contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
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Sujet: put time on pause for an evening (sofia) (#) Lun 28 Mar - 23:06
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ put time on pause for an evening (sofia & charli)
Faire le choix de continuer mes études sans changer mon emploi-du-temps et de suivre cette thérapie contre mes troubles alimentaires a été purement réfléchit. Je ne voulais pas que ma vie d'étudiante diffère de celle de la patiente, pour que les résultats soient concluants à la fin et que je n'ai pas à y retourner une nouvelle fois. Néanmoins, je ne m'attendais pas à ce que ce soit autant la course. Généralement, dès que mes cours sont terminés, je viens ici. Ensuite, en fonction du temps qu'il me reste, je fais un peu de sport pour mon bien-être personnel, physique et psychique, je vois des amis ou ma petite amie. Qui aurait cru que son boulot nous aiderait pour ça ? Pas moi, surtout pas après notre rupture en janvier. L'avantage de cet emploi-du-temps chargé, c'est que nous prenons notre temps, comme nous l'avons convenu. Cela ne veut pas dire que nous nous croisons seulement, loin de là. Mais disons que nous ne nous mettons pas de pression si un jour, lors de ses repos, nous ne pouvons pas passer de temps ensemble. Dans un couple, il faut savoir vivre séparément un peu, savoir vivre sans dépendre de l'autre. Ce n'est pas exactement ce qui va se passer aujourd'hui, puisque la jeune femme termine une garde de plusieurs jours et que nous comptons bien nous retrouver un peu. Durant ma séance du jour – une activité manuelle en groupe, j'envoie quelques messages à la brune pour me renseigner sur notre programme. Où est-ce que nous nous retrouvons ? Est-ce que l'une de nous doit passer prendre à manger ? Plus ce sera carré et plus nous pourrons passer du temps ensemble. Enfin ça, c'est ce que mon côté maniaque me souffle, mais vu comment Sofia est un peu indécise dans ses réponses, je me dis qu'elle voit les choses autrement. Ce n'est qu'un peu plus d'une heure après nos échanges que je termine ma séance. Une fois en dehors de l'établissement, j'aurais tout le loisir de l'appeler pour parler de tout cela de vive voix avec elle. Néanmoins, je n'aurais pas à en arriver là, puisque j'ai la bonne surprise de la voir à l'extérieur. « Docteur Rogers ? Qu'est-ce que vous faites ici ? » Je sais qu'elle apprécie quand je l'appelle comme ça : être appelée comme sa mère l'était, ça lui fait toujours plaisir. « Je ne pensais pas qu'en te donnant l'adresse, je te verrais ici. » Je marche jusqu'à elle, un large sourire sur les lèvres, réduisant la distance qui nous sépare. Je pose l'une de mes mains sur son buste et lui offre un tendre baiser. « Si j'avais su, je l'aurais fait plus tôt. » Seulement avec elle, bien sûr. Je doute que je serais aussi enjouée de voir quelqu'un d'autre en dehors de ce centre. Il faut dire que rares sont les personnes au courant : Iggy, mon père et la brune. « Comment s'est passée ta journée ? » Je fais le choix de lancer doucement la conversation. Je l'ai déjà embêtée tout à l'heure avec ce que nous allions pouvoir faire, autant la laisser tranquille encore quelques secondes à ce sujet.
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Sujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#) Mer 30 Mar - 1:56
Une fois n’est pas coutume, il fait encore jour lorsque je quitte l’hôpital aujourd’hui. Il faut dire que depuis quelques semaines, j’ai décidé de calmer un peu le rythme effréné que je m’étais imposé en début d’année, et qui m’a causé bien du tourment, d’ailleurs. Plus question d’attendre qu’on me mette au repos forcé, ni de me tuer à la tâche en espérant fuir mes émotions : je suis maintenant complètement investie dans ma relation avec Charli, bien décidée à lui prouver qu’elle a eu raison de me laisser une nouvelle chance. Cela veut dire plusieurs choses, comme ne pas enchaîner plusieurs services par simple excès de zèle, par exemple. Avec sagesse - et l’aide certaine de mon psychologue -, j’essaie de me faire à l’idée que ce changement de priorité ne remet en cause ni ma motivation, ni mes capacités de chirurgienne. A vrai dire, il semblerait plutôt que je sois plus heureuse et épanouie depuis que j’ai retrouvé ma petite amie, ce qui n’est pas peu dire. Et doucement, mais sûrement, nous commençons à trouver un équilibre en accordant nos deux emplois du temps. Si le mien est un peu moins chargé, celui de l’étudiante s’est considérablement étoffé depuis qu’elle a ajouté un centre de thérapie dans l’équation. Un pari risqué, mais qui pourrait payer si elle s’en donne les moyens ; et de ce que j’ai vu jusqu’à maintenant, elle est bien déterminée à mettre tout ceci derrière elle, une bonne fois pour toutes. Pour ma part, je n’ai pas grand-chose à faire, à part la soutenir dans ses choix et être là pour elle à chaque étape, ou simplement lorsqu’elle en a besoin. Enfin aujourd’hui, il ne s’agit ni de l’un, ni de l’autre. Aujourd’hui, nous allons juste essayer de passer la soirée ensemble, après plusieurs jours loin l’une de l’autre. Et il n’y a rien qui me ravit plus que l’idée de pouvoir retrouver ma petite amie, après plusieurs jours de garde. D’ailleurs, en quittant l’hôpital, ce n’est pas la direction d’Island Bay que je prends, pour une fois. Durant nos échanges, j’ai pu noter l’adresse du centre, ainsi que l’heure à laquelle se termine la séance de Charli. Il ne me reste plus qu’à faire un bref arrêt stratégique, avant d’aller lui faire la surprise de me garer à l’extérieur de l’établissement, quelques minutes avant sa sortie. Une fois stationnée, je sors de la voiture pour m’adosser à celle-ci, en attendant l’heure fatidique. Le regard plongé sur mon téléphone, je ne vois pas le temps passer, et suis finalement sortie de mes pensées par la voix de ma petite amie, qui m’interpelle par ce nom que j’affectionne un peu trop.. surtout lorsque c’est elle qui le prononce. Aussitôt, un large sourire apparaît sur mes lèvres. « Je me disais que ce serait plus rapide de venir te chercher. » Ce sera mon excuse officielle, puisqu’elle essayait tant bien que mal d’établir tous les détails de notre soirée par messages interposés. Mais la vérité, c’est tout simplement que j’avais bien trop hâte de la revoir. Et retrouver ses lèvres, également, alors qu’elle m’accueille par un baiser. Son corps près du mien, mes mains vont naturellement se poser sur ses hanches. « Il fallait bien que je vois cet endroit par moi-même. Je l’aurais regretté, sinon. » Encore une excuse. Mais en vérité, j’aurais très bien pu trouver cette adresse sans elle, si je l’avais voulu, puisque je l’ai plus ou moins aidée dans son choix d’établissement. Pour accompagner un peu mon propos, mes yeux se relèvent vers le bâtiment qui se dresse devant moi. Mais ils reviennent rapidement à la jeune femme quand elle m’interroge sur ma journée. « Ça allait.. Enfin, j’ai passé l’après-midi avec un enfant de six ans hyperactif. C’était.. long. » Mon sourire se transforme en une petite grimace, bien malgré moi. Je ne suis pas toujours à l’aise avec les jeunes patients, ce qui n’est pas une nouveauté pour la jeune femme. Mais je n’ai pas l’intention de monopoliser la conversation, ni de plomber l’ambiance. « Et toi ? Comment s’est passé ton atelier ? » Bien installées contre ma voiture, je resterais bien là, à l’enlacer.. Mais nous ne sommes pas seules devant ce bâtiment, et je crois que nous commençons à être observées. « Tu es fatiguée ? Si non, on pourrait rester en ville pour la soirée. » Nous avons l’habitude de rester au calme, le plus souvent chez moi. Mais cela ne nous ferait peut-être pas de mal de profiter un peu des activités extérieures, à l’occasion.
