contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
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Sujet: just a few minutes with you (sofia) (#) Jeu 2 Déc - 11:09
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ just a few minutes with you (sofia & charli)
C’est en voyant les décorations de Noël déjà présentes dans le service psychiatrique que je réalise qu’il s’agit d’un service bien à part de l’hôpital. Les couloirs ne sont pas ternes, ils sont remplis de guirlandes en tout genre, en papier ou lumineuses, et à l’accueil, il y a un sapin, sûrement décoré par les infirmières, avec un tas de cadeaux à son pied. C’est sûrement la partie de l’hôpital où il est facile d’oublier la maladie, avec le service pédiatrique qui est souvent réputé pour avoir une décoration vive toute l’année. Alors que je m’apprête à quitter l’endroit suite à un rendez-vous avec ma psychologue, une femme me propose de prendre un ou des chocolats. Visiblement, elle ne sait pas pourquoi je suis obligée de venir consulter, mais le sourire qu’elle arbore me pousse à simplement accepter sa proposition. Je plonge ma main dans le bol qu’elle tient et en sors une papillote rouge que je glisse dans ma poche. Le service psychiatrique quitté, je marche d’un pas décidé vers la sortie. Jusqu’à ce que mon cerveau commence à penser à Sofia qui est elle aussi entre les murs de cet hôpital aujourd’hui. Je m’arrête brusquement dans le couloir et tourne les talons pour rejoindre l’étage réservé à la neurologie, là où la jeune femme a l’habitude d’être d’après ce qu’elle m’a dit. Comme l’endroit d’où je viens, il y a un bureau d’accueil où je décide de m’adresser. « Bonjour. Je cherche le docteur Rogers. Sofia Rogers. » J’ignore si quelqu’un d’autre porte ce nom dans l’hôpital, alors je décide de préciser son prénom. « Je l’appelle. » Woo. Ça sonne très formel dit comme cela. Aux yeux de la femme qui vient de se saisir d’un téléphone, je suis sûrement une patiente. Est-ce que j’ai vraiment ma place ici ? Ou est-ce un peu déplacé ? Je l’ignore, mais maintenant que la brune a été demandée, je ne peux plus vraiment faire marche-arrière. Je reviens sur mes pas et je m’adosse contre un mur du couloir que j’ai traversé un peu plus tôt. Lorsque Sofia apparaît dans mon champ de vision, un sourire se dessine naturellement sur mes lèvres. « Tu n’as pas de gants couverts de sang. Est-ce que ça veut dire que je ne t’ai pas sortie d’une opération ? » Je grimace légèrement. Si ce n’est pas ça, peut-être qu’elle était tout de même avec un patient, dans une consultation ou quelque chose comme ça. « Je ne pensais pas qu’ils allaient t’appeler. Pas comme si c’était une urgence. » En réalité, je ne sais pas pourquoi je n’ai pas imaginé ça : nous sommes dans un hôpital, quand tu arrives dans un endroit comme celui-ci, tout doit sûrement être une urgence ou être sur le point de le devenir. « Je vais bien. Ne t’en fais pas. » Je tends ma main vers la sienne pour l’attraper et l’invite à me suivre dans un espace un peu plus en retrait, devant une porte. « J’étais à l’hôpital et te savoir si près de moi sans pouvoir te voir, c’était une torture. » Ce moment ne durera sûrement pas et comme je n’ai aucune idée de quand je pourrais la revoir, j’ai envie de profiter de ces quelques minutes sans me poser trop de questions. Je glisse ma deuxième main au niveau de sa taille et me penche vers elle pour pouvoir lui voler un baiser.
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Sujet: Re: just a few minutes with you (sofia) (#) Jeu 2 Déc - 14:29
La fin d’année est toujours une période assez chargée. Entre la fréquentation de l’hôpital qui augmente, et la période des examens, je n’ai pas eu beaucoup de temps libre dernièrement. Mais ce n’est que temporaire, et j’espère bien pouvoir profiter des fêtes de fin d’année lorsque mes épreuves de certification seront officiellement validées. C’est d’ailleurs assez nouveau, cette envie de profiter des fêtes. Mais il faut croire qu’avant, cette période ne me rappelait qu’à la nostalgie du dernier Noël que nous avons passé ensemble avec ma mère, dans le confort de notre maison. Pour l’occasion, nous avions passé la journée toutes les deux, profitant de la présence l’une de l’autre, au pied d’un sapin joliment décoré. Nous n’avions pas spécialement prévu de cadeaux, puisque chaque jour supplémentaire en était déjà un. Depuis, chaque fin d’année qui a suivi a été teintée d’amertume, si bien que j’ai préféré me plonger dans le travail à chaque fois, pour ne pas trop y penser. Cette année, cependant, j’ai des raisons d’être de bien meilleure humeur, et pour le coup, ça n’a rien à voir avec l’approche des fêtes. Mais je profite quand même de l’atmosphère festive et ses petits avantages, comme la boîte de chocolats dans laquelle je pioche tout en étant plongée dans ma lecture : la procédure détaillée de l’opération de neurochirurgie à laquelle je vais participer dans quelques heures. C’est à ce moment que mon bipeur se déclenche, et que j’en consulte la notification avec perplexité. Je n’attends rien, ni personne. Et ce n’est même pas auprès d’un de mes patients qu’on m’appelle, mais à l’accueil. Intriguée, j’abandonne ma lecture pour rejoindre le petit hall. Mais avant même d’atteindre le bureau de l’accueil, j’aperçois une silhouette familière dans le couloir, et Charli m’accueille avec un sourire, auquel je réponds automatiquement, bien qu’un peu inquiète. « Non, j’avais un peu de temps libre... Qu’est-ce que tu fais là ? Tout va bien ? » Évidemment, je m’inquiète. C’est la première fois qu’elle vient me voir ici, j’imagine donc qu’elle doit avoir une bonne raison de le faire. Mais de ce qu’elle me dit, ce n’est rien de grave. En tout cas, ce n’est pas une urgence, et elle va bien. Cela me rassure, et mon inquiétude laisse finalement place à la curiosité, alors qu’elle m’attire vers un espace un peu plus en retrait. Elle m’avoue la raison de sa présence, et amorce un rapprochement pour venir m’embrasser. Bien entendu, j’ai envie de me laisser faire, mais pourtant, je l’évite et je m’écarte lorsque j’entends quelqu’un s’approcher dans le couloir. « Attends. Pas ici. » Discrètement, j’ouvre la porte devant laquelle nous nous tenons, et invite la jeune femme à l’intérieur avant de la refermer derrière nous. C’est un petit bureau, qui peut servir de débarras, ou de salle de consultation à l’occasion. Heureusement, pour aujourd’hui, il n’y a que quelques cartons pour nous tenir compagnie. Désormais à l’abri des regards, je peux enfin lui adresser un large sourire, et je tire sur sa main pour l’attirer jusqu’à moi. « Je suis contente de te voir, tu m’as manqué... » Enfin, ma main libre placée dans son cou, je vais lui donner le baiser que j’ai refusé juste avant. Mais lorsque je poursuis, mon sourire laisse place à une légère grimace. « ... mais tu ne peux pas venir ici pendant que je travaille, Charli. » Bien sûr, sa présence me fait plaisir, et son intention est touchante. Mais elles sont en directe contradiction avec l’image que j’essaie de donner dans mon travail, où mes collègues ne sont même pas au courant de l’existence de l’étudiante.
