu, Fiona. Et ça n’a rien de vraiment surprenant, dans le fond — il aurait pu s’en douter, en réalité, parce que ce n’est pas la première fois, parce qu’elle a toujours cet enthousiasme à le suivre dans ses conneries, les délires, quand ce n’est pas elle-même qui les débute. Rien de surprenant mais toujours un peu rassurant, de pouvoir partager ça, de ne pas être solitaire dans une attitude que d’autres pourraient juger d’infantile. « Ah ! Je savais que je pouvais compter sur toi ! » Le sourire élargit avant qu’il ne baisse de nouveau les yeux sur les trouvailles dans les bacs, jusqu’à ce qu’elle n’ait des mots qui l’oblige à arracher son attention des titres. Le sourcil qui se soulève puis s’abaisse. « Vraiment ? T’as mieux que ce paradis ? » Il écarte les bras, désigne l’ensemble de la collection, du lieu, yeux froncés. Ce n’est pas qu’il doute (pas vraiment, en tout cas) mais elle a déjà placé la barre très haut, Fiona, et il lui parait difficile de pouvoir monter encore. « Je crois pas l’avoir sur le téléphone, attends. » Il sort l’objet, fouille dans la galerie d’images — et ce n’est pas bien long parce qu’il n’est pas vraiment le genre à immortaliser tout et n’importe quoi, Jonathan. La plupart des images sont des photos enregistrées automatiquement par le téléphone au détour d’une conversation, quelques clichés pris par lui-même ici et là (comme le dernier match de basket où il s’est rendu parce que vraiment, il avait une place de rêve et un bon spot pour pouvoir screen le panier). Mais pas de voiture blanche, ni de selfie. « Je dois l’avoir chez moi, promis je te montre quand on rentre. » Et peut-être qu’il ne devrait pas avoir une telle fierté dans sa voix — mais ce n’est pas n’importe quelle voiture et ce n’est pas n’importe quel film et le cinéphile qu’il est ne peut pas s’empêcher d’être aussi fier que s’il avait posé devant l’Aston Martin de James Bond (à ceci près que s’il devait prendre la pose devant l’une des voitures de l’agent britannique, il choisirait la Rolls-Royce).
Il roule des yeux, les lèvres pourtant étirées. « Très bien, va pour une movie night. J’espère que tu te souviendras que j’ai accepté le jour où je voudrai te caler devant un classique que tu n’aurais pas encore vu. » Bien qu’il doute que ça existe (et, maintenant qu’il y repense, il n’a pas l’impression qu’elle ait déjà admit n’avoir jamais vu un film qu’il considère comme étant le plus culte). « T’as conscience qu’on aura jamais assez d’une vie pour faire toutes les movies nights qu’on a déjà planifié plus les autres, right ? » La liste des films à voir, découvrir ou redécouvrir ensemble s’agrandissant à chaque minute, chaque conversation partagée entre les voisins régulièrement interrompue par le titre d’un film, une nouvelle idée pour la prochaine fois et sans doute que s’ils se posaient pour faire le compte, ils auraient les trente prochaines movies nights d’organisées. Guidé vers la caisse (parce qu’ils ne vont vraiment pas rester ici tout le reste de leur existence), les billets qui passent d’une main à l’autre, la voix de Fiona qui revient, réveille l’estomac, le gargouillis au fond de celui-ci. « C’est parce que les émotions, ça creuse, » qu’il taquine, tenant la porte ouverte avant de la suivre, à nouveau. Les lunettes de soleil ont retrouvé leur place sur son nez, le sac du magasin qui pend à son poignet tandis qu’il plonge les mains dans les poches. Il aperçoit le logo sur la vitre mais n’assimile pas tout de suite l’information. C’est un hot dog, oui très bien — pas de quoi sauter au plafond. Il se doute bien que ce pays a pu copier les States sur les plats aussi. Mais un coup d’oeil en direction de Fiona et il aperçoit le sourire, et quelque chose lui dit qu’elle ne se le permettrait pas si ce n’était pas du pur produit américain. Quelque