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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


elles étaient meilleures amies, mais le temps les a éloignées..
qu'est-ce qu'il en sera quand elles se recroiseront ?

elles ont partagé une relation amoureuse il y a quelques années
et aujourd'hui elles sont toujours en contact et sont mêmes devenues confidentes

 

 you matter to me (charli)

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MessageSujet: you matter to me (charli) (#)   you matter to me (charli) EmptyLun 14 Fév - 11:41

and i'll stay there as long as you let me
Cela fait quelques jours que j’ai revu Charli, et le moins que l’on puisse dire, c’est que les circonstances de ces retrouvailles étaient plutôt étranges. Elles ne se sont pas éternisées, cependant ; il faut dire qu’un lit d’hôpital au milieu des urgences n’est pas l’endroit le mieux indiqué pour le genre de conversation que nous commencions à avoir. Et puis, pour être honnête, j’avais peut-être besoin d’un peu de temps pour encaisser tout ça. Ce que j’ai appris ce jour-là, sur elle, mais sur moi aussi. Cette maladie qui la ronge, et qui fait partie d’elle, est terrible. Mais ça ne change rien, ni à la façon dont je la vois, ni à la façon dont je pense à elle. Et c’est peut-être sur ce dernier point que j’ai le plus réfléchi ces derniers jours. Je ne sais pas encore exactement ce que tout cela signifie, mais ce que je sais, c’est que j’ai envie de poursuivre cette conversation que nous avons commencée à l’hôpital. Quoi qu’il advienne, et quelle qu’en soit la conclusion.
C’est donc ce que j’ai décidé de faire ce soir, en profitant de cette soirée que j’ai de libre. Pour une fois, je suis rentrée relativement tôt, et le soleil est encore assez haut dans le ciel. Je peux donc me détendre tranquillement dans ma douche, avant de me préparer à ressortir. Entre ma veste en cuir, mes bottines, et une jupe que je ne mets quasiment jamais, je crois que je cherche inconsciemment à mettre toutes les chances de mon côté.  Je ne sais pas vraiment dans quoi je m’embarque, pourtant. Et avant de quitter la maison, j’hésite un instant, en jetant un œil à mon téléphone. Est-ce vraiment une bonne idée de passer ainsi à l’improviste ? Ça ne me ressemble pas, et je lui avais dit que je ne ferais pas ce genre de choses. Mais là, c’est pourtant ce que je décide de faire, sûrement pour me prouver, et lui prouver que je ne suis plus la même que celle qui lui a dit ça, il y a plusieurs mois maintenant. Refermant la porte de chez moi, je m’élance sur le trottoir en direction de son habitation. Il n’y a que quelques minutes qui nous séparent, et sur le trajet, je croise quelques personnes, dont plusieurs couples à l’air plutôt satisfaits. Rien d’alarmant a priori, si ce n’est que l’amour semble être dans l’air, ce qui ne peut qu’aller dans mon sens.. je crois. Ce n’est qu’à quelques mètres de l’entrée de la grande villa que je réalise que non, ce n’est pas juste quelque chose qui est dans l’air, mais que c’est plutôt une histoire de date. Un coup d’œil à mon téléphone, et l’effroyable vérité m’arrive de plein fouet : aujourd’hui, c’est la Saint-Valentin. Et je suis sur le point de sonner à la porte de Charli, tout en m’étant apprêtée comme pour un rendez-vous. Est-ce vraiment ce que je veux faire ? Le message que je veux lui envoyer ? Je n’en suis pas si sûre.. Mais les voisins qui commencent à m’observer avec un peu trop d’insistance me font paniquer, et je finis par appuyer sur la sonnette. Peut-être qu’elle ne sera pas là. Ou peut-être qu’elle a d’autres plans pour ce soir. En attendant devant cette porte, je me passe plusieurs scénarios en tête, jusqu’à celui où ce n’est pas Charli qui ouvre la porte, mais Iggy. Et sur cette dernière pensée, je suis à deux doigts de faire demi-tour, en panique, mais la porte s’ouvre finalement. Et c’est bien le visage de mon étudiante préférée qui m’accueille, non sans un air surpris, que je peux lui accorder sans le moindre problème. « Salut. Désolée, je ne savais pas quel jour on était aujourd’hui, je ne voulais pas... » Ça commence mal. Et après une pause, je décide de recommencer mon explication, peut-être un peu plus calmement. « Je ne veux pas que tu te fasses d’idées, d’accord ? Ce n’était pas volontaire. Mais... » Toujours pas. Et sous l’air interrogateur de la jeune femme, je finis par prendre une longue inspiration, avant d’aller au plus simple. « Je voulais savoir si tu étais disponible ? Pour... parler ? » Simple, efficace. Je ne sais pas si elle préférera l’intimité de sa maison, ou alors aller marcher un peu. Peut-être profiter du coucher de soleil dont l’heure approche ? Je n’ai rien prévu de ce côté-là, et je me plierai à sa volonté, quelle qu’elle soit.
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Charli Lindström
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.

○ posts : 2243
○ points : 0
○ pseudo : nsn.
○ avatar : abigail cowen.
○ DC : andrea, celeste, elliott, riley, romi.
○ crédits : lionheart-ress.
○ inscrit le : 27/04/2021
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MessageSujet: Re: you matter to me (charli) (#)   you matter to me (charli) EmptyMer 16 Fév - 22:00

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Aujourd'hui, nous sommes le quatorze février. Une date qui pourrait être comme les autres et pourtant.. ça fait maintenant plus d'une semaine que j'entends mes amis parler d'une soirée speed-dating en centre-ville. Il n'y a aucun doute pour eux, ils iront. Pour moi, c'est autre chose. Dans d'autres circonstances, j'y serais sûrement allée, mais là, je n'ai pas la tête à ça. Avec mon passage récent aux urgences et ma rencontre surprise avec Sofia, ça fait beaucoup à gérer. Mais ça, mes amis ont un peu de mal à le comprendre, c'est bien pour cela que j'ai décidé de ne pas jouer les troubles-fêtes et de passer la Saint-Valentin chez moi, seule. Même Iggy n'est pas là, c'est pour dire à quel point la villa est calme. Installée sur la terrasse, l'océan fasse à moi, je regarde – ou plutôt j'écoute, une série. Si je suis si peu attentive à ce qui se passe sur mon écran, c'est parce qu'entre mes mains, j'ai différents prospectus de centres qui pourraient m'aider avec le retour de mes troubles alimentaires. Il n'aura pas fallu longtemps à ma psychologue pour apprendre que les crises faisaient de nouveau partie de mon quotidien et forcément, elle m'a proposé de faire un nouveau séjour de la sorte pour freiner tout cela. Je sais que c'est nécessaire et pourtant, avoir l'impression de faire un pas en avant, puis trois en arrière, c'est épuisant. Je suis sortie de mes pensées lorsque quelqu'un sonne. Comme je n'attends personne, je me dis que c'est peut-être ma mère qui a oublié ses clefs. Pourtant, elle ne devait pas rentrer avant plusieurs heures. Persuadée que c'est elle, je prends mon temps jusqu'à la porte, mais en l'ouvrant, c'est sur une tout autre personne que je tombe : Sofia. La brune me salue, avant de s'excuser d'être là aujourd'hui. Pour un début de conversation, on a déjà connu mieux. Néanmoins, il ne me faut pas longtemps pour comprendre où la jeune femme veut en venir. Je sais qu’il s’agit de la Saint-Valentin aujourd’hui, la fameuse fête des amoureux, mais j’ai fait le choix de vouloir l’oublier. Face à moi – ou pour une tout autre raison, Sofia ne semble pas vraiment à l’aise. Elle poursuit, essayant de se rattraper, mais c’est à se demander si elle n’est pas plutôt en train de s’enfoncer un peu plus à chaque mot qui s’échappe de ses lèvres. Que je me fasse des idées ? Je crois bien que j’ai déjà dépassé cette étape : il est toujours mieux de s’imaginer le pire pour ne pas être déçue au final. J’ai essayé d’être optimiste, mais quand je vois où cela m’a mené, je regrette. Finalement, la jeune femme finit par me demander si je suis disponible pour parler. Après un moment de silence, je décide enfin de répondre à la jeune femme. Je pense que je l’ai suffisamment faite attendre. Surtout vu dans l’état dans lequel elle semble être. « Même pas un bouquet de fleurs ? » Au vu de la situation, je ne peux m’empêcher de plaisanter un peu. Qui sait, peut-être que sur un malentendu, ça lui permettra de se détendre un peu. « Entre, je t’en prie. » Je me recule et ouvre la porte un peu plus largement la porte afin de la laisser passer. « J’étais sur la terrasse, je regardais une série. Tu peux te joindre à moi si tu veux. » Pour la série ? Ce n’est sûrement pas l’idée du siècle, mais cette idée est sortie toute seule de mes lèvres. Toutes les deux, nous nous dirigeons vers l’extérieur. Ce n’est pas un endroit qui est inconnu à la résidente, puisque nous sommes venues ici à Noël pour nous baigner. Je rassemble les affaires que je regardais tout à l’heure sur le transat où j’étais assise et j’invite Sofia à s’installer sur celui d’à côté. « Tu voulais parler ? » Il y a sûrement mieux pour briser la glace, mais visiblement, c’est pour ça qu’elle est venue. Si elle a quelque chose d’autre de prévu après, je ne voudrais pas la retarder.

