contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Il est tard. Mais la jeune femme ne daigne pas quitter son vieux poste de télévision. Elle crèche dans un studio, chez un couple de retraités. Pour sûr qu'ils sont sympa, même hilarants par moment et toujours attentionnés envers elle, mais la décoration de son petit studio laisse totalement à désirer. C'est vieillot mais elle s'y sent bien. Surtout depuis sa libération, elle a sauté sur l'occasion, voyant que le loyer n'était si chère que ça et que le couple lui préparaient toujours de bons petits plats. Richard est un peu brute mais il arrive toujours à extirper quelques ricanements d'Eywa. Agnès devait être une maman poule, un peu trop collante même parfois, mais elle est adorable et si attentionnée. A défaut de vivre réellement seule, Eywa se sent tout de même apaisée - un peu comme chez elle aussi - dans cette maison à la décoration un peu trop rustique à son goût, mais bon, elle fait avec.. Trois mois qu'elle loge chez eux, et elle a toute son indépendance bien qu'elle partage quelques repas avec eux et qu'elle leur apporte toujours leurs courriers. Et à chaque fois, ils sont heureux de la croiser. Parce qu'ils savent, qu'elle passe la plupart de ses soirées dans les bars, à piller des restaurants avec ses ami(e)s, à se pavaner sur la plage tard le soir ou encore à se déhancher en boites de nuit ; et ses journées au zoo de Wellington. Alors vivre à moitié avec eux, la jeune femme n'aurait pas espéré mieux, non.
Le téléphone vibre contre son ventre. Un premier message de Silas et c'est naturellement qu'un sourire se dessiner dans le creux de ses lèvres. Et la proposition qu'il lui fait, est juste irrésistible. Une soirée chill comme elle les aime, à défaut de zapper les différentes chaînes au vu des interférences qu'elle capte. Et c'est bien sans hésiter qu'elle quitte ce vieux divan quelque peu poussiéreux pour enfiler un jean noir - rien de plus basique -, et un crop top à dentelle blanc qu'elle recouvre d'une veste en cuir. Quelques coups de mains dans ses cheveux pour les démêler, un zeste de son parfum et le tour est joué. Ah non, elle prend son sac dans lequel elle y met sans attendre sa grenouillère de panda - c'est chill askip - et quelques paquets de chips - salés, épicés - sans oublier la boite de bonbons qu'Agnès lui a déposer sur le lit dans l'après-midi. Elle sait y faire cette mamie ! Elle ferme rapidement la porte de son studio pour monter en scelle, rien de mieux que de se déplacer en vélo quand t-on veut avoir de bons fessiers..
Arrivée dans le quartier de West Bay, la jeune femme sait parfaitement où elle se rend. Le vélo est déposé et les escaliers sont bien vites enjambés pour sonner à la porte : l'appartement de Silas. En attendant qu'il lui ouvre, Eywa prend appui avec son coude contre l'encadrement, un large sourire formellement bien affiché par ses lèvres naturelles. « Alors comme ça on s'ennuie ?! » Question plutôt rhétorique de sa part, Eywa finit par ricaner en entrant d'elle-même dans son appartement. Oui, elle connait le chemin pour y avoir été plus d'une fois, et pas forcément pour jouer au scrabble.
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PAR ZAJA.
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Sujet: Re: CODE ROUGE #teambouclettes (#) Mer 2 Juin - 2:41
Code rouge
Team Bouclettes
Journée compliquée qui s’achève dans la morosité. Aujourd’hui n’a pas été un jour empli de gaieté. S’il avait pourtant bien commencé, il ne s’est pas vraiment bien terminé. Jour de congés oblige, Silas ne s’est pourtant pas reposé. Des courses à faire toute la matinée pour remplir son frigo et l’après-midi passée avec sa mère pour décompresser. Il y a des jours où elle va bien, où la maladie semble ne pas avoir d’emprise sur elle. Totalement lucide, parfois, elle ne semble atteinte d’aucun mal. D’autres jours au contraire, Alzheimer dévore son esprit avec férocité. Comme aujourd’hui. A peine Silas est-il arrivé chez elle qu’elle s’est mise à lui hurler dessus. Une discute s’est enclenchée et il a eu bien du mal à la stopper. Et pour cause, sa mère le prenait pour son père, cet ex-mari avec qui l’entente n’est plus au beau fixe depuis de nombreuses années. Une heure. Il lui a fallu une heure pour qu’elle retrouve ses esprits et qu’elle réalise qu’elle avait bel et bien son dernier fils en face d’elle. Un coup dur que l’irlandais a du mal à supporter. Voir sa mère se consumer à petit feu, la voir s’enfoncer toujours plus dans sa maladie en étant impuissant, c’est une véritable torture. Elle est la dernière famille qu’il lui reste – son père n’entrant plus dans l’équation depuis longtemps – alors c’est d’autant plus difficile de constater à quel point ses souvenirs s’effacent vite.