chose qui provient de leur sol, à eux. « Are you for real? » Il est tourné vers elle maintenant, juste devant la porte du petit restaurant. Ce n’est pas les camions, certes, mais il y a déjà l’odeur qui s’échappe d’une fenêtre ouverte et qui lui parvient et ça sent la maison, ça sent la rue, ça sent le pain et le mélange ketchup moutarde. Il scrute le visage de la jeune femme et ses propres traits s’éclaircissent, il se pince le nez. « Ok, tu es définitivement ma personne préférée sur cette Terre. » Il n’aurait pas imaginé pouvoir trouver une voisine si cool — n’aurait pas pensé pouvoir se lier autrement que par quelques grognements de celui qui n’a pas le choix que de prétendre, en réalité. Il pousse la porte le premier, y met un premier pied. Il a pourtant vu l’intérieur à travers les grandes vitres, mais ça ne l’empêche pas de tout scruter, de tout juger, sans vraiment savoir ce qu’il cherche, ce à quoi il s’attend. La décoration fait l’illusion. Pour un peu il pourrait oublier la météo qui ne colle pas avec Chicago. « Tu connaissais déjà le coin ou t’as fais une recherche dans l’espoir de me faire craquer et aimer le pays ? » Il plisse les yeux, faussement suspicieux, alors qu’il prend place à une table. |
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| Sujet: Re: We're not in Kansas anymore | Jon (#) Jeu 27 Jan - 15:06 | |
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We're not in Kansas anymore Jonathan & Fiona Bien sûr que Jonathan pouvait compter sur elle. Depuis le temps qu'ils se connaissent maintenant, Fiona peut dire, avec assez grande confidence, qu'elle est arrivée à bien cerner son ami et surtout savoir ce qu'il aimait. Ce n'était pas difficile puisqu'ils avaient beaucoup de choses en commun. Autant dire que Fiona a eu le jackpot niveau voisin et elle est toujours ravie de passer du temps avec lui. Elle a aussi comme objectif de faire aimer Island Bay et la Nouvelle-Zélande de manière générale à son ami, qui avait du mal décidément, avec tous les changements. Elle est donc fière que ça commence à marcher, alors qu'elle lui fait découvrir différents endroits de la ville qui lui plairont forcément. Elle a prévu d'autres choses, aussi parfait le lieu actuel pouvait-il être. Pour ce qui est de la photo de Jon avec la fameuse Jeep de Cher, cela devra attendre la fin de leur journée. Eh bien on continuera dans notre deuxième vie ! Dit-elle, tout sourire. C'est clair qu'ils ont déjà une longue liste de films et séries à visionner ensemble qu'il serait quasiment impossible d'avoir le temps de tout faire, avec leurs jobs respectifs et s'ils voulaient avoir un semblant de vie sociale. Ils pourraient prioriser les choses que l'un ou l'autre n'a jamais vu, ça diminuera forcément le nombre. En attendant, Fiona entraîne Jon avec elle jusqu'à la devanture d'un petit restaurant où l'odeur de nourriture, odeur très familière pour eux deux, émanait. Trouver des hot dogs comme à la maison à l'autre bout du monde, ce n'est pas mission facile, et pourtant Fiona est tombée au hasard sur ce coin et s'était directement promis d'y emmener Jonathan. Ce dernier semble d'ailleurs très ravi par cette découverte et la brune espérait qu'il serait aussi ravi lorsqu'il goûtera au fameux hot-dog. Ah parce que c'est que maintenant que tu t'en rends compte ? Sourire taquin au coin des lèvres alors que Jonathan s'avance à l'intérieur et qu'elle le suit. Elle en profite pour passer rapidement commande au comptoir avant de s'installer à la même table de son ami. Je connaissais déjà. Je ne t'aurais pas emmené ici si je n'avais pas approuvé l'endroit avant. C'était une évidence pour elle, voyons. Pas de place à l'erreur si elle voulait réussir sa mission. Par-contre, on mange pas ici. Un petit hot-dog face à la mer, ça te dit ? Tout était mieux devant l'océan, et puis comme ça ils seront à l'endroit de la prochaine activité que Fiona a prévue, et qu'elle garde pour elle pour le moment. @Jonathan Cox
