une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
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| afraid of what you fight for (love&romi) | |
| Auteur | Message |
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Invité Invité
| Sujet: afraid of what you fight for (love&romi) (#) Sam 2 Avr - 20:03 | |
| Y’a des jours comme ça où rien ne va. Ce matin, j’ai eu la sensation que je ne devais pas sortir de chez moi. C’est souvent le cas depuis trois mois, mais aujourd’hui c’était peut-être un peu plus fort. J’ai passé la journée à angoisser pour tout et n’importe quoi, et pourtant ce n’est pas dans mon tempérament habituel. Mais il faut croire que je ne suis pas dans mon état normal. Voulant apporter mon aide à une petite vieille qui avait du mal à porter ses courses, je l’ai raccompagnée jusqu’à chez elle. En arrivant dans le hall de l’immeuble, j’ai commencé à sentir une odeur étrange. Les sens en alertes, je monte le premier étage et l’odeur s’intensifie. « Vous habitez quel étage ? » « Second » me répond-elle en s’engageant sur les marches pour atteindre le 2ème étage. « Je pense qu’il y a un problème, vous ne sentez pas l’odeur ? » Evidemment, c’est une grand-mère, comment voulez-vous qu’elle sente quoi que ce soit. Une fois au 2ème étage, je la laisse ouvrir la porte, et c’est alors que mon sang ne fait qu’un tour. Une fumée blanche épaisse nous embrume et la chaleur qui va avec. « REFERMEZ-LA PORTE ! VITE ! » Un voisin qui passait derrière me bouscule pour refermer la porte de l’appartement de la vieille dame pendant que je lâche les sacs de courses sur le palier, tétanisée. « C’est pas une simulation, pas un exercice. Pas un exercice. » que je me répète en boucle comme une putain d'autiste, pourtant incapable de bouger. Le cauchemar est réel. « J’appelle les pompiers, prévenez les voisins, je descends avec la dame. » Prévenir les voisins, je dois prévenir les voisins. Les mains tremblantes, je me fais violence et prends sur moi, frappant aux portes voisines pour prévenir les gens qu’ils doivent évacuer. Un des hommes monte à l’étage supérieur pour prévenir les appartements du dessus, et moi, je reste pétrifiée sur le palier, à regarder la fumée blanche qui s’échappe de sous la porte de la vieille dame. C’est comme un black out dans ma tête, je revois les images, ressens à nouveau les mêmes sensations, la peur qui m’envahit. Tout va vite, très vite, trop vite. Mon cerveau ne suit plus la cadence, je ne sais pas exactement ce qu’il se passe, c’est le noir total. Incapable de bouger, les sons s’amenuisent et je ne suis plus qu’une enveloppe vide.
@Romi Hallenstein |
| | | Romi Hallenstein ONGLET 1 ○ âge : trente-trois ans (né un vingt-deux novembre).
○ statut : veuve. maman d'une petite lilly de quatre ans (née le 09/07/19).
○ métier : lieutenant à la caserne d'island bay.
○ quartier : north bay, avec sa fille et l’une de ses sœurs.
○ orientation sexuelle : bisexuelle.
○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.