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    “On veut se tirer vers le haut mais on fait tout l'inverse. Je sais pas si on obtient vraiment la paix en faisant la guerre.”

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MessageSujet: Re: you matter to me (charli) (#)   you matter to me (charli) EmptyDim 20 Fév - 23:15

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En attendant devant cette porte, j’essaie plus ou moins d’imaginer plusieurs phrases d’accroches, me préparant même à un ton léger pour ne pas créer plus de malaise que nécessaire lorsque je me retrouverai face à Charli. Mais lorsqu’elle apparaît dans l’entrée, j’en perds mes moyens, sans véritable raison apparente. Ce n’est pourtant pas la première fois que je viens ici, et certainement pas la première fois que je me retrouve face à elle, mais aujourd’hui, c’est différent. Je ne sais pas si c’est à cause de la date, ou parce que c’est la première fois que je me lance dans ce genre de démarche complètement imprévue, et qui pourra être qualifiée de coup de génie romantique, ou alors de parfait désastre, selon la façon dont se déroulera cette conversation. Maladroitement, je bredouille quelques débuts de phrases, avant de finalement aller à l’essentiel. Parler, c’est pour ça que je suis là. J’aurais pu lui envoyer un message, ou l’appeler, mais je voulais avoir cette conversation de vive voix. Et surtout, peut-être même que j’avais envie de la voir, tout simplement. Même si elle refuse, ou qu’elle est occupée, je pourrais au moins me contenter d’avoir pu admirer son visage pendant quelques secondes. J’espère cependant qu’elle ne le fera pas et qu’elle me laissera entrer, parce que je sens le regard de voisins un peu trop curieux sur ma nuque. Regard qui se fait encore plus pressant alors que Charli fait durer le silence, avant de finalement prendre la parole, pour une remarque que je n’avais pas vue venir. Des fleurs ? Je sais bien qu’elle plaisante, mais je ne peux m’empêcher de me demander si j’aurais dû en prévoir... Mais non, puisque je lui ai dit qu’il ne s’agissait pas de ça. N’est-ce pas ? Prise de court, je ne sais pas trop quoi répondre. Mais rapidement, elle enchaîne et me laisse entrer, ce pour quoi je ne me fais pas prier. « Merci. » Mes mains, jointes devant moi, se tordent mutuellement alors que mon regard parcourt l’entrée de l’immense villa. Avec nervosité, je me demande si je vais voir apparaître sa mère au détour d’un couloir, mais avant que je puisse lui poser la question, la jeune femme m’invite à la suivre sur la terrasse, pour regarder une série. « Oh, euh... D’accord. » Non, je sais bien que ce n’est pas pour ça que je suis ici, mais l’idée même de pouvoir partager un moment de calme avec Charli devant une série m’apaise déjà. Je la suis donc, docilement, jusqu’à la terrasse et sa vue imprenable sur l’océan. J’ai aussi une jolie vue depuis le balcon de ma chambre, mais là, ça n’a tout simplement rien à voir. « Tu es toute seule ce soir ? » Oui, je voulais parler. Mais à voir les prospectus qu’elle vient de ranger dans une petite pile, elle a l’air d’avoir déjà des préoccupations bien plus sérieuses que les miennes. A son invitation, je m’assois sur le transat à côté du sien. « J’espère que je ne te dérange pas. » Après quelques errances vers l’horizon, puis la piscine, mon regard finit par aller se perdre dans le sien. « Comme je n’ai pas eu de nouvelles depuis la dernière fois, je voulais juste voir comment tu allais. » Il n’y a pas que ça, bien sûr. Mais il est naturel de vouloir vérifier qu’elle va mieux, après l’avoir laissée filer aussi rapidement de ce lit d’hôpital. Et de toute façon, la véritable raison de ma présence ne tarde pas à se frayer un chemin entre mes lèvres. « Et aussi, peut-être... reprendre où on s’est arrêtée la dernière fois. Si tu veux, bien sûr. » C’est assez vague. Et ce n’est pas comme si on avait appuyé sur ‘pause’ à un moment précis. Mais si elle voit à peu près de quoi je parle, ça devrait lui suffire pour accepter ou refuser ma proposition.
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MessageSujet: Re: you matter to me (charli) (#)   you matter to me (charli) EmptyMar 22 Fév - 22:37

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Si je pensais revoir Sofia, ce n’était pas ici, ni même aujourd’hui que je le prévoyais. Chez moi, lors de la fête des amoureux, tout sonne comme une aberration. Mais c’est peut-être ça qui rend la surprise encore plus grande – ou encore plus belle, cependant, avant d’en arriver à cette conclusion, j’ai besoin de savoir la raison exacte qui l’amène ici. Ses explications sont un peu confuses, mais lorsqu’elle évoque le fait de parler, je l’invite à entrer. Avant de la voir pénétrer au sein de la villa, je ne peux m’empêcher de la charrier un peu sur le jour que nous sommes : nous avons eu une histoire amoureuse ensemble et pourtant, elle arrive les mains vides lors de la Saint-Valentin. Une fois à l’intérieur, je lui propose de me suivre jusqu’à la terrasse, l’endroit où j’étais avant qu’elle ne sonne. Je vais même jusqu’à soumettre l’idée de reprendre l’activité que je faisais, regarder une série, mais une fois ces mots sortis de mes lèvres, je me demande si c’est finalement une bonne idée. Nous verrons bien ce que les minutes à venir nous réservent. Devant la porte d’entrée, Sofia voulait parler, alors maintenant que nous sommes installées, je lui offre l’occasion de le faire. Ce n’est pas vraiment ce que j’imaginais, mais pour commencer, elle me demande si je suis seule ce soir. « Oui, je suis seule. Iggy est partie je ne sais où. Peut-être trouver l’amour. » Ou plutôt le retrouver. Je ne pensais pas dire cela un jour, ignorant tout, ou presque, de sa vie. Elle enchaîne ensuite, mais rien qui ne ressemble vraiment à une conversation – pas celle que j’aurais pu espérer en tout cas. À croire qu’elle essaye de la contourner ou même de la fuir. « On m’a proposé de faire la Saint-Valentin, mais j’ai préféré refusé. Je ne fais donc rien de très important. » Hormis ces quelques prospectus à feuilleter. Mais ça, je ne l’aborderais que plus tard, si le sujet vient sur le tas. « C’était une soirée en centre-ville, avec quelques amis. » Je ne sais pas pourquoi, mais je me sens obligée de préciser. Je n’avais pas la tête de me faire une soirée, mais si j’avais été en tête-à-tête avec quelqu’un, j’aurais trouvé ça déplacé. J’ai déjà participé à un Speed-Dating, j’aurais pu reproduire l’expérience, mais non. Pas ce soir, pas en ce moment. La jeune femme s’interroge ensuite sur mon état de santé, rien que je ne peux lui reprocher après notre dernière rencontre. « Je n’ai pas eu à revoir les affreux murs des urgences, alors on peut dire que je vais bien. » Maintenant, je peux en plaisanter : elle est dans la confidence, alors c’est plus simple et j’ai moins l’air d’une folle de vouloir rire de ça. Vient ensuite le moment que j’attendais depuis tout à l’heure, la fameuse discussion. Pour l’instant, j’ai encore peu d’éléments sur ce qui m’attend. Et en réalité, même en l’entendant vouloir reprendre là où nous nous étions arrêtées, je suis un peu perdue. Est-ce qu’elle veut parler de mes troubles alimentaires, de ce secret que j’ai gardé durant plusieurs mois ? Ou peut-être veut-elle rependre la discussion au sujet de notre relation et de ce que cela nous a fait ressentir ? Je l’ignore et après tout ce qui a pu se passer entre nous, comment cela s’est terminé, je me dis que c’est peut-être la première option la plus censée et pour en avoir le coeur net, je décide une nouvelle fois de lui laisser la main. « Tu voulais rajouter quelque chose en particulier ? » Je n’essaye pas d’expédier cette conversation au plus vite, mais j’ai besoin qu’elle m’éclaircisse un peu sur ses intentions. « Tu veux peut-être quelque chose à boire avant ? Je serais une piètre hôte de ne pas te proposer. » Ce sera peut-être plus simple, plus agréable, de parler autour d’un verre – avec alcool ou non.

