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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes
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 je parle trop ? (sofia)

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Charli Lindström
Charli Lindström
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.

○ posts : 2243
○ points : 0
○ pseudo : nsn.
○ avatar : abigail cowen.
○ DC : andrea, celeste, elliott, riley, romi.
○ crédits : lionheart-ress.
○ inscrit le : 27/04/2021
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MessageSujet: je parle trop ? (sofia) (#)   je parle trop ? (sofia) EmptyDim 19 Sep - 23:18

✯ ❋ ✯ ❋ ✯
je parle trop ?
(sofia & charli)

Je suis en cours et pourtant, je ne peux m'empêcher de penser à elle, à Sofia. C'est plus fort que moi. Je sais que j'ai gâché les choses entre nous et ça me fout la rage. Depuis ce soir-là, sur la plage, c'est silence radio entre nous. Ou presque. Grâce à notre échange de numéros à la pizzeria, elle a pu me prévenir qu'elle travaillait le lendemain et qu'elle ne pourrait pas venir au refuge, comme prévu. Bien sûr, j'ai profité de son excuse pour ne pas lui dire qu'au final, je ne comptais plus y aller après tout ça. Je devais lui laisser du temps, du temps pour elle, du temps pour moi et du temps pour oublier. Mais maintenant, je dois arranger les choses. Alors une fois ma journée terminée, je rentre chez moi et passe plus d'une heure dans la cuisine pour faire un gâteau. Si je me souviens bien, cuisiner n'est pas le point fort de Sofia, alors il sera peut-être plus difficile pour elle de me refuser l'accès à chez elle si j'arrive avec quelque chose. Lorsque la cuisson est terminée, je prends mes affaires et pars arpenter la rue qu'elle m'a indiquée comme étant la sienne. Je n'ai pas son adresse exacte, alors je vais devoir regarder chacune des boîtes aux lettres dans l'espoir de trouver son nom s'afficher sur l'une d'elles. Ce n'est pas la première, ça serait trop simple sinon, mais je finis bien par la trouver. Je sonne une première fois, pas de réponse. « Sofia ? » Je retente ma chance une seconde fois, mais toujours rien. Je finis par faire le tour de la maison, peut-être qu'elle est derrière et ne m'entends juste pas. En réalité, la maison est vide, alors je m'acharne pour rien. Je reviens sur le devant de la maison, à mon point de départ et m'installe, assise sur le sol à quelques pas de la porte d'entrée, dans l'espoir de la voir arriver bientôt. Après plusieurs minutes à attendre là, assise sur le sol, ça se compte peut-être même en heures, une silhouette finit par s'approcher de la porte d'entrée. « Salut. » Dis-je doucement, attirant ainsi l'attention. « C'est juste moi. » Je ne voudrais pas lui faire peur, qu'elle se sente agressée ou quoi que ce soit dans le genre. « Pas de cambrioleurs dans les parages. Ou alors, ils ont fait le tour de la maison, car je n'ai rien vu. Oui, ça fait un petit moment que je suis ici. » Rapidement, je me demande si je n'aggrave pas un peu mon cas. Ça fait maintenant plusieurs jours que nous ne nous sommes pas vues et je débarque ici, je campe devant chez elle, sans prévenir. « Je ne suis pas une psychopathe, ne t'en fais pas. C'est juste que je n'avais plus trop de tes nouvelles. » À ces mots, je me relève, pour me tenir enfin debout face à elle. « Je parle trop, c'est ça ? » Une grimace se dessine sur mon visage, alors que je passe ma main libre dans mes cheveux. « Je suis désolée.. j'ai cuisiné ça, si jamais. » Je lui montre le plat que je tiens de mon autre main, tout en réfléchissant à ce que je viens de dire. Je suis désolée, oui, mais pourquoi ? D'être ici, de trop parler ou alors pour ce que j'ai fait ce soir-là sur la plage ?

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    “On veut se tirer vers le haut mais on fait tout l'inverse. Je sais pas si on obtient vraiment la paix en faisant la guerre.”

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MessageSujet: Re: je parle trop ? (sofia) (#)   je parle trop ? (sofia) EmptyLun 20 Sep - 12:29

je parle trop ?
Depuis quelques jours, j’ai repris un rythme de travail effréné, comme depuis le début de l’année à vrai dire. La deuxième année d’internat est une année charnière dans la carrière d’un chirurgien, tout le monde le sait. Et il m’arrive parfois de me demander ce que ma mère pourrait avoir à me dire, en ce moment... Enfin, il y a bien une chose qui me vient régulièrement en tête : Pas de distractions. Pas comme, par exemple, cette dernière soirée que j’ai passée avec Charli. C’était pendant un jour de repos, donc je n’ai techniquement rien fait de mal, mais je ne peux ignorer tous ces petits moments de flottement que j’ai eus, depuis, où mon esprit a vagabondé vers son souvenir. Nous ne nous sommes pas revues depuis cette soirée sur la plage. Et le lendemain matin, j’ai été appelée en urgence à l’hôpital pour une prise de service imprévue. Ce sont des choses qui peuvent arriver, j’en ai l’habitude. Et j’avoue que, lorsque j’ai contacté l’étudiante pour décommander notre sortie prévue au refuge, j’ai ressenti une pointe de soulagement. Nous revoir directement n’était peut-être pas une bonne idée de toute façon. Alors, je me suis plongée dans mon travail, la tête la première pour ne pas penser à cette soirée, et surtout à ce baiser qu’elle m’a donné, avant de le reprendre aussitôt. Mais c’était peine perdue. La preuve, j’y pense encore, plusieurs jours après. Enfin, peut-être pas maintenant. Maintenant, je reviens de l’hôpital après une trentaine d’heures de service, et tout ce dont je rêve sur le chemin du retour, c’est d’une bonne douche chaude, et mon lit. Avec la routine, tous mes mouvements sont réglés comme une horloge. Le trajet de l’hôpital à ma maison. Puis celui de ma voiture à ma porte d’entrée. Je ne vois même pas la silhouette qui m’attend, quelques pas plus loin, et sursaute lorsqu’on me salue. Je me retourne vers cette voix familière, avec l’impression d’être en plein rêve. Pourtant, je ne dors pas encore, je crois... « Charli ? » Elle continue à me parler, alors que je l’observe avec incompréhension, avant de jeter des petits regards autour de nous. Mais non, elle est bien seule, attendant devant ma porte depuis je-ne-sais-combien de temps. Que fait-elle ici ? Elle y répond avant même que j’ai le temps de poser la question. Et je me rends compte qu’effectivement, cela fait plusieurs jours que nous n’avons pas parlé. En tout cas, que je n’ai pas pris le temps de lui écrire. J’ai tendance à perdre la notion du temps lorsque je travaille autant... J’essaie encore de formuler cette pensée de façon correcte lorsqu’elle se lève, et me demande si elle parle trop. Sur le coup, j’ai l’impression d’être un peu dépassée par le niveau d’énergie qu’elle dégage, mais je ne souhaite pas pour autant la faire fuir. Surtout quand elle m’a attendue si longtemps, et qu’elle a... cuisiné ? « C’est pour moi ? » C’est une question bête, et je m’en rends très vite compte. « C’est gentil, mais ce n’était pas nécessaire. » Je lui adresse un léger sourire, touchée par son attention. En vérité, je meurs de faim. Mais je n’ai pas envie qu’elle se sente obligée d’aller jusque là pour attirer mon attention. Si c’est vraiment ce qu’elle essaie de faire, d’ailleurs. J’ai un peu de mal à déchiffrer ses intentions. « Ça fait combien de temps que tu es là ? Tu dois avoir froid, non ? » La fin de journée approche, et les températures sont fraîches en ce moment. Même si, de ce que j’ai pu voir sur la plage, elle n’a pas l’air d’être très frileuse. « Tu veux entrer ? » D’un petit signe de la main, je désigne la porte un peu plus loin. J’imagine qu’elle n’est pas venue jusqu’ici pour rester à l’extérieur. Je me dirige donc vers l’entrée de la maison, et lui tient la porte une fois à l’intérieur pour qu’elle puisse me suivre. « Tu sais, tu aurais pu me dire que tu voulais passer. Ça t’aurait évité un peu d’attente... Surtout que je ne reviens pas ici tous les jours. » Là, par exemple, ça fait presque un jour et demi que je suis partie. Mais elle ne peut pas forcément le savoir. Je dépose mes affaires dans l’entrée, avant de l’accompagner jusqu’à la pièce principale, composée d’une grande cuisine, la salle à manger, et le salon. Puis je la débarrasse du plat qu’elle a toujours dans les mains, le déposant sur le plan de travail. « Tu veux boire quelque chose ? » Malgré ma fatigue, je suis toujours capable d’être une hôtesse correcte. Même pour une visite impromptue, et surtout si c’est elle.
charli & sofia
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Charli Lindström
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MessageSujet: Re: je parle trop ? (sofia) (#)   je parle trop ? (sofia) EmptyLun 20 Sep - 22:15

