We don't have to dance ••• Silas

Silas McMahon

Life is a battlefield

les informations en vrac

la partie anecdotes ○
1•• Ses parents sont irlandais et sont nés à Dublin. Ils se sont rencontrés dans un café alors que son père planchait sur son premier roman. Un coup de foudre, ni plus ni moins. Ils se sont envolés pour la Nouvelle-Zélande un an avant la naissance de leur premier enfant, Simon, parce que Monsieur McMahon se sentait inspiré par ce beau pays. Depuis, ils ne l'ont jamais quitté et leurs deux enfants y sont nés.
2•• Silas est un petit comique qui a de la répartie. Il n'a pas peur du ridicule et il a gardé cette âme de clown qui est prêt à tout pour faire rire ses amis. Il a toujours le sourire, la bonne humeur se lit sur son visage en toute circonstance - ou presque. Il est un rayon de soleil, même quand il ne va pas bien. Cependant, seuls ses amis proches savent lire entre les lignes et capter les signes qui ne trompent pas. Parce que derrière ses sourires enjoués se cache en vérité un homme blessé qui peine à remonter la pente. La vie ne l'a pas vraiment épargné.
3•• L'agent immobilier n'est pas un gros fumeur. En général, il arrive à s'en passer. En revanche, il fume comme un pompier quand il est chamboulé et stressé. La nicotine l'apaise et l'aide à se détendre même si ça ne dure jamais très longtemps. Il n'est pas rare que l'alcool prenne le relais dans ses pires moments.
4•• Son style vestimentaire est assez particulier. S'il fait des efforts et qu'il sort le costard cravate quand il travaille, sur ses jours de congés il arbore plutôt des looks colorés. Les couleurs ne sont pas toujours bien associées mais il s'en fiche tant que ça lui plait. Légèrement excentrique sur les bords il aime porter des tenues qui reflètent son caractère déluré.
5•• Un esprit sain dans un corps sain? Pas vraiment. Adepte de la malbouffe et des fast food, il ne mange pas souvent des légumes et pour cause il n'aime pas ça. Il est extrêmement difficile et n'aime pas les plats trop élaborés ni même le poisson et les crustacés. Lui faire à manger est un véritable casse-tête et mieux vaut privilégier les menus simples, voire ceux pour les enfants. Pour ce qui est du sucré en revanche, il mange de tout. Il préfère manger un bon gâteau au chocolat qu'une grosse entrecôte.
6•• Ses cheveux sont des êtres vivants qui agissent indépendamment de sa volonté. Il ne parvient jamais à les dompter. Trop courts, ils rebiquent dans tous les sens. Trop longs ils bouclent et il ne peut pas lutter. A quoi bon se prendre la tête? Il se contente de les laver et de glisser ses doigts dedans pour les démêler, pour le reste chacun fait sa vie de son côté. Il ne va pas souvent chez le coiffeur mais quand l'envie lui prend d'un seul coup, il coupe tout d'un coup.
7•• Il sait jouer de la guitare depuis l'adolescence. Il a appris uniquement parce que ça plaisait aux filles mais au final, il y a pris gout. Il n'a jamais cessé de pratiquer depuis cette époque et il lui arrive encore aujourd'hui d'en jouer pour se détendre. Il pousse également la chansonnette de temps en temps mais rares sont les personnes qui l'ont déjà entendu chanter.
8•• Geek sur les bords, il passe souvent des heures sur sa console pour jouer à des jeux vidéo. Son genre préféré? Les RPG du style de The Witcher, il est également fan des licences Assassin's Creed, Tomb Raider, Resident Evil et bien d'autres. Il passe également beaucoup de temps sur Netflix et les sagas Harry Potter et Le Seigneur des Anneaux n'ont absolument aucun secret pour lui. En revanche, il n'a jamais accroché à Star Wars.
9•• Absolument pas bricoleur, monter un meuble est un véritable casse-tête. Il peut y passer des heures voire des jours entiers. En général, il laisse tomber rapidement et il appelle quelqu'un à la rescousse. N'importe quelle âme charitable capable de l'aider est la bienvenue. En sachant qu'il est un peu maladroit, ça n'aide pas.
10•• Il milite pour diverses causes qui lui tiennent à coeur, notamment les droits LGBT ou la protection des animaux. Il se rend régulièrement dans des refuges pour donner un coup de main. Il a d'ailleurs recueilli une chatte abandonnée il y a quelques mois qu'il a appelé Eowyn.

