(ak) Τα μάτια σας δεκατέσσερα

les informations en vrac

(I) Côté caractère, on dit qu'elle est capricieuse, matérialiste et parfois un peu fausse ; ça fait longtemps que c’est le cas et difficile de dire si ça changera un jour. C'est aussi une personne en constante quête d'indépendance, partie du cocon familial très tôt pour poursuivre ses rêves et qui continue de se battre des années plus tard pour les réaliser. C'est une vraie guerrière, si bien que sa mère se demande parfois s'il n'y a pas du sang spartiate qui coule dans ses veines. Côté business, elle est à juste milieu entre leader née et boss bitch : Athena sait comment s’entourer et fédérer les gens autour d’elle, elle les traite avec respect et leur en demande autant. Enfin, c’est une romantique : friande de petits signes d’affection et de grands monologues à l’eau de rose, elle passe beaucoup de temps à rêver du parfait amour.

(II) C’est sur l’île grecque de Santorin qu’elle a poussé ses premiers cris. Ses parents l’ont accueillie dans la famille comme un cadeau des dieux et elle a toujours été suffisamment chouchoutée pour vivre une enfance épanouie. Les choses se sont un peu tassées quand le petit deuxième, Eros, est arrivé, mais que voulez-vous ? Il faut bien faire de la place pour tout le monde. Athena n’a jamais été jalouse de l’amour que ses parents ont porté à son frère, pour peu qu’ils continuent de la gâter. D’ailleurs, elle a grandi avec ce dernier en lui offrant tout autant d’amour que ses parents et c’est cet amour doublé de leur complicité qui les a toujours gardés soudés malgré leurs disputes. Sauf cette fois, lors d’un repas de Noël, où il y a eu des mots trop durs pour garder leur relation intacte. Athena s’en veut beaucoup mais elle est trop fière pour faire le premier pas vers son frère.

(III) Sa passion pour la mode est née de manière assez atypique. Plus jeune, Athena n’avait qu’une seule idole : sa grand-mère. Star de la pop ayant connu ses heures de gloire dans les années cinquante, elle aimait se montrer sur scène avec des tenues audacieuses mais intemporelles et qui avaient toujours le don de captiver l’attention. Ses parents le savaient et enregistraient alors les passages sur scène de cette femme incroyable pour qu’Athena puisse les repasser en boucle et s’en inspirer pour croquer des idées de tenues dans ses carnets.

(IV) Des années plus tard, et après avoir longuement négocié avec ses parents pour qu’ils lui donnent les moyens de faire le métier de ses rêves, Athena a quitté la maison pour apprendre auprès de grands stylistes d’Europe. Une fois prête, elle s’est lancée toute seule avec sa propre enseigne, Maniki, qui signifie simplement “manche” en grec et qui traduit la simplicité et l’aspect abordable de son travail. C’est à cette même période qu’elle s’est installée en Nouvelle-Zélande, où sa grand-mère venait se ressourcer et trouver l’inspiration.

(V) S’ils ont financé toutes les écoles par lesquelles Athena est passée, ses parents n’approuvent pas pour autant ce choix de carrière. Ils la voyaient plutôt s’orienter vers les affaires ou n’importe quel autre domaine qui tourne autour de l’argent en général, mais elle n’a jamais été très douée avec les chiffres sauf bien sûr pour compter ceux qui s’affichent sur son compte bancaire. Leur point de vue change un peu plus chaque fois qu’ils remarquent l’acharnement avec lequel leur fille travaille pour mener à bien ses projets.

(VI) C’est peu après le début de sa nouvelle vie qu’elle a rencontré Loris. Quand elle parle de lui, pas de faux-semblants : elle l’aime énormément et se voit déjà couler des jours heureux avec lui et leurs enfants. Elle le couvre aussi constamment de cadeaux, que ce soit en gage d’affection ou pour le féliciter pour tous ses accomplissements, mais est-ce que ce ne serait pas un peu trop ? Tous ses amis ne voient pas la relation qu’elle entretient avec le sportif d’un très bon œil et certains pensent même qu’il n’est avec elle que pour son argent.

(VII) Athena commence à peine à adopter le mode de vie néo-zélandais. Elle a gardé beaucoup des habitudes qu’elle avait en Grèce, que ce soit dans sa façon de parler, dans sa gestuelle ou dans les petits détails mais c’est aussi ça qui fait son charme. Son pays natal lui manque beaucoup mais elle y retourne chaque fois qu’elle en a l’occasion.

(VIII) Petite particularité : la grecque est atteinte d’une hétérochromie iridis. Qu’est-ce que ça veut dire ? Que son œil droit est bleu tandis que le gauche penche plutôt vers une couleur noisette. Elle a aussi un tatouage minimaliste de la déesse Athéna sur le poignet gauche.

(IX) Le sport n’est pas sa tasse de thé mais elle est pourtant bien obligée de garder la ligne. Hors de question de trop en faire : Pilates à la maison, un peu de marche dans la nature ou en bord de mer et c’est déjà bien suffisant. Il n’est pas rare qu’elle sèche sa séance matinale pour organiser un brunch avec ses amis. Parfois, il est possible de la surprendre en pleine séance de méditation pour se calmer les nerfs ou pour apaiser son esprit après une journée trop intense. C’est un petit moment de bien-être ou elle peut se retrouver seule avec elle-même et c’est très important à ses yeux.

(X) Son petit plaisir coupable ? Les sensations fortes. Elle aime sentir l’adrénaline courir sous sa peau, que ce soit en sautant d’un avion en parachute ou en faisant du parapente. Sa meilleure expérience de mort imminente reste la via ferrata, une sorte de randonnée en montagne venue d'Italie et qui lui a permis de marcher sur une corde au-dessus du vide.