contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
Sujet: Let this new adventure begin (#) Jeu 3 Nov - 3:40
Let this new adventure begin
Johanna - Noa
Mon souffle est saccadé et je manque d’air lorsque je franchis les portes des bureaux de chez Vogue. Mon téléphone affichait 8h10 et j’étais attendue pour 8h00. J’essaie d’être subtile et de passer la secrétaire sans qu’elle me voie. « Bon matin, Mlle Lane. » Grillée. Je lui souris avant de passer à l’ascenseur pour monter à mon poste. Ça faisait déjà quelques mois que j’étais engagée en tant que stagiaire. Je n’avais donc pas à me présenter aussi souvent à l’université, seulement pour les rapports de stage que j’avais à compléter. Je n’avais pas rencontré la grande patronne encore, mais les rumeurs disent que c’est mieux comme ça. En attendant, c’est mon responsable de stage qui me tombe toujours sur la tête. Justement, il m’attendait assis sur mon bureau. En me voyant, il fait mine de regarder sa montre et d’être surpris par l’heure, alors que je sais qu’il m’attend depuis un moment juste pour me remettre dans la face mes erreurs. Il adorait ça parce qu’il savait que ça m’énervait. Je roule des yeux et dépose mon sac à côté du bureau en ne prenant même pas la peine de le regarder ou de le saluer. Je jette un œil au dossier à proximité, alors qu’il se racle la gorge. « Pas besoin de rien dire. Je sais que je suis en retard. Maintenant, à part ce détail, il y a une raison pour laquelle t’es là ou je peux commencer à bosser ? » Il aurait du être habitué au fait que ces remontrances ne me font plus rien. Oui, j’arrive en retard, mais je donne toujours le max pour être à la hauteur du travail donné. Je sais que ça pourrait me tomber un jour dessus, mais il n’a pas encore assez de pouvoir dans la compagnie pour que ça l’ait un impact. Après tout, en dehors de son poste, il ne fait que s’occuper de la stagiaire. « Enfin, j’aurais plus que ça à dire, mais je me contenterais de te faire un message. » Je dépose le dossier et le café pour finir par le regarder avant qu’il continue sur sa lancée. « On a une nouvelle stagiaire. Pas dans le même domaine que le tien, mais Iris m’a demandé de lui faire le tour de l’immeuble et lui montrer les coins et lui dire le blabla important, mais comme je n’en ai pas envie. Je te le demande et comme tu dois faire ce que je te dis si tu veux une bonne note pour excuser ton retard, tu vas le faire. » Je roule des yeux. Je ne savais pas quoi dire ni penser, s'en était trop pour les quelques facultés qu'il me restait. Enfin, pour celles qui étaient réveillés. Ce n’était pas non plus une torture de devoir le faire, ça m’empêcherait de l’avoir dans les pattes pendant quelques temps. Je n’ai pas le temps de lui demander son nom et les détails que des talons claquent sur le sol, je me retourne et vois Iris et une jeune demoiselle la suivre. Elle est vachement plus belle en vrai que sur les photos, ça en est presque intimidant. Ils arrivent tous les deux près de notre emplacement et je vois mon patron se lever de mon bureau et replacer sa cravate. On aurait dit que ça le stressait ce qui m’arracha un sourire. Iris s’adressa à nous pour faire les présentations avec Johanna à ce que j’ai cru comprendre et elle repart aussi vite qu’elle était arrivée. Mon responsable quitte aussi rapidement après avoir balbutié quelque chose qui ressemblait à un bienvenue.
