you spend money to spend time with me (enchère)

Ce soir, je suis mise aux enchères pour récolter des fonds pour la défense des animaux et pour cette occasion, je me suis habillée sur mon trente-et-un. C'est donc vêtue d'une robe noire qui dessine parfaitement mes courbes que je m'avance dans le grand hall qui accueille les résultats de l'événement. N'étant que rarement habillée de la sorte, j'avance doucement, timidement, jusqu'à trouver un coin de la pièce où je me cacherais jusqu'au verdict. Je jette de rapides coups d'oeil aux personnes présentes dans cet endroit, à la recherche d'indice sur la personne qui pourrait mettre une somme conséquente sur moi, mais rien. Heureusement pour moi, les organisateurs ne font pas durer sur la longueur et je suis rapidement fixée. En entendant le prénom d'Azel, un sourire se dessine naturellement sur mon visage. Finalement, cette soirée ne se terminera pas trop mal. Je m'imaginais déjà faire la discussion à un inconnu et écourter au maximum la soirée. Alors que là, je vais vouloir qu'elle dure, qu'Azel en ait pour son argent. Non, je ne suis pas une prostituée, mais autant profiter d'une bonne soirée à deux si elle est offerte par la ville. Je passe un rapide coup d'oeil dans la salle et remarque la jolie blonde au loin. Visiblement, elle m'a aussi trouvé vu qu'elle se rapproche petit à petit de moi. « Vraiment ? » Dis-je à destination de la jeune femme. Avec ma nomination et l'argent qu'elle a en poche, j'aurais pu miser gros sur sa venue. Pourtant, je suis surprise de la voir ici. Notre relation étant toujours secrète, je pensais qu'elle ne prendrait pas le risque de faire capoter notre couverture. Derrière elle, un homme s'avance. Je n'ai pas fait attention, mais il est avec elle. « Bonsoir Jack. » C'est certainement le seul homme pour qui je n'éprouverais jamais de jalousie. Il passe tellement de temps avec elle au boulot et pourtant, jamais je m'imagine des choses entre eux. « J'étais à ça de te détester. » Dis-je en accompagnant mes paroles d'un signe de la main et d'un sourire. Même si ma phrase peut sous-entendre le contraire, je ne lui en veux aucunement de m'avoir achetée ce soir. D'ailleurs, pour ne pas rester une phrase à double sens, je m'empresse de poursuivre pour qu'elle puisse comprendre plus facilement. « Heureusement que mes parents ne sont pas là. Ils m'auraient certainement fait subir un interrogatoire dès que je les aurais vus, surtout mon père. Voir sa fille achetée par la fille de son patron, ça doit faire quelque chose. » Le jeune homme rigole légèrement. Visiblement, il connaît la famille et l'impact que pourrait avoir une telle révélation. Ne voulant pas gêner plus longtemps, Jack prétexte voir l'une de ses connaissances et il s'échappe de notre petit trio. À croire que la chandelle commençait à devenir pesante pour lui. « Je suis heureuse de passer une soirée avec toi, ne penses pas le contraire. » Je porte doucement ma main jusqu'à son bras et je lui offre une tendre caresse. Plus les jours passent et moins j'ai envie de me cacher. Ce qui est contradictoire avec mon souhait de garder notre relation secrète, mais c'est plus fort que moi, plus les jours passent et plus j'ai envie de lui montrer mon affection, mes sentiments. Je retire ensuite ma main et me rapproche un peu plus d'elle. Pour la suite, il est préférable que les personnes qui se trouvent autour de nous ne soit pas en capacité de nous écouter. « J'ai hâte de me retrouver seule avec toi. » Murmurais-je alors que mon visage ne se trouve qu'à quelques centimètres du sien. Aujourd'hui, rien ne semble vouloir ou plutôt pouvoir se mettre entre nous, alors autant en profiter un maximum.

Elle ne devait pas être là, elle le savait, Jake l’avait prévenue qu’elle prenait de trop gros risques, mais c’était plus fort qu’elle. Elle ne pouvait pas laisser Reagan partir au bras d’un autre ou d’une autre, pas quand elle l’aimait si fort, pas quand une nouvelle épreuve avait manqué de mettre fin à leur couple. Elle était fatiguée de tout ça, alors elle avait décidé d’enfiler sa plus belle robe pour finalement accepter l’invitation et pénétrer dans la grande salle. Les enchères n’allaient pas tarder et très vite elle fut surprise de voir les prix grimper aussi rapidement et quand enfin vint le tour de Reagan, elle n’hésita pas une seule seconde à glisser quelques zéros supplémentaires pour être certaine de remporter l’exclusivité de l’intention de sa petite amie. Quelques minutes plus tard c’est avec un grand sourire aux lèvres qu’elle se décidé à rejoindre son assistant. « Belle leçon de discrétion Fields. » Elle secoua la tête avant de porter son verre à ses lèvres, il est vrai que beaucoup pouvaient se poser la question de pourquoi un tel dévouement, mais elle finirait par trouver une raison, le fait est que ce soir elle se fichait de ce que chacun pouvait bien penser, elle avait Reagan rien que pour elle. D’ailleurs, Azel n’eut pas de mal à le repérer dans la salle, il faut qu’elle surveillait la sortie des « vendus » depuis un petit moment et à la vue de sa brune, Azel eut le souffle coupée, Reagan était absolument magnifique. S’approchant de sa petite amie avec un sourire non dissimulé, elle déchanta rapidement en entendant les paroles de la jeune femme, elle n’avait pas pensé une seule seconde que l’étudiante lui en voudrait, mais il était vrai que c’était Reagan qui était le plus à cheval sur la discrétion de leur couple et ce n’était pas à tord, après tout son père était proche de la famille Fields, elle avait longtemps vu en Peter un second père, celui qui passait du temps avec elle ou bien l’amusait quand son père traînait un peu trop en réunion, alors le fait d’apprendre qu’elle était en couple avec sa fille n’allait sûrement pas beaucoup lui plaire. Mais alors qu’elle allait s’excuser, le sourire de Reagan lui fit très vite comprendre que tout cela n’était qu’une blague et rapidement Azel retrouva le sien. « Je ne l’ai pas fais pour toi, je suis juste très attachée à la cause animal. » Elle n’en avait rien à faire, c’était d’ailleurs ce qu’elle avait dit à Jake quand lui avait préféré l’invitation, mais ça, c’était avant d’apprendre que Reagan était mise aux enchères. Elle mourrait d’envie de l’embrasser ou du moins, de la ramener contre elle, mais elle était décidée à ne pas se donner plus en spectacle, mais visiblement ce n’était pas l’avis de sa petite amie qui se rapprocha un peu trop près d’elle pour que cela passe inaperçue et l’entente de ses paroles, Azel put sentir un frisson lui parcourir l’échine aux idées qui se bousculaient dans sa tête. « Ne parle pas de choses que tu ne pourrais pas tenir Wiess. » Souriant largement à la brune, elle porta de nouveau son verre à ses lèvres avant la détailler du regard. « Tu es absolument magnifique ce soir, je vais m’en vouloir d’arracher cette robe. » Haussant les sourcils, elle lui attrapa la main avant de la mener sur la piste de danse comme ce qui était demandé par l’organisateur de la soirée. Passant un bras dans le dos de la jolie brune, elle garda son autre main dans la sienne avant de se mettre à danser au rythme de la musique. « Je ne m’imaginais pas une seule seconde te laisser partir avec quelqu’un d’autre, c’était une chose inimaginable. Je ne laisserais plus personne se mettre en nous Reagan, plus jamais. » Elle faisait référence à Declan, mais aussi à Nick. Elle ne voulait plus que la jeune femme s’imagine quoi que ce soit si elle était amenée à de nouveau croiser son ex fiancé, son cœur appartenait à la brune et cela pour longtemps.