Charli Lindström
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
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○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
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Sujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#) Ven 1 Avr - 10:22
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ put time on pause for an evening (sofia & charli)
J’ai toujours été dans ce genre de centres à reculons, craignant sûrement de découvrir certaines choses au sujet du lien entre mes troubles alimentaires et ma personne. Je ne suis pas bête, je sais bien qu’il y a quelque chose, mais c’est toujours plus simple de se voiler la face et de faire comme si tout allait bien. Néanmoins, tout cela a bien changé. Sans vraiment m’en rendre compte, en quelques semaines, je suis devenue plus entourée. Bien sûr, je parle de Sofia. Mais pas que. Avec Iggy, j’ai l’impression que les choses vont un peu mieux et forcément, ça aide. Finalement, en ce moment, dans ma vie, il y a plus de positif que de négatif. Car oui, malgré tout, il y en a. Celui-ci porte le prénom d’Erik. Je me serais bien passée de ça, mais voilà qu’il avait fallu que mon père fasse son apparition en ville avec l’ambition de créer des liens avec moi. Vingt-deux ans plus tard ? Comme si de rien était ? Je trouve cela un peu culotté. Je crois que je dois faire comme lui, ne pas lui accorder d’importance. Surtout pas aujourd’hui, avec ma soirée avec Sofia en perspective, je ne dois pas avoir de pensées négatives. En parlant de la jeune femme, j’ai l’agréable surprise de la trouver devant le centre de soin à ma sortie. Le large sourire présent sur mes lèvres traduit aisément le plaisir que j’ai de la voir ici. « Tu as bien raison. Surtout que nous sommes sur une pépite en terme d’architecture, il aurait été dommage de rater ça. » Dis-je, alors qu’elle évoque le fait qu’elle devait voir le bâtiment de ses propres yeux. Bien sûr, je suis un peu ironique dans mes propos. L’établissement n’a rien d’extraordinaire, il est peut-être juste un peu plus agréable qu’un hôpital ou que n’importe autre bâtiment dans le genre. Rapidement, je m’intéresse à la journée que ma petite amie a eu. En tant que chirurgienne, elle a parfois des anecdotes qui peuvent être marrantes – toujours plus que les miennes en tout cas. Aujourd'hui, elle a eu la chance de passer son temps avec un enfant hyperactif de six ans. Je vois le désespoir se dessiner sur son visage et je ne peux m'empêcher de rigoler un peu. « Et tu acceptes de passer la soirée avec moi ? Tu aimes te torturer. » En terme d'hyperactivité. J'espère quand même que ma compagnie est plus agréable pour elle que celle d'un enfant. C'est ensuite à mon tour d'être questionnée sur ma journée ou plus précisément sur l'atelier que je viens de quitter. « Bien. J'ai écrit une lettre aujourd'hui. Reste à savoir si je la brûle ou pas. » Il n'y a aucune once de plaisanterie dans mes mots, alors je crois que je dois donner un peu plus d'explications à la jeune femme. « Ça fait partie de l'exercice. Nous pouvons la donner à la personne concernée, si c'est possible, ou alors nous pouvons nous en séparer. » Parfois, il est plus facile de dire les choses à l'écrit qu'à l'oral et c'est bien ça le but du travail. Si nous devons faire face à troubles alimentaires, c'est parce qu'il y a quelque chose qui cloche, dans notre présent ou notre passé et il est important de mettre des mots là-dessus pour passer outre dans le temps. Ma réponse obtenue, la brune m’interroge sur mon état de fatigue pour avoir une idée de ce que nous pourrions faire ce soir, ensemble. Je balance alors ma tête de gauche à droite, lui donnant ainsi une réponse non verbale. « Je te suis ! » En réalité, en ville, chez elle ou chez moi, ça m’importe peu tant que je suis avec elle. « Tu avais déjà une idée de l’endroit où tu voulais aller ? » Si elle me propose cela, c’est peut-être qu’elle a déjà pensé à quelque chose. Néanmoins, je décide d’évoquer l’idée qui me traverse l’esprit. Peut-être que ça lui plaira ou peut-être pas, mais au moins j’aurais participé. « Si tu as l’âme musicale ce soir, je connais un bar où des instruments sont laissés en libre service pour ceux qui sont là. » Elle ne joue peut-être plus autant de piano qu’avant, cependant, je sais que c’est quelque chose qu’elle aimait. Alors peut-être que l’idée de pouvoir en jouer un peu ce soir peut lui plaire.
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Sujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#) Lun 4 Avr - 1:37
Après les dernières journées que je viens de passer, je suis ravie de pouvoir enfin retrouver ma petite amie. Et il faut croire que nous apprenons à privilégier la qualité de nos rencontres, plutôt que leur quantité. C’est une bonne chose, quand on pense aux tensions qui résultaient de cette tendance, avant notre ‘pause’. Il y avait une pression supplémentaire, peut-être un besoin constant de se voir, afin de donner de la légitimité à cette relation dans laquelle nous nous étions lancées sans réfléchir. Maintenant, c’est un peu plus calme. Bien sûr, j’ai toujours envie de la voir à chaque instant de libre que m’offre mon planning, mais disons que maintenant, tout est plus mesuré. Les journées qui passent sans se voir sont plus fréquentes, mais nos retrouvailles n’en sont que meilleures. Et immédiatement, à son contact, je suis plus détendue. Après avoir parlé du bâtiment qui se tient sous mes yeux, je m’amuse de sa réaction, et son commentaire sur l’architecture de celui-ci. Avec un petit sourire, je vais même appuyer son propos en acquiesçant vivement. Pourtant, nous savons toutes les deux que ce bâtiment n’a rien d’exceptionnel, mais si c’est une excuse qui nous permet de nous voir un peu plus tôt, alors elle est tout à fait valable. Et lorsque avec une grimace, j’évoque finalement ma journée, et surtout mon après-midi en pédiatrie, sa réaction me ramène à un nouveau sourire. Son hyperactivité ne m’est évidemment pas inconnue, mais il semblerait que je sois plus tolérante quand il s’agit d’elle. « Il faut croire que je suis masochiste. Mais j’espère que tu seras plus douce avec moi, pour me soulager un peu. » Je plaisante sur le sujet, mais en vérité, il est assez rare que je me sente dépassée par son niveau d’énergie. Ce doit être lié à la nature de celle-ci, plutôt douce en réalité - du moins, avec moi ; j’ai pu constater qu’elle n’était parfois pas tendre avec les personnes qu’elle appréciait moins. A mon tour, je la questionne sur sa journée, et surtout son atelier. Rien ne l’oblige à partager les détails de sa thérapie avec moi, mais c’est aussi une partie de ce qui rend nos échanges plus détendus maintenant : il n’y a plus de secrets entre nous, tout est plus naturel et plus simple. Avec curiosité, je l’interroge du regard lorsqu’elle évoque la lettre qu’elle a écrite, et l’idée de la brûler. Ce n’est qu’avec quelques explications supplémentaires que je comprends finalement le but de la démarche. C’est un peu radical, mais si ça peut l’aider, je suppose que c’est une bonne solution. « Je vois. Tu as une idée de ce que tu veux en faire ? » Je ne sais pas qui est le ou la destinataire de cette lettre, mais je suppose qu’elle me le dira si elle le veut. Et si non, c’est une information qui ne regarde qu’elle, de toute façon. Même si elle est disposée à se confier à moi, je ne veux surtout pas empiéter sur sa thérapie, ou prendre trop de place dans son processus. Au contraire, j’enchaîne rapidement sur la suite des événements, et particulièrement, notre programme pour la soirée. Habituellement, nous serions sûrement restée au calme, chez moi. Mais cette fois, puisque nous avons toutes les deux encore assez d’énergie, je propose plutôt une soirée en ville. Cela fait bien longtemps que nous n’en avons pas eu, et ça ne peut que nous faire du bien. « Ah oui ? Tu veux te lancer dans un petit concert privé ? » Son idée est originale, et je nous imagine déjà, jouant de nos instruments, avec la possibilité que des inconnus nous rejoignent pour quelques morceaux improvisés. L’idée de ‘concert privé’ n’est peut-être pas tout à fait la bonne, mais nous serions en petit comité, quoi qu’il en soit. « Vu qu’il fait beau, je pensais à la fête forraine. Ça fait des années que je n’y suis pas allée, donc je me suis dit pourquoi pas. » Naïvement, je me dis que l’ambiance pourra peut-être nous rappeler à ces quelques jours que nous avons passés à Featherston, mais ce n’est peut-être que mon imagination. « C’est comme tu veux. On peut aussi faire les deux, si tu te sens d’attaque. » En général, c’est moi qui ai tendance à fatiguer en premier. Mais récemment, avec son rythme soutenu, c’est plutôt Charli qui a eu besoin de repos. Alors je lui laisse volontiers le choix, tout en l’invitant à l’intérieur de la voiture d’un petit signe de la tête. Nous sommes côté conducteur, alors c’est à elle de faire le tour pour rejoindre sa place. Et une fois que nous sommes toutes les deux installées dans l’habitacle, je n’ai plus qu’à démarrer le moteur, et quitter l’enceinte de l’établissement. Pour l’instant, la route est la même, quel que soit notre choix, alors nous avons encore quelques minutes avant de nous décider.