Charli Lindström
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○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
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Sujet: Re: just a few minutes with you (sofia) (#) Ven 3 Déc - 19:34
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ just a few minutes with you (sofia & charli)
Les gens que je vois passer ne sont pas exactement comme moi et je me sens alors coupable d'être venue ici pour le plaisir. Je me porte bien, alors qu'eux, c'est une autre histoire. Enfin je me trompe peut-être, après tout, je ne suis pas une experte en la question. Je regarde chacune des personnes qui passent à côté de moi, jusqu'à ce que mon regard soit attiré par une silhouette qui m'est devenue familière maintenant. Naturellement, la brune s'inquiète de me voir ici. Pas de problème à l'horizon pourtant, alors je m'empresse de la rassurer. Inutile de lui provoquer plus de soucis que nécessaire, elle en a déjà suffisamment dans son boulot. L'explication sur ma présence ici donnée, je m'avance un peu vers elle pour l'embrasser, mais je suis coupée dans mon élan. D'après la jeune femme, ce n'est pas idéal de faire cela ici. À cette phrase, je ne peux m'empêcher de froncer un peu les sourcils, mais je laisse couler et lui obéit, avant de la suivre dans cette autre pièce. Sofia referme la porte derrière nous et maintenant que nous sommes seules, elle tire sur ma main pour que je puisse de nouveau me retrouver près d'elle. Malgré cette première impression qu'elle m'a donnée, elle semble contente de me voir. Mieux encore, je lui ai manqué. « Toi aussi. » Ce n'est pas de tout repos de sortir avec une résidente en médecine, même si au final, je ne la vois pas tant que ça. La brune reprend là où nous nous sommes arrêtées un peu plus tôt, devant la porte. Elle dépose ses lèvres contre les miennes et cette sensation m'arrache un sourire. Ça ne tiendra qu'à moi, je ne mettrais pas fin à ce moment, pas avant un certain temps, mais nous ne sommes pas là et chaque minute est précieuse. Lorsque nous retrouvons une certaine distance entre nous, le sourire de Sofia disparaît pour laisser place à une grimace. Sa phrase n'est pas vraiment une surprise. « Je le sais. C'est exceptionnel, je te le promets. » Même si je dois avouer que la voir dans cet environnement est assez plaisant. « Je suis sortie de mes révisions pour ce rendez-vous, alors je me suis dit que c'était l'occasion de me rajouter une distraction avant de rentrer chez moi. » Et de me replonger la tête dans les livres. Étant du genre à aller en cours à reculons en ce moment, les examens sont une période assez difficile. J'essaye de me rassurer en me disant qu'une fois qu'ils seront passés, alors j'aurais plusieurs semaines tranquilles avant de recommencer une année. « Personne ici ne sait que tu es avec quelqu'un ? » Bien sûr, ce détail ne m'a pas échappé. Loin de moi l'envie d'en faire une polémique, je suis juste curieuse. Est-ce qu'ils ne parlent pas de cela ici ? Ou est-ce qu'elle a honte de moi ? Non.. j'ai dis pas trop de questions. Alors je balance légèrement la tête de gauche à droite pour me retirer cela de l'esprit. « Ça veut dire que je m'emballe peut-être un peu en te demandant ce que tu as prévu pour Noël ? » Depuis mon arrivée, cette fête a beaucoup moins de savoir que lorsque j'étais en Suède. Sûrement parce que c'était un moment privilégié que j'avais avec ma grand-mère. Quoi qu'il en soit, si la brune n'a rien à faire, que l'on soit trois à la villa, plutôt que deux, ne devrait pas déranger Iggy. « Ho, ho, ho. » Dis-je dans un ton grave, comme pourrait le faire le Père Noël. « Tu serais mon plus beau cadeau. » Je souris bêtement, avant de rougir un peu. Il faut que j'y aille doucement, elle va finir par croire que je suis une romantique dans l'âme.
