« N'est stupide que la stupidité. »

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« N'est stupide que la stupidité. » / @Jenny Holway

Sortie du samedi soir, au musée. Et ça l'enchante pas franchement, faut bien l'avouer, Hunter aurait préféré allez boire une bière blonde dans un bar. Mais soit, il ne comptait pas offenser sa nouvelle voisine asiatique. Mei..Meilin, un truc du genre. Assez petite de taille, très brune aux cheveux bien lisses, des yeux bridés - on ne peut pas les rater - et un accent parlé un peu farfelu, mais tout de même adorable. Meilin n'avait pas tardé à venir se présenter auprès d'Hunter une fois qu'il avait posé son dernier carton dans l'entrée de son loft sur North Bay. Très avenante, il s'en était quand même un peu méfié, mais avait finit par accepter cette corbeille de bienvenue qu'elle lui avait si gentiment bien tendue, dans laquelle se trouvait toute sorte de spécialités chinoises. Dont des nouilles, qui ont finit par mettre le feu à son micro onde soit disant passant. Chose qu'il n'avait pas tarder à le lui faire remarqué, et ce dès le soleil suivant levé.

Voulant se faire pardonner, elle lui avait donc proposé de l'accompagner à une exposition d'art. Et rien que de penser à l'art, Hunter s'était raidie. L'art et lui, ça fait trente deux, pour ne pas dire neuf cent quarante deux. Ses yeux soudainement globuleux l'avaient regardé, avant de céder, puisqu'elle semblait vraiment, elle, emballée.
Et c'est ainsi, qu'Hunter se retrouve coincé dans un costard - seule tenue qu'il a pensé adéquate pour l'occasion, même s'il aurait pu mettre un t-shirt vert de l'incroyable Hulk - avec cette chemise un peu trop serrée à son goût. Il a surement prit un ou deux kilos depuis son arrivée au pays, bah ouais, il adore les pizzas, surtout la livreuse...

A peine tous deux rentrés dans le hall du musée, Hunter scrute bien vite les alentours et ne décèle que des gens, d'un genre assez particulier qu'il ne pourrait pas franchement définir. Pour sûr qu'avec ce costard, il se fondera dans la masse. Meilin se met alors à le tirer devant chaque œuvres joliment accrochées, et Hunter trépigne à ses côtés avant de s'échapper dans un bref mouvement de foule : un simple groupe de touristes venus assister à cette exposition. Main dans les poches, l'informaticien fait son tour tranquillement avant de s'arrêter, et de regarder tous ceux qui l'entourent. Ouais, bah il est franchement pas dans son élément. Mais faut croire que Meilin, n'est pas du genre à boire de la bière. Dommage. C'est bien ce qu'il se dit à cet instant, alors que ses yeux se posent sur cette silhouette féminine, dont les cheveux blonds viennent tout particulièrement attirer son attention. A t-il été le fruit d'une mauvaise blague ? Il doute, alors qu'il se précipite vers cette femme, pour la prendre instinctivement dans ses bras. « Oh Ilvy, c'est toi ! Qu'est-ce qui t'as pris d'me faire croire à... » Cette femme se retourne, rejetant par la même occasion son étreinte. Ce n'est pas le visage d'Ilvy, non. Mais bien celle d'une inconnue. En revanche, cela ne l'empêche pas de finir sa phrase, sur un ton plus rude. « ..ta mort.. »

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PAR ZAJA.

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Elle a finalement décidé de se rendre à la dernière minute à cette exposition d’art. Pas de plan pour la soirée, personne de la coloc à l’appart’ alors autant ne pas rester seule. Elle aurait pu. Se mettre devant une série ou son pc pour écrire un peu, dessiner, ou lire. Car elle n’a pas vraiment le temps de tout ça dernièrement. Alors qu’elle n’a objectivement pas grand-chose à penser non plus. Soit, une petite soirée en solitaire à observer différentes œuvres. Cela lui donnera peut-être un idée, une illumination pour un dessin, pour un détail dans son nouveau bouquin. Il faut trouver l’inspiration dans tout et n’importe quoi. Elle se retrouve donc sur place, dans son silence, à se balader. A s’arrêter devant l’une ou l’autre pièce. C’est à ce moment là qu’elle se fait surprendre par une personne qu’elle ne sent pas venir. Son coeur s’accélère de suite. Elle l’a déjà dit aux gens qu’elle connaît, elle déteste qu’on lui fasse ça. Et tous l’ont compris. Il est très rare qu’on lui fasse le coup. Elle repousse donc un peu instinctivement la personne et remarque très vite … que c’est un inconnu. Plus de la quarantaine. Il semble baragouiner un truc qu’elle ne saisit pas, elle n’a pas forcément le réflexe de lire ses lèvres là de suite. Elle s’extirpe de ses bras donc. Et fait le signe pour dire à cet homme qu’il est toc-toc. Tapotant son index sur son crâne. Le regard interrogateur. Il a certainement du la confondre avec une autre. Mais tout de même, prendre comme ça une personne dans ses bras. Heureusement qu’elle n’est pas du genre à détester le tactile. Rapidement elle sort son carnet, son stylo. « Mais ça va pas de faire ça aux gens ! Vous m’avez fait peur ! »Parce qu’elle est sourde. Si elle l’avait entendu, elle n’aurait pas été autant surprise.