Je suis surprise de voir Azel ici, surprise, mais heureuse, car au final c'est avec elle que je vais finir ma journée. Ma journée et ma nuit. « Je ne l'ai pas fait pour toi, je suis juste très attachée à la cause animal. » Je ne suis pas très convaincue par cette réponse, Jake non plus. Il faut qu'Azel apprenne à être plus persuasive. De plus, je n'ai jamais vu Azel en compagnie d'un animal, alors soit elle garde cette passion et son attrait pour les bêtes secrets, soit elle n'est définitivement pas fan de ça. « Vraiment ? La cause animale ? » Cause animale ou pas, la jeune femme a quand même dépensé beaucoup d'argent pour moi et ce n'est pas négligeable. Sans aucune pression, je me rapproche un peu plus d'elle et vient lui murmurer quelques mots lourds de sens. « Ne parle pas de choses que tu ne pourrais pas tenir Wiess. » Un sourire se dessine sur mes lèvres. Depuis quelques temps, elle me charrie sur ce point. Je n'étais déjà pas une experte avec Declan, mais avec elle, c'est encore plus compliqué. J'aime les moments que l'on passe ensemble, dans l'intimité, mais c'est généralement à sens unique et c'est Azel qui prend le dessus pour gérer les choses. Ça ne peut pas durer comme ça, elle finira par se lasser et ce n'est pas ce que je veux. Il va falloir que je m'y mette et qui sait, ce soir est peut-être le bon soir pour se lancer. « Tu es absolument magnifique ce soir, je vais m'en vouloir d'arracher cette robe. » Je penche légèrement la tête sur le côté, alors qu'un sourire continue d'illuminer mon visage. La jeune femme dépose son verre sur le plateau d'un serveur qui passe par là et elle attrape ensuite ma main. « Tu fais quoi Azel ? » Elle ne me répond pas, mais je comprends très vite qu'elle m'emmène danser. Je regarde tout autour de nous, m'assurant ainsi que nous n'avons pas attiré l'attention sur nous. Island Bay est une petite ville, je ne voudrais pas que tout ceci s'ébruite. Pourtant, et presque à ma grande surprise, personne ne nous regarde. Je m'autorise donc à me laisser aller et je suis Azel dans sa démarche, passant un bras autour d'elle. « Je ne m'imaginais pas une seule seconde te laisser partir avec quelqu'un d'autre, c'était une chose inimaginable. Je ne laisserais plus personne se mettre en nous Reagan, plus jamais. » Je ne peux pas lui en vouloir sur ce point, surtout que je suis ravie de passer la soirée avec elle et non avec un/une inconnu(e). Pour le second point, je pense qu'il nous faudra à toutes les deux un peu de temps. Notre histoire a commencé alors que nous étions toutes les deux avec une autre personne, la peur que ceci recommence avec une autre personne est normale selon moi, il nous faut juste du temps. Je reste néanmoins silencieuse sur tout ça, je me contente de caresser tendrement sa main avec mon pouce. « C'est une torture d'être ici. » Dis-je comme ça, d'un coup, comme si je retenais cette phrase depuis des jours. Je pense qu'il faut que je sois un peu plus précise dans mes paroles. Là, il est facile de croire que c'est une torture d'être ici, alors que ce n'est absolument pas le cas. « Je meurs d'envie de t'embrasser. » Voilà le problème. Je sais pourtant que je suis le seul problème, je ne pense pas qu'Azel verra une objection à ce que je vienne déposer mes lèvres contre les siennes. Je ne suis juste pas encore prête à dévoiler au grand-jour ce qui nous unit toutes les deux. « Dommage que nous ne soyons pas seules. » C'est déprimant comme situation, mais je reste tout de même sérieuse. La suite de cette soirée va arriver bien vite et nous serons vraiment seules, alors autant rester encore un peu ici à profiter de ce que la ville nous offre. « Jake ne va pas me détester de te piquer pour la soirée ? Après tout, tu es venue ici avec lui. » Si je continue de parler d'elle, de nous, je sais que je vais craquer, alors autant parler d'autre chose.

S’il était difficile pour Reagan de céder à la tentation, il l’était encore plus pour Azel qui luttait depuis l’apparition de la brune pour ne pas l’embrasser. Elle n’aurait eu aucun souci avec ça, mais Reagan était décidée à garder leur relation secrète et elle pouvait le comprendre. Son histoire avec Declan venait juste de se terminer, elle avait dû gérer beaucoup de chose dont une grossesse fictive et le plus gros morceau du travail qu’il restait à faire était de prévenir ses parents, son père surtout que Azel avait côtoyée toute son enfance et qui voyait la rédactrice en chef, une presque seconde fille, alors apprendre que cette dernière sortait avec sa propre fille risquait de créer une onde de choc. Finalement danser n’était peut-être pas la meilleure solution, posséder le corps chaud de Reagan entre ses mains et très proche du sien, n’était qu’un rappel de plus lui indiquant qu’elle ne pouvait pas profiter de sa petite amie, elle pouvait seulement se contenter d’imaginer leur fin de soirée. La voix de Reagan la tira de ses pensées peu catholiques et un fin sourire se dessina sur son visage. « Oh et bien, je ne pense pas, je suis venu ici avec lui, mais il se doutait bien du pourquoi de ma visite. Et puis comme ça il peut draguer sans m’avoir sur le dos, j’ai tendance à choisir pour lui. Donc non, il ne va pas te détester pour ça, seulement pour le fait que tu trompes de prénom. Ce n’est pas Jack chérie, c’est Jake. » C’était dans ces moments là qu’elle trouvait Reagan encore plus adorable, quand elle se trompait de prénom, tombait par terre, ratait un plat pourtant facile à cuisiner, c’était toutes ces petites maladresses qui la faisait tomber un peu plus amoureuse d’elle. « Maintenant qu’on a été vues de tous, on pourrait peut-être s’en aller … » Elle avait pourtant décidé d’autre chose, mais là, elle ne pouvait plus tenir, elle était un véritable volcan en ébullition et si elles ne rentraient pas rapidement, Azel pourrait l’embrasser face à tout le monde.
« Je savais bien que je finirais par te trouver. » A l’entente de cette voix, Azel perdit rapidement son sourire et avec, toute envie de rentrer avec sa petite amie. Cette choix, elle l’avait entendue durant toute sa vie, roque et chaude et pourtant tellement impressionnante. Se détachant rapidement de Reagan, elle se retourna pour faire face à un homme âgée du soixantaine d’années et pourtant toujours très beau et classieux. « Papa ?! Mais qu’est-ce que tu fais ici ? Je ne savais même pas que vous étiez en Nouvelle-Zélande. » A la suite de son père, se présenta sa mère avec un immense sourire et des bras grands ouverts, invitation à s’y faufiler, chose que fit Azel. Bien qu’elle soit née dans une famille bourgeoise et accrochée au terrible monde des affaires, elle avait eu la chance de naître dans une famille où tout ce qui comptait était le bien être des uns et des autres. Azel n’avait jamais été forcée de quoi que ce soit, tout comme ses deux frères, son choix de carrière était le sien et elle avait travaillé dur pour y arriver sans l’aide, pourtant proposé, de papa et maman et si aujourd’hui son père était l’un des grands actionnaires du magazine, cela était seulement dû au fait, qu’à force de travail, il avait pris beaucoup de valeur. Au delà de cela, sa bisexualité avait été très bien acceptée par tout le monde, de même que la rupture de ses fiançailles avec Nick, bien que sa mère s’était retrouvée attristée de ne pas pouvoir organisée le mariage de rêve de son unique fille et de voir ses rêves de devenir grand-mère des enfants d’Azel, encore repoussés.
