loterie rp h alloween ○ paranormal activity

freaks come out at night.

No one can hear you scream

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Une chance qu’ils aient trouvé une porte de service ouverte car l’heure n’était plus vraiment aux acrobaties pour Robin. Du moins plus pour le moment mais ça finirait par revenir. Toujours est-il que, pour une fois, elle était parvenue à traîner Nick dans ce genre d’expédition. Mais quel genre ? Vous demanderez-vous sûrement. Disons que ce n’avait pas été spécifié sur l’annonce. Annonce sur laquelle elle avait fini par tomber au cours de recherches intenses ayant pour thème « que faire pour Halloween à Wellington cette année ? ». C’était ça ou un escape game. Alors oui, c’est sympa mais ça a tellement la cote ces derniers temps que ça n’a plus la moindre originalité, par contre. Ainsi se retrouvaient-ils donc dans un hôtel fraîchement rénové en pleine nuit. Pourquoi avoir pris la peine de se déguiser alors qu’il n’y avait même pas d’électricité et que, sans les caméras infrarouges qu’elle avait demandé à Finn de lui prêter, ils n’y verraient strictement rien. Les voilà donc réduits à devoir s’éclairer à la lueur verdâtre des caméras. Ce que ça devait être flatteur pour elle, aucun doute là-dessus. Cela dit, c’était en Ellen Ripley que Robin était déguisée, ce qui voulait dire faux sang, fausses plaies et fausses saletés maculant ses vêtements. Du moins pour l’instant étant donné qu’il fallait faire vraiment très attention à où l’on mettait les pieds. Heureusement que l’hôtel n’était plus en chantier cependant. Avait-elle fait son rappel pour le tétanos ? C’était un peu tard pour se poser la question néanmoins.
« Je sais ce que tu te dis : « dans quoi elle m’a encore embarqué ? Alors que je pourrais être tranquillement posé dans mon canapé devant Midnight Mass ou n’importe lequel des Vendredi 13, une bière à la main. ». Mais avoue que ça nous change, pas vrai ? »
En tout cas de faire ça pour Halloween ; quand ils avaient plutôt l’habitude de se retrouver pour se faire un marathon de films d’horreur chez l’un ou l’autre que de sortir déguisés presque tous les trente-et-un octobre. Mais certaines de leurs autres aventures les menaient parfois dans des endroits tout aussi tordus, comme champ de maïs à Salem ou encore cette station de radio dans un désert néo-zélandais. Bref, voilà qui leur ferait une aventure de plus au compteur. Un bruit lui fit soudain tendre l’oreille.
« Tu crois que c’est l’hôtel ou que nous ne sommes pas seuls ? »
Cet hôtel ne serait pas le premier à devenir un antagoniste en tout cas : tout le monde se rappelle de l’Overlook.

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{freaks come out at night.}
✰ w/event.

Il est vrai qu'il aime bien les soirées d'Halloween où ils peuvent regarder des films d'horreur toute la nuit, à se goinfrer de bonbons, de chips et tout cela en prenant une petite bière pour faire descendre le tout. Nick n'a rien contre les soirées, à vrai dire, quand il était plus jeune, non pas qu'il soit vieux, mais après quelques années, on a pas mal tout vu, cela devient moins intéressant. Enfin, c'est peut-être que lui, c'est peut-être parce qu'il n'aime pas trop les foules, les gens bourrés et oui, c'est sûrement ironique quand on pense à la soirée du mariage et de la station de radio. Quoi qu'il en soit, si Robin voulait l'entraîner là-dedans, alors qu'elle est pratiquement toujours son plan premier pour Halloween, difficile de refuser malgré sa réticente. Mais pourquoi pas ? Il n'a rien prévu de mieux. Maintenant, le problème était surtout le costume et comme ce n'est pas le genre à pousser bien loin ses idées, il avait décidé d'emprunter une robe à l'une de ses sœurs, une robe un peu madame, robe fleurie et une perruque blonde, des chaussures noires avec des bas blancs qui couvrent ses mollets et un peu de rouge à lèvres. Maintenant, il pouvait avoir l'air de madame doubtfire sans les lunettes ou bien de Norman Bates qui est déguisé comme sa mère. Vous l'aurez bien compris, il ne ressemble à rien.

