contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
La journée avait été plutôt agréable. Quelques envois de mails, un peu de lecture, l'achat d'un guide de voyage pour sa prochaine destination - elle n'était pas sûre de pouvoir vraiment profiter des plages de Bali, mais au moins, elle aurait sa tenue de parfaite petite touriste. Elle avait été productive, mais sentait qu'elle n'en avait pas fait assez. Alors elle avait remis ses chaussures et pris son appareil photo, pour une petite balade sur la plage.
Malgré sa présence à Island Bay depuis quelques mois, Meredith n'avait pas encore eu le temps d'explorer toute la région. Elle était surtout restée dans son quartier d'East Bay, et n'était venue sur la plage qu'en journée, pour quelques cours de surf, dans lesquels elle avait passé plus de temps la tête sous l'eau que debout sur sa planche.
La plage, juste avant le coucher du soleil, avait une atmosphère totalement différente. La lumière déclinante et les ombres donnaient l'impression d'être dans un monde un peu plus féerique que celui de son quotidien - un monde où elle pouvait juste s'adonner à ses passions, sans crainte que les mauvaises personnes trouvent son véritable travail, par exemple.
Elle avait commencé à prendre quelques clichés, de la végétation sur le petit chemin bordant la plage. Le lieu serait sans doute propice à quelques autoportraits, mais elle voulait le connaître un peu mieux, pour savoir où elle devrait positionner au mieux son appareil.
Le bruit familier de la fin de pellicule la fit sortir de sa concentration, et elle posa précautionneusement son appareil sur le petit muret, pour pouvoir fouiller dans son sac sans être trop encombrée.
« J'ai pas de pellicules ? »
La question partit à voix haute, sans qu'elle ne s'en rende compte. La dernière fois qu'elle était sortie prendre des photos, dans le centre-ville, elle s'était fait la réflexion qu'elle mettait sa dernière bobine et qu'il lui faudrait en racheter d'autres. Ce qu'elle avait donc oublié de faire, et elle s'en rendait compte au plus mauvais moment.
« Mais quelle idiote... »
Elle aimait son argentique, elle ne dirait jamais le contraire. Mais la possibilité de pouvoir prendre autant de photos qu'elle le voulait tant qu'elle avait de la batterie était tentante - dommage que le rendu soit moins joli et authentique, à son sens.
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Sujet: Re: (Meredith&Laurel) Photography is the story I fail to put into words (#) Lun 6 Juin - 3:21
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La photographie a toujours fait partie de ma vie, que je le veuille ou non. De simple passe-temps, c’est devenu l’une de mes seules activités lorsque j’étais en Inde, pour ne plus tout à fait en avoir le goût lorsque je suis revenue en Nouvelle-Zélande. Après mon retour, il m’a fallu quelques mois pour me décider à reprendre mon appareil photo, et me laisser aller de nouveau, au fil de mes inspirations. C’est revenu par étapes. D’abord, il a été question de simples balades, sans forcément chercher un sujet à mon objectif. Puis petit à petit, tout est revenu. La passion, aussi, au point d’avoir installé une chambre noire de fortune dans mon appartement, exactement comme celle que j’avais en Inde. Maintenant, c’est quasiment devenu un rituel, plusieurs fois par semaine. La seule chose qui varie encore, c’est le lieu. Et ce soir, j’ai décidé de rejoindre la plage, pour profiter de la multitude de couleurs données par le soleil couchant. Je ne viens pas souvent ici, mais pour le moment, c’est plutôt une réussite. La luminosité sur la baie étant parfaite, je suis concentrée sur celle-ci, dans ma bulle. « J'ai pas de pellicules ? » Les sourcils froncés, je relève les yeux en tournant la tête vers l’origine de cette voix qui vient de m’interrompre. Tout ça, pour découvrir une jeune femme qui farfouille dans son sac, visiblement contrariée. « Mais quelle idiote... » Les lèvres pincées, je jette un dernier coup d’œil en direction de la baie, avec une pointe d’hésitation. Mais mon sens du civisme prend rapidement le dessus ; je ne vais quand même pas l’abandonner à son sort. « Vous êtes à l’argentique ? C’est assez rare par ici. » Assez rare pour le souligner, certainement, alors que je m’approche en jaugeant son appareil, toujours posé sur son muret. « C’est un bel appareil, et plutôt bien conservé, visiblement. » Le mien l’est aussi, c’est bien ce qui me permet de l’affirmer avec autant de certitude. J’ai eu une chance inouïe de l’avoir trouvé en bon état lorsque j’étais adolescente, et depuis, j’en prends soin comme de la prunelle de mes yeux. « Pardon, je ne voulais pas vous déranger, mais je vous ai entendue... Vous voulez des pellicules ? J’en ai quelques unes en stock, si ça vous intéresse. » Pour illustrer mon propos, je lui désigne mon propre sac, dans lequel je range tout mon matériel de photographie. Ce n’est pas vraiment mon genre de faire amie-amie avec des inconnues dans la rue - ou en l’occurrence, sur la plage -, mais il faut dire que je ne croise pas souvent des gens avec la même passion, un poil masochiste, pour la photo argentique.