« Et bien on voulait faire la surprise à toi, ainsi qu’à tes frères et on s’est retrouvé invité à cet événement, d’ailleurs on a été très surpris d’apprendre ton don généreux. Parce que chérie, on ne va pas se mentir tu détestes les animaux, mais en voyant la sublime jeune femme à tes côtés, je peux comprendre un tel achat. » Ah oui, Reagan était à ses côtés et il était certain qu’Azel avait rêvé d’une meilleure première rencontre. « Reagan, je te présente mes parents, Richard et Anastasia Fields. Papa, maman, voici Reagan Wiess, elle travaille au magazine depuis peu et c’est déjà un immense succès. Et en ce qui concerne les animaux, je ne les déteste pas. » Elle n’avait pas présenté Reagan comme sa petite amie, tout simplement parce qu’elle n’était pas certaine de ce que désirait la jeune femme, par conséquent elle ne désirait pas précipiter les choses, si ses parents devaient sûrement se douter de quelque chose, ils ne reprirent pas ses propos. « Chérie, tu as mis fin à la vie de six hamsters, tu as laissé le lapin de Connor s’échapper et Alex est encore entrain de pleurer la perte de son poisson rouge, tu détestes les animaux. » Ok, peut-être qu’elle n’en était pas fan, mais cela ne voulait pas dire qu’elle ne se souciait pas de leur bien être, parce que officiellement cela était la raison du versement d’une telle somme, concernant Reagan, elle avait simplement décidé de la sauver des griffes d’un vieux pervers prêt à tout pour passer la soirée en compagnie d’une jolie jeune femme. « Pas la peine de détailler, vous restez dormir à la maison je suppose. » Devant le sourire de ses parents, elle comprit rapidement que la réponse était positive, les regardant s’éloigner par les avoir saluer une dernière fois, elle se retourna vers sa petite amie. « Bébé je suis désolé, je savais pas du tout qu’ils étaient ici, ils habitent à Portland, alors d’habitude ils préviennent de leur arrivée … et visiblement, la soirée ne va pas pouvoir se terminer chez moi, je suis vraiment, vraiment désolée. » Elle l’était, elle savait que Reagan attendait beaucoup de cette soirée et maintenant, Azel avait peur d’avoir tout gâché.

Depuis que nous sommes en couple, jamais nous ne nous sommes affichées en public. C'est toujours chez elle ou plus rarement chez moi et dans ces moments-là, pas besoin de se contrôler pour savoir ce que l'on peut faire et ce qui nous est interdit. Là. C'est plus compliqué et si je ne trouve pas autre chose à faire que me concentrer sur les lèvres d'Azel, ça va rapidement capoter. Je décide alors de lancer une conversation, une conversation des plus innocentes. « Oh et bien, je ne pense pas, je suis venue ici avec lui, mais il se doutait bien du pourquoi de ma visite. Et puis comme ça il peut draguer sans m'avoir sur le dos, j'ai tendance à choisir pour lui. Donc non, il ne va pas te détester pour ça, seulement pour le fait que tu trompes de prénom. Ce n'est pas Jack chérie, c'est Jake. » Ce n'est qu'un petit détail. Mais c'est une personne importante pour la jolie blonde, je vais donc devoir m'y habituer et faire attention aux prochaines fois. « Maintenant qu'on a été vues de tous, on pourrait peut-être s'en aller … » Je hoche la tête pour lui donner mon avis là-dessus. Je m'éloigne un peu d'elle et m'apprête à prendre la direction des vestiaires, mais je me retrouve coupée dans mon élan quand une personne s'adresse à ma petite amie. « Je savais bien que je finirais par te trouver. » « Papa ?! Mais qu'est-ce que tu fais ici ? Je ne savais même pas que vous étiez en Nouvelle-Zélande. » En entendant le mot papa, je tourne machinalement la tête vers Azel, puis vers son père et enfin vers la femme qui s'approche à son tour et qui doit certainement être sa mère. Pour être honnête, je ne pensais pas rencontrer les parents de la blonde dans une telle soirée, je pensais aussi qu'elle aurait été du genre à me prévenir d'une telle chose. « Et bien on voulait faire la surprise à toi, ainsi qu'à tes frères et on s'est retrouvé invité à cet événement, d'ailleurs on a été très surpris d'apprendre ton don généreux. Parce que chérie, on ne va pas se mentir tu détestes les animaux, mais en voyant la sublime jeune femme à tes côtés, je peux comprendre un tel achat. » Un sourire se dessine sur mon visage, alors que mes joues rougissent à vue d'oeil. En plus du compliment, le père de la jeune femme me confirme bien que si elle a dépensé autant, c'est bien pour moi. « Reagan, je te présente mes parents, Richard et Anastasia Fields. Papa, maman, voici Reagan Wiess, elle travaille au magazine depuis peu et c'est déjà un immense succès. » « Ravie de vous rencontrer Madame et Monsieur Fields. » Dis-je tout en m'approchant d'eux pour leur serrer la main. Azel ne m'a pas présenté comme sa petite copine, ce que je comprends parfaitement, mais ce n'est pas une excuse pour faire mauvaise impression. « Et en ce qui concerne les animaux, je ne les déteste pas. » « Chérie, tu as mis fin à la vie de six hamsters, tu as laissé le lapin de Connor s'échapper et Alex est encore en train de pleurer la perte de son poisson rouge, tu détestes les animaux. » Je lâche un petit rire, amusée d'entendre ceci. Azel n'est pas du genre à parler de son enfance ou que très rarement, alors je trouve cela sympa d'en apprendre un peu plus grâce à ses parents. « Pas la peine de détailler, vous restez dormir à la maison je suppose. » Ses parents confirment, puis s'éloignent de nous, pour profiter pleinement de leur soirée je suppose. « Bébé je suis désolé, je savais pas du tout qu'ils étaient ici, ils habitent à Portland, alors d'habitude ils préviennent de leur arrivée … et visiblement, la soirée ne va pas pouvoir se terminer chez moi, je suis vraiment, vraiment désolée. » « Ce n'est pas très grave. Ce n'est pas comme s'il s'agissait d'un autre fiancé. » Dis-je pour plaisanter. Après tout, il ne s'agit que de ses parents, les miens sont pareils. « Je ne sais pas si tu te souviens, mais j'ai un appartement maintenant. Tu sais, celui où tu es venue me voir en pleine nuit et où tu m'as dit que tu m'aimais. » Un large sourire se dessine sur mes lèvres à la simple évocation de ce moment. Je n'ai jamais été informée de comment elle avait fait pour trouver mon adresse, mais est-ce vraiment important quand on sait aujourd'hui que c'est grâce à cette visite que nous sommes ensemble. « On pourrait y aller ? » Après tout, elle m'a proposé cette même idée il y a quelques instants, avant que ses parents ne viennent nous interrompre. D'un simple signe de la tête, elle accepte et nous partons aussitôt récupérer nos affaires. Une fois à l'extérieur du bâtiment, je viens glisser ma main dans la sienne. Nos doigts s'entremêlent et pour la première fois je m'affiche en ''public'' avec elle. « Azel. Attends.. » Je m'arrête subitement et entraîne par la même occasion l'arrêt de ma petite amie. Je regarde autour de nous et comme je m'y attendais, il n'y a personne. N'étant qu'au printemps, quand la nuit tombe, la fraîcheur est bel-et-bien là et les gens préfèrent se mettre à l'abri. Je repose ensuite mon regard sur Azel, un large sourire sur les lèvres. Je tire doucement sa main, l'attirant ainsi vers moi. « Je peux t'embrasser maintenant. Il n'y a personne ici. » Sans attendre plus longtemps, je réduis la distance qui nous sépare et dépose mes lèvres contre les siennes. Ce baiser, je l'attends depuis que nous nous sommes quittées le dernier coup. J'y mets fin lorsque j'entends un bruit de porte derrière nous, en espérant que la faible luminosité nous a évité de nous faire voir. Rien ne sert de rester plus longtemps ici maintenant que j'ai pu goûter aux lèvres d'Azel.

Je suis la première à m'engager dans l'immeuble, les clefs en main, prête à ouvrir la porte de mon appartement dès que nous serons en face. Tout est calme ici, beaucoup trop calme même. Rapidement, nous arrivons à destination et une fois à l'intérieur, j'allume la lumière et retire ma veste. « Tu crois que tes parents ont compris qui j'étais ? Vis-à-vis de toi, mais aussi de mon père ? » Dans le fond, qu'ils comprennent que je suis sa petite-amie, ça ne me dérange pas tant que ça, ils finiront bien par le savoir. Mais si en plus de cela il fait le rapprochement avec mon père, je ne voudrais pas qu'il soit trop bavard et qu'il laisse échapper une telle chose de ses lèvres. « S'il n'est que rarement en ville, il voudra certainement le voir. » Dis-je simplement, espérant qu'Azel comprenne où je veux en venir.