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Sujet: Re: just a few minutes with you (sofia) (#) Sam 4 Déc - 1:21
Voir Charli au sein de l’hôpital n’est pas vraiment une surprise, en soi. C’est même de cette façon que nous nous sommes rencontrées, même si à l’époque, elle n’avait pas été honnête sur la raison de sa présence entre ces murs. Quoi qu’il en soit, je sais qu’elle vient régulièrement en consultation auprès d'une psychologue, donc ce n’est pas très surprenant de la voir ici. Ce qui est surprenant, en revanche, c’est qu’elle vienne dans mon service, et qu’elle demande spécifiquement à me voir. Ce n’est pas une situation que j’avais envisagée, et pour être honnête, c’est une première et je ne sais pas comment le vivre. Lorsque j’étais jeune, il m’est arrivée de me retrouver à sa place, alors que je venais voir ma mère, dans ces mêmes couloirs. Mais c’étaient des occasions exceptionnelles, qui me valaient à chaque fois tout un laïus de sa part sur le caractère sacré de son lieu de travail. Bien sûr, il n’est pas question de faire la même chose à Charli, mais je suis un peu perdue quant à la réaction que je devrais avoir. Heureusement, elle a l’air de comprendre que ça ne doit pas devenir une habitude, ce qui me rassure un peu. Et lorsqu’elle parle de ses révisions, et de venir se distraire auprès de moi, je ne peux m’empêcher d’avoir un air amusé. Rester le nez plongé dans un livre n’est pas son fort, et j’imagine qu’elle n’est pas mécontente de repousser le moment où elle va devoir y retourner. « Et venir me distraire au passage ? » Je le sais, ça devrait me déranger. Mais je suis incapable de lui en vouloir, et j’espère qu’elle le comprendra à travers le sourire taquin que je lui adresse. Celui-ci disparaît cependant, lorsqu’elle me pose une nouvelle question. En effet, la façon dont je l’ai accueillie n’était pas très claire, et je ne vais plus pouvoir me défiler très longtemps sur ce sujet. « Non. Je préfère ne pas parler de ce genre de choses ici. » Au travail, donc. C’est une décision tout à fait personnelle, et j’en connais d’autres qui n’ont pas cette pudeur. Mais avec toute la pression que nous subissons en ce moment, et les sélections qui approchent pour certaines spécialités, ce n’est pas le moment de donner ce genre de billes à celles et ceux qui pourraient s’en servir contre moi. Enfin, Charli n’a pas besoin de savoir tout cela, donc je marque la fin de cette conversation d’un petit sourire. Et je reste interdite pendant quelques secondes quand elle aborde le sujet de Noël. Si j’ai prévu quelque chose ? « Rien de spécial, je pensais travailler. » Malheureusement, les hôpitaux ne connaissent pas de jours fériés. Et comme je ne suis pas particulièrement proche de la famille qu’il me reste, j’ai tendance à passer ce genre de journées, traditionnellement familiales, au travail. Ça ne me dérange pas, et ça permet généralement à mes collègues de se libérer pour les leurs. Mais il semblerait que cette fois, pour la première fois, il y a quelqu’un qui souhaite m’attendre. Charli me révèle son souhait pour Noël, et un sourire attendri vient directement s’accrocher à mes lèvres. « Ah oui ? » Sa réaction me fait craquer, et d’une main, je vais replacer une mèche de cheveux derrière son oreille. « Dans ce cas, je devrais pouvoir me libérer. » Quand elle me regarde comme ça, je crois que je serais capable de tout accepter. Prendre un jour de congé. Prendre tous les jours de congés qu’elle souhaite, même. Et aller passer Noël avec elle, chez elle. D’ailleurs... « Ça veut dire que ta mère sera là ? » Derrière mon sourire vient se cacher un petit air inquiet. Entre elle et moi, c’est encore nouveau, et je n’ai pas encore eu l’occasion de rencontrer sa mère. Ce serait donc une première, là encore. « Tu es sûre de toi ? » Plus que ma propre inquiétude, il y a aussi le fait que nous essayons de ne pas aller trop vite dans ces grandes étapes. Et de ma très courte expérience, je suis quasiment sûre que rencontrer sa mère n’est pas une étape négligeable.
Charli Lindström
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Sujet: Re: just a few minutes with you (sofia) (#) Ven 10 Déc - 12:30
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ just a few minutes with you (sofia & charli)
Si je suis ici, c’est forcément pour la voir, mais aussi pour m’éloigner un peu de mes révisions. À force de lire encore et encore mes cours, je vais finir par exploser. Des fois, je me demande pourquoi j’ai fait le choix de me faire souffrir comme ça, j’aurais pu postuler au centre nautique de la plage pour proposer des cours de surf ou de paddle. Cela aurait été dans le domaine du sport aussi et je n’aurais jamais eu à apprendre l’anatomie basique et les lois de la Nouvelle-Zélande. Mais je suppose que je n’aurais pas réussi à gagner ma vie comme je risque de le faire une fois que j’aurais mon diplôme en poche. Enfin ça.. je l’espère. Et malheureusement, j’ai encore le temps de voir venir. « Autant lier l’utile à l’agréable. » Dis-je, alors que la jeune femme évoque le fait que cette action a des répercutions sur elle, puisque c’est aussi une distraction de son côté. Néanmoins, avec sa première réaction, je me demande si c’est une distraction dans le bon ou dans le mauvais sens. Pour éclaircir ce point, je ne peux pas le faire toute seule, j’ai besoin d’aide : sans aucune retenue, je lui demande si quelqu’un sait à propos de nous ici. Ce à quoi elle répond par la négative. La jeune femme n’est pas du genre à parler de ses relations au boulot. Loin de moi l’idée de lui en vouloir. Je ne connais pas vraiment l’univers de l’hôpital, hormis par des séries télévisées, alors je veux bien croire que parfois, parler de soi, c’est donner des armes à son adversaire. L’important finalement, c’est qu’une fois toutes les deux, toute sa retenue n’existe plus. Alors j’en profite pour lui demander ce qu’elle a prévu de faire pour Noël. Hormis travailler, pas grand-chose. C’est un peu triste, mais il en faut bien, sinon le monde ne tournerait plus rond. Cependant, lorsque j’évoque l’idée de l’inviter chez moi, Sofia semble partante pour changer ses plans. Elle ne vient peut-être pas me surprendre avec un gâteau entre les mains, mais ce geste est équivalent selon moi. Un sourire se dessine naturellement sur mes lèvres, alors que ses doigts effleurent ma peau en replaçant l’une de mes mèches de cheveux derrière mon oreille. Pour Noël, nous ne serions pas que deux et ça, l’interne le comprendre assez vite et elle se demande si je suis sûre de moi. « Pour ma mère ? » Si elle sera là ? Si cette idée de faire un repas à trois l’enchante ? Je ne sais pas, mais vu toutes les années où nous avons vécu loin l’une de l’autre, elle me doit bien ça. « Elle serait capable de m’oublier comme dans le film "Maman, j’ai raté l’avion". Alors que l’on soit deux ou trois à Noël, ce n’est pas ce qui va déranger. » Et puis, ça ne sera même pas vraiment un repas de Noël. Juste un repas classique, peut-être servi dans de plus belles assiettes. Mais c’est bien là le seul élément qui pourrait sortir de l’ordinaire. En arrivant ici, j’ai perdu l’habitude de fêter Noël correctement. Suite au décès de ma grand-mère, j’avais un peu perdu l’envie de tout ça et puis, je n’étais pas non plus emballée de devoir célébrer juste avec Iggy. De son côté, ça ne l’a jamais dérangé. D'ailleurs, je me demande si Noël est vraiment une fête qu'elle aime : parfois, elle me fait un peu penser au Grinch. « Tu n'es pas rassurée à cette idée ? » Un sourire amusé prend place sur mon visage. Dans son métier, Sofia doit être sûre d'elle et la voir là, devenir fébrile face à l'approche d'un dîner en famille, c'est marrant. « Dis-toi que ce n'est pas ma mère que tu rencontres, mais plutôt ma colocataire. » En termes de responsabilités vis-à-vis de moi, depuis ma naissance, nous serons plus près de la réalité avec cette histoire de colocataire. Et puis, peu importe ce que dira Iggy suite à la visite de la brune, ça ne changera pas grand-chose pour moi. « Ce ne sera rien de fou. Il y a des chances que directement le repas terminé, on se mette devant un film. Peut-être Happiest Season. » Je m'emballe peut-être un peu. Rien ne dit qu'Iggy me laissera le contrôle de la télécommande. En réalité, il est même possible qu'une fois le repas terminé et la table débarrassée, nos chemins se séparent pour que nous puissions faire des activités chacune de notre côté. Les repas de famille chez les Rayne-Lindström, c'est quelque chose.