J’attends que tout le monde soit parti pour me retourner vers la nouvelle. Je souris largement, le premier vrai sourire de la journée. « Bienvenue à toi. » Je lui indique d’une part la porte pour qu’on puisse commencer la visite. Bien que les bureaux soient étrangement très grand. On arrive à s’y retrouver facilement après quelques temps. « Je suis celle qui doit te faire la visite et crois-moi, je ne peux pas assez te remercier de me faire sortir de mon espace confiné. » Je tente de blaguer pour essayer d’alléger l’atmosphère comme je sais qu’une première journée, c’est toujours stressant pour n’importe qui. Quoique, je m’y prends peut-être mal et elle aura peut-être peur après ce dernier commentaire. « Enfin, je veux dire, n’aie pas peur. Ce n’est pas étouffant, c’est juste que ça fait du bien de temps en temps d’y sortir. » J’espérais juste qu’elle soit du type social et qu’elle ne me laisse pas parler seule toute la matinée, sinon ça risquerait d’être très long. « Dis-moi, dans quel domaine de Vogue te diriges-tu ? » Je commence tout de suite la discussion, mais je réalise que c’est difficile de parler à une inconnue. « Au fait, moi c’est Noa. »
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Sujet: Re: Let this new adventure begin (#) Mar 8 Nov - 19:36
Let this new aventure begin Nono & Jo'
Tout était allé très vite, peut-être trop vite. J'avais attendu parler d'une place qui se libérait chez Vogue, j'avais postulé à peine quelques heures après, avais obtenu un entretien dans la foulée et bim me voilà ici, ce matin, à me demander quelle tenue je devrais porter pour mon premier jour. Je ne suis pas trop du genre à me prendre la tête sur le choix de mes vêtements habituellement, je choisi deux trois trucs qui sont censés bien aller ensemble et le tour est joué. Pourtant, là, je dois bien avouer que ça fait trente minutes que j'essaie et ressaie nombres de tenues. Ce n'est pas tellement le fait que je sois nouvelle qui me fait focaliser sur mon look, c'est plutôt parce que je vais travailler pour un magasine de mode. Bien que je ne sois pas mannequin ou un autre truc du genre, je pense que, là-bas, l'image doit être assez importante. Alors me voilà, essayant tant bien que mal de trouver la parfaite tenue dans cet amas de vêtements bons marchés. Il faut bien avouer qu'en ce moment, ce n'est pas le top niveau fric. J'avais pensé, en arrivant ici, pouvoir compter sur un hébergement gratuit mais il en a été autrement. Ainsi toutes mes économies se sont dilapidées en un rien de temps. Je n'ai même pas eu le temps de voir "pouf" que déjà, mon porte-monnaie criait famine ! C'est ce pourquoi ce travail est une aubaine pour moi et qu'il ne faut surtouuuuuut pas que je foire tout. Je préfère éviter de trop y penser. Il faut que je reste concentrer sur mon objectif.
Finalement, j'arrive à me mettre d'accord (oui je mets d'accord avec moi-même, je ne vois pas ce qu'il y a de choquant dans cette phrase) sur une tenue qui, je pense (enfin surtout j'espère), fera l'affaire. Entre ça, mon maquillage, mon petit-déjeuner et les transports, je suis presque en retard. Pourtant, je dois avoir une bonne étoile car je finis par arriver à l'heure. Iris, avec qui j'avais eu un entretien pour le moins... intéressant on va dire, m'accueille rapidement et m'explique les modalités de mon travail ici. Si je devez vous faire un résumé ce serait : travail, travail, travail, pas me faire chier, travail, faire tout ce que je dis, travail. Je pense que ça explicite bien l'optique dans laquelle ma patronne se trouve. Quand à moi, je hoche la tête avec enthousiasme pour montrer mon approbation. C'est vrai que personnellement, j'aurais préféré, un peu moins de "travail" et plus de "on s'amuse" mais on ne peut pas avoir tout ce qu'on veut. Par la suite, elle m'intime de la suivre. À mesure qu'on marche, je regarde, tout autour de moi, les différentes caractéristiques des locaux dans lesquelles nous sommes. Il y a tellement à voir en si peu de temps, c'en est impressionnant !
Nous arrivons finalement dans un espace de bureaux où nous rejoignons un homme un peu intimidé et une jeune femme avec un sourire aux coins des lèvres. J'essaie de décrypter la situation, il semble évident que l'homme est stressé par la présence sa patronne, quand à la brune, je dirais que le spectacle l'amuse. La grande patronne fait donc les présentations avant de s'en aller aussitôt sec, me laissant avec l'homme un peu étrange et la jeune femme amusée. Ce qui doit être un chef ou un responsable, baragouine un bienvenue avant de s'éclipser à son tour. Je souris, un peu gênée, ne savant pas trop que faire. En effet, Madame Von Dust m'avait expliqué que l'homme à qui elle m'a présenté devait me faire faire le tour de la boîte. Pourtant, il a pris ses jambes à son cou, de ce fait, je suis un peu embêtée et surtout pommée.