Voir Reagan rencontrer ses parents n’était pas quelque chose qu’elle avait tellement prévue. Enfin si, mais dans une toute autre situation, elle s’était évidemment imaginée ramener sa belle chez elle, prisonnière du froid de Detroit en plein janvier, Reagan n’aurait pas pu s’échapper de sa famille plus que spéciale. Mais visiblement, il était temps de se rendre compte que ce qu’elle avait imaginé n’arriverait pas, parce qu’elle l’avait bien compris au regard de son père et surtout celui de sa mère, ils avaient parfaitement captés quelle était la nature de sa relation avec la jeune femme. D’un autre côté, maintenant qu’elle y pensait, on ne peut pas dire qu’elle ait été très discrètes , entre le slow et les regards quelque peu lubriques, elles avaient fait fort ce soir.
Soufflant longuement, quelque peu surprise par le froid de la nuit qui venait gifler son visage, elle le fut encore plus quand elle sentie la petite main de la jolie brune venir se saisir de la sienne, tournant le regard vers sa petite amie pour être certaine que ce n’était pas qu’un simple accident, elle fut surprise de voir que Reagan était certaine de ce qu’elle faisait et alors un large sourire illumina son visage. Enfin elle avait l’impression d’avancer avec Reagan, de voir un véritable avenir à ses côtés. En réalité la seule raison pour laquelle elles restaient cachées aux yeux de tous, c’était simplement parce que Reagan ne se voyait pas encore exposer leur histoire aux yeux de tous et surtout à ceux de ses parents et c’est quelque chose avec laquelle Azel était totalement en accord. Un rapide baiser à l’abri des regards et quelques minutes de voiture plus tard, Azel eu le loisir de retirer son énorme écharpe ainsi que son manteau et surtout de retirer ses chaussures qui lui faisaient horriblement mal. Elle se sentait bizarrement assez à l’aise chez la brune, à l’aise, à sa place. Peut-être que c’était juste parce que c’était chez Reagan et que à présent elle en était certaine, Reagan était sa maison, son chez elle.
Se laissant tombée sur le canapé sans aucune grâce, elle porta son regard sur sa petite amie. « Oh il va sûrement le voir, mais tu n’as rien à craindre Reagan, mes parents adorent se mêler de ma vie, mais ils n’en parlent jamais. Ils savent très bien que je n’aime pas m’étaler devant tout le monde et ils respectent ça. » Tirant sur la main de la jeune femme pour la faire tomber sur elle, Azel porta sa main au visage de la belle afin de remettre une mèche de ses cheveux en place. « Et si tu veux mon avis, ils ont parfaitement compris qu’on était ensemble et j’en suis très fière, tu es la plus belle chose qui me sois arrivée dans ma vie. » Laissant une main reposer dans le dos de la brune, Azel vint de nouveau sceller leurs lèvres avec douceur, cependant cela ne l’empêcha de venir se saisir de la fermeture se trouvant à l’arrière de la robe de Reagan pour la faire glisser le long de son dos.

Maintenant que nous sommes arrivées chez moi, nous n'avons plus de raisons de nous cacher. Pour dire vrai, nous n'en avons pas beaucoup non plus à l'extérieur, juste le fait que mes parents ne sont pas encore au courant pour notre relation. Un jour viendra où je leur dirais, bientôt certainement, car plus les jours passent et plus j'ai du mal à me cacher et comme je ne souhaite pas qu'ils l'apprennent par quelqu'un d'autre, je vais devoir leur dire. Je veux être celle qui le dit, pour qui est-ce que je passerais sinon ? D'ailleurs, je me renseigne sur le père de ma petite amie, pour savoir s'il serait du genre à faire une gaffe et à en parler à mon père. « Oh il va sûrement le voir, mais tu n'as rien à craindre Reagan, mes parents adorent se mêler de ma vie, mais ils n'en parlent jamais. Ils savent très bien que je n'aime pas m'étaler devant tout le monde et ils respectent ça. » Je soupire légèrement, alors que je m'approche de la jeune femme qui s'est laissée tomber dans le canapé. Elle attrape rapidement ma main et m'attire à elle. « Et si tu veux mon avis, ils ont parfaitement compris qu'on était ensemble et j'en suis très fière, tu es la plus belle chose qui me soit arrivée dans ma vie. » Un large sourire se dessine sur mon visage et l'une de mes mains vient alors caresser sa joue. J'aime entendre ce genre de choses sortir de la bouche d'Azel. Ça me fait même oublier le fait que ses parents ont certainement compris que nous étions ensemble. La jeune femme rapproche un peu plus son visage du mien et dépose un tendre baiser sur mes lèvres. Mes deux mains se retrouvent rapidement autour de son cou et je m'accroche à elle, comme si je ne l'avais pas vu depuis dix jours. Azel fait doucement descendre la fermeture de ma robe, cela me fait frissonner. En effet, la température de la pièce est grandement inférieure à celle que mon corps est en train de produire. Le tendre baiser que m'a offert la blonde devient petit à petit plus passionné, nos langues se mettent à danser ensemble, mais avant que tout se lance réellement, je mets un terme à ceci et m'éloigne d'elle. « Attends, je reviens. » Je lui offre un dernier baiser avant de me relever. Cet éloignement est soudain et il doit certainement surprendre ma petite amie, mais elle n'a pas de soucis à se faire, je ne fais pas cela contre elle, loin de là. Je me dirige vers la chambre, plus particulièrement vers mon armoire. Il y a quelques jours, j'ai été faire des achats. Je n'y allais pas pour ça, mais je suis finalement ressortie du magasin avec un ensemble de sous-vêtements. En tombant dessus dans la boutique, j'étais persuadée qu'Azel l'aimerait, notamment sur moi. J'attrape l'ensemble, ainsi qu'une chemise longue qu'il m'arrive de mettre pour dormir. Ensuite, je me déshabille, en vérifiant bien que les volets sont fermés, je ne voudrais pas me déshabiller sous de possibles regards de la part de mes voisins. J'enfile les sous-vêtements noirs en dentelles, puis la chemise et retourne vers le salon. Azel ne tarde pas à poser son regard sur moi, ce qui me fait légèrement rougir. La chemise cache le haut de mon corps, mais pas mes jambes et étrangement, je me sens presque nue. « Je t'en ai fait voir de toutes les couleurs dernièrement, je pense donc que tu as le droit d'avoir ceci.. » Dis-je tout en déboutonnant la chemise et en m'approchant du canapé. Je prends mon temps, je prends du plaisir aussi à voir Azel s'impatienter. Je pince ma lèvre inférieure entre mes dents, alors que je détache le dernier bouton. J'éloigne un peu le tissu de ma peau pour ouvrir le vêtement, mais je ne le retire pas, tout serait trop facile sinon. Je pose une main sur l'épaule de la jeune femme et viens me mettre à califourchon sur elle. « J'espère que j'ai bien choisi et que cet ensemble te plaît. » C'est bien la première fois que je fais cela, jamais je n'ai offert une telle chose à Declan. Je souris à la jeune femme, avant de venir coller mes lèvres une nouvelle fois sur les siennes.