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MessageSujet: Re: you matter to me (charli) (#)   you matter to me (charli) EmptyDim 27 Fév - 23:33

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Avant de venir sonner à sa porte, je pensais avoir une idée plutôt claire de ce que j’avais à lui dire. Peut-être même que je m’étais imaginé plusieurs fois la conversation que nous aurions pu avoir suite à ça. Mais maintenant que je suis là, je me sens plus nerveuse. Il n’y a pourtant pas de raison particulière à cela, et j’ai toujours été très à l’aise avec Charli. Un peu trop, parfois, au point d’aller jusqu’à explorer une partie de moi que j’avais ignorée avant de la connaître. C’est peut-être précisément ce qui a causé toute cette remise en question à laquelle je suis sujette depuis quelques semaines, ou même un peu plus... Toutes ces choses qui me sont passées par la tête, et dont je n’ai parlé à absolument personne, pas même à mon psychologue. Mais avant de les aborder, je meuble un peu, c’est vrai. Cela me permet tout de même de savoir que nous sommes toutes seules à la villa, et que l’étudiante aurait pu être à une soirée qu’elle a refusé. Je ne sais pas vraiment pourquoi, sa précision me rassure un peu. D’une certaine façon, j’aurais sûrement été blessée d’apprendre qu’elle avait déjà tourné la page, si rapidement après la fin de notre histoire. Je n’en sais rien, d’ailleurs, qu’elle a tourné la page ou non ; et elle ne me doit absolument rien. Elle est avec moi ce soir, et n’a visiblement pas d’autres plans pour le moment... C’est le seul élément auquel je peux me raccrocher pour le moment. D’ailleurs, alors que je m’enquis de son état, elle répond par un trait d’humour qui me fait légèrement sourire. Je n’ai pas spécialement envie de plaisanter au sujet de sa maladie, mais je peux parfaitement comprendre que ce soit un mécanisme tout à fait naturel, pour elle. « On s’y habitue. » J’entre dans son jeu, avec un peu moins d’aisance qu’elle, cependant. « Aux murs des urgences, je veux dire... Mais je ne te souhaite pas de les revoir, évidemment. » Il y a certaines choses auxquelles on devient un peu insensible en travaillant à l’hôpital, particulièrement en chirurgie. Voir l’intérieur d’une salle d’opération, un lit d’hôpital, ou les couleurs affreuses des murs des urgences, par exemple. Pour autant, je préférerais qu’elle les voit le moins possible, voire plus jamais.. mais ce n’est pas quelque chose qui dépend de moi. En vérité, ça ne concerne qu’elle, et peut-être ces petits prospectus qu’elle a rangés loin de mon regard, et dont elle me parlera si elle en a envie. Mais pour l’instant, c’est à moi de parler, et je me sens soudainement prise de court par la question qu’elle me pose. Si j’ai quelque chose à ajouter en particulier ? Oui, peut-être, je ne sais pas.. Je ne l’avais pas imaginé comme ça. Avant que je puisse répondre, cependant, Charli me propose à boire, ce que je décline poliment. « Non merci, pas pour l’instant. » Plus tard, peut-être, si nous en avons encore envie. Pour l’instant, je vais capter son regard en prenant une longue inspiration. « Je pense que je te dois une explication. » C’est quelque chose que je n’ai pas eu le temps de faire, lors de cette conversation que nous avons eue chez moi. Parce que je n’étais pas en état, et que je n’avais pas le recul nécessaire, non plus. Encore maintenant, je ne sais pas si je vais avoir le courage de mettre des mots sur tout ça, ou même d’aller au bout. Avec une nouvelle inspiration, je détourne les yeux vers l’océan pour y puiser ce que je peux. « Ma mère.. Tu sais à quel point elle était importante pour moi. Elle avait ses qualités et ses défauts, mais je l’admirais pour tout ce qu’elle était. Et je n’étais pas la seule, c’était une des neurochirurgiennes les plus réputées de la ville, peut-être même du pays. C’était un monument, une force de la nature.. » Comme toujours, j’ai un sourire nostalgique lorsque je parle d’elle. C’est pourtant l’une des rares fois que je formule tout cela à voix haute. Avec Charli, je suis toujours restée plutôt vague à son sujet, et encore maintenant, elle se demande peut-être quel est le rapport avec le reste de notre conversation. Mais il fallait que je commence par là pour qu’elle comprenne, vraiment. « J’avais déjà prévu de suivre sa voie et marcher dans ses pas, c’est ce que j’ai toujours voulu. Mais.. après son décès, il y a eu autre chose. Une pression, une ambition supplémentaire. Je me sentais comparée à elle, constamment, avec l’obligation de faire aussi bien ou mieux qu’elle. » C’étaient des objectifs inatteignables, qui n’existaient que dans ma propre conscience, mais j’étais bien trop préoccupée pour m’en rendre compte. « Et puis, je t’ai rencontrée, et.. ça a chamboulé tout mon équilibre. Et surtout.. J’ai pris la mesure de tous les sacrifices qu’elle a faits pour en arriver là. Tout ce qu’elle a perdu, ce à quoi elle a renoncé, aussi. » Je ne saurais jamais vraiment ce qu’il s’est passé avec mon père, alors je ne peux que faire des suppositions. Mais sous ses airs de battante, j’en viens à me demander si ma mère n’avait pas porté cette blessure toute sa vie, sans jamais oser m’en parler. « J’ai cru que j’étais comme elle. J’ai voulu être comme elle. Mais... » Je fais une pause pour avaler ma salive, tout en ramenant mon regard vers la jeune femme à qui tous ces mots sont adressés. « Ces dernières semaines m’ont permis de réaliser que ce n’était pas possible. Que ça ne marchait pas. Même l’annonce de ma nomination en neuro, qui était ce pour quoi j’ai fait tous ces efforts... Tout ça n’avait plus la même saveur, ni plus le même intérêt. » Maintenant que j’ai accroché son regard, je n’ai plus envie de le quitter. Et si je le fais, c’est uniquement pour détailler le reste de ce visage qui m’a tellement manqué. « Ça n’avait pas de sens sans toi, Charli. » Finalement, peut-être que j’aurais dû le prévoir, ce bouquet de fleurs.
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○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.

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MessageSujet: Re: you matter to me (charli) (#)   you matter to me (charli) EmptyMer 2 Mar - 22:16

