contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
8° - 17° // températures stables, mais vent à venir
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.
une rencontre lors d'un stage et la seule chose qu'ils ont en commun c'est leur passion pour le sport, pour le reste ils sont diamétralement opposés
elles sont soeurs et n'ont pas connaissance du lien qui les unis
○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
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Sujet: le hasard fait bien les choses (sofia #12) (#) Mar 7 Juin - 8:41
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ le hasard fait bien les choses (sofia & charli)
Depuis quelques jours, les rendez-vous au centre de soin se sont espacés et j’ai commencé à revenir à l’hôpital pour voir ma thérapeute. Ou plutôt mon thérapeute, puisque j’ai récemment dû changer de médecin. Qu’est-ce que vous voulez, c’est ça d’être un cas désespéré : les gens baissent les bras. Je rigole, nous n’en sommes pas encore là. C’est juste que mon ancienne psychologue a dû quitter la ville pour des raisons personnelles et c’est l’un de ses collègues qui a repris mon dossier. Cet homme ne m’est pas inconnu puisque j’ai déjà eu l’occasion de le croiser avant ce changement. Et puis, même s’il l’était, ce n’est pas comme si j’ai eu le choix. C’était soit ça, soit je baissais les bras vis-à-vis de ma guérison. Avec tout ce que j’ai vécu dernièrement, j’ai à cœur de m’en sortir et de mettre les troubles alimentaires derrière moi : ce n’était donc pas envisageable pour moi de tout envoyer en l’air. Et à bien y réfléchir, ce nouveau médecin n’est pas désagréable – peut-être que j’ai aussi changé de mentalité depuis mon premier rendez-vous, il y a cinq ans maintenant. À l’hôpital pour ce fameux rendez-vous, je ne peux m’empêcher de penser que ma petite amie se trouve à quelques mètres de moi seulement et que je ne peux pourtant pas la voir. Enfin.. peut-être que je peux ? Lorsque je sors du bureau du psychologue, je prends une direction bien différente de celle que j’ai utilisé à mon arrivée. Je traverse plusieurs couloirs et descends quelques étages pour arriver sur une terrasse, une terrasse que la brune m’a fait découvrir la première fois que nous nous sommes vues. C'est sûrement un peu bête, mais je me dis que si Sofia est en pause en ce moment, alors peut-être qu'elle sera là. En poussant la porte, je comprends que ce n'est pas le cas et je ne peux m'empêcher d'être un peu déçue. Malgré tout, au lieu de repartir, je décide de m'asseoir sur l'une des chaises présentes. Être seule ici, ça ne peut pas me faire de mal. Surtout qu'après plusieurs minutes à attendre, la porte s'ouvre et laisse apparaître une nouvelle personne. « Docteur Rogers ! Vous ici ? C'est dingue comment le hasard m'est favorable. » Il n'a pas fallu attendre longtemps pour voir un large sourire se dessiner sur mes lèvres. Alors que la brune se rapproche de moi, j'indique d'un signe de la main le mollusque qui se trouve sur la table face à moi. « Voici Bob, un Powelliphanta que j'ai trouvé ici en arrivant. » Bien sûr, j'ai dû faire quelques recherches sur internet pour en arriver à cette conclusion. Mais il faut avouer que dit comme ça, ça me donne un peu l'air d'être intelligente, de savoir des choses que la plupart de gens ignorent, et ce n'est pas désagréable. Je me relève et me tourne vers elle. « Si tu veux, il est à toi. Je te l'offre pour célébrer notre première rencontre. » Qui a eu lieu ici-même, il y a un peu plus d'un an maintenant. Je viens passer mes mains autour de son cou, prête à l'embrasser incessamment sous peu. « Est-ce que tes oreilles sifflaient ? Si c'est le cas, c'est peut-être parce que je pensais à toi. »
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Sujet: Re: le hasard fait bien les choses (sofia #12) (#) Sam 11 Juin - 4:58
Après plus de deux ans à fouler les couloirs de l’hôpital, il y a beaucoup de choses auxquelles je me suis habituée. Le rythme, déjà, même si je me suis beaucoup calmée sur mes horaires ces derniers temps. Et surtout, j’ai appris à profiter de chaque petit moment de détente que je peux me permettre - il y a certains jours où ils sont plus rares que d’autres. Aujourd’hui, par exemple, j’ai enchaîné les rendez-vous et les examens médicaux en tous genres, et je suis désormais bien contente de pouvoir profiter d’une petite pause bien méritée, toute seule. C’est un de mes rituels : aller en salle de pause, me préparer un thé, et aller me ressourcer sur la petite terrasse extérieure du deuxième étage. Cette terrasse est rarement occupée, surtout maintenant que les températures ont un peu baissé, mais c’est exactement ce que je recherche. De la tranquillité, de la solitude, et... « Charli ? » Aussitôt la porte franchie, je reconnais la couleur éclatante de ma chevelure rousse favorite. Je reste interdite un instant, alors qu’elle m’accueille avec un sourire radieux. Que fait-elle là ? Je n’en ai pas la moindre idée, mais je n’ai pas le temps de lui poser la question qu’elle m’introduit à