Est-ce qu’on pouvait dire que la suite de la soirée était écrite ainsi ? Non. Mais ce n’était pas Azel qui allait s’en plaindre et elle était heureuse de voir que Reagan était sur la même longueur d’ondes qu’elle et surtout qu’elle ne semblait pas tellement effrayée par l’idée que ses parents pouvaient découvrir la vérité et là était le point principal de la soirée. Reagan était prête à se découvrir et surtout à le dire à ses parents, les personnes les plus importantes dans sa vie. Maintenant que cela allait arriver, Azel devait aussi se préparer aux conséquences qu’une telle déclaration aurait sur sa vie, elle connaissait le père de Reagan depuis sa naissance, il faisait parti de l’environnement familial, il l’avait vu grandir et quelque part il était comme un second père, celui qui l’amusait dans les soirées barbantes de sa famille, celui qui la couvrait quand il découvrait qu’elle faisait le mur pour rejoindre ses amies, maintenant il allait certainement la voir comme celle qui a détournée sa fille chérie et quelque part cela ferait du mal à Azel de savoir qu’il pense à elle ainsi. Cependant ce soir Azel était loin de toutes ses préoccupations, la seule chose qu’elle avait en tête était la suite de la soirée avec sa petite amie, suite qui visiblement était compromise en voyant Reagan s’éloigner rapidement d’elle. « Ou on peut jouer aux cartes aussi, c’est bien les cartes … » Soupirant quelque peu, elle se ré-installa de manière plus appropriée sur le canapé avant d’attraper son téléphone et de sourire en voyant les nombreux messages de Jake qui lui souhaitait une excellente soirée et qui lui envoyait de nombreuses photos de garçons sur qui il mourrait d’envie de se jeter. Avec le temps Jake s’était rapidement installé dans le rôle du meilleur ami/petit frère qu’elle n’avait jamais eu, si Azel avait prise pour habitude de changer tous les deux jours d’assistant, le jeune homme avait réussi à se rendre indispensable et à présent elle le considérait plus comme un ami que comme un simple assistant, il était celui qui la remettait dans le droit chemin quand il le fallait, qui la conseillait quand elle était perdue et il était sans contestation possible, à l’origine de sa réconciliation avec Reagan. Reposant son téléphone à ses côtés, Azel regarda sa montre avant de souffler. « Bébé, si tu ne veux pas qu’on aille plus loin, il suffit de me le dire, il n’y a pas de … » Azel n’eut pas tellement l’occasion de terminer sa phrase puisque Reagan venait de débarquer dans le salon seulement vêtue d’une chemise, visiblement trop grande pour elle et forcément à cette vue, il était difficile pour Azel de se souvenir de la moindre parole. « Oh mon Dieu. » C’était la seule chose qui traversait son esprit, ça et le fait que Reagan était certainement un péché mortel, son fruit défendu et la blonde était souvent faible. Et pour confirmer cette théorie, Reagan venait de l’achever en déboutonnant sa chemise pour laisser apparaître de magnifiques sous-vêtements noirs avant de finir s’asseoir sur elle, se laissant faire, Azel était complètement pétrifiée face à cette vue, où était son adolescente qui ne savait pas quoi faire, ni comment agir. « Reagan tu es … qu’on me vienne en aide. » Jamais Azel ne s’était retrouvée dans cet état, entre le choc et l’excitation ses mains étaient tremblantes, elle mourrait d’envie de se jeter sur Reagan et pourtant elle était assez sadomasochiste pour vouloir faire durer la torture un peu plus longtemps. Décidant de se reprendre en main, elle leva la tête pour trouver le regard de sa brune avant de laisser une main glisser le long de sa cuisse alors que l’autre venait se poser sur les côtes de la belle, sous la chemise. « Tu es absolument sublime. » Son cœur battant à toute vitesse, elle leva un peu plus la tête pour venir sceller leurs lèvres avant de laisser sa bouche dériver le long de son cou, n’hésitant même pas à laisser une jolie marque violacée, après ce soir, la vente aux enchères et cette surprise, elle refusait que quelqu’un d’autre puisse penser que Reagan était libre et désormais, elle était même prête à le revendiquer haut et fort, Reagan Wiess était sienne et elle était destinée à le lui prouver ce soir.

L'idée de cette surprise, de ses sous-vêtements est dans ma tête depuis quelques jours déjà, mais jamais je n'ai eu l'occasion de lui faire. L'occasion parfaite devrais-je plutôt dire. Nous nous sommes retrouvées seules à plusieurs reprises entre mes achats et aujourd'hui, mais ma timidité et la peur de mal faire ont pris le dessus sur le reste de mes sentiments. Ce n'est pas le cas aujourd'hui, je me sens prête et je sens que l'atmosphère se prête à une telle chose. Alors je me sépare de la jeune femme et disparais dans ma chambre. « Ou on peut jouer aux cartes aussi, c’est bien les cartes … » Un sourire se dessine sur mes lèvres lorsque j'entends cette phrase. Azel qui joue aux cartes, j'aimerais bien voir ça moi. Je la laisse seule, se poser des questions et m'active pour revenir le plus vite possible vers elle pour lui montrer ce que je lui réserve. « Bébé, si tu ne veux pas qu’on aille plus loin, il suffit de me le dire, il n’y a pas de … » Azel n'a pas le temps de terminer sa phrase. Je suis plus rapide qu'elle et reviens dans la même pièce qu'elle dans ce que l'on peut appeler une petite tenue. « Oh mon Dieu. » La surprise a l'effet escompté et j'en suis ravie. J'avance à petits pas vers elle, mais plus j'avance et plus je laisse l'occasion à la jeune femme de voir ce qui se cache sous la chemise. « Reagan tu es … qu’on me vienne en aide. » Dit-elle alors que je viens me mettre à califourchon au-dessus d'elle. Ses mains viennent rapidement retrouver leurs places sur mon corps et je me retrouve à frissonner dès le premier contact. « Tu es absolument sublime. » Mon regard reste posé sur la jeune femme et je surveille chacune de ses réactions. J'ai envie et surtout besoin de savoir tout ce qu'elle pense de ceci, je ne voudrais pas lui faire peur avec une telle initiative. Un sourire se dessine sur mes lèvres quand je la vois rapprocher son visage du mien. Je la laisse m'embrasser, sur mes lèvres, puis dans mon cou. « Dois-je comprendre que ça te plaît ? » Je l'oblige à relever la tête en prenant celle-ci entre mes mains. Mon regard se plante dans le sien et oscille d'un œil à l'autre, avant que mes lèvres ne viennent se reposer contre les siennes. Je rapproche la jeune femme de moi et l'oblige ainsi à se décoller des oreillers du canapé. Je laisse alors glisser ma main dans son dos, en emmenant avec elle la fermeture de sa robe. C'est à mon tour de le faire, mais moi, je ne la laisserais pas partir. Mes lèvres finissent par quitter les siennes pour s'aventurer dans son cou. En même temps, je fais glisser les bretelles de sa robe le long de ses épaules. Le haut de son thorax commence à se dévoiler, c'est ensuite son soutien-gorge et son ventre qui s'offrent à moi. Il est pour le moment impossible pour moi d'aller plus loin, mais ce n'est pas l'envie qui manque, croyez-moi. Mes lèvres lâchent sa peau et je me recule légèrement pour pouvoir la regarder. Elle et son corps, prétendre le contraire serait mentir. Je glisse mes mains sur la peau de ma petite amie, je pars de son cou, puis frôle sa poitrine du bout des doigts avant de finalement venir passer sur son ventre qui se gonfle et se dégonfle de plus en plus vite. Je pince ma lèvre inférieure entre mes dents, alors qu'un sourire prend place sur mon visage. « Je suis hôte pitoyable ! Je ne t'ai même pas proposé à boire. » Dis-je sans vraiment y croire moi-même. Je suis persuadée que la jeune femme à autre chose à penser qu'une possible boisson et ça me plaît de savoir que j'arrive à lui faire autant d'effet. Je dépose un furtif baiser sur ses lèvres. Pour la première fois depuis que je suis revenue, je prends mes distances avec elle. Je ne compte pas partir, loin de là, je fais juste cela pour lui retirer définitivement sa robe. La jeune femme m'aide en levant son bassin et je fais glisser le tissu le long de sa peau claire. Je pose ensuite mes genoux sur le sol, à proximité d'elle. Mes lèvres viennent frôler sa peau et remontent doucement le long de son ventre. « J'espère que tu ne m'en veux pas. » Dis-je doucement, alors que je viens doucement mordre l'épiderme de la blonde. Je laisse aussi une marque violacée. Puis je décide enfin de remonter et de venir retrouver ses lèvres. « Tu veux toujours que l'on te vienne en aide ? » Soufflais-je entre deux baisers.

