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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
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6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

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 SOS can't sleep at night (Maxyne)

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MessageSujet: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) EmptyDim 13 Juin - 10:50

SOS can't sleep at nightMaxyne & Sunwei
Appel de détresse à l’autre bout du combiné, le dos bloqué de la nageuse que rien ni personne ne peut venir sauver. Ostéopathe trop occupé, colocataire de garde, sur la liste des sauveurs il ne reste plus que toi. Panique croissante s’imprégnant de ton myocarde aux battements sporadiques, il y a ta respiration qui en dit trop long sur ton état. Parce que tu as toujours eu horreur de voir tes proches empreints de maux, tu détestes ce sentiment d’impuissance qui ne se comble que d’un comportement affable et empathique pour tirer quelques risettes, voire quelques rires quand l’humour s’en mêle. Aussitôt la conversation téléphonique terminée, tu t’empresses de rassembler tes idées : ordre aux souvenirs de médicine de se manifester immédiatement. Si les os n’ont jamais été ta spécialité, tu as les bases requises pour soulager la belle, songer à quelques médicaments lui conseiller pour abaisser le taux de douleur. Quelques mouvements te reviennent en tête, des gestes qui pourraient soulager les vertèbres. Dans le pire des cas, tu n’auras qu’à lui tenir compagnie, combler l’intensité de l’affliction du corps par quelques conversations futiles, parce que détourner l’attention de ce qui nous accapare peut-être un bon moyen de lui faire, tout simplement, oublier la douleur. Mais pour ça, il ne faut pas que la conversation devienne tendue… Tu doutes, pendant un instant de cette idée, te disant qu’après ce que vous avez traversé à la Saint-Valentin, bien que ça date de quelques mois maintenant, il y a toujours une épée de Damoclès au-dessus de vos têtes. Pas de rechute amoureuse, une complicité aussi forte qu’avant, pourtant tu le sens au fond de toi, que quelque chose change, que même dans les éclats de rires échangés se cachent cette chose qui vous démange tous les deux. Déglutition défaillante, tu laisses échapper une faible toux dans ton salon avant de couvrir ton dos de ta veste en cuir, vérifier que tes papiers y sont ainsi que ta carte bancaire.

Tes phalanges cognent contre le bois de sa porte, ta voix s’élève en même temps. « Votre sauveur est arrivé mademoiselle Oakley ! » Trait d’humour dans les lippes qui s’étirent, sourire bien méritée par la belle qui prend son temps pour venir t’ouvrir, tu notes ce point dans un coin de ta tête pour jauger sans même la voir de son état. Ta risette refuse de s’étioler en voyant enfin la blonde vacillante, bonne figure à tenir malgré l’inquiétude interne qui te causerait presque de la fièvre à ce rythme. « Comment ça va ? T’arrives un peu à marcher ? » que tu demandes, sourcils légèrement froncés et mirettes parcourant son corps pour remarquer des détails que la carne dicte mieux que les mots. « Va te rallonger, je m’occupe de fermer. » Ordre qui n’en est pas vraiment un, des phonèmes surtout lancés pour son bien-être. Tu pénètres l’appartement et refermes immédiatement la porte avant de déposer sur une commode le petit sac de la pharmacie comprenant antidouleurs et décontractants musculaires. « Je ne sais pas si tu étais équipée alors je suis passée à la pharmacie. » Puis, tu pars la rejoindre là où elle s’est installée, ta fesse qui se pose sur le rebord et une main qui vient se faire tendre contre un de ses mollets. « Alors dis-moi tout, qu’est-ce qu’il s’est passé ? Faux mouvement, ou c’est apparu comme ça au réveil ? Tu as mal où exactement ? Tu as pris ou fait quoi, pour te soulager pour le moment ? » L’attitude professionnelle revient au galop alors que tu prends la température de son état par la vision pour le moment.


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Maxyne Oakley
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○ âge : 34 ans
○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.

○ posts : 3168
○ points : 100
○ pseudo : Boston
○ avatar : Margot Robbie
○ DC : Laya & Álvaro
○ crédits : ava - vesna, code signa - batphanie, gif profil - maya, gif signa - myself (boston)
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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) EmptySam 19 Juin - 17:54


@Sunwei Park & Maxyne Oakley
Sos can't sleep at night


Contorsion laborieuse, mal lancinant dans tout le corps, Maxyne se retourna difficilement dans son lit. Plongée dans un sommeil trouble, son visage affichait une expression de douleur. Brusquement, les yeux bleus de la nageuse s’ouvrir, se posant dans la pièce avec incompréhension. Lorsqu’elle tenta de bouger et de se redresser dans un mouvement imperceptible, ses doigts se crispèrent sur le rebord du lit, refusant de lâcher ce point d’ancrage avec la réalité. Prenant le temps, elle réussit à bouger la tête et à relever légèrement le buste au prix d’efforts insoupçonnés. Engourdie, Maxyne avait tout le mal du monde à se redresser. Sa colonne vertébrale la brûlait dans la zone lombaire, douleur fulgurante et courbatures qui lui bloquaient le dos et l’avaient réveillée. Ce n’était pas la première fois qu’elle avait une sorte de crise qui irradiait dans son dos mais jamais à ce point. La veille, elle avait enchainé plusieurs plongées, fin de saison en apothéose où son corps avait été trop sollicité. La goutte de trop, elle le payait ce matin. Attrapant son téléphone sur la table de nuit, Maxyne tenta de chercher des informations sur internet. Elle lut tout un tas d’articles sur des étirements susceptibles de l’aider. Doucement, elle essaya de se dérouiller à l’aide de ses bras et ses jambes. Au bout d’une bonne quinzaine de minutes, elle réussit à poser un pied au sol et à sortir du lit très lentement mais elle se tenait debout, penchée légèrement en avant, impossible de rester droite comme un i. Pas le choix, Maxyne devrait consulter en urgence. Composant le numéro de son ostéopathe, elle tomba sur la messagerie, une boite vocale sur laquelle elle n’eut pas l’occasion de laisser un message car celle-ci était remplie. La blonde tenta alors d’appeler un autre spécialiste mais celui-ci était plus que full pour la journée. Impossible d’aller travailler dans ces conditions. L’ancienne sportive appela alors le centre nautique pour expliquer la situation, incapacité frustrante qui l’aliénait d’une consternation impuissante. Le gérant lui préconisa de prendre du temps pour elle et de se reposer, des mots certes réconfortants mais qui ne faisaient qu’alimenter davantage la frustration que Maxyne ressentait. Récemment, son corps se rebellait et la lâchait comme une poupée de chiffon. Tant bien que mal, la blonde tenta de s’asseoir mais ce mouvement était tout aussi impossible que de se redresser complètement. A court d’idées et en désespoir de cause, elle parcourut son répertoire. Peut-être que son frère, en tant que coach sportif, pourrait l’aider à s’étirer ? Il n’était pas ostéo mais c’était toujours mieux que rien. Toutefois, un autre contact susceptible de l’aider ressortit avec plus d’évidence. Par le passé, il avait été médecin, un médecin qui l’avait aidée dans les premiers jours de sa rééducation des années plus tôt. Un médecin qui s’avérait aussi être un de ses meilleurs amis, une amitié troublée par des intempéries soigneusement évitées sous le parapluie de leur complicité suffisamment imperméable pour les oublier. Appel de détresse passé à Sunwei, respiration irrégulière à l’autre bout du fil qui trahissait une inquiétude que Maxyne s’en voulait de créer, confirmation qu’il venait dès que possible, peu importe ce qu’il avait prévu de sa journée au départ. En attendant son arrivée, la blonde se posa dans la position la moins inconfortable pour elle dans le canapé et alluma la télévision, toujours habillée de ses vêtements de nuit, débardeur et short légers, qu’elle ne prit pas le risque de changer par crainte d’augmenter la douleur et de se coincer un peu plus. Peu après, Sunwei frappa à la porte. Sauveur, c’était le mot. « J’arrive ! » Lança-t-elle pour le prévenir. Il lui fallut un petit temps pour arriver et lui ouvrir. Le sourire du compositeur déteint sur elle, elle le lui rendit. « Salut. Merci d’être passé. » Maxyne s’écarta du seuil pour qu’il puisse rentrer et retourna vers le canapé côté méridienne. Légèrement courbée, il ne fallait pas être médecin pour voir que non, ce n’était pas la forme. « Pas trop, j’me déplace difficilement depuis le réveil. Je n’arrive pas à me tenir droite ou à m’asseoir correctement non plus. » Sunwei s’occupa de fermer derrière lui et déposa un sac sur la commode, expliquant qu’il avait ramené de quoi soulager les douleurs dans le cas où Maxyne n’était pas équipée. C’était une bonne idée et surtout tellement attentionné de sa part. Il avait anticipé. « Je l’étais mais j’ai fini la boîte d’antidouleurs puis j’ai zappé d’aller en rechercher. » Avoua la mauvaise élève, d’un air de petite fille prise en flagrant délit de bêtise. Sunwei s’assit à côté d’elle et sa main effleura un de ses mollets, un contact qui électrisa doucement la jeune femme, qui se perdit dans les prunelles du médecin. En effet, ce titre avait repris ses droits sur le musicien et l’ami car il l’interrogeait pour glaner des informations plus précises sur ses douleurs. « C’est venu la nuit. Ce n’est pas la première fois que j’ai mal au dos ces derniers temps. J’ai souvent des courbatures et j’me suis déjà un peu bloquée mais c’était passé l'autre fois. » Expliqua-t-elle brièvement. Maxyne n’avait pas envie d’avouer tout de suite à Sunwei ce qui se passait vraiment. Il s’empresserait de lui dire ce qu’elle ne voulait pas entendre. « J’ai essayé de faire des étirements, ça n'a rien changé. J’ai surtout mal au niveau des lombaires et la moitié basse du dos. Là. » Elle lui indiqua la zone contractée. Et puis, la blonde n’avait encore rien pris pour soulager la douleur.