✯ ❋ ✯ ❋ ✯
je parle trop ?
(sofia & charli)

Venir ici sonne comme une évidence pour moi et pourtant, j’ignore ce que je ferais lorsque je serais face à la jeune femme. Avec un peu de chance, si l’on peut dire ça comme ça, ce moment de vérité est repoussé, puisqu’à mon arrivée, la maison est vide. Je pourrais rentrer chez moi, je ne suis pas si loin que ça de la villa, mais si je le fais, je ne sais pas si je trouverais le courage de revenir un autre jour. Et puis, ce n’est qu’une question de minutes. Enfin.. peut-être. En réalité, j’attends un peu plus longtemps, mais avec mon téléphone entre les mains et les réseaux sociaux ouverts, je ne m’en rends pas vraiment compte. Lorsque je ne suis plus seule, je me lève pour me tenir face à Sofia, qui est surprise de me voir ici, ça se voit sur son visage. Loin de moi l’idée de lui faire peur, alors rapidement, je lui explique pourquoi je suis ici. Je me justifie aussi sur le gâteau que je tiens entre mes mains, mais est-ce vraiment nécessaire ? Je n’avais aucune idée derrière la tête lorsque je l’ai fait, j’ai juste pris plaisir à cuisiner dans l’espoir de lui procurer du bien-être. « Je voulais m’assurer que tu ne mangeais pas que des pizzas. » Dis-je, sur le ton de la plaisanterie. Et puis au final, comme je lui ai parlé de mon attrait pour la cuisine, ce n’était qu’une question de temps avant que cela n’arrive, non ? Avant que je lui montre de quoi je suis capable derrière les fourneaux. Sans s’attarder plus longtemps sur ce détail, la jeune femme me demande depuis combien de temps je suis là. « Une heure. Peut-être un peu plus. » Je n’essaye pas de lui cacher la vérité, j’ai juste une très mauvaise notion du temps. Bien sûr, je pourrais regarder sur mon téléphone et faire le calcul entre l’heure où je suis arrivée et l’heure qu’il est actuellement, mais au point où nous en sommes, ce n’est plus très utile. Lorsqu’elle me demande si je veux entrer, je réponds d’un simple hochement de la tête. Le gâteau, c’est du bonus, je ne suis pas venue que dans le but de lui donner. La brune passe devant et je la suis, écoutant ce qu’elle me dit. « Au bout d’un moment, j’aurais fini par partir. J’aime les expériences, mais dormir devant chez quelqu’un, dehors, ne fait pas partie de celles que j’aimerais tenter. » Je grimace légèrement, tout en suivant l’hôte de la maison jusqu’à la pièce de vie. Ma curiosité me pousse à détailler  la disposition de la pièce et la décoration. Je ne suis jamais venue ici, mais c’est pourtant le genre d’endroit où je peux en apprendre le plus sur elle. « Te prévenir aurait enlevé le côté "surprise" de cette visite. » On ne sait jamais, ça lui aurait peut-être laissé l’occasion de décliner mon offre. « De l’eau, ce sera parfait. Merci. » Alors que je lui fais de nouveau face, un sourire s’étend sur mes lèvres. « Tu étais au travail ? » J’aurais dû le comprendre plus tôt, j’aurais dû m’en douter avant même de venir ici. Nous sommes en pleine semaine et Sofia est interne, ses jours de repos se comptent sur les doigts d’une main. « Tu as dû avoir une journée fatigante, je peux repasser un autre jour si tu préfères. » Surtout que là, face à elle, je ne suis plus certaine de savoir ce que je voulais lui dire au départ. Si. Je voulais m’excuser pour l’autre soir, encore. Mais finalement, ça, j’aurais pu le faire par message. Il y avait autre chose, il y avait cette envie de la voir. Cependant, elle a dû passer une longue journée et je me sens égoïste de vouloir la priver du repos qu’elle mérite. « Garde le gâteau. Tu me rendras le plat une autre fois. » Je ne lui laisse même pas le temps de me dire ce qu’elle veut, un peu comme sur la plage finalement. Je lui fais un petit signe de la main et commence déjà à tourner les talons pour regagner la porte d’entrée, mais je me fais piéger par mon propre corps. Mon ventre grogne, me rappelant ainsi qu’à lui préparer cet en-cas, j’ai oublié de manger. Il faut croire aussi, que les odeurs qui émanent du plat m’ont donné envie.

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MessageSujet: Re: je parle trop ? (sofia) (#)   je parle trop ? (sofia) EmptyMar 21 Sep - 14:23

je parle trop ?
Sur la plage, Charli m’avait dit qu’on se reverrait bientôt. Mais si j’avais acquiescé, je n’avais pas pris cette promesse au sérieux. Au vu du froid qui s’était installé entre nous depuis notre sortie de l’eau, je ne suis même pas sûre que je m’attendais à la revoir. Et certainement pas sur le pas de ma porte, de façon totalement impromptue. Pour moi, en tout cas, puisqu’elle a pris le temps de cuisiner avant de venir. Sa plaisanterie me fait sourire, même si je ne suis pas sûre qu’un gâteau soit beaucoup plus sain qu’une pizza - sans vouloir préjuger de ses qualités de cuisinière, bien sûr. Peut-être qu’elle veut me prouver qu’elle disait la vérité, d’ailleurs, sur son amour de la cuisine. En est-on encore là ? Pour être honnête, je n’ai pas la moindre idée d’où on en est. Elle m’a attendue pendant plus d’une heure, et aurait pu rester là encore un moment si je n’étais jamais arrivée. Même si elle m’assure qu’elle aurait fini par repartir, je ne sais pas quoi penser de ce niveau de détermination. Pas après ce qu’il s’est passé sur la plage, en tout cas. Nous entrons dans la maison, et elle me confirme qu’elle voulait me faire une surprise. De nouveau, je lui adresse un sourire silencieux, ne sachant pas comment réagir à cette attention. A sa demande, je m’affaire à nous préparer deux verres d’eau, alors qu’elle me demande si je reviens du travail. « Oui. C’est un peu la folie en ce moment. D’ailleurs, je suis désolée de ne pas avoir donné de nouvelles, je n’ai pas vraiment eu de moment de calme depuis la dernière fois... » J’ai l’impression de marcher sur des œufs en évoquant cet événement, auquel nous n’avons probablement pas envie de penser. Ni elle, ni moi. A la fin de ma phrase, je passe machinalement ma main dans mes cheveux, en laissant échapper un petit soupir. Ça ne lui était pas spécialement destiné, mais elle a l’air de le prendre pour elle, puisqu’elle commence à initier son départ, proposant de repasser plus tard. « Mais n... » Je commence à vouloir la retenir, mais elle ne m’en laisse pas vraiment l’occasion, et confirme son intention de partir. Sonnée par ce revirement soudain, je mets une petite seconde avant de réagir et de me précipiter à sa suite, lui attrapant la main pour l’inciter à s’arrêter. « Non, attends ! » Un silence absolu fait suite à mon intervention, alors que mon regard se pose sur ma main qui a pris la sienne, par réflexe. Et je finis par la relâcher, ne souhaitant pas la retenir contre son gré, si elle décide vraiment de partir. C’est sans compter le grognement qui s’élève de son ventre, et que je regarde, amusée. « Je crois que ton estomac veut que tu restes. » Mes yeux rencontrent finalement les siens, et je lui répète, cette fois plus sérieusement : « Reste, s’il te plaît. » J’ai beau être épuisée, sa visite m’intrigue, et je sais que je ne pourrais pas dormir tant que je ne saurais pas pourquoi elle est venue. Et même, je n’ai tout simplement pas envie qu’elle s’en aille. « Je ne pourrais pas finir ce gâteau toute seule, de toute façon. » D’un geste de la main, j’essaie de ramener l’attention sur le plat, pour essayer de détendre l’atmosphère. « Et je ne veux pas que tu partes. » Avec la fatigue, mes pensées ont passé le seuil de mes lèvres. Mais je n’ai plus l’énergie de tourner autour du pot, alors je vais planter mon regard dans le sien, en attendant sa réaction.
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MessageSujet: Re: je parle trop ? (sofia) (#)   je parle trop ? (sofia) EmptyMar 21 Sep - 17:48