les indiscrétions sur le joueur

 
je souhaite être parrainé(e) ○ Pourquoi pas oui  

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<pris>○ robert sheehan</pris> silas mcmahon

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l'histoire de ma vie

petite citation pour faire joli

Perdu dans les méandres de ses pensées, le petit garçon observe le paysage en train de défiler sans vraiment s’y attarder. Le moteur de la voiture ronronne, la musique de la radio comble le silence que chacun semble disposer à garder. A ses côtés, son frère aîné a les yeux rivés sur sa console, on ne peut plus concentré. A l‘avant, sa mère a la tête appuyée contre son bras et semble une nouvelle fois agacée. Enfin son père, focalisé sur la route, est un habitué des déménagements surprises et non préparés. Auteur de romans policiers, il a constamment la bougeotte et ne parvient jamais à rester dans une ville plusieurs mois d’affilée. L’excuse de l’inspiration est souvent utilisée. Il lui faut découvrir de nouveau horizon pour être suffisamment inspiré. Alors chaque fois, tout le monde le suit dans sa folie, pas toujours de leur plein gré. Les enfants n’ont pas leur mot à dire, ils sont bien trop jeunes pour ça mais la mère n’est pas toujours ravie de cette nouvelle idée. Des disputes éclatent souvent avant qu’elle ne se retrouve à abdiquer. Tel est le quotidien du petit Silas, condamné à bouger de ville en ville, à subir les disputes incessantes de ses parents, et à ne jamais réussir à se poser durablement quelque part sans se confronter à des déménagements réguliers. Impossible de garder des amis très longtemps dans ces conditions hautement compliquées.

Les orages tumultueux sont de plus en plus fréquents chez cette famille moyennement soudée. Tout est prétexte aux disputes, de la vaisselle non lavée aux vêtements qui trainent en passant par le son de la télé bien trop élevé. Les cris font légion dans la maisonnée. Les parents McMahon ne savent plus communiquer. En attendant que la tornade finisse de dévaster le salon mal rangé, Silas a pris l’habitude de s’enfermer dans sa chambre pour plaquer son casque sur ses oreilles et laisser la musique le transporter. Bien loin de cette ambiance de chaos qu’il ne peut décemment plus supporter. C’est à l’aube de ses douze ans que sonne le glas de la liberté pour effleurer du bout du doigt une paix tant rêvée. Lorsque le divorce de ses parents est prononcé, il retourne vivre dans la ville qui l’a vu naitre avec son frère et sa mère ; Island Bay. Finis les déménagements répétés. Terminé d’être le petit nouveau de la classe chaque année. Cette fois, ils se sont installés pour une longue durée. Chacun retrouve une stabilité qui lui a tant manqué. Monsieur McMahon continue de voyager de son côté désormais libre d’aller et venir où il le désire. A partir de ce moment, Silas ne voit plus énormément son père, celui-ci préférant à présent sa petite vie de célibataire à celle d’un père aimant et présent. Soit. Le jeune garçon ne peut pas nier que cette attitude le blesse mais au fond, son paternel n’a jamais été exemplaire. Pourquoi les choses seraient-elles différentes maintenant ?

L’adolescence, une période de transition. Le passage de la vie d’enfant à la vie d’adulte avec toutes les galères qu’elle amène dans son sillage et ce, à foison. Une période de découvertes mais aussi de rébellion. La chenille qui devient papillon. Il a besoin de se sentir vivant, Silas, d’expérimenter des tas de choses et de profiter, enfin, de tout ce que la vie a à lui offrir. Il parvient enfin à se faire des amis. En cours, il n’est pas très attentif et tout est bon à prendre pour se faire remarquer, lui qui n’a jamais vraiment existé aux yeux de qui que ce soit. Il devient le petit comique de la classe, celui qui a toujours le petit mot pour rendre fou les profs et pour faire rire la galerie. Sa popularité se développe et il fait rapidement partie de toutes les fêtes où l’alcool coule à flot malgré les interdits. Pour la première fois de sa vie, il se sent épanoui.