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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) EmptyDim 20 Juin - 18:40

SOS can't sleep at nightMaxyne & Sunwei
Rictus affable à ses mots, tu opines du chef à son remerciement. « C’est tout naturel. » Sauveur d’une fois, juste pour l’occasion, une nouvelle opportunité de revêtir la veste du médecin qui prendra soin d’elle. Tu la suis sagement du regard, là où elle veut bien te guider, là où elle peut surtout. Oreille attentive qui prend aussitôt des nouvelles, là encore tu hoches lentement la tête quand elle te confirme que c’est difficile de marcher, chose que tu as pu aisément comprendre en jaugeant le temps qu’elle a pris pour venir t’ouvrir, toutefois il n’y a pas que ça. Se tenir droite ou s’asseoir dans une posture convenable ne semble pas chose aisée. Aux premiers abords, tout appelle au diagnostic d’une lombalgie. La bonne nouvelle, c’est que la blonde ne semble pas sous le joug de symptômes gravissimes, ce qui a de quoi te rassurer. Un sourire t’échappe d’ailleurs lorsqu’elle avoue qu’il n’y a plus d’anti-douleurs dans ses placards. Tu as presque lu dans ses pensées en pensant à la pharmacie, comme quoi tu as bien fait d’y passer. Dans le pire des cas, Maxyne n’aurait eu qu’un stock plus important de médicaments, et dans le meilleur, elle aurait ce dont elle a besoin pour annihiler d’un poil la souffrance des vertèbres traîtres. « J’ai bien fait d’y penser alors ! Que ferais-tu sans moi ? » ricanes-tu doucement, ironie des mots sans mauvais sens caché, avant de marcher lentement jusqu’au canapé où elle se trouve allongée. Casquette du médecin sur la tête, tu t’empresses de lui poser quelques questions pour affiner ton jugement. Et d’une main délicate, tu imposes ta patte sur son mollet, un effleurement électrisant qui vise à lui procurer un peu de bienveillance, beaucoup de compassion. Les douleurs ne sont jamais faciles à supporter, encore moins pour ceux qui, dans leurs valises, traînent des douleurs du passé, surannées, mais qui ne s’effaceront pour autant jamais. Première indice : apparition nocturne de la douleur perfide. Tu plisses légèrement les yeux lorsqu’elle te parle de ses maux de dos assez fréquents, des courbatures parfois transformées en blocage passager sur lesquels elle a su s’ériger victorieuse. « Je vois… » glisses-tu avant de la laisser reprendre la parole pour causer de l’intruse qui lui a gâché sa nuit et sa matinée. Bas du dos, les lombaires. Parfait, tu as presque ton verdict. « Tu as fait des efforts hier ? Trop d’efforts justement, ou un mauvais mouvement ? » Tu te souviens des légères douleurs à son épaule qui lui reviennent par moment, et il n’est pas improbable que pour compenser, la nageuse tape dans ses autres muscles qui se trouvent bien trop sollicités pour ne pas râler en poussant un coup de gueule qui la bloque au lit. Regard bienveillant, tu compatis sincèrement avec sa douleur, caressant délicatement du bout du pouce son genou tout en laissant se dessiner sur tes lippes un sourire délicat. « Bon, à première vue, c’est pas bien grave, une simple lombalgie aiguë. Un petit antalgique et ça devrait aller mieux. Tu as bien fait de tenter quelques étirements parce que c’est justement ce qu’il faut faire : bouger. Donc avant de reprendre ça, on va tout de même détendre et réveiller tes pauvres lombaires avec un peu de chaleur. Tu as une bouillote ? » Si Maxyne n’est pas équipée, tu pourras toujours tenter de la masser avec une huile pour échauffer la zone avant de la mettre en mouvements avec quelques exercices qui te restent en tête, ou ceux que tu pourras trouver sur Internet si la mémoire te fait défaut. Tu te relèves pour aller fouiller dans le sac que tu as ramené, en tirant la boîte de médicaments et libérer un des comprimés, en attendant qu'elle t'indique la position de la bouillotte si elle existe.


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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) EmptyDim 20 Juin - 21:51


@Sunwei Park & Maxyne Oakley
Sos can't sleep at night


La vérité, c’est que Maxyne l’avait appelé parce qu’elle avait mal et qu’elle n’avait pas trouvé de meilleure solution sur le moment. La douleur irradiait dans tout le bas de son dos et l’inquiétait parce qu’elle n’était jamais restée bloquée, les étirements avaient toujours suffi à la remettre sur pied ou à défaut une séance rapide chez l’ostéopathe. Ces derniers temps, elle essayait de jouer à la forte, de braver ses limites, et elle en payait le prix. C’était peut-être un tout, lié à la fatigue accumulée par la haute saison, au stress généré par le retour de son ex en ville, au fait qu’elle gardait tout pour elle, peurs inavouées d’une rechute, du sort qui lui mettrait une claque et se jouerait d’elle. Assommée par toutes ses peurs, son corps était devenu une boule de nervosité ambulante, membres crispés, atrophie des muscles sous la sollicitation excessive et les bravades, traumatismes passés qui se réveillaient. Silence qu’elle s’était imposé pour ne pas inquiéter ses proches de sa lente descente vers un dangereux précipice. Elle angoissait. En dehors des visites à Fiona ou à son frère à qui elle s’était confiée, elle se renfermait petit à petit, retardant le plus possible la prise de conscience vitale qu’elle devait accepter. Bientôt, elle serait amenée à renoncer à ce qu’elle savait faire de mieux. Pour l’heure, l’angoisse était remplacée par le sourire que Sun réussissait à lui dessiner sur les lèvres quand il mentionna son indispensabilité. « Je clopinerai pliée en deux toute la journée. Tu sais bien que je ne peux me passer de toi. » Petite plaisanterie qui s’accordait à la sienne. Le médecin reprit ses droits sur l’ami et l’interrogea sur la nature de ses douleurs et le moment où celles-ci étaient survenues. L’avantage, c’est que Maxyne connaissait leur origine, ce qui lui permit de donner des précisions utiles à Sun. « J’ai plongé toute la journée… Et les jours d’avant aussi. » Ce n’était pas surprenant, elle exerçait simplement son travail. Le deuxième avantage était qu’il était déjà au courant de son passé médical alors il pourrait facilement relier tout le puzzle en creusant un peu. Efforts excessifs, besoin de repos, point à la ligne. « Et je suis un peu tendue, ça ne doit pas aider. » En ancienne sportive de haut niveau, elle était parfaitement consciente des effets du stress sur l’organisme, en particulier sur les muscles. Cependant, Maxyne diminuait grandement ce degré de nervosité derrière des sourires rassurants. Impossible pour quiconque de démêler le vrai du faux quand elle érigeait cette façade volontairement. Sauf peut-être pour une personne qui la connaissait par cœur. Après cet échange, Sunwei posa le diagnostic d’une lombalgie aigüe. D’abord, un antalgique, ensuite des étirements. Elle était sur la bonne piste mais il fallait d’abord débloquer la zone en la réchauffant. « Oui, j’en ai une dans la commode de ma chambre. » Maxyne tenta de se redresser mais Sun la devança en se dirigeant d’abord vers son sac pour en extirper la boîte à médicaments. Il fallut toute sa détermination à la jeune femme pour ne pas pousser un soupir de frustration. Pas contre son ami mais contre la situation en elle-même. Heureusement, le compositeur était venu pour l’aider. « Au fait, si tu veux quelque chose à boire ou à manger, fais comme chez toi. Tu connais déjà le chemin de la cuisine. » A défaut de pouvoir jouer à l’hôtesse, elle l’invita à se servir comme bon lui semblait, même si pour l’heure, l’esprit de Sun était occupé à trouver des solutions pour la soulager. Il s’éclipsa un instant de la pièce et revint ensuite avec le nécessaire. « Dis-moi… Est-ce que je vais pouvoir replonger bientôt ? » Sa voix trahissait l’inquiétude qui l’habitait car cette simple question résumait une foule d’autres interrogations qui la traversaient. Combien de temps devrait-elle se reposer ? Est-ce que cette situation se reproduirait souvent ? A quelle fréquence et comment l’éviter ?

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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) EmptyLun 21 Juin - 9:01

