contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: karma is a bitch (abel) (#) Dim 11 Juil - 21:53
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Sujet: Re: karma is a bitch (abel) (#) Jeu 19 Aoû - 19:43
Karma is a bitch
Dylan & Abel
Génial, juste génial. Abel exprimait son agacement en marmonnant ces quelques mots alors qu'il fermait la porte de son studio derrière lui. Il s'était acheté une télévision, il n'y a pas si longtemps que ça, parce que le fauteuil seul dans le séjour, ça allait deux minutes. Petit à petit, il commençait à meuble les quelques mètres carré de son logement, et même s'il n'était pas un adepte des après-midi ou soirées devant la télévision, il fallait dire que ça avait sa petite touche, ça ajoutait un petit luxe dans ce studio. Il avait déjà du mal avec les programmes qui passaient à la télé américaine, alors ceux de Nouvelle-Zélande, où les gens parlaient juste trop vite et où il ne captait pas forcément tout, peu pour lui. Mais ça restait un moyen d'information, parce que lui, son téléphone, il ne lui servait que rarement, principalement pour passer des appels vite fait et encore, il l'oubliait chez lui la moitié du temps. Il n'avait pas de notifications d'actualités, ou des demandes d'amis sur les réseaux sociaux, trop pour lui. Alors le seul moyen pour lui de savoir ce qu'il se passait dans le monde, c'était les infos à la télé. Il savait donc, avant de sortir, qu'il y avait une alerte météo, des risques de séismes ou d'inondations. Dans quel pays avait-il choisi de venir, bon sang... Mais à ce stade, quasiment toute la planète était touchée par ce genre de catastrophes. Pour l'instant, rien de vraiment grave de prévu, même s'il était conseillé de limiter les déplacements. Lui, il était de service, et il n'allait pas cracher sur les sous qu'il se ferait pendant ce service, alors il prend le bus de chez lui jusqu'à Wellington pour rejoindre le bar. Peu de personnes présentes, ce qui était compréhensible. Et un petit moment après qu'il ait commencé à travailler, le gérant du bar appelle Abel pour lui dire qu'il pouvait le fermer et rentrer chez lui, au cas où. Agacé, encore. Devoir se retaper tout le chemin en bus jusqu'à Island Bay, et voilà maintenant que quelques secousses se font sentir. Elles étaient faibles, certes, mais Abel se doutait que les transports en commun n'allaient pas s'aventurer sur des trajets entre villes. Le peu de clients au bar finissent par partir, ainsi que les deux serveurs au même service que lui. Abel, lui, reste à l'intérieur un moment, allumant la télé quelques minutes, où maintenant il était encore plus conseillé de rester chez soi, les secousses risquant d'être un peu plus intenses. Génial.
Abel ne se voyait pas se balader dans les rues, alors qu'il y avait ce risque là. Il ne faisait peut-être jamais vraiment attention à l'école quand il était petit, mais il savait au moins qu'il ne fallait pas s'aventurer dehors à côté des bâtiments ou poteaux électriques pendant un tremblement de terre. Alors il resterait à l'intérieur, probablement dans le bureau du gérant, à l'arrière, où il y avait un bureau sous lequel il pouvait s'abriter si besoin, et surtout, il serait loin de toutes les bouteilles en verre derrière le comptoir. Il se dirige juste avant à l'entrée du bar pour le fermer. Il n'avait pas vraiment pensé que des gens pouvaient avoir besoin de venir s'abriter ici, il fallait pas trop lui en demander non plus. Au moment où il s'apprête à fermer la grande porte du bar, un accident de voiture se produit sous ses yeux, suite à une secousse qui manque de lui faire perdre son équilibre. En sortant, il voyait le nombre de voitures entassées les unes à côté des autres, certaines abandonnées par leurs conducteurs. Il était loin de tout ce brouhaha, lui, à l'intérieur du bar. Mais là, il y avait quelqu'un de blessé dans une voiture, une femme, et même s'il pouvait être un connard certaines fois, il n'allait pas la laisser là, alors que les secours n'étaient pas à côté, et que les gens couraient vers des abris, ne faisant pas spécialement attention à ce qui les entourait. Quelques personnes d'ailleurs, voulaient entrer s'abriter au bar, et Abel ne se voyait pas les rembarrer, alors il les laisse entrer en leur disant de bien faire attention à ne pas être à côté du comptoir mais plutôt de se mettre à côté des tables afin de se mettre en dessous si jamais une autre secousse arrivait. La télé était toujours allumée, les infos leur permettant d'avoir des nouvelles de la situation. Mais pour le moment, Abel avait en tête de venir en aide à la femme coincée et évanouie dans sa voiture. Il n'y connaissait pas grand chose en premiers soins, mais il avait été blessé tellement de fois dans sa vie, et avait eu des amis blessés aussi, qu'il avait appris certaines choses sur le tas. Ce n'est qu'en s'approchant de la voiture pour essayer d'ouvrir la porte qu'il reconnaît la conductrice, et son cœur rate un bond. Dylan.
Dylan ! tu m'entends ?
Il ne lui a plus reparlé, depuis leur rencontre à la plage, depuis cette confrontation; mais il l'avait quand même revue, quelques fois, au détour d'une rue, ou pas loin du dojo où elle avait l'air d'aller souvent. Toujours discret, mais une partie de lui ne semblait pas pouvoir se détacher de celle qui a été un jour son addiction. Il a rechuté, peut-être, en la revoyant, et avait besoin de sa dose. Mais ça, bien sûr, il le gardait pour lui. Abel essaie d'ouvrir la porte mais en vain, elle était bien bloquée, suite au choc, et la fenêtre était fermée. Le conducteur de l'autre voiture descend, lui même un peu sonné par le choc, et essaie d'aider. Au fond de lui, Abel avait juste envie de lui foutre un coup de poing, mais il avait besoin d'un coup de main sur le moment. La porte conducteur ne voulait absolument pas s'ouvrir, et Abel finit par passer de l'autre côté, et grand soulagement lorsqu'il arrive à ouvrir la deuxième porte. Il finit par dire à l'autre conducteur qu'il pouvait partir, lui qui semblait paniqué par cette situation. Abel se penche vers Dylan, vérifiant qu'elle n'avait pas de blessure grave, et essayant surtout de lui faire regagner connaissance.
Hey, je vais détacher la ceinture et te sortir de là OK ? Tu as mal quelque part ?
Si elle saignait quelque part ou si elle avait quelque chose de cassé, Abel ne pouvait pas vraiment tout voir, mais il savait qu'il fallait qu'il la sorte d'ici.