Bob, son nouvel animal de compagnie, apparemment. Interdite, c’est bien le mot, alors que je lance un regard perplexe à l’escargot sur la table. Et voilà maintenant qu’elle m’annonce qu’il est à moi si je le veux... Décidément, cette femme ne cessera jamais de me surprendre. « C’est adorable, mais je pense que Bob s’en sortira bien mieux sans moi. » La météo est plutôt humide, ce qui est parfait pour les insectes de son genre. Et puis, qu’est-ce que je pourrais lui apporter qu’il n’a pas déjà, en liberté ? Pas grand chose, mais j’ai bien saisi que c’était avant tout une plaisanterie de ma petite amie, de toute façon. Petite amie qui vient s’accrocher à mon cou, alors que je pose machinalement les mains sur ses hanches, après m’être débarrassée de ma tasse de thé. « Il faut croire que j’ai senti ta présence, et que c’est pour ça que je suis venue ici... » Un sourire flatteur vissé à mes lèvres, je réduis la distance entre nous pour lui donner un baiser, et l’accueillir comme il se doit - à moins que ce soit elle qui m’accueille, je ne sais plus trop. Cela fait déjà un an que nous nous sommes vues ici pour la première fois ? Je n’ai pas vu le temps filer, mais il paraît que c’est une bonne chose. « Vous savez que vous n’avez pas le droit d’être ici, miss Lindström ? Il va falloir acheter mon silence si vous ne voulez pas être signalée à la sécurité... » S’il y a une chose qui a changé chez moi depuis ma rencontre avec Charli, c’est bien mon rapport aux règles, et à l’autorité en général. Il y a un an, il m’aurait été impensable d’imaginer faire quoi que ce soit d’interdit à l’hôpital. Mais depuis, eh bien... Ma perspective a un peu changé, on va dire. « Je t’offre un jus d’orange ? » En souvenir de cette première rencontre, et en espérant que ça se termine de façon moins abrupte, aujourd’hui.
Charli Lindström
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Sujet: Re: le hasard fait bien les choses (sofia #12) (#) Sam 11 Juin - 20:11
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Tomber sur la jeune femme, ici, est la meilleure chose qui pouvait m’arriver aujourd’hui. Bien sûr, en venant sur une terrasse à l’hôpital, sur laquelle elle a l’habitude de se rendre, j’ai un peu forcé le destin. Mais qui peut me reprocher cela ? Pas elle, enfin je l’espère et par chance, j’en ai la confirmation avec le baiser qu’elle m’offre. Dans la foulée, je viens l’embrasser aussi et laisse ensuite mon visage reprendre ses distances pour la laisser parler. « Ah oui ? Je suis pourtant une infirmière dans l’âme. » Dis-je, faisant référence à notre première rencontre, une nouvelle fois. Ce jour-là, pour ne pas avoir à dire que j’étais une patiente en psychiatrie, j’ai menti et ai affirmé pendant de longues minutes que j’étais une infirmière nouvellement arrivée à l’hôpital. « Mais si vraiment je dois en arriver là, je le ferais. » Je ne suis pas bête, ce n’est pas clairement avec de l’argent qu’elle espère se faire acheter et ça, je peux le faire – même si pour l’argent, c’était aussi dans mes moyens, ou au moins dans ceux d’Iggy. Alors qu’elle se propose pour m’offrir un jus d’orange, je m’éloigne d’elle et reprends place autour de la table. « C’est si gentiment proposé que je ne peux pas refuser. Jus d’orange, multi-vitaminé ou n’importe quel autre fruit, je ne suis pas compliquée. » Pour ce genre de choses au moins et en réalité, je me contenterais de n’importe quoi ici. Dans un hôpital, je ne suis pas certaine d’avoir le choix, mais peut-être que la jeune femme a certaine astuce : je suppose qu’en passant ses journées ici, on finit par apprendre les bonnes pratiques et où sont les bons points de restauration. « Tu dois reprendre dans combien de temps ? » J’aurais certainement dû poser une autre question à la place, quelque chose qui ferait plus ressortir ce que je pense vraiment. C’est-à-dire : combien de temps est-ce que je peux avoir avec elle avant de devoir partir ? Oui, encore une fois, ça donne l’impression que je suis accro à elle et il y a sûrement une part de vérité là-dedans. Mais comme son emploi-du-temps est souvent chargé, je veux profiter des rares moments où je peux l’avoir rien que pour moi. D’un commun accord, nous avons décidé de laisser une chance à notre couple, alors autant aller dans ce sens, non ? Surtout que nous nous en sortons bien comme ça. « Si je ne me trompe pas, tu es plus proche de la fin de ta garde que du début. Tu as vu des choses intéressantes aujourd’hui ? » Je ne sais pas vraiment si nous avons la même définition pour le mot intéressant – surtout pour ce qui concerne une journée ici, mais ça me tient à cœur d’être concernée par ce qu’elle a fait. Voir l’intérieur des gens est quelque chose qui passionne la jeune femme, alors que moi, ça me ferait sûrement plus vomir. Cependant, je suis sûre que parfois, il y a des choses qui sortent de l’ordinaire et qui pourraient nous mettre toutes les deux d’accord. Si ce n’est pas le cas, je n’en ferais pas toute une histoire, surtout que de mon côté, ma journée est loin d’être palpitante.