C'est un soulagement pour moi quand la brune prend la parole pour me souhaiter la bienvenue, je vais pouvoir lui répondre au lieu de rester pantelante comme une andouille. Je déclare ainsi avec enthousiasme :
-Merci à toi ! Ravie de te connaître ! Moi c'est Johanna, mais tout le monde m'appelle Jo'.
Et c'est tout à fait sincère, j'adore voir de nouvelles têtes, rencontrer des gens, échanger avec eux. C'est comme une bouffée d'air frais, de nouveauté. J'aime les gens en général, voilà tout. Et généralement, ils me le rendent bien, même si j'ai l'impression que mon charme n'a pas complètement opéré sur la grande patronne. Si j'en crois ce qu'elle me dit, c'est elle qui va me faire faire le tour de la maisonnée (oui bon une gigantesque maisonnée j'admet). Non pas que je me plaigne, je préfère de loin passer mon temps avec elle qu'avec l'homme de tout à l'heure.
-Contente de pouvoir être utile !
Je ris quelque peu en réponse à sa boutade. J'aime les personnes qui ont le sens de l'humour, je trouve que la vie est toujours mieux quand on l'a prend avec bonne humeur. Je n'ai pas tord, non ? Quoiqu'il en soit, Noa semble avoir la conversation facile, nous discutons naturellement, ce qui est plutôt un bon point quand même. J'avais peur d'avoir du mal à m'intégrer mais, s'ils tous comme elle, ouverts, il ne devrait pas y avoir de problème !
-Ne t'inquiètes pas, je comprends bien ! Quand je bossais en free-lance, il fallait obligatoirement que j'aille m'aérer l'esprit au moins deux fois par jour pour ne pas complètement péter un plomb !
Le problème, quand on travaille pour soi-même, réside dans le fait que les contrats peuvent arriver tous au même moment. On peut vite être submergé. Ce que j'ai appris de cette expérience, c'est qu'il faut toujours prendre du temps pour soi, ou sinon, notre travail en pâtira. Ainsi je ne peux que comprendre qu'on est besoin d'un break de temps en temps, même s'il est encore tôt cela-dit. Comme on dit, toutes les occasions sont bonnes ! Tandis que nous marchons, elle me demande dans quel domaine je travaille, naturellement je réponds :
-J'ai été embauché en tant qu'illustratrice ! Enfin si ma période d'essaie se passe bien. Pour le moment, j'ai un pied dedans, l'autre dehors si on peut dire.
C'est à mon tour de plaisanter sur ma condition. En effet, Iris a été très claire, à la première erreur, je suis virée. Pas de seconde chance. Je n'ai pu qu'imprimer la leçon vu la manière percutante avec laquelle elle m'a annoncé la nouvelle.
-Et toi, tu bosses dans..?
En effet, il est plutôt difficile de deviner, son bureau ressemblait, quand je l'ai vue, à pratiquement tout les postes de travail lamda qui peuvent exister sur cette Terre. Il faut bien admettre que je curieuse quand à savoir quels types de métiers on peut exercer ici. Plus les firmes sont grandes, plus on y trouve tout un tas de métier farfelue comme web-conceptor... Personnellement je n'ai réussie à comprendre la différence entre web-conceptor et web-designer, m'enfin... Si elle en est une, elle pourra peut-être m'expliquer, qui sait !
C'est à son tour de se présenter, elle me dit s'appeler Noa. Plutôt sympa comme prénom ! J'aime bien ! Je lui fait un grand sourire et plaisante de nouveau :
-Noa, je vais essayer d'imprimer ! À mon avis, je vais galérer avec tout les personnes dont je vais devoir apprendre le nom ici !