C’est également à cette époque qu’il fait la rencontre qui changera littéralement le cours de sa vie. Il est grand. Il est blond. Et surtout, il a le même tempérament. Un don pour s’attirer des ennuis, tout comme lui. Ensemble, ils forment rapidement un duo de choc. Le courant passe immédiatement entre les deux garçons et Christopher devient très vite son meilleur ami. Les deux inséparables, les rois de la connerie. Toujours dans les mauvais plans, il n’est pas rare qu’ils soient convoqués par le directeur du lycée. Chris devient cet ami précieux qui a toujours manqué à Silas dans sa vie. Il ne se passe pas une journée sans qu’ils ne se voient ou s’appellent pour tout et n’importe quoi. Le jeune irlandais n’a jamais été aussi proche de qui que ce soit. Tellement proche qu’ils franchissent les limites de la simple amitié. Erreur ou évolution inévitable ? A cet âge, impossible de le dire. D’autant que Chris n’est pas le garçon le plus stable du monde puisqu’il lui arrive de prendre ses distances sans que Silas n’en comprenne les véritables raisons. Comment lui en vouloir ? L’adolescence n’est-elle pas aussi la période des désillusions ?

Il aurait pu continuer à briller à toutes les soirées, à rester ce fêtard invétéré pendant plusieurs années après le lycée. Il était bien parti pour, en tout cas, puisqu’il n’était pas décidé à se calmer. Jusqu’à ce qu’un événement ne vienne lui mettre du plomb dans la tête et ne le stoppe sur sa lancée. L’année de ses vingt ans a marqué un autre tournant dans sa vie mouvementée. Son frère a perdu la vie dans un accident après avoir pris la route en état d’ébriété. Un drame pour Silas et sa mère. Cette dernière ne s’est jamais remise d’avoir perdu son fils aîné. Pendant quelques mois, Silas a mis sa vie de côté pour prendre soin de sa mère dans cette épreuve, la dernière famille qu’il lui reste puisque son père n’a jamais vraiment compté. Il s’est d’ailleurs pointé à l’enterrement mais les échanges n’ont jamais été très poussés, chacun se contentait d’évoquer des banalités. A quoi bon se forcer dans un moment pareil. Le cœur n’y était pas, il ne faut pas se leurrer. Cette épreuve difficile à surmonter a mis un frein à sa vie de débauché. Finis les conneries et les risques inconsidérés. Le déclic et Silas a décidé de se ranger. Il s’est lancé dans la première idée de carrière qui lui a traversé l’esprit, agent immobilier.

Si sa vie professionnelle a été un franc succès, il ne peut pas en dire autant de sa vie privée. Vie sentimentale chaotique, Christopher lui en a fait voir de toutes les couleurs. Avec le temps, la simple amitié ambigüe s’est transformée en une relation de couple sans qu’ils ne l’aient vraiment prémédité. Problème : si Silas n’a aucun souci pour assumer sa sexualité, ce n’est pas le cas de sa moitié. Pour vivre heureux, vivons cachés. Aux yeux du monde, ils sont meilleurs amis mais bel et bien amants en privé. Si au départ cette ssituation convient à l’irlandais, il finit par ne plus la supporter. La rupture est inévitable, pourtant ils ne parviennent pas à véritablement se lâcher. C’est un combat sans fin qui dure sur plusieurs années. Réconciliation, rupture un schéma qui se répète à l’infini, sans discontinuer. C’est fatigant. C’est usant. Les tromperies viennent se joindre à la danse et le cœur de Silas est profondément malmené. Une relation en dent de scie qui ne semble pas vouloir s’arranger. Difficile d’aller de l’avant quand on se retrouve ainsi bloqué. L’agent immobilier est fatigué de se battre, épuisé de se sentir seul dans cette bataille alors il baisse les armes et abandonne tout espoir d’avenir avec celui qui n’a jamais cessé de faire battre son coeur piétiné.

Aujourd’hui, il est paumé. Avec Chris, il ne sait pas sur quel pied danser. Il n’a cessé de le blesser au fil des années. Silas tente, plus ou moins vainement, de trouver quelqu’un avec qui se poser mais c’est difficile quand une personne en particulier continue de hanter ses pensées. Au final, peut-être est-il mieux seul, que mal accompagné. D’autant qu’il a sa mère et sa maladie à gérer. Ce n’est pas facile tous les jours de rendre visite à celle qui l’a mis au monde et de se heurter à un mur qui ne reconnait même plus sa progéniture.