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Sofia semble avoir eu une journée chargée, ce qui se comprend vu son métier et ça justifie sûrement sa surprise de me voir devant chez elle. Elle pensait pouvoir passer sous une bonne douche, avant de se glisser dans son lit, mais voilà qu'elle doit faire affaires à une étudiante rousse. J'aurais dû la prévenir, cette surprise n'était pas une si bonne idée que ça finalement. Entre ce sentiment, celui de me sentir de trop, et la raison de ma venue qui m'échappe maintenant que je me trouve face à elle, je décide de faire demi-tour et de partir. Avant même que je quitte réellement la pièce, la jeune femme m'arrête en attrapant ma main et ainsi, en m'empêchant de poursuivre mon chemin. Même si ça semblait ressembler à cela, Sofia ne semble pas vouloir me voir partir. Lorsqu'elle relâche ma main, mon ventre se met à grogner et intérieurement, je le maudis. C'est naturel, mais autant dire que ça tombe plutôt mal. Enfin, ça dépend pour qui, la jeune femme profite de cela pour m'inviter à rester. Je reste hésitante, pourtant, quand elle évoque son envie de me voir rester, mes doutes sont balayés et un sourire se dessine naturellement sur mes lèvres. « D'accord. » C'est vrai, il ne m'a pas fallu beaucoup de temps pour changer d'avis. Encore. Mais savoir qu'un nouveau moment avec elle se profile à l'horizon, c'est alléchant. « Tu devrais le mettre quelques minutes au four, il sera meilleur chaud. » Nous nous rapprochons du plan de travail où elle a posé le gâteau et les deux verres d'eau. « Merci. » Dis-je, pour la boisson qu'elle m'a servie. Suite à mes indications, la jeune femme glisse notre en-cas dans le four. Inutile que ça dure longtemps, il est déjà cuit, deux à cinq minutes devraient suffire. « Est-ce que tu travailles aussi demain ? Promis, je ne resterais pas longtemps. Je ne voudrais pas qu’à cause d’une nuit écourtée, tu te retrouves à amputer un patient qui était venu pour une toux. » Elle doit avoir des journées et des nuits agitées. Pas qu’elle d’ailleurs, toutes les personnes qui travaillent à l’hôpital aussi. Pourtant, on voit rarement ce genre d’article dans les rubriques de faits divers, alors peut-être qu’avec les années et l’expérience, ils apprennent à travailler comme ça, malgré leur fatigue éventuelle et leurs sentiments. Très vite, un bruit se fait entendre, indiquant ainsi que le four a terminé son travail. « Ça doit être bon. » Je laisse Sofia s’occuper de récupérer le plat, alors que j’écarte un peu nos verres pour lui laisser la place suffisante sur le plan de travail. « Ne t’embêtes pas avec des assiettes, on peut directement attaquer à la cuillère je pense. » C’est écologique aussi. Ça fera de la vaisselle en moins et donc moins d’eau gaspillée. « Alors, qu’est-ce que tu en penses ? » Dis-je, après plusieurs bouchées avalées par la brune. « Je n’aurais pas dû faire un gâteau au chocolat, on va en avoir partout. » Je rigole légèrement en regardant Sofia. Loin de moi l’envie de me moquer, mais c’est vrai que ça doit ressembler à ça de son point de vue. « Attends. » Je me redresse un peu sur mon siège et à l’aide de l’un de mes pouces, je viens retirer la miette du gâteau qui est venue se loger au coin de ses lèvres. C’est peut-être trop, j’aurais simplement pu lui dire. De toutes façons, maintenant c’est trop tard. « Tu en avais là. » Je ressens le besoin de me justifier.

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MessageSujet: Re: je parle trop ? (sofia) (#)   je parle trop ? (sofia) EmptyMer 22 Sep - 0:02

je parle trop ?
Je n’ai pas vraiment l’habitude de voir du monde après un service aussi long. Parfois, je peux passer un peu de temps avec des collègues qui ont le même niveau de fatigue que moi. Mais je vois rarement des personnes extérieures dans ces conditions. En fait, je vois rarement des personnes extérieures, tout court. En quelques semaines, j’ai vu Charli plus que certains de mes amis les plus proches. C’est, je pense, exactement ce que ma mère appellerait une « distraction », mais c’est plus fort que moi. Même lorsqu’elle souhaite partir, je la retiens, de façon plutôt convaincante même. Et quand elle accepte, le sourire qu’elle m’adresse est contagieux, et je me détends un peu. Nous retournons à la cuisine, et je m’occupe de réchauffer le gâteau en suivant les instructions de la jeune femme. Je ne suis peut-être pas une experte, mais je sais manier un four. Tout devrait donc bien se passer, et elle ne devrait pas voir le désastre que je suis en cuisine, pas maintenant en tout cas. En attendant la fin de la cuisson, je m’adosse à un placard près du four. Elle me demande si je travaille demain, et un petit rire s’échappe de mes lèvres à la fin de sa phrase. « Je vois que tu as toute confiance en mes capacités. » Ce genre de choses ne m’est jamais arrivé, et de toute façon, il y aurait suffisamment de personnes autour de moi pour m’empêcher de faire une aussi grosse bêtise. « Oui, je travaille demain. Mais ne t’en fais pas, j’ai encore un peu de temps avant de me coucher. » Je n’ai plus envie de dormir de toute façon. Bizarrement, je me sens pleinement réveillée depuis que je l’ai vue devant ma porte. Comme avec une injection d’adrénaline. « Je suis contente de te voir. » Le mélange de fatigue et d’adrénaline me fait un certain effet, un peu désinhibiteur. Comme quoi, je n’ai pas besoin d’alcool pour lever mes barrières... Juste trente heures de service. La sonnerie du four retentit, et je prends une manique pour sortir le plat et le reposer sur la table. « Mmh, ça sent bon en tout cas. » Je ne doutais pas vraiment que Charli était bonne cuisinière, mais tout compliment est bon à prendre, surtout s’il me permet de voir le sourire qui illumine son visage. Suivant son conseil, j’attrape deux cuillères, lui en donne une, et nous attaquons de bon cœur. A peine sorti du four, le chocolat est forcément un peu chaud, mais je ne m’arrête pas à ce détail. J’avais faim, et ce gâteau est vraiment très bon. Lorsque l’étudiante me demande mon avis, je hoche vigoureusement la tête en finissant ma bouchée actuelle. « C’est délicieux, tu peux venir attendre à ma porte quand tu veux ! » Bien sûr, elle peut aussi venir sans gâteau. ni aucun plat cuisiné spécialement pour moi. Mais je pense qu’elle a compris le message. A manger aussi vite, je n’ai pas vraiment fait attention aux miettes qui ont pu s’attarder autour de ma bouche. Donc quand Charli s’approche de moi pour m’en retirer une, je la laisse faire, prise de court par ma propre maladresse. Je n’ai même pas vraiment le temps de me sentir ridicule, le contact de son pouce contre ma lèvre agit comme une décharge électrique à l’arrière de ma nuque. Soudainement, je suis incapable de formuler une pensée cohérente, ni de décrocher mon regard de son visage. « Merci. » J’essaie de reprendre contenance, mais je n’ai plus la moindre volonté. Tel un aimant, mon œil est irrémédiablement attiré par sa lèvre inférieure, et sans vraiment m’en rendre compte, mon visage se rapproche dangereusement du sien. Mais je prends mon temps, lui laissant tout le loisir de s’éloigner si elle le souhaite. Je ne suis pas tout à fait sûre de ce que je fais, mais il est trop tard pour faire marche arrière. Alors je finis par déposer mes lèvres contre les siennes, comme je l’ai imaginé des dizaines de fois depuis que nous nous sommes quittées sur la plage. Ce contact est encore plus doux que dans mon souvenir, et j’ai le cœur qui tambourine dans ma poitrine. Mais je ne m’éternise pas, et finis par m’éloigner de nouveau. Je ne fuis pas, pas vraiment, mais je crains un peu sa réaction. « Aussi, merci pour le gâteau. » Un sourire timide apparaît sur le coin de mes lèvres, comme pour cacher ma nervosité, alors je déglutis difficilement. Je n’ose plus vraiment la regarder après cela, et récupère nos deux verres d’eau, désormais vides, pour aller les remplir. Puis je commence à remplir la bouilloire, et je prépare tout mon matériel à thé. « Tu veux boire autre chose ? Je vais me faire du thé, mais je sais que ce n’est pas très commun à cette heure, donc si tu veux autre chose, n’hésite pas. » Je sais que je dois avoir l’air d’une folle à m’activer comme ça, pour du thé. Mais c’est le seul moyen que j’ai trouvé pour ne pas paniquer après mon geste. En plus, lui tourner le dos me permet de ne pas voir la tête qu’elle fait. « Je crois qu’il doit me rester du thé aux fruits rouges. » Au bout d’un moment, je décide finalement de me retourner, pour affronter son visage, et sa réaction. Quelle qu’elle soit.
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.