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« N'est stupide que la stupidité. » / @Jenny Holway

Persuadé de reconnaître son amie d'avant..Hunter s'élance pour la prendre dans ses bras. Ok. Il n'a seulement que reconnut cette chevelure blonde, bien qu'il n'ait pas recherché un brin d'ADN dans l'une de ses mèches de cheveux, mais cette silhouette lui disait aussi fortement quelque chose. Et c'est à l'intérieur de lui, que tout se bouscule. Sans forcément penser au deuil de cette ancienne amie, un laps de temps, il a sérieusement eut l'impression de retrouver Ilvy, ici, par hasard, sans en avoir eut connaissance. Mais alors que cette femme se retourne et dévoile son visage, c'est la chute qui est terrible. Se reculant subitement, Hunter se veut quelque peu terrifié en découvrant de nouveaux traits féminins - d'autant plus inconnus pour lui. Et alors qu'elle tapote son doigt sur son crâne, l'informaticien lève les mains en l'air et panique. « Pardon, pardon, je vous ai prit pour quelqu'un d'autre ! » Mais il comprend rapidement qu'elle ne peut parler, et n'ayant pas remarquer ses yeux se poser sur ses lèvres, il en suppose également qu'elle doit être sourde. Enfin c'est surtout lorsqu'elle se met à écrire dans un carnet, qu'il s'en rend royalement compte. D'un reflex, il vient à pencher sa tête sur le côté afin de mieux lire ce qu'elle a écrit sur l'une des pages de son carnet. Instinctivement, c'est avec facilité qu'il lit cette phrase, en imaginant sa colère. Rabaissant ses mains qu'il avait si bien levé, il déforme vaguement ses sourcils en guise de désolation et vient alors à signer - formant un poing avec l'une de ses mains pour le coller contre son thorax -, pour la première fois, depuis la mort d'Ilvy. « Je suis désolé. » Mais à peine il eut le temps de finir que Meilin le retrouve. Cette femme chinoise adresse un sourire à la jeune femme avant de s'adresser à Hunter. « Tu t'es perdu ou quoi ? » L'informaticien ne retrouve pas pour autant son sourire et reprend. « Non. Pourquoi je me serai perdu ? Y'a qu'un sens de visite. » dit-il en regardant Meilin. Bien entendu, il ne compte pas franchement lui avouer qu'il avait prit la fuite. Mais il reprend bien vite. « Cette fille est mon amie..et elle veut juste me montrer quelque chose. » Là, il adresse un bref sourire à Meilin afin qu'elle réceptionne bien ce qu'il lui dit ensuite. « Je vais t'abandonner quelques minutes du coup. » Plus direct, il n'y avait pas.
Ne se posant pas plus de question, Meilin repart de son côté en lui ordonnant un appel dès qu'il aura terminé, puis fait un bref signe de la main à la jeune femme. Reposant son regard doublement hébété sur la blonde, il insiste en plissant vaguement ses yeux, tout en espérant qu'elle ait comprit ce qu'il attendait désormais d'elle. Et une fois de plus, il signe en lui disant qu'il est encore désolé. Il est tout simplement pas trop attiré par l'art, voire même pas du tout. C'est pas son truc, ni sa tasse de thé (papy), ni sa bonne paire de chaussette.
Bon, maintenant faut croire que Meilin a refilé sa patate chaude à la blonde...

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Il est vrai que ça lui est déjà arrivé à elle aussi. Voir une personne de dos, penser que c’est une amie ou un collègue de danse. De là à se jeter ou les prendre dans les bras ? Rien qu’une fois alors. Parce qu’on a l’air bien bête quand on fait fausse route. Une situation assez malaisante oui. Autant pour l’un que pour l’autre. Au moins l’homme s’excuse un peu. « Oui je me doute. Mais tout de même. Evitez de faire ça. » La donneuse de leçons. Nul doute qu’il l’aura retenue. Et qu’il n’ira plus prendre les blondes dans ses bras. Il faut dire qu’elle a un physique très commun. Taille et morphologie dans la moyenne. On a plus de chance de la confondre elle qu’un homme de deux mètres au crane rasé. Il s’excuse alors en langue des signes. Elle est d’abord surprise avant de répondre merci. Elle aussi en signant. C’est là qu’ils se font interrompre. Jenny fait un pas en arrière pour se mettre à l’écart. Se met quasiment déjà en route pour s’esquiver et laisser ces deux personnes discuter. Puisqu’elles se connaissent. Sauf qu’elle est prise à partie. Une amie ? Elle comprend vite ce qu’il se trame. Elle peut bien mentir pour aller dans le sens de cet homme même si ce n’est pas très honnête. Alors elle hoche vivement la tête en souriant. L’autre femme hausse finalement un peu un sourcil avant de partir. Et Jenny se met de suite à écrire. « Et bien dites donc. Vous confondez les gens, vous leur mentez, vous avez des qualités quand même ou c’est comment ? » Elle n’écrit pas ça hyper sérieusement. Quoique. Elle garde un petit sourire et ne le regarde pas gravement. Il devrait remercier la danseuse de l’avoir un peu couvert de la sorte. Après, il s’agit peut-être de son ex-femme super collante. Qui sait ? « Elle est si chiante que ça cette femme ? Elle ne m’en avait pas l’air. »

