une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| galileo, figaro - magnificoo › alix | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: galileo, figaro - magnificoo › alix (#) Jeu 22 Juil - 16:57 | |
| « Un peu plus à droite… encore un peu ! Non, doucement, doucement ! Voilà, c’est bien, encore… C’est parfait ! » s’écria Tao pour que la conductrice du camion puisse l’entendre malgré le vrombissement du moteur. Seul au restaurant pour préparer le service du soir, le jeune homme se retrouvait à réceptionner la livraison d’une antiquité que son père avait acheté pour l’endroit. Connaissant son ascendant comme sa poche, Tao savait qu’il avait sûrement cédé au chantage de sa femme. C’était elle qui s’aventurait dans les boutiques comme celle qui venait d’arriver au restaurant, ce serait donc elle la coupable si la pièce s’avérait être un supplice visuel pour le second de cuisine. Tao et sa mère étaient assez différents, mais leurs disparités atteignaient des sommets lorsqu’il s’agissait de décoration. Lui était plutôt adepte du minimalisme et d’un ameublement épuré tandis que sa mère avait hérité de tous les traits menant à une décoration marquée (voire surchargée) et kitsch aux yeux de certains. The Noble**** bénéficiait néanmoins de la protection de ses étoiles. Pour les garder, la famille Walker devait respecter un certain nombre de critères. Si le père de famille était faible devant les caprices de son épouse, il savait faire preuve de rigidité lorsque cela concernait son restaurant. Tao espérait donc que la pièce qui se trouvait dans le camion allait dans ce sens et qu’après quelques nuits de sommeil, il pourrait oublier son existence.
Il attendit que la conductrice descende du véhicule pour aller à sa rencontre. Avec un peu de chance, ils n’en n’auraient pas pour longtemps et pourraient déléguer le transport jusqu’à l’intérieur du restaurant à deux employés. Madame Walker avait bien expliqué à son fils où le bien devait se situer : à droite de la salle, dans la lumière de l’aquarium végétalisé, suffisamment loin des tables pour qu’un accident ne se produise pas de si tôt.
« Bonjour ! Tao Walker, enchanté. Vous avez eu affaire à mon père à la boutique » se présenta-t-il non sans une certaine appréhension de découvrir ce que contenait le transporteur. Une fois les présentations faites, il s’approcha des portes et aida la jeune femme à ouvrir l’arrière du véhicule. C’est à ce moment-même qu’il découvrit l’achat de ses parents. Sa respiration se bloqua et, machinalement, il tourna la tête dans tous les sens pour essayer de comprendre ce qui était représenté sur cette sculpture. Un sourcil arqué pour marquer sa tentative de réflexion, il reprit son souffle avant de se décider à poser la question à la vendeuse.
« Par curiosité, c’est censé représenter… quelque chose ? » demanda-t-il en espérant ne pas la froisser.
@alix townsend |
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| Sujet: Re: galileo, figaro - magnificoo › alix (#) Jeu 22 Juil - 23:05 | |
| Assise côté passager, Alix suivait la route des yeux ; jonglant entre la vue de la baie qui s'étendait face à elle et aux paysages qui défilaient tels des peintures, cerclées par les contours des rétroviseurs. Elle écoutait Annie, mains posées sur le volant, d'une oreille toujours attentive. Battant le rythme de la musique que diffusait la radio avec ses doigts, tout en laissant son regard curieux se perdre par moment sur les traits marqués et rieurs d'Annie. Cette femme bourrée de peps aurait pu être sa grand-mère, à elle ; qu'elle en aurait été la première heureuse. Annie manœuvra bientôt pour garer le véhicule au plus prêt du restaurant quatre étoiles, acquéreur d'un Chofa dont le bois vieillissait depuis la fin du 19ème siècle. Un morceau d'histoire qu'Alix avait eu l'habitude de voir à l'entrée de la boutique, comme le gardien de l'accueil. Un emplacement désormais vide devant lequel elle repasserait demain, non sans un léger pincement au coeur. Effectuer les livraisons avec Annie lui permettait de mettre un visage sur les noms inscrits sur les bons de commande noircis au stylo bille de la boutique. Annie avait toujours préféré fonctionner avec ce qu'elle appelait les bonnes vieilles méthodes plutôt que de se fier à tout ce que la technologie pouvait apporter. Et Alix y trouvait un charme certain. Elle qui ne vadrouillait que sur la selle d'un vélo depuis qu'elle avait l'âge de tenir debout. Les pavés parisiens, les rues animées de Bangkok et celles - assombries par le temps - de Dublin... Des souvenirs sur lesquels se superposaient désormais ceux d'Island Bay, lorsque ses pieds fouettaient le vide pour partir à l'assaut des étals du marché.