SOS can't sleep at nightMaxyne & Sunwei
Au moins la blessée garde le sourire, s’ose même une part de rigolade avec toi, et ça ne peut que te faire plaisir. Parce que la plupart du temps, quand le physique est touché, le psychique ne tarde pas à manifester sa propre douleur. Bien que parfois, ce soit la psyché qui décide de la souffrance à déclarer dans le corps tout entier. Quoi qu’il en soit, même si ce n’est qu’un sourire de façade, le fait qu’elle fasse l’effort de garder la face est une chose à prendre en considération. Près d’elle, tu la laisses répondre à tes questionnements, écoutant avec attention les possibles raisons de sa blessure. Léger plissement de paupières quand elle te parle de la plongée, son épaule en écholalie dans ta tête, tu commences à véritablement saisir d’où peut venir le souci, et tu sais que la belle va probablement refuser de l’entendre. C’était ta crainte quand tu lui as demandé si derrière son état se cachaient des efforts un peu trop poussés. Tu ne dis rien pour le moment, te contente de lui céder la parole pour l’autre précision qu’elle te donne. Une douleur psychique s’immisce aussi dans l’histoire, une tension qui lui irradie le corps et qui joue sur le physique malheureux. Ainsi, tu peux aisément poser ton diagnostic pas si compliqué à deviner en réalité, avant de lui intimer la suite des événements. Au même moment, tu te lèves en lui quémandant si elle a une bouillote. Déposant le médicament dans la cuisine, tu reviens vers elle pour suivre ses indications. « T’embête pas, j’y vais. » dis-tu en la voyant tenter de se redresser. D’une main affable, tu l’arrêtes pour qu’elle se recouche tranquillement malgré son râle de frustration. Oui, il faut bouger, mais tu préfères qu’elle garde sa position allongée tant que la zone n’est pas un minimum débloquée et réchauffée. Depuis que vous vous êtes fixés comme condition de vous voir au moins une fois par mois, vous vous êtes revus quelques fois, chez l’un ou chez l’autre. Des petites bouffes, des retrouvailles autour de la musique parce que tu as évidemment besoin de ses avis pour ton projet personnel. Elle est définitivement ta première fan, juste après ta mère, et ses conseils importent tout autant que ceux du patron du label. Par conséquent, tu trouves aisément la bouillotte que tu récupères avant de revenir dans le salon pour ne faire qu’y passer. À ce moment, Maxyne te propose de faire comme chez toi, si tu as soif ou faim. Un sourire s’étire sur tes lippes. « Pas de soucis. D’ailleurs tu veux quelque chose en plus du médicament ? Un jus de fruit, ou quelque chose ? » que tu demandes avant de filer justement jusqu’à la cuisine pour faire chauffer de l’eau. Attente longue, tu en profites pour remplir un verre d’eau et guider le médicament juste à côté de l’emplacement de la blonde sur son canapé. Tu lui tends le verre, puis le médicament. « Tiens, prends ça. » Puis l’inquiétude fend l’atmosphère du salon, tremblement presque invisible dans sa voix que tu entends malgré tout. Un sourire contrit s’esquisse, une moue désolée se peint sur ton visage. « Une lombalgie peut durer jusqu’à quatre semaines, avec une intensité moindre évidemment. Donc j’aurais tendance à te dire d’éviter les efforts trop importants durant cette période. Donc pas de plongée toute la journée, par exemple. Et si jamais, en reprenant les efforts même minimes, tu te retrouves avec des poussées de douleurs comme celle-ci… il faudra songer à consulter parce que c’est qu’il y a quelque chose de sous-jacent à cette douleur. » Embêté de devoir lui dire ça, tu te mordilles légèrement la lèvre inférieure. « D’ailleurs, ton épaule t’a fait souffrir ces derniers temps ?  Ça pourrait jouer. » Tu ne peux en dire plus parce que tu entends l’eau bouillir, alors tu files à nouveau jusqu’à la cuisine pour remplir la bouillote, l’envelopper d’un linge avant de revenir vers elle. « Redresse toi légèrement, plie bien les jambes pour ne pas devoir casser le dos. » Tu laisses faire à son rythme avant de caler rapidement la bouillote sous ses lombaires, la laissant retomber dessus. « Ça devrait aider à apaiser les tensions et faciliter les étirements. Qu’est-ce qui te préoccupe autant ? Parce que oui, ça n’aide pas si l’esprit bloque volontairement le corps… » ton compatissant, bienveillance dans la voix et le regard tranquille que tu poses sur elle. Elle est libre de tout te dire ou non, dans tous les cas, tu n’es pas là pour la tendre encore plus.


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○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.

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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) EmptyLun 21 Juin - 17:15


@Sunwei Park & Maxyne Oakley
Sos can't sleep at night


La phase de déni de Maxyne se prolongeait, elle s’emmurait dans le silence et continuait de vivre le plus normalement du monde au mépris des avertissements qui se cumulaient. Pour elle, ce mal de dos passerait aujourd’hui et elle recommencerait à gambader dès le lendemain et à plonger dans quelques jours. C’est donc avec optimiste qu’elle avait accueilli Sunwei, solution bienvenue pour soulager son corps bloqué. Toutefois, son calme apparent ne perdura pas longtemps entre le sentiment de frustration et les émotions contraires qui la traversaient. La jeune femme essayait de ne rien laisser paraitre devant son ami mais il devinerait bientôt le problème sous-jacent. Entretemps, il arpentait les pièces de l’appartement, dans sa quête attentionnée de la bouillote et du nécessaire en cuisine. « Non, merci. » Ne pas avoir soif sur le moment n’éveillerait pas de soupçon, même si depuis près d’un mois, Maxyne avait perdu l’appétit. Ses joues s’étaient légèrement creusées mais les traces ne marquaient pas son corps aminci trop durement. Celui-ci était habitué à des périodes de carence ponctuelles imposées par sa propriétaire, à la différence que la nageuse ne cherchait pas délibérément à faire attention à sa ligne, elle n’avait juste plus l’envie de rien. Peu après, Sunwei revint auprès d’elle et lui tendit le verre accompagné du médicament. De bonne grâce, elle avala le passeport chimique qui soulagerait la douleur et elle s’inquiéta ensuite du diagnostic posé par le compositeur. « Quatre semaines ? » Manqua-t-elle de s’étrangler, après avoir ingurgité sa gorgée d’eau. « Il n’en est pas question ! Stp, fais ce que tu veux pour que ça fonctionne, mais je ne peux pas rester tout ce temps en arrêt. » Maxyne avait changé de ton et se rebellait frontalement. L’inquiétude avait repris le dessus. Serait-ce donc le troisième gros avertissement après l’épaule l’année passée et le premier blocage de dos récent ? Sunwei l’ignorait, mais elle était déjà aller consulter récemment pour se rassurer, sauf que le verdict ne lui avait pas plu. Dans le déni, elle refusait toujours de croire aux âneries qu’on lui avait racontées. « Non, mon épaule ne me fait pas particulièrement souffrir, c’est surtout au niveau du dos. » Le médecin l’abandonna pour aller remplir la bouillote d’eau chaude et il revint près d’elle un instant plus tard, lui conseillant de se redresser et de plier les jambes pour se positionner le plus confortablement possible. Maxyne releva son débardeur à moitié tandis que Sun appliqua la bouillotte emballée dans un linge contre sa peau. La chaleur se diffusa lentement dans son corps, détendant petit à petit les crispations. Bienveillant, Sunwei tenta de comprendre ce qui la préoccupait. A ce moment-là, la blonde baissa les yeux et détourna la tête comme une petite fille prise en défaut. Le problème, c’était qu’elle était partagée entre le déni et son incapacité à lui mentir en le regardant droit dans les yeux. Il s’était passé tellement de choses qu’elle ne savait même pas par où commencer. Allait-il lui en vouloir de ne pas lui en avoir parlé plus tôt ? Et surtout, arriverait-elle à tout lui dire ? « C’est un tout, le corps, l’esprit. Rien ne va comme il faudrait en ce moment. J’ai peur Sun. Peur que ça s’empire… » Souffla-t-elle d’une petite voix. Sa phrase resta en suspens, elle cherchait ses mots et au final ceux-ci s’étaient évanouis dans sa gorge. Mettre des mots sur la réalité était encore plus douloureux que ce mal de dos. La nouvelle qu’elle avait reçue était psychologiquement terrible pour elle, difficilement traduisible en paroles. C’était comme si on annonçait à Sunwei qu’il devrait arrêter la musique pour survivre : impossible. Ne valait-il pas mieux continuer à vivre dans le déni tant qu’elle le pouvait ? Ou arracher le sparadrap de cette plaie mal refermée de son passé ? Maxyne n’avait jamais été une peureuse, même si cette-fois, elle aurait préféré fuir l’inéluctable. « Mes douleurs qui se réveillent partout, ça date du début de l’année. Au début, je n’y ai pas fait attention mais comme elles persistaient, j’ai consulté. » Il n’aimerait pas qu’elle ne lui en ait pas parlé plus tôt, elle en était parfaitement consciente mais ce n’était pas l’important actuellement. Elle lui résuma la situation. « C’est vrai que je plongeais trop alors le gérant avait déjà aménagé mes horaires l’année passée, après la blessure à l’épaule. J’alterne les journées entre l’accueil et les excursions en mer. Mais nous ne sommes pas assez et pendant la haute saison, le rythme des plongées a repris de plus belle. » Maxyne avait forcé mais elle n’avait pas vraiment le choix : c’était son travail. Pire, une passion. Dans une autre vie, elle était un poisson. Son élément, c’était l’eau, depuis toute petite. « A cause des entrainements que j’ai eu, de la compétition et des blessures liées à l’accident, on m’a parlé de traumatismes dans le corps. » La blonde reprenait pratiquement mot pour mot ce que les médecins lui avaient dit. Entre spécialistes, Sunwei comprendrait leur jargon mieux qu’elle. « On m’a ensuite expliqué que la plongée, à cette fréquence, c’était devenu trop dur. Je dois diminuer drastiquement ou mieux… arrêter. Bientôt. Sinon, je vais enchainer les blessures et elles deviendront plus sérieuses qu’un mal de dos. » Situation ironique qui correspondait en plus au retour d’un fantôme du passé dans sa vie. « Pas besoin de te dire comment j’ai pris la nouvelle. » Non pas besoin de lui décrire qu’elle avait été à deux doigts de péter les plombs, au bord du précipice et qu’elle était donc allée passer du temps chez Fiona pour penser à autre chose, s’enfermer dans ce déni dans lequel elle se complaisait plus volontiers que l’aveu difficile qu’elle venait de confier à Sunwei. Le regard bleuté de la blonde s’était assombri. Leurs conversations, habituellement si insouciantes, dévieraient de cette légèreté aujourd’hui. « Tu y crois toi ? Je pourrai avoir ces problèmes autant d’années après ? » Les yeux de Maxyne croisèrent ceux de sa moitié d’Auckland, moitié qui avait la lourde responsabilité de lui insuffler un espoir ou de confirmer ses désillusions. Autant essayer de rationaliser et de lui demander son avis avant de céder à une nouvelle angoisse et de s’effondrer tel un morceau de verre qui éclaterait en mille morceaux sur le sol.