Il soupire d'une manière dramatique et exagérée, comme si elle l'avait obligé à sortir de son logement pour participer à tout cela. « Ce n'est que partiei remise, pas de quoi en faire un drame. » Dit-il avec une voix plus féminine, enfin, autant qu'il le peut. Il replace sa perruque. « Ce truc gratte ! » La voix vachement plus rauque qu'il y a deux secondes, qui fait pratiquement sursauter un passant dans la rue. Il aurait dû choisir John Constantine comme costume, un look qui lui ressemble vachement plus et c'est moins excentrique. « Pourquoi a-t-on besoin de ces lunettes ? C'est vraiment bizarre quand même comme accessoire, c'est une chasse aux fantômes ou bien ? » Son côté détective lui donne envie de faire une enquête là-dessus, mais ils sont là pour s'amuser et se changer les idées, Robin qui est enceinte et pour Nick, hé bien, cela le sort de sa zone de confort. « Bon, allons-y avant que je ne change d'idée. Et sinon, les bières sont comprises ? » Ils s'enfoncent doucement à l'intérieur de l'établissement, il entend les bruits. « Je ne crois pas qu'on soit seuls, mais qui sait.. c'est peut-être une fausse invitation. »

freaks come out at night.

No one can hear you scream

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Il est vrai que ce n’était que partie remise ; ils n’attendaient qu’assez rarement la nuit d’Halloween pour se faire ce genre de soirées, de toute manière. D’autant que Robin appréciait de faire quelque chose d’autre, pour changer. Ainsi que le fait que Nick ait fait l’effort de se déguiser. Cela dit, elle pouvait toujours pu compter sur lui pour ça : il avait été le seul à porter la tenue traditionnelle des mariachis – lui ayant sans doute coûté dix dollars à tout casser au supermarché du coin, mais c’est l’intention qui compte – lors de son mariage. D’ailleurs, son déguisement de ce soir, à mi-chemin entre Mrs. Doubtfire et Norman Bates la faisait mourir de rire. Lui un peu moins manifestement, puisqu’il fit savoir que sa perruque le grattait.
« C’est comme les pulls moches que nos mamies nous envoient à Noël. C’est peut-être même fait du même truc. »
Elle imagina deux secondes la perruque de Nick en guise de laine, ce qui la fit rire une fois de plus avant d’acquiescer. Oui, il était temps d’entrer. Si elle ne craignait pas de faire cette expérience seule, elle préférait tout de même la compagnie de son meilleur ami.

Une fois à l’intérieur, Robin s’efforça de ne pas prêter attention à tous les bruits environnants. Il n’y avait pas que les vieux bâtiments qui en faisaient, mais certains attiraient son attention plus que d’autres. Raison pour laquelle elle en fit part à Nick. Réflexion faite, il n’avait pas tort : ils ne devaient pas être seuls ici. D’autres personnes devaient avoir vu cette annonce et être venues, en quête d’un peu de frissons.
« Ça dépend de combien on est en tout, pour une chasse aux fantômes, je présume. Quand on regarde certaines émissions sur YouTube, ils sont jamais plus de cinq, je dirais. »
A l’entendre parler, on pourrait croire que Robin n’était pas médium mais le fait est que son expérience lui avait appris que les lieux abandonnés étaient bien moins souvent hantés que les autres. Ce qui avait du sens ; lorsqu’on est mort, on doit chercher la compagnie des vivants, non ? Cela étant, ce n’était bien sûr pas une science exacte et elle avait également connu des endroits seulement habités par les défunts. C’était juste plus rare. Cette fois, ce ne fut pas un bruit qui retint son attention mais une impression de mouvement. Impression parce qu’on n’y voyait rien, rappelons-le.
« Hé oh, y a quelqu’un ? »
A tout hasard.