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Avoir Sofia face à moi est surprenant, mais loin d'être désagréable. Je l'ai compris il y a plusieurs semaines maintenant : elle est particulière à mes yeux et malgré ce qui s'est passé entre nous, je ne peux pas rester de marbre avec elle dans les parages. Néanmoins, ce sentiment ne peut pas tout effacer et même si j'aimerai pouvoir profiter de sa présence comme je le faisais avant, je dois aller droit au but et me renseigner sur ce qui l'amène ici aujourd'hui. Ce n'est pas une question difficile et pourtant, j'ai l'impression que la jeune femme tourne autour du pot : elle se renseigne sur l'éventuelle présence d'Iggy ici et sur mon état de santé. De la politesse en soi, mais là, j'aimerais bien qu'elle aille droit au but. En réponse à ma petite boutade, Sofia répond qu'on finit par s'habituer aux murs fades des urgences. Je n'irais peut-être pas jusque là et je sais qu'elle non plus, mais il lui fallait bien ça pour se détendre un peu. D'ailleurs, pour être honnête, ce n'était pas la première fois que je m'étais les pieds aux urgences de Wellington. C'est un détail que je me suis bien gardée de dire l'autre jour et encore aujourd'hui, si elle est là, ce n'est sûrement pas pour parler de mes problèmes de santé, sinon elle aurait été plus directe à ce sujet. Lorsque je lui propose une boisson, la brune préfère refuser, pour l'instant.. Je ne sais pas vraiment ce que ça veut dire, mais je suppose que je finirai très vite par le savoir. Rapidement, elle enchaîne, sur le sujet qui m'intéresse vraiment. Elle évoque le fait de me devoir une explication, ce qui me fait légèrement froncer les sourcils. Pourquoi ? Pour avoir suivi son cœur ? Je ne lui reprocherais jamais ça. Même si j'en suis un dommage collatéral. Sans attendre plus, la jeune femme commence à parler de sa mère et dans sa voix, je ressens l'amour qu'elle a toujours éprouvé pour elle – même si ce n'est pas tant une surprise que ça. Depuis le début, ou presque, je sais que nos relations avec nos mères sont bien différentes, à l'opposer même. Sofia a toujours voulu lui ressembler, la suivre dans ce métier qui les a toutes les deux passionnées. Seulement, après le décès de sa mère, les choses se sont avérées un peu plus compliquées pour la brune. En effet, elle s'est retrouvée sous pression, une pression qu'elle n'imaginait pas possible. Après plusieurs sujets évoqués, mon ancienne petite amie évoque enfin ma place dans toute cette explication : avec le temps, elle s'est rendu compte des sacrifices que sa mère avait dû faire pour devenir chirurgienne. À quel moment a-t-elle compris cela ? En me perdant. Enfin ça, c'est ce que je suppose. Alors que Sofia évoque avoir voulu être comme ça, la copie parfaite de sa mère au point de mettre à mal ses relations, elle s'arrête quelques secondes, laissant sa phrase en suspens. Elle poursuit ensuite : même si la brune a réussi à avoir ce qu'elle voulait, la neurologie en spécialité, sans moi, ça n'avait plus le même intérêt. Je suis humaine, alors forcément, en entendant cela, je ne peux m'empêcher de sourire un peu. Je ne m'attendais pas à une telle fin, mais c'est toujours agréable à entendre. « Je ne suis pas sûre de comprendre. » Enfin si.. j’ai une vague idée, mais ça ne fait jamais de mal de se faire désirer un peu. « Pourquoi tu m’as repoussée ce soir-là ? » Ses mots étaient si difficile à avaler, alors que pour elle, ça semblait si simple de les prononcer. J’ai évoqué la sensation que j’avais, celle d’être mise de côté et sans même une discussion, la jeune femme a préféré mettre un terme à tout cela. « Est-ce que tu serais là aujourd’hui si je n’avais pas fini aux urgences ? » Est-ce qu’elle a essayé de me contacter durant ces dernières semaines, même si elle n’a jamais été au bout ? Est-ce que sans ce début de conversation à l’hôpital elle serait venue à moi en ce jour de Saint-Valentin – ou tout autre jour ? Ça fait beaucoup de questions, mais j’ai besoin de les poser pour avoir une vision plus globale de tout cela. « T’entendre dire cela, ça me fait plaisir, ce serait mentir de dire le contraire. Mais.. » C’est à mon tour de chercher mes mots, de lui laisser imaginer le pire aussi. « Ton métier restera ton métier. Qu’est-ce qui va changer cette fois-ci ? » Indirectement, avec cette question, je laisse entrevoir du positif. Mais avant ça, je veux être sûre que ce n’est pas quelque chose qui va se reproduire. Je ne veux pas partir défaitiste, mais je n’ai pas envie d’être déçue une nouvelle fois. Si ce n’est pas possible entre nous, pas comme ça, alors je préfère le savoir tout de suite que de me faire de nouveaux films.

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MessageSujet: Re: you matter to me (charli) (#)   you matter to me (charli) EmptyJeu 10 Mar - 18:31

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C’est étrange d’avoir dit tout cela à voix haute. Après des jours à y penser, à réfléchir au sens des mots, au message que je voulais lui faire passer, je me sens maintenant démunie, dans l’attente d’une quelconque réaction. Au-delà du léger sourire qui étire le coin de ses lèvres, je perçois une grande confusion de sa part, et c’est le regard perplexe qu’elle me répond finalement. Une réponse qui est constituée de davantage de questions, dont les réponses sont loin d’être simples. D’ailleurs, si je devais lui donner les premiers mots qui me viennent en tête pour chacune d’entre elles, elle se rendrait compte que je n’en sais rien. Je ne sais pas pourquoi je l’ai repoussée ce soir-là. Je ne sais pas si je serais ici, sans l’avoir croisée aux urgences. Et enfin, je ne sais pas exactement ce qui changerait, ‘cette fois’. Ceci dit, je note avec cette dernière question qu’elle n’est pas complètement fermée à la possibilité d’une nouvelle ‘fois’, une nouvelle chance, peut-être. Je ne m’étais jamais retrouvée dans cette position, c’est donc tout à fait nouveau pour moi. De même que l’adrénaline provoquée par l’évocation d’une nouvelle ‘chance’, pour notre relation. Mais avant cela, il faut que je lui réponde. Et je prends quelques instants pour réfléchir à ce que je veux dire, avant de reprendre la parole. « Je t’ai repoussée parce que je pensais que c’était mieux, comme ça. Que c’était plus simple... Je ne voulais plus te voir souffrir par ma faute. » C’est idiot, mes mots sonnent faux. Pourtant, j’essaie de m’expliquer au mieux pour l’aider à comprendre, mais plus j’en parle, et moins ça n’a de sens. « Je ne sais pas si je serais là aujourd’hui, si je ne t’avais pas vue la dernière fois... Probablement pas. » Je n’arrange pas mon cas, je le sais. Mais il est inutile de lui mentir, et j’espère que ma franchise jouera un peu en ma faveur. « Te revoir m’a fait prendre conscience de tout ça. Mais ce n’est pas pour autant que.. tu ne me manquais pas. » Ces mots sont incroyablement durs à prononcer, dans ces circonstances. Pourtant, ils étaient si simples à dire, il y a encore quelques mois. « Parce que tu me manquais... Tu m’as manqué. Et j’espérais que ça s’arrange avec le temps, mais... » Lentement, je secoue la tête de droite à gauche, me pinçant les lèvres en fixant un point dans le vide, au loin. Les mâchoires serrées, je pense à sa dernière question, et au fait que toutes les promesses du monde ne seraient sans doute pas suffisantes pour effacer ses inquiétudes. Je n’ai d’ailleurs aucune intention de lui faire de promesse dans le vide. « Mon métier reste mon métier. Et je ne te demande pas de prendre une décision tout de suite. Je ne te demande rien du tout, d’ailleurs. Je... » J’en perds mes mots. Ce qui changerait, je n’en ai pas la moindre idée. Peut-être que je ferais plus d’efforts, ou que je trouverais un moyen de lui consacrer plus de mon temps libre. Mais dans l’absolu, mes horaires sont impossibles et requièrent un certain degré de sacrifice que je ne peux pas lui demander. Pas dans ma position actuelle, en tout cas. « Je sais juste que je ne veux pas te perdre. » Mon regard vient maintenant se poser sur mes mains, elles-mêmes se tordant nerveusement sur mes genoux. La perdre, c’est peut-être déjà fait, et je ne pourrais m’en prendre qu’à moi-même, si c’est le cas.
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.

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MessageSujet: Re: you matter to me (charli) (#)   you matter to me (charli) EmptyVen 11 Mar - 20:06