Elle laissa ses pieds retrouver la terre ferme avec plaisir, se servant à peine de la petite marche qui servait à la descente. Bonjour ! répondit Alix en refermant la porte côté passager. Alix. Townsend. J'ai votre merveille à l'arrière, glissa t-elle en affichant un large sourire, séparant prénom et nom de famille. Comme si la simple évocation du second suffisait à faire doucement résonner les flots de la Tamise. Votre père a dû régler les détails de la livraison avec ma responsable, Annie, dit-elle avec un geste ample vers la camionnette. Mais je me souviens très bien de sa visite, ajouta t-elle en opinant doucement du chef. Répondant avec l'enthousiasme dont elle seule avait le secret. Vous savez, dit-elle avec un regard pour le sol en béton de la rue avant de croiser celui de Tao. On ne manque pas de belles pièces mais celle-ci... je pense que je peux dire qu'elle était faite pour votre père. Une sensation irrationnelle, qui ne s'expliquait pas. Comme l'on n'expliquait pas l'Art. Je vous montre ? proposa Alix en ouvrant les portes situées à l'arrière du véhicule. Dévoilant la sculpture dans toute son immensité. Absolument, dit la vendeuse avec un sourire qui s'élargissait. C'est un Chofa, commença t-elle en grimpant à l'intérieur, se rapprochant de la pièce sans pour autant y toucher. Seuls ses yeux en sillonnaient les aspérités. La représentation de ce qu'on appelle communément un Garuda, mi-homme, mi-oiseau. Petit aparté, le Garuda est d'ailleurs l'emblème de l'Indonésie... Le bois de celui-ci date de fin du 19ème siècle, il a été sculpté en Thaïlande. C'est habituellement un ornement que l'on retrouve sur les toits des temples ou des palais... Habituellement, conclut Alix avec humour. C'est une pièce magnifique et je suis certaine qu'elle trouvera sa place dans votre restaurant. Vous savez déjà où l'installer ? demanda Alix dont le regard se perdait sur la devanture de l'enseigne.
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| Sujet: Re: galileo, figaro - magnificoo › alix (#) Ven 23 Juil - 15:17 | |
| Une pièce faite pour son père ? Tao en riait intérieurement. Le patriarche des Walker n’avait jamais été sensible à l’art et il avait légué ce trait de caractère bien particulier à son fils. Quand sa femme s’émerveillait d’une tâche de peinture au milieu d’une toile blanche - véritable revendication artistique ou bien erreur de manipulation - le chef du Noble était incapable de retenir un rire nerveux à la vue du prix que pouvait coûter une telle réalisation. Pour Tao et lui, il était farfelu d’accorder à un dessin aussi abstrait la moindre signification. La sculpture qu’il avait devant les yeux n’émouvait pas davantage le jeune homme de vingt-six. Sans une explication comme celle que la blonde venait de lui fournir, il n’aurait jamais deviné de quoi il s’agissait. Il faisait peut-être preuve d’un certain manque de culture qu’il assumait pleinement, mais celle-ci lui faisait penser à un têtard faisant la course ou un serpent avant l’évolution. Il tenterait de se souvenir de ce terme, un « Chofa », et d’en recracher les explications si quiconque venait à lui en demander, mais pour l’instant, sa mine dubitative et son absence d’admiration étaient difficiles à dissimuler. La représentation d’un dragon, Tao aurait compris. Il y aurait vu un lien avec la Chine, mais un Garuda ? L’Indonésie ? Il restait insensible.
