a good neighbour is a welcome blessing (celeste)

Poussant un soupir en s’épongeant le front, Bailey s’active devant des cartons. Les mois venant de s’écouler ont été riches en événements, mais ce sera encore plus le cas des mois à venir. Et comme d’habitude, la rousse fait de son mieux pour s’organiser à l’avance. Elle déteste être prise de court, s’occuper des choses importantes (et même moindres) à la dernière minute, laisser le travail s’accumuler. Elle aime les listes, l’organisation hyper carrée, la planification longtemps à l’avance. Alors depuis qu’avec son homme, ils ont signé un compromis de vente, elle ne pense plus qu’à s’occuper du déménagement. Forcément, il y a un tas de choses à faire. Trier, ranger, emballer, ce ne sont même pas des corvées pour elle. Le seul problème, c’est qu’elle n’arrive pas à tout gérer toute seule. En temps normal, elle gère les choses d’une main de maîtresse. Mais à quatre mois de grossesse, Bailey n’est déjà plus tout à fait dans son état normal. Les nausées du premier semestre ont disparu, mais elle ne se sent pas beaucoup plus en forme pour autant. Elle est souvent fatiguée et Trey a insisté pour l’emmener chez le médecin, ce qu’elle a fini par accepter. Son repos forcé est difficile pour elle, qui a l’habitude d’être plutôt active. Elle a beaucoup de mal à rester en place, alors même qu’elle est censée être plus ou moins alitée. Son ventre s’est arrondi et devient dur, devenant désormais visible même s’il n’est pas encore trop lourd. Les douleurs ligamentaires sont très supportables, de légers malaises dus à une hypoglycémie persistent parfois et elle a commencé à sentir son bébé bouger. L’appétit revenu, elle doit se forcer à rester vigilante. Ses cheveux sont devenus plus épais à cause des changements hormonaux et, bientôt, ils pourront découvrir le sexe du bébé. Troisième grossesse en ce qui la concerne, la mère de famille a plus ou moins l’habitude de gérer tout ça. Mais elle a plus de mal à laisser de côté ses coups de fatigue, surtout qu’il y a tant de choses à faire. Alors dès qu’elle se retrouve seule, Bailey commence à s’agiter, oubliant plus ou moins les recommandations de son médecin et de son homme. Elle est précisément en train d’essayer de déplacer un carton un peu trop lourd pour elle et son ventre rond quand la sonnette de la porte d’entrée retentit. Se redressant déjà difficilement - comme elle a commencé à prendre du poids, elle se déplace avec moins d’aisance alors qu’elle n’est même pas encore à la moitié de sa grossesse -, la rousse marche lentement jusqu’à la porte pour l’ouvrir. « Ah, salut ! » C’est Celeste qui se trouve derrière la porte, avec trois petits garçons. Le visage lumineux, Bailey tend une main vers le bas pour prendre Ethan contre elle, ébouriffant ses cheveux blonds au passage. « Comment tu vas, p’tit bonhomme ? » Levant les yeux vers sa voisine, la Holt lui adresse un sourire reconnaissant. « Ça s’est bien passé, il était sage ? » Ce n’est pas la première fois qu’Ethan passe du temps avec Elliot. Les deux petits voisins s’entendent bien, ce qui fait que les mamans s’échangent parfois des services de baby-sitting. « J’ai préparé des muffins à la confiture de framboises, ça vous dit d’en avoir pour le goûter ? » S’épongeant à nouveau le front, Bailey se dit qu’elle a décidément trop chaud. Les inconvénients de la grossesse l’incommodent mais ce qui la dérange le plus à l’instant précis, c’est qu’elle est trop fatiguée pour porter Ethan dans ses bras. Mettant tout ça de côté, elle s’efface pour laisser entrer Celeste et ses fils. « Désolée, c’est un peu le fouillis, on commence à préparer le déménagement, je m’y prends tôt tant que je peux encore. » Ce n’est jamais vraiment le fouillis chez elle, mais un rien dérange la maniaque qu’elle est. « Vous voulez quelque chose à boire ? »