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○ inscrit le : 24/10/2016
| Sujet: Re: afraid of what you fight for (love&romi) (#) Dim 3 Avr - 18:58 | |
| afraid of what you fight for crédit/ tumblr ✶ w/love « Le dernier qui plie les tuyaux devra nettoyer le camion ! » Je ne suis pas à l’origine de cette proposition, mais l’idée ne me déplaît pas : au moins, notre véhicule sera propre. Sans attendre une seconde de plus, un groupe de trois hommes s’active. Gare à celui qui terminera dernier, car en plus de la corvée qui l’attend, il sera aussi sujet à des moqueries de la part de ses collègues. « Ils mettent leurs corps au service de la caserne. » C’est une façon de voir les choses. « Ils ne s’arrêtent jamais. On est bien loin des parties de jeux de société qui étaient populaires à une époque. » Cette remarque semble amuser mon collègue. Malheureusement, ce moment d’échange et de médisance prend fin au moment où l’alarme résonne au sein de la caserne. Tous tenues en haleine, nous attendons de savoir quels sont les engins appelés en intervention. Notre camion fait partie du lot, alors sans attendre plus, les trois hommes de tout à l’heure décalent les tuyaux sur les côtés pour que nous puissions partir – je ne doute pas une seule seconde qu’ils reprendront leur challenge plus tard. Arrivés sur les lieux, j’essaye de prendre rapidement connaissance de ce qui est en train de se passer. Depuis deux ans maintenant, chaque incendie est particulier, encore plus depuis que je suis lieutenant : je veux que chacun de mes hommes rentre chez lui plus tard. L’homme qui a appelé les secours s’avance vers nous et commence à expliquer ce qui est en train de se passer. D’après lui, il s’agit d’un feu domestique, une cuisinière mal éteinte, ou une bougie restée allumée. Même si nous demandons aux gens d’être prudents avec ces choses, les incendies du genre restent très fréquents. L’avantage qu’il y a là – si nous pouvons vraiment appeler ça un avantage, c’est que le feu devrait se trouver dans un unique appartement, s’il ne s’est pas encore propagé. Je donne les consignes à mon équipe, puis mets un masque à oxygène sur mon visage et m’engouffre dans le bâtiment. Alors que certains des pompiers s’arrêtent au premier étage pour demander aux habitants restants de sortir, je poursuis au deuxième. Là, je découvre une femme sur le palier. « Il faut sortir. Ne restez pas ici. » Seulement, à mes mots, la personne ne bouge pas. « Est-ce que tout va bien ? » Là encore, aucune réaction. « Est-ce que vous m’entendez ? » |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: afraid of what you fight for (love&romi) (#) Dim 3 Avr - 19:43 | |
| C’est étrange, cette sensation. Je sens la peur qui me dévore, elle me plie les entrailles, mais je suis complètement paralysée. Je sens l’odeur de brûlé, la fumée qui me brûle les poumons et me fait tousser. Pourtant, je n’ai plus le contrôle de mes jambes. Est-ce que je vais finir calcinée ? Tout s’estompe, mes yeux ne supportent plus la fumée qui est de plus en plus épaisse, et malgré la toux, je peine à respirer. J’entends vaguement des voix, mais je ne peux pas bouger. Soudainement, je sens que mon corps se déplace, mais je ne suis pas à l’origine de ce mouvement. Ma tête tourne, ça cogne la dedans, et les souvenirs de cet incendie, quand j’étais enfant, reviennent me hanter. Je crois que je finis par perdre connaissance, il ne se passe plus rien. Est-ce que les flammes m’ont finalement dévorée, toute crue ? Est-ce que c’est comme ça que je devais finir ma vie ? Lorsque je réouvre les yeux, une tête brune est penchée au dessus de moi. Je lui tousse dessus, ne parvenant pas vraiment à retrouver la mobilité de mes bras, pour parer l’attaque. Je vois ses lèvres bouger plus que je n’entends sa voix, elle est si lointaine. Elle réitère, je me concentre sur sa bouche, puis sur ses yeux. Elle est très belle, et ses joues sont noircies par les flammes. Est-ce que je suis en enfer ? Le son me parvient à nouveau, même s’il est encore étouffé. « Est-ce que je suis morte ? » Ils doivent m’avoir prise pour une tarée à rester là au milieu de l’immeuble en flammes, devant la porte de cet appartement qui n’est même pas le mien. Non, je vous rassure, je n’ai pas voulu me donner la mort, j’ai juste été incapable de faire quoi que ce soit, à part respirer, du mieux que j’ai pu. Et croyez moi, c’était déjà un combat. « Est-ce que quelqu’un est mort ? » Mes parents auraient pu perdre la vie dans cet incendie que j’ai causé, sans le vouloir, quand j’étais gamine. J’aurai pu mourir aussi. Maintenant, je suis paralysée à l’idée que cette vieille dame ait pu vouloir entrer chez elle, ou soit finalement morte parce que je n’ai pas écouté mon intuition… |
| | | Romi Hallenstein ONGLET 1 ○ âge : trente-trois ans (né un vingt-deux novembre).