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Sujet: Re: le hasard fait bien les choses (sofia #12) (#) Mar 14 Juin - 1:55
Évoquer notre rencontre, il y a un an, me fait sourire. C’est le cas maintenant, mais ce n’était pas vraiment le cas au début. Il faut croire que de l’eau a coulé sous les ponts, et que la blessure n’est plus qu’un vague souvenir désormais. Parce que oui, c’était bien une blessure. Un mensonge, le tout premier de Charli, qui a mis à mal ma confiance en elle pendant quelques temps. Nous avons dépassé ce stade maintenant - du moins, je crois -, alors il est de bonne guerre qu’elle évoque ce soi-disant statut d’infirmière qu’elle aurait pu avoir. Dans une autre vie, pourquoi pas ? Mais elle n’a pas à s’inquiéter de toute façon ; infirmière ou pas, elle n’a aucun risque que je la dénonce. Pourquoi le ferais-je, alors qu’elle est venue spécifiquement pour moi ? Là-dessus, je n’ai pas besoin de lui demander pour en être convaincue : venir sur cette terrasse, ce n’est pas par hasard, surtout quand elle sait que je suis à l’hôpital. Ce qui m’étonnera toujours, en revanche, c’est sa capacité à attendre pendant de longues minutes, voire plusieurs heures, pour la simple opportunité de pouvoir me croiser. Pour ça, le moins que je puisse faire, c’est lui offrir quelque chose à boire. « Je reviens. » Inutile de la faire attendre plus longtemps ; je disparais derrière la porte de la terrasse pour grimper un étage. Deux portes et un couloir plus loin, je tombe sur un distributeur à destination du personnel. Je récupère un jus de fruits et une barre chocolatée, avant de refaire le trajet inverse pour rejoindre ma petite amie, toujours sagement installée sur sa terrasse. « Et voilà pour toi. » Je lui dépose son jus sur la table en face d’elle, tout en posant la main sur son épaule, tendrement. Puis je vais récupérer ma tasse de thé pour aller m’installer face à elle, alors qu’elle commence à s’intéresse à mon emploi du temps. Un œil sur ma montre, j’essaie de lui répondre avec précision. « Je dois aller faire ma ronde dans une vingtaine de minutes, mais rien à l’horizon d’ici là. Je suis toute à toi. » Sauf urgence, évidemment, mais je n’ai pas besoin de le lui préciser. Au lieu de cela, je prends une première gorgée à mon thé, qui a déjà un peu refroidi. Thé que je repose sur la table, alors que Charli m’interroge de nouveau sur ma journée. Je sais que ce n’est pas son fort, mais je suis touchée de la voir s’intéresser à mon métier, comme elle le peut en tout cas. « C’est ça, il me reste deux ou trois heures, environ. » Va-t-elle proposer de me retrouver chez moi ce soir ? Je l’ignore, mais j’accepterais avec plaisir si c’était le cas. Mais ce n’était pas vraiment l’objet de sa question, alors je m’empresse d’y répondre. « Des choses intéressantes, je ne sais pas, mais... J’ai vu mon ex, aujourd’hui. » Le dire à voix haute est un peu étrange, je n’avais pas eu l’occasion de le faire jusqu’à maintenant. A vrai dire, je ne lui ai même jamais parlé de Romi, alors je me sens d’autant plus obligée de me justifier. « Elle est venue pour une visite médicale, rien de fou. Je m’en suis occupée pour dépanner une collègue. » J’essaie de rester vague sur les détails. Mais maintenant, je commence à un peu trop me justifier, et je crois que ça commence à se voir... « C’était la première fois qu’on se revoyait, depuis... des années. » Il n’y a strictement aucune raison à ce petit pic de stress. Sauf peut-être, le fait que je remarque quelque chose sur le visage de Charli. Quelque chose que je n’avais jamais vraiment vu chez elle, auparavant.