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Sujet: Re: just a few minutes with you (sofia) (#) Mer 15 Déc - 13:42
Il est certain que Charli et moi ne partageons pas les mêmes avis sur certains sujets, comme nos études par exemple. Si j'ai toujours su ce que je voulais faire, et que je me suis toujours montrée déterminée, ce n'est pas son cas, et il est beaucoup plus difficile pour elle de se motiver à étudier. Bien entendu, je n'ai pas mon mot à dire sur ses choix, alors je m'efforce simplement de la soutenir comme je peux, en l'encourageant lorsque c'est nécessaire. Pourtant, lorsqu'elle m'utilise ainsi pour se distraire, cela se répercute forcément un peu sur moi et ma propre concentration. Si ma mère était encore là, je me demande ce qu’elle dirait à ce sujet. Elle emploierait sans doute le mot « distraction », et ne serait peut-être pas très enthousiaste à l’idée que je puisse interrompre ainsi ma journée de travail pour une visite de ma petite amie. Mais alors que nous évoquons ma rencontre avec la mère de Charli, je ne peux m’empêcher d’imaginer la situation inverse. Outre cette visite, ou le fait que je suis globalement plus distraite depuis quelques semaines, je pense que ma mère remarquerait que je souris plus souvent, que j’ai l’air plus heureuse depuis que Charli a fait irruption dans ma vie. Et je pense qu’au fond, elle l’apprécierait pour ça. Contrairement à l’étudiante, c’est quelque chose qui serait important pour moi, et c’est sans doute la raison pour laquelle je me mets cette pression, inutile selon elle, pour essayer de convenir à sa mère. « Qu’est-ce qui te fait penser que je serais plus rassurée en rencontrant ta colocataire ? C’est quand même quelqu’un qui partage ta vie tous les jours, il ne faudrait pas que je lui fasse mauvaise impression. » Je n’ai pas ce genre d’amie proche, mais je suis tout de même familière avec l’idée de devoir plaire aux amies d’une jeune femme convoitée. Il y a même une célèbre chanson pop à ce sujet, et je ne vis pas sous un rocher, contrairement à ce qu’on pourrait penser. Quoique, c’est un peu l’impression que j’ai lorsque Charli me parle du programme de la journée de Noël, évoquant ce que je suppose être un titre de film. « C’est un film de Noël je suppose ? Ça me dit quelque chose. » Ma culture cinématographique, comme pour la musique moderne, est assez limitée. Mais ça, la rousse l’a peut-être déjà remarqué. « J’ai plus l’habitude des films d’animation pour Noël. C’était notre rituel. Un chocolat chaud, quelques marshmallows, et un film d’animation. Malgré la chaleur, on s’enroulait dans des plaids. Ça nous donnait l’impression d’être dans l’hémisphère Nord pour une journée. » Je ne parle pas souvent de ma mère. Mais parfois, j’essaie, je me fais violence, et malgré l’humidité dans mes yeux, je confie quelques anecdotes comme celle-ci à Charli. Pour qu’elle apprenne un peu à la connaître, elle aussi. « Enfin, bref. Ton programme me va, je devrais pouvoir y survivre. » Après un petit raclement de gorge, j’essaie de reprendre contenance. Comme nous le rappelle la pièce aseptisée dans laquelle nous nous tenons, nous sommes à l’hôpital, et je ne vais pas tarder à me remettre dans mon bain professionnel. D’ailleurs, je lance machinalement un regard à ma montre. « Tu voulais me dire autre chose ? Je dois retourner à mes révisions. » Je lui adresse maintenant un sourire désolé. J’aimerais pouvoir lui dire que c’est temporaire, que lorsque je serais titulaire, j’aurais moins le nez dans les livres. Mais même si mes horaires seront plus cléments, je crois qu’on n’arrête jamais vraiment d’apprendre dans ce genre de métier.