Quelque part, même si c'est dit sur le ton de la rigolade, je suis sérieuse. Je risque vraiment d'avoir du mal à tout retenir, surtout que je peux être une vraie tête de linotte parfois, une horreur ! Ma curiosité reprend bien vite le dessus sur mon appréhension de ne pas rien retenir, ainsi, c'est pourquoi je demande :
-Alors, c'est sympa de bosser ici, on s'y plaît ?
En effet, ce serait plutôt bien de savoir, ça pourrait être utile, éventuellement.
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Sujet: Re: Let this new adventure begin (#) Mar 15 Nov - 5:10
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Johanna - Noa
La journée avait commencé du mauvais pied entre mon retard et mon café maintenant devenu imbuvable à cause de sa basse température. Néanmoins, la scène à laquelle je venais d’assister venait de me donner un avantage face à mon présumé patron. Je savais maintenant que son caractère direct et ragoutant s’écrase lamentablement devant la grande patronne de la compagnie. Bien que celle-ci était quelque peu intimidante par sa posture et sa façon de s’adresser aux gens, je voyais mal pourquoi mon patron était si inconfortable à ses côtés. Peut-être avait-il eu des problèmes avec elle par le passé, mais je crois que seul lui peut répondre à cette question. Cependant, j’avais ce qu’il faut pour me l’enlever de mon dos pour une coupe de jours. Après ce moment de faiblesse et sa disparition soudaine, je m’occupe du cas qui m’a été assigné avec une certaine joie. J’étais heureuse de voir une personne comme elle dans nos bureaux. Une personne qui n’était pas une mannequin centré sur elle-même, mais une personne qui use de son intellectuelle au lieu de sa beauté pour se trouver un emploi. Après l’avoir remercié de me sortir de mon endroit clos, celle-ci se met à me remercier également et se présenter sous le nom de Johanna. Je lui souris et après lui avoir serré la main, je la dirige vers les divers bureaux de l’étage. «Ne t'inquiètes pas, je comprends bien ! Quand je bossais en free-lance, il fallait obligatoirement que j'aille m'aérer l'esprit au moins deux fois par jour pour ne pas complètement péter un plomb !» Je ris à son commentaire et trouve en la jeune femme des points en commun. En vrai, ce sont des points en commun qu’ont toutes les personnes rationnelles. Il n’y a qu’une limite qu’une personne peut atteindre avant de péter les plombs, comme Johanna le dit si bien, et avant d’atteindre cette limite, il fallait savoir s’arrêter. Je me retrouve donc intriguée par elle et son côté professionnel et j’essaie de soulager cette curiosité en lui demandant dans quel domaine elle se dirige. Non seulement pour voir si nos bureaux étaient proches l’un de l’autre, mais aussi pour lui montrer où elle allait travailler. Je crois que c’est un endroit important à montrer durant une visite. « J'ai été embauché en tant qu'illustratrice ! Enfin si ma période d'essaie se passe bien. Pour le moment, j'ai un pied dedans, l'autre dehors si on peut dire.» Je souris, je ne connaissais pas vraiment cette partie de l’embauche n’étant qu’une stagiaire, mais je savais que si elle avait eu la possibilité de faire ses preuves aujourd’hui c’est qu’elle a le potentiel de rester. « Je comprends que ça peut sembler effrayant, mais j’ai la certitude que si tu rends le travail qui t’es demandé, tu ne devrais pas avoir de problèmes. » Après, il ne faut pas rendre son travail que pour avoir une paie à la fin de la semaine, mais ça je crois qu’elle le comprendra bien vite. « Et toi, tu bosses dans..? » « sur le côté marketing. Enfin, je ne suis qu’une stagiaire. Celui que t’as vu est mon responsable de stage, mais il aime bien me refiler toutes les choses qui lui demandent de lever un simple petit doigt. » Après toutes ces confidences, je réalise que j’avais oublié de me présenter. J’adorais que la jeune femme ait la discussion facile, ça me permettait de bien me réveiller et de faire connaissance avec une nouvelle collègue et dieu sait que