Charli Lindström
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Sujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#) Lun 4 Avr - 22:36
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C'est une surprise de voir ma petite amie ici, mais contrairement à celle que j'ai eu avec Erik, à l'université, celle-ci est bonne et restera plus longtemps dans mon esprit. Nous avions prévu de passer la soirée ensemble, alors ce temps supplémentaire, c'est seulement du bonus. Je l'interroge sur sa journée, par politesse, mais aussi parce que ça m'intéresse. Ainsi, j'apprends que la brune a passé la journée avec un enfant hyperactif. Je ne peux m'empêcher de trouver la situation un peu ironique, puisqu'avec quelques années en plus, cet enfant pourrait parfaitement être moi. La brune espère néanmoins que quelques points vont changer, que je serais notamment plus douce avec elle que ne l'a été cet enfant. Après elle, c'est mon tour de parler de ma journée et forcément, en sortant du centre, je ne peux pas passer à côté de l'atelier auquel j'ai assisté et à cette lettre que j'ai écrite. « Pas encore. » Dis-je, en réponse à la question de ma petite amie. Dans tous les cas, je ne pourrais pas la donner à la personne en question, puisque j'ai fait le choix d'écrire à ma grand-mère. C'était le choix le plus logique pour moi, j'avais besoin de lui raconter ce qui s'est passé pour moi depuis la dernière fois, depuis cinq ans. Dans le pire des cas, je pourrais toujours la donner à Erik, à mon père, pour qu'il comprenne ce que je ressens et ce par quoi je suis passée depuis qu'il est parti. Sofia me propose de sortir ce soir, plutôt que d'aller directement chez elle. La première idée qui me traverse l'esprit est celle d'aller dans un bar où il est possible de jouer des instruments, librement. À cette proposition, la résidente évoque le concert privé et je ne peux m'empêcher de sourire. Il y a un peu de ça, même si ce sera sûrement bien loin de celui que je pourrais avoir chez Sofia, celui de ma petite amie, peu vêtue pour l'occasion, assise derrière son piano. « La fête foraine ? Pourquoi pas. » Pour un rendez-vous, c’est un peu cliché, mais qui n’aime pas ça ? Pour la décision finale, nous avons encore un peu de temps. Nous nous dirigeons jusqu’à sa voiture. Elle monte à la place du conducteur et je contourne le véhicule pour m’installer à côté d’elle. Assises et le moteur lancé, je viens rapidement loger ma main sur la cuisse de la brune. « On devrait commencer par ton idée. Si jamais nous n’avons pas le temps pour la musique, rien ne nous empêche d’en jouer chez nous. » À l’inverse, il sera plus compliqué de se rendre à la fête foraine si nous sortons du bar trop tard. « Je pourrais te présenter ma famille ! » Dis-je, pour plaisanter un peu. Avant que Sofia pense que je lui cache une nouvelle chose, je décide de l’éclairer un peu. « Je rigole, je ne les connais pas. Ils ne sont même pas vraiment là. » Si je me souviens bien de ce que ma mère a dit, ils ont été là à une époque, mais maintenant, ils sont sur la route ou dans une autre ville. « Iggy vient d’une famille de forain et elle connaît beaucoup de monde à la fête foraine. » La fois où nous nous y sommes retrouvées, elle a même eu le droit à quelques laisser-passer. « Elle m’a dit que je m’en sortais bien au coup de poing forain. Je ne sais pas si c’était honnête ou si c’était pour me faire plaisir. » J’ai aussi appris que mon grand-père était doué à cela et je me suis alors sentie proche de ma famille, celle que je ne connais pas. « Peut-être que je pourrais t’impressionner. » Je tourne la tête vers elle, un large sourire sur les lèvres. « Ou peut-être que tu es plutôt du genre à vouloir faire un tour de grande roue. » Je ne sais pas vraiment dans quelle attraction je l’imagine le plus. C’est peut-être pour cela aussi que c’est une bonne idée d’aller là-bas, je vais pouvoir apprendre à connaître une autre facette d’elle.
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Sujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#) Jeu 7 Avr - 15:02
J’étais déjà détendue, à l’idée de voir ma petite amie. Mais je le suis encore plus depuis que je l’ai retrouvée, et je crois que plus le temps passe, et mieux je me sens. C’est le genre d’effet que Charli a sur moi, et j’espère sincèrement avoir un effet similaire sur la jeune femme. Après sa proposition de bar musical, j’évoque à mon tour l’idée que j’avais en tête : la fête foraine. Ce n’est pas très original, mais j’ai envie de me fondre dans la peau de la petite amie parfaite, avec elle. Le couple parfait ? C’est peut-être un peu trop demandé, pour l’instant. Mais c’est peut-être mon objectif, en ne prenant pas de risque avec une suggestion de rendez-vous assez ‘classique’. Charli accepte mon idée, et il ne nous reste plus qu’à choisir ce que nous allons faire en premier. Le choix est plutôt facile, en réalité, et la jeune femme a vite fait d’émettre le raisonnement que je me faisait en silence. La fête foraine a des horaires fixes, alors que j’ai des instruments chez moi qui pourraient nous permettre de continuer sur son idée un peu plus tard. L’entendre parler de ‘chez nous’ me fait légèrement tiquer, mais je décide de ne pas relever - de toute façon, j’ai probablement mal compris ce qu’elle a voulu dire, alors inutile d’en faire tout un plat. « Tu as raison. Et puis, on devrait profiter de l’extérieur avant qu’il fasse plus frais. » La jeune femme n’est pas du genre frileuse, alors je dis ça surtout pour moi. Mais il serait dommage que l’une de nous deux n’attrape froid en haut de la grande roue, n’est-ce pas ? Notre destination décidée, je m’engage sur la route en direction du centre-ville. Surprise par la prochaine phrase de la rousse, je ne peux retenir mon air surpris, et mes sourcils qui se lèvent d’étonnement. Comment ça, sa famille ? Rapidement, elle reprend la parole pour éclairer ma lanterne. La famille d’Iggy, donc. Ce n’est pas ainsi que je pensais les rencontrer - je ne savais même pas si j’allais les rencontrer un jour -, mais de toute façon, l’étudiante finit par m’informer que sa famille n’est plus vraiment là, de toute façon. Par contre, de ce que je comprends, c’est une habituée de la fête foraine. Peut-être que ce n’était pas un très bon choix, finalement ? « C’est bizarre, je ne l’imaginais pas du tout dans ce milieu-là. Et toi, tu connais beaucoup de monde là-bas ? » Je n’imaginais pas non plus Charli au stand du coup de poing, mais il faut croire que ma petite amie n’a pas fini de me surprendre. Je lui rends son sourire, quand elle évoque la possibilité de m’impressionner dans cette discipline. Pour le coup, même si j’aime la compétition, je vais probablement lui laisser toute la gloire sur ce coup-là. « Je ne crois pas avoir déjà tenté le coup de poing de forain, c’est un peu trop violent pour moi. » Et surtout, je ne vais probablement pas risquer d’abîmer mon outil de travail - à savoir, ma main - pour un nombre sur un écran, mais je suis sûre que la jeune femme ne m’en tiendra pas rigueur. « Franchement, je ne sais pas vraiment quel est mon genre. J’imagine qu’un tour de grande roue est obligatoire, surtout quand on y va à deux. » Du coin de l’œil, je lui lance un regard curieux. C’est sûrement le summum du cliché romantique, et peut-être que ça ne l’intéressera pas. Mais je ne le saurais pas si je ne pose pas la question. « Après... Il y a les jeux d’adresse, et là par contre, ce sera à moi de t’impressionner. » Peut-être que je suis un peu trop sûre de moi... Mais elle a déjà eu l’occasion de me voir à l’œuvre, au moins dans une discipline de ce genre. « Sinon... Il y a le Palais des glaces, la Maison Hantée, ce genre de choses... Je ne sais même plus ce qu’il y a, honnêtement. Ça fait trop longtemps. » Je peux bien le reconnaître, cela fait une éternité que je n’ai pas fait tout ça. Peut-être même que maintenant, je serais effrayée par la moindre monstre du train fantôme. « Tu vas souvent là-bas ? Ce n’est peut-être pas une bonne idée d’y retourner ce soir, finalement. Je ne voudrais pas que tu t’ennuies. » Outre le fait qu’elle connaisse déjà du monde sur place, mais ça, je me garde bien de le préciser pour le moment.