Charli Lindström
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Sujet: Re: le hasard fait bien les choses (sofia #12) (#) Mar 14 Juin - 21:52
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ le hasard fait bien les choses (sofia & charli)
Il ne faut pas longtemps à Sofia pour aller chercher le jus d’orange qu’elle m’a promis – il faut dire qu’elle connaît plutôt bien les lieux. Elle doit en faire des kilomètres ici et voilà que je lui en rajoute des supplémentaires. Mince.. si j’avais su et surtout, si j’avais eu ce raisonnement plus tôt, je me serais sûrement passée de cette boisson. Elle prend place en face de moi et boit quelques gorgées de son thé. Alors que moi, je me bats avec la canette qu’elle m’a donné un peu plus tôt pour l’ouvrir. Je profite de ce moment pour l’interroger sur sa pause, ou plutôt sur le temps qui lui reste, et sur ce qu’elle a déjà eu l’occasion de voir depuis le début de sa garde. Il y a de fortes chances pour que je ne comprenne pas grand-chose à ce qu’elle va me raconter ou encore, que je n’y trouve pas autant d’intérêt. Mais ce n’est qu’un détail cela et si je peux l’aider à vider un peu son sac, alors j’accepte ce rôle. Cependant, j’étais loin de m’attendre à ça, au fait qu’elle avait vu une ancienne petite amie. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je bloque un peu sur ce mot. « Ton ex ? » Sofia est un peu plus âgée que moi et comme j’ai eu l’occasion d’avoir d’anciennes relations, il n’y a rien d’étonnant à ce que ce soit son cas aussi. Mais je ne sais pas, ça me fait bizarre de l’entendre. Sûrement parce que jusque là, je n’en ai jamais entendu parler, que ce soit cette personne là ou une autre. À mesure d’écouter Sofia, le sourire présent sur mes lèvres à quelque peu disparu. Ce côté-là de moi, je ne le connaissais pas jusque là, mais il faut croire que je peux être jalouse. « Est-ce que je la connais ? » C’est un peu contradictoire avec sa dernière phrase, alors je ne devrais certainement pas lui demander cela. Mais, c'est plus fort que moi. Soudainement, ma curiosité s'est décuplée : cette question n'est que la première d'une longue liste. Ce n'est sûrement pas très sain, mais j'ai envie de savoir, d'apprendre ce côté d'elle que j'ignore encore. « C'était sérieux entre vous ? » Je fronce légèrement les sourcils. Est-ce que ça changera quelque chose pour moi ? Pour elle ? Pour nous ? Je ne pense pas, mais j'ai cette sensation étrange en moi. Cette sensation qu'il y a eu quelqu'un d'autre et que je dois être au niveau. Non Charli, non.. On ne se met pas la pression, c'est l'essence même d'une thérapie que tu as suivie. « Ce n'est pas un peu bizarre de venir voir son ex pour une visite médicale ? » Je ne sais pas si c'était le fruit du hasard ou si c'était volontaire pour cette femme, mais je ne peux m'empêcher de me demander si c'était dans le but de revenir dans la vie de la brune. Je ne pourrais pas vraiment la blâmer pour cela : Sofia est une personne incroyable. Elle est belle, drôle, intelligente et a un brillant avenir qui l'attend. Un avenir qu'elle acceptera de passer avec moi je l'espère, pour les semaines ou mois à venir au moins. Après ces questions destinées à la jeune femme, je ne peux m'empêcher de m'en poser une autre : est-ce qu'elle m'en aurait parlé dans d'autres circonstances ou même si je ne lui avais pas parlé de sa garde ? Peut-être. D'ailleurs, rien ne l'obligeait de l'évoquer aujourd'hui. C'est sûrement une bonne chose qu'elle ait décidé de le faire, non ?