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Sujet: Re: (Meredith&Laurel) Photography is the story I fail to put into words (#) Sam 11 Juin - 12:11
Meredith releva la tête, les joues un peu rouges, en constatant qu'elle n'était pas seule sur la plage. Une blondinette était arrivée à sa hauteur, visiblement intéressée par les remarques qu'elle faisait sur son appareil. Il fallait dire que l'argentique n'était plus très courants, et trouver des pellicules devenait un parcours du combattant.
« Je sais les avantages du numérique mais... Le rendu de l'argentique reste inégalé ! »
Elle n'était pas très objective, passionnée d'argentique depuis toujours. On avait bien dû lui offrir un numérique, qui prenait la poussière dans le grenier - ou plus raisonnablement, était sans doute resté dans un des cartons qu'elle n'avait pas encore ouvert, malgré le fait qu'elle vivait à Island Bay depuis plusieurs mois maintenant.
« Je fais de mon mieux pour le garder en état. J'ai dû apprendre à le réparer moi-même, parce que c'est pas le genre d'appareil qu'on peut facilement remplacer ! »
Les pièces de rechange n'existaient plus, et Meredith devait souvent bidouiller des pièces plus récentes et pas totalement adaptées, pour remplacer celles qui s'usaient avec le temps. A New-York, à quelques stations de métro de chez elle, il y avait une vieille boutique de photographie vintage, et le propriétaire lui avait appris beaucoup de choses - mais elle avait quitté les Etats-Unis depuis longtemps et avait depuis appris à tout faire toute seule.
« Vous avez un argentique aussi ? » demanda-t-elle, avant de se mordre la langue.
Si l'inconnue lui proposait des pellicules, c'était qu'elle devait avoir elle aussi un appareil argentique. Sinon, elle n'avait pas d'intérêt à se balader avec, en espérant tomber sur quelqu'un travaillant sur de l'argentique plutôt que du numérique.
« Je peux vous les acheter » reprit-elle, d'un ton plus sérieux. « Je sais combien ça peut être compliqué à trouver. Ou alors, c'est que j'ai juste pas les bonnes adresses ? »
Elle n'avait pas vraiment cherché sur Wellington une boutique de photographie. Son appareil n'avait pas eu de raté depuis son arrivée en Nouvelle-Zélande, et elle commandait ses pellicules sur internet, ce qui n'avait donc pas nécessité de passage avec un professionnel. Mais la jeune femme devait être une locale, si Meredith se fiait à son accent, et elle savait peut-être où trouver ce qu'il fallait pour de l'argentique.
« Ça fait longtemps que vous avez votre appareil ? »
Elle était curieuse de savoir à quoi ressemblait l'appareil de la jeune femme. Il y avait des modèles tellement différents, mais qu'elle trouvait tous très beaux. Même si elle se contentait du sien, qui l'avait suivi dans tellement d'aventures, et qu'elle ne se voyait pas en acheter un autre, elle aimait observer les autres appareils, leurs couleurs et leurs matières...