Reagan jouait avec elle et elle n’était pas  certaine d’aimer ça. Alors oui le comportement de la jeune femme lui faisait énormément d’effet mais cette situation n’avait rien à voir avec ce qu’elle connaissait par le passé et se retrouver face à une Reagan aussi joueuse et déconcertante était quelque peu déstabilisant. Se laissant déshabiller, Azel se mordit la lèvre inférieure en sentant la jeune femme descendre le long de son corps, Reagan était aux yeux de tous une petite fille parfaite peut-être même un peu frêle et délicate sur les bords alors que dans la vie privée cela semblait loin d’être le cas. Reagan c’était le feu, la passion et le désir, Azel ne comptait plus le nombre de fois où elle s’était retrouvée à baver devant le corps de sa sublime petite amie ou même le nombre de fois où cette dernière s’était amusée à la provoquer de manière peu catholique juste pour le simple plaisir de la voir manquer de défaillir, Reagan était beaucoup de choses que peu de personnes voyaient et ce n’était pas plus mal comme ça. La morsure qui vint après cette pensée la ramena sur terre, Reagan semblait décidée à jouer avec elle, mais cette fois ci elle ne se laisserait pas faire et rapidement une idée lui vint en tête. « Moi je n’ai pas besoin d’aide, mais toi tu pourrais en avoir besoin quand j’en aurai terminé avec toi. » Reconnectant presque violemment leur bouche, Azel n’hésita pas à mordre avec férocité la lèvre inférieure de la belle brune au point où elle pouvait sentir un léger goût métallique si caractéristique du sang, léchant la plaie fraîchement ouverte, elle l’attrapa par la main avant de la diriger vers sa chambre sans pour autant cesser de l’embrasser. Arrivées au pied du lit, Azel poussa sa petite amie sur ce dernier avant de la faire s’allonger en grimpant sur elle, elle allait jouer avec elle comme jamais elle ne l’avait fait auparavant, la provoquer jusqu’à ce qu’elle la supplie de mettre fin à la torture. Souriant à la pensée, Azel lui souffla de fermer les yeux avant de venir les cacher d’un foulard qu’elle avait remarqué en arrivant dans la chambre, ainsi il devenait impossible pour la jeune femme de voir quoi que ce soit. Laissant ses lèvres venir frôler son oreille, elle la mordilla légèrement avant de venir lui susurrer d’une voix qui se voulait sensuelle. « Fais moi confiance, je reviens dans deux petites secondes, ne bouge pas et surtout, ne retire pas ce foulard. » Quittant la chambre rapidement, elle y revint deux minutes plus tard.
Elle avait longuement imaginé cela, surtout quand elle se sentait seule chez elle et que Reagan manquait à son grand lit vide, c’était un fantasme que jamais elle n’avait imaginé exécuter, mais ce soir Reagan avait voulu jouer, la provoquer, voire même la provoquer, l’ambiance s’y prêtant, Azel se disait que c’était maintenant ou jamais. Retrouvant sa petite amie, elle fut surprise mais aussi contente de voir qu’elle avait joué le jeu et gardé le foulard sur ses yeux. Grimpant sur le lit elle vint embrasser d’un seul baiser la jeune femme comme pour la féliciter d’avoir respecté les règles. « Reagan tu ne vas pas bouger, tu ne pourras pas me toucher, à aucun moment, si cela est le cas alors je cesserais immédiatement ce que je serai entrain de faire, tu ne retires pas le bandeau non plus, sinon c’est la même sanction. » Souriant satisfaite du plan qu’elle mettait peu à peu en place, elle passa ses mains sur les bras de sa belle avant de les passer dans son dos pour pouvoir décrocher son soutien gorge, autant elle adorait ces sous-vêtements sur la brune, autant elle préférait quand rien ne couvrait ce corps divin, par conséquent elle fit de même avec sa petite culotte qui ne tarda pas à rejoindre le sol. Reagan était nue sous elle, allongée, attendant simplement la suite et la vue était splendide. Attrapant le bol qu’elle avait posé quelques secondes plus tôt, elle en saisie le contenu et le glissa dans sa bouche avant de rejoindre le ventre de la brune. Aussitôt le froid du glaçon qu’elle tenait dans sa bouche entra en contact avec la peau chaude de Reagan et les frissons se propagèrent le long du corps de l’étudiante. Glissant le morceau de gel le long de l’abdomen de la jeune femme, elle ne tarda pas à rejoindre sa poitrine et c’est avec un plaisir non dissimulé qu’elle vint tournoyer autour de son mamelon. Elle ne pouvait imaginé la sensation que cela devait être, le gel du glaçon devait laisser une sensation de brûlure le long de son corps et pourtant cela devait certainement être une très agréable sensation, dans le cas contraire elle espérait que Reagan oserait lui dire stop, car il était hors de question de faire quelque chose qui ne conviendrait pas à sa belle. Cependant face au manque d’objection de la part de sa petite amie, Azel se décida à continua sa torture et passa à l’autre mamelon, le passant inlassablement le long du morceau de chair rose et le laissa mourir dans sa bouche dans une dernière caresse. « Good girl. » Azel adorait la provoquer, elle se surprenait à aimer ce côté dominateur, même s’il était hors de question pour elle de dépasser une certaine limite de passer dans les extrêmes. Tant que Reagan ne remettait pas en cause ce qu’elle faisait, elle se permettait quelques libertés. Attrapant un nouveau glaçon elle le glissa dans sa bouche avant de le laisser traîner le long du cou de la brune, son cou ou autrement dit, la zone qu’Azel préférait embrasser chez elle, préférait la marquer, elle avait ce besoin de possessivité avec Reagan, de la revendiquer comme sienne, comme si elle avait peur de la voir s’en aller encore une fois. Mais ce soir elle n’irait nul part, elle était à elle et surtout, elle pouvait faire ce qu’elle voulait de son corps, il lui appartenait comme jamais. Alors décidant de pousser la chose encore plus loin, elle s’éloigna du corps de Reagan avant de revenir avec violence, laisser la glace venir gifler l’intérieur de ses cuisses. Elle voulait la torturer, la titiller, entendre son cœur s’emballer, battre pour elle. Elle laissa sa bouche laisser traîner le petit cube le long de l’intérieur de ses cuisses, sur son pubis, se rapprochant toujours plus de sa zone intime sans jamais lui offrir ce qu’elle voulait. Laissant un nouveau sourire se dessiner sur ses lèvres, elle laissa les glaçons fondre sur sa langue, son souffle à présent gelé, elle vint souffler sur son intimité appréciant la contraction du corps de la belle. Son souffle froid tranchant parfaitement avec la température de la pièce, mais surtout avec leur température corporelle respective. Cependant n’était pas joueur qui veut et ne résistant plus, elle laissa sa langue rencontrer la petiet boule de nerf de son amour.