○ posts : 2243
○ points : 0
○ pseudo : nsn.
○ avatar : abigail cowen.
○ DC : andrea, celeste, elliott, riley, romi.
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MessageSujet: Re: je parle trop ? (sofia) (#)   je parle trop ? (sofia) EmptyMer 22 Sep - 16:31

✯ ❋ ✯ ❋ ✯
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Sofia et moi sommes bien différentes. De par nos caractères, mais aussi nos styles de vies. Alors que je suis une étudiante qui n'est pas encore certaine de ce qu'elle veut vraiment faire, Sofia a un métier avec des responsabilités. Je peux sortir tard le soir, rentrée tôt le matin, ça n'a pas beaucoup d'incidence. Mais pour elle si : elle a des personnes qui comptent sur elle. Comment ? Pourquoi ? Je ne le sais même pas. Elle est interne, oui. Cependant, j'ignore en quoi, si elle a une spécialité ou pas. Quoiqu'il en soit, comme elle retourne à l'hôpital demain, je ferai en sorte de ne pas partir d'ici trop tard, qu'elle puisse avoir un minimum d'heures de sommeil. Suite à cette affirmation, la brune quelques mots qui me font sourire : elle est contente de me voir. « Moi aussi. Ça valait bien quelques minutes dehors. » Le courant passe entre nous et je me sens naturellement bien quand je suis avec elle, alors attendre un peu dehors, ce n'est pas grand-chose au final. Lorsque le gâteau est enfin prêt à être dégusté, nous nous y attaquons sans nous faire prier. Sofia semble apprécier, elle m'invite même à revenir un autre jour si je le désire. Sous-entendant avec autre chose entre les mains, mais j'ai espoir que sans plat, elle m'accueillera aussi. Après plusieurs bouchées, je remarque une miette au coin de la bouche de la brune et je viens naturellement la retirer avec l'un de mes doigts. Ce geste crée un certain rapprochement que Sofia intensifie un peu. Assez vite, je comprends ce qui est en train de se passer, mais j'ignore ce que je suis censée faire. À la base, je venais ici pour m'excuser du geste similaire qui a causé tellement de blancs entre nous. Pourtant, malgré ça, je ne m'éloigne pas, je laisse l'interne faire. Lorsqu’elle dépose ses lèvres contre les miennes, je ferme doucement les yeux, me plongeant totalement dans ce moment. Cet échange ne dure pas longtemps, pas assez longtemps. La jeune femme s’éloigne de moi et finit par me remercier, cette fois-ci pour le gâteau. Très vite, elle continue de prendre de la distance et s’attelle à la préparation de son thé. Durant tout ce temps, je reste silencieuse, incertaine de ce qui vient de se passer. Sofia se retourne vers moi et c’est à ce moment-là que je reviens enfin sur Terre. « Pourquoi pas. » Je n’ai pas vraiment écouté ce qu’elle disait avant, mais elle semblait attendre une réponse de ma part. Chose faite, elle repart à la préparation des boissons. J’en profite pour me lever de mon siège et pour aller à côté d’elle, appuyant mon dos contre le meuble. « Je suis un peu confuse. » La dernière fois, je me suis excusée et avec les jours, j’ai compris que ce n’était pas la meilleure des choses à faire juste après un baiser. Alors aujourd’hui, je tente l’option discussion. « Si je suis venue, c’était pour m’excuser pour l’autre ce soir, pour ce baiser, pour avoir créé un malaise entre nous. » C’est clairement ce qui s’est produit, involontairement et j’étais persuadée d’avoir dépassé un peu les bornes. Mais là, avec son geste, je ne sais plus trop. Je viens doucement poser ma main sur la sienne. « Qu’est-ce que ça veut dire ? » Sofia n’a sûrement pas la réponse, si nos rôles étaient inversés et que c’était elle qui me posait la question, je ne saurais pas quoi dire. Mon regard plongé dans le sien, je me perds un peu, je me laisse porter pas mes envies. Ma main remonte le long de  son bras, jusqu’à son épaule. J’effleure son menton de mes doigts l’oblige lentement à tourner complètement son visage vers moi. « Est-ce que tu as envie de.. » Ma main glisse désormais jusqu’à sa nuque et je rapproche nos deux visages. Mes lèvres viennent se poser sur sa joue, à la commissure de ses lèvres. Je ne sais pas trop à quoi je joue. Si je cherche à l’aider pour trouver des réponses, je me perds un peu plus dans les miennes. La jeune femme ne semble pas fuir, c’est déjà ça. Alors rapidement, j’initie un second baiser, mais cette fois-ci, directement sur ses lèvres, dans un geste un peu plus appuyé que les précédents. Nous en avons toutes les deux envie, pourquoi se priver d’un tel plaisir ? « De ça. » Je chuchote ces mots à quelques millimètres de sa bouche lorsque nos lippes se séparent.

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MessageSujet: Re: je parle trop ? (sofia) (#)   je parle trop ? (sofia) EmptyMer 22 Sep - 22:17

je parle trop ?
Ce baiser, c’était plus fort que moi. Et je me suis laissée faire, sur le moment, parce que j’en avais envie. Mais maintenant que je suis retournée à ma préparation de thé, mettant une certaine distance entre Charli et moi, je me demande sérieusement ce qui m’a pris. Déjà, il y a le manque de sommeil qui, si je ne le ressens pas trop lorsque je travaille, me fait un certain effet maintenant que je suis rentrée chez moi, dans la sphère privée. Et surtout, en sa compagnie. Et puis, il y a le fait que nous sommes chez moi, dans un lieu que je connais bien. Je joue à domicile, comme on le dirait en milieu sportif. Alors voilà, je me laisse aller, un peu. Non sans une certaine appréhension, comme en témoigne mon regard inquiet lorsque je me retourne finalement vers elle. Déjà, je suis soulagée de voir qu’elle n’a pas pris ses jambes à son cou et qu’elle est toujours là, assise à cette table. Et en plus, elle accepte ma proposition de thé. Du moins, c’est ce que je comprends à travers son regard un peu absent. De nouveau, je lui tourne le dos et me mets à la recherche de mon pot de thé aux fruits rouges. Comme quoi, je ne suis pas mécontente de lui avoir posé la question lors de l’alerte au tsunami. Alors que je m’affaire, je la vois s’avancer du coin de l’œil, et venir se poser à côté de moi. Je lui lance un petit regard en coin, mais ne m’arrête pas pour autant. Elle me fait part de sa confusion, et petit à petit, je commence à comprendre où elle veut en venir - du moins, je crois. Je ne sais toujours pas si sa réaction est positive ou non. Ce n’est que lorsqu’elle pose sa main sur la mienne que je consens à faire une pause. Ce que ça veut dire ? Nos regards se croisent, alors que je cherche la réponse à sa question, dans ses yeux. Mais dans ceux-ci, je ne trouve qu’un questionnement de plus. « Je... je ne sais pas. » J’essaie de réfléchir, vraiment. J’aimerais trouver une meilleure réponse à lui apporter. Mais sa main qui effleure ma peau est une nouvelle distraction, et j’en perds le fil de mes pensées. Je n’ai plus conscience que de sa main, de ses doigts sur mon menton, et ma nuque. Je n’ai plus conscience que de son visage qui se rapproche du mien, et je ne peux rien faire pour l’arrêter. Je ne veux pas l’arrêter. Elle dépose un baiser sur ma joue, et met tous mes sens en éveil, alors que mon pouls s’accélère. Puis elle m’en donne un deuxième, que je peux, cette fois, lui rendre. Si j’ai envie de... ? J’ai le souffle court, alors qu’un frisson me parcourt l’échine. La réponse à sa question me paraît assez évidente, mais plutôt que de lui répondre, je choisis de prolonger ce moment, en allant à mon tour glisser ma main derrière sa nuque. Notre échange se fait plus intense, et nous entraîne contre le meuble auquel elle est de nouveau adossée. J’ai l’impression de perdre pieds, de ne plus avoir le moindre contrôle sur mon propre corps, qui ne répond plus qu’à mes instincts les plus primaires... Jusqu’à ce que le minuteur de la bouilloire se mette à sonner, et me ramène soudainement à la réalité. Le souffle court, je fais un pas en arrière pour remettre une distance respectable entre nous. Mais j’ai toujours sa main dans la mienne, et mon pouce qui caresse sa paume avec douceur, avant de finalement la relâcher. Le regard que je lui adresse est un concentré d’incertitudes et d’incompréhension, mêlées à une certaine dose d’envie, encore. Je vais finalement éteindre l’alarme qui nous a interrompues. « C’est pour ça que tu es venue ? » Je pose la bouilloire sur le plan de travail, à côté de tout ce que j’ai préparé pour le thé. Je ne suis même pas sûre d’en vouloir encore, mais si je ne m’occupe pas les mains, je n’ose même pas imaginer où elles vont atterrir - quoique, j’en ai une idée plutôt claire. « Pour t’excuser ? » Je commence à verser l’eau dans la théière. « Je me demandais plutôt pourquoi tu t’étais excusée, justement. Est-ce qu’il y a quelque chose que je devrais savoir ? » C’est bête, mais depuis ce soir-là, je me suis fait toutes sortes de films. Et s’il y a une quelconque raison pour laquelle elle ne devrait pas m’embrasser, je préfère le savoir, maintenant.
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MessageSujet: Re: je parle trop ? (sofia) (#)   je parle trop ? (sofia) EmptyLun 27 Sep - 21:07