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Il secoue légèrement la tête, c'est vrai qu'il n'avait pas payé très cher la perruque et pour excuse, c'est qu'il ne va probablement pas la remettre un jour et qu'elle va finir à la poubelle bien assez vite. C'est qu'il ne voyait pas l'intérêt de payer une petite fortune pour quelque chose qui ne va pas lui servir quotidiennement, voire jamais. Quoi qu'il en soit, son costume n'est pas effrayant, mais de ce qu'il a compris, ils ne verront pas grand-chose avec ces lunettes, chose qu'il s'empresse d'enfiler devant son visage une fois à l'intérieur. Ce n'est pas la première fois qu'il utilise cela, c'était parfois le cas lors de certaines opérations à Auckland, mais dans un hôtel, il faut l'avouer, c'est étrange. Bref, il suppose qu'ils ne sont pas seuls, mais malgré ces bruits, cela semble plutôt calme, non ? Est-ce une expérience qu'on limite à un nombre de personnes ? Vous savez, comme ces pauvres rats de laboratoire. Cruauté, il en convient. Néanmoins, difficile à dire s'ils sont nombreux ou non, de toute façon, ils doivent plutôt se concentrer sur ce qu'ils doivent faire et découvrir, il a un peu de mal à cerner le but, mais il fait confiance à Robin, alors, les voilà à essayer de faire appel aux autres personnes, s'il y a. Pas de réponse. Alors, il tente quelque chose. « Si tu es un esprit, frappe deux coups, si tu es un humain, ben du coup, tu pourrais peut-être répondre de vive voix. » Était-il un peu trop brutal ? Peut-être. C'est qu'en même temps, si c'est un autre invité, autant savoir s'ils vont devoir coopérer, bien que ça ne soit pas le point fort de Nick, ils sortiront peut-être plus rapidement de là tous ensemble, sinon tant pis. Il avance, faisant craquer le plancher, il entend même des grattements, le genre où les rats ont trouvé refuge entre les murs. « Cela commence à me faire penser à Outlast et c'est vachement pas rassurant comme idée. » Tout au long du jeu, tu dois te fier à ta caméra et regarder à travers l'appareil pour mieux voir et c'est un jeu d'horreur, autant vous dire que ce n'est pas la joie.

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No one can hear you scream

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Aucun doute là-dessus, les bruits étaient bien réels. Quant à savoir ce qui les provoquait, en revanche… Mais ne partons pas tout de suite dans un délire, il n’était pas rare que la paranoïa vous joue dans tours dans une situation telle que celle-ci. Pour l’instant, Robin n’avait aucun mal à garder la tête froide, en tout cas ; qu’ils ne soient pas seuls était à présent un fait mais ça ne signifiait pas qu’il s’agisse d’un, voire de plusieurs esprits pour autant. Non, autant miser sur la présence d’autres participants plutôt. Raison pour laquelle elle lança un appel, tout d’abord resté sans réponse. Nick surenchérit, comme s’ils étaient à une séance de spiritisme quelconque. Avant d’ajouter pour eux que ça commençait à ressembler à Outlast. Le nom lui disait vaguement quelque chose, mais quant à savoir quoi, en revanche… Ce qui explique qu’elle croyait son meilleur ami quand il disait que ce n’était pas rassurant. Toujours est-il que, cette fois, une voix sortie des ténèbres leur répondit. Une voix avec un fort accent. Imrân. Et complètement paumé, selon ses dires.
« On est ici ! »
Merci de cette précision, Robin. Mais pile au moment où elle disait ça, la jeune femme shoota par mégarde dans ce qu’elle reconnut au bruit comme une cannette vide, droit dans la direction de la voix.
« Oups… désolée si je t’ai touché. Mais j’imagine que ça répond à ta question. Je m’appelle Robin. »
Etant donné qu’elle avait été capable de déplacer de la matière, ça faisait forcément d’elle quelqu’un de vivant, n’est-ce pas ? Dans ce cas, comment explique-t-on les portes qui claquent et tout ce qui s’ensuit dans les films d’horreur, hein ? La réponse était simple : Robin ne se l’expliquait pas. D’autant que personne n’était à l’abri d’une incohérence. Oh, et puis rien de tout ça n’était une science exacte de toute manière, sinon ça se saurait. Quoi qu’il en soit, Robin estima que, s’ils voulaient se trouver les uns les autres, mieux valait ne pas trop bouger. Elle resta donc sur place et se pencha un peu vers Nick pour lui souffler :
« Rappelle-moi de quoi parle Outlast ? »
Peut-être regretterait-elle cette question mais ça l’intriguait depuis qu’il l’avait mentionné.