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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) EmptyLun 21 Juin - 18:25

SOS can't sleep at nightMaxyne & Sunwei
Tu ignorais tout de la réaction de Maxyne à qui tu as innocemment parler de la durée moyenne pendant laquelle peut perdurer une lombalgie. Ça peut être moins, comme ça peut être plus, suivant les cas de figures, des personnes et de leurs métabolismes. Dans le cas de la nageuse, ça pourrait rapidement s’estomper comme continuer de s’éveiller de plus en plus méchamment. Toutefois, tu n’as pas spécialement envie d’être celui qui lui annoncera la mauvaise nouvelle, d’autant plus que tu n’es pas le spécialiste le mieux placé pour lui intimer un tel diagnostic. Légèrement gêné par sa supplication, tu glisses ta main contre ta nuque pour la gratouiller légèrement, moue grimaçante sur les lippes en prime. « Hé bien, tu peux toujours reprendre la plongée pendant ce temps en prenant des antalgiques pour prévenir le retour de la douleur. Mais, ce serait juste une façon de repousser le mal jusqu'au un moment où tu accepteras de te reposer… » Un soupir t’échappe alors que tes mirettes glissent sur elle d’un air désolé. « Tu peux toujours tenter d’obtenir des infiltrations, si jamais les antalgiques ne suffisent pas, mais là encore ce ne serait qu’une solution temporaire. » Ta langue s’immisce malicieusement sur tes lèvres pour les humecter rapidement avant que tu ne prennes des nouvelles de son épaule, afin de t’assurer que ce n’est pas cette vilaine blessure du passé qui s’imprègne à nouveau de son présent. Hochement délicat de la tête à sa réponse, tu es avant tout rassuré de savoir que ce n’est pas ça. Parce que ça te fendrait le cœur de voir la blonde sombrer à nouveau dans les limbes surannés, tu l’as assez vu souffrir de cet accident, tu ne veux plus voir ça, et surtout, tu ne veux plus qu’elle en souffre. En silence, tu files récupérer la bouillote que tu places délicatement sous son dos après l’avoir guidée pour qu’elle se redresse du mieux qu’elle peut sans faire sonner le glas de la souffrance. Puis, tu notes approximativement l’heure pour savoir quand l’obliger à se mouvoir pour mettre en œuvre les étirements. Au milieu du salon, tu viens briser le silence ambiant d’une nouvelle question sur ses préoccupations. Ton estomac se tord au fur et à mesure de ses réponses. Tu ne la juges pas pour les douleurs masquées, car ce n’est pas le moment d’en rajouter une couche. Une peur évoquée, ton prénom soufflé entre ses lippes, sa voix faiblarde qui annoncent la sentence qu’elle nie volontairement. Le passé n’est pas derrière elle, il revit peu à peu dans chacune des douleurs qui viennent la traumatiser à nouveau, et elle s’en inquiète. Tu vois d’ailleurs son corps se tendre aussitôt à mesure qu’elle relate ses soucis. Tu déglutis péniblement quand ses lèvres articulent les diagnostics passés des médecins, mais tu n’oses pas encore approuver. Parce que tu sais très bien qu’un arrêt serait mortel pour elle, c’est une passionnée qui ne peut vivre sans sa dose de nage. Le palpitant s’excite, tonne violemment contre tes tempes alors que tu t’aventures à imaginer la réaction de la belle à cette annonce. Enfin, le verre se fissure quand elle s’égare dans ton regard pour obtenir des réponses. Tu vois les ombres danser sur ses iris azuréennes, les revêtir d’une soirée ténébreuse qui te fait monter la bile dans l’œsophage. « Le corps humain est une machine extraordinaire, mais… », tu hésites, bégayes légèrement sur les dernières syllabes avant de prendre une profonde inspiration. Pour lui donner le courage d’entendre ce que tu as à lui dire, tu lui saisis tendrement la main. « Oui, une blessure heurte le corps à jamais. Peu importe la blessure, même si elle se résorbe parfaitement, le corps reste fragilisé. Un os fracturé sera plus sensible qu’avant, un muscle froissé sera plus à risques de se froisser à nouveau, etc… » Tu t’arrêtes un instant, pour laisser à la blonde le temps d’assimiler les informations et ce que ça signifie. « Tu as été bien soignée Maxyne, tu t’es parfaitement relevée, ça ne fait aucun doute. Mais malheureusement, trop d’efforts peuvent réveiller la fragilité qui sera toujours en toi. Et si tu ne fais pas attention, et que tu blesses ton épaule déjà fragilisée, les conséquences pourraient être plus dramatiques dans le futur. » Tu serres un peu plus fort sa main, enlaces vos phalanges de ta seconde main en t’approchant doucement d’elle. « Mes mots ne valent pas ceux des professionnels qui ont pu feuilleter tout ton dossier, te faire de nouveaux examens, cependant c’est un gros risque que de continuer à nager à une telle fréquence. Je n’oserais pas parler d’arrêt, mais tu devrais ralentir, pour éviter de justement arriver à cette possibilité. Et aussi t’éviter des blessures gravissimes. » Langue attristée qui humecte à nouveau tes lèvres, une profonde inspiration avant de reprendre. « Je sais que tu n’as pas envie d’y penser, mais il le faut, si tu veux pouvoir nager de temps en temps, même si ce n’est que pendant la basse saison… Tu es capable de surmonter ça, je le sais. »


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○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) EmptyMar 22 Juin - 9:08


@Sunwei Park & Maxyne Oakley
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Refusant d’accepter la réalité, Maxyne réagit mal lorsque Sunwei estima la durée d’une lombalgie. Par crainte, elle montra autre visage, celui de celle qui flanchait et qui était prête à tout pour contourner les signes envoyés par son corps. Penaud, le médecin lui proposa des antalgiques ou des infiltrations comme solution temporaire pour supporter la douleur mais elle devrait se reposer à un moment ou un autre, peut-être même plus longtemps si elle tirait sur la corde. « Admettons que je prenne les médicaments et que je fasse les étirements tous les jours. Ça devrait passer plus vite non ? » A ce stade, Maxyne envisageait de continuer ces fameux étirements, même après s’être remise sur pied. En revanche, il ne valait mieux pas s’habituer à la prise d’antalgique quand ceux-ci ne seraient plus nécessaires. « Tu crois que je vais devoir consulter un ostéopathe de façon permanente ? » Les consultations chez n’importe quel spécialiste n’étaient pas données, cependant Maxyne envisageait les options dont elle disposait. Ses questions orientées risquaient de mettre la puce à l’oreille de son ami, qui ignorait toujours les derniers rebondissements liés à sa santé. Par la suite, le compositeur récupéra la bouillote et un verre d’eau accompagné du médicament. En revenant, il tendit le verre à la blonde qui avala l’antalgique de bonne grâce avant de relancer la discussion. Pendant qu’il appliquait la bouillote, l’interrogation de Sunwei l’encouragea à lui résumer les grandes lignes, elle qui ne parvenait plus à cacher son inquiétude. Ce blocage de dos était un des avertissements dont les médecins lui avaient parlé et elle angoissait à l’idée que ceux-ci se produisent concrètement et à un rythme auquel elle ne s’attendait pas. Maxyne s’était convaincue d’avoir le temps de voir venir mais à force de dépasser les limites, son corps fatigué avait répondu en conséquence, signe avant-coureur de ce qui l’attendait si elle s’entêtait. Désemparée, elle se tournait donc vers ce meilleur ami qui avait tout vécu avec elle depuis ce jour à Auckland. Cette hypothèse paraissait-elle crédible à Sunwei ? Se pouvait-il que le passé la rattrape autant de temps après ? Tout ce qu’on faisait dans la vie jouait sur le corps et la santé plus tard mais elle était encore si jeune. Les prunelles céruléennes de la nageuse se noyèrent dans les siennes, en quête d’un océan de réponses, exploratrice de son destin dans les yeux de celui qui l’avait déjà aidée à se relever de pire. Pourtant, la façon dont Sunwei se râcla la gorge, hésitant, n’annonçait pas la délivrance mentale à laquelle elle aspirait. Lui saisissant tendrement la main, comme pour lui insuffler de la force, il compara le corps humain à une machine extraordinaire, qui s’enrayait sous les blessures et les fractures. Peu importe à quel point elle avait été bien soignée et comment elle s’en était relevée, l’intensité de son travail réveillait les fragilités passées et elle prenait le risque de se blesser plus gravement. La blonde se mordilla la lèvre et baissa de nouveau les yeux, hochant la tête de gauche à droite, refus manifeste d’accepter cette éventualité. « Pourtant, ce n’est pas la première fois qu’ils se tromperaient. On m’avait déjà prédit que je ne pourrai sans doute jamais reprendre le sport comme je l’ai fait, après l’accident déjà. » Certes, elle avait arrêté la compétition mais sa rééducation s’était passée au-delà des espérances, même s’il lui avait fallu près de deux ans pour retrouver le chemin des piscines. 2013 à 2015. Deux années où elle avait oscillé entre périodes de dépression et de détermination, tirée vers le haut par son frère chez qui elle s’était installée en revenant à Island Bay à l’époque. La main de Sunwei serra plus fort celle de Maxyne, tandis qu’il se rapprocha et que sa seconde main vint entourer leurs paumes entrelacées, contact réconfortant qu’aucun autre médecin n’aurait pu lui prodiguer, casquette d’amitié qu’il cumulait. En se confiant à lui, elle lui avait donné la lourde tâche de lui confirmer ses pires craintes. Parce que c’était le rôle d’un ami de raisonner objectivement un proche qui fonçait droit dans le mur. Lui aussi lui conseilla de diminuer ses heures dans un premier temps. Ne valait-il pas mieux considérer cette possibilité ? Sunwei la pensait capable de surmonter cette éventualité mais à cette évocation, elle retira sa main des siennes et lui retourna la situation par un parallèle troublant. « Ah oui, tu le sais ? Tu pourrais arrêter la musique toi ? Même si ta santé en dépendait ? » La lueur qui dansait dans ses yeux le défiait de lui répondre honnêtement. C’était devenu sa raison d’être, l’essence qui le portait dans la vie. Il respirait, mangeait, dormait musique. Et lui, qui vivait désormais de sa passion aussi, il la pensait capable de tout changer en un claquement de doigts ? Facile à dire. « Je ne pourrai pas… » Souffla-t-elle d’une voix qui avait perdu sa force de conviction. Cette attitude reflétait les émotions qui la traversaient, tantôt elle se braquait en refusant d’accepter la réalité, tantôt elle perdait pied par une résignation apparente face à laquelle elle cherchait toute forme d’échappatoire. N’importe quelle personne saine d’esprit se contenterait d’accepter, de préserver sa santé et de continuer de pratiquer sa passion à l’occasion, une fois au bout d’une lune. Mais ce n’était pas suffisant pour Maxyne, c’était comme lui arracher une de ses raisons d’être. Un poisson ne peut pas survivre hors de l’eau. La question importante qui se posait se résumait de la façon suivante : valait-il mieux vivre à fond pour mieux chuter ou vivre décemment plus longtemps mais à moitié et dans la retenue ? A priori, elle était partie pour ne pas changer ses habitudes tant qu’elle n’y serait pas contrainte et forcée, au grand dam de ses proches. A moins qu’ils essaient tous de l’en dissuader. « Et tout cela arrive en même temps que le retour de Marcus en ville. Nous nous sommes recroisés. La vie a une curieuse façon de montrer son ironie. » S’exclama-t-elle, d’un humour caustique, petite bombe lâchée au milieu de la conversation et qui susciterait probablement de nouvelles interrogations, indice d’une des raisons qui alimentaient son corps tendu. Entretemps, les effets de la bouillote s’étaient diffusés dans son dos, Sun n’allait sans doute plus tarder à lui proposer de passer à l’étape suivante.