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« N'est stupide que la stupidité. » / @Jenny Holway

C'est pas comme si Hunter avait véritablement décidé de confondre cette jeune femme avec une ancienne acolyte de travail, qui plus est..morte. C'avait été une perte assez brutale d'ailleurs, tellement brutale qu'il n'en croyait toujours pas les faits. Et puisqu'il n'a pas pu se rendre à ses obsèques, il ne pouvait donc pas non plus s'avancer dans les étapes du deuil. Mais soit, il avait pensé retrouver son ancienne amie disparue...mais d'un hochement de tête, il lui donne raison, essayant à l'avenir d'y faire un peu plus attention..

Meilin est du genre assez spontanée et comme Hunter, elle ne comprend pas la plupart de certains sous entendus. Ce qui - à chaque fois - le fait ricaner au fond de lui. Mais là, Hunter se démène tant bien que mal pour lui faire comprendre qu'il ne la suivra plus, du moins pour le reste de la visite. Bien qu'intérieurement, Hunter ne désire pas franchement fuir sa voisine, mais plutôt cette galerie d'art qui ne le distrait pas vraiment... De nouveau seul face à la blonde, Hunter quelque peu soulagé, lui adresse un bref sourire avant de reprendre un peu de son sérieux tout en zieutant sur son carnet. A la phrase qu'elle finit par écrire, l'informaticien ricane en détournant son regard d'elle, quelque peu gêné puis ose récupérer son carnet des mains ainsi que son stylo pour venir graver sa réponse. « Je suis bon nageur et informaticien. » Il la regarde en lui lançant des yeux de biches. Oui, informaticien, ça lui paraît être une bonne qualité surtout lorsque son intelligence manipule à la perfection quelques formules arithmétiques. Abaissant de nouveau son regard sur le carnet, il écrit ensuite en gardant un sourire familier sur le bord de ses lèvres. « C'est ma voisine. Elle est un peu particulière et tenait à me faire sortir ce soir. Mais l'art et moi, ça fait douze...mais ça, elle ne le sait pas encore.. » Redressant ensuite son regard vers la jeune femme, il lui rend son stylo et se met à signer des mains. « Vous adorez l'art, vous ? » Autant faire connaissance avec cette amie en question...

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Non seulement il confond les gens et les prend directement dans ses bras avant de vérifier qu’il s’agit bien de la bonne personne en question. Mais en plus, il parle mal dans le dos des autres ! Ces hommes. Tous les mêmes hein ? Non, Jenny n’irait pas jusque là. Mais ça ne l’étonne pas plus que ça non plus. Il n’a pas forcément l’air le plus commode du monde. Malgré tout, elle se la joue un peu moqueuse gentillet. Des qualités vous avez dit ? Bon nageur et informaticien ? Ca ne compte pas, ce ne sont pas des qualités. « Je crois que vous devez revoir la définition de qualité. Mais c’est toujours mieux que rien. » Elle-même n’est pas à plaindre niveau natation. Mais elle est bien plus douée dans la danse. Elle se permet alors de demander qui est cette femme. A lire entre les lignes, on dirait qu’il s’agit d’un rencard. Il ne l’entend visiblement pas de cette oreille. Et la femme en question n’a pas non plus l’air de trop insister. Pour un rencard raté, c’est très raté. Qui ne tente rien n’a rien. « Pourquoi vous ne lui avez pas dit ? Vous ne vouliez pas la décevoir ? Vous vouliez lui faire plaisir ? Finalement, je viens peut-être de vous trouver une qualité. » Elle sourit. Ou alors, il est simplement pas assez honnête ou franc pour dire la vérité. Non pas que ce soit un véritable défaut. Pas l’âme d’un artiste donc. Elle est bien tombée. Tout son contraire. Danse, littérature, dessin. Et si elle pouvait entendre, elle aurait bien l’oreille musicale aussi. « Oui j’adore ça. C’est mon métier et ma plus grande passion à vrai dire. Même si je n’aime pas tous les genres, loin de là. » Il y a des choses parfois un peu trop bizarres à son goût. Même en matière de danse. Les genres trop expérimentaux par exemple. Il en faut pour tout le monde. Il déteste ça, elle adore ça, voila donc un très beau sujet de non conversation entre les deux. « C’est peut-être l’occasion de vous réconcilier avec l’art. Vous n’allez quand même pas me dire que vous êtes insensibles à la danse, au cinéma, à la musique, etc ? » Si jamais il lui confirme que c’est le cas, il sera une peine perdue. Irrécupérable. Mais non, elle n’a jamais croisé personne qui n’aime rien. Ou alors, elle a bien vite écourté la discussion. « Bien que je vous accorde que la majorité des films, on peut pas vraiment considérer ça comme de l’art. » Surtout les blockbusters de nos jours. Les films plus contemplatifs par contre, c’est souvent un plaisir pour elle de les regarder.