d’avoir des gens qui m’entoure dans ces bureaux me permettent de ne pas craquer sur tout ce qui bouge. « Noa, je vais essayer d'imprimer ! À mon avis, je vais galérer avec tout les personnes dont je vais devoir apprendre le nom ici ! » Un rire franc sort de mes lèvres alors que j’essaie d’imaginer quelqu’un d’autre que la secrétaire connaître les noms de tout le monde. « Tu n’as pas besoin d’essayer de les retenir. Enfin, je ne connais que le nom de John et même encore, parfois je l’oublie. » Je la guide vers son plan de travail, comme indiqué sur le bout de papier que John m’avait donné, avec le matériel déjà fourni par la compagnie. Je m’en trouve moi-même impressionné à la vue de la technologie utilisée. « Bon, je te laisse deviner que c’est ici que tu passeras tes journées. Si jamais tu t’ennuie, je suis pas très loin comme tu peux le constater et sinon, les toilettes sont par là. » Je lui pointe les éléments à savoir tel que les sorties de secours et les autres postes autour. « Alors, c'est sympa de bosser ici, on s'y plaît ? » « On s’habitue en tout cas. Parfois j’ai l’impression d’être dans un vrai cirque ou dans une émission avec des caméras cachées, mais sinon la compagnie nous accorde plein d’avantages et c’est valorisant que de travailler pour une entreprise à succès comme celle-ci. » Je la rassure avec un autre sourire avant d’entendre mon ventre gargouillé. Je dépose une main dessus et m’excuse entre deux ricanements. « Je crois que c’est l’heure de la pause. Je peux te montrer un autre endroit intéressant, soit la salle des employés. En plus de servir le meilleur café, ils font les meilleurs biscuits que t’auras jamais mangé. » Le montant d’argent servi à débourser pour un café à chaque jour pouvait probablement servir à payer autre chose, mais mon corps réclamait sa dose de caféine à chaque jour et je ne pouvais l’ignorer. Je commence donc à avancer vers la dite salle et une fois arrivée, les gens qui parlent un par-dessus l’autre m’enterre légèrement. Je me dirige vers la ligne pour commander et une fois rendue, je me retourne vers Johanna. « Alors, qu’est-ce qui t’amène chez Vogue ? Comment as-tu appris à dessiner ? » J’essaie de paraitre le plus sympathique possible et m’intéresse de nouveau à son cas. Une chose est certaine est que je n’avais jamais croisé la jeune femme dans le coin auparavant, à moins que je n’ai juste pas porté attention, ce qui est tout à fait possible.
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Sujet: Re: Let this new adventure begin (#) Ven 18 Nov - 18:50
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Effrayant, oui, ça peut l'être. Je me demande vraiment si je serais capable de travailler dans un bureau. J'ai toujours travaillé de façon peu conventionnel, de chez moi la plupart du temps. Je n'ai jamais eu à suivre de règle précise. Et c'était sympa, ça me plaisait bien. J'ai sauté sur cette opportunité car j'ai vraiment besoin d'argent mais je ne sais pas du tout si ça peut réellement coller. J'ai des doutes sur ma capacité à obéir tel un bon chien que doit être tout employé modèle. Qui sait ? Peut-être que j'arriverais à m'adapter. Je l'espère en tout cas car j'ai vraiment besoin de ce boulot. Sans ça, je ne sais pas trop ce que je vais devenir. Je n'avais que de maigres économies et, je les ai toutes passées dans l'achat du billet d'avion pour venir ici. Autant vous dire que ce n'est pas gagné pour moi. Je n'ai jamais vécu dans le luxe, au contraire mais, je dois avouer que le manque d'argent est une facteur de stress dont je me passerais bien.
-J'espère en tout cas. Je ferais tout pour !
Et c'est la strict vérité. Même s'il s'avère que ce métier n'est absolument pas ce qui me convient, je prendrais sur moi et ferais comme ci. Je n'ai pas le choix de toute manière, ça doit marcher. Il n'y a aucune raison que ce ne soit pas le cas après tout, je suis une illustratrice talentueuse, mon travail va être apprécié et je vais me faire à la vie de bureau. Espérons-le du moins.