Charli Lindström
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Sujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#) Sam 9 Avr - 21:39
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ put time on pause for an evening (sofia & charli)
Le choix est fait : nous irons à la fête foraine. D’un point de vue organisationnel, c’est le mieux, car contrairement aux instruments que nous pouvons utiliser chez elle ou à la villa, les attractions ont des heures de fermeture. Je ne sais pas si nous y resterons longtemps ou pas, mais en réalité, ça m’importe peu à partir du moment où je suis avec elle. Pendant que la brune conduit jusqu’à la fête foraine, je me laisse aller à quelques confessions. Au final, je trouve cela marrant qu’elle propose qu’on aille là-bas. Elle ne le sait pas encore, mais grâce à Iggy, je suis connectée au monde dans lequel nous nous rendons. Lorsque je lui avoue cela, la jeune femme semble surprise d’apprendre que ma mère vient d’une famille de forains. « Non, je ne connais personne. » La fois où nous y sommes allées ensemble, il n’y avait plus autant de ses connaissances qu’avant et même, quand nous avons parlé à l’un des hommes qui lui était familier, elle ne m’a pas présenté comme sa fille. Ce n’est pas ce que je demandais, mais disons que pour eux, je suis juste une inconnue – j’espère qu’elle ne s’attend pas à des laisser-passer aujourd’hui, sinon elle va être déçue. Cet homme était une connaissance de la famille, si je ne me trompe pas, avant ce jour-là, je ne l’avais jamais vu et je n’avais jamais entendu parler de lui. Cette vérité est la même pour tous les membres de la famille d’Iggy : je ne les connais pas et ils ne me connaissent pas. Je ne suis même pas certaines qu’ils savent à quoi je ressemble. Est-ce que ça me rend triste ? Non, plus maintenant. J’ai appris à vivre avec. J’ai appris à vivre sans eux. Les choses vont mieux avec ma mère, mais je ne m’attends pas à ce que tout change du jour au lendemain pour les autres Rayne. En réalité, je ne suis même pas sûre d’en avoir vraiment envie. Lorsque je demande à ma petite amie ce qui pourrait la tenter, elle répond vouloir faire un tour de grande roue – quelque chose qui ne me déplairait pas, et m’impressionner aux jeux d’adresses. Je ne demande qu’à voir ! « Tout ce que tu cites me va. Il faut juste que l’on évite les attractions à sensation : ils m’ont rendu malade la dernière fois. » Je ne sais pas si c’était un coup de malchance, quelque chose qui n’était pas passé, ou si je n’ai vraiment pas la meilleure oreille interne. Alors que nous continuons notre route vers le fameux endroit, la brune m’interroge une nouvelle fois : elle veut être sûre que je ne regretterais pas d’aller là-bas. Avec tout ce que je viens de lui dire, elle a peur que je m’ennuie. « Non, non, ne t’inquiète pas. Ce n’est pas parce qu’Iggy vient d’une famille de forain que je passe mon temps là-bas. En réalité, j’y vais rarement. » Comme je l’avais dit à ma mère la fois où nous y sommes allées toutes les deux, ce genre d’endroit n’est pas vraiment celui que j’affectionne le plus. Quand je me retrouve avec des amis, nous allons bien souvent à des fêtes qui ont lieux dans des lieux publics ou des endroits privés où nous sommes invités – la plupart du temps. « La dernière fois, c’est elle qui m’a proposé d’y aller et c’était la première fois en quatre ans. » Et cette fois-là remonte à plusieurs mois maintenant. « Ça me fait plaisir d’y aller avec toi. » Je me tourne vers elle et lui offre mon plus beau sourire. Trêve de bavardage. Pour que nous arrivions là-bas entière, Sofia doit se concentrer. Après plusieurs minutes et une certaine difficulté à trouver une place, nous foulons enfin les allées de la fête foraine. Avant de lancer les hostilités, j’ai une proposition à faire à ma petite amie. « Est-ce qu’on ne commencerait pas avec quelques friandises ? Mon dernier repas remonte à ce midi et comme j’étais pressée, j’ai juste grignoté. » J’espère qu’elle ne me tapera pas sur les doigts. La fois où je me suis retrouvée aux urgences, c’était plus ou moins pour ça, même si cette fois-là, j’avais en plus fait du sport.
