Alexander ༄ Nos atomes accrochés

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(Hello New Zealand !) J’ai grandi à Melbourne jusqu’à mes 5 ans. C’est à cette période que la société dans laquelle mon père travaillait à décider de s’agrandir et d’ouvrir une filiale en Nouvelle Zélande, plus précisément à Lower Hutt. Ma mère a alors quitté son poste d’institutrice en maternelle et en a trouvé un nouveau dans une école privée de Wellington. Pour certaines familles, déménager est un gros cas de conscience mais pour nous, les choses se sont faites presque automatiquement ! C’est d’ailleurs sûrement de mes parents que je tiens mes capacités d’adaptation rapide face aux situations de la vie. En tout cas, aucun de nous n’a regretté d’avoir construit cette nouvelle vie sur le continent Néo-Zélandais.  

(Adaptation) Il faut dire qu’à 5 ans, on a peu d’attaches hormis le cadre familial et quelques copains. Un changement soudain de vie est donc moins compliqué que lorsque l’on a 15 ou 16 ans. J’ai donc tout naturellement repris le chemin de l’école dans le même établissement où exerçait ma mère. La suite de mon cursus scolaire fut plutôt banale, la seule chose que mes professeurs me reprochaient était ma difficulté à ordonner les choses et à canaliser mon énergie. C’est d’ailleurs ce qui m’a valu quelques questionnements lorsque j’ai atteint l’âge de choisir ce que je voulais faire de ma vie.  

(Grand frère) A l’âge de 6 ans, soit un an après notre arrivée, ma petite sœur est venue au monde. Son arrivée était vraiment miraculeuse compte tenu des problèmes hormonaux dont souffrait ma mère. A ce moment-là, je suis devenu grand frère, un rôle que j’ai de suite endossé avec le plus grand des honneurs. Je me suis promis de lui montrer l’exemple. Aujourd’hui âgée de 18 ans, elle est ma confidente et notre relation est très fusionnelle.

(Avenir) Trouver ma voie n’a pas été une chose très simple et d’ailleurs, je ne suis pas sûr qu’à l’heure actuelle je l’ai vraiment trouvée. Je n’étais pas un mauvais élève, bien au contraire. Le seul hic c’est que j’ai toujours eu envie de faire milles choses en même temps et rester assis sur les bancs de la fac ne m’excitait pas plus que ça. Pour autant, j’ai quand même décidé de tenter ma chance et résultat des courses : deux cursus inachevés. J’ai donc rangé mon sac à dos et mon ordinateur pour rejoindre le monde du travail.

(La bande de potes) Si mes parents m’ont toujours soutenu malgré mes doutes, mon réel pilier, c’est ma bande d’amis. Ils sont clairement là toute ma vie ! On dit que les amis ça va, ça vient mais certains restent et ceux-là sont des vrais de vrais… Malgré les années qui défilent, nous sommes toujours là les uns pour les autres, on se soutient et on avance. C’est un peu une deuxième famille au final puisque nous nous sommes vu grandir, nous avons connu ensemble nos premiers chagrins d’amour, nos premières réussites et ce n’est pas près de s’arrêter...
Ouais, y’a pas à dire, on s’est réellement bien trouvé tous les 5 et j’espère que rien ne changera jamais entre nous.

(Maël)  Parmi eux se cache @Maël Kasmi (retenez bien son nom parce que vous risquez d’entendre parler de ce jeune homme). On s’est rencontré durant les années collèges alors que nous pratiquions tous deux le surf. Même si on a tendance à penser que ce sport est assez “cool”, il faut savoir qu’il peut être malgré tout très concurrentiel et même si j’apprécie la compétition, je ne suis pas fan de certaines mentalités. Heureusement pour moi, j’ai fait la rencontre de Mael. On était plutôt sur la même longueur d’ondes malgré que l’on vienne tous les deux d’horizons fondamentalement différents. Il faut dire que son côté boute en train a fait son petit effet !