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« N'est stupide que la stupidité. » / @Jenny Holway

Est-ce que cette jeune femme là, sait-elle réellement sur qui elle vient de tomber ? Peut-être pas en réalité. Hunter n'est pas de ceux qui se vanteraient d'avoir telle ou telle qualité, il est tout simplement lui-même. Bien qu'il ait toujours fait la différence entre ce qu'il est, et qui il est. Mais sans doute qu'elle ne pourrait le comprendre..du moins pour l'instant. Alors quand elle lui dit de revoir cette soit-disant définition, Hunter ne peut se retenir et lui lance un regard plus crispé de plaisanterie.

Un sourire de plus, décidemment elle parle pas beaucoup mais arrive à lui voler quelques sourires, Hunter récupère de nouveau son carnet et se met à écrire plus rapidement et de moins en moins droit. « Oui, j'voulais lui faire plaisir en l'accompagnant. Elle est quand même sympa ! » Redressant son regard dans le sien, il insiste de quelque peu pour appuyer ses paroles écrites. Meilin est particulière, oui, mais avenante et c'est ce qu'il apprécie finalement chez elle. Par contre, il ne pensait pas véritablement un jour, se retrouver dans un tel lieu...si ennuyant. Enfin un peu moins, depuis qu'il est tombé sur cette jolie jeune femme aux cheveux blonds..
Mais il est clair que oui, elle aime l'art. Et Hunter peut le lire à travers son regard. Chose qui l'impressionne en quelque sorte et dont il serait aussi curieux de savoir qu'est-ce qui l'attire dans tout ça ? Mais pour l'instant, il en apprend davantage sur elle et ça lui plaie. A vrai dire, l'informaticien s'est toujours très intéressé aux autres qu'à lui-même. Et d'ailleurs ça se voit, qu'il soit d'autant plus enthousiaste lorsqu'elle s'adresse à lui, et non l'inverse. Il réfléchit à sa signature, le temps de trouver les bons gestes puis lui répond. « L'art est vaste, je sais. Mais c'est surtout cette galerie d'art que je trouve ennuyante. Que je vous rassure, oui, j'aime le cinéma et la musique ! Mais la danse, je sais pas..peut-être ? » Il vient à hausser un sourcil discrètement avant de poursuivre. « Vous faites quoi comme danse ? » Puisque dans ce domaine là, il y a aussi tant de discipline...

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« Je vois. Néanmoins, ne pas être trop honnête là-dessus, ça n’apporte rien de bon. » Autant dire les choses telles quelles sont. Quel intérêt de faire semblant ? Surtout pour un rencard. Il suffit de dire non dès le début. Il y aura forcément de la déception de l’autre personne mais mieux cela que de faux espoir non ? De son côté elle a déjà dit non à certains rendez-vous. Ou oui mais en précisant que cela n’irait pas plus loin d’un verre, par exemple. Elle discute donc, via son carnet, à cet homme qui déteste l’art. Mais qui ne doit pas le détester tant que ça. Du moins, pas sous toutes ses formes. Il y en a tellement. Elle aime n’est pas fan de tout. Pour ce qui est de la musique elle ne peut en parler. Mais même pour la danse, il y a des genres qu’elle trouve trop particulier pour être apprécié. Elle comprend donc que ce sont les peintures, les galeries, qui ne le branchent pas. Ennuyant. Un avis que partage beaucoup de monde malheureusement. Un musée ? C’est encore différent. Faire une petite visite d’un étage de l’Egypte ancienne ou de l’époque de Jules César, cela doit être plus intéressant pour lui. « D’accord je vois. Vous n’êtes pas totalement irrécupérable alors. » La blonde sourit. Il doit bien exister des gens qui n’aiment pas le cinéma. Ou la musique. Ou la lecture. Mais tout en même temps ? Quelle triste vie. Jamais elle n’a rencontré d’extra-terrestre pareil. Ils parlent ensuite d’elle. De ses danses. Est-ce qu’il s’y connaît ? Elle ne va pas aller lui sortir les styles les plus méconnus de tous. « Du mordern jazz, de la danse contemporaine, un peu de latino. Et d’autre chose aussi. J’aime bien bouger. Je ne fais juste rien de trop abstrait, ni de danse classique. » Elle s’est même essayée à des danse plus folkloriques. Elle ne se ferme aucune porte. Et oui, une fois encore, il est très bizarre pour une sourde de faire de la danse mais que voulez-vous. Ceux qui l’ont vu à l’oeuvre savent que ce n’est presque pas un handicap. Du moment qu’on lui donne le tempo au tout début. Sans quoi, oui, elle serait totalement désynchronisée avec l’air. « Et vous comptez rester ici tout du long si vous trouvez cela ennuyant ? » S’il le souhaite vraiment, il n’a qu’à inviter l’autre femme à sortir et boire un verre. Ou alors de s’en aller en lui disant de se prendre un taxi pour se retour. Au cas où il serait un goujat.