Charli Lindström
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Sujet: Re: just a few minutes with you (sofia) (#) Jeu 16 Déc - 23:07
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Cette proposition de passer Noël ensemble, avec Iggy, peut surprendre. Il faut dire que cette idée m’est venue récemment, en débarquant ici, je n’étais pas encore sûre de lui proposer. Après tout, ça ne fait que quelques jours que nous sommes ensemble maintenant, j’avais peur qu’elle trouve cela un peu rapide. Néanmoins, à en voir sa réaction, je me trompais. Mais il est inutile que Sofia se mette la pression et j’essaye de lui faire comprendre cela en évoquant le fait que rencontrer ma mère, c’est finalement comme rencontrer ma colocataire. Est-ce censé être plus rassurant ? Oui, cela enlève l’importance du lien de sang et c’est bien ça que j’essayais de dire. Car même si Iggy est ma mère biologique, il n’y a pas le même attachement avec elle que celui que j’avais avec ma grand-mère. « Tout va bien se passer, d’accord ? » Peu importe ce que ma génitrice pourra dire de ce repas, ça n’aura aucune incidence sur la relation que j’ai avec Sofia. Mais ça, je me garde bien de lui dire. Car je sens que ça pourrait avoir l’effet inverse de celui espéré. « En plus, je suis sûre que tout le monde t’adore. » Je ne sais pas pourquoi, mais je trouve que la brune renvoie une bonne image, qu’elle inspire confiance. Je pense que toute bonne mère rêvera de l’avoir en tant que belle-fille. Son seul défaut que je vois, mais je suis peut-être un peu biaisée, c’est son boulot. Il est prestigieux, ce n’est pas le problème, mais comme le montre ma venue ici, il occupe beaucoup de son temps. Ses inquiétudes balayées, ou au moins essayé, je lui parle des plans prévus pour ce repas de Noël. Nous sommes bien loin des repas copieux où l’on croise un cousin éloigné, perdu de vue depuis des années. Chez les Rayne-Lindström c'est vite fait, bien fait. Un peu de nourriture partagée et puis deux occupations différentes, faites dans deux coins différents de la maison. J'évoque le film qui pourrait être mis en place une fois le repas pris et à ma grande surprise, Sofia ne le connaît pas. « Quoi ? Tu ne connais pas ce film ? Ce n'est donc pas une légende, travailler à l'hôpital c'est comme vivre dans une grotte. » J'exagère un peu les choses, c'est vrai. Néanmoins, il y a sûrement une petite part de vérité et ça se comprend : ils ont peu de temps libre, alors autant en profiter pour faire des choses plus intéressantes. « Tu dois définitivement venir, il faut que l'on corrige cela. » À m'entendre, on pourrait facilement penser que c'est LE film à voir. Pourtant, il n'a rien d'historique, il a juste fait parler de lui à Noël dernier. Visiblement, une telle activité n'est pas si nouvelle que ça pour la brune, puisqu'elle m'énonce une histoire concernant les habitudes qu'elle avait avec sa mère. À défaut du style de film, ce repas pourrait se rapprocher de quelque chose comme ça. Ces échanges autour de Noël faits, Sofia nous ramène doucement à la réalité et évoque les révisions qu'elle doit aller retrouver. « Tu préfères un morceau de papier à moi, est-ce que je dois mal le prendre ? » Je grimace un peu, jouant un peu la comédie. Ce n'est pas ce genre de choses qui va m'affecter. « Je suis presque sûre d'avoir de meilleurs arguments que lui. » Pour la distraction au moins. Pour le reste, ça risque d'être un peu plus compliqué. Quoique.. si elle veut travailler l'anatomie, je suis sûre que je pourrais être un excellent mannequin. Sauf s'il faut regarder mes vicaires, bien sûr. Mes yeux se posent sur elle et je fais une petite moue attendrissante pour pouvoir gagner quelques minutes à ses côtés. L'une de mes mains se pose délicatement sur sa joue et je rapproche mon visage du sien pour l'embrasser.
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Sujet: Re: just a few minutes with you (sofia) (#) Sam 18 Déc - 22:29
Suis-je vraiment plus rassurée en imaginant la mère de Charli uniquement comme une colocataire ? Pas tout à fait. Mais je sens que l’étudiante essaie de me détendre, alors je pince les lèvres dans un petit sourire incertain, acceptant de me laisser faire, un peu. De toute façon, j’ai déjà accepté, alors il est trop tard pour me défiler. Et puis, je ne veux plus la décevoir, je m’en suis fait la promesse depuis le jour où nous avons décidé de passer le cap, officiellement. Elle continue sur sa lancée pour me rassurer, arguant maintenant qu’à son avis, tout le monde m’adore. Nerveusement, j’en rigole, ne sachant pas trop comment répondre. Est-ce vrai, même ? Certes, je suis plutôt agréable en tant que personne, mais c’est surtout parce que je ne fais pas de vagues. Alors j’aurais tendance à dire que personne ne me déteste, certes. Mais de là à dire que tout le monde m’adore ? Il y a tout un monde. « Je ne crois pas, mais peu importe... tant que toi, tu ne te lasses pas de moi. » J’espère bien qu’après un peu plus d’un mois, ce n’est pas encore le cas. Mais si on considère sa présence ici, je pense qu’on a encore de la marge. Ma présence pour Noël confirmée, il est temps de passer au programme de la journée. Et visiblement, le fait de ne pas connaître le film qu’elle veut regarder constitue une offense du premier degré, qu’il faudrait absolument réparer. Amusée, je secoue la tête négativement. « Eh non, tu as toute ma culture à refaire. J’espère que tu es prête. » Il faut croire que je sais quand même faire preuve d’autodérision, parfois. Avec elle, surtout. Mais je ne me laisse pas faire si facilement non plus. « Quoique, je ne suis pas si inculte que ça ! J’ai vu Casse-Noisette par le Bolchoï de Minsk ; peu de gens peuvent en dire autant ! C’était le soir du réveillon, d’ailleurs... Il y a quelques années. » Ça paraît peut-être bête, mais c’est une expérience dont je suis particulièrement fière, et qui reste un de mes plus beaux souvenirs. Mais je doute que ce soit le genre de culture à laquelle la jeune femme faisait référence, donc je me résigne déjà au fait que j’ai sûrement visé à côté. Quoi qu’il en soit, je serais ravie de voir ce film avec elle, et, qu’elle le croit ou non, je serais ravie de prolonger ce moment-ci également. Mais mon devoir m’appelle, et je lui en fais part, espérant un peu de compréhension, peut-être même de la compassion. Au lieu de cela, elle joue la carte du chantage affectif et de la culpabilité. Évidemment, je sais bien que ce n’est que de la comédie, mais il y a peut-être un peu de vérité derrière ? Alors que je lui souris avec tendresse, elle évoque ses arguments, meilleurs que ceux mes révisions. Pour le prouver, elle vient même m’embrasser, et je me laisse faire. Suis-je faible face à cette jeune femme ? Absolument. Elle sait très exactement ce qu’elle fait. « Tu as des arguments infaillibles, je n’en ai pas le moindre doute... » Lentement, mes mains vont se glisser autour de sa taille, et pendant une seconde, je m’imagine donnant suite à ce baiser, et même plus encore... Mais ça ne dure qu’un instant, et je reviens soudainement à la réalité. C’est insensé, nous sommes dans une salle de consultation, à quelques pas du secrétariat de mon service de prédilection... Ou ai-je la tête !? « Mais tu ne peux pas rester là. » D’un coup, le ton de ma voix est devenu plus sérieux, alors que je me redresse dans une posture plus professionnelle. Mon emprise sur sa taille me permet de l’éloigner un peu de moi, remettant un peu de distance entre nous, pour m’assurer que nous resterons raisonnables. Pour autant, je ne souhaite pas qu’elle le prenne personnellement, alors je m’empresse d’ajouter : « Tu viens ce soir ? » Ce n’est que partie remise, et j’espère que nous pourrons nous rattraper à la fin de mon service, dans l’intimité de ma maison.
