contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
La sonnerie de son téléphone professionnel brisant le silence nocturne, Mia ouvre presque immédiatement les yeux. Elle a l’habitude des urgences et des gardes, aussi le sommeil devient facilement léger dans ces moments-là. Tâtonnant sur sa table de chevet, la néo-zélandaise attrape l’appareil le plus vite possible pour le mettre en mode silencieux. Se glissant hors des draps, elle se faufile à l’extérieur de sa chambre avant de décrocher. La conversation dure moins de trois minutes et, une fois qu’elle a raccroché, elle revient dans la chambre sur la pointe des pieds. En agissant ainsi, elle espère ne pas avoir réveillé Mason, lequel a passé la nuit auprès d’elle comme c’est de plus en plus souvent le cas. Mais hélas, elle semble bien l’avoir tiré des bras de Morphée et c’est un sourire désolé qui s’affiche sur son visage pâle. « Désolée, je voulais pas te réveiller » souffle-t-elle, à voix basse. « Une urgence, je vais me préparer et descendre en vitesse. Je reviens dès que j’ai fini, bien sûr. » S’approchant du lit, Mia dépose un baiser sur le front de son petit-ami et passe une main dans ses cheveux décoiffés. « J’espère que tu te rendormiras vite. À tout à l’heure. » Après une dernière caresse, la vétérinaire s’éloigne pour regagner la salle de bain. Se débarbouiller, se coiffer un minimum, enfiler une tenue correcte et sa blouse blanche par-dessus, il lui faut seulement quelques minutes pour être présentable avant de descendre au rez-de-chaussée pour préparer le cabinet. Allumer les lumières, sortir les instruments de base et nettoyer les surfaces amenées à être utilisées, c’est déjà fait au moment où la sonnette de la porte d’entrée retentit. Car maintenant, Mia a l’habitude d’être réveillée en pleine nuit pour gérer des urgences. Ce n’est pas tout le temps elle qui est de garde, mais c’est quand même plus facile dans le sens où elle vit à l’étage et c’est plutôt un avantage à ses yeux. Se demandant si elle n’aurait pas mieux fait d’enclencher la machine à café au cas où ça durerait des heures, la blonde ouvre la porte avec un sourire poli, un léger pli soucieux sur le front. « Bonsoir. » Elle s’efface pour laisser entrer la personne qui l’a appelée en urgence. « Alors, qu’est-ce qui se passe exactement ? » Au téléphone c’était bref, maintenant Mia a besoin des détails pour faire correctement son travail.
Alexy était en voiture, venant tout juste de finir sa garde à l'hôpital. Après avoir passé sa nuit à aider des femmes et à mettre au monde de petits êtres fragiles, elle avait le sentiment d'avoir accompli sa mission et d'avoir largement mérité quelques heures de repos. Après tout, il était tard et il valait mieux qu'elle dorme, devant prendre soin d'elle-même et de l'humain qui grandissait en elle. Ainsi, c'était en ayant l'objectif de se glisser dans ses draps qu'elle se gara dans l'allée de sa maison. Se garer dans le garage ne servait à rien puisque le quartier était sûr et qu'elle devrait retourner au travail dans la journée.
Quittant le confort de son véhicule pour côtoyer brièvement la fraicheur de la nuit, Lexy marcha jusqu'à sa porte d'entrée et l'ouvrit, désactivant l'alarme par la même occasion. Elle était excitée à l'idée de retrouver le chien qu'elle venait d'adopter et qu'elle avait décidé de nommer Týr. Quasi immédiatement, le berger allemand rappliqua tout en bougeant la queue pour gratifier sa maîtresse de sa présence. Lui procurant quelques gratouilles et voulant lui donner une friandise - dont elle avait toujours un paquet en sa compagnie, elle tendit la main vers l'endroit où devait se trouver son sac à main et... rien. Il n'était pas là. Mince ! Elle avait dû le laisser sur le siège passager. S'apprêtant à retourner le chercher, elle lui donna des instructions afin que tout se passe bien. « Týr, tu restes ici et tu ne bouges surtout pas. Je compte sur toi, mon grand. » Jetant un dernier coup d'œil à son animal de compagnie, elle fut heureuse de voir qu'il semblait avoir compris et qu'il n'avait aucunement l'intention de sortir de la maison - bien que la porte grande ouverte ait pu être une tentation pour lui. La brunette se déplaça le plus rapidement possible, atteignant la portière du côté passager en moins de trente secondes. Un léger bruit de moteur se fit entendre. Visiblement, une voiture allait traverser le quartier. Un événement des plus normaux, en somme - du moins, si son chien ne s'était pas mis à aboyer progressivement à l'approche de la voiture. « Týr, il faut que tu te calmes. Tu vas réveiller les voisins. Ce n'est qu'une voiture, mon grand. » Attrapant ce qu'elle était venue récupérer, les aboiements se firent plus proches et les bruits de moteur s'intensifièrent. Le chien ne semblait pas vouloir se calmer.