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« N'est stupide que la stupidité. » / @Jenny Holway

Il est vrai que de ne pas être trop honnête n'apportait rien de bon, oui. Mais à aucun moment Hunter avait misé sur ce "rencard" - qui n'en était surtout pas un -, il avait juste compté sur le fait de lui tenir compagnie vu l'enthousiasme que Meilin portait sur son visage, au moment où elle lui avait parlé de cette exposition. Parce qu'Hunter est ainsi, à ne pas réussir la plus part du temps, à refuser une proposition. En réalité, Meilin l'avait tout aussi bien prit par les sentiments en jouant de ses yeux noirs. Et n'ayant rien de prévu, il avait bel et bien finit par accepter. Alors qu'il n'aime pas franchement l'art, c'est une chose. Et cette chose, il pouvait tout à fait la mettre de côté, simplement pour passer du temps avec une voisine devenue en quelque sorte une amie.

A voir le mot "irrécupérable", Hunter ricane doucement dans son coin. Si, il est bien irrécupérable mais à quoi bon faire des efforts alors que lui-même s'autoévalue de la sorte, pour pas mal de choses... Mais en voyant le sourire de la jeune femme, Hunter ne résiste pas à le lui rendre. Elle semble tout aussi différente des autres et de lui, mais l'informaticien trouve un peu plus de commodité en elle. Il est vrai qu'elle ne semble pas avoir sa langue dans la poche, et ça lui plaie. C'est donc toujours avec ce regard attentif, qu'il en apprend sur elle et le type de danse qu'elle doit maitriser à la perfection. Il n'en doute pas. Le modern jazz, il connait. Le latino aussi, mais pour ce qui est de la danse contemporaine, cela reste un peu vaste pour lui. Amicalement, il reprend alors. « Oh..je suis sûr que ça me plairait de voir un spectacle de danse ! » Et pourquoi pas de la voir, elle, danser. C'est une hypothèse, bien qu'il n'ait encore jamais vu de représentations ! Mais rapidement, il ricane à sa dernière question tout en cherchant Meilin du regard - qu'il ne retrouve donc pas - et vient à regarder de nouveau la jeune femme pour lui répondre. « Euh..oui. Mais je commence à avoir faim, donc il y a de grandes chances que j'aille me trouver quelque chose à manger et à boire... » Il fait mine de réfléchir un court instant avant de poursuivre. « ..ou alors je tenterai bien une plongée nocturne ! J'en ai fais que très peu, je préfère plongée la journée, mais la nuit c'est sympa, c'est un tout autre monde ! » En effet, Hunter serait bien capable de laisser Meilin sur le carreau, - elle comprendra -, s'il avait autre chose à faire de bien plus amusant que de contempler des œuvres d'art sans réussir à les déchiffrer. Puisqu'il faut le dire, son domaine c'est les chiffres.
Il pourrait tout à fait lui demander si elle souhaite ou non l'accompagner, mais Hunter n'est pas de ceux qui se veulent très avenant au premier abord. Malgré le fait qu'il l'ait déjà serrer dans ses bras...par erreur. Mais si l'une de ses idées la branche, ce serait un plaisir pour lui, de rester en bonne compagnie.