✯ ❋ ✯ ❋ ✯
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En venant ici, j'avais l'intime conviction qu'on arriverait à mettre le baiser de l'autre soir derrière nous, qu'on l'oublierait et qu'on passerait à autre chose. Mais à la place de ça, la jeune femme est venue coller ses lèvres contre les miennes, une nouvelle fois, provoquant chez moi de nombreuses questions et remettant en cause la raison de ma présence ici. Je suis surprise d'un tel geste, car au fond de moi, je ne pensais pas qu'elle éprouvait la moindre attirance pour moi. Un peu perdue, je reste sur mon siège, sans savoir quoi faire, jusqu'à ce que Sofia me questionne et me tire de mes pensées. Je ne sais plus ce que je veux et ce que je peux faire avec elle. Bien sûr, ce baiser a réveillé certaines envies chez moi. Des envies que je m'étais promis de refouler avec elle. Mais là.. Je me lève et me rapproche d'elle. Je décide d'être honnête avec elle, de lui faire part de la raison de ma présence ici et des doutes qu'à provoquer son baiser. Cependant, je me fais vite prendre à mon propre jeu : je pose l'une de mes mains sur la sienne et ce simple contact me donne des frissons. À ce moment précis, plus rien ne compte. Je me rapproche un peu plus d'elle et réduis la distance qui nous sépare, jusqu'à poser mes lèvres contre les siennes. Mais contrairement aux deux autres fois, le moment dure un peu plus. Ça devient plus intense et rapidement, la température monte dans la cuisine. Ou alors, c'est seulement mon corps qui commence à s'emballer. Tout ceci s'arrête subitement lorsque la bouilloire bipe, indiquant que l'eau est chaude. Est-ce que je maudis du thé actuellement ? Oui. La brune reprend ses distances, ainsi que la préparation là où elle l'a arrêtée tout à l'heure. La discussion reprend doucement, Sofia évoque la raison de ma venue ici et je regrette un peu de lui avoir dit : je venais pour m'excuser, il y a sûrement mieux comme raison. « Oui.. enfin non. » Dis comme ça, je ne suis pas certaine de marquer des points. Mais très vite, je poursuis. « Il n'y a rien que je te cache. Mais c'est bien pour ça que je suis venue. » Pour la voir aussi, c'est sûr. Cependant, chaque chose en son temps, je ne pouvais pas venir ici sans reparler de ce qui s'était passé entre nous. « Ce genre de choses, ça fout souvent la merde. » Ce genre de choses ? Les sentiments. Mais je n'y connais pas grand-chose. Je n'ai que rarement eu des relations dites sérieuses et quand j'ai réalisé que même ma mère n'avait personne dans sa vie, j'en ai déduis que c'était peut-être héréditaire, que je n'étais pas faite pour ça. « Je n'étais même pas sûre que tu en avais envie aussi. Je l'ai fait comme ça, sur un coup de tête et je ne voulais pas que ça gâche les choses entre nous. » Si mon attirance n'était pas réciproque. C'est ça que je voulais dire, mais je suis peut-être un peu maladroite dans mes propos. Quoi qu'il en soit, même si je ne voulais pas rendre les choses bizarres entre nous, c'est un peu ce qu'il s'est passé. « J'avais bu, c'est vrai. Mais je savais ce que je faisais. J'avais juste un peu plus de courage qu'à mon habitude. » Surtout avec elle. Et puis, je m'en suis souvenue, ça montre bien que j'étais encore moi-même quand c'est arrivé. « Je venais pour te dire que ce baiser ne devait pas changer les choses entre nous, qu'on pouvait simplement l'oublier. » Le courant est passé naturellement entre nous, dès le début, malgré mon mensonge, je m'en serais voulue d'avoir tout gâché. « Mais.. maintenant, je ne sais plus. » Bien sûr, je ne souhaite pas l'oublier. Je ne l'aurais pas vraiment fait de toutes façons, même si elle l'aurait demandé, je l'aurais simplement mis de côté, en passant à côté. Mais avec ce qui vient de se passer lors des dernières minutes, ça devient difficile de faire comme si de rien était. Je n'en ai pas envie et je ne suis pas sûre qu'elle le veuille aussi.

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MessageSujet: Re: je parle trop ? (sofia) (#)   je parle trop ? (sofia) EmptyJeu 30 Sep - 20:23

je parle trop ?
La maîtrise des émotions, c’est une des choses les plus importantes que l’on apprend dans mon métier. Quand on est chirurgien, on ne peut pas se permettre de se laisser déborder par un trop plein de stress ou d’adrénaline, ni avoir les mains qui tremblent. C’est ainsi que mes mains sont parfaitement stables, et que j’ai probablement l’air calme, en apparence. Mais alors que je m’affaire toujours à ma préparation de thé, j’ai un millier de pensées différentes qui défilent, dont une bonne partie où je me demande ce qui m’a pris de me jeter ainsi sur Charli. L’autre partie se demande plutôt pourquoi j’ai mis fin à ce moment. De toute évidence, je n’avais pas vraiment envie de m’arrêter. Et si je me fie à ce que je lis dans son regard, il semblerait qu’elle non plus. Peu importe, le mal est fait. Et je relance la conversation sur la raison de sa venue. Ses propos sont un peu confus, j’ai du mal à voir exactement où elle veut en venir. Mais quoi qu’il en soit, il semblerait que ce qu’il s’est passé la dernière fois ne soit qu’un gros malentendu, ce qui me rassure un peu. C’est sûrement un peu de ma faute, je ne suis pas très douée en matière de communication. Elle fait de nouveau référence à l’alcool qu’elle a ingéré lors de la soirée, et qui m’a induit en erreur. Une légère grimace vient déformer mes lèvres, mais je garde le silence. Et elle m’informe finalement qu’elle voulait me proposer d’oublier. Autant dire que l’ironie de la situation est... frappante. Vu ce qu’il vient de se passer dans cette cuisine, j’ai quelques doutes quant à la probabilité de pouvoir mettre tout cela derrière nous. Mais je ne suis pas la seule à décider. « C’est ce que tu veux ? ... Oublier ? » Je l’interroge, mon regard vissé au sien. Si c’est vraiment ce qu’elle souhaite, je sais que je pourrais le respecter. Mais en attendant, je crois que c’est à moi de me faire violence et ... communiquer. Pour de vrai. « J’ai un rapport délicat avec l’alcool. C’est peut-être bête, mais avec ce que tu avais bu, j’avais peur que tu fasses quelque chose que tu puisses regretter. Ou que je puisse... en profiter. » Profiter d’elle, en fait. Mais je n’ai pas vraiment envie de le dire avec ces mots. Ceci dit, il n’y a pas vraiment d’excuses pour ce qu’il s’est passé aujourd’hui. Nous sommes toutes les deux en pleine possession de nos moyens, et je ne peux pas continuer à me cacher derrière ma fatigue pour justifier mes actions. « Mais j’en avais envie, aussi. » Elle l’a peut-être compris, depuis. J’en ai toujours envie, d’ailleurs... Mais je résiste à mes pulsions, du mieux que je peux, même lorsque je dépose une tasse de thé près de sa main, l’effleurant au passage. J’ai beaucoup de mal à démêler le tourbillon d’émotions qui me submergent, alors après un petit temps d’hésitation, je finis par dire ce que je pense, tout haut. « Je crois que tu me plais. » Je ne me souviens plus de la dernière fois que j’ai dit, ou même pensé quelque chose de similaire. C’est comme si que j’avais mis ma vie sur pause depuis le jour où j’ai appris que ma mère était malade. Et c’est un peu le sens de ce que je veux lui expliquer, justement. « Mais... nous sommes différentes. » J’essaie de garder un air plutôt neutre, je ne veux pas qu’elle se fasse une idée incorrecte de ce que j’essaie de lui dire. « Je ne pense pas que je pourrais cuisiner pour toi, et venir attendre devant ta porte en espérant que tu rentres un jour. » Certes, j’éviterais de cuisiner pour elle de toute façon, mais là n’est pas le sujet. « Cette maison, c’est celle d’une chirurgienne brillante et talentueuse, mais qui a toujours privilégié sa carrière à... au reste. » Elle ne me l’a jamais confirmé, mais j’ai fini par comprendre que c’était pour cette raison que mon père était parti. D’ailleurs, même après tout ce temps, c’est toujours sa maison. Sa cuisine, dans laquelle nous avons failli déraper tout à l’heure. Et je ne suis pas encore tout à fait prête à les considérer autrement. « C’est tout ce que j’ai toujours connu. Je ne sais pas si je saurais faire autrement. Ou... mieux. » Après mon père, ma mère n’a plus jamais eu de relations vraiment sérieuses, ayant duré dans le temps. Il y a bien eu quelques histoires passagères, sur lesquelles elle ne m’a probablement pas tout dit. Et d’ailleurs... C’est peut-être ce que recherche Charli. Après tout, ça ne serait pas si étonnant à son âge. « ... et ce n’est peut-être pas ce que tu veux, en fait. Auquel cas, je viens de me ridiculiser monumentalement. » Dans l’embarras, c’est un sourire qui vient se dessiner sur mes lèvres, faute de mieux, alors que ma main vient se placer devant mes yeux. Comme s’il y avait vraiment un quelconque moyen de me cacher après ça...
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○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.