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| Sujet: Re: We're not in Kansas anymore | Jon (#) Jeu 3 Mar - 9:24 | |
| Comme à chaque fois qu’il se trouve en compagnie de Fiona, Jonathan ne parvient pas à perdre son amusement ou son sourire en coin. L’impression de retrouver celui qu’il a été avant, cette partie de lui enfouie et plongée dans un sommeil trop profond depuis l’infiltration et la violence et la noirceur — celui qu’il a tenté de copier, de retrouver sans que ce soit aisé ou accessible jusqu’à présent. Sauf en présence de Fiona qui, elle aussi, semble vivre avec ce sempiternel sourire sur les lèvres, une bonne humeur un peu trop contagieuse et la sensibilité à son sens de l’humeur scabreux par moment (un bonus point qu’il lui accorde avec plaisir, lui qui a craint de ne trouver dans ce nouveau pays qu’un humour plus pincé à la manière des anglais (non pas qu’il sache si les Néo-Zélandais partagent les traits d’humour britanniques, en réalité)). Ce n’est pas juste le patriote qui s’exprime quand il partage des heures avec sa voisine et si son adaptation se fait à pas minuscules, elle se fait néanmoins plus efficacement avec une présence comme celle de Fiona — c’est qu’elle a vite su le saisir, il lui semble, et le cerner (pas que ce soit bien difficile, aime-t-il penser, mais tout de même). Ce ne devrait donc pas le surprendre qu’elle ait encore plus d’un tour dans son sac pour cette journée planifiée et ça devrait encore moins le surprendre que ce soit un clin d’oeil non pas uniquement à leur pays de naissance mais à une conversation eue les premiers jours. Le sourire qui flâne à présent sur ses lèvres est plus touché que ravi avant de se faire mi-figue, mi-raisin à la réponse de la jeune femme — laquelle l’oblige à rouler des yeux en grande exagération. « Je n’ai rien à dire pour ma défense si ce n’est qu’il faut toujours du temps pour apprécier les bonnes choses, non ? C’est pas ce qu’il se dit ? » Il ne lui en faut pas davantage pour pousser la porte et s’engouffrer dans le petit restaurant, les yeux allant d’un objet de décoration à l’autre avant de s’installer à table, déjà prêt à prendre ses aises et profiter d’un repas pleinement mérité (non pas qu’ils aient fait grand-chose qui puissent nécessiter un repas pour reprendre des forces). Ses doigts attrapent un menu posé au centre de la table pour s’occuper. « Aaah, c’est ce que je voulais entendre. » Ne serait-ce que pour s’assurer de la qualité des hot-dogs qu’ils sont sur le point de dévorer — et dont l’odeur leur parvient déjà. Et, à en juger par ce simple fait, Jon, il peut confirmer que ça a l’air d’être digne des mets de la maison. Ses traits perdent toutefois bien vite de leur superbe alors qu’elle reprend et il ne peut qu’exagérer une moue. « What? » La main qui se porte à son coeur pour venir compléter le tableau dramatique et il ricane bien vite. « J’ai du mal à imaginer quelqu’un dire non à ce programme. » Quoique l’idée qu’il suffise d’un coup de vent pour couvrir son hot-dog de sable suffit à le refroidir — mais il n’en dira rien, plus curieux que grincheux pour la journée. Le serveur leur apporte les hot-dogs à emporter et il se relève, garde la porte ouverte pour laisser Fiona sortir la première. « Pour ton information, c’est de la torture que de m’obliger à devoir sentir cette bonne odeur et ne pas croquer dedans tout de suite. » Et pour en rajouter, il s’interdit même de baisser les yeux sur le sac qu’il porte — dans l’éventualité où ça aggraverait la tentation, où les effluves de ketchup et moutarde mélangées à celles du pain chaud se feraient encore plus présentes.