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La blonde pense immédiatement qu’il dit ça juste pour lui faire plaisir. Un peu comme le pourquoi il est là ce soir. Pour son amie et pas pour lui. Assister à tout un spectacle de danse, il finirait par s’ennuyer au bout de cinq minutes. Ce qui ne dérange pas Jenny. Il faut des gens qui aiment et qui n’aiment pas. « Vous n’en avez jamais vu ? Même pas des spectacles par des enfants par exemple ? » Cela n’a rien à voir avec ses danses professionnelles à elle bien entendu. Tout est quasiment parfaitement exécuté de leur côté. Alors que les enfants, restent des enfants. Ils ont au moins le côté mignon pour eux. S’il n’est pas là pour l’art, il peut être là pour son estomac. Trouver le buffet ou quelque chose d’autre à manger. Non mais. Qui vient à ce genre d’endroit pour manger ? Il aurait du prévoir le coup. « C’est peut-être l’occasion pour vous de retrouver votre amie et vous éclipser. Même s’il faudrait lui dire que la galerie d’art n’est pas faite pour vous. » Un restaurant donc. Ou une plongée ? Une mouche viendrait-elle de le piquer ? Elle ne comprend pas de où il peut sortir cette phrase. Enfin, elle aussi a déjà eu l’envie de faire une plongée nocturne. Bain de minuit plutôt. Le tout en étant bien accompagnée. Mais c’était prévu dès le départ, dans sa tête. « Ca vous prend souvent des envies de ce genre ? Non parce que c’est particulier tout de même. En plus, enfin il faut pas mal d’équipement sinon vous n’y voyez rien. » Et même avec de l’équipement … Elle ne sait pas le genre de lampe qu’il faut, mais ce doit être des trucs qui éclairent incroyablement fort. Et avec un rayon très large. Ce peut déjà être compliqué de plonger en journée. Alors là ? Dans le noir ? Il doit sans doute savoir ce qu’il fait. « Vous m’aviez dit que vous étiez bon nageur mais donc vous plongez souvent également ? C’est votre job ? » Ce qui est sûr, c’est qu’elle ne tentera pas l’expérience. A moins d’être très bien encadrée. La perte de deux de ses sens y étant pour beaucoup. En journée, elle peut se fier uniquement à ses yeux. Et pleine nuit, voila qui est plus difficile.

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« N'est stupide que la stupidité. » / @Jenny Holway

Si Hunter a déjà vu un spectacle de danse ? Il croit bien lui avoir déjà répondu concernant ce sujet là. Et avec des enfants ? A voir ces deux questions, l'informaticien fronce quelque peu des sourcils tout en cherchant rapidement dans ses souvenirs. Aucune chance donc qu'il n'ait vu un spectacle réalisé par des enfants ou non, alors qu'il reprend en grimaçant quelque peu, tout en laissant place à sa signature. « Beh non, j'en ai encore jamais vu. J'ai pas non plus d'enfant, et mes plus proches amis non plus..donc difficile d'en voir dans ces cas là. » Chose que la jeune femme devait surement bien ignorer mais qui semble important pour Hunter, de le lui dire.
Oui, Hunter compte bien rester le temps qu'il faudra pour que Meilin profite de cette exposition - avec ou sans lui d'ailleurs - vu qu'ils sont venu à deux et qu'il n'espère pas rentrer à pied jusqu'à chez lui. Mais soit, y'a t-il un mal à être en ce lieu ? bien que l'art ne l'inspire pas tellement ? Des questions qui le chiffonne intérieurement alors qu'elle semble tirer ses propres déductions.
Dans tous les cas, l'informaticien lui fait part d'une petite fringale. Et cette jeune femme ne semble pas vouloir la partager avec lui. Alors si elle y tient vraiment, il peut s'en aller, se trouver un coin où poser son cul en attendant le retour de sa voisine... ou tout simplement lui tenir aussi compagnie. Dans un bref soupire, il reprend alors. « Je pense que maintenant, elle doit bien s'en douter. » Et si ce n'est pas le cas, alors tant pis. Mais Hunter ne se fera pas avoir une deuxième fois. Ca, c'est sur...

L'idée de plonger la nuit, le motive sur l'instant. Ce n'est pas la première fois qu'il le ferait et étonnamment, il sait parfaitement ce qu'il fait. Et tout l'équipement qu'il possède dans son van en est bien la preuve. Bien entendu, ce n'est pas écrit sur la base de son front et la jeune femme doit aussi bien l'ignorer. Alors il en va de soit, qu'il se justifie. « Assez souvent oui, je dois l'avouer. Je suis passionné de plongée sous marine depuis de longues années et j'en suis pas à mon tour d'essai. J'ai déjà pas mal arpenter quelques océans et un grand nombre de barrière de corail. Je suis même suivis sur les réseaux et j'envisage, peut-être, de donner des cours à mes heures perdues, si l'occasion se présente. » Un petit sourire nait sur le bord de ses lèvres, alors qu'il poursuit simplement. « Niveau équipement, j'ai aucun soucis à me faire de ce côté là, vous en faite pas. C'est pas la première fois que je plonge la nuit, même si de jour c'est bien plus confortable. Mais non, ce n'est pas mon job. Il me semble vous avoir dit que j'étais informaticien... » Si jamais elle avait malencontreusement oublier cette petite information. D'un haussement de sourcil, il lui demande alors. « Et vous ? Vous êtes passionnée par autre chose que la danse ? »