Refermant la portière, Alexy s'apprêtait à se diriger vers l'entrée de sa demeure, lorsqu'un bruit de freins se fit entendre et qu'un bruit sourd retentit. On aurait dit que quelqu'un ou quelque chose avait heurté le pare-chocs d'un véhicule. Tout en pivotant, elle posa ses yeux sur la scène et constata avec effroi que la victime de la collision était son chien. Un cri s'échappa de ses lèvres. C'était complétement paniquée qu'elle accourut auprès de son chien pour constater les dégâts. Il était blessé. À vue d'œil, elle aurait dit que sa pâte était cassée, mais Dieu sait quelles étaient les autres blessures dont il pouvait souffrir. La main tremblante - l'autre caressant le pelage de son animal, elle chercha le cabinet du vétérinaire le plus proche et composa le numéro en priant pour que quelqu'un décroche. La situation était urgente et les couinements de Týr commençaient à devenir de plus en plus déchirants. Le téléphone sonna durant quelques secondes avant que quelqu'un ne daigne décrocher. Une voix de femme se fit entendre. Lexy expliqua la situation brièvement, voulant simplement savoir si un vétérinaire était disponible à cette heure si tardive et si, le cas échéant, il était en mesure de s'occuper d'une urgence. Directement après avoir obtenu une réponse à ses questions, elle saisit son chien avec douceur et courut vers sa voiture. Elle devait se dépêcher. Elle ne voulait pas que son animal ne souffre davantage. S'asseyant au volant, la jeune femme lança son GPS et conduisit le plus vite possible. Elle ne pensait pas que les jours de Týr étaient comptés, mais elle voulait quand même que ses souffrances soient apaisées. Après tout, son âme de médecin ne supportait point de voir un être vivant souffrir.
Le temps du trajet, elle ne cessa de regarder l'animal qui était posé sur les sièges arrières. Elle n'arrêtait pas de se répéter qu'il allait s'en sortir et que tout allait bien se passer. Les contours du cabinet se dessinèrent et deux minutes plus tard, le médecin passa la porte en portant l'animal blessé. Elle jeta un regard à la jeune femme blonde qui se trouvait à quelques mètres, la gratifiant d'une formule de politesse avant d'expliquer la situation. « Une voiture l'a renversée. Au vu de sa respiration saccadée, il est probable que ses côtes soient fêlées. L'une de ses carpes s'est brisée dans la collision. Il a perdu du sang. » Sa voix était tremblante, mais ferme. Il fallait qu'elle se ressaisisse dans l'intérêt de son berger allemand.
Déjà, Mia est dans son rôle. Laissant toutes les autres préoccupations de côté, elle se concentre sur le chien qui lui a été emmené. « Pose-le ici, s’il te plaît. » Sa grande table en inox est déjà propre et, une fois l’animal installé, la vétérinaire commence à l’examiner. « La voiture allait vite ou pas spécialement ? » Car la question est forcément importante dans ce cadre. Sourcils froncés, Mia observe les pupilles de l’animal, puis commence à le palper doucement. Elle fait bien attention pour ne pas lui faire encore plus mal, car il faut bien dire qu’un ami à quatre pattes en pleine souffrance est toujours un véritable déchirement pour elle (et c’est pour ça qu’elle s’est lancée dans ce métier difficile, pour les soigner, les sauver, leur apporter un minimum de soulagement). « Comment s’appelle ce beau berger allemand ? » Pour la néo-zélandaise, il est important de connaître le prénom de l’animal afin de pouvoir le rassurer un minimum. Tout en l’examinant pour constater l’ampleur des dégâts, elle lui parle avec beaucoup de douceur. Elle s’attarde particulièrement sur la couleur de ses gencives, procédant dans l’ordre pour vérifier les possibilités les plus graves à celles qui sont moins graves. Dans l’urgence d’une situation, il faut savoir garder ses priorités. « L’important est d’abord de vérifier qu’il n’y a pas d’hémorragie interne, selon la violence du choc. » Mais de ce que Mia constate, ça n’a pas l’air d’être le cas. Dans le cas inverse, les signes sont évidents pour un professionnel. Et déjà, c’est un immense soulagement. « Ce n’est pas le cas ici. Il y a peut-être d’autres lésions importantes ceci dit, je ne saurais pas encore dire s’il va être tiré d’affaire, alors j’aurais besoin de le garder plusieurs heures. J’ai aussi besoin d’être concentrée, alors il vaut mieux me laisser seule. » La blonde sait à quel point ça peut être difficile, mais une présence autre que celle d’un collègue ne l’aiderait pas vraiment. « Soit il y a la salle d’attente, soit on se recontacte quand j’ai terminé, je sais pas encore combien de temps ça peut prendre. »