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○ informations en vrac : elle a toujours vécu à island bay. // grâce à ses parents, elle a eu l'occasion de voyager dans plusieurs pays. // l'école n'a jamais été son truc. néanmoins, elle a commencé des études de commerce - qu'elle a finalement abandonnées pour devenir pompier. // elle a toujours été attirée par le sport. // elle est l'aînée d'une famille de six enfants. // elle a été mariée pendant quatre ans à une femme qu'elle pensait pouvoir aimer toute sa vie. // en deux ans, elle a perdu deux personnes importantes. l'une d'elle est finalement revenue d'entres les morts. // depuis qu'elle a appris, romi cuisine souvent.
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○ inscrit le : 24/10/2016
| Sujet: Re: afraid of what you fight for (love&romi) (#) Dim 3 Avr - 22:18 | |
| afraid of what you fight for crédit/ tumblr ✶ w/love Chaque intervention est différente et c’est aussi ce qui fait la magie de ce métier. C’est palpitant, mais aussi effrayant. C’est un apprentissage constant et forcément, parfois, il y a des ratés. Pour l’instant, sur cet incendie, tout semble sous contrôle. L’étendue des dégâts ne semble pas important et chaque membre de l’équipe sait ce qu’il a à faire. Néanmoins, ce contrôle semble s’évaporer lorsque je trouve une brune dans le couloir du deuxième étage. J’essaye de lui parler, de communiquer avec elle pour lui demander de sortir comme les autres. Sans réponse de sa part, je commence un peu à m’inquiéter pour elle. Elle n’est plus vraiment avec moi, mais ça peut vouloir dire beaucoup de choses et avant d’en arriver à un sentiment de panique, j’essaye de gérer la situation du mieux que je peux. Après plusieurs minutes à secouer la jeune femme, celle-ci finit par revenir à elle. Difficilement, mais sûrement et c’est bien là le plus important. Au début, à l’entendre, je pense qu’elle est désorientée. Cependant, en écoutant un peu plus ce qu’elle dit, je comprends qu’elle a pleinement conscience de ce qui est en train de se passer. « Ça faisait longtemps qu’on ne m’avait pas fait le coup du paradis. » J’extrapole un peu ses propos, mais c’est plus fort que moi – c’est vrai que ce n’est peut-être pas le moment pour ça. « Tu es vivante. Ne t’inquiète pas. » Dis-je, finalement. « Tiens, respire. » Je récupère le masque d’oxygène accroché à ma ceinture, celle destinée aux victimes que nous pourrions trouver, et lui pose sur le visage. « Personne n’est mort. Pas encore en tout cas. » Naturellement, j’ai envie de rajouter que ça finira par arriver si nous restons ici. Mais je doute que la faire culpabiliser plus que nécessaire soit une bonne idée. Surtout maintenant. Elle doit se concentrer sur sa respiration pour retrouver un peu ses états et espérer partir d’ici. « Est-ce que tu peux te relever et marcher ? Nous allons devoir sortir d’ici pour que mes collègues fassent leur boulot. » Si ce n’est pas le cas, alors je m’occuperais de l’aider pour descendre au rez-de-chaussé. Il ne faut pas que nous restions ici. Pour que mes collègues travaillent, oui, mais surtout pour qu’elle soit prise en charge par nos ambulanciers. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: afraid of what you fight for (love&romi) (#) Lun 4 Avr - 10:03 | |