Parvenus à la plage, il doit bien reconnaître que la vue sur l’horizon bleu en vaut pourtant la peine. Le sac déposé dans le sable, il s’étire avant de poser les mains sur ses hanches et de lancer un coup d’oeil à Fiona. « Alright alright, all mighty Fiona, that’s a good spot that you got there. » A la fois reculé sans trop l’être — pas assez pour qu’il n’ait pas à craindre une soudaine angoisse à l’idée d’être livré aux yeux de tous et il n’y a pas assez de rochers ou de dune sableuse pour qu’un tireur puisse se dissimuler à des kilomètres. Il hésite pourtant avant de s’installer, les yeux rivés sur l’eau et comme prêt à poser une question avant de se raviser. Il étire les jambes, reste un instant à moitié allongé sur les coudes. « T’en connais d’autres, des coins de ce genre ? » Il n’est pas sans lui rappeler celui découvert l’an dernier lors de la St Valentin et des mésaventures qui s’y sont déroulées. Et malgré ses airs ronchons, il doit bien reconnaître que la proximité de l’eau et de la plage est toujours plus agréable que la ville bruyante et sa pollution. |
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| Sujet: Re: We're not in Kansas anymore | Jon (#) Lun 11 Avr - 21:50 | |
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We're not in Kansas anymore Jonathan & Fiona Les petites taquineries vont bon train au fil de la discussion, ainsi qu'un petit peu de suspens que Fiona tentait de faire durer autant que possible. Retrouver un restaurant de hot-dog qui les préparait comme à la maison, ça n'avait pas été tâche facile, mais maintenant qu'elle avait rajouté ce lieu à ses favoris, il fallait bien partager cela avec Jonathan, peut-être que ça lui ferait aimer la ville, ou le pays de manière générale, un peu plus. True, true.
Dit-elle, à la remarque de Jon sur l'appréciation des bonnes choses. Il n'avait pas tort, mais elle n'avait pu s'empêcher de montrer, quelques secondes plus tôt, son air faussement outré au fait qu'il ne se rende compte que maintenant que la brune était une personne géniale. L'odeur absolument agréable qui émanait du restaurant, encore plus à l'intérieur, rendait la tâche d'attendre pour manger un peu plus difficile qu'elle ne le pensait, mais elle savait que là où elle avait prévu qu'ils aillent juste après en valait absolument le coup. Je sais, je sais. Mais patience ! Après tout, il faut du temps pour apprécier les bonnes choses, non ?
Dit-elle, sourire espiègle aux lèvres, alors qu'elle passait devant lui en sortant du restaurant, faisant référence à la même remarque qu'il a sortie auparavant. Les deux amis marchent ensuite quelques minutes avant d'arriver à la plage, et Fiona fait en sorte qu'ils se retrouvent un peu à l'écart, non pas que la plage était bondée, mais c'était toujours agréable de profiter du bruit de vagues et du soleil loin des caprices et cris de certains enfants notamment. Right ?
Reprend-elle, simplement, tout sourire, alors qu'elle prend place sur le sable, allongeant ses jambes et faisant attention au sac qui contenait son hot-dog. Ce serait bête de gâcher le superbe goût avec du sable à chaque bouchée. Uhuh, j'en connais pas mal, surtout excentrés de la ville. Quelques plages sauvages aussi. C'est ce qui m'a fait craquer pour le coin.
Répond-elle, en sortant son gobelet de soda du sac en premier suivi de la petite boîte de hot-dog, la posant sur ses cuisses. Je te ferai visiter si tu veux. Ce sont de superbes endroits pour des dates, be sure to score if you take girls there !
Son côté sans filtre qui ressort, avec un petit sourire aux lèvres. Leur petit moment actuel pourrait facilement s'apparenter à un date d'ailleurs, mais Fiona n'a jamais été du genre à s'imaginer tout un tas de choses du genre, et se contente juste de profiter du moment présent avec son ami. Fiona relève légèrement son gobelet pour trinquer avec Jon avant de venir prendre une première gorgée de son soda puis enfin prendre une bouchée du hot-dog. Perfection.
Souffle-t-elle, entre deux bouchées, appréciant clairement le goût, comme si elle le découvrait pour la première fois, alors qu'elle était presque une habituée du restaurant à ce stade. @Jonathan Cox
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