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Sujet: Re: le hasard fait bien les choses (sofia #12) (#) Lun 20 Juin - 3:34
Mon ex. Cela fait bien longtemps que je n’ai pas prononcé ces mots, et de toute évidence, ils sont tout aussi surprenants pour Charli, qui les répète, sans doute pour être sûre d’avoir bien entendu. Mais oui, c’est bien ce que nous sommes, Romi et moi. Des ex. Des anciennes petites amies, ou peu importe la définition que l’on pourrait bien donner. Je n’en avais jamais parlé à ma petite amie actuelle, tout simplement parce que l’occasion ne s’était pas présentée jusqu’à maintenant. Il faut dire que cela fait un moment que je n’ai pas pensé à la brune, ce qui est plutôt une bonne chose compte tenu de la situation générale. Je tente pourtant de rassurer Charli, mais cela n’a pas l’air de bien marcher, au vu des questions qu’elle se met à poser. Si elle la connaît ? Je secoue la tête, rapidement. Inutile de tergiverser, la réponse est plutôt simple, sur ce coup-là. « Non. Elle est chez les pompiers. A moins d’avoir été impliquée dans un incendie ou un accident grave, je ne crois pas que tu l’aies déjà croisée. » Certes, l’étudiante a eu son lot de trajets en ambulance avec ses crises, mais Romi est rarement sur ce genre d’appels. Et encore une fois, je tente un sourire rassurant en direction de ma petite amie, qui enchaîne sur une nouvelle question. Et là encore, la réponse ne met pas longtemps à venir. « Pas vraiment, non... On était jeunes, c’était une histoire courte, nous n’étions pas faites pour être ensemble. » Comme je peux, j’essaie de couper court à ces interrogations, et surtout ces doutes que je vois apparaître dans le regard de Charli. En lui parlant de ça, la dernière chose que je voulais était de la faire douter. Mais là encore, elle enchaîne sur une nouvelle interrogation, sur les intentions supposées de Romi cette fois, et je me rends compte qu’il va falloir que je lui explique la situation, clairement, pour qu’elle comprenne ce qu’il s’est vraiment passé - c’est-à-dire pas grand-chose, à vrai dire. « Non. Elle ne savait pas qu’elle tomberait sur moi. Je travaille avec sa mère, c’est elle qui m’a demandé de la remplacer au pied levé. » Il est évident que je dois faire preuve de patience pour répondre aux questions que se pose ma petite amie. Mais maintenant que je maîtrise un peu mieux la situation, je ne peux m’empêcher de ressentir un petit pic d’adrénaline, face à la jalousie flagrante de Charli. « C’était il y a une éternité. Depuis, elle a été mariée, elle a une enfant, et... Probablement toute une vie bien rangée, loin de moi. » Je hausse les épaules, pour lui témoigner mon indifférence. Mais je sais bien que ça ne sera pas suffisant. « Et de toute façon, je suis déjà prise. Par une jeune femme incroyable qui n’hésite pas à venir me faire des surprises sur mon lieu de travail, et m’offrir des cadeaux de qualité. » Un sourire espiègle sur les lèvres, je baisse le regard sur l’escargot qui continue son chemin sur la table, entre nous. Et je me redresse pour venir y déposer mes coudes, sur cette table, tout en plongeant mon regard dans celui de la rousse. « Tu n’as rien à craindre, ne t’en fais pas. » Par-dessus la table, je tends la main pour l’encourager à venir me donner la sienne. « Même si j’avoue que ce n’est pas désagréable de voir que tu tiens à moi, quand même... » Étrangement, je crois que ce sujet n’a jamais réellement été abordé. Mais si je n’ai déjà pas la possibilité de passer autant de temps que je voudrais avec Charli, je ne vois pas comment je pourrais vouloir en passer avec quelqu’un d’autre. Et la question ne se pose pas vraiment, de toute façon : je n’en ai simplement pas envie.
Charli Lindström
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Sujet: Re: le hasard fait bien les choses (sofia #12) (#) Lun 20 Juin - 22:35