« Je ne pense pas que ce soit au goût de mon père » commença-t-il à expliquer avec un sourire amusé sur les lèvres « lui et moi avons la même sensibilité à l’art, à savoir : aucune ». Tao n’avait pas de honte à l’avouer, il ne chérissait pas les visites de musées d’arts. « Je pense que c’est plutôt à ma mère que vous devez cette petite folie », une folie à des milliers de dollars tout de même, et même s’ils pouvaient se le permettre, le cuisinier trouvait toujours cette somme démesurée « mais je vous remercie pour vos explications, je prendrai un certain plaisir à les transmettre si l’occasion se présente » conclut-il en affichant son plus beau sourire. Si l’oeuvre n’était pas à son goût - l’inverse aurait été surprenant - ne voulait pas froisser qui que ce soit.
Il tendit sa main à la jeune femme généreusement grimpée dans le camion pour lui faire une démonstration afin de l’aider à redescendre. Si leurs sensibilités étaient différentes, il tenait tout de même à ne pas faire preuve d’un sérieux manque d’éducation.
« Évidemment, j’ai reçu toutes les instructions pour disposer ce… Chofa à un endroit qui n’attendait que lui. Vous me suivez ? » proposa-t-il en ouvrant la porte de l’entrée principale pour inviter les deux femmes à rentrer à l’intérieur. Elles auraient le privilège de découvrir le Noble vide et silencieux, une situation qui n’arrivait que très rarement et qui n’était guère l’usage de montrer à des personnes étrangères des lieux. Une fois à l’intérieur, il passa le sas de vérification, s’avança dans la salle et désigna du regard l’endroit réservé à la bête. « C’est là-bas que ma mère souhaite installer ce que vous avez apporté. On veillera à ce que personne n’y touche, pas même un enfant en exploration ». |
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| Sujet: Re: galileo, figaro - magnificoo › alix (#) Mar 27 Juil - 15:05 | |
| Pourquoi ? demanda Alix avec douceur, prise d'une curiosité aussi soudaine qu'habituelle chez elle. Dans l'expectative, elle pencha légèrement la tête, faisant se mouvoir une cascade de boucles blondes. Aucune. Le terme dicté par Tao, pouvant paraître tranchant, fit cependant s'élargir un peu plus le sourire qui avait pris racine sur les lèvres d'Alix depuis qu'elle avait vu le jour. Mon Dieu, non...Ne la lancez surtout pas sur le sujet, jeune homme... laissa échapper Annie depuis l'intérieur du camion, fenêtre ouverte sur la scène qui se jouait. Ce serait quoi exactement, selon vous, une absence de sensibilité ? Vraiment, loin de moi la prétention de vous apprendre quoique ce soit en vous disant que l'Art, c'est si vaste... ça ne se veut pas toujours beau. Il inspire dans le bon. Et parfois, dans le moins bon. Mais on ne peut pas rester insensible, glissa doucement Alix, des souvenirs plein les bagages. Votre vision... votre façon de voir les choses m'intéresse, dit Alix avec un sourire. L'Art était partout, jusque dans le détail le plus infime. Il touchait jusque dans l'intime. Dans ce frisson qu'elle avait ressenti lorsqu'elle s'était allée à regarder entre les lattes en bois, en partie moulu, des pontons parisiens. Dans cette forme qu'elle pensait parfois voir lorsque les nuages poursuivaient leur course folle dans le ciel. L'Art était subjectif. Il était partout et nulle part, à la fois ; étant même parfois où on le cherchait le moins. Alix glissa sa main droite dans la poche intérieure de sa veste, rencontrant le coin d'un carton glacé qu'elle cherchait. Je vous laisse la carte de la boutique, je ne désespère pas de vous faire changer d'avis. Venir nous voir, c'est au moins la certitude de changer de continent ou d'époque, dit-elle, le coin de ses yeux se marquant de plis rieurs, en s'appuyant sur sa paume ouverte pour descendre de l'arrière du véhicule et lui remettre la carte de visite du magasin. Une fois la terre ferme retrouvée. Je vous en prie. Et ce n'était qu'un résumé. En fait, je pourrais vous en dire beaucoup plus... mais je vais m'abstenir. Enfin, juste pour cette fois-ci. Vous savez, je me dit toujours qu'on ne fait jamais d'erreur à avoir un morceau d'histoire avec soi, conclut-elle. On en fait tous partie, quelque part.