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Sujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#) Ven 15 Avr - 4:04
Sur le trajet jusqu’à la fête foraine, Charli m’explique son lien avec ce milieu, que je n’imaginais pas un seul instant. Je suis un peu surprise, c’est vrai, mais il n’y a pas de quoi m’inquiéter pour l’instant, je crois. Il n’y aura personne de sa famille, et en réalité, je crois qu’elle est un peu comme moi de ce côté-là : sans réel contact avec la famille de sa mère. C’est un des rares points communs que nous avons sur le plan familial, et ce n’est pas plus mal à vrai dire. Le plus important, c’est qu’elle n’a pas l’air de souffrir de cette situation, alors loin de moi l’idée d’émettre une quelconque critique, sur qui que ce soit. Nous enchaînons sur les attractions que nous pourrions potentiellement croiser lors de notre soirée, et je lui fais une liste assez peu exhaustive de tout ce qui me passe par la tête. Visiblement, en dehors du coup de poing de forain, elle a plutôt les mêmes intérêts que moi. Il en va de même pour les manèges à sensation, et je hoche la tête de manière faussement solennelle. « Compris. De toute façon, je n’aime pas beaucoup ça non plus. » Les grands huit, avec loopings, vrilles, et autre retourneurs d’estomac, très peu pour moi. En vérité, je suis même plutôt soulagée de savoir que Charli ne va pas m’en proposer ; je me serais sentie mal de devoir lui refuser ça. De la même façon que je ne souhaite pas que ma petite amie s’ennuie, ou accepte cette soirée avec moi par dépit. Je sais qu’être avec moi doit lui faire plaisir - peut-être autant qu’à moi -, mais l’idée de la fête foraine semble tellement cliché qu’elle pourrait simplement ne pas lui faire envie. Mais si, elle me confirme que c’est un choix qui lui convient. Que la dernière fois, elle est venue avec Iggy, mais que venir avec moi lui fait plaisir. « J’ai intérêt à être à la hauteur, pour que tu passes une bonne soirée. » Avec un petit sourire joueur, je tente de faire un peu d’humour, même si celui qu’elle m’a adressé juste avant me fait fondre. A vrai dire, si la soirée que nous allons passer ensemble lui laisse une moins bonne impression que la fois où elle est venue à la fête foraine avec sa mère, j’ai probablement du souci à me faire. Mais je préfère ne pas trop m’en préoccuper pour le moment, surtout qu’après quelques minutes supplémentaires, nous arrivons finalement à destination. Je mets encore un peu de temps à me garer, mais une fois que c’est fait, nous pouvons enfin rejoindre le cœur de la fête, et commencer à déambuler dans les allées. D’un air curieux, je commence déjà à observer les différentes activités qui nous entourent, mais Charli me fait une proposition bien différente pour commencer : Prendre de quoi manger, pour éviter de se retrouver avec une crise d’hypoglycémie à gérer. Le regard que je lui lance est sans équivoque, mais je l’accompagne d’un léger sourire pour l’adoucir un peu. Ce soir, il n’est pas question de laisser le docteur Sofia sortir son placard, et en tant que petite amie, je dois avant tout lui faire confiance. Sinon, ça ne marchera jamais. « Il y a un stand de nourriture là-bas. Est-ce qu’il y a quelque chose qui te fait envie ? » A priori, sur ce stand, il n’y a rien qui ne soit pas hypercalorique. Des gaufres, aux pommes d’amour, en passant par les churros et la barbe à papa, c’est le tour du monde de la sucrerie ! Je laisse à ma petite amie le temps de faire son choix, en prévoyant déjà de lui en piquer un peu, quoi qu’elle décide. Et lorsqu’elle a reçu sa commande, je tends un billet au vendeur, tout en lui indiquant de garder la monnaie. Sans demander notre reste, nous nous éloignons, pour retourner déambuler dans les allées. Et alors que je regarde la jeune femme entamer sa petite collation, je vais délicatement glisser ma main dans son dos, en dessous de ses cheveux. C’est un geste simple, mais tout en tendresse, et qui permet de me rapprocher un peu d’elle en passant. « Tu veux faire un tour, déjà, pour voir ce qu’il y a d’intéressant ? » En mangeant, il sera compliqué de commencer une activité de toute façon. Alors autant marcher un peu, et s’imprégner de l’ambiance qui nous entoure.
Charli Lindström
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
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○ pseudo : nsn.
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Sujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#) Sam 16 Avr - 18:31
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Je ne sais même pas pourquoi la fête foraine ne m’a pas traversé l’esprit, peut-être parce que j’ai pensé que ce serait trop "enfantin". Là, encore une fois, c’est sûrement un peu bête de penser ça, mais avec nos âges et nos emploi-du-temps respectifs, j’ai tendance à trop souvent penser que la brune préfère rester au calme quand elle a un moment de libre. C’est d’ailleurs pour cela que l’idée de sortir ce soir est venue d’elle. Bien sûr, ça ne me déplaît pas. En réalité, cette escapade à la fête foraine me permet même d’aborder une facette un peu cachée de moi – une facette que je ne connais pas réellement non plus puisqu’elle touche la famille de ma mère. Grâce à la circulation assez calme à cette heure de la journée, nous arrivons rapidement sur place. Au final, le plus compliqué reste de trouver une place non loin de l’entrée de la fête foraine. Au pire, nous marcherons un peu et c’est ce qui finit par arriver. Rien de bien fou et ce n’est pas comme si ce n’était pas dans nos moyens. Arrivées dans l’allée principale de l’endroit, je propose à ma petite amie de commencer par un peu de gourmandise : mon dernier repas remontant à ce midi, la faim commence à se faire ressentir. « Aucune. Je vais voir ce qu'il y a et ce que mon estomac choisit ! » Dis-je, alors qu'elle me demande si j'ai déjà une idée de ce que je veux. Ici, je crois que j'aurais le choix entre un peu de sucre et du sucre. Autant dire que pour ça, je préfère voir ce qui s'offre à moi. Devant le stand, j'hésite un peu, mais je finis par prendre une gaufre au sucre. Ce n'est pas l'idéal, mais c'est un minimum consistant comparé aux autres choses proposées. Le service fait et l'addition réglée, nous nous éloignons un peu du stand. « T'en veux un croc ? » Elle n'a rien pris, sûrement parce que comparé à moi, elle n'avait pas suffisamment faim pour ça. Néanmoins, peut-être qu'un petit morceau lui fait envie. Je lui tends ma gaufre, alors qu'elle me propose de faire un premier tour de la foire, sans se lancer dans une activité pour l'instant. « Je suis d'accord. Sinon, tu risques de faire la première attraction seule. » Et ce n'est sûrement pas ce qu'elle veut. « Sauf si tu veux commencer par me gagner une peluche. » Dis-je, tout en haussant les épaules, alors que nous passons à côté d'un stand de chamboule-tout. Ma remarque n'était pas vraiment une invitation pour la faire jouer – pas tout de suite en tout cas, je voulais juste lui mettre cette idée en tête : si jamais elle se demande si ça peut être une bonne idée, alors la réponse est oui ! Je ne saurais sûrement pas où la mettre, mais je ne dirais pas non à ce que la brune me gagne quelque chose. Nous continuons d'avancer entre les différentes attractions et après avoir croqué une nouvelle fois dans ma gaufre, je me tourne vers Sofia. « À quand remonte la dernière fois où tu es venue à une fête foraine ? Ici ou ailleurs. Est-ce que c'était ici ? » Contrairement à moi, je sais que la jeune femme a beaucoup voyagé – même si le contexte n'était pas idéal, alors peut-être qu'elle a fait cela à l'étranger, avec sa mère elle aussi. À mesure que nous avançons, la taille de mon en-cas diminue et avant de ne plus en avoir entre les mains, j'en propose à ma petite amie. « Est-ce que tu es douée au basket ? Ou peut-être aux jeux de chance ? » Sur notre gauche, il y a un stand avec des machines de basket-ball ou de pièces où il est possible de gagner le gros lot après avoir vidé son porte-monnaie. « Si tu étais une attraction, ça serait laquelle ? » C'est très philosophique, mais le temps que je termine de manger, autant en profiter pour apprendre des choses un peu différentes sur elle. Même si j'ai l'impression de la connaître, je sais que certaines choses m'échappent encore, comme c'est le cas pour elle. Après tout, nous ne nous connaissons pas depuis longtemps et même si nous avons vécu des moments intenses ensemble, il nous manque encore beaucoup de choses.