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Avec la jeune femme, tout est synonyme de surprise : notre relation et sa présence ici aujourd’hui. C’est peut-être tout cela qui rend Sofia si spéciale pour moi, mais avec mon caractère et mon passif relationnel, c’est compliqué de l’avouer. C’est aussi pour cela qu’une fois la porte de chez elle passée, je n’ai pas cherché à revenir. Par fierté sûrement, mais aussi parce qu’au fond de moi, j’espérais compter un minimum pour elle pour la voir se battre pour moi, pour nous. Même si ce n’est pas vraiment pour cela qu’elle est là aujourd’hui, j’ai envie d’y croire, de me convaincre que finalement, je compte un peu pour elle. La résidente étant ici pour parler, je lui donne l’occasion de le faire et à mesure que les minutes passent, je comprends que je ne suis pas si loin de la réalité – même si je ne faisais que nourrir des espoirs au départ. Son récit n’est malheureusement pas suffisant et c’est pour cela que je lui pose certaines questions. J’ai besoin d’en savoir plus, d’avoir toutes les informations en ma possession pour réussir à me projeter, s’il y a projection. Grâce aux réponses qu’elle m’apporte, j’apprends que la jeune femme m’a repoussé parce qu’elle pensait que c’était mieux ainsi – plus simple. Pourtant, sans me demander mon avis, il était difficile pour elle de savoir ce qui serait préférable pour moi. Ce qui était pour elle une bonne chose ne s’est finalement pas avéré comme telle. Alors qu’elle aurait pu me mentir pour la suite, Sofia décide d’être honnête et avoue qu’elle ne serait sûrement pas ici si je n’étais pas passée aux urgences. Sur le coup, je grimace un peu, à cause de la douleur que cela me fait. Sans mon malaise, nous serions encore toutes les deux loin l’une de l’autre, trop têtues pour faire le premier pas. Comme quoi, ce passage aux urgences n'a pas été inutile. En plus de recréer le contact, il a aussi permis à la brune de comprendre que je lui manquais. Cette fois-ci, c'est un sourire qui prend place sur mon visage pour remplacer la grimace de tout à l'heure. Avec le temps, elle pensait que ce sentiment passerait, mais ce ne fut visiblement pas le cas. Concernant son métier et l'impact qu'il pourrait avoir sur nous par la suite, Sofia confirme ce que j'ai pu dire un peu plus tôt. À moins de faire des efforts, il sera compliqué de le lier avec une relation qui est externe à l'hôpital. Pour ça, la jeune femme n'attend rien de moi, elle espère juste ne pas me perdre. Même si elle a répondu à beaucoup de mes questions, je reste encore un peu dans le flou. Notamment sur ses derniers mots. « Qu'est-ce que tu attends de moi ? » C'est un peu contradictoire avec ce qu'elle vient de dire, mais elle doit bien avoir une petite idée derrière la tête : elle ne peut pas dire tout cela et repartir comme si de rien était. La question que je viens de poser n'est sûrement pas la bonne, alors je décide de la reformuler. « Qu'est-ce que tu veux vraiment ? » C'est sûrement mieux comme ça. Assise face à la brune, je remarque que nerveusement, elle se tord les mains et je viens déposer l'une des miennes dessus, pour qu'elle se calme un peu. « Tu vas finir par me faire stresser. » Mon regard accroche le sien et je souris un peu, il n'y a pas de raison pour qu'elle soit dans un tel état face à moi. Ce n'est pas comme si c'était la première fois qu'elle me voyait. « Tu es très jolie. » En regardant nos mains, l'une sur l'autre, mes yeux se sont attardés sur les vêtements qu'elle portait. Je les avais bien remarqués un peu plus tôt, mais je sentais que la complimenter n'était pas vraiment la chose à faire sur le moment.

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MessageSujet: Re: you matter to me (charli) (#)   you matter to me (charli) EmptySam 12 Mar - 5:07

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Plus je parle, et plus je me rends compte que tout est confus, même dans mon esprit. Je ne sais pas pourquoi je lui dis tout ça. Je ne sais même pas ce que j’attends d’elle, finalement. Mon explication fait suite à des semaines de réflexion et d’introspection, et maintenant que j’ai finalement trouvé le courage de lui raconter tout cela, je suis incapable de savoir ce que je voudrais qu’elle en fasse. Raisonnablement, je ne pourrais pas lui demander d’effacer ces dernières semaines, et de faire comme si que je ne lui avais pas infligé la douleur qu’elle a vécue par ma faute. D’ailleurs, ça va bien au-delà de ça, surtout en repensant à ces prospectus qu’elle regardait avant mon arrivée. Je sais bien que je ne dois pas m’infliger l’entière responsabilité de ces crises, mais je ne peux pas non plus complètement m’en dédouaner. Et tout ceci me rend nerveuse. Ça ne devrait probablement pas, mais je ne peux m’en empêcher, surtout quand elle me pose sa question fatidique. Ce que j’attends d’elle... Vraiment, je n’en sais rien. Je n’ai pas réfléchi jusque là ; je crois même que je ne m’attendais pas à arriver au bout de mon propos. Elle reformule sa question, et si elle espérait m’aider en faisant cela, c’est plutôt l’effet inverse qui se produit. Ce que je veux, je le lui ai déjà dit. Ne pas la perdre, c’est tout le luxe que je peux me permettre jusqu’ici. Et je n’ai pas vraiment osé réfléchir au-delà de ça, même si elle doit bien s’imaginer ce que j’ai en tête, après tout ce que je lui ai déjà dit. « Je... » Mes doigts se tordent davantage, alors que je réfléchis à toute vitesse, cherchant mes mots. Les bons mots. Et c’est finalement elle qui vient poser sa main sur les miennes, provoquant un apaisement immédiat alors que l’extrémité de mes doigts entre en contact avec les siens. Je relève enfin les yeux vers elle, redécouvrant encore ce regard, et ce sourire qu’elle m’adresse et que je vais lui rendre par automatisme. « Pardon. » De la faire stresser, ce qui n’est pas du tout mon objectif de ce soir. Quoi qu’il y a sûrement d’autres raisons pour lesquelles je devrais me faire pardonner, si on va par là... Pourtant, c’est elle qui enchaîne, cette fois sur un compliment, qui m’arrache un nouveau sourire. J’avais presque oublié cette tenue que j’ai choisie spécialement pour elle... C’est un peu grotesque, maintenant que j’y pense, mais ça me fait plaisir qu’elle ait remarqué. « Merci. » Étrangement, c’est ce dernier compliment qui me donne des ailes, et l’énergie et la conviction suffisante pour me lancer en terre inconnue. « Tu sais ce que je veux... » Tout en parlant, je prends sa main entre mes doigts, la caressant avec douceur du bout de mon pouce. Les yeux de nouveau plongés dans les siens, je laisse traîner un peu le suspense, en essayant de décrypter ses réactions. J’aurais voulu savoir ce qu’elle pense exactement, mais je suis obligée de naviguer à vue, plutôt. « Tu tiens vraiment à ce que je le dise ? » En réalité, je gagne un peu de temps, parce que je ne sais toujours pas comment le dire. Comment le formuler, plutôt. C’est à la fois très clair, et très confus. D’ailleurs, j’aurais préféré pouvoir lui faire ressentir ce que je ressens, plutôt que de devoir l’exprimer par des mots. Parce qu’il n’y a aucun mot qui semble convenir parmi ceux qui me viennent. « Je veux... » Ce que je veux vraiment, c’est elle. Mais ça va bien au-delà de ça. « J’aimerais que tu comprennes que je regrette ce que je t’ai dit. » Toutes ces choses horribles, qui m’ont brisé le cœur en même temps qu’elles ont brisé le sien. « J’ai été idiote, je m’en veux, et j’en suis désolée. » Je n’ai jamais eu à demander pardon, pas dans ce genre de contexte en tout cas. Je ne sais même pas si je m’y prends bien, ou pas. Mais au moins, j’essaie du mieux que je peux, je crois. « Je ne te demande pas d’oublier, mais.. De me laisser une chance de me racheter, peut-être ? Même si ça paraît sûrement insensé, dit comme ça... » Je ne suis pas sûre de lui avoir donné tous les bons arguments pour avoir envie de réessayer. Ce serait même de la folie de vouloir reprendre notre relation dans ces conditions. Mais c’est peut-être ce dont nous avons besoin, finalement. Juste un grain de folie.. « D’ailleurs, je peux encore aller chercher un bouquet de fleurs, si tu veux. » Un bouquet de fleurs, des ballons gonflés à l’hélium, ou un message noté sur différentes pancartes pour que ce soit plus romantique. Je ne sais pas comment fonctionnent ces choses-là, mais je crois que je serais prête à tout, si elle accepte de me donner une nouvelle chance.
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MessageSujet: Re: you matter to me (charli) (#)   you matter to me (charli) EmptySam 12 Mar - 20:40