C’est un Silas déprimé qui rentre chez lui en début de soirée en trainant les pieds. Il n’a envie de rien ce soir. Cette après-midi l’a complètement miné. Seul dans son appartement, c’est la morosité qui l’envahit et qui s’immisce dans chaque parcelle de son corps. Mollement, il se laisse tomber dans son canapé et il attrape la télécommande pour allumer la télé. Aucun programme ne lui fait envie. Ce soir, il se sent plus seul que jamais. La solitude pèse lourdement sur ses épaules mais il n’a aucune envie de sortir pour rencontrer du monde. Ses prunelles se posent quelques instants sur son téléphone et des noms viennent envahir ses pensées. Robin ? Sans doute profite-t-elle de sa soirée en amoureux avec Matthew. Christopher ? Le voir dans ces circonstances ne ferait que renforcer sa douleur. Inutile de remuer le couteau dans la plaie. Et puis, un autre prénom glisse dans son esprit. Eywa. La jolie Eywa, rencontrée il y a à peine quelques mois. Ils ont tout de suite accroché tous les deux, dans tous les sens du terme. Une rencontre en boite de nuit, à danser collé serré, à boire sans s’arrêter. Une soirée qui s’est plutôt bien terminée par un autre style de danse un peu plus dénudée. Et la demoiselle qui revient quelques heures après l’avoir quitté pour récupérer une petite culotte oubliée. C’est ainsi que tout a commencé et que depuis ils se revoient pour partager leurs draps sans se lasser. Silas aime bien cette femme pétillante, inconsciemment il s’y accroche pour tenter de remettre de l’ordre dans ses idées bien trop emmêlées. A cause notamment d’un certain blondinet.
Attrapant son portable entre ses doigts, il écrit rapidement un message pour lui proposer une soirée tranquille à deux, histoire de s’occuper. Rien de bien précis en tête, en vérité il a juste besoin d’une présence à ses côtés. Eywa et son sourire est la personne toute désignée. Pour son plus grand plaisir, elle accepte et un sourire vient immédiatement fleurir sur ses lèvres. Parfait. La soirée prend une tournure bien plus appréciable. Il ne bouge pas du canapé en attendant son arrivée. Pour passer le temps, il se contente de jouer à Candy Crush sur son téléphone, c’est suffisant. A-t-il besoin de changer de vêtements ? Non, son sweat blanc à capuche et son pantalon en tartan rouge sont très bien pour la soirée à venir. La sonnette de sa porte finit par retentir après de longues minutes. Posant son téléphone sur la table basse, il se recompose un visage joyeux et souriant pour l’accueillir. Ne jamais montrer sa tristesse ni ses instants de doute pour ne pas inquiéter qui que ce soit, telle est la façon d’être de l’irlandais. Sourire greffé sur ses lèvres, il est ravi d’accueillir Eywa chez lui. « Ecoute, j’avais envie de jouer au scrabble mais seul ça n’a rien d’amusant. » A son tour, il rit légèrement et se décale du passage pour la laisser entrer, même si elle n’attend pas d’y être invitée. Après tout, elle connait les lieux, depuis le temps qu’elle vient lui rendre visite. « C’est cool que tu sois venue. » Il referme la porte derrière elle et il se dirige vers le salon pour se laisser tomber dans le canapé. « Je ne sais pas si tu as déjà mangé mais perso, non. Je me dis qu’on peut commander pizza ou manger des trucs à l’arrache. J’ai fait des courses ce matin alors j’ai du ravitaillement. » D’ailleurs en parlant de ça, il se lève soudainement. « Une bière ? » Il n’attend pas vraiment qu’elle lui réponde et il se dirige déjà dans sa cuisine pour récupérer le pack dans son frigo. A son retour, il le dépose sur la table basse et en prend une pour lui avant de réinvestir son canapé douillet pour se laisser tomber dedans en poussant un soupir d’aise. « T’as envie de faire quoi ? J’ai plein d’activités à te proposer, tu as l’embarras du choix. » Netflix, console dispo avec des tas de jeux pour jouer à deux. Une activité un peu plus sportive est également possible mais Silas préfère avaler quelque chose avant de se donner corps et âme.