Retrouver l’un de ses enfants est toujours une joie profonde pour Bailey, dont le visage s’est éclairé en dépit de ses petits soucis. Elle se sent toujours mieux quand ses enfants sont auprès d’elle, instinct maternel fort depuis déjà bien longtemps. Mais pour le coup, Ethan ne reste pas dans ses jambes très longtemps. Après avoir vaguement exprimé son contentement, il s’éloigne assez rapidement, trop heureux d’être encore en compagnie de son copain Elliot. Tant qu’ils sont ensemble, ils ont encore envie d’en profiter, forcément. Heureusement, Celeste lui apprend qu’ils ont été plutôt sages, jouant tous les deux dans la chambre d’Elliot sans faire de raffut. « Alors tant mieux, je suis contente de savoir qu’il ne t’a pas trop dérangée. » Bailey sait qu’Ethan n’est pas un enfant particulièrement turbulent, mais ça reste un garçon ; en comparaison de Kayla, il est déjà plus agité, tenant plus difficilement en place, ayant besoin d’occupations qui nécessitent davantage d’action. Alors quand en plus ce sont deux petits garçons, il y a des moments où c’est plus difficile à gérer - elle sait ce que c’est, avec Arun la plupart du temps, mais aussi avec Elliot quand c’est elle qui garde les garçons. « On va se laver les mains avant de s’installer à table, s’il vous plaît ? » Sans traîner, Ethan conduit Elliot en direction de la salle de bain du rez-de-chaussée, où il a son tabouret lui permettant d’atteindre l’évier. Quand ils reviennent, ils ont l’air toujours aussi excités et la rousse commence à les installer pour le goûter tout en discutant avec sa voisine. « C’est sûr que c’est marquant, les déménagements… Surtout dans un état d’indisposition comme ça. » La grossesse n’est clairement pas une maladie, mais c’est frustrant de ne pas pouvoir tout faire comme d’habitude. « Va pour de l’eau ! » Sans plus tarder, Bailey sert des verres d’eau, pendant que les garçons commencent déjà à manger. Elle-même boit un peu, s’asseyant parce qu’elle est facilement fatiguée, invitant Celeste à faire de même. « Oui, ça va ! Je suis contente qu’on ait trouvé une maison plus grande qui nous convienne. Une fois qu’on sera bien installés et qu’on aura pris nos marques, on vous invitera aussi. » S’épongeant à nouveau le front, Bailey est bien contente de faire une pause et de se rafraîchir un peu. « La grossesse est un peu compliquée, mais rien de bien grave. Celle d’Ethan était déjà difficile, alors que ma première est passée comme une lettre à la poste… Enfin, tu sais ce que c’est. » La Holt n’a pas envie de trop se plaindre : les nausées ont été extrêmement désagréables et la fatigue reste bien présente - suffisamment pour inquiéter le médecin -, mais personne n’aime passer pour une chochotte. « Oh, c’est vrai que… Ça t’embête de déplacer ce carton ? Je voulais le mettre dans l’entrée, mais j’y arrive pas » avoue-t-elle, un peu gênée. Elle n’osait pas demander, mais puisque la brune le propose… « Je prends Leo ? » propose-t-elle, tendant les bras vers le bout de chou. « Alors, petit champion ? Bientôt ton premier anniversaire ? Je suis sûre que tu seras très très gâté. » Attendri, elle pince très légèrement la joue du bébé, tandis que Celeste revient. « Ah, ça grandit trop vite. Bientôt, je les aurai en classe… D’ailleurs, ça va faire drôle qu’on soit plus directement voisins, pour les petits… Mais en vrai, on sera pas beaucoup plus loin, donc ça devrait pas changer grand-chose en pratique. » Elles pourront toujours se rendre mutuellement service avec les enfants, c’est ce qu’elle se dit tandis qu’elle pioche dans un muffin en poussant le plat vers son invitée. « Tiens, sers-toi si tu veux. Et de ton côté, tout se passe bien ? »