| Je pars un peu dans les extrêmes, mais la sensation que j’ai n’est pas franchement agréable. Enfin sauf cette fille qui est super jolie, c’est pour ça que je me demande si je suis pas dans un univers parallèle. La probabilité pour qu’une pompière canon vienne à mon secours était quand même assez faible. « Tu es vivante. Ne t’inquiète pas. » me rassure-t-elle, alors que je souffle un peu, comme rassurée. Mais ça ne dure qu’un court instant. « Personne n’est mort. Pas encore en tout cas. » Ok alors elle, elle a pas fait des études de psy. Me collant le masque à oxygène sur le nez, j’ai l’impression de retrouver un semblant de vie. Mes poumons la remercient, même s’ils ne savent pas parler. Sauf que j’ai encore sa phrase dans la tête. ‘Pas encore’, ça veut dire quoi ? Qu’on va y passer ? Y’a personne d’autre qu’elle pour éteindre ce feu ? C’est quoi ce bordel ? « Est-ce que tu peux te relever et marcher ? Nous allons devoir sortir d’ici pour que mes collègues fassent leur boulot. » J’attrape sa main sans réfléchir, et dans mon regard, je pense qu’elle peut sans problème lire à quel point je suis pas capable de grand chose, parce que je suis juste terrifiée. Avec son aide, je me relève malgré ma tête qui tourne, mais ne lâche surtout pas sa main. Je peux pas rester seule, j’ai besoin d’aide, et clairement là, avec mon cerveau diminué à cause de cette fumée et de ma putain de phobie, j’assimile le visage de la brunette comme celui de mon ange gardien. Elle m’aide à descendre les deux étages. Je ne suis pas très rapide même si je fais de mon mieux. Mes jambes sont en coton, ma tête tourne encore et mon coeur bat à tout rompre. Les collègues de la jeune femme qui me soutient franchissent l’escalier dans le sens inverse de nous, je n’entends pas vraiment ce qu’ils se racontent, ça gueule dans tous les sens. Eh les gars, j’ai pas de casque pour étouffer vos voix, moi ! Je crois comprendre que c’est mon ange gardien qui donne les ordres, ça c’est badass. Une fois en bas, elle me fait asseoir à l’arrière du camion de pompier duquel elle a ouvert les portes. « La grand-mère, est-ce qu’elle va bien ? » Je balaye les environs du regard, inquiète pour cette petite dame à qui j’ai donné un coup de main. Il ne faut surtout pas qu’il lui soit arrivé quoi que ce soit, je suis pas en mesure de supporter autre chose que le deuil que je vis actuellement… |
| | | Romi Hallenstein ONGLET 1 ○ âge : trente-trois ans (né un vingt-deux novembre).
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○ inscrit le : 24/10/2016
| Sujet: Re: afraid of what you fight for (love&romi) (#) Lun 4 Avr - 20:19 | |
| afraid of what you fight for crédit/ tumblr ✶ w/love Même si j'essaye, parler avec les victimes durant les interventions n'est pas mon point fort. Je crois que c'est mon statut qui fait cela et mon envie de bien faire. Plus vite la situation est gérée et mieux c'est, ce qui ne colle pas vraiment avec ce qui est en train de se passer dans ce couloir. Par chance, je comprends rapidement que sortir d'ici est un souhait de la brune, même si ses capacités sont réduites pour l'instant. Elle attrape ma main et, avec mon aide, se relève. L'oxygène qui est venu remplir ses poumons a certainement un peu aidé. Maintenant debout, je passe l'un de ses bras autour de mon cou et je l'aide à avancer en direction de la sortie. Le poids de la jeune femme repose sur moi, mais ce n'est pas bien grave : j'ai déjà dû soulever des hommes, alors elle, à côté, c'est plutôt simple. Lorsque nous nous retrouvons enfin dehors, je l'invite à retirer le masque à oxygène. Ensemble, nous nous rendons jusqu'au camion et je la laisse s'installer. Avant même de s'inquiéter de son état, elle prend des nouvelles de quelqu'un d'autre. « Elle va bien. Elle a été prise en charge par mes collègues. » En réalité, elle était dehors avant même que nous pénétrions dans le bâtiment. Elle est sortie grâce à quelqu'un, à l'homme qui nous a donné des explications sur ce qui se passait je crois. « Est-ce que tu la connais ? » Même si la jeune femme a l’air d’aller bien