Charli Lindström
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
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Sujet: Re: just a few minutes with you (sofia) (#) Dim 19 Déc - 22:18
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Peu importe ce qui se passera au repas de Noël, que nous regardions un film ou non, celui que j’ai prévu ou un autre, ça ne changera pas grand-chose à l’idée principale de cette année : Noël ressemblera un peu plus à la fête célébrée chez les autres qu’à notre habitude. Même si je n’ai jamais fait de gestes pour aller dans ce sens-là depuis mon arrivée en Nouvelle-Zélande, c’est peut-être ce qu’il me fallait finalement. Avoir quelqu’un qui compte pour moi, suffisamment pour avoir envie de partager un tel moment. Nos plans échangés et mon invitation acceptée, la brune nous ramène rapidement à la réalité. À la dure réalité des révisions et des examens qui approchent à grands pas. Si j’avais pu rester un peu plus longtemps dans notre bulle, je l’aurais accepté. C’est d’ailleurs ce que j’essaye de lui faire comprendre avec mes différentes insinuations. Malheureusement, cela n’a pas l’effet escompté puisque Sofia insiste et me rappelle que je ne peux pas rester ici. À croire qu’il faut que je sois malade pour être à cet étage. C’est peut-être le cas. Même si ce n’est pas ce qui m’a poussé à me remettre en question. Nos corps maintenant loin l’un de l’autre, l’interne prend le temps de m’inviter à la rejoindre ce soir. Je crois bien que je vais devoir me contenter de cela. « C’est dommage. » Inconsciemment, j’aurais espéré que la brune puisse m’accorder un peu plus de temps. Mais son métier ne lui permet pas. Ce n’est pas comme si c’était une surprise, depuis le début, je sais que la brune doit passer beaucoup de temps à l’hôpital et cela ne risque pas de s’arranger avec le temps. Néanmoins, loin de moi l’envie d’en rester là. « J’ai lu dans une étude, que les orgasmes stimulent le cerveau. Cela.. » Alors que les mots sortent plus doucement de mes lèvres, je viens soulever mon haut de quelques centimètres pour lui permettre d’apercevoir un peu de ma peau. « .. aurait pu aider pour tes révisions. » On ne peut pas vraiment dire que je suis subtile, mais tant pis, en faisant une telle proposition, je ne partais pas du principe que je le serais. Mon regard planté dans le sien, je comprends rapidement que son avis ne changera pas sur la question, alors je lâche mon vêtement pour qu’il reprenne sa position initiale. « Mais je suppose que ce n‘est que partie remise ? » Je l’espère bien. Et si je ne l’aide pas comme cela pour sa concentration, j’espère que je pourrais lui apporter mon soutien d’une autre façon. Qui sait, d’une manière ou d’une autre, je peux peut-être l’aider pour ses révisions. À répéter où à réciter, j’ignore comment elle s’y prend pour apprendre. « Je vais devoir me débrouiller seule pour ma stimulation.. » Je hausse légèrement les épaules, un sourire qui en dit long dessiné sur mes lèvres. Je ne sais pas si j'en arriverais là, mais j'ai conscience qu'une fois de retour à la villa, il me faudra une bonne dose de motivation pour reprendre mes révisions là où je les ai laissées un peu plus tôt. « Quelle heure ce soir ? » J'ai déjà attendu devant chez elle, mais maintenant que les choses sont claires entre nous et que la communication est revenue, il est préférable qu'elle me dise l'horaire qui l'arrange le plus. Elle aura le temps de rentrer chez elle, de ranger ses affaires et peut-être de prendre une douche si elle le veut. Malgré la distance qu'elle a imposée entre nous, je prends le risque de faire un pas vers elle. Je glisse mes doigts au niveau de l'élastique de son pantalon et je l'attire un peu plus, réduisant drastiquement la distance entre nous. « Est-ce que j'ai le droit de t'embrasser une dernière fois ou c'est prohibé ? » Après ça, promis, je ne l'embête plus. J'espère que ce n'est pas quelque chose qu'elle va m'interdire, puisque j'ai déjà commencé à faire ma part du chemin jusqu'à elle. Un baiser, ce n'est pas grand-chose, juste quelques secondes de son temps.