Alix contourna le véhicule pour aider Annie à descendre. Si elle prenait le volant, ses jambes faisaient des siennes. Portant le poids de 60 ans d'histoire qu'Annie masquait derrière des sourires sans fin. Offrant son bras à sa responsable, elles avancèrent à leur rythme, emboîtant le pas volontaire de Tao. C'est la première fois que je viens et.. la salle est vraiment magnifique, dit Alix du bout des lèvres ; imaginant sans mal le silence actuel de la pièce remplacé par le bruit des couverts qui se posent sur les assiettes et de la musique feutrée qui se faufile entre les tables. L'endroit sera idéal, dit-elle en avisant la lumière qui se concentrait justement sur un socle noir brillant, positionné au milieu de la pièce. Par curiosité, est-ce que vous avez d'autres œuvres ? Sous entendu, dans le restaurant.
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| Sujet: Re: galileo, figaro - magnificoo › alix (#) Jeu 12 Aoû - 21:16 | |
| La question de la sensibilité à l’art était si vaste que Tao pouvait s’imaginer défendre son opinion pendant des heures. Ici, il ne faisait allusion qu’à l’art au sens primaire du terme dans son esprit : la peinture et la sculpture. Les autres formes d’art lui parlaient davantage, comme à son père, puisqu’à leur façon, ils étaient des artistes. On ne réussit pas dans la cuisine sans une louche de créativité doublée d’une pointe d’audace. « Vous venez de répondre à votre question. L’art ne se veut pas toujours bon ou beau, mais il provoque quelque chose : un sentiment, une réponse de goût, une émotion… Pour moi, c’est très rarement le cas. J’y vois souvent des bibelots - parfois de taille conséquence - à entasser dans un grenier. » expliqua-t-il sans ressentir la moindre envie de vexer son interlocutrice. Tao n’était pas réfractaire à l’art, non, il n’avait simplement jamais fait face à une œuvre capable de le faire changer d’avis. C’est d’ailleurs pour cette même raison qu’il s’empara bien de la carte de visite de la jeune femme. Il n’y avait que les imbéciles qui ne changeaient pas d’avis et bien qu’il manquait de confiance en lui, Tao ne reconnaissait pas de cette minorité.
Avec les années, on oubliait de regarder la beauté et l’accomplissement. C’était ce qu’il se passait pour le restaurant. Depuis qu’il était adolescent, le jeune homme profitait de la grandeur des lieux et les voyait s’améliorer avec le temps si bien qu’il avait omis le sentiment que le décor pouvait procurer. Néanmoins, il fut étonné d’entendre que c’était la première fois que la jeune femme mettait les pieds dans l’établissement familial. Son père avait fait en sorte que les prix soient abordables - bien qu’en étant haut de gamme - pour ouvrir la bonne gastronomie à quiconque aurait la curiosité de s’y intéresser. « Vous devriez revenir ce soir dans ce cas » lança-t-il spontanément à la blonde. « Vous n’avez qu’à venir à deux ou en famille » précisa-t-il après réflexion. De cette façon, il ouvrait un peu plus son invitation.