(L'environnement) Je suis très impliqué dans la protection de l’environnement depuis plusieurs années. C’est en côtoyant l’Océan chaque jour que je me suis rendu compte à quel point nous avions un impact sur le dérèglement climatique. Des déchets échoués sur la plage, la disparition de certaines espèces, la montée des eaux… Tout ça m’a donné envie d’en savoir plus et ce que j’ai découvert m’a fortement impacté. C’est pour cela que j’ai décidé de faire de cette cause un de mes combats. J’ai rejoint depuis une association pour nettoyer et protéger le littoral et l’Océan Pacifique.

(Mener sa barque) Si je n’ai pas trouvé ma place sur les bancs de la fac, j’en ai profité pour acquérir de l’expérience à droite et à gauche grâce aux multiples jobs pour lesquels j’ai été embauché : serveur, ouvreur de cinéma, vendeur et sincèrement, j’ai toujours bien mené ma barque.  Je possède un petit appartement que je paye avec mon argent et j’en suis très fier. Il faut dire que je ne suis pas méga dépensier. Je suis plus du genre à chiner dans les friperies qu’aller acheter des vêtements tous droits sortis de l’usine si vous voyez le genre ! Non, franchement je suis plutôt fier de mon parcours !

(Passions) Vous l’aurez peut-être compris, le surf c’est LA passion qui me suit depuis que je suis tout petit. Je ne saurais même pas vraiment vous expliquer comment ça m’est venu. J’ai toujours adoré l’Océan alors l’idée de ne faire plus qu’un avec une planche et une vague m’a tout de suite parlé. Toutefois, j’ai une autre passion qui m’est venue sur le tard : la cuisine. Au tout début, je faisais à manger simplement pour aider mes parents ou pour satisfaire mes potes avant de partir en beuverie mais petit à petit, j’ai réalisé que j’étais plutôt doué. Je n’avais jamais pensé à en faire mon métier et puis, les compliments de mon entourage ont fini par me faire réfléchir… Et si j’avais une carte à jouer dans ce domaine ?

(Le Spot) Si vous aimez les bons spots de surf, vous devez sûrement traîner vers Lyall Bay. Dans le coin, il y a pas mal de restaurants et de bars mais le must du must, c’est ce petit food truck qui ne paye pas de mine à deux pas de la plage. Appelé le False Truck en référence au nom originel de la baie, on y retrouve des plats sur le pouce de grandes qualités, une petite terrasse et une ambiance de dingue. Seulement voilà, après une année un peu compliquée, Arno, le chef emblématique du food truck, a décidé de mettre la clé sous la porte. Wellington allait devoir dire adieu à une véritable institution… À moins que… ?

(Nouveaux horizons) Comme je vous le disais, mon moteur, c’est l’action ! Mon seul répit, c’est quand je suis enfoui sous mes draps et encore, il paraît que je gigote dans tous les sens ! Dans ma tête, il se passe toujours quelque chose : une idée, une envie et hop, je passe à l’action. Alors vous vous doutez bien que lorsqu’Arno nous a annoncé la fermeture prochaine du False Truck après des années de bons et loyaux services, mon cerveau n’a fait qu’un tour. Toutes ces années à travailler n’ont pas été vaines. J’ai régulièrement épargné pour le jour où… et ce fameux jour était venu ! Après quelques calculs et en me concertant avec mes proches, je me suis lancé dans une des plus grandes aventures de ma vie : Reprendre cette institution locale ! Alors oui, je sais ce que vous vous dîtes, on ne reprend pas un boulot de restauration comme ça… je sais. Mais j’ai pu compter sur l’aide d’Arno pour qu’il me transmette les bases de la gestion d’un food truck. Pour le reste, il a toute confiance en moi alors à quoi bon douter ?

(Apparence et réalité) C’est vrai que raconté comme ça, on dirait que j’ai très confiance en moi or ce n’est absolument pas de la suffisance, bien au contraire ! Je suis juste une tête brûlée qui saisit les opportunités en se donnant a 100% pour réussir mais ce n’est pas tout le temps rose ! Je suis comme tout le monde, en proie au doute. Je remets sans cesse en question ma légitimité, c’est peut-être aussi pour ça que j’enchaîne les changements de vie… mais heureusement j’ai un entourage formidable.