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Un goujat ? Non tout de même pas. Jenny n’irait pas jusque là en connaissant si peu de cet homme. Et puis il ne lui a pas fait de remarques bizarres ou déplacées à elle. Juste qu’il devrait être plus sincère avec cette amie. « C’est possible. Enfin certaines personnes ne voient pas toujours certains signes. Ou elles voient ce qu’elles veulent bien voir. » Et inversement, ne voient pas ce qu’elles n’ont pas envie de voir. Donc autant jouer franc jeu avec cette femme non ? Ce n’est pas à Jenny d’aller le faire. Alors elle continue de discuter avec lui. Les voila qu’ils parlent de plongée maintenant. Plus qu’une passion pour lui à priori. Futur métier ? Pourquoi pas. Mais même si elle n’y connaît rien, elle se doute que ce n’est pas aussi simple que cela. « Ah oui d’accord. Vous m’avez même l’air d’être plutôt un pro dans le domaine. Pourquoi pas oui mais si vous vous lancez là-dedans sérieusement faites attention qu’il y a beaucoup de concurrence. » S’il habite dans le coin il doit bien le savoir. Pas besoin de faire une étude de marché poussée pour observer les nombreuses écoles de plongée, surf et compagnie. En espérant qu’il ait un bon métier à côté donc. Car vivre de ces cours particuliers risque d’être compliqué. Il est vrai qu’il est informaticien et là par contre, il y a toujours beaucoup de boulot pour eux. Pas une pro certes, mais elle se demande tout de même comment on peut, convenablement, plonger en pleine nuit sans équipement. « Si vous le dites. Je me sentirais plus à l’aise avec un brin d’équipement mais ça doit être l’expérience qui parle, pour vous. Et oui oui vous me l’avez dit. Enfin peut-être pas comme ça, juste que vous aimiez l’informatique, je pense. » Et ce n’est pas une question d’avoir mal interprété puisqu’elle sait très bien lire sur les lèvres et qu’elle ne rate aucun mot si son interlocuteur fait un minimum d’effort. Ce que fait cet homme. Mais parlons d’elle à présent. Ses passions. Elle pourrait en parler des heures. Même en dehors de la danse. « L’écriture principalement. Le dessin aussi. Mais l’écriture oui. Depuis toute jeune. Des petites choses au début, des fan fictions, des mini histoires originales et puis avec le temps un vrai cycle de romans. Rien d’incroyable mais je n’en demeure pas moins assez fière je dois bien l’avouer. » Elle a un petit sourire quand elle en parle. Loin d’envisager une carrière, loin de pouvoir vivre de ses « ventes », ça reste une sorte d’accomplissement.

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« N'est stupide que la stupidité. » / @Jenny Holway

Etonnamment, Hunter a vraiment l'impression que de ne pas dire la vérité à sa voisine - concernant cette exposition d'art - tracasse assez beaucoup la jeune femme qui se tient devant lui. Elle n'a pourtant pas de soucis à se faire, Meilin s'en remettra, il n'a pas de doute la dessus. Mais pour le coup, Hunter semble plutôt même d'accord avec son interlocutrice. Certaines personnes ne voient pas toujours certains signes. Ce à quoi Hunter est plutôt fort pour ce genre de chose. Car tout ce qui relève du sous entendu, ou autre, il a beaucoup de mal à les détecter, et encore plus à les interpréter. Surement à cause de sa propre personnalité, ou encore à cause de l'asperger. Allez savoir... quoiqu'il en soit, il opine du menton pour lui donner raison et vient à hausser également des épaules. Assez parler de Meilin...

Il est clair que quand il est question d'informatique ou encore de plongée sous marine, Hunter pourrait en parler durant des heures. Puis, il serait même tenté à lui faire découvrir tout son attirail, qu'il se trimbale dans l'arrière du van qu'il s'est offert dès son arrivée sur l'île. Au vu des dires de la blonde, il se permet de lui adresser un sourire avant de reprendre. « Je ne suis pas un pro. J'en deviendrai même surement jamais un, mais depuis petit j'adore plonger donc... » C'est tout comme. Bien qu'il n'est pas du genre à monter une école de plongée - car ça ne l'intéresse pas tellement. Non, il préfère garder cette activité en tant que hobbie et le faire partager avec ceux qui le désirent. « Oh mais je cherche pas la concurrence. » Non, il préfère rester à part. Comme il a toujours su faire, d'ailleurs. Même si bon, la plupart des écoles de plongé dans les alentours ne proposent pas de sorties nocturnes. Ce qui est vachement cool d'ailleurs, si on aime aussi un peu flipper par moment. En tout cas, Hunter se faisait parfois quelques frayeurs et finissait toujours par en rire.

Suite à quoi, l'informaticien préfère alors s'intéresser à ce que la jeune femme aime, outre que la danse. Et ce qui en ressort le plus de ses gestes, bien c'est l'écriture. Cette jeune femme semble très artistique tout de même. C'est plaisant de découvrir une telle personne, pour lui. Surement qu'ils se veulent alors tous deux, passionnés, depuis de longues années. Alors il prend le risque de la questionner davantage. « Sérieux ? Vous avez écris des romans ? Et quel type de romans ? Vous les vendez actuellement ? » Oh oui, il veut en savoir plus.