Supervisant les employés du regard, Tao se perdit légèrement dans ses pensées avant de revenir à la discussion. D’autres oeuvres ? Il savait que sa mère avait déjà frappé, mais il ignorait comment présenter la chose à ces deux professionnelles. Décidé à jouer franc jeu, il pointa le mur de l’extrémité de sa barbe. « Derrière vous, il y a les deux premières folies de ma mère. Un peintre chinois, je crois. Elle vient de là-bas » dit-il sans rentrer dans les détails. Toute la Nouvelle-Zélande n’était peut-être pas avide de savoir d’où la famille Walker puisait sa forme et son originalité. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: galileo, figaro - magnificoo › alix (#) Ven 20 Aoû - 21:22 | |
| Vous seriez surpris de voir les merveilles que l'on trouve dans les greniers, répondit Alix avec un large sourire, espiègle. Elle imaginait sans peine les yeux d'Annie suivre une ligne droite pour partir à la rencontre du toit du véhicule. Il en fallait tellement pour entamer la bonne humeur d'Alix. Ce soir ? s'entendit-elle répéter à mi-voix, comme pour s'imaginer déjà assise à l'une de ces tables. Et suivre ainsi le ballet des serveurs, humant chacun des plats qui passeraient à proximité de la table. C'est une idée, répondit Alix en ajoutant, après un court temps de réflexion et un regard pour le véhicule dans lequel se trouvait sa responsable, ... et je pense déjà connaître mon invitée du soir, dit Alix en se notant mentalement d'inviter Liz, sa colocataire, à se joindre à elle. Elle qui lui avait fait découvrir les trésors d'Island Bay, comme ses parents l'avaient fait avec l'enfant qu'elle était - pendant toutes ces années passées à partir à la conquête du monde. A se lever régulièrement sous un nouveau soleil. Il faut probablement que je réserve ? souffla Alix, consciente que l'affluence devait être conséquente le soir. Elle avait en tête les coups de feu vécus dans bon nombre de restaurants. Elle n'en avait que très peu fréquenté depuis qu'elle avait, peut-être définitivement, posé ses valises en terre néo-zélandaise. Préférant aux salles fermées, la beauté des côtes léchées par l'eau mouvante et les rues à caractère. Le regard d'Alix suivit le mouvement engagé par Tao, désignant l'un des murs de la salle d'un signe du menton. Alix se mit naturellement en marche, sentant déjà ses doigts la démanger face aux deux toiles. Fièrement exposées, aux couleurs si bien conservées. Une invitation pour un voyage en aller simple. Aimantés, ses yeux suivaient les contours des toiles, en apparence récente. Je peux prendre quelques clichés ? le questionna Alix, prête à immortaliser les deux peintures sur son téléphone pour quelques recherches. Je ne suis pas spécialisée dans l'art chinois, davantage dans le style thaïlandais. Mais les couleurs, le style... c'est superbe, conclut Alix, comme une évidence. J'aimerais beaucoup en savoir plus sur le peintre derrière l'œuvre. Et promis, je garderai mes trouvailles pour moi, ajouta t-elle avec un large sourire. Découvrir encore et toujours, comme une délicieuse quête sans fin. Merci pour votre accueil, le remercia sincèrement Alix. D'autres livraisons les attendaient, avec Annie. J'aurai la chance de voir le Chofa installé ce soir, je vous donnerai mes impressions, plaisanta la vendeuse, sentant que les jambes d'Annie commençaient à fatiguer. Encore une fois, votre père a fait un excellent choix. Et parfois, il faut un peu de temps pour s'en rendre pleinement compte... dit-elle avec un sourire ancré, même lorsqu'elle retrouva le siège passager.
Une dernière impulsion sur les pédales et Alix descendit de son vélo, encore en léger mouvement pour retrouver la sensation du béton sous ses pieds. Elle avait quitté l'environnement si minéral de son appartement pour retrouver la salle lumineuse du The Noble****. Une nouvelle expérience, comme la centaine qu'elle avait vécu auparavant. A un détail près, l'air marin qu'elle inspirait serait toujours le cadre qui la verrait se réveiller demain. Impatiente, Alix se présenta à l'accueil et énonça son nom. Depuis quand n'avait-elle pas effectué une réservation à son nom ? Une éternité. Deux personnes, c'est bien ça. Mon amie arrivera un peu plus tard, annonça t-elle en suivant les pas du serveur, fébrile.
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| Sujet: Re: galileo, figaro - magnificoo › alix (#) | |
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| | | | galileo, figaro - magnificoo › alix | |
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