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Nick n'est pas du genre nerveux, c'est pour cela que pour le moment, cela ne l'inquiète pas, si c'était le contraire, peut-être que oui. Un endroit sans bruit ? C'est moins normal qu'avec quelques sons, mais il comprend que Robin est plus sensible à cela que lui. Mais il reste un peu sur ses gardes, sait-on jamais si on commence à leur courir après et qu'il ait envie de frapper le responsable. Finalement, après deux tentatives, un jeune homme à l'accent russe leur répond, l'air perdu comme eux, ne sachant sûrement pas dans quoi il s'est embarqué, bienvenue au club, car aucun ne semble le savoir. Tout cela pour dire qu'ils sont tous dans le même panier. Robin tente d'orienter l'inconnu vers eux, finalement, ce sont eux qui vont vers lui. Nick regarde un peu partout, de la tapisserie horrible, le style que grand-maman aurait peut-être aimé, voire n'importe quelle mamie de ce monde. Pour Nick, c'est plus horrible qu'un sadique qui aurait envie de leur courir après, mais ça, c'est peut-être à cause de son passé d'enquêteur. Même si oui, ça l'est toujours d'une manière ou d'une autre. Bref, il sursaute très légèrement en tombant sur le garçon, mais c'est sûrement à cause du maquillage sur son visage. « Et moi, c'est Nick. Bon alors.. on va vers où ? » Son idée serait sûrement de rebrousser chemin, mais c'est Halloween et ils sont censés être là pour se faire dessus, donc, autant poursuivre la soirée dans cet hôtel, mais de quel côté ? Doivent-ils suivre des indices ? Ils doivent atteindre une pièce et se faire dire qu'ils ont gagné pour avoir atteint la fin ? C'est très curieux tout cela. « Alors, en gros, le protagoniste doit utiliser la vision nocturne de sa caméra pour survivre, car ce n'est pas éclairé, le premier se passe un hôpital psychiatrique, le deuxième dans un village abandonné, mais si je te dis femme enceinte, secte, personnes qui délirent.. tu vois un peu le topo et l'ambiance. » Il pourrait en parler en détail, mais il y a des sujets sensibles dont il préfère éviter devant l'inconnu.

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No one can hear you scream

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Ouf, Robin n’avait blessé personne avec la canette. Imrân s’approcha donc d’eux et elle remarqua que lui aussi était déguisé. Au moins ne seraient-ils pas les deux seuls idiots à être venus costumés. Enfin, s’il y avait d’autres participants car quelque chose lui disait qu’il n’y aurait qu’eux trois. En même temps, les autres avaient dû être plus malins et se dire que, si l’annonce ne précisait rien, alors ce qu’il n’y avait rien de prévu. C’était sûrement le cas, d’ailleurs. Ils pouvaient explorer, essayer de trouver une sortie – comme la porte de service qu’ils avaient empruntée pour entrer, par exemple, mais ça serait tout de même très rapide. Cela dit, s’il n’y avait rien de mieux à faire qu’explorer, autant sortir tous ensemble pour prendre un verre, non ? – mais rien de tout ça n’avait été mentionné dans l’annonce. Quoi qu’il en soit, le jeune homme leur apprit que de son côté, il n’y avait rien de très intéressant mais qu’il pensait surtout avoir tourné en rond. Il est vrai qu’avec si peu de clarté, on pouvait facilement s’y perdre. Bref, comme demandé, Nick lui résuma l’histoire d’Outlast. Une femme enceinte, hein… Robin porta instinctivement une main à son ventre arrondi et se fit l’intime promesse qu’elle ne laisserait rien arriver à son petit alien. Jamais.
« J’espère pas : entre les caméras à infrarouges et la femme enceinte, il nous manque plus qu’une secte ou un hôpital psychiatrique pour décrocher le gros lot. »
Robin n’avait peut-être que très rarement joué à un jeu vidéo quel qu’il soit mais elle se doutait de comment ce genre de scénarios se terminait : mal. Donc non merci. Cependant, aucune secte à l’horizon. Et pas d’hôpital psychiatrique non plus. A moins que cet hôtel, avant rénovation n’en ait été un ? Beaucoup de questions et si peu de réponses. Bref, l’idée d’Imrân était loin d’être mauvaise ; chercher à remettre le courant comme priorité.
« Ça me va. On saura peut-être mieux quoi faire une fois que la lumière sera revenue. A votre avis, où se trouve le tableau ? »
Bien que cette perspective ne la réjouisse pas des masses, au sous-sol, peut-être ? A moins qu’il ne s’agisse d’un générateur qui se trouverait dehors ? Auquel cas, ils seraient toujours autant dans la mouise mais le sous-sol lui semblait être un bon début de recherche.
« Afin de ne plus tourner en rond, on va longer le mur. »