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PAR ZAJA.

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Peut-on ne pas être pro et ouvrir son école ? C’est la question qu’elle se pose. Oui bien évidemment que c’est possible mais qu’en est-il de la légitimité ? Elle sait qu’elle préférerait se diriger vers quelqu’un de qualifié plutôt qu’un amateur. Même si c’est un amateur averti. Tout dépend aussi du domaine ou de l’apprentissage. Pourrait-elle donner des cours de dessin par exemple ? Pas impossible. « Oui vous savez bien y faire malgré tout. » Cependant, ouvrir une nouvelle école de plongée ou de surf dans les environs, ce n’est peut-être pas la meilleure idée qui soit étant donné la concurrence. Il a beau dire qu’il ne cherche pas à nuire à personne, il ne peut pas y faire autrement. « Peut-être mais la concurrence elle, elle vous trouvera. Et vous avez beau faire ça pour le plaisir, il faut tout de même que ça rapporte. » A moins qu’il n’ait beaucoup d’économies sur le côté. Pour lancer son commerce il faut de toute façon avoir un petit pot de départ. Afin de pouvoir vivre au quotidien puisque rien n’est jamais rentable au début. C’est toujours un sacré investissement. Voilà pourquoi, même dans ses rêves les plus fous, elle ne se voit pas ouvrir une école de danse. Et qu’on ne lui dise pas que c’est parce qu’elle est muette. Elle tout à fait être directrice sans être professeur. L’écriture par contre, c’est de suite plus simple d’être autodidacte. Quoiqu’il faut une maison d’édition à la fin. « C’est une histoire assez bateau, classique. Une jeune femme qui part à New York et rêve d’être la tête d’affiche de Broadway. Mais tout ne se passe évidemment pas comme prévu. Un mélange de drame, de comédie et de romance. Et oui mes romans sont publiés et sont disponibles à la vente. C’est clairement méconnu et je ne m’attends pas à en vivre mais j’en suis fière malgré tout. » Tout le monde ne peut pas se vanter d’avoir son nom sur un bouquin disponible en librairie. Alors oui, ses romans valent ce qu’ils valent mais cela n’en reste pas moins bien écrit et plutôt plaisant pour celles et ceux qui aiment le genre. Pour les autres qui préfèrent le fantastique ou la science-fiction, passez votre chemin. « C’était un plaisir avant tout l’écriture et puis l’occasion s’est présentée, je n’ai pas pu refuser. » Elle sourit. Comment dire non à pareille proposition ?

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« N'est stupide que la stupidité. » / @Jenny Holway

Hunter est bien passionné de plongée sous marine, mais s'il avait eu envie d'en faire son métier, il l'aurait fait depuis maintenant longtemps. Bien que cette discipline reste malgré tout, sa plus grande passion, il préfère exercer son métier d'informaticien, nuit et jour - enfin surtout la nuit - au vu surtout de ses fiches de paies. Pour le coup, Jenny n'a pas tord. Sans même chercher la concurrence, cette dernière le trouvera, si on entend parler de lui. C'est pourquoi il se met alors à signer de nouveau, sans hésitation. « Je préfère garder mon boulot, et je suis même pas sûr d'être aussi patient en fait, pour donner des cours. » Ce qui le justifie bien d'impatient en temps normal. Scientifique comme il l'est, il se doit toujours d'obtenir, et rapidement, des résultats. Qu'ils soient d'ailleurs, bon ou mauvais, il lui faut des résultats pour avancer, c'est primordial.

Mais sur le moment, ce qui l'intéresse le plus, c'est d'en apprendre davantage sur elle, notamment sur le genre de bouquins qu'elle peut écrire. Attentif, il lit alors sa signature tout en s'imaginant bien l'histoire classique qu'elle lui décrit. Il en sourit même légèrement avant de reprendre. « Vous avez bien raison d'en être fier ! Et faut savoir prendre cette chance lorsqu'elle est nous ait offerte. Mais dites moi, vous avez un pseudonyme en tant qu'écrivaine ? Si jamais un jour je tombe sur une librairie... » Car il serait bien tenté de lire ce livre en question. Mais il eut à peine le temps de finir sa phrase que Meilin les rejoint en soupirant. « Bon bah, j'ai fais le tour je crois. J'suis un peu déçue finalement. Vous parliez de quoi ? » dit-elle en s'adressant à Hunter mais en regardant avec insistance la jeune femme. Sans attendre, Hunter reprit alors la parole. « On faisait juste connaissance et cette jeune femme est écrivaine ! » dit-il comme s'il en était fier, désormais, d'avoir une telle connaissance dans son entourage. Mais en apprenant ceci, Meilin ne se veut pas plus enthousiaste que ça. « Super, et sinon ça te dit de rentrer ? » dit-elle en regardant définitivement son voisin.

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PAR ZAJA.

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