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Sujet: Re: (Meredith&Laurel) Photography is the story I fail to put into words (#) Sam 2 Juil - 4:24
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Après toutes ces années à pratiquer l’argentique, je peux affirmer sans problème que les adeptes de cette discipline ne courent pas les rues. Avec l’avènement du tout numérique, et surtout les avancées technologiques qui y sont liées, il devient de plus en plus difficile de résister à la tentation de ranger l’argentique au placard, pour de bon. « Je sais les avantages du numérique mais... Le rendu de l'argentique reste inégalé ! » Voilà, exactement. J’acquiesce vivement, et avec conviction. Et puis, en dehors des questions de qualité, je crois que j’apprécie les moments sacrés passés à développer dans ma chambre noire. Le genre de rituels qui me manqueraient indubitablement, si je décidais de passer au tout numérique. « Je fais de mon mieux pour le garder en état. J'ai dû apprendre à le réparer moi-même, parce que c'est pas le genre d'appareil qu'on peut facilement remplacer ! » Là encore, je ne peux m’empêcher d’acquiescer à ses propos. « C’est vrai qu’il a l’air assez ancien. Le genre de pépite que l’on pourrait dénicher chez un antiquaire, plutôt. » Ou qui pourrait finir dans un musée. Mais quel serait l’intérêt de laisser un appareil parfaitement fonctionnel prendre la poussière dans un musée ? Du gâchis, purement et simplement. « Vous avez un argentique aussi ? » Sa question est cocasse. Aurions-nous vraiment cette conversation si ce n’était pas le cas ? Enfin, je veux bien jouer le jeu, et répondre avec patience. « Tout à fait. » D’un signe de la tête, je désigne l’appareil que j’ai dans la main. « J’ai aussi un numérique que je garde toujours dans mon sac, au cas où. Mais ma préférence ira toujours à l’argentique, quoi qu’il arrive. » Par souci d’honnêteté intellectuelle, il fallait bien que je reconnaisse ne pas être une véritable puriste. Mais mon numérique m’a sauvée plusieurs fois - lorsque je n’avais plus de pellicules, par exemple. Et surtout, les méthodes de l’argentique ne sont plus vraiment adaptées aux techniques de prises de vues du cinéma moderne. Et on ne peut pas vraiment dire que le studio pour lequel je travaille me donne suffisamment de moyens pour aller m’amuser avec des caméras argentiques. « Je peux vous les acheter. Je sais combien ça peut être compliqué à trouver. Ou alors, c'est que j'ai juste pas les bonnes adresses ? » Le sourcil levé, je la dévisage, un peu stupéfaite. En lui offrant ces pellicules, je n’avais même pas songé à une compensation financière. Parce que c’est bien ce que c’était : un cadeau. « Oh non, ne vous inquiétez pas. Je les ai à un prix dérisoire, je peux bien vous en offrir quelques unes ! » Contrairement à elle, il faut croire que j’ai les bonnes adresses. Ou les bons contacts, pour être exact. C’est aussi ça, de travailler dans le petit monde de la prise de vue ; il y a tout un tas de passionnés capables de partager les bons plans en la matière. Lâchant mon appareil, j’ouvre une première poche de mon sac, puis une deuxième, jusqu’à atteindre les petites boîtes tant convoitées. « Ça fait longtemps que vous avez votre appareil ? » Je baisse le regard vers l’appareil pendu à mon cou, que je reprends d’une main pour le mettre en avant. « Je ne sais pas... Quinze ans, peut-être plus ? Mais il appartenait à mes grands-parents avant, c’est une vraie antiquité ! » Cette fois, je laisse échapper un rire franc ; il est rare de pouvoir plaisanter sur le sujet avec quelqu’un qui comprend de quoi je parle. La main toujours plongée dans mon sac, je finis par sortir une poignée de pellicules, coincées entre mes doigts. « Tenez, ça devrait vous dépanner un temps. » Ça dépend de son utilisation, mais ça, pour le coup, ça la regarde. « Vous êtes de passage, ou vous vivez dans le coin ? Dans le deuxième cas, je pourrais vous partager un peu de ma science, au moins vous donner quelques bons tuyaux. » Elle a un accent qui n’est pas d’ici ; c’est tout ce que je pourrais dire sur ses origines. Pour le reste, ça ne me regarde pas vraiment, sauf si elle décide d’en parler d’elle-même.
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Sujet: Re: (Meredith&Laurel) Photography is the story I fail to put into words (#)
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