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Petit à petit, cette conversation se décante. Enfin.. sur certains points. Car sur d’autres, ça reste encore un peu flou pour moi, ou au moins, partiellement. Ce n’est pas sujet à prendre à la légère, alors plutôt que d’interpréter certaines de ses phrases, je préfère qu’elle les reformule ou qu’elle dise clairement ce qui lui passe par la tête. C’est sûrement un peu bête de faire ça, mais je n’ai pas vraiment envie de passer pour une idiote en faisant des plans sur la comète pour quelque chose qui n’est pas réel. Je sens que la jeune femme, assise face à moi, est nerveuse, alors je fais ce que je peux pour remédier à ça : ma main vient se poser sur les siennes pour qu’elles arrêtent de se tordre et j’ose même un compliment à son égard – même si elle a mis du temps pour réaliser que nous étions le quatorze février, Sofia a pris le temps de se mettre sur son trente-et-un pour venir ici. Ses esprits retrouvés, la brune reprend là où elle s’est arrêtée. Selon elle, j’ai déjà une idée de ce qu’elle veut. Est-ce que je veux qu’elle le dise à haute voix ? Bien sûr, cela aura plus de sens. La jeune femme prend ma main dans la sienne, avant de poursuivre. Elle regrette ce qu’elle a pu dire – même si finalement, elle n’a pas dit grand-chose ce jour-là. Elle a été idiote et s’en excuse. Néanmoins, elle n’a pas à le faire : sur le moment, elle pensait que c’était la chose à faire, alors aller à l’encontre de ses envies aurait été bien pire. Sofia ajoute encore quelques mots à son explication, avant de me demander de lui laisser une chance. Le sourire qui se dessine sur mon visage traduit facilement la réponse que j’ai à lui donner. Mais avant même qu’un son puisse sortir de mes lèvres, la jeune femme remet sur le tapis cette histoire de bouquet de fleurs. « Non, c’est bon. Elles risquent de ne pas durer longtemps avec moi de toutes façons. » Si je suis douée dans certains domaines, le jardinage n’en fait pas partie. À Stockholm, nous n’avions même pas de vrai extérieur et ici, il y a quelqu’un qui s’en occupe pour nous, alors à quoi bon s’y intéresser ? Je m’avance un peu sur le transat, n’ayant désormais que très peu de mon corps en contact avec l’objet. Je me penche vers la brune et viens coller mon front contre le sien. J’aurais facilement pu faire autre chose, mais je trouve que ce geste tendre a beaucoup de sens. « Je pense que nous pouvons essayer. » Bien sûr, dans cette histoire, Sofia ne sera pas la seule à faire des efforts : je dois aussi apprendre à m’éloigner un peu de mon téléphone et d’elle quand elle travaille. « Je ne sais pas comment, mais je pense que nous pouvons y arriver. » Et si jamais nous nous rendons compte que c’est un échec, alors nous pourrons dire que nous avons essayé. « Nous prendrons notre temps et nous verrons comment nos deux emploi-du-temps peuvent se compléter. » Comme la dernière fois, je devrais sûrement me caler sur le sien – c’est plus simple comme ça, mais j’espère que nous apprendrons de nos erreurs pour ne pas les reproduire. Et puis, maintenant que nous savons toutes les deux ce que nous voulons vraiment, alors peut-être que de nouvelles solutions s’offriront à nous. « Je serais sûrement un peu moins disponible dans les semaines à venir. » Je me redresse, avant de grimacer. Je récupère l’un des prospectus que j’ai glissé sous mon ordinateur un peu plus tôt et je le donne à la jeune femme. « Je dois passer par là pour que tout se calme un peu. » Par là, j’entends un centre spécialisé dans ce genre de choses. Là où les journées ou soirées sont généralement occupées par des séances avec des psychologues ou des ateliers créatifs pour nous permettre d’extérioriser tout ce qui nous gêne. « Ce n’est pas la première fois, mais j’aimerais bien que ce soit la dernière. » Après de tels séjours, il y a toujours une période qui est mieux et puis, il se passe quelque chose et je sombre doucement de nouveau. Cette fois-ci, j’aimerais que ce soit différent. Ça le sera sûrement. Surtout que là, j’ai envie de combiner un séjour en tant qu’externe et mes cours à l’université. Plus je garde ma vie normale à côté, plus les choses dureront. Enfin.. j’espère.

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MessageSujet: Re: you matter to me (charli) (#)   you matter to me (charli) EmptyLun 14 Mar - 4:04

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D’une certaine façon, je peux déjà m’estimer heureuse que Charli ne m’ait pas encore interrompue, et mise à la porte. Je n’ai pas l’impression qu’elle en ait eu l’envie non plus, mais c’était une possibilité à laquelle je m’étais préparée, malgré moi. Heureusement, la tendance a plutôt l’air d’être à l’opposé, puisque c’est un sourire qui apparaît sur son visage quand j’évoque l’idée d’une nouvelle chance. Qui aurait pu croire que je me retrouverais ainsi, au bord de sa piscine, à lui demander une nouvelle chance ? Aujourd’hui, qui plus est... Mon existence prend vraiment de curieux tournants depuis que j’ai rencontré la jeune femme. Mais loin de m’en plaindre, j’ai plutôt envie de continuer et voir où cela pourra nous mener. Je me permets même de revenir sur sa proposition de bouquet de fleurs, mais elle la balaie très rapidement. Des fleurs, cela demande une attention particulière, et elle n’est pas sûre de pouvoir s’en occuper. Je ne vais pas lui en vouloir, ni m’offusquer pour si peu ; surtout lorsqu’elle réduit encore l’espace entre nos visages, pour venir coller son front au mien. Cette proximité retrouvée me fait du bien, comme en témoigne le sourire qui vient s’afficher sur mes lèvres, bien malgré moi. Délicatement, je serre la main que j’ai toujours dans la mienne lorsqu’elle me répond finalement. Une réponse qui me fait chaud au cœur, et je sens d’ailleurs mon rythme cardiaque accélérer, en même temps que la poussée d’adrénaline provoquée par cette bonne nouvelle. Si elle pense que nous pouvons y arriver, je ne peux qu’être d’accord avec elle, et espérer pour le mieux. Après tout, je ne suis peut-être pas la première apprentie chirurgienne de l’histoire à vouloir avoir une vie privée, non ? Il y aura des ajustements, peut-être quelques sacrifices à faire d’un côté ou de l’autre, mais le simple fait qu’elle accepte d’essayer est déjà une belle victoire, à mon sens. « D’accord. » Prendre notre temps, c’est une bonne idée. Ne pas vouloir se précipiter, comme cela a peut-être été notre erreur, la dernière fois... Ou peut-être, tout simplement, apprendre à mieux communiquer. Sur ce point-là, au moins, je sais que j’ai du chemin à faire ; mais je dirais que j’ai franchi un cap important ce soir, rien qu’avec les choses que je me suis résolu à lui dire, enfin. Le front toujours collé au sien, j’avance légèrement mon visage, pour aller subtilement lui toucher le nez, du mien. Avec une telle proximité, nous aurions pu envisager un autre type de rapprochement ; mais cette position est le symbole d’une forme de complicité nouvelle, et l’impression de pouvoir affronter n’importe quel obstacle, tant que nous sommes ensemble. Et en parlant d’obstacles, je suis un peu surprise lorsque Charli évoque ses disponibilités des prochaines semaines, avant de comprendre où elle veut en venir avec le bout de papier qu’elle me met entre les mains. « Oh... Oui, bien sûr. » Je ne connais pas ce genre d’endroits, mais je suppose que si elle veut y aller, ça ne peut que lui faire du bien. En silence, j’examine le prospectus, lisant les différentes informations qui pourraient m’aider à comprendre ce par quoi la rousse va devoir passer durant les prochaines semaines. Pour accompagner ma lecture, elle m’explique son objectif avec ce prochain séjour : que ce soit le dernier. Je ne sais pas pour les TCAs, mais pour ce qui concerne l’addiction, en général, la détermination fait souvent déjà 90% du travail. Je dirais donc que c’est un plutôt bon signe qu’elle tienne ce genre de discours. « Tu y as déjà été plusieurs fois ? ... Souvent, je veux dire ? » C’est fou, j’ai parfois l’impression de la connaître par cœur; et l’instant d’après, je me rends compte qu’il y a encore des milliers de choses que je ne sais pas à son sujet. « En tout cas, n’hésite pas, s’il y a quoi que ce soit que je puisse faire. Je veux être là pour toi. » Aller la déposer, la chercher, ou que sais-je.. Il y a peut-être des ateliers pour les proches, pour mieux comprendre ce qu’elle traverse ? Je m’emporte peut-être un peu trop. « Si tu veux, bien sûr. » Si une proche doit se déplacer, ce sera peut-être plutôt sa mère... Quoique vu leurs relations, je ne sais même pas si cela fonctionnerait. Elle n’a peut-être pas besoin de stress supplémentaire, quand on y réfléchit. Ni de la part d’Iggy, ni de la mienne, pour ce que ça vaut. « D’ailleurs.. On peut prendre notre temps. Peut-être rester amies, pour l’instant. Si c’est plus simple pour toi. » Je ne dis pas que ce serait facile, mais comme elle l’a très justement rappelé la dernière fois, nous avons été amies avant que notre relation ne prenne un tournant différent. Il n’y a pas de raison que nous ne puissions pas y retourner.. N’est-ce pas ?
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MessageSujet: Re: you matter to me (charli) (#)   you matter to me (charli) EmptyMar 15 Mar - 23:07