Azel a dit qu'elle voulait qu'on la sauve d'ici, c'est donc naturel qu'après ça, je lui demande si c'est bien ce qu'elle veut. Après tout, je lui offre mon corps, je peux bien lui laisser la chance de changer d'avis. « Moi je n'ai pas besoin d'aide, mais toi tu pourrais en avoir besoin quand j'en aurai terminé avec toi. » J'arque un sourcil à cette phrase, surprise de l'entendre dire une telle chose. Le ton de sa voix a changé, son regard aussi, il est plus brûlant. N'importe qui pourrait voir son désir. Et aussi étonnant que cela peut l'être, ça me plaît. Jamais je ne pensais pouvoir agir ainsi sur elle lorsque nous nous sommes rencontrées. Je paraissais tellement fragile comparée à elle, tellement perdue. Mais en y réfléchissant bien, l'assurance que j'ai aujourd'hui, je l'ai gagné grâce à elle. Il faut du caractère pour le supporter. Je rigole. Il a juste fallu que je hausse mon niveau de jeu pour pouvoir m'afficher à ses côtés, enfin, pour imaginer une telle chose, car les apparitions en public, ce n'est pas pour nous encore. Je suis d'autant plus surprise lorsqu'Azel mord ma lèvre, jusqu'à la faire saigner. La jeune femme est devenue bestiale, mais le fait de savoir qu'elle ne ferait rien qui pourrait me blesser me rassure, m'empêche de prendre la fuite. J'ai pris les devants jusque là, mais c'est maintenant son tour. Elle attrape ma main et m'attire jusque dans la chambre. Je ne présente aucune opposition lorsque la jeune femme m'allonge sur le lit et encore moins quand je sens qu'elle s'allonge au-dessus de moi. Mais je suis une nouvelle fois surprise quand Azel cache mes yeux d'un foulard qu'elle attache derrière ma tête. « Fais-moi confiance, je reviens dans deux petites secondes, ne bouge pas et surtout, ne retire pas ce foulard. » Je n'ai aucune idée de ce qu'elle veut faire et je dois avouer que je commence un peu à paniquer. Encore plus quand je me rends compte du silence qui plane dans la chambre. Ma petite amie est vraiment partie et je suis seule, allongée sur le lit, comme une idiote, uniquement vêtue de mes sous-vêtements et d'un foulard. La tentation de le retirer est forte, pourtant, je me retiens. Pour faire plaisir à Azel certainement. Les secondes semblent se transformer en minutes et je ne sais pas pourquoi, mais j'ai peur que la jeune femme ne revienne pas, qu'elle me laisse ici, comme ça. Heureusement pour moi, je ne pense pas trop longtemps à ça. Je sens Azel revenir à mes côté. « Reagan tu ne vas pas bouger, tu ne pourras pas me toucher, à aucun moment, si cela est le cas alors je cesserais immédiatement ce que je serai entrain de faire, tu ne retires pas le bandeau non plus, sinon c'est la même sanction. » Ce côté autoritaire, je le connais bien, j'ai l'impression d'entendre la jolie blonde à son travail. Que ce soit cette femme, ou celle que je côtoie quand nous sommes que toutes les deux, je l'aime. J'aime tout chez elle et c'est bien pour cette raison que je ne prends pas peur de ce qu'elle m'annonce. Un sourire se dessine même sur mon visage et je hoche légèrement la tête pour lui montrer que j'ai compris et que j'accepte ce qu'elle vient de me dire. Dans un premier temps, la jeune femme me déshabille. Puis elle attend, ce qui ressemble rapidement à de la torture. Elle attend visiblement pour mieux attaquer. Car je me retrouve surprise par le froid qui vient toucher ma peau et naturellement, un frisson parcourt mon corps. Azel laisse ce qui s'apparente à un glaçon glisser sur ma peau. La sensation est d'abord étrange, mais je finis par m'adapter à la température et ma petite amie sait faire en sorte que tout ceci donne du plaisir. J'ai envie de poser mes mains sur son corps, pourtant, si je le fais, je sais que je pourrais dire au revoir à tout ceci, alors à la place, je décide de serrer les draps entre mes doigts. « Good girl. » Un large sourire, enfantin, se dessine sur mon visage en entendant ces mots. La jeune femme s'éloigne, puis revient, une nouvelle fois avec son objet de torture. Cette fois-ci, elle vient déposer le glaçon contre mon cou. Je penche légèrement la tête, lui laissant ainsi tout l'espace dont elle a besoin. À chaque fois qu'elle prend ses distances, mon coeur s'accélère, de peur de ne pas la voir revenir. Mais il faut croire qu'elle désire cela, pour me surprendre plus facilement. Un gémissement s'échappe de mes lèvres et mon corps se contracte un peu plus lorsque je sens la jeune femme arriver entre mes cuisses. Il est dur de tenir, de résister à l'envie de la toucher, mais je n'ai aucune envie qu'elle s'arrête et je dois donc prendre sur moi. Je ferme doucement les yeux et mon souffle s'accélère de plus en plus. Je sens le souffle frais d'Azel frôler mon corps, puis ses lèvres se poser contre le point le plus sensible de mon corps et c'est à ce moment-là que mon corps commence à se cambrer. La jeune femme sait y faire, je ne peux pas dire le contraire. Les baisers qu'elle m'offre me rendent folle et c'est tout naturellement que je commence à lui faire comprendre en laissant des gémissements remplir la pièce. « Et puis merde.. » Soufflais-je, alors que mes mains rentre en contact avec sa peau. Je sais bien qu'elle me l'a interdit un peu plus tôt et j'ai réussi à tenir, assez longtemps selon moi, mais c'est maintenant impossible pour moi de continuer à agir comme ça. J'ai besoin de ce contact, de la proximité que peut apporter nos caresses. Mes doigts glissent dans ses cheveux et je l'incite à remonter son visage vers le mien. D'un geste rapide, je retire le foulard et plante mon regard dans le sien. Je n'espère plus qu'une chose, qu'elle ne mette pas ses paroles à exécution. Mais à vrai dire, je ne lui laisse même pas le temps d'y penser, je viens emprisonner ses lèvres contre les miennes dans un baiser des plus fougueux. La jeune femme a pu jouer, profiter de mon corps, c'est maintenant à mon tour. C'était ce que je souhaitais faire à la base, avant qu'elle ne prenne les choses en mains, encore une fois. Je balance nos deux corps et prends le dessus. « Laisse-toi faire un peu. » Dis-je alors que je porte ses deux mains au-dessus de sa tête, les plaquant contre le matelas. Mes lèvres partent des siennes, puis glissent le long de sa joue pour finalement finir dans son cou. Mes doigts descendent le long de son abdomen et mes lèvres ne tardent pas à les suivre. Elle est encore trop habillée à mon goût, je ne perds donc pas plus de temps et lui retire ses sous-vêtements. Maintenant nue, sous mon corps, je peux faire ce que je veux. Dans un premier temps, je commence par jouer avec poitrine, je prends mon temps et du plaisir. Je reprends ensuite ma descente infernale et dépose plusieurs baisers sur l'intérieur de ses cuisses, avant de finalement venir poser mes lèvres sur l'endroit de son désir. J'ai envie de lui faire ressentir la même chose que moi il y a encore quelques minutes. Mes lèvres se mélangent avec les siennes, alors que mes mains viennent attraper les siennes. Je continue ceci un certain temps, suffisamment pour faire approcher Azel du plaisir ultime. Néanmoins, avant d'en arriver là, je m'arrête et remonte jusqu'à elle. Je dépose un tendre baiser sur ses lèvres, avant de sourire. Mes lèvres ont quitté son point sensible, mais c'est maintenant autour de mes doigts d'y prendre place. J'entreprends des caresses, alors que je lui offre de nouveaux baisers, des plus tendres au plus fougueux. « Azel.. » Son prénom m'échappe entre deux souffles. Mon visage prend un peu de distance avec le sien, mais ce n'est pas pour cela que j'arrête mes caresses. Je plante mon regard dans le sien. Je sais ce qui s'apprête à quitter mes lèvres et c'est bien pour cette raison que j'ai l'impression que le temps se fige. « Je t'aime. » Lâchais-je finalement avant de venir l'embrasser de nouveau.