Celeste étant volontaire pour proposer son aide, Bailey ne se fait pas prier. Elle n’aime pas déranger les autres, mais ça la frustre aussi de ne pas pouvoir déplacer un carton pas beaucoup plus lourd que les autres. Et pendant ce temps, elle peut en plus profiter de la compagnie du petit Leo. Il n’y a pas à dire, Bailey adore les enfants : déjà parmi ses soeurs, même sans être l’aînée, elle a toujours été la plus maternelle. C’est aussi elle qui est devenue maman en premier et, même si ce n’était pas vraiment prévu à ce moment-là, ça n’a sans doute rien d’étonnant au fond. Sa grossesse actuelle n’était pas programmée non plus - décidément -, mais elle n’en a pas moins hâte de porter son dernier bout de chou dans ses bras. En tant que maman, elle se rend bien compte à quel point les années s’écoulent vite et c’est ce constat qu’elle fait à haute voix en s’adressant à Celeste, laquelle semble approuver. De son côté, elle prépare précisément les anniversaires de ses fils, à seulement deux semaines d’intervalle. « En plus comme ils ont quatre ans d’écart, les thèmes ne sont pas forcément les mêmes. Au moins, tu peux te dire  que pendant un mois tu es à fond dedans et que le reste de l’année, tu es plus tranquille… Enfin, jusqu’aux fêtes du moins. » S’il faut voir le côté positif des choses, pourquoi pas. « Et en plus, après c’est à ton tour d’être gâtée ! » Loin des dinosaures et de Disney comme la brune le dit si bien, la rousse se met à rire. « Si jamais tu as besoin d’un coup de main pour l’organisation… Ou d’une baby-sitter quand ce sera ton tour, n’hésite pas. » Bailey sait que Celeste est issue d’une famille nombreuse, donc elle a peut-être de nombreux bras à sa disposition. Mais ça ne peut pas faire de mal de se proposer, d’autant plus que d’ici quelques semaines, ce sera tellement le chantier qu’elle ne pourra probablement plus le faire - ou alors elle aura un ventre trop lourd à porter, c’est une autre histoire. « Ethan et Arun sont contents. Comme ils sont encore petits, ils ne sont pas vraiment attachés à l’endroit où ils vivent. Ils comprennent surtout que même s’ils se voient déjà tous les jours, ils partageront enfin une chambre à eux deux, alors tu parles qu’ils sont excités. » De son côté, Bailey imagine déjà tout ce qu’il faudra ranger tous les jours, mais c’est une autre histoire. « Pour Kayla, c’est plus compliqué. Elle a grandi dans cette maison… Et avec le divorce de son papa et moi, ça fait déjà beaucoup. Elle est contente d’avoir un nouveau petit frère ou une nouvelle petite soeur et elle aime bien la maison en question mais c’est normal qu’elle ait besoin de temps pour s’adapter à tous ces changements, au moment où elle ne va pas tarder à entrer dans l’adolescence en plus. » Forcément, la rouquine appréhende. Et c’est toujours plus facile de se confier à une autre maman, même si Celeste a encore de belles années devant elle avant de devoir se préoccuper de ce genre de choses. « Enfin, quand on sera bien installés, on organisera sans doute un goûter pour les enfants. Il y a un grand jardin, on prévoit d’y installer une balançoire. Pour les garçons, ce sera encore mieux qu’ici pour jouer. Je vous inviterai et Silas aussi, bien sûr. » Ça lui fait plaisir d’avance, même si elle sait déjà qu’elle sera plus fatiguée que d’habitude au moment des préparatifs. « Tu as eu de ses nouvelles récemment, d’ailleurs ? » Tout en parlant, Bailey mord à nouveau dans son muffin en jetant un coup d’oeil du côté des garçons. Ils s’en donnent à coeur joie, tout en parlant d’un nouveau jeu qu’ils ont apparemment testé dans la journée. Les voir bien s’amuser ensemble est toujours une joie.