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you matter to me
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Les choses s'améliorent entre nous. Comme quoi parfois, une discussion peut apporter quelque chose de positif. C'est quelque chose que j'avais commencé à comprendre grâce à Iggy, la nuit où j'ai appris qu'elle avait été mariée à cet inconnu de Noël et qu'ils s'étaient quittés à cause du trop peu d'importance qu'il donnait à leur couple. C'est un peu ironique quand on y réfléchit bien, car nous nous sommes toutes les deux retrouvées dans la même situation : il nous aura fallu presque cinq ans pour nous trouver un point commun. Ayant été dans la même situation que moi, ma mère m'a suggéré d'avoir une conversation avec Sofia, pour pouvoir mettre les choses à plat et qu'on s'explique, chacune notre tour. Je ne pensais pas que cela arriverait, car pour être honnête, je n'imaginais pas la revoir. Mais mon malaise est arrivé et la brune a été remise sur mon chemin, comme je l'ai été sur le sien et voilà qu'aujourd'hui, elle est ici, à s'ouvrir un peu plus à moi sur ses sentiments. Malgré ce qui s'est passé et le boulot prenant de la jeune femme, nous comprenons que notre envie est la même et que si nous y mettons toutes les deux du nôtre, alors les choses devraient bien se passer. Bien sûr, il faudra aussi que nous allions à notre rythme et que nous trouvions un terrain d'entente avec nos emploi-du-temps respectifs. Si Sofia passe du temps à l'hôpital, je risque d'être occupée aussi. En lui tendant l'un des prospectus que je regardais avant son arrivée, je lui explique vouloir suivre une thérapie, dans un établissement spécialisé, dans l'espoir de m'en sortir avec la boulimie. Ce n'est pas simple, mais il y a des chances pour que je finisse par y arriver. La brune ayant appris pour mes troubles alimentaires il n'y a que quelques jours, l'information de ce traitement soulève de nouvelles questions chez elle. « Depuis mon arrivée ici, j'ai dû y aller deux fois. » C'est toujours la même chose. Je rentre au centre, je rencontre de nouvelles personnes, je fais ce que l'on me demande pendant plusieurs semaines et je ressors vivifiée. Cette fois-ci, j'aimerais que mon état de santé stagne après, qu'il n'y ait pas de rechute. « C'est en partie à cause de ça que j'ai dû redoubler ma première année. Quand j'étais au centre, je n'arrivais pas à travailler et je me suis laissée submergée par mes cours. » Cela ne justifie sûrement pas tout, mais grâce au centre, ma demande pour recommencer l'année a été acceptée sans trop de questions. Voulant être là pour moi, Sofia se propose dans le cas où j'aurais besoin d'elle. En fonction de ce qui est découvert durant les différentes séances, il arrive que l'entourage soit invité à venir, mais ça, c'est difficile à prévoir à l'avance. « Peut-être que tu seras au centre de l'un de mes ateliers. » Je hausse légèrement les épaules pour accompagner mes propos. Un sourire se dessine sur mes lèvres, alors que j'imagine ce que je pourrais bien dire à son sujet. Vu le mois de janvier que j’ai passé, ce serait assez surréaliste que je n’évoque pas le prénom de la brune. Suite à ça, Sofia reprend ce que j’ai pu dire un peu plus tôt, sauf que contrairement à moi, elle suggère que nous restions amies pour l’instant, si c’est plus simple. « Tu veux être mon amie ? » Je ne peux m’empêcher de trouver cela amusant. Mais si la jeune femme s’avère sérieuse, alors je suis sûre que je rigolerais beaucoup moins. « Je crois que j’ai mal interprété certains signaux. » Là encore, je dis cela sur le ton de la plaisanterie. Néanmoins, il y a une part de vérité dans mes propos. Même si c’était bref, notre moment tendre d’il y a quelques minutes ne laissait que peu de doute à nos deux envies. « J’ai déjà des amies et ce n’est pas ce que je veux avec toi. » Bien sûr, je veux qu’il y ait de ça aussi, que l’on se confie l’une à l’autre comme on pourrait le faire avec nos amies. Mais avec la résidente, je veux aller plus loin. « La thérapie ne va pas moins bien se passer si j’y vais en étant avec toi. » J’extrapole sûrement un peu. Néanmoins, c’est la suite logique pour moi et c’est ce dont j’ai envie. Je veux pouvoir la qualifier comme ma petite amie, encore. « Enfin.. c’est comme tu veux. » Nous sommes deux et même si c’est ce que j’aimerais, je ne peux pas la forcer.

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MessageSujet: Re: you matter to me (charli) (#)   you matter to me (charli) EmptyLun 21 Mar - 23:55

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Cette discussion se décante petit à petit, et je ne peux pas le nier : ça me fait du bien de pouvoir lui parler de nouveau. Comme je lui ai déjà dit, elle m’a manqué. Nos discussions m’ont manqué. Même si j’ai l’occasion d’être quotidiennement entourée de personnalités remarquables, ça n’a tout simplement rien à voir lorsque je suis avec Charli. Parce qu’avec elle, tout est naturel, et cela me procure une joie que je ne retrouve avec personne d’autre. C’est d’ailleurs d’autant plus gratifiant que notre conversation a désormais franchi un nouveau cap, dans l’intimité, la vulnérabilité et l’honnêteté dont nous sommes capables de faire preuve l’une envers l’autre. Je ne voudrais cela avec personne d’autre, et c’est avec attention que j’écoute ce qu’elle a à me dire sur cette thérapie dans laquelle elle veut se lancer. Ce n’est pas sa première fois, et elle a l’air de bien savoir comment les choses se déroulent, alors je ne peux que lui faire confiance. De toute façon, il s’agit de sa santé, et c’est sans doute la seule à savoir de quoi elle a vraiment besoin. « Je vois. » J’acquiesce lentement, après qu’elle m’ait expliqué que c’est un épisode de ce type qui a perturbé sa première année d’études. Je ne lui avais jamais demandé de détails auparavant, mais je ne me doutais pas un seul instant qu’elle puisse être sujette à un quelconque problème de ce genre. Avec le recul, cette maladie a peut-être eu bien plus d’impacts dans sa vie que ce que je peux imaginer, mais je suppose qu’elle aura moins de difficultés à m’en parler, maintenant. De toute façon, comme je le lui ai dit, je veux être là pour elle, peu importe ce que ça peut bien vouloir dire. Je ne m’attendais pas, cependant, à ce qu’elle m’annonce que je serais impliquée dans sa guérison, et certainement pas au centre d’un atelier. A vrai dire, je n’ai pas la moindre idée de ce que ça veut dire, alors je reste un peu interdite face à cette annonce. Mais ce n’est pas le moment de montrer mes doutes, alors j’essaie de faire bonne figure en acquiesçant de nouveau. « D’accord... Si c’est ce dont tu as besoin. » Je ne sais pas exactement ce qu’elle veut de moi, mais je sais déjà que je ferais ce qu’il faut, même si cela doit me coûter. Je vais même jusqu’à lui proposer de rester amies, au moins le temps que ça aille mieux pour elle. Mais sa réaction me fait comprendre qu’elle ne l’entend pas de cette oreille. Même, elle ne pourrait pas être plus à l’opposé, et je ne peux retenir le petit sourire qui s’immisce sur le coin de mes lèvres quand elle parle de ce qu’elle veut avec moi. Et quand elle parle d’être avec moi, mon sourire se fait plus franc. Elle me laisse encore le choix, mais au fond, ma décision était déjà prise depuis bien longtemps. Depuis bien avant que je ne vienne sonner à sa porte, même. « Je suis rassurée que tu le prennes comme ça... Je ne sais pas si j’aurais tenu bien longtemps, de toute façon. » Comme pour illustrer mon propos, ma main va de nouveau se saisir de la sienne, et cette fois, mes doigts vont s’entrelacer avec les siens. Depuis la première fois que nous nous sommes embrassées, j’ai toujours eu beaucoup de mal à ne pas la toucher lorsque nous sommes à proximité l’une de l’autre. Aujourd’hui ne fait pas exception, évidemment, et j’essaie tant bien que mal de résister à la tentation de l’embrasser. Sinon, je suis pratiquement sûre qu’on me perdrait. « Je suppose qu’il n’est pas encore trop tard pour te demander d’être ma valentine ? » Ces mots sont étranges à prononcer, et je grimace un peu en le faisant. Je ne sais même pas si ce sont des choses qui se font encore, ni si je l’ai fait correctement. Mais l’intention est là, au moins. « On peut sortir, ou rester ici, ou... comme tu veux, en fait. J’ai toute ma soirée pour toi. » Le soleil se couche à peine, nous avons encore du temps devant nous, quel que soit son choix.
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Charli Lindström
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.