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MessageSujet: Re: je parle trop ? (sofia) (#)   je parle trop ? (sofia) EmptyVen 1 Oct - 22:34

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Il est vrai que la raison première de ma venue ici était de m'excuser encore et de lui proposer d'oublier, mais après tout ce qui vient de se passer, c'est devenu un peu plus compliqué. Compliqué, oui, mais c'est surtout que l'envie n'est plus là. Elle ne l'a jamais vraiment été, puisque ce baiser sur la plage, je le voulais, il n'était pas que le résultat des bières que j'avais bues. Cependant, à ce moment-là, j'ignorais les envies de la brune et c'était donc la chose à faire : oublier et faire comme si de rien était. Maintenant, les choses sont un peu plus compliquées. Les sentiments, ou plutôt le désir à cette avancée de la relation, fout le bordel dans ma tête. La jeune femme me demande si je veux vraiment oublier. Non, bien sûr que non. Je suis même un peu surprise qu'elle me pose ce genre de question après ce qu'il s'est passé dans la cuisine, mais je ne sais pas non plus quoi faire de tout cela, de toutes ces émotions. Sofia s'ouvre un peu plus à moi et me fait part de son rapport à l'alcool. Je comprends parfaitement où elle veut en venir, bien souvent, et pour beaucoup de personnes, boire c'est inhiber la partie de nous qui reste sérieuse en toutes circonstances. Ce soir-là, ce n'est pas ce qui est arrivé. J'avais pleinement conscience de mes gestes et je l'ai vite regretté lorsque j'ai pu compter les mots que nous avons échangés sur les doigts de mes mains. Visiblement, ce baiser, nous en avions envie toutes les deux. Sur la place, ce n'était pas si évident que cela à voir, mais ça l'est bien plus aujourd'hui. Le thé terminé, la jeune femme dépose la tasse de thé qui m'est destinée à côté de ma main. Rapidement, je m'en saisi et j'attends ainsi, attendant que ce soit un peu moins chaud pour en boire une gorgée. Toujours sur sa lancée, Sofia continue de parler. Cette fois-ci, elle évoque le fait que je lui plais et naturellement, un sourire se dessine sur mes lèvres, avant que je ne vienne pincer celle inférieure entre mes dents. Ça commençait bien et pourtant, j'ai l'impression que ça se dégrade petit à petit. Elle évoque nos différences et je grimace un peu. Ce n'est pas un reproche, ça ne devrait pas l'être et pourtant, sa phrase sonne un peu comme le début d'une rupture. Elle parle de cette maison, de sa mère et de son travail. Visiblement, elle suit son chemin et elle a peur de reproduire les mêmes choses qu'elle, dans sa vie privée aussi. Chirurgienne, c'est un beau métier, qui demande du temps et de l'implication, c'est compréhensif qu'à côté, il ne reste plus beaucoup de temps pour le reste. Globalement, je vois où elle veut en venir, mais durant toutes ses paroles, je suis restée silencieuse et c'est peut-être cela qui lui fait penser avoir été un peu vite en besogne. « C'est adorable. » Dis-je, lorsque je la vois se cacher le visage avec sa main. Je rigole un peu et repose ma tasse sur le plan de travail afin d'avoir les mains libres. Grâce à l'une d'elle, je viens retirer celle qui lui cache les yeux, redécouvrant ainsi son si beau visage. Inconsciemment, je me suis rapprochée d'elle. Encore. D'une manière complètement naturelle, je viens poser ma deuxième main au niveau de sa taille. Ce que je veux, je n'en sais trop rien et j'espère qu'elle n'attend pas de réponse ce soir, car je serais bien incapable de lui en donner une. Je suis bien quand je suis avec elle et pour l'instant, c'est bien la seule chose qui m'importe. « Je n'ai pas non plus eu beaucoup de modèles pour ça. » Pour les relations amoureuses. En quatre ans, je n'ai jamais vu un homme franchir le pas de la porte de notre villa, pas pour une quelconque histoire avec Iggy en tout cas. Avant ça, ce n'était pas mieux. J'ai toujours vu ma grand-mère célibataire. Il y avait bien notre voisin qui lui faisait du charme, mais elle n'a jamais voulu franchir le pas, ou alors, je ne suis pas au courant. « C'est peut-être pour ça que je fais souvent tout foirer. » Ce n'est pas une affirmation qui va dans mon sens, alors très vite, je poursuis. « Tu me plais aussi. Beaucoup. » Nous sommes différentes, c'est vrai. Mais c'est facile entre nous, enfin je crois. De mon côté, Sofia sait certainement des choses sur moi que certains de mes amis ignorent encore. « Nous ne sommes peut-être pas obligées de nous mettre d'étiquette pour l'instant. » On peut se voir, quand nos emplois du temps le permettent et après ça, on avisera. « On arrête de se poser des questions et on voit ce que ça donne, si on veut changer quelque chose plus tard ? » Je hausse légèrement les épaules, indiquant ainsi à la brune que c'est pour l'instant la seule option que je vois. Mon regard toujours accroché au sien, je ne peux m'empêcher de penser à ce que nous faisions encore il y a quelques minutes, à ce même endroit et si je ne divertie pas mon esprit très vite, ça va mal finir. « Mais je suis d'accord avec toi : il est préférable que tu évites de cuisiner. » C'est là le premier sujet que j'ai trouvé. « Tu es interne et tu pourrais sûrement me venir en aide, mais je n'ai pas vraiment envie de passer par la case "intoxication alimentaire". » Je m'amuse un peu de ce qu'elle a dit plus tôt, sûrement parce qu'un peu de légèreté aidera.

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MessageSujet: Re: je parle trop ? (sofia) (#)   je parle trop ? (sofia) EmptySam 2 Oct - 19:32