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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) EmptyMar 22 Juin - 14:26

SOS can't sleep at nightMaxyne & Sunwei
« Ça peut passer plus vite oui, mais pour ça il faudrait que tu ne fasses que des étirements, et aucun autre effort. Sauf dans ton hypothèse, ce n’est pas le cas… Cela dit, la douleur peut disparaître rapidement, te laisser du répit avant de revenir. Le corps reste parfois mystérieux. » glisses-tu, d’un ton doux alors que tu t’obliges à couper court à ses espoirs, parce qu’il n’y aurait rien de pire que de la faire espérer inutilement. « Ça pourrait aider oui, tout dépend d’où vient la douleur en réalité. Ça peut être musculaire, osseux, ou juste nerveux. Tu as pensé à consulter pour pouvoir faire des examens complémentaires ? » que tu la questionnes, les sourcils froncés en quête d’autres réponses, loin de te douter que c’est toi qui vas devoir en donner. Après avoir placé la bouillotte sous ses lombaires, tu l’écoutes attentivement relater les événements qui ont pu la conduire à cette lombalgie, entendre les tensions internes de sa psyché qui se répercutent en échos perfides sur sa carne. Le cœur lourd, tu oses prononcer les paroles interdites, donner ton avis sincère d’ancien praticien mais aussi en tant qu’ami. Car tu connais plus ou moins la situation, similaire à l’épuisement mental porté par la médecine qui a menacé de te détruire parce que tu t’es entêté bêtement dans cette voix quand d’autres auraient pu te supporter depuis tout ce temps. Toutefois, tu sais ce qui effraye ta meilleure amie, c’est cette seconde voie qu’elle ne voit pas. Mais toi, tu le sais, qu’elle en trouvera une, plusieurs même, parce qu’elle est bourrée de talents divers et qu’elle trouvera toujours sur quoi rebondir. Un rictus se dessine tendrement sur tes lippes alors que tu serres délicatement sa main quand elle te répond qu’elle a déjà fait un miracle en reprenant la nage alors que tout espoir semblait perdu. « Les médecins prédisent objectivement ce qu’il risque de se passer, mais parfois ça peut changer. En bien ou en mal, souvent par la simple force mentale du patient. Rien n’est impossible Maxy’, mais il vaut mieux ne pas tenter de le vérifier. » Tes paroles se font accortes tandis que tu tentes de la raisonner de la meilleure des façons sans la plomber pour autant. Hélas, tu n’as pas de bonnes nouvelles à apporter, et tu peux déjà augurer sa réaction à la crispation de ses mains qui t’échappent aussitôt le malheur prononcé. Plein de sincérité, tu la sens pourtant filer alors que l’amertume de ses phonèmes sonnent contre ta cochlée tâchée. Tu encaisses la comparaison, fuis son regard pour poser tes mirettes sur tes mains esseulées, sur le bord du canapé. Tu n’as eu que le temps de voir les chimères danser au milieu de ses pupilles, les voir t’envoûter pour que tu leurs octroies une honnêteté à toute épreuve. Tu songes alors sérieusement à sa question alors qu’elle souffle sa propre vérité. « C’est différent, à l’heure actuelle, à part m’épuiser, la musique ne pourrait pas me faire grand mal. Mais, si on imagine que je devienne mondialement connu et que je parte des mois en tournée, si les scènes me touchent physiquement, je saurais me réguler pour pouvoir continuer à faire ce que j’aime sans me clouer au lit… » Humectage des lippes du bout de la langue, tu soupires doucement avant de relever ton regard vers elle. « J’te dis pas t’arrêter, simplement de trouver un équilibre pendant que tu as le choix. Pendant des années, j’ai eu le choix d’abandonner la médecine parce que je me sentais vaciller, mais je ne l’ai pas fait, alors c’est le burn-out qui a choisi pour moi. » Pour le mieux, en ce qui te concerne. Séparer Maxyne de l’eau serait quelque chose de bien plus douloureux, de plus dramatique, mais ne faut-il pas se taillader le cœur d’une frustration actuelle plutôt que d’éternels remords quand il sera trop tard ? « Quoi qu’il en soit, le choix t’appartient. C’est à toi de voir quelles conséquences sont les plus supportables pour toi… » conclues-tu pour apaiser les tensions alors que ton regard lui intime de suivre son cœur malgré tous les conseils du monde. Sauf que le calme que tu tentes d’apporter se retrouve aussitôt broyer par un prénom lâché au milieu d’un éclat de rire acerbe. « Marcus… Marcus ? » sourcils froncés, tu prononces le prénom avec une once d’aigreur, probablement d’un peu de dégoût aussi. Tu n’as pas vraiment connu l’homme, seulement de loin lorsque vous vous croisiez à la piscine, mais tu en sais suffisamment pour savoir qu’il a apporté bien trop de désolation à la blonde. « Et… ça s’est bien passé ? » Question peut être débile à en juger par la réaction de la belle, tu préfères en savoir un peu plus de ce côté-là, par rapport à ses douleurs musculaires mais surtout par rapport à celles subies par son myocarde. Le destin se joue d’elle, et tu trouves cela profondément injuste. « Son retour a visiblement dû jouer sur ton dos aussi. D’ailleurs, l’antalgique et la bouillotte font effet ? Tu veux, ou peux, passer aux étirements ? » que tu lui demandes gentiment, les prunelles plongées dans son océan bleuté, ne cherchant pas à la brusquer alors que beaucoup de choses semblent se bousculer au milieu de ses méninges. Un poil de pilates pourra l’aider à s’apaiser au moment où dans ses paroles tu ressens une certaine souffrance.


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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) EmptyMar 22 Juin - 19:05


@Sunwei Park & Maxyne Oakley
Sos can't sleep at night


« J’ai compris. Je dois prendre le temps de faire ce qu’il faut maintenant. » La raison de l’ancienne nageuse l’emporta sur le côté tête brûlée. Continuer dans cet esprit de bravade ne lui apporterait rien de bon, elle ne gagnerait qu’un répit pour se bloquer encore plus. Il valait mieux endurer une incapacité temporaire que de se retrouver à l’arrêt durant des mois. A l’époque des compétitions, elle veillait à préserver son corps, encadrée par une équipe compétente et une armada de médecins ou kiné pour soulager les sportifs. La différence, c’est qu’aujourd’hui, elle acceptait moins facilement ses failles, après avoir renoncé à sa passion une première fois. Elle s’entêtait dans la bêtise, une bêtise aimablement recadrée par Sunwei qui ne la berçait pas de faux espoirs. Maxyne ne lui avait pas montré son mauvais caractère depuis longtemps ; il fallait remonter à Auckland pour se souvenir de ses bouderies de patiente grincheuse. « Non, je dois encore en faire d’autres prochainement. » Elle n’avait pas encore toutes les réponses sur l’origine de ses douleurs entre l’ossature, la musculature ou le stress. La nervosité qu’elle avait accumulée récemment, gardant tout en elle, n’avait pas aidé à soulager les maux. Le cœur qui ne s’avouait pas vaincu, fierté mal placée de la poupée qui se croyait invincible, elle rappela comment elle avait déjà déjoué – en partie – les premières prédictions médicales. Et Sun avait raison : la colère d’avoir tout perdu, la gnaque de se remettre sur pied… Cette volonté de Maxyne lui avait constitué un mental d’acier, un mental qui lui avait permis de se rétablir. Cependant, l’ancien praticien lui déconseillait de forcer pour tester la théorie d’une seconde exception, car il serait trop tard pour revenir en arrière. Maxyne avait gagné du temps, des années, mais son corps était arrivé au bout des limites de son rythme de vie actuel. Secouée par les paroles si pleines de vérité de son ami, qui la transpercèrent comme des lames, la nageuse se crispa de plus belle et esquissa un mouvement de recul en retirant ses mains des siennes, rompant brièvement la tendresse de l’affection qu’ils se portaient. En mode défensif, la jeune femme lui retourna ensuite une question à la mesure de ce qu’il la présumait capable. Pourrait-il arrêter la musique pour raison de santé aussi ? Le regard de Sun s’esquiva, elle ne pouvait plus lire ce qu’il renfermait. Son dépit incisif avait rompu leur contact oculaire aussi soudainement que leurs mains s’étaient séparées. Pendant qu’il réfléchissait, elle joua avec le fin bijou en or qui ornait son cou, coinçant le pendentif entre ses lèvres, cadeau de papa Oakley à sa fille quand elle avait été acceptée à l’école de natation, porte-bonheur aux pouvoirs aujourd’hui obsolètes et dont elle se servait pour évacuer sa frustration. Sunwei lui expliqua alors que s’il perçait un jour dans la musique au point d’enchainer des concerts qui l’épuiseraient, il apprendrait à gérer ses limites pour continuer d’assurer sur le devant de la scène. Pour lui, il était important qu’elle trouve un équilibre pendant qu’elle en avait encore les moyens, avant que son corps ne lui impose de tout arrêter. Déstabilisée par cette réponse remplie de bons conseils et d’une sincérité désarmante, Maxyne se sentait encore prise en défaut, petite fille entêtée dont la conduite devenait une fâcheuse habitude. Lèvre mordillée timidement, elle baissa à son tour les yeux, fuyant ce nouveau regard qui se posait sur elle. « Tu as toujours été le plus raisonnable de nous deux. Et quand on connait notre passif, ce n’est pas peu dire. » En dépit de sa volonté de ne pas abandonner la médecine jusqu’à épuisement et de son côté perfectionniste à l’extrême en musique, Sunwei restait le plus sensé quand le problème touchait à leur santé. « Je sais que tu as raison, je le sais. C’est juste que… » Maxyne n’arrivait pas encore à l’entendre et à l’accepter, parce que quand elle le ferait, elle sombrerait dans des eaux glacées aussi sûrement que l’épave du Titanic. « J’ai encore besoin de temps pour me faire à l’idée. » Le temps, un luxe dont elle ne disposait pas en forfait illimité. Cette conversation touchait à sa conclusion : c’était à elle de décider. De suivre son cœur. Songeuse, elle lâcha alors une autre nouvelle et pas des moindres : le retour d’un fantôme du passé. Surpris, Sunwei expectora le prénom de l’ex dans une onomatopée répétée. « Je suis tombée sur lui à la piscine… Il nageait dans le couloir à côté du mien. Il a essayé de me parler. C’était tendu. Je ne savais pas comment réagir. » Marcus était venu vers elle mais Maxyne n’avait pas été très réceptive, braquée à la simple idée de se retrouver face à lui, lui qui revenait en mode « normal ». Et puis, le contexte n’avait pas aidé. Dans l’eau, quelle délicieuse ironie. « Je ne sais pas. Je ne peux pas le rendre responsable de tout ce qui m’arrive mais j’avoue que le timing est troublant. » Le revoir l’avait profondément perturbée, son organe battant en avait pris un coup. Toutefois, résumer ces retrouvailles comme source de ses douleurs serait réducteur, elle les ressentait déjà avant que son ex revienne mais le retour de Marcus avait réveillé le ressentiment et l’amertume, suscitant des contrariétés supplémentaires dont elle se serait abstenue. « Oui, je sens que ça commence à se détendre, on peut essayer les étirements. » Avec l’aide de Sunwei, Maxyne glissa ses mains dans les siennes et essaya de se redresser un peu plus, prête à jouer aux élèves appliquées.