C’est le bout en train qui entre dans l’appartement sans demander aucune autorisation. Eywa connait les lieux et elle se rappelle bien du rire un peu gêné qu’elle avait étalé devant lui alors qu’elle venait simplement récupérer sa culotte égarée. Parce que oui, à défaut d’avoir des petites jambes, une culotte ça s’égare malencontreusement. Et c’était bien la première fois que ça lui arrivait, tiens. Mais là, elle ne vient pas égarer ses sous-vêtements, non. Elle vient embellir leur soirée suite à sa proposition. Un doux ricanement s’empare alors de sa cage thoracique, en l’imaginant lui, passionné à jouer au scrabble tout seul. « Effectivement Sisi, ça n’a rien d’amusant tout seul ! T’as bien fait de m’appeler ! Y’a que des atrocités à la télé et je m’apprêtais à emmerder les vieux ! » Parce qu’il est bien au courant qu’elle loge chez ce couple de retraités et qu’elle adore aller les emmerder. Elle ne fait pas non plus comme chez elle, mais Eywa aime se mettre à l’aise. La jeune femme dépose alors son sac au pied du canapé avant de s’assoir à l’extrémité de ce dernier. Surement par manque de motivation, Eywa n’a pas réussit à se faire à manger et l’invitation de Silas est bien loin d’être refusée. « Sinon j’ai aussi ramené quelques broutilles... » Sans attendre, elle récupère son sac et déballe tout son butin sur la table basse. Y’a du choix, enfin surtout du salé et du sucré, même si c'est pas trop consistant.. « J’ai même pensé à toi ! » dit-elle en agitant la boite de bonbons sous son nez avec un large sourire. Mais bien vite, la boite est déposée sur la table basse avant qu’elle daigne retirer sa veste en cuir. « Volontiers oui ! » Parce que faire du vélo, ça donne soif. « J’peux commander des pizzas oui, j’tiens pas à vider ton frigo ! » Récupérant son téléphone, Eywa ouvre directement uber eat. « Dis moi, tu veux quoi comme pizza ? » Ni une ni deux, elle avait déjà débuté leur commande.
Le pack de bière déposé, la jeune femme en récupère une avant de la décapsuler avec aisance et d’en boire une première gorgée. Elle est fraîche et ça fait du bien. Ça désaltère même. Ce qu’elle a envie de faire ? Oh, si seulement il s’en doutait. Les pensées se font rapidement joviales et provocatrices mais Eywa tente de se retenir. Elle affiche alors une moue discrètement pensive « Peut être que tu l’ignores, mais j’suis une fan des jeux de guerre.. Bon par contre, j’suis pas la badass de l’année hein, mais j’veux quand même essayer de te mettre une raclée ! » Regard complice, elle ose même glisser un petit clin d’œil en sa faveur. Alors le choix est vite fait et Silas s’empresse d’allumer sa console. Le choix du jeu lui est dédié. Soirée chill, jeux vidéo, pour sûr qu’ils vont bien se marrer. S’installant plus confortablement parmi les coussins du canapé, la métisse savoure sa bière. « Et j’te l’dis tout d’suite, j’veux une mitraillette, genre un Skorpion VZ61 ! T’auras aucune chance comme ça ! » Ou pas, en fait ils n'ont encore jamais joué ensemble et elle ignore totalement ses talents.. Mais Eywa apprécie grandement sa présence au point de le taquiner. Elle n’a pourtant jamais passé ses journées devant une console mais plus jeune, elle a déjà bien eut l’occasion d’affronter quelques amis à défaut de ramasser les coquelicots.