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Sujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#) Ven 22 Avr - 2:31
Parmi toutes les friandises que propose le stand de nourriture, Charli choisit une gaufre au sucre. Simple, efficace, et je n’en suis pas spécialement étonnée, en la connaissant un peu. Au moins, ça devrait être suffisant pour que je ne m’inquiète pas de son niveau de glycémie pendant un petit moment. Et plus tard, on pourra quitter la fête pour aller manger quelque chose de plus consistant. Comme je m’y attendais, elle me propose un bout de son en-cas, et je croque volontiers dans la gaufre, en la remerciant au passage. En attendant que la pâtisserie soit consommée, je propose que nous fassions un premier tour de reconnaissance, afin de se faire une idée des différentes attractions disponibles. Et à ma grande surprise, ma petite amie me glisse une suggestion à propos de lui gagner une peluche, peut-être grâce à l’un de ces jeux d’adresse qui me réussissent généralement. Un petit rire s’échappe de mes lèvres, même si je ne m’arrête pas forcément devant le premier stand venu. « Je ne savais pas que ça pourrait t’intéresser, mais j’en prends bonne note. » Je ne sais pas trop pourquoi, j’étais persuadée qu’elle serait au-dessus de ces histoires de peluches. Mais maintenant que j’y pense, n’est-ce pas l’archétype même du geste romantique que l’on peut faire dans ce genre d’endroits ? Autant jouer le jeu à fond, dans cette histoire de romantisme. Mais pour autant, je décide de passer mon tour sur le chamboule-tout, et nous continuons d’avancer. La jeune femme m’interroge maintenant sur mes expériences, et particulièrement la dernière, dans une fête foraine. « C’était... Non, ce n’était pas ici. Techniquement, c’était au Mexique. » A chaque fois que je parle d’un pays étranger, il y a de fortes chances que ce soit durant mon voyage avec ma mère. Je ne prends même plus la peine de le préciser, maintenant. « Mais on s’est juste baladées pour profiter de l’ambiance, des couleurs, tout ça... Il n’y a pas eu d’attractions ce jour-là. » Les manèges à haute vitesse, ou les trains fantômes, n’étaient pas spécialement du goût de ma mère. Et je n’allais certainement pas l’abandonner, alors que nous étions dans un pays étranger, dont nous connaissions mal la langue - en fait, pour la petite histoire, elle s’en sortait bien mieux que moi en espagnol. « Sinon oui, la fois d’avant, je suppose que c’était ici. Mais c’était il y a... Hm. Probablement avant que tu n’arrives ici. » Je lui donne un ordre d’idées, tout en grimaçant un petit peu. C’était l’époque où j’étais étudiante en médecine, et où j’avais encore un semblant de vie sociale. De mon point de vue, c’était il y a une éternité, dans une autre vie... Et aujourd’hui, on peut dire que j’essaie de rattraper un peu de tout ce temps perdu. Ma main va se loger sur la hanche de ma petite amie, alors que nous continuons à avancer entre les stands. Elle m’offre le dernier morceau de sa gaufre, que je refuse poliment - l’idée n’est pas de lui prendre la moitié de son maigre repas. Et en retour, elle attire mon attention sur les machines à côté desquelles nous passons. « Je vois que tu veux vraiment me mettre à l’épreuve. » C’est complètement rhétorique, et de nouveau, je lui souris, avant d’examiner les machines dont elle me parle. « A choisir, je pense que je tenterais plutôt ma chance sur le basket. Même si le sport, c’est plutôt ton domaine. » Ça devrait plutôt être à elle de tenter de m’impressionner, mais je veux bien faire un effort, pour cette fois. Avant de me lancer, cependant, je prends le temps d’observer quelques personnes, devant nous, pour essayer de glaner quelques points de technique. C’est sans compter Charli, et sa nouvelle question sortie de nulle part, qui me donne de nouveau matière à réfléchir, pendant quelques secondes. « Hum... Si j’étais une attraction ? Je ne sais pas, voyons. » Je lance un regard circulaire autour de nous, pour m’inspirer des alentours. « Le palais des glaces, peut-être. C’est un labyrinthe, l’endroit parfait pour se retrouver avec soi-même, ses pensées... Et plusieurs fausses pistes. » Si cette description est censée me correspondre, on ne peut pas dire que je me sois vendue de la meilleure des manières. « Et j’aime bien les puzzles. » Voilà, un argument un peu plus raisonnable, et cohérent. Je m’amuse de cette dernière phrase, qui sera probablement une bien meilleure justification que ce que j’ai expliqué plus tôt. « Et toi, tu serais quoi ? » J’étais étonnée de cette question peu commune, mais après y avoir répondu, je suis curieuse de savoir ce qu’elle a à dire sur le sujet. Et bientôt, c’est à moi de me lancer sur la machine de basket. Sans trop réfléchir, je lance le premier ballon, qui tombe complètement à côté. « Ah... Ça commence mal. » Le deuxième est plus réussi, et j’en suis la première étonnée. Si bien que pour le troisième, j’essaie de reproduire exactement les mêmes gestes, mais le résultat est un peu moins bon. Quoi qu’il en soit, j’ai quand même marqué quelques points, et c’est suffisant pour un petit cadeau. « Pas de peluche pour cette fois, mais tu peux choisir un accessoire. » Des petites baguettes magiques en plastique, aux couronnes dorées, en passant par les capes de super-héros, il y en a pour tous les goûts - même si c’est très enfantin. Pour les indécis, il y a également des tubes à bulles, ce qui peut aussi avoir son charme. Mais c’est un tout autre objet qui attire mon attention. « Cette petite tiare argentée t’irait à ravir. Ça te donnerait un air de princesse. » Je lui lance un regard amusée, bien contente de retomber enfance le temps d’une soirée. Le choix final lui appartient, de toute façon, mais au moins, elle a mon avis.
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Sujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#) Ven 22 Avr - 22:55
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Tout est aligné pour que cette soirée soit bonne et même si ce n’est pas exactement ce que j’imaginais il y a encore quelques heures, l’idée d’arpenter les allées de la fête foraine avec Sofia ne me déplaît pas. Ce n’est pas quelque chose que nous avons encore eu l’occasion de faire ensemble et comme j’aime découvrir des choses, surtout avec elle, c’est tout bénéfique pour moi. Ayant une petite faim à cause de mon nombre de repas dans la journée – et de leur taille, nous nous arrêtons rapidement à un stand de nourriture. J’y prends une gaufre et nous pouvons maintenant vaquer à des occupations un peu plus intéressantes. Enfin.. nous y arriverons rapidement, mais pas tout de suite. Car le temps que je finisse mon en-cas, nous faisons le choix de simplement marcher pour découvrir ce que la fête foraine a à nous offrir. Dans un tel endroit, je ne peux m’empêcher d’interroger la jeune femme sur son passé à ce sujet. La dernière fois où Sofia a été à une fête foraine remonte à plusieurs mois maintenant et encore, elle n’a pas fait d’attractions ce jour-là. Si nous partons là-dessus, c’est plutôt en années que ça se compte : une époque où je ne connaissais pas encore la Nouvelle-Zélande. « Je dois donc comprendre que tu n’emmènes pas beaucoup de filles à la fête foraine ? » Dis-je, sur le ton de la plaisanterie. Si venir ici n’est pas une habitude pour elle, ça ne veut pour autant pas dire qu’elle n’a jamais amené quelqu’un pour un rendez-vous ou quelque chose comme ça. Alors que nous continuons de marcher et de découvrir les différentes attractions par la même occasion, je lui propose deux machines qui permettent de faire gagner des lots : l’une grâce à une certaine adresse, alors que l’autre fait plutôt jouer la chance. Comme je n’ai pas encore terminé ma gaufre, je lui propose de jouer à l’une des deux. Est-ce que je mets Sofia à l’épreuve ? Je n’irai peut-être pas jusque là, mais au moins, nous commençons déjà à nous amuser même si je n’ai pas encore tous mes moyens. Avant que la brune ne se lance dans le basket, je l’interroge sur l’attraction qui pourrait la représenter au mieux. Une question qui sort un peu de l’ordinaire, mais Sofia ne se défile pas et évoque le palais des glaces. Un choix original qu’elle explique par sa passion pour les puzzles. « Moi ? » Dis-je, alors qu’elle me retourne la question. « Je n’ai pas le nom exact de l’attraction et d’ailleurs, je crois que c’est quelque chose pour les enfants. » Même si en réalité, beaucoup des attractions pour les enfants sont aussi pour les adultes. Pourquoi est-ce qu’on aurait moins le droit de s’amuser qu’eux ? « Je ne l’ai pas encore vu ici, alors je ne sais pas si nous aurons l’occasion d’essayer. C’est une attraction sur plusieurs étages – au moins quatre je crois, et où tu dois avancer malgré différents obstacles. » Je ne disais pas forcément cela pour expliquer pourquoi mon choix se porterait sur ça, mais à bien y réfléchir, ça peut aussi représenter un peu ma vie. « Tu as de tout : le sol qui bouge, une roue qui tourne, des ficelles accrochées à des murs. C'est varié et j'aime penser que c'est aussi le cas pour moi, au niveau de mes capacités. » Depuis toute petite, j'essaye de me débrouiller comme je peux, c'est sûrement pour cela que j'ai voulu apprendre à cuisiner auprès de ma grand-mère. À côté de ça, je suis sportive, je joue d'un instrument et j'aime la photographie. « C'est aussi amusant et surprenant. Tout moi. » Pour le coup, je m'envoie quelques fleurs. J'avale la dernière bouchée de mon en-cas, puis m'essuie le tour de la bouche, alors que Sofia se lance à l'assaut de la machine de basket-ball. Malgré quelques ratés, la jeune femme a le droit à un lot – qu'elle m'offre visiblement. « Je pense que je vais suivre ton avis. Une princesse, c'est tout moi. » Dis-je, sur le ton de la plaisanterie. Le gérant de l'attraction me tend le lot choisi et je le pose directement sur ma tête. « Merci. » Dis-je, à destination de l'homme, puis à celle de ma petite amie vers qui je me rapproche le temps de quelques secondes et lui vole un tendre baiser. « J'ai terminé mon en-cas, alors nous pouvons passer à quelque chose de plus sérieux. » Quelque chose où nous pourrons participer toutes les deux. « Est-ce que tu veux aller faire un tour dans ton attraction fétiche ? » Maintenant qu'elle a répondu à ma question, je pense que je peux considérer le palais des glaces comme son attraction totem et puis, pour commencer, ce n'est sûrement pas un mauvais choix.