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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) EmptyMer 23 Juin - 11:26

SOS can't sleep at nightMaxyne & Sunwei
Tu n'oses pas laisser le soupir de soulagement s’échapper de tes babines quand tu vois la blonde enfin abdiquer pour la raison, bien que tu ignores si elle s’y tiendra véritablement. Toutefois, tu l’espères sincèrement pour elle, car comme tu lui expliques, tout n’est qu’une question d’équilibre qu’elle doit trouver pour satisfaire sa passion sans empiéter sa santé. Évidemment, tu as conscience que c’est bien plus facile à dire qu’à faire, mais elle devra se forcer un jour ou l’autre à pencher vers cet équilibre avant que la balance ne se brise en deux et que Maxyne se retrouve entraîner dans les limbes infernaux. « Raisonnable ? Je ne sais pas vraiment… » glisses-tu dans un soupir presque désolé. Tu es surtout celui qui a trop tiré sur la corde et en a payé les conséquences. Ton cœur espère au plus profond de ses entrailles vermeilles, qu’elle ne connaîtra pas la même chute. Ça te briserait autant que ça la briserait ; parce que tu en as déjà trop vu lors de son séjour à l’hôpital d’Auckland, vos psychés restent meurtries du passé et tu prieras pour ne plus que la belle ne laisse ses pétales nitides se faner. À ses syntagmes délicats, tu relèves le regard vers elle, plonge un peu plus profondément dans sa mer azuréenne. Un sourire s’étire faiblement sur tes lippes alors qu’elle te dit qu’elle comprend, et qu’elle a simplement besoin de temps. « Évidemment, c’est normal. C’est déjà suffisant d’en avoir conscience tu sais, ça évite… la mauvaise surprise en quelque sorte. » que tu avoues à demi-mots, dans un semi-rictus contrit. Ta moue grimace légèrement alors que tu lui prends à nouveau la main pour la caresser tendrement quelques secondes, apportant cette once de soutien dont elle doit avoir terriblement besoin. Car tu seras là, quoi qu’il arrive, tu seras toujours là. Puis les badigoinces se godent à l’évocation de l’ex malsain, le diable qui a coupé le fil de la destinée de Maxyne alors que l’apogée était à portée de main. Les questions fusent presque aussitôt, s’inquiètent des retrouvailles qu’aucun d’eux n’a dû avoir envie de vivre. Ta mandibule se contracte sous les informations dévoilées, tension subie par la blonde qui se répercute en toi. Tu ne sais même plus quoi dire, la laisses exprimer ses propres doutes quant au timing indélicat. « Oui c’est sûr que ça fait un peu oiseau de mauvais augure. » que tu dis, les lippes serrées avant de divaguer sur son état, afin de passer à la prochaine étape. Tu acquiesces d’un hochement de tête quand elle te confirme que tout est bon pour elle. Tu tends alors les bras pour l’aider à se redresser doucement, puis à se lever pour la guider loin du canapé dans un coin où le sol est assez dégagé pour étirer les membres. « Tu vas faire quelques exercices de yoga/pilates, c’est doux et puisque c’est basé sur la respiration, ça t’aidera aussi à chasser les tensions dans ton corps qui peuvent aggraver la douleur. On va rien faire d’incroyables, c’est surtout pour étirer la zone dans la brusquer. Pour commencer, tu vas te mettre sur les genoux et te mettre le plus droite possible avant de glisser tes mains vers l’avant. Comme ça. » Tu mets la main à la patte en prenant la pause qui ressemble à une sorte de prière. « Tu restes comme ça pendant cinq bonnes minutes, puis tu remontes avant de redescendre. Ça va permettre de bien t’étirer le dos et surtout les lombaires. » Histoire de ne pas la laisser seule dans l’exercice, tu reprends ta position une fois que tu l’as vu réaliser le mouvement correctement. Bien que le moment soit réservé à la détente, tu es obligé de revenir sur le sujet épineux de l’ex-petit-ami. « Et du coup, vous avez discuté avec Marcus ou tu l’as noyé avant de continuer tes longueurs ? » dis-tu avec un sourire ironique sur les lippes, regard planté sur le sol. « Il est installé ici ou il n’était que de passage en ville ? Pitié, dis-moi que c’est la deuxième option… »


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○ statut : En couple avec Lane, le coeur plus vivant que jamais
○ métier : Ancienne nageuse de haut niveau, aujourd'hui monitrice de plongée, elle encadre les débutants pour leur premier baptème en mer et accompagne en excursion les touristes amateurs de plongée. Toutefois, ses récents soucis de santé la poussent à lever le pied.
○ quartier : West Bay
○ orientation sexuelle : Elle a toujours été plus attirée par les hommes mais elle a déjà succombé au charme de femmes.
○ sujets abordés : violence conjugale passée (principalement psychologique) non détaillée, accident et blessures
○ sujets sensibles : maltraitance infantile ou animale, violence sexuelle détaillée, le trop gore
○ informations en vrac : Elle a le sens de la famille + est proche de son frère qui a quitté la N-Z x Ses parents ont divorcé quand elle avait quatorze ans, son père a fait son coming-out x Elle a déménagé de 18 à 24 ans à Auckland pour intégrer une école de natation, a participé à de multiples compétitions dont deux fois les JO x A la suite d'un accident, son ex jaloux et possessif au volant, elle a été blessée et son avenir de sportive a été compromis, elle s'est alors réorientée comme monitrice de plongée sous-marine à Island Bay x Elle croque la vie à pleine dents et brûle la vie par les 2 bouts x C’est une véritable casse-cou adepte des sports extrêmes x Elle a une moto et fait partie d'un club de motards, qu'elle considère comme sa 2ème famille x Elle est devenue un vrai garçon manqué, c'est la bonne pote cool qui regardera des matchs de rugby et jouera à toutes sortes de jeux x Elle n’est pas du genre à mâcher ses mots ou à se laisser faire quand quelque chose lui déplaît. Elle tient tête quitte parfois à se mettre en danger x Depuis des années, Maxyne suit des cours de self-défense suite à des mésaventures x Elle a deux tatouages sur le corps, un croissant de lune dans le bas de la nuque, symbole de la féminité. Et une ancre sur une de ses côtes à gauche x Loyale en amitié, elle a en revanche relégué l’amour au douzième plan de sa vie depuis sa relation nocive et destructrice x Elle craint les guêpes plus que tout x Elle sait très bien dessiner aussi, surtout les portraits mais elle ne le montre pas forcément.

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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) EmptyJeu 24 Juin - 6:35