physiquement, psychologiquement, ça semble être une autre histoire. Alors naturellement, pendant que je prépare un nouveau masque à oxygène pour elle – semblable à ceux qu’on trouve en hôpital, je décide de lui faire la discussion. Parler, ça peut toujours aider. « Qu’est-ce que tu faisais là ? » Vu comment elle parle de cette dame, elle ne semble pas la connaître, alors pourquoi s’inquiéter de la sorte pour elle ? Au moment où je tends le masque à la brune, un message arrive dans mon talkie-walkie : le feu est éteint et il ne s’est pas propagé à l’extérieur de l’appartement. « Compris. Finissez l’évacuation. On fera un nettoyage après ça. » À l’autre bout, mes hommes confirment avoir reçu mes ordres. « Tu vois, personne n’est mort. » Finalement, ce feu a été pris au bon moment. Il arrive que des personnes soient beaucoup moins chanceux. C’est l’avantage des détecteurs de fumée : plus les secours sont appelés tôt, moins il y a de chance pour que les dégâts soient importants. « Mais c’était dangereux pour toi d’être dans ce couloir. » Ce que j’ai du mal à comprendre, c’est pourquoi elle n’est pas partie d’elle-même. Est-ce qu’il s’est passé quelque chose qui m’échappe ? |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: afraid of what you fight for (love&romi) (#) Mar 5 Avr - 10:23 | |
| Je m’inquiète pour la grand mère que j’ai accompagnée jusqu’à devant chez elle. On aurait dû rester en bas quand j’ai senti une odeur de brûlé. Je sais que parfois, j’ai tendance à sentir cette odeur même juste quand un voisin a fait crâmer son steack. Je ne fais pas trop la différence, c’est juste la peur qui me tétanise. « Elle va bien. Elle a été prise en charge par mes collègues. » Me rassure la pompière alors que je souffle un peu pour évacuer cette angoisse. Son appartement est peut-être ravagé, mais au moins elle va bien, c’est encore le plus important. « Est-ce que tu la connais ? Qu’est-ce que tu faisais là ? » Je secoue la tête à la question. « Je la connais pas, je l’ai juste raccompagnée chez elle en portant ses courses. » Juste une bonne action, et voilà comment ça finit. Je me pose encore certaines questions sur les bonnes et les mauvaises actions. Parfois, ce ne sont pas toujours celles qu’on imagine qui nous mènent au bon endroit. Bref. Je l’écoute continuer de donner des ordres et en recevoir, elle a l’air d’avoir un certain grade, même si j’y connais rien, c’est quand même vachement sexy. « Tu vois, personne n’est mort. » On dirait qu’elle se fout un peu de ma gueule, non ? On va dire que non. Enfin quoi qu’il en soit, moi, je suis rassurée. Et puis cette fois, j’y suis pour rien. « Mais c’était dangereux pour toi d’être dans ce couloir. » D’un seul coup, beaucoup trop d’images me reviennent. J’étais qu’une gamine, mais je me souviens de tout comme si c’était hier. Le pouvoir des traumas, il paraît. Ce sont les mots de ma psy, ni plus ni moins. « J’ai vécu un traumatisme quand j’étais gamine, en relation avec les flammes. Et depuis je suis paralysée. Je sais que je dois bouger, mais j’y arrive pas. » Et ça peut vite virer au drame. « Heureusement, vous êtes arrivés vite… » C’est très probablement grâce à elle que je suis encore en vie aujourd’hui. |
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| Sujet: Re: afraid of what you fight for (love&romi) (#) Mar 5 Avr - 15:58 | |