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Je ne vais pas mentir : ce sentiment que je commence à éprouver est étrange, il prend les tripes et force les battements de mon cœur à s’accélérer. Ce n’est pas quelque chose que j’ai déjà ressenti avant et je ne sais pas si c’est une bonne chose que cela arrive aujourd’hui. Bien sûr, ça prouve que mon histoire avec Sofia compte à mes yeux et que j’ai peur de la perdre, mais ça remet aussi en cause la confiance en moi que j’ai pu regagner ces derniers jours. Un peu perdue face à ce qui vient de me tomber dessus, j’ose quelques questions à l’intention de ma petite amie. Complètement transparente avec moi, cette dernière me répond sans la moindre hésitation – preuve qu’elle est honnête et qu’elle ne cherche pas à me cacher certaines choses. Cette histoire remonte à plusieurs années maintenant et à en voir l’emploi-du-temps actuel de la jeune femme, ce n’est pas vraiment surprenant. Mais maintenant, c’est derrière elles, pour Sofia et pour cette femme, et le fait qu’elles se soient croisées à l’hôpital est simplement le fruit du hasard. Bon.. comme elle travaille avec sa mère, ça ne l’est pas tant que ça, mais disons que ce n’était pas prémédité et forcément, ça change un peu la donne. Consciente que cette révélation a un impact sur moi, Sofia essaye de me rassurer comme elle peut. Quelque chose qui fonctionne plutôt bien pour être honnête et qui me provoque même un large sourire. Lorsqu’elle tend sa main, je ne me fais pas prier pour m’en saisir. « Est-ce que tu en doutais ? » Cette question est rhétorique, mais en même temps, elle me permet de sonder un peu la jeune femme. Je pense lui montrer mes sentiments dès que j’en ai l’occasion. Enfin ça, c’est ce que je crois. Peut-être que de son point de vue, les choses sont un peu différentes. « C’est l’escargot, c’est ça ? Tu aurais préféré une femelle ? » Bien sûr, je rigole. Si j’ai foiré quelque part, ce n’est sûrement pas avec ça. Je sais bien que c’est un peu bizarre comme cadeau, mais je sais aussi que Sofia a pleinement compris ma plaisanterie – cette bête restera ici quand nous partirons toutes les deux. En terme d’attention, j’ai déjà été meilleure, notamment lors de son anniversaire ou de notre séjour à Featherston, peu après Noël. « Docteur Rogers, sachez que je tiens à vous. Je ne mentirais pas sur un sujet aussi sérieux. » Même si je n’ai pas encore utilisé les trois mots que certains attendent avec impatience, mes sentiments pour elle sont réels. Je n’ai d’ailleurs jamais rien ressenti de similaire avec quelqu’un d’autre, c’est pour dire à quel point elle est spéciale pour moi et ça, je pense que la résidente en a parfaitement conscience. « Preuve de bonne foi, si vous l’acceptez, j’ai envie de vous présenter mes amis. » Dit comme ça, ça semble un peu sorti de nul part, mais ce n’est pas le cas. Ça fait maintenant un an que nous nous connaissons et plusieurs mois que nous nous fréquentons, c’est donc une étape logique dans notre relation, qu’elle rencontre mes amis. D’ailleurs, cela aurait pu arriver un peu plus tôt et pourtant, j’ai repoussé ce moment. Sûrement parce que Sofia est un peu plus mature que mon groupe d’amis et que j’ai bêtement pensé qu’elle s’ennuierait en leur compagnie. Forcément, avec cette façon de voir les choses, ça n’annonçait rien de bon. Mais je suis prête à passer cette étape maintenant et de faire en sorte que notre couple évolue d’une certaine façon, même si nos deux emploi-du-temps restent compliqués et que nous nous voyons que quand c’est possible. « Je peux me permettre une dernière question ? » Une nouvelle fois, il s’agit là d’une question rhétorique, car nous savons toutes les deux que je vais la poser avant même d’avoir sa permission. « Tu as eu beaucoup d’histoire dans ce genre ? » À bien y réfléchir, c’est quelque chose que j’ignore à son sujet et comme nous l’avons abordé, autant que j’obtienne le plus d’informations possibles maintenant.
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“On veut se tirer vers le haut mais on fait tout l'inverse. Je sais pas si on obtient vraiment la paix en faisant la guerre.”
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Sujet: Re: le hasard fait bien les choses (sofia #12) (#) Sam 2 Juil - 4:28
Cette petite pause improvisée en compagnie de ma petite amie a pris une tournure un peu particulière, et pour le moins inattendue. Je ne sais pas pourquoi, je n’avais pas imaginé que parler de Romi puisse nous mener sur ce terrain-là. Mais d’une certaine façon, je suppose que c’est une bonne chose, et que ça veut dire que Charli n’a aucun souci à se faire. En a-t-elle déjà douté ? Je l’ignore, mais de mon côté, il n’y a aucun doute possible. Ce que je partage avec elle, je ne l’avais jamais vécu avant, avec personne d’autre. Et il n’y a personne d’autre avec qui je voudrais le vivre, pour ce que ça vaut. Maintenant, pour ce qui la concerne elle, et ses sentiments à mon égard, j’avoue que je ne me suis pas vraiment posé la question. Malgré ma petite remarque, sur le ton de l’humour, je