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Sujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#) Mer 27 Avr - 3:25
Repenser à cette soirée passée au Mexique, avec ma mère, me rend un peu nostalgique. Je n’ai pas particulièrement envie de m’étaler, même si le sujet est devenu beaucoup moins sensible depuis quelques temps. Si ça ne tenait qu’à moi, je pourrais passer des heures à raconter des anecdotes, détailler des souvenirs pour la rendre vivante, encore, parmi nous. Mais ce n’est ni le moment, ni l’endroit pour ce genre de choses. Je pense que Charli a parfaitement conscience que j’aurais aimé qu’elles puissent se rencontrer, même si ça tiendrait sûrement de la science-fiction, maintenant. Mais cette soirée est pour nous deux, ma petite amie et moi ; il n’est pas question que je m’emporte à vouloir lui parler d’Elena Rogers. Rapidement, donc, je reviens au sujet principal, à savoir, la dernière fois que je suis venue ici. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça ne date pas d’hier. « Pas vraiment, non... Je pense même que tu as dû en emmener plus que moi. » C’était un des côtés de Charli avec lesquels j’avais un peu de mal, au départ : le fait qu’elle n’ait, a priori, jamais eu de mal à multiplier les rencontres. D’une certaine façon, le fait que j’en parle encore est peut-être le signe que je ne l’ai pas complètement digéré ; mais au moins, j’apprends à vivre avec. Même si cela fait plusieurs mois que nous sommes ensemble, il y a encore des choses que nous apprenons, l’une sur l’autre. Par exemple, je lui ai confié que le palais des glaces était mon attraction préférée, et c’est maintenant à son tour de me parler de la sienne. Ce qu’elle me décrit me dit vaguement quelque chose, mais malheureusement, je ne connais pas non plus son nom. Mes petits hochements de tête devraient quand même lui faire comprendre que je la suis parfaitement dans son raisonnement, et je vais même acquiescer vivement quand elle finit par conclure. Amusante et surprenante sont bien des adjectifs que je pourrais utiliser pour la décrire, en effet. « Je suis d’accord. » Elle n’avait sans doute pas besoin de mon approbation, mais j’imagine que ça ne peut pas lui faire du mal. Je lui adresse encore un sourire, avant de m’attaquer à ma première activité. Je suis loin d’être une professionnelle du basket-ball, mais il faut croire que j’ai un peu de chance, parce que j’obtiens un petit cadeau dès le premier essai. Bien sûr, je laisse à l’étudiante le soin de se choisir un accessoire pour elle, en ne manquant pas de lui souffler ma propre opinion. Celle-ci semble lui convenir, et je la regarde arborer sa nouvelle tiare avec un air satisfait. « Magnifique. » En plus de me faire plaisir, elle vient me donner un nouveau baiser furtif, me donnant l’impression d’avoir tout gagné. Et c’est l’esprit léger que j’accepte, quand elle me propose de nous lancer à l’assaut du palais des glaces. « Avec plaisir ! Voyons si on arrive à résoudre ce puzzle ! » Je fais évidemment référence à cette explication bancale que j’ai donnée un peu plus tôt, par rapport à cette attraction. Avec entrain, je salue la personne en poste à l’entrée, avant de faire mes premiers pas entre les parois de verre et les miroirs. La main de Charli dans la mienne, nous avançons ensemble sur ce début de parcours. Mais très vite, nous rencontrons un premier embranchement. Et si moi, j’ai plutôt envie d’aller à gauche, elle est tentée par le choix de droite. « On se retrouve à la sortie ? La dernière a un gage. » Nous ne sommes absolument pas obligées d’en faire une compétition, mais quitte à se séparer pour emprunter des chemins différents, autant ajouter une dimension supplémentaire.
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Sujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#) Sam 30 Avr - 22:35
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Finalement, qu’elle ne soit pas une habituée des fêtes foraines, ça ne me surprend qu’à moitié. Elle a un boulot prenant et ses centres d’intérêts ne collent pas vraiment à cet environnement. D’ailleurs à bien y réfléchir, le fait est que l’on soit ici toutes les deux, de par son initiative, est surprenant. Je ne peux m’empêcher de profiter de cette situation pour plaisanter un peu, mais ça se retourne très vite contre moi. En effet, la jeune femme suppose que j’ai emmené plus de filles dans une fête foraine qu’elle. Si c’est le cas, la différence n’est sûrement pas énorme. Mais je vois où ma petite amie veut en venir avec cette remarque et ça me fait légèrement grimacer. Pour moi, le nombre de compte pas – pas vraiment, l’importance d’une relation, si. Et pour ça, Sofia n’a pas de soucis à se faire : elle est belle-et-bien la première. En attendant de se lancer dans une attraction, je décide de lui poser une question peu ordinaire. Malgré ce détail, la brune n’hésite pas à répondre, avant de me rendre la patate chaude. La description que je donne de moi semble coller à ce que ma petite amie pense de moi, ce qui est un bon point : je ne vois pas si différemment que ce que je suis vraiment. Avant de se lancer dans quelque chose de sérieux, Sofia fait une partie de basket-ball – suite à l’une de mes propositions. Elle ne s’en sort pas si mal, au point de me gagner un diadème, que je pose rapidement sur ma tête. Selon elle, il me va comme un gant. Mais je ne sais pas vraiment si c’est sincère ou par politesse. Quoi qu’il en soit, maintenant que j’ai fini ma gaufre, nous pouvons passer à autre chose et pour ça, je propose à l’interne de commencer par le palais des glaces. Sofia accepte, visiblement contente de pouvoir résoudre ce puzzle, comme elle l’a dit un peu plus tôt. L’attraction n’est pas loin, alors il ne nous faut pas longtemps avant d’entrer dedans, main dans la main. Rapidement, nos avis divergent et la brune propose que nous suivions chacune notre chemin et que nous voyons qui de nous deux arrive en première à la sortie. « Tu veux te venger pour cette histoire de basket, c’est ça ? » Bien sûr que j’accepte cette proposition, je suis joueuse. Mais malheureusement, malgré mes nombreuses tentatives pour m’en sortir avec brio, je me prends de nombreuses vitres. C’est dingue d’être aussi nulle à un jeu destiné autant aux adultes qu’aux enfants. Si ce n’est pas assez humiliant comme ça, je dois me rendre à l’évidence en arrivant à la fin de l’attraction : je suis arrivée la dernière. « Bon.. » Dis-je, tout en grimaçant. « En même temps, j’aurais dû m’en douter. J’ai voulu me mesurer à l’experte de cette attraction, la championne nationale. » J’exagère un peu, mais c’est voulu. Il faut bien que ça lui serve à quelque chose. Si elle n’en était pas sortie avant moi, elle aurait sûrement eu le droit à une autre remarque, d’un style un peu différent. « Alors ? J’ai le droit à quoi ? » Dis-je, à l’attention de ma petite amie. Elle a parlé d’un gage, alors j’attends de savoir à quelle sauce je vais être dégustée. Elle sait que je ne me défilerais pas, mais j’espère quand même qu’elle ne sera pas trop dure avec moi.