| afraid of what you fight for crédit/ tumblr ✶ w/love Maintenant que nous sommes à l’extérieur du bâtiment, la jeune femme n’a plus à s’inquiéter de rien : elle doit juste respirer pour éliminer au maximum le dioxyde de carbone qui se trouve dans ses poumons. Alors que je lui tends le masque à oxygène, j’essaye de faire un peu la discussion. Elle a besoin de se détendre un peu, de penser à autre chose. Même si finalement, le premier sujet que nous abordons l’a ramène directement à l’incendie. Elle ne connaît pas cette vieille dame pour qui elle s’inquiète, elle était juste là pour l’aider. « Une bonne samaritaine. Ça se fait rare de nos jours. » Avec ce qui vient de se passer, peut-être qu’elle regrette son geste. Peut-être qu’elle aurait préféré ne rien faire et continuer sa vie comme si de rien était. À mesure que le temps passe, nous apprenons toutes les deux que l’incendie est maîtrisé et qu’il n’a fait que des dégâts matériels. Un soulagement pour nous, en tant que pompiers, mais aussi pour elle. Je l’espère en tout cas, car elle ne semble pas au top de sa forme. En essayant d’obtenir un peu plus d’informations de sa part, j’apprends qu’elle a vécu un traumatisme dans le passé et que c’est pour cela qu’elle s’est retrouvée comme bloquée, face à ce qui se passait. Par chance, grâce à la réactivité des voisins, nous avons pu arriver vite pour maîtriser le feu et pour faire sortir tout le monde. « Nous n’avons fait que notre boulot. » Dis-je, un fin sourire sur les lèvres. « Mais je comprends ce que tu veux dire. Même si c’est ce que je fais chaque jour de ma vie, les incendies ne sont pas les mêmes. Ils ne sont pas toujours aussi cléments. » Les premiers sur lesquels j’ai dû travailler, après la mort d’Alice, n’étaient pas évidents. Les flammes m’ont tellement pris que certains ne comprennent toujours pas comment je fais pour continuer à faire ce métier. « Est-ce que tout va bien ? » Maintenant qu’elle n’est plus à l’intérieur de ce bâtiment, les choses devraient doucement s’améliorer pour elle. « Il est préférable que tu ailles à l’hôpital, juste pour s’assurer que tout va bien. Mes collègues vont prendre le relai. » Là-bas, ils pourront tester le taux de CO2 dans son corps et ainsi la traiter correctement. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: afraid of what you fight for (love&romi) (#) Mer 6 Avr - 10:33 | |
| « Une bonne samaritaine. Ça se fait rare de nos jours. » C'est le premier sourire que je fais depuis un moment. Je suis flattée, et en même temps, je sais qu’elle a raison. Mais notre monde en a besoin. Par contre, si j’avais su qu’il y avait le feu chez elle, jamais je ne serai montée, c’est clair ! Je remercie la jolie prompière de m’avoir sortie de là. Je sais que c’est son boulot, mais un merci est quand même normal, puisqu’elle m’a sauvé la mise. « Mais je comprends ce que tu veux dire. Même si c’est ce que je fais chaque jour de ma vie, les incendies ne sont pas les mêmes. Ils ne sont pas toujours aussi cléments. » J’imagine même pas comment elle peut faire tous les jours pour être confrontée à cet élément qui me pétrifie. Ça fait tellement de ravages… Et en même temps, s’il n’y avait pas de personnes comme elle, on serait franchement moins nombreux sur Terre. « Est-ce que tout va bien ? Il est préférable que tu ailles à l’hôpital, juste pour s’assurer que tout va bien. Mes collègues vont prendre le relai. » Je grimace un peu, je ne suis pas friande de l’hôpital (qui l’est, entre nous ?), mais je me plie à son diagnostique. Si elle pense que j’en ai besoin, alors c’est parti. Je ne dois pas jouer avec ma santé. « J’espère juste qu’ils me fileront quelque chose à manger. » J’ai faim. C’est plutôt bon signe je pense. J’adresse un dernier sourire à la jeune femme, et un regard plein de reconnaissance. « Merci encore pour tout. Et faites attention à vous. » |
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| Sujet: Re: afraid of what you fight for (love&romi) (#) | |
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