ne m’attendais pas à une réponse spécifique de sa part. Alors, savoir si j’en doutais ? Je ne sais pas très bien comment répondre à cette question... Et je me contente de hausser les épaules, en soutenant son regard. Est-ce vraiment une conversation à avoir maintenant ? Je ne sais pas. Mais heureusement, ma petite amie décide de garder un ton léger, en revenant sur le sujet de l’escargot. Les choses auraient-elles été différentes si elle lui avait donné un prénom différent ? Probablement pas, mais je ris de bon cœur à sa plaisanterie. « Mais non. Bob est parfait tel qu’il est. » D’ailleurs, les escargots ne sont-ils pas censés être hermaphrodites ? Ça ne changerait donc pas grand-chose, finalement. Dans tous les cas, il est parfait. Et oui, il va pouvoir continuer sa route tranquillement lorsque nous serons parties. Peut-être même que c’est tout ce qu’il attend, d’ailleurs. Mais il va devoir attendre encore un peu, parce que la rousse reprend la parole, avec un peu plus de solennité dans la voix. Entre le vouvoiement, et les mots employés, je sais bien que ses paroles sont à prendre à la légère... et en même temps, pas tout à fait. C’est à peine perceptible, mais mon pouls s’est légèrement accéléré, sur le moment. Parce que même si elle ne les a pas dits, je les ai perçus, ces mots... ces trois petits mots qui n’ont pourtant jamais été prononcés entre nous. Pourquoi ne l’ont-ils jamais été ? C’est un mystère. Et en même temps, je me dis que nous n’en avons jamais eu besoin, jusqu’à maintenant. De la même façon que je sais qu’elle n’a pas besoin de réponse à sa déclaration, si ce n’est un sourire, et un regard tendre. Regard qui se fige lorsqu’elle enchaîne en faisant une proposition pour le moins... inattendue. « Tes amis ? » Je me redresse sur ma chaise, ayant bien du mal à masquer ma surprise. Ça non plus, je ne l’ai pas vu venir. « Tu en es sûre ? J’aurais peur de les effrayer. » Non, en réalité, c’est moi qui suis un peu inquiète, soudainement. On ne peut pas dire que j’ai très bien vécu la rencontre avec sa mère, et par la suite, après que les choses se soient compliquées, nous avons décidé de prendre notre temps sur ce genre de choses... A-t-elle changé d’avis sur ce point ? Il me semble d’ailleurs que, selon ses propres dires, l’avis de ses amis compte bien plus à ses yeux que celui de sa génitrice. A moi de tout faire pour leur convenir, donc. « Enfin, si c’est ce que tu veux... Ce sera avec plaisir. » C’est une autre partie d’elle qu’elle m’invite à découvrir, finalement, ce qui est plutôt bon signe. C’est en tout cas ce que j’essaie de me dire pour me convaincre, alors qu’elle revient sur le sujet d’avant pour me poser une dernière question. Lentement, je secoue la tête de droite à gauche, en guise de réponse. Mes anciennes histoires, comme celle que j’ai vécu avec Romi, ne sont pas nombreuses, non. Et surtout, je ne sais pas si c’est une très bonne idée de s’aventurer sur ce terrain-là... « Pas vraiment. Et celles que j’ai pu avoir n’ont pas vraiment eu d’importance, de toute façon. » Je plonge mon regard dans le sien, un peu hésitante. Ai-je vraiment envie de poursuivre sur cette voie ? « Et toi ? Tu as eu beaucoup d’histoires ? » Quelque part, je crois que je connais déjà la réponse. Mais j’ai aussi besoin que celle-ci soit explicitée.
Charli Lindström
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○ âge : vingt-quatre ans (née le douze janvier deux mille).
○ statut : célibataire. revenue à ses grands classiques : s'amuser sans s'attacher.
○ métier : étudiante en cinquième et dernière année de communication et management sportif. elle a une année de retard.
○ quartier : dans une villa luxueuse à south bay, avec sa mère.
○ orientation sexuelle : bisexuelle. elle l'a rapidement su et ne s'en cache pas.
○ sujets abordés : troubles alimentaires.
○ informations en vrac : elle a vécu dix-sept ans en suède. ≅ à la mort de sa grand-mère, elle a été accueillie par sa mère, à island bay. ≅ elle est boulimique depuis plusieurs années. ≅ elle est suivie par une psychologue. ≅ lors de ses crises, il lui arrive de faire des malaises. ≅ elle joue de la batterie. ≅ elle aimerait voyager. ≅ elle pratique divers sports : du basket-ball, de la natation, de la course à pied et parfois du rugby. ≅ elle apprécie cuisiner. ≅ c'est une indécise.
○ posts : 2262
○ points : 80
○ pseudo : nsn.
○ avatar : abigail cowen.
○ DC : andrea, celeste, elliott, riley, romi.
○ crédits : chaussette.