(Le meilleur des soutiens) Il y a ces personnes de l’ombre qui sont ma force et mon soutien. Après plus de dix ans d’amitié, Maël reste mon meilleur coach. J’ai parfois l’impression qu’on s’admire mutuellement. Moi j’adore son bagout et son flegme si spécial et lui semble impressionné par ma capacité de faire milles trucs à la fois ! Je sais qu’il est capable de faire tellement de choses mais il l’ignore encore et je sais que derrière cette façade si décontractée, il y a quelques doutes, quelques angoisses, notamment depuis que sa situation financière à changée… Je veux faire en sorte de l’aider à ouvrir les yeux, mais comment ?

(Help!) Parfois on se pose une même question pendant de longues semaines et parfois, la vie vous offre la solution sur un plateau. Le False Truck fonctionne vraiment bien, un peu trop peut-être pour un seul homme. Ce n’était pas pour rien qu’ Arno était accompagné de sa compagne Mariella pour faire fonctionner l’affaire ! J’en étais venu à la conclusion évidente qu’il me faudrait un commis. Et je vous laisse deviner qui j’ai choisi…

(Surf in Lyall Bay) En dehors des heures de service, il m’arrive de donner des cours de surfs. Un bon moyen pour moi de me faire plaisir et de mettre un peu de beurre dans les épinards en attendant de rentrer dans mes frais ! Mais j’aime sincèrement partager ma passion, cela me permet de rencontrer des gens de tous horizons et de tous niveaux ! Et lorsque le planning me le permet, c’est avec Maël que je pars dompter les vagues de Lyall Bay.

(Le rituel) On a une petite habitude avec les amis, c’est de se retrouver au moins un soir par semaine. Que ce soit sur la plage, dans un bar ou dans l’appartement de l’un d’entre nous, c’est le rendez-vous que je ne veux manquer pour rien au monde.

(All you need is love) Je vous ai parlé de ma vie pro, de mes hobbies, de mon enfance et je sais ce que vous vous demandez… niveau coeur, il en est où le petit ? Et bien je ne vais pas vous mentir, j’ai toujours eu la côte à ce niveau-là. Je ne sais pas trop pourquoi d’ailleurs. Pour autant, je ne suis pas le genre de mec à profiter de tout ça. Franchement, je n’ai eu que quelques histoires avec des filles. Ma dernière histoire, c’était avec une étudiante Australienne de passage pour seulement une année. Nos chemins se sont séparés lorsqu’elle est repartie. Depuis, j’enchaîne tellement de choses que je n’ai pas le temps de penser à quelqu’un… Enfin, c’est ce que je pensais…

(I am Peter Parker) Parlons de choses un peu moins sérieuses. Par exemple, au niveau cinéma, comme dans la vie, j’ai besoin que ça bouge… J’ai tendance à vite m’ennuyer. J’ai conscience que je loupe surement des perles cinématographiques mais en attendant que quelqu’un m’aide à ouvrir cet horizon, je suis un peu un cliché : J’adore Spiderman et plus généralement le MCU (aka. les portes de l’enfer pour les amoureux de cinéma). J’ai d’ailleurs toujours rêvé d’être un Peter Parker en devenir mais j’attends toujours mon araignée…

(Carottes et courgettes) Comme je vous l’ai dit plutôt, j’ai une véritable passion pour la nature. Quelques mois avant de devenir le propriétaire du False Truck, j’ai hérité d’une petite parcelle de jardin partagé dans laquelle je fais pousser quelques légumes et plantes. A la base, je faisais ça uniquement pour mon plaisir personnel mais désormais, c’est une véritable petite réserve pour l’activité du food truck, notamment pour les herbes aromatiques.

(Let's dance) Mes goûts en musique sont relativement éclectiques et varient en fonction de mon état d’esprit ou de ce que je suis en train de faire à l’instant T. Par exemple, ne soyez pas surpris d’entendre du rock lors de la mise en place avant le coup de feu du midi. Le soir venu, vous pourriez aussi bien tomber sur un vinyle de Taylor Swift ou de Fleetwood Mac pour détendre l’atmosphère et quand je fais du sport, il m’arrive même d’avoir Britney Spears dans oreilles (#BritneyIsFree). Bref, on peut dire que je suis une sorte de caméléon !