Des anniversaires aux déménagements, les sujets évoqués par les deux trentenaires sont variés. Elles se voient surtout quand elles s’occupent mutuellement des enfants de l’autre, et c’est toujours l’occasion d’échanger un peu diverses nouvelles. Et en ce qui concerne leur progéniture, il est facile d’être intarissable. « Oui. Kayla a toujours été une petite fille docile, plus que son frère même si Ethan n’est pas trop turbulent non plus. Mais elle arrive à un âge où ça peut devenir compliqué, surtout avec tous les changements dans sa vie. Heureusement que les enfants sont résiliants. » Bien plus que les adultes, Bailey a eu l’occasion de le constater à plusieurs reprises et à chaque fois, elle est impressionnée. Forcément, de son côté, elle fait de son mieux pour que les changements ne soient pas trop brutaux. Trey et elle n’ont toujours pas officiellement emménagé ensemble, même s’ils sont tout le temps les uns chez les autres. Et elle prend garde à ne jamais critiquer leur père devant Kayla et Ethan, car évidemment ils n’y sont absolument pour rien si leur mariage a fini en eau de boudin. Ils sont sa priorité absolue ; mais n’y a-t-il rien de plus naturel pour une mère ? Tout faire pour que ses enfants soient aussi heureux que possible, c’est un peu le but maternel. Ça passe aussi par de petites choses du quotidien, comme organiser un goûter avec les copains. Pendaison de crémaillère ou pas - au vu de ses complications de grossesse, ce n’est peut-être pas une bonne idée -, ce sera déjà ça pour réjouir le coeur des petits. Tendrement, Bailey leur glisse un regard. Ils sont toujours bien occupés à manger et à parler, sans quoi s’ils avaient entendu parler de ce fameux projet de goûter ils s’y seraient probablement intéressés de bon coeur. Souriant, la rousse en profite pour parler d’un de leurs amis communs, Silas. Leurs fils ont à peu près le même âge - à quelques mois d’écart - et c’est ce qui les a rapprochés. « C’est vrai, quel enfant ne le fait pas ? Heureusement que la crise des caprices et des non systématiques de l’âge de deux ans est passée… » Enfin du moins, c’est vrai pour Elliot, Kiliko et Ethan. Ensuite, il y aura Leo et l’enfant que Bailey garde bien au chaud dans son ventre - mais ça, c’est encore une autre histoire. « Si on tournait un documentaire du style Modern Family pour montrer des familles qui ne sont pas exactement classiques comme on l’entend, on aurait de tout en effet » rit-elle de bon coeur. Ils ont chacun de des défis différents, mais il faut avouer que Bailey a beaucoup d’admiration pour ses amis qui se débrouillent si bien sans l’aide d’un conjoint. Elle se demande parfois comment ils font au quotidien, pour enfiler différentes casquettes - et elle ne s’est jamais privée de dire à quel point elle trouve ça impressionnant. Elle-même a déjà suffisamment de mal alors qu’il y a un papa, un beau-père et une maman débordée… « Mais oui, il y a quelques petits ratés au passage, mais comme tu dis ce sont des détails » sourit-elle en regardant Elliot qui se concentre sur son muffin suite à l’ordre de sa mère. « Et globalement, j’imagine que c’est plutôt réussi, en effet. » Leo s’agitant un peu dans ses bras, la rousse le fait bouger légèrement. Celeste lui glisse un morceau de muffin dans la bouche, ce qui semble le réjouir. Ça fait sourire Bailey, qui dépose un bisou sur l’un de ses bras potelés. « Au fait… Je vais bientôt savoir si j’attends une fille ou un garçon. J’ai trop hâte ! J’ai déjà la paire donc tout m’irait tant qu’il est ou elle est en bonne santé, mais je pense que Trey a quand même une préférence pour une fille vu qu’il a déjà son garçon. »