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Sujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#) Mer 11 Mai - 0:01
Dans la plupart des cas, les labyrinthes sont des puzzles plutôt simples à résoudre, pour peu qu’on y porte suffisamment d’attention pour ne pas se laisser perturber par les différents embranchements. Mais il y a aussi le facteur chance qui peut jouer, et lorsque je choisis d’aller à gauche plutôt qu’à droite, ce n’est que le fruit de mon instinct qui me guide. Charli a, quant à elle, décidé de suivre l’autre voie, alors je lui propose naturellement de se retrouver à la sortie. Ajouter une touche de compétition n’est pas du tout obligatoire, mais ça permet d’avoir un petit enjeu supplémentaire, et je suis ravie de voir que la jeune femme est de mon avis. Même si, selon ses dires, il serait plutôt question de vengeance. Je secoue la tête, amusée par ses allégations - fausses, bien entendu. Mais rapidement, seule au milieu de ces parois transparentes, mon sens de la compétition s’éveille et j’y mets toute ma concentration, avançant avec méthode dans ce labyrinthe vitré. J’ai évidemment droit à quelques mauvais détours, mais j’ai tout de même une avance confortable lorsque j’atteins la sortie, non sans une pointe de fierté personnelle. J’essaie quand même de contenir ma joie lorsque ma petite amie me rejoint finalement, mais c’est elle qui se met à exagérer mes compétences. « Tu n’as pas à en faire autant, ça ne te dispensera pas de ton gage. » Je prends soin de lui rappeler le sort qui l’attend, même si je m’imagine bien qu’elle ne l’a pas oublié. C’est d’ailleurs très exactement ce qu’elle me demande en suivant, et je m’approche d’elle avec un petit regard malicieux. « Tu as droit à un petit lot de consolation, pour commencer. » Sans attendre, je vais lui voler, ou plutôt lui donner un baiser furtif, qui comptera sûrement autant comme un lot gagnant pour moi, qu’un lot de consolation pour elle. Puis je me retourne en direction de la fête, tout en réfléchissant à ce que je pourrais bien lui demander. « Est-ce que ce ne serait pas à toi de me gagner quelque chose ? Tout en me montrant ta force surhumaine au coup de poing de forain, peut-être ? » De nouveau tournée vers elle, sourire aux lèvres, je lui tends la main avant de l’entraîner entre les allées. Mon gage n’a rien de très compliqué, ni très surprenant puisqu’elle m’a elle-même parlé de cette attraction. Mais je n’ai aucune envie de la mettre dans l’embarras, ou toute autre situation qui pourrait causer un quelconque malaise. Au contraire, j’ai plutôt l’intention de passer un bon moment avec ma petite amie, que ce soit au sol, ou dans les airs, avec cette majestueuse grande roue dont nous nous approchons irrémédiablement. « Ensuite, on pourra repasser par ici pour notre tour de grande roue. Si mes calculs sont bons, nous sommes à quelques minutes d’avoir une lumière parfaite sur la ville. » La fameuse heure bleue, tellement chérie par les photographes. Je ne sais pas si Charli a pris son appareil, mais je pense que c’est le genre de cliché qu’elle pourrait apprécier d’avoir dans sa collection... Enfin, pour l’instant, il est d’abord question de ce fameux coup de poing de forain, auprès duquel nous arrivons enfin.
Charli Lindström
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
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○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
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Sujet: Re: put time on pause for an evening (sofia) (#) Jeu 12 Mai - 21:25
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Cette idée de compétition me plaît bien, mais le faire dans un endroit que Sofia maîtrise bien plus que moi n’était sûrement pas une bonne chose. À bien y réfléchir, j’étais perdante avant même de faire mon premier pas. Par chance, même si je suis une compétitrice dans l’âme, ce n’est pas cette défaite qui va me miner le moral. Pourtant, je vais devoir me plier à ses envies et réussir le gage qu’elle va me proposer – deux échecs à la suite, ça commencerait à faire beaucoup. D’ailleurs, je ne tarde pas à lui demander à quelle sauce je vais être mangée. Avant de vraiment me répondre, la brune se rapproche de moi et vient déposer un tendre baiser sur mes lèvres. Je ne dis jamais non à ce genre de geste, mais essaye-t-elle de mieux faire passer la pilule pour ce qu’elle va me demander ? Je ne l’espère pas. Elle doit avoir un minimum de sentiments à mon égard pour ne pas me demander quelque chose de trop complexe. Lorsque mon châtiment arrive, je ne peux m’empêcher de sourire un peu. Ça va, elle aurait pu me demander bien pire. Même si à bien y réfléchir, je me demande si c’est vraiment réalisable. Au coup de poing forain, il n’y a pas vraiment de lot : c’est juste la force qui est mesurée et il n’y a pas de tickets gagnés si l’on arrive à franchir un cap ou un autre. Pour lui gagner quelque chose, j’aurais sûrement préféré qu’elle me propose de jouer au basket. Là, j’aurais sûrement réussi à faire quelque chose. « Je ne suis pas certaine de pouvoir te gagner quelque chose. » Je grimace un peu. Ce n’est pas que je ne veux pas et j’espère que ça ne me retombera pas dessus. « Tu sais, les brutes ne sont pas vraiment intéressés par les récompenses. Leur égo flatté leur suffit. » Tant qu’ils arrivent à taper plus fort que leur voisin, ça leur suffit pour passer une bonne journée. « Mais je vais tâcher de t’impressionner ! » Si j’y arrive, ce sera déjà bien et au pire, j’essayerais une autre attraction pour lui gagner un petit quelque chose. Pour réussir ce fameux gage, nous devons nous éloigner du Palais des Glaces. Et sur le chemin qui nous mène à notre prochaine activité, Sofia propose une activité pour la suite de notre programme. « Pour quelqu’un qui n’a pas emmené beaucoup de monde dans une fête foraine, je trouve que tu t’y connais vachement bien en activités romantiques. » Elle connaît des bons plans que je n’ai pas. À croire que nous formons une bonne équipe, que nous nous complétons. « Quoi qu’il en soit, je signe ! » En espérant que je ne me fasse pas mal au poignet en frappant dans le sac : cela écourterait grandement notre sortie. Arrivées sur place, nous laissons un groupe de garçons finir leur acharnement sur la machine. Je n’ai pas besoin de spectateurs, surtout dans un domaine que je ne maîtrise pas totalement. Après plusieurs minutes, je prends enfin place devant le sac à taper. Je me positionne comme Iggy me l’a suggéré la fois où nous sommes venues et je tape de toutes mes forces. Il faut croire que j’ai un peu pris de muscles depuis cette fois-là, puisque mon score monte un peu plus haut – on est encore bien loin des records, mais c’est déjà ça. « Est-ce que tu es impressionnée ? » Dis-je, un large sourire sur les lèvres. « Tu ne veux pas essayer ? » Je ne lui demande pas de faire un résultat extraordinaire, nous ne sommes pas ici pour ça. Mais au moins, elle se couchera moins bête après avoir essayé.
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