Ouais, ce jeu n'est pas conseillé à tout le monde de jouer à ce genre de jeu et Nick se demande encore pourquoi il a cédé au second opus aussi, qui encore plus délirant que le premier. Tout cela pour dire, qu'ils peuvent à tout moment tomber sur des gens qui ne sont plus connectés avec la réalité, ça, oui, il peut le croire, la drogue fait bien des choses. Mais c'est peut-être parce que cela ne serait pas la première fois, il a compris cela avec son boulot. Il secoue la tête, effectivement, mais l'hôtel peut sûrement vite se transformer en cauchemar, avec l'espace restreinte, le manque de lumière, ils ignorent même ce qu'ils doivent faire et comment partir de cet endroit. Quoi qu'il en soit, ils changent de sujet, car ils doivent avant tout sortir de là, ou explorer, tout en allant vers une sortie, qu'importe l'ordre, Nick en a déjà marre de cette vision nocturne, encore plus de la perruque sur sa tête. « Je ne crois pas que les indices soient utiles. » Car après pour lui, l'hôtel se visualise assez facilement, des étages, des portes, un ascenseur en panne et un bureau d'accueil, bref, rien de compliquer, ils savent où ils se trouvent, enfin, presque. « Mais pour le courant, cela me semble être une bonne idée oui. J'imagine que l'on doit commencer par trouver les escaliers pour se rendre au sous-sol ? » Ce n'est qu'une évidence pour Nick, sûrement que le générateur doit s'y trouver, mais d'ici à ce qu'ils trouvent la boîte électrique, ils doivent d'abord s'y rendre. Il commence à longer le mur après l'avoir trouvé, manquerait plus qu'une porte s'ouvre et qu'ils tombent tous comme des mouches. « J'aimerais savoir Imrân ce qui t'a pris de venir ici tout seul. Était-ce un défi ? » Ce n'est pas du jugement, car après tout, il s'y trouve aussi, merci Robin.

hj:

