Arlington Crawford

Arlington Crawford

ft. Sam Heughan

l'histoire de ma vie

Ses parents ne tenaient jamais en place, sa mère une française et son père Néo-Zélandais. Ils se sont rencontrés lors d’un tour du monde en bateau. Il a fini par la convaincre de s’installer au sein de la capitale et ont fait ensuite le choix de vivre une vie simple, de partir en voyage dès que l’occasion se présentait. C’est d’ailleurs lors d’un de leur voyage que son prénom a été choisi, une signification bien particulière aux yeux de ses parents qui n’ont eu de cesse de lui rappeler. Il se souvient d’eux et de tout l’amour qui lui portait, de cette ambiance chaleureuse qui régnait dans la maison. Le souvenir de sa petite sœur qui était constamment en train de le provoquer, de le chercher pour le faire enrager. Malheureusement un jour, sa vie a volé en éclat et progressivement la noirceur est entrée suite à un accident mortel. Ce jour restera gravé en ma mémoire.
Il a été placé dans un foyer avec d’autres jeunes à un âge où tu as intérêt de vite t’endurcir si tu veux espérer continuer à vivre sans être trop emmerder. Les mauvaises influences ont fini par avoir raison de lui, et il est progressivement entrer dans les rouages du système, chacun de ses actes ayant eu des conséquences. C’est dans cette période de sa vie qu’il a vite choisi un surnom pour raccourcir son prénom afin de se former une certaine carapace.
Toutefois, un jour, il a eu la chance de rencontrer une famille d’accueil qui habitait à Island Bay. Est-ce le fruit du hasard de tomber sur ce couple tandis qu’il errait dans les rues ? Ces personnes ont eu le courage de le remettre dans le droit de chemin, lui fixer un objectif bien que cela n’a pas été de tout repos. Encore aujourd’hui il salue la patience qu’ils ont eu pour garder foi en lui. Il a vécu entourés de 3 autres enfants, deux filles ainsi que leur fils. Jamais il n’aurait pensé qu’il aurait pu être aussi proche d’eux. Il fréquentait la même école que les deux filles, il faut dire qu’ils n’avaient pas énormément d’écart. Sa relation avec le petit dernier était différente, et il a beaucoup appris à son contact, il était si… unique.
Pour plusieurs raisons, il s’est lancé dans la carrière paramédical, il a travaillé d’arrache-pied pour s’en sortir, et combler le retard dans sa scolarité. De plus, les écoles étaient chères et il tenait à s’en sortir lui-même, cette fierté de l’indépendance coulait depuis longtemps dans ses veines. Il a alors fait énormément de petits boulots en parallèle de ses études pour participer aux frais de scolarité.
Il a finalement obtenu mon diplôme non sans mal, sous les applaudissements de sa famille de cœur qui est venue lors de la remise des diplômes. Il a choisi de commencer dans la capitale, afin de retourner dans les rues après son boulot, où lui seul avait le secret de ce qu’il faisait lors de ces expéditions.
Côté cœur, quelques aventures sans lendemain. A l’université une seule personne est parvenue à retenir son attention longtemps, le troubler au plus haut point, avant qu’elle ne finisse par se volatiliser. Une des filles avec qui il a grandi, la plus âgée s’est aussi assurer de filtrer les personnes qui pouvaient s’approcher de lui, jamais assez bien selon elle, trop de risque de l’entrainer à nouveau dans le mauvais chemin. Il a enfin soufflé quand elle a quitté le pays pour aller faire de l’humanitaire. Elle repasse parfois dans le coin.
Les femmes qu’il a ensuite pu fréquenter, lui reprochaient bien trop souvent de ne pas leur accorder assez de temps, trop de travail, trop de famille. Il y avait toujours un truc qui n’allait pas, et rare était les personnes au courant de ce qu’il faisait en dehors de ses heures.
Depuis quelques années il a finalement quitté mon poste pour entrer à l’hôpital, un nouveau challenge pour ses 35 ans. L’adrénaline de l’urgence, avoir un œil sur quelqu’un.