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Sujet: Re: just a few minutes with you (sofia) (#) Lun 20 Déc - 18:35
Devoir dire non à Charli me brise un peu le cœur, je dois l’avouer. Bien sûr que non, je n’ai pas non plus envie qu’elle s’en aille, et si je pouvais passer le reste de la journée avec elle, je le ferais avec plaisir. Mais je dois me montrer raisonnable. Je suis en plein service, nous sommes à l’hôpital, et dans quelques heures, je vais avoir les doigts à l’intérieur d’un cerveau humain. Ce n’est clairement pas le moment de penser à... autre chose. J’ai d’abord l’impression que Charli a accepté ma décision, et s’est résignée, un peu. Mais très vite, elle revient à la charge, mettant en avant de nouveaux... arguments. Entre ses mots, et la peau qu’elle me laisse entrevoir, je commence à avoir le souffle plus court. « Je... » Mon corps entier se tend, alors qu’elle laisse retomber son vêtement. Je ne sais pas à quoi elle joue, mais ça fonctionne. Et j’ai encore besoin de toute ma volonté pour soutenir son regard, et retrouver un semblant de sérénité. Mais voici maintenant qu’elle me parle de se débrouiller seule, et cette fois, je ferme les yeux en prenant une longue inspiration, ma lèvre inférieure pincée entre mes dents, et un sourire résigné apparaissant au coin de celle-ci. Elle n’est pas subtile dans ses avances, alors je n’ai pas non plus à l’être dans mes réactions. Ce n’est pas un secret qu’elle me fait de l’effet, et je ne cherche pas à le cacher. Mais je ne m’attendais pas à la voir en jouer ici, sur mon lieu de travail. Encore une fois, je devrais sûrement lui en vouloir, mais j’en suis incapable. C’est indéniable, cette jolie rousse va finir par avoir raison de moi. « Désolée... » Dans un souffle, c’est tout ce que je parviens à formuler. Je n’ose même pas vraiment croiser son regard, de peur de finalement succomber à son charme. Je n’en suis vraiment pas loin, d’ailleurs, mais heureusement, elle finit par lâcher prise, me demandant une heure pour ce soir. J’ai la gorge sèche, serrée par les émotions que je viens de vivre - que je vis encore -, je prends donc le temps de m’éclaircir un peu la voix avant de lui répondre : « Je te préviens quand j’ai fini. » Même si j’ai une heure officielle de fin de service, celle-ci est rarement respectée. Je préfère donc prendre les devants en ne m’engageant plus sur un horaire précis. Malheureusement, la jeune femme en a déjà fait les frais auparavant... Notre rencontre touche à sa fin, mais avant de partir, Charli vient de nouveau m’attirer à elle, m’attrapant par mon pantalon. Cette fois, elle demande l’autorisation de m’embrasser, mais vu notre proximité, mon regard s’est déjà perdu sur ses lèvres. « Bien sûr que tu peux. » C’est même moi qui vais combler la distance restante, réunissant nos lèvres pour un dernier baiser avant son départ. Mais celui-ci, qui se voulait chaste et relativement court, se prolonge, d’abord de quelques secondes, puis un peu plus, jusqu’à ce que j’aille glisser une main à l’arrière de sa nuque, pour la maintenir à proximité. Ce n’est que lorsque je relâche mon emprise, au bout de quelques instants, que la lucidité me revient, en même temps que l’oxygène qui regagne mon cerveau. « Il faut vraiment que tu t’en ailles... » Et moi, que j’aille prendre une douche bien froide avant de pouvoir faire quoi que ce soit d’autre. Je lui lance un nouveau regard, à moitié dérobé, puis je me retourne vers la porte, ma main s’approchant de la poignée. Mais au moment de la tourner, ma poigne se serre, bloquée dans une position inconfortable. Après encore un instant d’hésitation, qui m’a paru interminable, ma main relâche son emprise, et va plutôt s’approcher du verrou de la porte, pour l’enclencher dans un petit cliquetis sec. Sans attendre cette fois, je me retourne vers Charli, et avec empressement, je vais la plaquer contre une pile de cartons. Une pause me permet de croiser son regard, pour m’assurer que c’est bien ce qu’elle veut. Mais il n’y a plus vraiment de doute possible, et dans un souffle, je lui répète cette phrase qu’elle a déjà entendu de ma bouche : « Tu vas me rendre folle. » Mes lèvres vont retrouver les siennes, encore, comme si elles ne s’étaient jamais quittées. Mes mains, quant à elles, sont déjà allées s’aventurer sous son haut. Et ma raison ? Elle est probablement portée disparue pour le moment.
Charli Lindström
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Sujet: Re: just a few minutes with you (sofia) (#) Lun 20 Déc - 22:51
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Aux grands remèdes, les grands moyens. C’est l’expression qui peut coller à la perfection à la scène qui est en train de se passer. Il serait préférable que je parte, Sofia me l’a dit, pourtant, je tente une dernière chose. J’ai parlé d’arguments tout à l’heure, mais je ne les ai pas mis en avant. C’est chose faite maintenant. Jusqu’au bout, je pensais que ça fonctionnerait, mais à entendre les excuses de la brune, je dois me rendre à l’évidence : ce moment va devoir prendre fin. Cependant, ce n’est pas parce qu’elle refuse de rester ici un peu plus longtemps avec moi que je dois bouder pour le reste de la journée. J’ai envie de passer du temps avec elle, alors si c’est ce soir, je prends. Pour l’arranger, je lui demande quand est-ce que nous pourrons nous voir. Connaissant bien son boulot et ses horaires, l’interne reste évasive. Nous n’avons pas besoin d’une heure fixe : à partir du moment où je reçois son message, je dois plus ou moins compter une demi heure pour voir Sofia chez elle. Avant de nous séparer, je lui demande s’il est possible de l’embrasser une dernière fois. Juste un baiser, quelque chose de chaste. La jeune femme accepte et réduit la distance qu’il reste entre nous pour que nos lèvres se retrouvent. Mais contrairement à tout à l’heure, cet échange n’a rien à voir. Je sens mon bas ventre qui se réveille. Elle m’embrasse comme cela et je dois me contenter de partir ? C’est de la torture. Mais qu’il en soit ainsi. Comme je l’ai dit à ma petite amie, je pourrais toujours me débrouiller seule pour évacuer tous ces sentiments qui viennent de se créer en moi. La brune se retourne et s’éloigne vers la porte. Plus la distance est grande et plus je grimace. Alors que je m’attends à voir Sofia ouvrir la porte et partir, la brune enclenche le verrou et empêche ainsi à toutes personnes étrangères à rentrer. L’interne me refait fasse et je ne peux m’empêcher de sourire. Très vite, les choses s’enchaînent. Avant même que j’ai le temps de dire "ouf", je me retrouve plaquée contre une pile de carton. Pour être honnête, je ne pensais pas que j’arriverais à la faire changer d’avis. Mais loin de moi l’envie de me plaindre. Je ne vais pas la repousser : tout cela, je l’ai initié. Nos lèvres se retrouvent et ma langue vient chercher la sienne. À l’entendre, elle va finir par devenir folle à cause de moi. « C’est le but. » Je ne sais pas si c’est sain, mais j’aime tout particulièrement savoir l’effet que j’ai sur elle. Alors que la brune passe ses mains sous mon haut, je lâche un soupire. Je ne tarde pas à retirer mon vêtement, laissant ainsi à Sofia tout le loisir de faire ce qu’elle veut. Je suis toute à elle, elle ne doit pas l’oublier. C’est maintenant à son tour. Je viens retirer sa blouse, puis le haut à manches longues qu’elle porte en dessous. Toutes les deux en soutien-gorge, je viens passer mes bras autour d’elle et la rapproche un peu plus de moi. Je commence déjà à avoir chaud et je veux qu’elle puisse sentir cela à travers ma peau. « C’est vraiment juste pour la bonne cause. » Pour que son cerveau, ou plutôt nos cerveaux, puissent être efficaces après cela. J’ai proposé cette idée sans vraiment être sûre de son efficacité, mais maintenant que nous en sommes là, j’essaye de me convaincre que j’ai raison. Nos sens sont mis en éveil lors de moments intimes, alors après tout, pourquoi pas ? Bien sûr, il nous faudra sûrement un peu de temps pour redescendre après cela, mais je suis certaine qu’une fois fait, je serais d’attaque pour reprendre mes révisions. « Maintenant, à chaque fois que tu passeras devant cette salle, tu penseras à moi. » Après ces mots, mes lèvres viennent trouver son cou. Il y a encore quelques minutes, elle aurait pensé à cette pièce comme étant l’endroit abritant nos retrouvailles secrètes. Mais maintenant, à chaque fois qu’elle passera ici, elle pensera à mes lèvres sur sa peau et à mes mains sur son corps. En parlant de ça, mes doigts trouvent rapidement l’élastique de son pantalon qu’ils ont tenu un peu plus tôt. Nous sommes toutes les deux des adultes et il est évident que nous avons envie de la même chose, alors il est inutile de vouloir faire tirer les choses en longueur. « J’aime beaucoup ces affaires, elles sont très pratiques. » J’ai pu retirer son haut en un claquement de doigts et là, je n’ai aucune difficulté à passer ma main derrière l’élastique de son pantalon et celui de son sous-vêtement.