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Ainsi fut décidé de descendre au sous-sol, donc. Ce n’était pas la première exploration de ce genre à laquelle elle participait, ce qui fait que Robin avait l’habitude de devoir s’y retrouver dans la pénombre ; le plus facile étant de garder une main toujours en contact avec le mur. Droit ou gauche, ça n’avait pas la moindre importance mais il ne fallait évidemment pas changer d’avis en cours de route. Et faire attention à là où on mettait les pieds. Raison pour laquelle Robin, ayant pris la tête de ce petit cortège, avançait à une allure d’escargot. Elle s’agaçait elle-même mais prudence est mère de sûreté comme on dit. Pendant ce temps, les garçons discutaient à l’arrière, Nick et son instinct de détective interrogeant Imrân sur le pourquoi du comment de sa raison ici. Le plus jeune avait l’air de sacrément regretter. Peut-être que Nick aussi, d’ailleurs, mais il ne le montrerait pas de la même manière. Finalement, il n’y avait qu’elle qui se trouvait dans son élément. Ce qu’elle retint surtout c’est qu’Imrân n’avait pas plus d’infos qu’eux quant à ce qu’ils faisaient là. Peut-être s’agissait-il d’une expérience au sens propre du terme ? A savoir qu’on les regardait peut-être évoluer dans leur très grand labyrinthe tels des rats de laboratoire ? Robin avait entendu parler d’expériences de ce genre sur la peur justement, visant à étudier les diverses réactions et comportements qu’elle entraînait. Après tout, n’étaient-ils pas là de leur plein gré, tous autant qu’ils sont ? Puis, au moment où à force de suivre le mur, il y eut un renfoncement puis une porte, menant peut-être sur une cage d’escaliers, à moins qu’il ne s’agisse d’un placard, le jeune homme s’enquit de si Nick et elle se connaissaient déjà avant ce soir.
« Oh oui, on se connaît depuis une époque où on était encore jeunes et beaux, tous les deux. On peut dire que ça remonte. Pour l’un d’entre nous plus que pour l’autre. »
D’un geste complice, elle se retourna pour venir tapoter l’épaule de son meilleur ami avant de reprendre :
« C’est moi qui l’ai entraîné ici. »
Non seulement elle assumait mais ça prévenait d’éventuelles bouderies de la part de Nick. Bref, Robin tourna la poignée, poussa la porte et miracle : pas de cagibi mais bien la cage d’escaliers. Deux possibilités s’offraient à eux : descendre ou monter. Bon à savoir, s’ils devaient se rendre dans les étages plus tard. Elle descendit, franchit une autre porte et tomba sur ce qui ne ressemblait pas tellement à un sous-sol mais à un spa. Ah, voilà qui compliquait un peu les choses.

hj:

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✰ w/event.

La curiosité fait partie de Nick, certes, mais il avait envie de connaître la raison qui avait poussé le jeune homme à venir en solo dans ce genre d'endroit, enfin, hormis le fait que cela soit un hôtel, cette nuit, ce n'est guère le cas comme ils peuvent le constater. Imrân ne semblait pas le savoir, quelque chose l'avait donc poussé à venir pour éviter la solitude, enfin, c'est ainsi qu'il l'entendait, mais il y avait sûrement mieux comme endroit pour passer l'Halloween. Cela dit, c'est peut-être le genre à apprécier les nouvelles expériences et à vivre pleinement, mais encore, ce n'est que des suppositions, car il ne le connaît pas et ce n'est peut-être pas l'endroit parfait pour en discuter. Il hoche la tête, hochement qu'il n'a peut-être pas pu visualiser avec les lunettes. Alors que Nick s'apprête à répondre, Robin le devance en racontant qu'ils se connaissent depuis longtemps, quand ils étaient jeunes et beaux, cela signifiait donc que Nick n'avait plus de chance de trouver le grand amour et de fonder une magnifique famille ? Mais quel dommage. Oui, c'est du sarcasme, sachant que cela ne fait pas partie des ambitions du blond. « N'est-ce pas Robin ? » Dit-il pour la taquiner, ils n'ont pas une grande différence d'âge, alors, c'est uniquement pour rire, même si avec Nick, on sait jamais s'il est sérieux ou non, dans ce cas-ci, il plaisante. « Et voilà, elle a tout dit. » Sinon il n'aurait jamais mis les pieds dans ce genre d'endroit, autant dire qu'il se retient de se plaindre de ne rien voir et d'avoir aucun objectif à suivre. Quoi qu'il en soit, ils se dirigent vers le sous-sol, avec le miracle que personne ne s'est retrouvé en bas des escaliers avec le cou brisé. Bref, il sent une odeur bizarre, la rose, il y a l'air qui est un peu humide. « Bienvenue au SPA, le jardin d'Eden. » Dit-il, les yeux plissés après avoir lu la banderole au-dessus de l'accueil vide. « C'est une blague, c'est ça ? C'est le sous-sol ça ? » Il n'y a aucune chance de trouver le panneau ici, sauf si c'est un spa clandestin et que du coup, il est planqué quelque part.