@Sunwei Park & Maxyne Oakley
Sos can't sleep at night


« Non, c’est vrai, ce n’est pas le bon mot. Mais tu es passé par une sale période et tu ne veux pas que je suive le même chemin. C’est ce que je voulais dire. » Maxyne en avait conscience alors elle avait cherché à le rassurer. Cette fois-ci, elle tâcherait de se montrer raisonnable pour se rétablir au plus vite. Le seul point positif de son dos bloqué était que cette lombalgie survenait à la fin de la haute saison. Les excursions en mer avaient diminué et elle pourrait gérer la situation pendant l’hiver. Par contre, elle redoutait le moment de la reprise touristique, qui serait le véritable test pour son corps, qu’elle soumettrait à nouveau à des efforts intenses, une crainte qu’elle n’évoqua plus devant Sunwei, soucieuse de ne pas l’inquiéter de plus belle. Il lui faudrait simplement du temps pour prendre conscience de l’évolution de sa santé et trouver un équilibre pour gérer. C’est ainsi que Maxyne essaya de se convaincre et de se rassurer, même si elle n’acceptait toujours pas l’inéluctable en réalité. Face au silence de la nageuse, qui taisait désormais ses pensées contradictoires, le compositeur saisit à nouveau la main de la jeune femme dans le siennes, geste affectueux pour marquer son soutien. Il avait été présent et il le serait toujours. Le regard de Maxyne trouva le sien, dans ce visage qui était son havre de paix. Dans le reflet de ses rétines, elle était à même de traduire ce qu’il cachait dans son cœur quand elle sombrait en dépit de leur pudeur à ne pas l’exprimer. Véritable éponge émotionnelle, Sunwei ressentait chacune de ses douleurs et de ses peines. Et vice versa quand les rôles étaient inversés. Ses yeux trahissaient l’ampleur si élevée de leur compréhension mutuelle, de la façon dont l’état d’esprit de l’un était susceptible de déteindre sur l’autre. C’est la raison pour laquelle Maxyne modéra sa frustration, sa colère et son désarroi devant lui, elle en avait déjà trop dit. La monitrice de plongée se retrancha derrière la barrière inviolable du silence pour qu’il ne comprenne pas à quel point elle était bien plus dévastée par cette nouvelle en rapport à sa santé qu’il n’en avait conscience. La relativisation ne serait pas suffisante pour l’aider à vivre la suite des événements. Dans l’atmosphère troublante qui régnait dans l’appartement, Maxyne embraya alors sur son ex qu’elle avait croisé à la piscine, rencontre du passé qui revenait la hanter dans le présent. Marcus était rentré à Island Bay. Miroir de sa tension qui se refléta à nouveau dans le regard de Sunwei, ahuri par cette annonce. Lui aussi trouvait le timing des plus troublants. Il s’enquit alors de la détente de son dos sous l’effet de la chaleur, décrispation progressive de la zone. Comme elle donnait son feu vert, il proposa de passer aux étirements et l’aida à se redresser. La jeune femme s’appuya sur les bras du compositeur et se leva en découpant ses gestes en douceur. Sur pieds, elle le suivit ensuite jusqu’à un coin dégagé de la pièce, où il lui proposa un exercice destiné à la soulager avant de le lui montrer. Attentive aux consignes, Maxyne se plaça lentement sur les genoux mais galéra à se tenir très droite. Dans les limites de ce qui était possible pour elle, elle prit une profonde inspiration puis imita Sunwei. « Et tu vas faire quoi toi pendant cinq minutes ? » Demanda-t-elle, l’œil rieur, entre deux grimaces de douleur. Elle ne perdait jamais une occasion de se faire remarquer. Il l’aida alors à réaliser le mouvement dans la bonne position et reprit ensuite l’exercice pour l’accompagner. Maxyne se concentra sur l’instant présent et se vida la tête mais Sunwei lui reparla de son ex, préoccupé par la petite bombe lancée par son amie. Des retrouvailles qui l’avaient secouée, elle mentirait en affirmant le contraire. Elle avait ressenti des sentiments mitigés et contradictoires. Marcus avait un jour compté pour elle, d’abord en tant qu’ami et puis davantage, un couple formé durant plusieurs années avant que tout ne bascule. Première fois qu’ils s’étaient revus depuis les couloirs de l’hôpital qui avaient suivi l’accident et où elle avait définitivement tiré un trait sur lui. « Crois-moi, ce n’est pas l’envie qui me manquait. » Répondit Maxyne, amusée par l’idée de plonger la tête de son ex sous l’eau. « Oui, on a un peu parlé même si je n’avais pas très envie. Il m’a dit qu’il était désolé. Je lui ai fait comprendre qu’il ne pouvait pas revenir en pensant que tout serait oublié mais il tenait à le faire tant qu’il me voyait. » Des excuses – peut-être sincères - balancées à la va vite après autant d’années. C’était cette impression de minimum syndical jeté à la figure pour se donner bonne conscience qui avait sonné faux aux oreilles de la blonde. C’était mieux que rien, certes et Maxyne n’attendait pas de lui qu’il se mette à genoux et la supplie de lui pardonner, ce n’était pas ce qu’elle recherchait et elle ne l’aurait pas fait, peut-être juste… un peu plus d’empathie, en souvenir de leur relation passée. Mais à quoi s’attendait-elle dans le fond ? A rien de particulier, venant de lui. Et l’attitude défensive de la blonde n’avait pas contribué à une discussion sereine mais elle ne devait rien à celui qui avait un jour perdu son sang-froid envers elle, un pétage de plomb qui avait bien failli leur coûter la vie à tous les deux. Tout ce qu’elle espérait, à présent, c’était que Marcus fasse profil bas et que tous les deux se croisent le moins possible, ce dont il l’avait plus ou moins assurée. Pourtant, il n’avait pas perdu de temps à recontacter leur ancien cercle d’amis peu après. « Malheureusement, non. Il est revenu pour une durée indéterminée, il veut renouer avec sa famille. » Les cinq minutes touchaient à leur fin. Maxyne tenta de remonter doucement comme Sunwei le lui avait expliqué.

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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) EmptyJeu 24 Juin - 10:30

SOS can't sleep at nightMaxyne & Sunwei
Là encore, raisonnable n’est pas le mot que tu aurais employé pour décrire la situation, car la raison n’apporte rien à tes propos affables sur le sujet. En effet, c’est plutôt l’amitié et l’affection qui l’emportent haut la main, parce qu’elle compte bien trop pour toi pour que tu la laisses se détruire volontairement, que l’excuse soit bonne ou non. Oui, tu sais à quelle point la passion peut aveugler la pensée et bouleverser les sens au point que la tête tourne et la carne vacille, mais tu refuses de voir la blonde tomber pour ça. Elle se trouvera une autre passion s’il le faut, tu l’y aideras ; tu la guideras sur chaque chemin qu’elle tentera de prendre, en quête d’un nouveau sens à sa vie, parce que tu sais au fond, que ce n’est pas la fin du voyage, que ce n’est que le début. Alors, comme tu lui fais remarquer, tu seras là, encore et toujours, à rabâcher à sa psyché meurtrie qu’elle peut vivre sans flirter avec le liquide cristallin et la poiscaille saline. Ce ne sera pas simple, mais tu seras définitivement là, qu’elle le veuille ou non. Cette présence se décuple dans le serrage de phalanges que tu veux tendre, une maigre compensation pour le reste des drames que Maxyne a à t’annoncer. Le retour de l’ex-copain et l’accident maudit, des remembrances dont elle se passerait bien en cette période. Tu déglutis presque péniblement quand elle t’annonce sa présence en ville. Mais, puisqu’elle est prête à passer aux étirements, tu n’oses pas rajouter ta curiosité sur le tapis. Tu lui montres alors le premier exercice des trois que tu as à lui proposer, rien de bien compliqué mais tu allies tout de même les gestes à la parole. « Je vais le faire avec toi voyons, un soutien va jusqu’au bout des choses ! » réponds-tu en ricanant, sans pour autant manquer de sincérité. Peu importe ce qu’il se passera avec ses douleurs, si ça implique des complications médicales, tu seras présent pour l’accompagner dans les exercices à faire s’il le faut. Alors que vous êtes positionnés, tu sens toi-même ton cœur se détendre, espérant qu’il en va de même chez la blessée. Hélas, la curiosité est un vilain défaut, et tu te sens obligée de la questionner un peu plus sur Marcus. Juste… pour savoir, jauger si l’homme va être un souci temporaire ou de longue durée. « Mieux vaut tard que jamais pour les excuses, j’ai envie de dire… » que tu lâches, le ton amer et le visage grimaçant. Tu penses ce que tu dis, bien que tu trouves le moment un peu trop tardif. Toutefois, c’est mieux que s’il n’avait jamais rien dit. Tu ne le connais pas assez bien pour deviner ce qu’il se cache dans ses pensées, mais tu es forcément de la croire bienveillant dans la démarche. Après tout ce temps, il a dû changer, lui aussi. « S’il tente d’obtenir ton pardon, il lui faudra certainement plus qu’une simple entrevue entre deux longueurs. » Parce que tu sais très bien que le pardon sera difficile à obtenir après tout ce que l’accident a brisé chez Maxyne, et l’intéressé doit probablement le savoir au moins autant que toi. Puis, elle t’annonce qu’il est présent pour une durée indéterminée, alors tu grimaces un peu plus dans ton coin avant de te redresser, laissant la blonde profiter des dernières secondes pour se relaxer. « Il ne manquait plus que ça… Si tu me dis qu’il a décidé de s’installer dans le quartier, je ne le croirai pas. » que tu lâches avec un rire presque nerveux. Tu rêverais de pouvoir lui en coller une, peut-être même deux, malgré les années écoulées. Ce serait risqué et probablement très peu raisonnable, mais tu le sens, que ça te démange. Tu n’iras pas le chercher, cependant, il vaut mieux pour lui qu’il ne croise pas ta route. « Tu peux marcher jusqu’à ta chambre ? Pour les deux autres exercices, mieux vaut que tu sois sur quelque chose de mou puisque tu vas être sur le dos… et le sol c’est pas super confortable. Sauf si tu as un tapis de gym ou de yoga, ça fera l’affaire. » Tu la laisses choisir entre les deux options qui s’offrent à elle avant de la guider. Là encore, tu allies les gestes à la parole en te plaçant suivant les indications données. « Tu te mets simplement sur le dos en repliant les genoux sur ta poitrine doucement, à ton rythme et en prenant soin de bien respirer. Tu restes comme ça pendant cinq minutes à peu près. Tu peux te balancer légèrement de gauche à droite ou de bas en haut pour masser la zone. » Cette fois, tu ne l’accompagnes pas dans le mouvement, te redressant et restant assis en tailleur à côté d’elle. « Tu veux que je te passe quelques musiques en attendant ? J’ai un petit peu complété l’album et tu sais bien que j’ai besoin de ton avis en tant que présidente de mon fanclub. » demandes-tu avec un regard doux posé sur elle.