Eywa c’est un petit rayon de soleil. Toujours le sourire, elle illumine chaque endroit que ses pieds foulent. Depuis plusieurs mois qu’ils se connaissent, elle est devenue au fil du temps, une sorte de bouffée d’air frais, ce renouveau dans sa vie. C’est toujours agréable de rencontrer de nouvelles personnes, d’autant plus quand elles permettent d’apporter un vent de fraicheur là où l’air devient étouffant et irrespirable. Eywa, c’est un peu la version féminine de Silas, c’est peut-être la raison pour laquelle il apprécie autant de passer du temps en sa compagnie. Ce soir de coup de mou, à l’heure où le moral est en berne, elle est cette étincelle dont il a besoin. « Les petits vieux seront peut-être reconnaissants alors. J’irais leur réclamer des cookies. » Parce que c’est bien connu, les grand-mères aiment préparer des gâteaux, non ? Toujours est-il qu’il plaisante et qu’il ne se permettrait pas d’aller leur réclamer quoi que ce soit.
Le programme de ce soir ? Manger n’importe quoi et jouer à la console, dans un premier temps. La jeune femme n’est pas venue les mains vides et un grand sourire éclaire le visage de Silas lorsqu’il la voit déballer ses provisions sur la table basse. « Au moins on ne mourra pas de faim ! » La boite de bonbons qu’elle agite même sous son nez lui arrache un rire léger. « Toi tu sais comment me faire plaisir. » Le sucre, c’est la vie. Surtout pour lui. Avec les courses qu’il a fait dans l’après midi, ils ont largement de quoi faire pour tenir un siège. L’invitation acceptée, l’agent immobilier s’éloigne pour aller récupérer des bières dans le frigo de sa cuisine. Le pack en main, il revient dans le salon pour le déposer sur la table et s’en servir une pour lui. « Pizza quatre fromages, évidemment. » Classique mais la meilleure qui soit.
Affalé dans son canapé, il avale quelques gorgées de sa bière en attendant que son invitée réponde à sa question. Que faire pour l’heure ? Regarder un film ? Une série ? Jouer à la console ? Faire autre chose ? Les possibilités sont multiples et Silas n’a rien envie de faire de spécifique, autant qu’Eywa choisisse ce qui lui fait envie. Haussant les sourcils à ses propos, la surprise se lit aisément sur son visage. Pourtant, un sourire y prend place rapidement. « T’es vraiment ma version féminine, c’est dingue. » En plus d’avoir les bouclettes en commun, un tempérament similaire et un gout prononcé pour les sorties en tout genre, ils aiment également tous les deux les jeux vidéo. « Je vais finir par croire que t’es la femme parfaite, fais gaffe. » Une nouvelle fois, il plaisante. Même si, qui sait, peut-être qu’elle l’est vraiment ? « En tout cas, je relève le défi. Badass ou non, j’te ferais pas de cadeau, je te préviens. » Pas vraiment mauvais perdant, mais il n’y a aucun amusement à laisser l’autre gagner. Déposant sa bière sur la table basse, il se lève du canapé pour allumer la console et récupérer les deux manettes pour en tendre une à son acolyte de la soirée.
Silas reprend sa place et attrape quelques bonbons en attendant le temps de chargement vers le menu multi-joueurs local. « Prends ce que tu veux mais ça te sauvera pas la mise. » Taquin lui aussi, son sourire ne quitte plus ses lèvres. « Et puis comme tu fais ta maligne, on va rajouter des zombies. » Une grande fille comme elle, impossible qu’elle ait peur n’est-ce pas ? Et puis le mode zombie est bien plus drôle. Les sélections terminées et en attendant que les temps de chargement prennent fin pour lancer la partie, Silas se lève rapidement pour éteindre la lumière. Fier, il revient s’installer dans le canapé. « Pour se mettre dans l’ambiance. » Une sorte d’Halloween improvisé en plein mois de juin, qui dit mieux ?