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MessageSujet: Re: you matter to me (charli) (#)   you matter to me (charli) EmptyMer 23 Mar - 23:17

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Gérer la maladie, je dois apprendre à le faire seule et surtout, je dois apprendre à le faire sur la durée. Faire des allers et retours dans un centre pour m’aider, ça ne peut plus durer. Je suis entourée maintenant, plus que les fois précédentes et c’est peut-être ce qui va faire changer les choses cette fois-ci. Il va me falloir du temps, plusieurs semaines de travail sur moi, mais pour le reste, je ne veux pas remettre à demain ce qui peut être fait aujourd’hui. À bien y réfléchir, je crois que nous avons suffisamment attendu et je n’ai pas envie de le faire, encore et encore. Il est assez fou de voir à quel point j’ai pu évoluer de jour en jour sur ces aspects de ma vie. Avant cette histoire, avant la jeune femme, l’amour ne faisait pas partie de la vie. D’ailleurs, est-ce vraiment de l’amour ? Je ne sais pas. Peut-être. Sûrement. Sinon je n’y aurais pas accordé autant d’importance. Mais nous n’en sommes pas là encore, nous devons d’abord prendre les choses comme elles viennent et nous verrons ensuite où cela nous mène. Cependant, pour moi, y aller doucement, ce n’est pas faire le choix de rester amie avec Sofia. C’est donc sans aucune retenue que je décline sa proposition à ce sujet. Aller à notre rythme, ça peut vouloir dire beaucoup de choses, des choses que nous découvrirons au fil des jours, en fonction de nos emplois du temps respectifs et des efforts que nous sommes prêtés à faire toutes les deux. Me voir refuser sa proposition d’être seulement des amies — pour l’instant, semble ravir la brune. Est-ce que ça veut dire que nous sommes de nouveau ensemble ? Peut-être. Le reste de cette soirée devrait nous donner une réponse à toutes les deux. « Ta valentine ? Tu veux mettre les petits plats dans les grands à ce que je vois. » Ce terme sonne très officiel, surtout pour quelqu’un qui avait oublié que nous étions le quatorze février avant de venir ici. Mais je ne vais pas me faire prier pour accepter une telle proposition. Et oui, il faut croire que j'aime l'idée du romantisme maintenant, grâce à elle et toutes les occasions seront bonnes pour lui montrer cela. « Si nous sortons, il faudra que je revois ma tenue : j'ai l'air d'un sac à côté de toi. » En plus de nouveaux vêtements, je pense qu'une douche ne serait pas de refus. Je n'ai pas eu l'occasion de faire grand-chose dernièrement, alors on ne peut pas vraiment dire que je suis sale. Mais pour elle, j'ai envie d'être apprêtée. « Nous avons la villa pour nous, peut-être que nous pourrions rester ici. » Ce n'est qu'une hypothèse pour l'instant, je ne prendrais pas la décision de notre programme à venir seule. Mais comme Iggy n'est pas là, pour l'instant au moins, nous ne risquons pas d'être dérangées. À deux, il y a aussi très peu de chances pour qu'un scénario comme celui de Noël se reproduise et je suis presque sûre qu'une telle hypothèse devrait rassurer la brune. D'ailleurs, en parlant de ma mère, je me demande la réaction qu'elle pourrait avoir en voyant Sofia chez nous, aussi proche de moi. De tout mon entourage, c'est à elle que je me suis confiée — aussi bizarre que cela puisse être, et c'est elle qui m'a donné des conseils. « Et commander des pizzas ? Ce n'est pas le repas le plus romantique qu'il existe, mais j'ai peur que tu vois rouge si je te propose de cuisiner. » La jeune femme pourrait très bien se poser dans un coin de la cuisine et me regarder faire, mais ce soir, je ne suis pas vraiment motivée. Et puis, pour deux personnes qui étaient encore séparées il y a quelques minutes, est-ce qu'il est vraiment utile d'aller jusqu'à un dîner aux chandelles ? « J'ai dit à mes amis que je préférais rester chez moi et je crois que j'aime bien cette idée. Ça ne te dérange pas ? » Loin de moi l'idée de la mettre à la porte. En réalité, la savoir ici, avec moi, rend l'optique de cette soirée bien meilleure.

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MessageSujet: Re: you matter to me (charli) (#)   you matter to me (charli) EmptyVen 25 Mar - 22:03

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Je suis rapidement passée d’un extrême à l’autre, de l’amie à la valentine. Et évidemment, Charli ne manque pas l’occasion de me faire une petite remarque en ce sens. Remarque qui m’arrache un petit rire, et j’essaie de me justifier comme je peux, même si je n’en ai pas vraiment besoin. « Je ne sais pas, c’est peut-être un peu vieux-jeu ? » Rien que l’expression ‘vieux-jeu’ est ringarde quand on y pense. Et j’ai soudainement l’impression d’avoir une trentaine d’années de plus que l’étudiante, ce qui est encore plus perturbant que tout le reste. Mais l’essentiel, c’est qu’elle ait compris mon intention, et qu’elle y réponde de façon positive. Passer la soirée avec elle, c’est tout ce que je lui demande, et elle a l’air disposée à accepter. Que ce soit dehors ou ici m’importe peu en vérité, et je me contente de la dévorer du regard pendant qu’elle réfléchit à voix haute, ou qu’elle argumente, je ne sais pas trop. Sa nouvelle remarque sur ma tenue me fait sourire, même si je secoue légèrement la tête de droite à gauche. Certes, elle n’a pas l’air aussi apprêtée que moi, mais pour sa défense, elle ne savait pas que je viendrais. Et qui sait, j’aurais peut-être tourné les talons si je l’avais vue sur le point de sortir ? Nous n’en saurons jamais rien, et je préfère autant ne pas y penser de toute façon. Comme elle le fait remarquer, nous avons la villa pour nous, alors il serait peut-être judicieux d’en profiter. De même pour les pizzas, qui contrairement à ce qu’elle pense, me ramènent à un souvenir agréable en sa compagnie. Bien plus agréable que l’idée de me mettre à cuisiner, en tout cas, même si je pourrais compter sur son aide dans ce cas-là. Il n’est peut-être pas nécessaire de voir trop grand tout de suite. Finalement, son plaidoyer terminé, j’acquiesce avec tendresse. « Bien sûr que non, ça ne me dérange pas. Rester ici et commander des pizzas, c’est très bien. On peut même regarder ta série, si tu veux. » Je ne sais pas ce que c’est, mais ça n’a pas vraiment d’importance de toute façon. Je ne suis pas assez assidue pour suivre une série de bout en bout, alors je peux bien regarder quelques épisodes en sa compagnie, même si je ne comprends pas tout ce qui s’y passe... Ce n’est pas le plus important, je l’ai déjà dit. « Tu sais, tu es magnifique, peu importe ta tenue.. » Ça peut sembler évident, mais je réalise maintenant que je ne l’ai peut-être pas suffisamment dit, jusqu’à présent. Et tout en parlant, je lui caresse les cheveux de ma main libre, tout en rapprochant mon visage du sien. « Quant à la mienne.. J’espérais te convaincre de me laisser entrer. » La lueur de malice qui se dégage de mon regard devrait lui permettre de savoir où je vais avec ce raisonnement, même si je n’ai pas vraiment l’intention d’entrer dans les détails. « J’avais peur que tu me claques la porte au nez. » Et encore, ce n’était pas la pire de mes inquiétudes, mais celle-ci était belle et bien réelle. Pourtant, maintenant, j’en souris, faute d’en rire. Et je me délecte de cette proximité retrouvée, et de cet instant suspendu dans le temps, où nos visages se frôlent presque, sans pour autant se toucher. Délicatement, mes doigts s’amusent à s’enrouler d’une de ses mèches rousses, pendant que je me plonge dans le bleu électrique de ses yeux, toujours sous le charme, comme au premier jour. « Tu m’as manqué. » N’y tenant plus, poussée par un déclic, je vais enfin combler la distance entre nos lèvres, pour lui donner un baiser tendre, et aussi doux que je peux me le permettre, tout en luttant contre mes instincts pour ne pas complètement perdre mes moyens.
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