« J’aimerais bien faire une fête, oui… Kayla serait ravie de percer un ballon, ou couper un gâteau, ou quoi que soit pour révéler la présence d’une couleur bleue ou rose. » Bailey est certaine que ça enthousiasmerait beaucoup ses enfants. Ils parlent déjà du futur bébé, surtout l’aînée qui s’imagine déjà en prendre soin. Et en ce qui concerne les fêtes, les enfants ont rarement envie d’être en reste. « Mais ce serait quelque chose de simple. Je suis tout le temps fatiguée, donc je vais voir avec Trey ce qu’on pourra faire. » Forcément, en raison des complications liées à sa grossesse, son homme prend en charge beaucoup de choses à la maison. Peut-être que ça ne ferait que lui en rajouter davantage si une petite fête était organisée à la maison, même si ça lui ferait plaisir. En ce moment, il y a beaucoup de changements qui demandent une bonne dose d’adaptation, mais Bailey sait que c’est pour le meilleur. « On a commencé à réfléchir à des prénoms, mais on n’est pas vraiment d’accord. Trey a vécu au Japon avant de revenir ici, alors il voudrait un prénom qui rappelle ce pays. Moi… J’ai de petites idées, mais j’attends de savoir si c’est un garçon ou une fille pour y réfléchir davantage. Ensuite, on verra bien quel prénom on met en premier et quel prénom on met en deuxième, peut-être que les enfants nous aideront à nous départager. » Petite vie de famille nombreuse où tout le monde est impliqué, c’est exactement ce que la rousse désire. « Pas toujours facile comme tâche, hein ? Il faut penser avant tout à l’enfant, puis après être sûrs que c’est pas juste un prénom coup de coeur de passage. » Ce n’est pas la première fois que Bailey est confrontée à ce genre de décisions, alors elle sait qu’à chaque fois ça peut engendrer des heures de discussion. « Je te tiendrai au courant, pour la suite. » Car au-delà d’un échange de bons procédés, Celeste et Bailey sont devenues amies, formant un trio de parents assez comiques avec Silas. Pouvoir échanger, partager des conseils, raconter des anecdotes et s’entraider, c’est toujours précieux. Et pendant ce temps, les petits garçons aussi font leur vie. Leo mange tranquillement ; quant à Elliot et à Ethan, ils ont tous les deux terminé leur goûter, miettes de muffins autour de la bouche. « Vous allez vous laver les mains, les champions ? » Ethan conduit à nouveau Elliot dans la salle de bain, d’où ils reviennent débarbouillés et relativement propres. La rousse les aide à se sécher les mains, juste après que Leo soit retourné dans les bras de sa mère. « Avec cette dose de sucre, on est parties pour un moment d’animation… À moins qu’ils se soient assez dépensés juste avant pour être un peu tranquilles. » Sourire malicieux adressé à son blondinet, Bailey lui pince doucement la joue. « Merci en tout cas, de l’avoir gardé. Ça m’a permis d’avancer un peu par ici. » Déjà, elle a un peu de mal à rester en position assise. Elle commence à avoir envie de s’allonger et Celeste ne s’attarde pas plus longtemps, comprenant sans doute à demi-mot. « N’hésite pas, si tu as besoin. Je suis à la maison pour un petit bout de temps, de toute façon. » Tenant la main d’Ethan, Bailey raccompagne leurs invités. « Merci encore et à bientôt ! » Bisou déposé sur la joue de Leo et caresse dans les cheveux d’Elliot, elle leur adresse un dernier signe de la main. Désormais seule avec son fils, elle retourne à la cuisine pour débarrasser, faire la vaisselle et nettoyer la table. Puis elle rejoint son canapé pour s’avachir confortablement. « Ça te dit qu’on se fasse un petit dessin animé ? »