Agnes et Richard sont retraités. Ils ont donc forcément du temps devant eux, bien qu'ils profitent agréablement de leur retraite, mais de ce temps là, Eywa est toujours partante pour les aider ou encore venir les taquiner. Une chance après tout pour elle qu'ils s'entendent bien, sinon la cohabitation aurait été un peu trop compliqué. C'est qu'Eywa a tout de même un sacré petit carafon. Mais a entendre Silas, la jeune femme ne peut s'empêcher de ricaner en affichant un large sourire forcé. « Ahah ! Très drôle ! » Pour sûr que les cookies et autres pâtisseries d'Agnes sont les meilleurs et Eywa ne daigne pas forcément partager de tels trésors..
L'apocalypse est loin d'être à son commencement. Déballant tous ces paquets de chips et de bonbons sur la table basse, Eywa se demande quand même un instant, si elle n'en a pas trop prit. Quoiqu'ils en ont jamais assez en fait ! Elle sait comment lui faire plaisir, c'est même Silas qui l'avoue naturellement. Et l'éleveuse le regarde subitement avec un petit air mutin. Elle veut lui faire plaisir et de toutes les manières qui soit. Mais ce n'est pas encore l'heure de s'attarder sur de telles envies désireuses. Elle doit d'abord finir leur commande sur son application et lui mettre une raclée. Simplement et en toute efficacité, Eywa achemine leur commande. « Allez une quatre fromage et une hawaïenne, c'est commandé ! » Simplicité, ce n'est que le contraste du sucré salé qui émoustille ses papilles sur l'instant.
Affalée dans le canapé, une bière à la main qu'elle déguste de plus en plus, Eywa se veut quelque peu intimidée par le compliment de Silas. Une version de lui mais au féminin. Ca la touche, ça l'émue même dans le fond de son palpitant et elle ne peut s'empêcher de le regarder avec un brin de tendresse. Même si pour la jeune femme, la perfection n'existe pas. Elle est tout de même attendrie par ses paroles. Bien qu'ils se connaissent de plus en plus et qu'ils aiment tous deux s'apprivoiser de différentes façons, Eywa se prête au jeu et vient à le bousculer doucement de son épaule en lui adressant un regard des plus charmeurs. « Et qui sait ? Un jour je deviendrai carrément ta femme.. » Rapidement, elle affiche une moue quelque peu offensée. « Quoique non, j'y gagnerai pas j'pense ! » Petit ricanement qui franchis le bord de ses lèvres alors qu'elle lui glisse un clin d'œil en tout discrétion. Tout à fait consciente qu'il aime les hommes, bien que cet aspect là ne la dérange pas du tout, la jeune femme plaisante. Loin d'elle l'envie de se marier, elle n'y trouve pas encore un intérêt formel et encore moins un mari digne de ce nom. Alors tout ça, très peu pour elle. Mais amusément, elle apprécierait d'être sa femme, juste pour le plaisir de jouer avec ses bouclettes et....surement autre chose.