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Sujet: Re: just a few minutes with you (sofia) (#) Mer 22 Déc - 3:05
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Sujet: Re: just a few minutes with you (sofia) (#) Jeu 23 Déc - 15:37
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Sujet: Re: just a few minutes with you (sofia) (#) Sam 25 Déc - 17:40
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Sujet: Re: just a few minutes with you (sofia) (#) Jeu 30 Déc - 22:54
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À ce moment précis, je n’ai même plus l’impression d’être dans un hôpital. Sûrement parce que je suis avec Sofia et juste avec elle. Pourtant, à quelques mètres de nous, il y a du monde : des secrétaires, des médecins et des patients. Des personnes que la brune a l’habitude de côtoyer au quotidien. C’est peut-être ça qui fait que ce moment à deux, intime, à une saveur particulière. Le goût de l’interdit, l’espace public, ça rajoute un petit quelque chose. Mais si ce détail me plaît, je ne suis pas certaine que ce soit le cas pour Sofia. Par chance, elle ne semble pas trop y penser. Sûrement parce qu’elle a à cœur de me faire plaisir et ça, elle sait très bien le faire. Au point où je perds l’équilibre et fais tomber quelques cartons au sol. Étant dans un ancien bureau, ces boîtes doivent contenir une tonne de papier, donc pas d’inquiétude sur les dégâts causés. Après ce plaisir reçu, c’est à mon tour de prendre le contrôle. Nous sommes un couple, alors il est forcément plus agréable de partager les choses et l’idée même de pouvoir lui faire ce qu’elle m’a fait juste avant me remplie de joie. Malheureusement, ce moment est interrompu par quelqu’un qui cherche à entrer. Alors que l’une de mes mains reste sous les vêtements de ma petite amie, l’autre vient se poser sur sa bouche pour éviter qu’elle ne fasse trop de bruit. Contrairement à moi, la brune semble savoir qui se trouve derrière la porte et à en voir son visage qui devient rapidement pale, c’est quelqu’un d’important. Une fois le calme revenu, Sofia s’éloigne brutalement de moi pour récupérer et enfiler ses affaires. « Je vais partir. » Dis-je, en écho à sa phrase. Je ne suis pas idiote, que ce soit quelqu’un qu’elle connaît ou non, cette presque intrusion a mis à mal notre moment à deux. Rapidement, je viens l’imiter et j’enfile les vêtements qui m’ont été retirés un peu plus tôt. Contrairement à elle, je suis plutôt calme. Sûrement parce que finalement, qu'on nous surprenne ou non, ça ne change pas grand-chose pour moi. « Regarde-moi. » Je ne sais pas vraiment quoi dire, ni quoi faire, mais je sais pourtant que je dois agir pour l'aider à retrouver ses esprits. « Ça va aller, d'accord ? » Est-ce qu'on peut vraiment la réprimander pour ça ? Ce n'est pas comme si cette scène se passait devant un patient. Je finis par remarquer que la brune continue de chercher quelque chose et à en voir sa tenue, qui est complète, c'est sûrement lié à ses cheveux. Pour pouvoir travailler, elle doit les avoir attachés et pourtant, ils sont encore libres. Ayant toujours un élastique autour de l'un de mes poignets, je le récupère et lui tends. « Je vais sortir et je t'envoie un message pour te dire s'il y a encore quelqu'un dans le couloir. » Si je me fais prendre, je me débrouillerais. Je trouverais une raison pour expliquer ma présence dans cette pièce, j'inventerais quelque chose. Nous savons toutes les deux que j'en suis parfaitement capable. « Contacte-moi plus tard, si tu en as envie. » C'est ce qui était prévu au départ, mais avec tout cela, je ne sais pas si Sofia sera d'humeur à me voir plus tard. Si elle a l'impression d'avoir fauté au boulot, je suis presque sûre qu'elle serait capable d'enchaîner sur une autre garde. Quoi qu'il en soit, je m'y accommoderais. Doucement, je m'avance vers elle et je dépose un tendre baiser sur sa joue. Comme énoncé un peu plus tôt, une fois mes affaires récupérées, je me dirige jusqu'à la porte de la pièce, je la déverrouille et m'échappe de l'endroit. À l'intérieur, dans notre bulle, nous avions l'impression que le calme était revenu dans le couloir et nous avons vu juste. Il n'y a plus personne. Alors je récupère mon téléphone dans l'une de mes poches et m'empresse d'envoyer un message à Sofia pour lui indiquer qu'elle peut retourner à ses activités. En espérant que sa concentration sera bonne malgré tout ça, malgré cette interruption en plein milieu.
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Sujet: Re: just a few minutes with you (sofia) (#)
just a few minutes with you (sofia)
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