je parle trop ?
Me livrer, sans filtre et sans barrières comme je viens de le faire, ça ne m’arrive pratiquement jamais. Il n’y a peut-être que mon psychologue qui arrive à me tirer ce genre d’informations aussi brutes, et même lui a dû attendre un moment avant que je consente à lui faire suffisamment confiance. Mais avec Charli, c’est naturel. Il y a quelque chose dans sa présence qui me rassure et me donne envie de me confier, de m’ouvrir complètement. C’en est tellement naturel que je ne mesure pas vraiment la portée de mes paroles avant de me rendre compte que je suis peut-être allée un peu vite. Donc oui, j’essaie de me cacher, de disparaître peut-être, derrière cette main parfaitement inutile qui me cache le visage. Pendant un instant, j’imagine la réaction de la jeune femme, qui a peut-être un moment de panique en réalisant que nous ne sommes pas sur la même longueur d’ondes, et qu’elle voulait juste... juste quoi, d’ailleurs ? Elle vient retirer ma main, toujours devant mon visage, et se rapproche en même temps. Contrairement à ce qu’il s’est passé plus tôt, la proximité de son corps près du mien me détend, et même la main qu’elle pose sur ma taille me paraît naturelle. Peut-être que je ne me suis pas trompée, finalement. La main appuyée contre le plan de travail qui est désormais derrière moi, je l’écoute attentivement, alors qu’elle m’explique ne pas non plus avoir d’exemples en matières de relations saines et fonctionnelles. Assez ironiquement, je suis un peu rassurée de voir que je ne suis pas la seule à pouvoir tout faire foirer. Et tout comme elle un peu plus tôt, mes lèvres s’étirent dans un sourire quand elle m’annonce que je lui plais aussi. Beaucoup. Ses paroles sont rassurantes, et je me sens presque apaisée par sa proposition. Bien sûr, nous n’avons pas besoin de décider quoi que ce soit dans la minute. Habituellement, je n’aime pas ne pas savoir, mais il faut croire que je suis prête à faire une exception pour cette fois. « Ça me va. » Je hoche légèrement la tête pour accompagner mes mots. Et avec patience, j’étudie son visage, ses yeux, la forme de son nez, le moindre pli sur ses lèvres... J’ai l’impression d’être libérée d’un poids maintenant que je peux le faire ouvertement, sans avoir peur d’être prise sur le fait. « On peut attendre un peu, avant de découvrir qui de nous deux fera tout foirer. » Lentement, je fais courir mes doigts sur ses bras, pour remonter jusqu’à ses épaules, puis derrière son cou, là où mes mains se rejoignent finalement. Et c’est à ce moment qu’elle revient sur ma proposition - qui n’en était pas vraiment une -, et me confirme qu’elle n’attend pas que je cuisine. Je pouffe de rire devant son trait d’humour, admettant que c’est de bonne guerre après la perche que je lui ai tendue. « Pourtant, je serais ravie de m’occuper de toi le temps que tu te remettes. » Mon regard se teinte d’un air malicieux. « Mais promis, je t’offrirais uniquement des pizzas norvégiennes pour te rappeler à tes origines. » Munie d’un sourire satisfait, je l’observe toujours, plutôt fière de ma petite taquinerie. Je suis confortablement installée, avec mes bras toujours placés autour de son cou. Mais ce n’est pas forcément le meilleur moyen de ne pas penser à ce à quoi je ne dois pas penser. « Et puis, j’ai d’autres talents si je veux t’impressionner. » Avec le recul, dire ce genre de choses n’est pas non plus le meilleur moyen de ne pas y penser. Mais alors que mon regard est toujours plongé dans le sien, je finis par relâcher mon emprise, et lui attraper la main pour l’entraîner avec moi jusqu’au salon, qui n’est qu’à quelques pas. Nous passons près du canapé, mais je l’emmène encore un peu plus loin, jusqu’au piano demi-queue dont je découvre le clavier. « Tu en as déjà fait ? » Logiquement, toute personne qui a étudié la musique connaît au moins les bases de cet instrument. Mais je ne sais pas à quel point elle s’y est intéressée. « Qu’est-ce que tu dirais d’un cours particulier de piano, pour te remercier pour le gâteau ? » C’est un échange de bons procédés qui me paraît plutôt équitable. Et puis, avec nos mains sur le clavier, nous ne serons peut-être pas tentées de les avoir ailleurs.
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.

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MessageSujet: Re: je parle trop ? (sofia) (#)   je parle trop ? (sofia) EmptyLun 4 Oct - 22:19

✯ ❋ ✯ ❋ ✯
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Sur le plan romantique, je suis plutôt instable. Je ne suis jamais tombée amoureuse des personnes que j'ai fréquenté. C'est bien pour cela que ça n'a jamais duré. Pourquoi continuer si derrière, il n'y a aucun sentiment ? À force, je me suis faite à l'idée : je suis peut-être faite pour être célibataire, comme Iggy. Néanmoins, je ne peux pas m'arrêter à ça avec Sofia. Elle me plaît, alors je dois essayer. Je lui propose de ne pas nous mettre dans une case pour l'instant, de voir où tout cela peut nous mener et plus tard, nous pourrons reconsidérer tout cela. Cette option semble convenir à Sofia. Ça semble un peu confus dans nos esprits, nous avons nos vies respectives et nos emploi-du-temps, alors aucune de nous n'a de réponse sur ce qu'il est mieux à faire. Attendre pour l'instant et arrêter de se poser des questions est la meilleure des choses à faire. La brune fait une réflexion, s'interrogeant, en quelque sorte, sur celle de nous deux qui fera tout foirer. Ma curiosité me pique un peu, je me demande si son boulot est la seule chose qui a gâché ses précédentes relations. Mais cette question ne sera pas pour aujourd'hui. Il est inutile d'aborder le pire, alors que pour l'instant, rien n'a vraiment commencé. De notre position initiale, la jeune femme laisse doucement ses mains remonter le long de mes bras, jusqu'à les mettre derrière mon cou. Afin de partir sur une conversation un peu plus légère, je taquine un peu la brune, utilisant ce qu'elle a pu dire un peu plus tôt contre elle. Mais elle ne se laisse pas faire et réplique aussitôt, évoquant le fait qu'elle serait ravie de s'occuper de moi si cela arrivait. Ce n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde, je garde cette idée de côté. Elle enchaîne ensuite avec l'histoire de la pizza norvégienne et je ne peux m'empêcher de froncer légèrement les sourcils. Rien de bien méchant, en réalité, vu notre conversation autour de cela la dernière fois, elle doit facilement comprendre ma réaction. La cuisine n'est pas son truc, mais il faut bien de tout pour faire un monde. D'ailleurs, elle évoque avoir d'autres talents pour m'impressionner. Je ne demande qu'à voir cela. Sans plus attendre, Sofia récupère l'une de mes mains dans la sienne et m'emmène un peu plus loin dans la pièce, c'est le salon. C'est là où se trouve un piano. Il ne me faut pas longtemps pour comprendre que cet objet est lié à l'un de ses talents. « Jamais. Enfin.. pas sérieusement. » Dis-je, lorsqu'elle me demande si j'ai déjà fait du piano. Certains de mes amis ont bien un piano chez eux, alors j'ai déjà été à la place sur laquelle je m'installe, derrière le clavier. Néanmoins, je n'ai jamais joué plus que deux ou trois notes et celles-ci ne sonnait pas forcément mélodieusement. « J'ai appris la batterie seule, alors je n'ai jamais fait un seul cours de solfège. » Je ne suis pas sûre que ce soit vraiment utile pour jouer cet instrument, que l'on apprenne seul ou avec quelqu'un. Je pose mes doigts sur les touches et joue quelques notes, celles d'une comptine bien connue : au clair de la lune. « Voilà. Je crois que nous avons fait le tour de ce que je suis capable de faire sur un piano. » Mon visage se tourne vers la jeune femme, alors que je me décale un peu pour lui faire une place à côté de moi sur le siège. « C'est à ton tour. Fais-moi voir l'étendue de tes talents. » S'il y a cet instrument ici, c'est qu'elle sait en jouer, à moins qu'il appartenait à sa mère. Sofia commence à jouer quelque chose et une fois terminé, je tape dans mes mains pour l'applaudir. « Bon.. je pense que tu t'en sors suffisamment bien pour me donner un cours particulier. » Il lui faudra peut-être un peu de patience par contre, car je ne suis pas sûre d'arriver à maîtriser la synchronisation des doigts. « Tu fais du piano depuis combien de temps ? » C'est quelque chose que je déduis encore, mais je suppose qu'elle en pratiquait avant. Avec son boulot, ça doit être difficile de trouver du temps pour en faire.