Mais pour l'heure, il est clair qu'ils ne se feront pas de cadeau. A l'annonce du mode zombie, Eywa manque de s'étouffer avec sa bière et la repose rapidement sur la table basse avant de se saisir de sa manette. « Le mode zombie ? T'es sérieux ? » Elle le fixe un instant avant de choisir ses armes et ne veut pas lui avouer qu'un tel mode, ben ça l'a fait paniquer quoi.. « Bon ok, ça m'va... » Pas vraiment mais elle espère simplement garder un peu de son sang froid. Alors que Silas quitte le canapé, elle le regarde curieusement et se retrouve bien vite dans un minimum de lumière, induit seulement par l'écran de la télé. Quelque peu nerveuse, elle s'octroie de rire bêtement. « Tu tiens pas à ta vie toi ! » Buvant une dernière gorgée de sa bière, le mode zombie se charge et la jeune femme s'installe confortablement dans le fond du canapé, en se rapprochant discrètement de Silas. C'est qu'elle flippe déjà avant que les premières manches ne s'achèvent. Durant les toutes premières manches, Eywa semble encore plutôt calme. Même si au fond d'elle, la peur la gagne étrangement. Les zombies sont de plus en plus nombreux et la jeune femme cherche un peu de réassurance. « Nan mais me laisse pas toute seule là, ils arrivent tous sur moi ! » Ca peut le faire rire, mais Eywa pas tellement. Jouant de sa dextérité pour manier au mieux son joystick, Eywa se vaut aussi meurtrière que le jeune homme. Les vibrations de la manette la surprenne à chaque fois. Elle ignore bien pourquoi, mais ce mode a toujours eu tendance à l'agacer mais surtout à la faire paniquer. Et plus ils avancent dans les manches, plus la nervosité et le peur la gagne. C'est qu'il faut être davantage sur le qui-vive et déferler un grand nombre de balle. Pas forcément très stratégique, Eywa est plutôt du genre bourrine. Accompagnant ses gestes avec quelques cris de peur, la mitraillette largue sans relâche une rafale de tirs. « J'vais tous vous niqueeerr !! » Seule sur un coin de la carte, et vu le nombre de zombie qui l'attaque, Eywa finit par paniquer davantage, resserrant ses jambes contre sa poitrine en s'appuyant légèrement sur son acolyte de soirée. « Faut qu'tu vienne me réanimer ! Me laisse pas ! »
Parfois, les plaisirs simples sont les meilleurs. Pas besoin de sortir et se mettre la tête à l’envers pour passer un bon moment. Une simple soirée devant la console, en bonne compagnie, à manger tout et n’importe quoi suffit largement à se faire plaisir. C’est tout ce dont Silas a besoin ce soir. Rien de plus. Pas besoin de faire la fête pour s’amuser. Surtout quand la personne avec qui on passe du temps à les mêmes centres d’intérêt. Non pas que les gameuses soient plus rares que les gameurs, mais elles sont peut-être un peu plus discrètes. Alors partager ce passe-temps avec quelqu’un, c’est un sacré bon point pour elle. A croire qu’Eywa est la femme idéale. Peut-être qu’elle ne lui brisera pas le cœur, elle. Peut-être même qu’il finira par s’attacher à elle bien plus que ne l’envisage au départ. Qui sait ? Pour l’heure, les compliments s’échappent de ses lèvres sans qu’il ne parvienne à les retenir. Naturel, Silas, comme d’habitude. Il n’est pas du genre à tourner sa langue sept fois dans sa bouche avant de parler. Sa remarque et son mouvement d’épaule contre la sienne arrache un petit rire à l’agent immobilier qui ne peut s’empêcher de rebondir immédiatement sur ses paroles. « Allez pourquoi perdre du temps ? Viens on va se marier ! » Il plaisante, bien évidemment. La perche était trop belle pour ne pas être saisie.