Je ris quand elle se plaint de son responsable de stage, car oui, elle est stagiaire en marketing ici. Les patrons, on pourrait en faire tout un poème, il savent bien nous rendre la vie impossible. Nina, une très bonne amie à moi, m'a parlé d'une histoire qu'elle a eu dans l'ancien bar où elle bossait. Son patron était un véritable enfoiré qui avait quelques gestes inappropriées envers elle. Elle n'a pas eu d'autres choix que de démissionner. C'est vraiment dégueulasse quand on y pense. C'est ce pourquoi, je dis, sur le ton de la plaisanterie mais, néanmoins compatissante :
-Pas le meilleur supérieur du monde, hein ?
Apparemment le fait que je veuille tenter d'apprendre les noms de tout le monde l'a fait rire. Je peux comprendre, ça semble être une tâche insurmontable. Pourtant, je veux tenter d'en apprendre une partie au moins, ceux que je côtoie. Je trouve ça plus sympathique que de dire "hey, toi là, oui toi, avec le t-shirt rouge". J'en serais capable, certes mais, il y a mieux comme première approche !
-Je vais déjà essayer de retenir celui de la patronne ! Ça marquerait mal de l'appeler Madame machin !
Une petite boutade que je sors en riant. Quoique, je dis ça mais, je serais tout à fait capable d'avoir un trou de mémoire de la sorte, ça m'est déjà arrivée et plus d'une fois. Quelque fois, c'est gênant... Je me rappelle notamment de cette fois là, où j'avais commencé à voir un gars, sa tête me faisait penser un peu à Nemo (oui le poisson) du coup j'arrivais pas à imprimer son nom. Je voulais à chaque l'appeler comme le petit poisson rouge. Du coup ça donnait des choses comme "Ne... bébé va-s'y". Bref autant dire qu'on n'est pas resté longtemps en contact.
Elle me montre par la suite mon espace de travail, les toilettes et deux, trois autres lieux clés de l'entreprise. Noa me semble vraiment très sympathique, je suis heureuse d'être tombée sur elle pour mon premier jour et pas sur son supérieur qui me semble en tout point rébarbatif.
La conversation suit son cours et nous parlons de l'ambiance dans la boîte. Elle m'explique que même si ce n'est pas le paradis, il y a quand même pas mal d'avantage à travailler ici. J'ai hâte voir de quels avantages elle parle exactement. Déjà s'il pouvait y avoir des chèques resto, je serais aux anges !
-Je prends note !
Il est l'heure de la pause si j'en crois Noa. Je trouve ça très bien les pauses à heures fixes, ça évite de se faire arnaquer. J'ai été serveuse un moment et bien évidemment tu prenais ta pause quand tu pouvais. Ce qui voulait bien souvent dire que n'en prenais pas.
-Chouette, j'ai même pas commencé à bosser qu'on est déjà en pause !
Il faut bien avouer que je ne me foule pas trop pour mon premier jour. Ça me convient, j'aime bien commencer en douceur, ça permet de se mettre à l'aise. Comme l'heure s'y prête, Noa me propose de me montrer la salle de pause en me vantant ses mérites.
-Comment dire non à un bon café ?
Réponse implicite qui veut bien évidemment dire que je veux voir la salle de pause. Généralement, c'est là que les choses les plus intéressantes se passent. On s'y racontent les ragots ; on parle de tout, de rien ; on fait des plans pour le week-end... C'est un peu le centre névralgique d'une entreprise. Du moins pour les employés.
Arrivée dans la dite salle Noa commande un café et je fais de même en demande, enthousiaste, à celui qui les sert :
-Une café aussi s'il-vous-plaît ! On m'a dit qu'il était très bon, j'ai de hautes attentes du coup, j'espère qu'il sera à la hauteur !
Je taquine un peu l'employé, je ne cherche pas forcément à paraître sympathique pour mon premier jour, non, c'est simplement dans ma nature d'être expressive. J'aime beaucoup parler, échanger avec les gens. Du moins tant que ça ne devient pas trop personnel. Très gentiment, Noa me pose des questions sur mon parcours, je réponds le plus naturellement du monde :
-J'avais besoin d'argent pour être honnête. J'ai vu une opportunité, je l'ai saisie !
Et oui, on en revient encore à l'argent. On ne dit pas qu'il gouverne le monde pour rien.
-Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours dessiné. Quand mon frère faisait des crises, je me calais dans un coin tranquille avec une feuille et un crayon.
Je parle bien évidemment de Tucker. Je prends garde à rester vague quand je parle de "crise", rien ne sert de déterrer les cadavres du placard.
-Et toi alors ? Tu veux bosser dans le marketing ? Ou ce stage, c'est plus en attendant de voir la suite ?
Bien habilement (ou non) je détourne le sujet de conversation vers elle. Je n'aime pas trop parler de moi, de mon passé.
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Sujet: Re: Let this new adventure begin (#) Mer 30 Nov - 16:07
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Johanna - Noa
« Pas le meilleur supérieur du monde, hein ? » « Tu l’as dit » La facilité de compréhension de Johanna m’impressionne. Elle assimile vite l’information autour d’elle et c’est un atout. Je n’aurais pas de difficulté à croire qu’elle va vite s’intégrer au rythme de VOGUE. Elle mentionne d’ailleurs le fait qu’elle voudrait apprendre tous les noms. Cela me fait rire parce qu’aux nombreux départements que la compagnie a, ce serait une tâche ardue. J’essaie de lui mentionner que ce n’est pas nécessaire d’atteindre ce niveau d’excellence. « Je vais déjà essayer de retenir celui de la patronne ! Ça marquerait mal de l'appeler Madame machin ! » « C’est assez difficile de l’oublier ne t’en fais pas. Son nom est sur les lèvres de tout le monde et sur plusieurs tabloïds. » J’essaie de la rassurer. C’est le seul nom qui semble impossible à oublier. Évitez le plus de stress possible dans un endroit qui stresse déjà bien assez est la clé ! Après le tour des grands bureaux et de toutes les sorties de secours sur chaque étage, étape obligatoire dans chaque tournée, ça nous a pris assez de temps pour que l’heure de la pause sonne déjà.
« Chouette, j'ai même pas commencé à bosser qu'on est déjà en pause ! » Son enthousiaste est partagé et je me peux plus à l’idée de me commander un café. Sa présence était loin d’être endormante, mais l’adrénaline du retard est rapidement retombée et ça me prend un remontant si je veux finir ma journée en humaine et non en zombie. « La première journée comme les bureaux sont grands, le temps passe vite, mais ce n’est pas toujours le cas malheureusement. Sans vouloir te décourager. » je lui souris et je rajoute une note positive en mentionnant que le café servi est un de mes préférés. « Comment dire non à un bon café ? » « On dit oui. » Nous attendons notre commande en file et j’en profite pour en apprendre davantage sur la jeune femme. « J'avais besoin d'argent pour être honnête. J'ai vu une opportunité, je l'ai saisie ! Du plus loin que je me souvienne, j'ai toujours dessiné. Quand mon frère faisait des crises, je me calais dans un coin tranquille avec une feuille et un crayon. » J’imaginais les crises d’un enfant en manque d'attention, parfois elles étaient difficiles à gérer si l’enfant était un minimum capricieux. « un enfant chialeux ce frère alors ? » Je vois Johanna se rétracter un peu sur le sujet. Ne voulant pas la mettre mal à l’aise, je tourne le sujet d’une autre façon. « J’imagine que cela a ses avantages maintenant. » Je parle évidemment de sa passion qui s’est développé en même temps que son talent. « Et toi alors ? Tu veux bosser dans le marketing ? Ou ce stage, c'est plus en attendant de voir la suite ? » Cette question à mille dollars. Je me l’a suis rarement posé, je n’ai jamais réellement pensé à ce que je voulais faire de mon futur, tout est juste arrivé comme ça par des décisions plus ou moins songées. « Je vis au jour le jour. Je suis un peu atterri dans le programme à l’université par hasard. Je ne savais pas trop quoi faire et donc j’ai pris administration et comme j’ai aimé mon cours de marketing, j’ai suivi cette concentration. Ma mère étant dans l’administration aussi, ça m’étonne plus ou moins. On verra comment ça va déboucher. » Après avoir reçu nos commandes, je me faufile à travers les quelques tables pour aller me placer sur un siège vide et invite Johanna à prendre celui d’en face. Ça ne prend que très peu de temps avant qu’une présence se fasse sentir derrière mon dos. « Hey. » Le jeune homme s’assit à côté de moi et pose ses coudes sur la table pour accoté ses mains sur son visage en regardant Johanna. « Ouh de la viande fraiche par ici. » Je lui donne une légère tape sur l’épaule. « Diego, pousse toi. Cette manière que t’as de parler des filles, c’est horrible. » Celui-ci, m’ignorant complètement, s’adresse à la femme en face de moi. « Quel est ton nom ma jolie ? » Je ris et roule des yeux à la fois et me dit pour moi-même « T’as pas plus pathétique. » Le concerné, m’ayant entendu, répond. « Arrête, j’aime m’informer sur les nouveaux » « Les nouvelles qui sont jolies oui… On est tous au courant de ton jeu. » Cette fois-ci, je m’adresse directement à Johanna. « C’est Diego. Faut faire attention, il n’est pas toujours fréquentable. » Je ris et celui-ci affiche un air offusqué.