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MessageSujet: Re: je parle trop ? (sofia) (#)   je parle trop ? (sofia) EmptyVen 8 Oct - 10:50

je parle trop ?
Cette situation est assez inédite pour moi, c’est même un euphémisme de le dire. Bien sûr, j’ai eu quelques histoires dans ma jeunesse, ou encore à l’université, mais jamais rien de sérieux, ni vraiment constructif. Est-ce sérieux, cette fois-ci avec Charli ? Il est beaucoup trop tôt pour le dire, et j’en serais sûrement incapable. Nous sommes toutes les deux dans l’inconnu, et visiblement partantes pour naviguer à vue, ce qui est la seule option réellement envisageable de toute façon. Et tout cela semble finalement assez naturel, ce qui facilite les choses entre nous. Je me permets même de la taquiner gentiment sur un sujet un peu sensible dont elle m’a parlé auparavant, ce qui n’est pas vraiment dans mes habitudes. Mais ce n’est pas méchant, et je compte sur le fait qu’elle le sait déjà pour ne pas avoir à me justifier. Sa réaction est, d’ailleurs, tout à fait adorable. Je finis par l’entraîner de l’autre côté de la pièce, au niveau du piano, pour essayer de nous divertir un peu de ces regards que nous échangeons depuis un moment maintenant. A vrai dire, cela fait un certain temps que je n’ai pas touché à mon piano, mais j’imagine qu’il doit me rester quelques notes dans les doigts, et que cela suffira pour aujourd’hui. Ce qui semble se confirmer, alors que la jeune femme m’indique ne jamais en avoir fait sérieusement, et n’avoir jamais suivi un cours de solfège. C’est un peu étonnant, mais cela ne semble pas l’arrêter dans la pratique de la batterie, et c’est le plus important. Elle finit par jouer quelques notes, que je reconnais évidemment puisqu’il s’agit d’une comptine pour enfants bien connue. Un large sourire vient éclairer mon visage, alors que je lui adresse quelques mots encourageants. « Ce n’est pas si mal, c’est même très prometteur ! » J’exagère peut-être un tout petit peu, mais je ne suis peut-être pas très objective non plus. Elle me fait de la place à ses côtés, et je m’installe sur la banquette en réponse à son invitation. « Alors, je n’ai pas joué depuis longtemps, mais voyons voir... » Et après quelques secondes de réflexion, je me lance sur le premier mouvement de la Lettre à Elise de Beethoven. Ce n’est pas le plus compliqué, ni le plus impressionnant des morceaux que je connais, mais c’est une valeur sûre pour laquelle j’ai peu de chances de faire des erreurs. Lorsque j’ai joué ma dernière note, Charli m’applaudit, et accepte le cours particulier, ce qui me vaut un nouveau sourire dans sa direction. « Je peux te montrer, si tu veux. Ce n’est pas très difficile, mais il faut un peu de patience. » Je sais que ce n’est pas vraiment son point fort, mais après la méditation, je me dis que ça ne doit pas être beaucoup plus compliqué. Elle me demande depuis combien de temps je fais du piano, mais la vérité, c’est que j’ai arrêté de compter. « J’avais neuf ans lorsque j’ai commencé. Mais je n’ai plus vraiment le temps maintenant, comme tu dois t’en douter. En réalité, j’ai arrêté les cours après le secondaire, mais je continue à jouer de temps en temps, ça me détend... » Un peu comme elle avec la batterie, en fait. Encore une fois, nos personnalités brillent par leur opposition, mais j’essaie de ne pas trop y accorder d’importance pour le moment. Je m’accroche plutôt à mon rôle de professeur, et à ce cours particulier que je lui ai proposé. « Tu es prête ? On va y aller lentement, tu n’as qu’à faire comme moi. » Et je commence à pianoter les premières notes du morceau que j’ai joué juste avant. Juste la main droite, pour commencer, et assez lentement pour qu’elle puisse me suivre. Je lui fais répéter le premier enchaînement plusieurs fois, avant de finalement la laisser jouer toute seule, jusqu’à ce qu’elle parvienne à reproduire les notes dans le bon ordre et avec le bon rythme. Lorsqu’elle y arrive, je l’applaudis avec enthousiasme. « Voilà ! C’est très bien. On verra la suite la prochaine fois. » Parce que bien sûr, il y aura une prochaine fois... n’est-ce pas ? Je ne suis pas vraiment sûre du degré de confiance que je peux mettre dans ce genre d’affirmations, mais il faut croire que je me laisse pousser des ailes. A tort, ou à raison, seul l’avenir me le dira... Après ces quelques minutes passées assise au piano, mon niveau d’énergie a diminué, et je sens de nouveau la lourdeur de mes paupières qui m’accable. Mais plutôt que d’y céder, je me redresse sur le siège pour essayer de me réveiller, avant de me retourner vers la jeune femme assise à mes côtés pour aller déposer un baiser sur sa joue. « Pour te récompenser de ton dur labeur... Et de ta patience aussi, je sais que ça n’a pas dû être facile. » Sans vraiment réfléchir davantage, et n’écoutant que mon instinct, je viens déposer un autre baiser, cette fois sur ses lèvres. « Et ça, c’est juste parce que j’en avais envie. » Je serais bien incapable d’expliquer mes dernières actions de façon rationnelle. Mais il n’y a pas grand-chose de rationnel dans la façon dont mon regard est attiré par son visage. Ni dans la façon dont je suis attirée par elle, très franchement.
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○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.

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MessageSujet: Re: je parle trop ? (sofia) (#)   je parle trop ? (sofia) EmptySam 9 Oct - 23:20

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Face à ce piano, je ne peux m’empêcher de voir que nous avons un point commun : la musique. Bien sûr, cet instrument est bien différent de la batterie, mais ils ont tous les deux la même utilité. Assise face au clavier, je me laisse aller à quelques notes d’une mélodie bien connue. Il n’y a rien d’exceptionnel là-dedans, mais cela semble tout de même convaincre Sofia. Quand j’en ai l’occasion, j’aime bien toucher à tout, quitte à ne pas aimer au final. N’importe qui aurait pu faire ce que j’ai fait aujourd’hui, mais c’est sûrement bien loin de ses capacités à elle. Étant une personne assez curieuse, je ne peux pas attendre bien longtemps avant de lui demander son rapport au piano. Visiblement, elle n’a pas joué depuis longtemps, mais une fois ses doigts sur l’instrument, ça ne se voit pas : elle s’en sort remarquablement bien. Je ne suis pas une experte dans ce genre de musique, pourtant, son morceau me dit quelque chose. Une fois sa démonstration terminée, elle propose de me montrer comment reproduire le même morceau. Elle m’a parlé d’un cours particulier, c’est vrai, mais je m’attendais à quelque chose de plus basique. Étonnée de la voir reposer autant d’espoir sur moi, je ne peux m’empêcher de la regarder avec de grands yeux : contrairement à elle, je ne m’en pense pas capable. Avec ce qu’elle me dit, j’apprends qu’elle a commencé le piano assez jeune, lorsqu’elle était encore enfant. Mais aujourd’hui, elle a beaucoup moins de temps pour pratiquer. Quand elle a un peu de temps, elle en profite pour jouer, cela la détend. C’est quelque chose que je comprends plutôt bien puisque c’est ce que je fais aussi de son côté, avec la batterie. Nous sommes différentes c’est vrai, mais nous avons aussi des points communs. Sofia reproduit son geste de tout à l’heure, mais cette fois-ci, elle le décompose et l’exécute plus doucement pour que j’arrive à la suivre. Miraculeusement, je ne m’en sors pas trop mal. C’est suffisant pour ce soir et la jeune femme est d’accord avec moi, elle me propose de voir la suite une prochaine fois. Ce cours terminé, Sofia m’offre un baiser sur la joue pour me récompenser. De l’avoir écouté, mais aussi d’avoir été patiente. Nous savons toutes les deux que ce n’est pas quelque chose qui colle vraiment à ma peau. Il faut croire qu’avec elle, c’est une chose que je découvre. « Merci. Pour une fois que j'ai les félicitations de la professeur. » Rapidement, la brune m’embrasse une nouvelle fois, mais sur les lèvres cette fois-ci. Et ça, c’est parce qu’elle en a envie. Je ne vais pas lui en vouloir là-dessus, en terme d’envie, nous sommes certainement au même niveau. Un sourire se dessine sur mes lèvres et je ne tarde pas à réduire de nouveau la distance qui sépare nos deux visages. Mes lèvres se collent contre les siennes, comme si c’était leur place de prédilection. Depuis de longues minutes, nous faisons en sorte de garder nos distances, pour ne pas céder à nos envies respectives, mais ça ne pouvait malheureusement pas durer. Très vite, la température grimpe dans mon bas ventre et ça se ressent dans mes gestes : mes baisers deviennent un peu plus langoureux à chaque seconde qui passe. L’une de mes mains retrouve son cou et elle fait en sorte que son visage ne s’éloigne pas du mien. L’autre s’aventurerait bien sur le corps de la jeune femme, mais j’essaye de me contrôler pour que ça n’arrive pas. Une fois lancée, je ne sais pas si j’arriverais à m’arrêter. J’essaye de lui trouver une autre occupation, un autre endroit où se poser et c’est sur le piano qu’elle finit, accidentellement, ce qui me tire en dehors de notre petite bulle. Je m’éloigne de quelques centimètres, reprenant par la même occasion ma respiration. « Tu travailles demain, je ferais mieux d’y aller. » Je plisse légèrement le nez. Je ne pensais pas que les choses se passeraient ainsi en venant chez elle, mais je ne dois pas abuser de sa gentillesse. « Si je ne le fais pas maintenant, je ne vais plus avoir envie de le faire plus tard. » Alors que je prononce ces quelques mots, mon regard ne peut se décrocher de ses lèvres. C’est dingue. On y goûte une fois et tout de suite, on en devient dépendant.

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