Quoi qu’il en soit, l’idée d’un potentiel mariage avec qui que ce soit n’est pas à l’ordre du jour. Le seul mariage à l’horizon est celui de Robin et c’est déjà pas mal. Pour l’heure, c’est sur la console qu’ils reportent leur attention et taquin, Silas a décidé de lancer le mode zombie. Un mode qu’il a appris à dompter au fil du temps, même si quelques sursauts ne sont pas à écarter en cas d’attaque surprise. « Je suis très sérieux ouais. Pourquoi ? T’as peur ? » Petite provocation lancée à la volée, parfaitement conscient qu’il ne s’agit pas du mode de jeu le plus tranquille qui soit. Elle veut faire sa maligne, elle va être servie. Un fin sourire aux lèvres, il sélectionne son personnage, ses armes et tout ce qu’il faut avant de lancer la partie. La lumière éteinte pour se mettre dans l’ambiance, il n’y a plus qu’à se lancer. Une nouvelle fois, la réaction d’Eywa lui arrache un petit rire. « Ça va bien se passer, t’inquiète ! » Sourire aux lèvres, il attrape sa bière pour en boire quelques gorgées pendant le temps de chargement. Bien calé au fond du canapé, pieds sur la table et la manette en main, Silas est serein contrairement à celle qui se tient à ses côtés, un peu plus proche qu’en début de soirée. Les parties s’enchainent, certaines plus rapides que d’autres et les réactions de son amie valent réellement le détour. C’est limite plus amusant de l’écouter pester que de réellement se concentrer sur le jeu. L’agent immobilier se retient régulièrement de rire et manque souvent de finir bouffer par des zombies. « Je fais ce que je peux choupette. » Lance-t-il tant bien que mal tant la situation est comique. Chaque petit cri qu’elle pousse lui arrache de larges sourires amusés. La situation devient critique et Eywa, retranchée dans un coin de la map, a besoin d’aide. « J’arrive, j’arrive ! » Il fait ce qu’il peut pour la rejoindre, évitant les zombies qui arrivent en masse. De plus en plus nombreux, il lui est difficile d’arriver à elle. Après de longues secondes d’acharnement, il y parvient enfin. Il appuie sur la touche pour la réanimer. Son personnage se relève de justesse mais une horde de zombies les attaque alors. Impossible de fuir, pas le temps, ils finissent dévorés. La partie terminée, Silas repose la manette sur ses cuisses et laisse sa tête tomber en arrière sur le haut du dossier du canapé.
Il finit par basculer la tête vers son acolyte, un fin sourire taquin sur les lèvres. « Est-ce que tu as le cran de refaire une autre partie ou est-ce que tu es suffisamment terrorisée pour la soirée ? » Non, sa peur ne lui a pas échappé. Sa main avance jusqu’au visage d’Eywa pour saisir doucement sa joue entre ses doigts. « Bah alors, on a peur des méchants zombies ? » Est-ce qu’il se moque gentiment ? Oui, tout à fait. Un rire franchit ses lèvres alors qu’il caresse sa joue quelques secondes avant de laisser sa main retomber. « Je reconnais que ce mode fait parfois flipper, pour ta défense. Mais dis-toi que j’y ai déjà joué seul et en pleine nuit. J’étais pas super serein mais ça a surement dû me vacciner parce que depuis ça va mieux. » Il pose finalement sa manette sur l’accoudoir du canapé, à ses côtés. « On peut faire une pause si tu veux, le temps que tu t’en remettes. Les pizzas ne devraient pas tarder, non ? Le délai est estimé à combien de temps pour la livraison ? » Depuis le temps qu’ils jouent, le livreur ne devrait plus tarder.
Blague à part. Question mariage, c'était pas trop ça. En fait, Eywa ne s'était pas franchement déjà posé la question. Puis qui voudrais bien d'une ex tolarde ? Petit détail dont Silas ignore encore d'ailleurs. Mais Eywa ne s'empresserait jamais de le lui donner. Mais si ce n'est que pour plaisanter alors oui, elle accepte. Et son sourire s'élargit de plus bel. « On prévoit ça dans les prochains jours, alors, histoire que je trouve une robe et des dessous appropriés ! » Amusée de cette idée, c'est toujours dans ces moments là qu'elle se revoit, sonner à sa porte, pour venir récupérer sa culotte malencontreusement égarée. Image incessante qui continuera perpétuellement et surement à l'envahir à chaque fois qu'elle le voit... On fait comme on peut, hein !
