Luke ● Do not disturb

Luke Mitchell

ft. tom hardy

l'histoire de ma vie

● PARTIE 1 : WELLINGTON
Luke est né dans un quartier modeste, presque pauvre. Il était le premier enfant de Margaret et de Jack Mitchell, jeunes mariés de tout juste 20 ans. Lui était ouvrier dans une entreprise de conserves, elle ménagère, avant de tout arrêter pour s’occuper de son bébé. La petite famille louait une petite maison, qui ne payait pas mine, proche de l’usine de son père. Les jours passaient et se ressemblaient, jours après jours. Luke était un enfant joyeux, souriant, qui passait presque tout son temps dehors, à jouer avec d’autres enfants ou même seul. Il pouvait avoir une imagination débordante quand il le voulait. Autrement, à la maison, il passait surtout du temps avec sa mère, son père lui étant souvent à son travail. Il fallait bien que quelqu’un ramène à manger. Il était très proche d’elle et, ce qu’il adorait, était l’histoire du Petit Prince qu’elle lui lisait avant de se coucher. D’ailleurs, comme elle aimait le lui répéter, c’était son Petite Prince à elle. La vie suivant donc son court. Alors que Luke était âgé de deux et quelques mois, sa mère accouchait d’un petit garçon. Il était devenu un grand frère ! Mais qui dit nouveau-né, dit plus de bouches à nourrir. Sa mère, Margaret, dut reprendre un travail à plein temps, en tant que ménagère, afin de subvenir aux besoins de la famille [...]

Quelques années plus tard, alors que Luke était âgé de 5 ans, son père fut licencié manu militari. Tout comme d’autres employés. Son père ne s’en remit jamais vraiment et, la colère grandissait en lui. L’ambiance à la maison s’était détériorée. Jack passait son temps affalé dans le canapé élimé, une bouteille toujours a moitié vide dans la main, à maudire le monde entier. Il tournait en rond, ressassant. Alors que Margaret devait s’occuper de tout – cuisiner, le ménage – en plus de son travail. Jack, lui, le levait jamais le petit doigt pour l’aider, et encore moins dès qu’il s’agissait de tâches domestiques, de « bonnes femmes » comme il disait. Ce genre d’histoire commence toujours de la même façon : de la rancune, une violence contenue et, au moindre pet de travers, ça explose. Un poulet pas assez chaud ? Le coup partait. Des pantalons troués qu’elle n’avait pas eu le temps de recoudre ? Un autre. Tout était un bon prétexte pour se défouler … sur sa femme. Qu'il tenait responsable de tous ses maux.

Luke avait 7 ans quand, en rentrant un jour de l’école, il découvrit son père allongé au sol, une bouteille de whisky brisée en mille morceaux atour de lui et sa mère assise dans un coin, plus loin, les jambes ramenées contre son corps. Elle pleurait. Ce n’est que plus tard qu’il vit le couteau dans le ventre. Et le sang.

Luke et son frère durent aller habiter chez leur tante, à quelques kilomètres de là. Dans une maison plus douillette, plus accueillante. Sans leur mère, qui était enfermée derrière des barreaux. Accusé de meurtre de son mari. Jamais, au grand jamais, la thèse de la légitime défense ne fut évoquée.  Jamais personne n’interrogea Luke sur ce qu’il avait vu, sur leur façon de vivre. Jamais il n’a pu aider sa mère. Pour la simple et bonne raison que c’était un enfant. Et qu’elle avait un avocat commis d’office tout  juste sorti de l’école. Elle fut condamnée. Il commença à faire des cauchemars. Revoyant son père s’en prendre gratuitement à mère. Soirs après soirs.

Sa mère ne supportant pas d’être séparée de son Petit Prince, et bien évidemment également de son cadet, se laissa mourir à petit feu. Elle fut enterrée 5 ans après son inculpation. La famille partit vivre en Amérique.

● PARTIE 2 : PHOENIX, ARIZONA
Malgré ce qu’il vécut dans son enfance, Luke grandit comme n’importe quel autre garçon de son âge. Lui et son frère étaient entourés, aimés. Même un peu trop surprotégés. Petit à petit, ils réapprirent à quoi ressemblait une famille normale,  une famille sans dispute, ni violence. Luke se fit de nouveaux amis et il mit, en quelque sorte, son passé dans un coin de son cerveau. Comme si rien ne s’était passé. Après tout, il était encore tout jeune, il ne comprenait pas tout. Et il avait une famille aimante, même si sa mère lui manquait de temps à autre, son père un peu moins.  Il fut d’ailleurs très reconnaissant, une fois adulte, à sa tante et à son oncle de les avoir élevés, comme s’ils étaient leurs propres enfants. Jamais il ne les remerciera assez. Encore maintenant, il leur envoi de l’argent, à défaut de pouvoir aller en Amérique. Mais dès qu’il s’y rend, il n’oublie jamais d’aller les voir, les prendre dans ses bras. Il leur doit la vie. Ce qu’il est devenu [...]

Contrairement à son frère qui s’orienta dans un métier manuel – il avait toujours besoin de faire quelque chose avec ses mains – Luke s’orienta vers les études. En droit, plus précisément. Même si, comme tout adolescent, il aimait faire la fête, sortir avec ses copains, boire un peu trop (si seulement il n’y avait que ça …), il réussit quand même à se concentrer sur ses études et, le travail payant, il fut admis à Yale.

Même s’il logeait sur le campus, et qu’il avait une « nouvelle » famille, entre ses amis, ses colocataires, les filles etc. il n’oublia jamais son oncle et sa tante. Ni son petit frère même si, honnêtement, il s’éloigna un peu de lui. Ils ne se comprenaient plus trop. L’adolescence les avait séparés. Dès qu’il le pouvait – principalement pendant les vacances - il retournait en Arizona. Il ne loupa jamais aucune fête (Noël, Pâques) et, il leur téléphonait au moins une fois par semaine quand il était de retour sur le campus. Toutefois, il prit de plus en plus son indépendance. Il ne les oublia jamais vraiment mais … au fond de lui il était prêt à voler de ses propres ailes. Ce qu’il fit.

Une fois son diplôme en poche, et l’examen du barreau passé, Luke se chercha un peu. Il savait qu’il voulait se spécialiser dans le pénal mais … il ne savait pas trop si aller dans le public ou le privé. Finalement, l’appât du gain l’emportant, il s’installa dans le privé. À défendre la veuve et l’orphelin. Ou, du moins, à prouver l’innocence de ses clients. Pour oublier, il s’y plongea corps et âme.

● PARTIE 3 : Island Bay
Après plusieurs années en Amérique, Luke décida de revenir en Nouvelle-Zélande (alors âgé de 35 ans), plus précisément à Island Bay. Il se souvenait que, quand il était petit, c’était le plus grand rêve de sa mère de pouvoir y habiter un jour. C’est ce qu’il fit, en sa mémoire. Avec un de ses copains de Yale, Néo-Zélandais lui aussi, ils ouvrirent un cabinet à Wellington. Un nouveau chapitre de sa vie pouvait commencer.

[J'ai juste voulu poser les bases pour cette dernière partie (pourquoi il était revenu et depuis quand), le reste est à faire évoluer en rp   ]