Elle était soufflée par la beauté de sa petite amie. Azel se rendait compte de la chance qu’elle avait d’être avec une jeune femme comme Reagan, elle n’était pas que belle, mais aussi intelligente, drôle, ouverte d’esprit et surtout elle était courageuse. Il était vrai que au début de leur relation, Azel n’imaginait pas cela durer, elle l’espérait, mais la réalité lui faisait peur, maintenant elle n’imaginait plus sa vie sans Reagan, sans ses sourires, son rire ou bien même sa mauvaise humeur, elle l’aimait entièrement, elle la prenait comme elle l’était, ses défauts lui importait peu et même si Reagan ne lui avait jamais dit ses fameux mots, du moins pas verbalement, elle savait que leur histoire faite pour durer. Physiquement parlant, Reagan était en cours d’apprentissage et Azel était ravie d’être son professeur, elle avait aussi un caractère à vouloir mener les choses, c’est donc naturellement qu’elle s’était décidée à travailler Reagan au corps et à l’entente des gémissements de la jeune femme, elle se félicitait du résultat. Cependant elle ne s’attendait pas à la suite, elle n’imaginait pas Reagan lui sauter dessus et l’interdisant de bouger et pourtant c’est ce qu’elle fit, rapidement elle se retrouva sous le corps de sa petite amie, à sa merci, prête à découvrir une facette de la personnalité de la brune qu’elle ne connaissait pas. Bien vite, elle sentie son corps empli d’un désir charnel tellement puissant qu’elle s’était rarement rendu dans cet état, Reagan l’excitait au plus au point et rien que d’imaginer ce qui, probablement, pouvait l’attendre, ne faisait que renforcer son envie d’elle. Malheureusement pour la blonde, Reagan était décidée à la torturer, or Azel n’était pas en état d’attendre, elle la voulait maintenant, sa bouche, ses doigts, elle prendrait tout ce que sa petite amie accepterait de lui donner, mais pas la torture, elle était déjà en feu, si jamais l’adolescente continuait à jouer avec elle, elle allait finir par imploser. Son corps se retrouva alors explorer et Azel ne pouvait cesser de bouger. « Reagan arrête de me torturer, j’ai besoin de toi. » Ce n’était plus une question d’envie, mais bel et bien de nécessité, voir sa petite amie aussi dominante avec elle la mettait en trans et si jamais la brune ne réglait pas rapidement son envie, elle s’en chargerait elle-même. Il était assez amusant de voir que même sans expérience, Reagan arrivait à la mettre dans un état dans lequel jamais Nick n’avait réussi. Mais c’était aussi la première fois qu’elle était réellement touchée par Reagan, il y avait un côté découverte qui la dépassait totalement. Visiblement ses supplications furent entendues puisque quelques secondes après sa phrase, elle put sentir la jeune femme être là où elle avait besoin d’elle et il y avait là, la plus douce des tortures. Azel pouvait mourir maintenant, elle mourrait heureuse et l’idée qu’elle avait jamais dépensé aussi bien son argent lui traversa l’esprit. Elle était incapable de contrôler le moindre de ses gémissements, le nom de Reagan retentit contre les murs de la chambre et alors qu’elle se sentait venir, son prénom fut appelé et la sortie de sa bulle pour qu’elle trouve le regard de la femme qu’elle aimait. Et puis trois petits mots suffirent à la libérer complètement, c’était dit. Reagan l’aimait et c’est à ce moment qu’elle s’était sentie au mieux pour le lui dire, au moment où jamais elles ne pourraient être plus intimes qu’enlacer dans les bras l’une de l’autre. Redescendant peu à peu de son orgasme, Azel remonta le drap pour cacher sa nudité, plus par froid que par gêne, essoufflée et transpirante, elle tourna la tête vers celle qui était désormais allongée à ses côtés, un immense sourire sur ses lèvres. « Je t’aime aussi. » Elle le savait, mais c’était tellement agréable de le dire, venant embrasser la jeune femme, elle ne tarda pas à remarquer les nombreuses marques qu’elle avait laissé dans le cou de la brune. « Désolé, je me suis un peu laissée emportée au début de tout ça. » Pour la suite aussi, Reagan avait le dos recouvert de marques de griffures. Se rapprochant de la belle, elle passa une jambe sur elle avant de venir caresser sa joue, jamais dans leur relation, elle ne s’était sentie aussi bien et par conséquent, elle fut poussée à quelques confidences. « C’est moi qui ai trouvé ton prénom. » Elle retrouva le regard si vert qu’elle aimait tant, alors qu’elle se doutait que l’incompréhension devait être grande pour la belle. « Reagan. Un jour j’étais dans le bureau de ton père et il semblait bouleversé par quelque chose, il voulait te donner un nom que ta mère refusait d’entendre, on a longtemps cherché et j’ai alors proposé Reagan et il a adoré. C’est l’un de mes meilleurs souvenirs d’enfance. » Souriant au souvenir, elle se renvoyait voler dans les bras du chef de famille Wiess. « Je lui ai aussi dit que si j’avais été un garçon, je me serais mariée avec toi. Finalement je ne suis pas si loin de la vérité. » Retrouvant de nouveau les lèvres de sa petite amie, elle dériva le long de son cou. « Il me semble que je t’avais dis de ne pas bouger. »

À vrai dire, en allant enfiler mon ensemble un peu plus tôt, je ne pensais pas que je finirais sur mon lit, les yeux bandés. Pour une fois, je voulais être celle qui dirige, celle qui procure le plaisir, mais Azel a été beaucoup plus rapide que moi et je dois l'avouer, il est difficile pour moi de lui refuser quelque chose. Je l'ai donc laissé faire, je l'ai laissé commander. Mais maintenant c'est bon, je dois reprendre le dessus et lui montrer que je suis capable de faire les choses aussi bien qu'elle. J'inverse nos positions, m'allonge sur elle et laisse mes lèvres se balader sur son corps. Elle a joué avec moi, c'est à mon tour de le faire. Je laisse durer le plaisir et mets du temps à venir lui offrir ce qu'elle veut. « Reagan arrête de me torturer, j’ai besoin de toi. » Sentir qu'elle me désire ainsi me donne doublement envie de la satisfaire. Un sourire se dessine sur mes lèvres et je me rapproche doucement de son désir. Je frôle ses lèvres une dernière fois, puis finis par la soulager d'un simple baiser. J'entends le souffle d'Azel, elle semble ravie de voir que je cède enfin. Mes lèvres se mélangent aux siennes, alors mes mains glissent doucement le long de son ventre. La jeune femme réagit bien à mes gestes, plus les secondes passent et plus elle me le fait comprendre. Le corps de la blonde est prêt à exploser sous mes lèvres, mais avant que cela n'arrive, je décide d'arrêter ce que je fais. Je remonte mes lèvres le long de son ventre, frôle sa poitrine avant d'arriver à hauteur de son visage. Mon regard se plante dans le sien et je viens lui murmurer ce que je ne lui ai encore jamais dit, je lui exprime tout ce que je ressens pour elle. Je viens l'embrasser pour finaliser mon aveux et la jeune femme se libère enfin, elle explose sous mes doigts. Un sourire se dessine sur mes lèvres, je suis plutôt fière de moi, puis je viens prendre place à côté d'elle. Azel reprend doucement ses esprits et tire le drap sur nous. « Je t'aime aussi. » Cette soirée ne pouvait pas mieux se passer, dire que j'aurais pu la passer avec quelqu'un d'autre, une personne qui aurait misé plus que la jeune femme. Elle m'embrasse et remarque le carnage qu'elle a fait sur ma peau. « Désolé, je me suis un peu laissée emportée au début de tout ça. » Je hoche vivement la tête. Elle s'est laissée emporter et elle m'a beaucoup surprise, notamment avec le glaçon. C'était quelque chose de nouveau, dans notre relation, mais aussi pour moi. Jamais je n'ai eu affaire à ça avec Declan. La jeune femme passe l'une de ses jambes sur moi et je viens tendrement caresser sa peau. « C'est moi qui ai trouvé ton prénom. » Je la regarde, surprise d'une telle déclaration. Je suis surprise, mais également perdue, ne comprenant pas où elle veut en venir. « Reagan. Un jour j'étais dans le bureau de ton père et il semblait bouleversé par quelque chose, il voulait te donner un nom que ta mère refusait d'entendre, on a longtemps cherché et j'ai alors proposé Reagan et il a adoré. C'est l'un de mes meilleurs souvenirs d'enfance. » Je rigole légèrement. C'est quand même dingue ça. Je sais qu'elle connaît mon père depuis longtemps, mais je ne pensais pas qu'elle aurait pu être celle à l'origine de mon prénom. Cela nous montre une nouvelle fois la différence d'âge qu'il y a entre nous. « Je lui ai aussi dit que si j'avais été un garçon, je me serais mariée avec toi. Finalement je ne suis pas si loin de la vérité. » Je rigole une nouvelle fois en imaginant mon père apprendre pour nous et se rappeler des paroles de l'enfant qu'était Azel. « S'il avait su.. il aurait certainement tout fait pour te tenir éloignée de moi. » Elle m'embrasse une nouvelle fois, avant de changer complètement de sujet. « Il me semble que je t'avais dit de ne pas bouger. » Les lèvres d'Azel dans mon cou me font sourire. « Il m'arrive de ne pas écouter ce que l'on me dit. Mais j'ai comme l'impression que cela ne t'a pas vraiment dérangé, je me trompe ? » J'arque un sourcil, plutôt fière de ce que je lui ai fait. L'une de mes mains glisse dans le dos de la jeune femme, mes doigts frôlent sa peau. « Il me semble aussi que tu m'avais dit que si je bougeais ou que je retirais le foulard, tu arrêtais tout. » La jolie blonde n'a pas tenue sa promesse et ce n'est pas plus mal comme ça, car je m'en serais voulu d'avoir brisé le moment intime que nous venons de partager. « Or, j'ai retiré le foulard et je t'ai touché. » Je relève légèrement la tête et dépose un tendre baiser sur son épaule. « Mademoiselle Fields serait-elle incapable de me résister ? » La jeune femme s'éloigne alors de moi et plonge son regard dans le mien. Un sourire se dessine sur mes lèvres lorsque je comprends que j'ai raison. Cela me plaît et me réjouit, ainsi je sais qu'il sera difficile de prendre ma place à ses côtés. J'embrasse furtivement la jeune femme pour l'empêcher de parler et je glisse ma tête dans son cou. Mes bras viennent l'entourer et je me blottis un peu plus contre elle. C'est l'endroit parfait pour commencer ma nuit.