Se croire tireuse d'élite, c'est carrément plaisant. Et la spécialité d'Eywa est bien de se trouver une cachette sur l'une des map pour tirer sur tout ce qui bouge. Bon c'est aussi prendre un risque de se faire repérer mais bon. Autre spécialité, sortir de sa cachette pour larguer toutes ses munitions, et ce, sur tout ce qui bouge aussi. Bourrine, y'a pas à dire. Mais le mode zombie, c'est tout autre chose. Rien que le mot zombie, ça lui fait froid dans le dos. Alors jouer à deux, face à des zombies de plus en plus rapides et coriaces, là, bah ça la prend quelque peu au niveau des tripes. Hésitante, elle tente tout de même de cacher ses appréhensions. « Nan, nan, j'ai pas peur... » Menteuse. Ca va bien se passer, ca va bien se passer, pour lui ouais. A peine la partie lancée, qu'Eywa se sent un peu plus nerveuse. Bon, elle arrive encore à le dissimuler mais au fil de la partie, ses craintes se manifestent davantage. Les jambes repliées sur elle-même, sait-on jamais si un zombie débarque sous le canapé pour lui choper les pieds ; un peu plus rapprochée de Silas, par peur de se sentir un peu trop seule dans son coin ; quelques cris aigues, signalant la présence de zombies auprès de son personnage, d'un manque de munition, signe d'un stress permanent et qui grandit en elle. Et y'a cette fichue manette qui vibre entre ses mains, et à chaque fois, c'est un petit sursaut qui retient son corps de prendre la fuite. Concentrée, pour ne pas mourir, à défaut de tuer plus de zombies que son partenaire, Eywa ne retient même pas le surnom que Silas lui donne. Choupette. C'est qu'une certaine complicité à très vite prit naissance entre eux deux. Et ça, Eywa l'affectionne énormément. Réanimée, une horde de zombies affamés se jette littéralement sur eux. Echec total de leur part, Eywa tente de se décontracter en ricanant nerveusement après avoir lâcher sa manette à ses pieds, dans le canapé. « Trop dure cette manche ! » Trop dure ou pas assez entrainée ? Y'a une différence quand même Eywa.
Posant naturellement son regard soucieux sur Silas, la jeune femme arque un de ses sourcils alors qu'il se met à lui caresser doucement la joue. Moment d'hésitation. Elle voudrait bien refaire une partie oui, mais pas de jeu vidéo, s'il voit ce qu'elle pense... Mais il se moque d'elle, et ça, la jeune femme en ricane brièvement. « J'ai pas peur des zombies. Et c'était qu'une partie de chauffe de toute façon ! » Ouais ouais. Mais de peu, alors qu'il fait retomber sa main, celle de la jeune femme manque de l'effleurer comme si elle voulait la lui retirer rapidement. Il se moque d'elle, et ça, en fait, elle démontre que ça ne lui plait pas, bien qu'au fond d'elle, Eywa se sent tout émoustillée. C'est l'effet des bouclettes ça, pas de doutes et de son rire aussi...
Il reconnait enfin que ce mode peut en faire paniquer plus d'un. Surtout quand on a pas l'habitude, c'est vrai. Attentive, Eywa l'écoute en louchant de temps en temps sur ses lèvres. « Nan mais quelle idée aussi d'y jouer seul, en pleine nuit ?! » C'est vrai que pour le coup, Eywa n'a pas tord. Et si elle devait y jouer pour s'entrainer et atteindre davantage de manches, elle allumerait bien toutes les lumières de son studio, en pleine journée, avec un fond sonore de dancehall. Mais chacun son truc après tout. L'idée de faire une pause lui semble tout à fait correcte et non négligeable pour se remettre un peu de ses émotions. D'autant plus que le livreur de pizza ne doit pas trop tarder maintenant. Mais dans l'attente, elle récupère l'un des paquets de chips, l'ouvre et plonge directement sa main à l'intérieur de ce dernier. « J'sais pas, j'ai pas regarder mais j'pense qu'il va pas tarder ! » Pratiquement accoudée sur son acolyte, Eywa ne daigne pas encore regagner sa place initiale. Elle savoure ces quelques chips en le regardant méticuleusement. « Hm, t'as fais quoi aujourd'hui à part tes courses en fait ? » Curieuse, elle ne perd pas le nord. D'ailleurs, c'est qu'après quelques bouchées qu'elle lui tend le paquet sous le nez, en attendant le livreur de pizza. Mais avant qu'il ne se lance dans ses explications, la sonnette de son appartement se met à retentir. Sursaut intégral d'Eywa, qui manque de faire tomber le paquet de chips sur le canapé. Rattrapé de justesse, la jeune femme ose même faire les gros yeux à son partenaire. Elle est pas encore tout à fait bien détendue et remise de cette partie... Gentiment, elle laisse Silas ouvrir la porte de son appartement alors qu'elle dépose le paquet sur la table basse avant de faire de la place. « Vite, je meurs de faim ! »