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Sujet: Re: Let this new adventure begin (#) Jeu 8 Déc - 14:50
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Nous discutons de tout et de rien, je dois avouer que c'est très agréable, je n'aurais pas pensé tomber sur des collègues si sympa. Il n'y a pas un seul moment de gêne, excepté peut-être quand elle me demande si mon frère est capricieux. Mais, ce n'est vraiment de sa faute, elle s'intéresse, c'est pas comme si elle pouvait être au courant. C'est ce pourquoi je me contente d'hausser les épaules d'un air lasse. À la salle de pose, alors que nous parlions tranquillement, un homme nous apostrophe. Ou pour être plus précise, m'apostrophe. De façon très peu délicate, je précise. De la viande fraiche ? Il me prend pour quoi ? Son prochain repas ? Et bien, il se trompe lourdement s'il pense marquer des points en agissant de cette manière.
-Oh et de la viande pourrie !
Je ne peux pas m'en empêcher, les mots sortent tout seul de ma bouche, sans que je puise les contrôler. Ça a toujours été comme ça et c'est une des raisons qui font que je ne pourrais jamais être politicienne ou même chef d'entreprise : je ne suis pas diplomate. Je dis toujours tout que ce soit idiot, blessant ou ridicule. Comme je me force à sourire comme je venais d'énoncer une plaisanterie, il ne se formalise pas de ma remarque. Je m'apprête à parler de nouveau à ma collègue quand il m'interrompt. Déjà bien agacée, le qualificatif qu'il me donne n'arrange rien.
-Je ne peux qu'être d'accord avec Noa : c'est pathétique et pas du tout originale.
J'essaie de rester un minium agréable en disant cela de manière posé, un petit sourire aux lèvres. Quand Noa m'informe sur son cas, je ris légèrement, plaisantant à mon tour alors que Diego affiche un air outré.
-Je prends note ! Je veillerais à garder au moins un mètre de distance.
Je pensais qu'il avait compris le message mais visiblement, il n'en est rien. Il continue sur sa lancée en me demandant ce que je fais ce soir. Il rajoute même que la porte de sa chambre m'est grande ouverte. Je veux bien être gentille mais, il y a des limites à tout. C'est ce pourquoi je décide de prendre le terreau par le coeur :
-Je vais être honnête, tu peux laisser tomber. Ça ne sert à rien de jouer le pseudo Don Juan avec moi ça ne marche pas.
Je rajoute d'ailleurs, pour bien que ce soit clair :
-Et si tu veux un conseil, évites les phrases cliché du genre. Au cas où une nouvelle serait intéressé, ce qui n'est pas mon cas.
Quand il part, j'éclate de rire en demandant :
-Ils sont tous comme ça où ?
Je termine mon café alors que la pose prend fin. Je soupire pour me donner mon courage. Me tournant rapidement vers Noa, je lui dis :
-J'ai été ravie de te rencontrer ! J'espère qu'on se recroisera rapidement. Il est temps pour moi d'aller bosser. Espérons que je ne fasse pas n'import quoi.
Je ris une dernière fois avant de m'en aller en lui faisant un signe de main énergique.