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Maxyne Oakley
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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) EmptyJeu 24 Juin - 17:35


@Sunwei Park & Maxyne Oakley
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Alors que Sunwei lui montrait le premier exercice, Maxyne se demandait ce qu’il allait faire pendant les cinq prochaines minutes, espérant qu’il ne passerait pas ce laps de temps à la regarder, contemplation qui risquait de la distraire et de la troubler. Parfois, quand les pupilles de la blonde s’attardaient trop longtemps dans ses yeux, elle détournait les siens, subtilement fuyante, en dépit de la résolution qu’ils avaient prise à la Saint-Valentin de continuer comme si de rien était, tout comme celle de se voir plus souvent depuis ce jour-là aussi, autre promesse respectée. Maxyne se réjouissait d’assister à l’évolution du projet musical de son meilleur ami et de ce temps qualitatif qu’ils passaient ensemble plus souvent depuis lors. A l’interrogation de la jeune femme, il reproduit l’exercice, prêt à la soutenir jusqu’au bout dans les étirements. Et probablement dans tout ce qui impliquerait sa santé à l’avenir, maintenant qu’elle lui avait confié ce qui l’attendait. Sunwei n’était pas dupe, il la connaissait et savait qu’elle passerait par des moments difficiles, des phases où elle douterait ou elle remettrait tout en cause. Appliquée, Maxyne l’imita et adopta la bonne position même si elle ne réussit pas à étirer le dos à fond, toujours sensible aux douleurs dans la région des lombaires. La chaleur diffusée par la bouillote avait soulagé ses crispations mais elle n’était pas complètement débloquée, processus qui viendrait à la longue. « Je crois que je n’arriverai pas à aller plus loin. » Cependant, elle se sous-estimait. Apnéiste habituée aux exercices de respiration, elle régula son souffle et fit le vide dans sa tête pour gagner des centimètres. Le cœur battant au ralenti, calme olympien contrastant avec la nervosité qu’elle avait accumulée, elle inspira et expira doucement. Alors que le premier étirement commençait à produire ses effets sur elle, Sunwei brisa le silence en revenant sur le sujet Marcus, curiosité légitime sur ce que cette rencontre avait provoqué chez Max. La nageuse rouvrit les yeux et lui résuma leur échange, dont les excuses formulées par son ex. Aux commentaires de Sunwei, elle partagea le ressenti qu’elle avait eu. Selon elle, Marcus ne cherchait pas à se faire pardonner auprès d’elle, il lui avait dit qu’il était désolé parce qu’il l’avait vue et l’intention s’arrêtait là. « C’est sûr mais je ne pense pas qu’il cherche à l’obtenir, c’était plus comme pour… boucler la boucle, tu vois ce que je veux dire ? Il a l’air d’être passé à autre chose, depuis le temps. Et je sais que je devrai en faire autant mais c’est difficile parce qu’on n’avait jamais eu l’occasion d’en reparler. » Elle lui souhaitait surtout d’avoir tiré des leçons de cet accident et de ne pas avoir reproduit les mêmes erreurs auprès d’autres personnes dont il partageait la vie. Lorsque Maxyne confirma ensuite à Sun que Marcus était de retour pour une durée inconnue, elle entendit l’amertume dans la voix du compositeur. A nouveau, il mesurait tout ce qu’elle avait dû ressentir en revoyant son ex. De la colère, de la confusion, de la tristesse aussi. « Oh non, ne me parle pas de malheur ! Ce serait encore un sacré coup du sort. Sa famille a un ranch dans la campagne environnante, je suppose qu’il est retourné là-bas. » Maxyne avait des limites à ce qu’elle pourrait supporter. La même ville, ok. Le même quartier, non. Pour l’heure, elle était loin de se douter des pensées impétueuses qui traversaient l’esprit de Sun à l’évocation de cet homme qui l’avait fait souffrir. Le premier exercice terminé, l’ancien médecin lui proposa de passer aux suivants soit en se posant sur son matelas soit sur un tapis de sport. « Oui, je dois avoir un tapis qui traine quelque part. » Comme Maxyne passait le plus clair de son temps au centre nautique, à la piscine et plus rarement à la salle de sports quand elle avait le temps, elle ne pratiquait plus chez elle. La jeune femme s’appuya légèrement sur les épaules de Sunwei pour se remettre debout, puis elle lui emboita le pas jusque dans la chambre. Au-dessus de son dressing, elle avait rangé le tapis enroulé qu’elle le laissa récupérer, elle qui était trop coincée pour s’étirer jusqu’au-dessus de l’armoire. Le tapis déroulé sur le sol, elle s’allongea sur le dos comme indiqué et ramena doucement les genoux sur la poitrine. « Je dois les garder repliés tout le temps ou je dois alterner en les dépliant et en les ramenant ensuite ? » Maxyne avait déjà exécuté des exercices similaires chez son ostéo mais elle avait particulièrement du mal à les appliquer aujourd’hui. Sunwei lui proposa de se balancer pour masser la zone pendant que lui restait assis à côté d’elle. Pour accentuer le mouvement d’étirement, elle passa les mains par-dessous. Afin de patienter pendant les cinq minutes, Sun lui proposa de lancer des musiques. Pas n’importe lesquelles… Les siennes ! « Et comment que je veux écouter ! T’as bossé dur ! » S’exclama-t-elle, d’une voix enjouée. « Au fait, j’attends toujours que tu m’invites dans ton studio d’auteur-compositeur au label. Ou mieux, je passerai te voir à l’improviste maintenant que je vais avoir du temps libre. » Sourire aux lèvres de la parfaite supportrice. Maxyne prit une profonde inspiration puis se relâcha doucement, cœur assez réactif quand elle cherchait à le calmer. « D’ailleurs, je ne t’ai pas interrompu en plein travail tout à l’heure ? » S’inquiéta-t-elle. Il était plongé dans la musique vingt-quatre heures sur vingt-quatre, quand ce n’était pas pour lui, c’était pour les autres artistes du label de Roméo, alors c’était plus que probable. « Vas-y, balance les sons ! »

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MessageSujet: Re: SOS can't sleep at night (Maxyne) (#)   SOS can't sleep at night (Maxyne) EmptyJeu 24 Juin - 18:42

SOS can't sleep at nightMaxyne & Sunwei
Regard bienveillant posé sur l’oiseau blessé qui cherche à étendre ses ailes et son échine, tu esquisses un sourire affable. « T’en fais pas, vas-y à ton rythme. Écoute ton corps, c’est le plus important. » Il n’est pas nécessaire de s’étirer à l’extrême tant que la zone ciblée se détend et que la douleur vogue loin de ses contrées internes. Les bras tendus, le cœur offert à la terre quand tes mirettes s’égarent dans les lattes du parquet ambré dont les singularités hypnotisent tes pupilles, tu songes malgré tout au retour de Marcus. Ce n’est pas rien, ni pour elle, ni pour un tas de gens. Alors il y a un tas de questions qui se bousculent dans ton crâne, méninges qui quémandent des explications, réclament des indications au milieu du silence brisé par tes phonèmes lancés. Tes sourcils se froncent aux paroles de la belle qui t’annonce qui ses excuses ne sont pas tant pour obtenir le pardon, mais plutôt pour se débarrasser de la tâche avant de clôturer le livre une bonne fois pour toute. Tu tiques, discrètement, dans ton coin, osant simplement une œillade vers la concernée. « Tu penses que c’est juste une façon pour lui de clôturer l’histoire ? Personnellement, je ne suis pas certain qu’on puisse vraiment finir une histoire sans réparer, en quelque sorte, ses fautes. M’enfin… ce n’est que mon avis. » Haussement d’épaules difficile à faire dans cette position, tu n’es personne dans cette histoire mais tu trouves ça presque lâche de sa part de ne pas chercher à offrir une réparation à Maxyne en se décarcassant pour un pardon. « Je pense que ce que tu as vécu est tout de même bien plus compliqué que lui, même si je ne connais pas grand-chose à sa vie. » Tu n’oses pas lui rappeler que c’est à cause de lui que son rêve a été brisé, elle ne le sait que trop bien, d’autant plus avec les douleurs dorsales qui reviennent en remembrances perfides. Histoire de détendre l’atmosphère, tu largues un pointe d’humeur teintée de nervosité malgré tout, parce que les coïncidences se superposent et que sa présence dans le quartier ne serait pas impossible. Tu pousses un soupir de soulagement quand elle t’affirme que sa famille vit dans la campagne alentour, lui évitant de le croiser tous les matins à la boulangerie. Ça te permet également de voir tes chances de la croiser s’amoindrirent pour le bonheur de tout le monde, car ça ne te plaît pas plus que ça de devoir te battre, malgré la ceinture noire qui se ressent toujours dans tes jambes.

Puis vient le moment de changer d’exercices, mouvement qui vous conduit jusque dans sa chambre où tu récupères le tapis de yoga qu’elle t’indique, tu le déplies aussitôt pour lui laisser le luxe de s’y installer pendant que tu lui expliques le nouvel exercice. Tu acquiesces à sa question. « Tu peux les déplier si tu sais que tu t’engourdis un peu évidemment, mais l’idée reste de masser en quelque sorte la zone tout en l’étirant doucement. Là encore, c’est pas grave si tes cuisses ne sont pas collées à ton ventre, ne force surtout pas. », dernières directives données avec un large sourire avant que tu ne t’installes près d’elle en tailleur. Il s’agit là du bon moment pour causer musique et lui montrer l’avancée de ton projet dont elle est la principale instigatrice. « Je suis encore loin de la fin… J’aurais dû en faire plus depuis le temps, mais je crois que je suis encore plus perfectionniste avec moi-même qu’avec les artistes du label. » dis-tu en ricanant légèrement, prenant l’autodérision à pleines mains. « Tu peux totalement passer à l’improviste, si quelqu’un te dit quelque chose, tu n’auras qu’à dire que c’est Monsieur Park qui t’a invitée. J’ai ma petite influence tu sais. » rire enjoué, tu lui offres un jeu de sourcil malicieux pour appuyer tes propos, qui ne sont pas totalement mensongers. Tu secoues la tête sans perdre ton sourire. « Non, t’en fais pas. Mes horaires sont assez libres, si je ne travaille pas trop aujourd’hui, je me rattraperai les jours prochains. Le patron n’est pas chiant, au contraire il veut que je prenne plus de responsabilités, donc ça implique de me gérer comme un grand garçon. » que tu dis avec une risette enfantine sur les lippes. « À vos ordres chef ! » Tu tires aussitôt le smartphone de ta poche arrière de jean avant de lancer une des deux musiques que tu as faites et qui sont terminées. Il y en a toujours une troisième en travaux que tu pourras lancer si Maxyne n’est pas rassasiée des deux premières. Tu lances alors la première, instrumentale à la fois rap et douce dans le refrain. Ta voix alterne entre les deux styles, si tu es plus à l’aise avec le chant, tu aimes aussi beaucoup les émotions qui peuvent se dégager d’un rap bien écrit. Les trois minutes défilent rapidement, peut-être trop à ton goût, ou alors c’est parce que tu n’es pas resté très concentré sur l’œuvre afin que ton oreille perfectionniste n’y trouve pas de défauts. Quand le son meurt dans les enceintes du téléphone, tu pars en quête de l’avis de la blonde. « Alors, tu en penses quoi ? Sois honnête, si ça ne plaît pas à ma première fan, ça n’a pas sa place sur l’album ! »


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