○ inscrit le : 27/04/2021
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Sujet: Re: le hasard fait bien les choses (sofia #12) (#) Sam 2 Juil - 20:27
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ le hasard fait bien les choses (sofia & charli)
Sur cette terrasse, beaucoup de choses me traversent l’esprit. Des pensées banales, mais aussi des doutes et ça, ça n’a pas lieu d’être. Pourtant, de l’entendre parler d’une ancienne petite amie, ça me fait bizarre. Sofia a cinq ans de plus que moi, alors ce n’est pas complètement insensé. Cependant, le fait de ne pas en avoir parlé jusque là – parce qu’il n’y avait pas de raison de le faire, me met dans une situation d’insécurité. Nous sommes différentes et nous le savons. Et si elle se redécouvrait des points communs avec cette fille ? D’anciennes connexions ? À sa façon, la brune me rassure et je crois que ça fonctionne. Néanmoins, je ne peux m’empêcher de vouloir lui montrer que je tiens à elle et que ce qui se passe entre nous compte, au point même de lui parler d’une rencontre avec mes amis. Chose que je n’ai jamais évoqué avant, de peur que le courant ne passe pas entre eux, pas aussi bien qu’avec moi. Sans réelle surprise, ma proposition surprend un peu Sofia, qui hésite un peu. Elle évoque la peur de les effrayer et ça me fait sourire. La résidente qui effraie quelqu’un ? Dans une autre vie peut-être. Et puis, s’ils font tous partie de ma vie, ce n’est pas pour rien : ils ont sûrement quelque chose en commun. Timidement, elle accepte ma proposition et se retrouve embarqué dans mes nouveaux questionnements. C’est plus fort que moi, le sujet de son ancienne petite amie reste dans un coin de ma tête. Ça finira par passer, je le sais, mais le sujet soulevé, je ne peux pas me résoudre à le laisser de côté comme ça, sans avoir posé toutes mes questions. En plus de cette fameuse personne, la brune a eu des histoires, mais rien qui comptait vraiment. Est-ce ce que je voulais entendre ? Peut-être. Surtout que je ne peux pas vraiment lui reprocher tout cela. Comme elle finit par le souligner avec sa question – indirectement, je suis plus ou moins dans la même situation qu’elle. Des exs, j’en ai aussi. Alors peut-être que je n’ai pas à être jalouse comme ça. « Beaucoup ? J'en ai eu quelques-unes. » Je suppose que tout est relatif. Qu'est-ce qu'elle entend par histoires d'ailleurs ? Est-ce que celles d'un soir comptent ? Même si c'est le cas, je doute que ce soit vraiment une bonne idée d'aborder cela. Enfin si.. si je veux plomber l'ambiance, il n'y a rien de mieux. « Toutes sans importance. » Finalement, c'est un point que l'on semble avoir en commun et ça peut expliquer pas mal de choses. Comme le fait que nous ne soyons pas des expertes dans le domaine. Ces quelques mots prononcés, je me lève de ma chaise et viens prendre place dans celle juste à côté de ma petite amie. L'une de mes mains se pose sur sa cuisse, avant que je ne reprenne la parole. « Toutes, sauf une. » Et c'est bien ça le plus important. Avant la jeune femme, je n'ai jamais ressenti le besoin de me battre pour une relation. Mais elle est rentrée dans ma vie et les choses ont changé. Maladroitement, tout n'a pas toujours été rose entre nous, mais c'est peut-être ça qui fait le charme de notre histoire. « Si tu es partante, alors je verrais avec eux comment nous pouvons nous arranger. » Dis-je, pour revenir au sujet de mes amis. Un sujet sûrement moins problématique que nos histoires. « Pas de pression. Je suis sûre que ça se passera très bien. » Même s'ils sont parfois immatures – ou blagueurs selon le point de vue, ils ne sont pas méchants. Ils ne feront jamais rien qui me mettrait dans l'embarras. « Ils ont déjà beaucoup entendu parler de toi. Ce n'est qu'une formalité. » Et inversement. C'est juste plus simple pour eux qui n'ont qu'un prénom et un visage à retenir. À bien y réfléchir, c'est un peu comme si Sofia était avec nous parfois, alors que dans ces moments-là, elle est souvent à l'hôpital. Je partage mon temps entre mes amis et la jeune femme, c'est donc normal qu'ils finissent par se rencontrer un jour.
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Sujet: Re: le hasard fait bien les choses (sofia #12) (#) Mer 6 Juil - 2:59
Effrayer ses amis, je n’y arriverais sans doute pas, même avec la meilleure des volontés. Quoique, peut-être qu’avec un scalpel entre les mains, j’ai des chances d’être effrayante - mais ce n’est pas l’objectif, de toute façon. C’était plus un trait d’humour complètement raté, pour masquer ma propre confusion, et ma propre inquiétude, surtout. Je ne suis pas sûre que ça ait fonctionné, mais j’ai un peu de répit alors que Charli m’interroge de nouveau sur mes fameuses ‘anciennes histoires’. Je n’en ai pas eu beaucoup, non, contrairement à elle. Enfin, ça dépend ce qu’on entend par ‘histoires’, mais je n’ai aucune envie de m’engager sur ce terrain-là. Et de la façon dont elle me répond, je comprends qu’elle non plus. Qu’il en soit ainsi. Je lui adresse un sourire timide alors qu’elle tente à son tour de me rassurer en affirmant qu’elles ont toutes été sans importance. Toutes, sauf une, et mon sourire s’agrandit alors que je profite de notre nouvelle proximité pour me plonger dans ses grands yeux bleus. « Parfait. » Tout comme ce moment ; cette fin de conversation qui se termine de la meilleure des manières. Pour la sceller, je vais attraper la main qui s’est posée sur ma cuisse, avant de glisser mes doigts entre les siens. J’aurais voulu que le silence se prolonge davantage, mais voilà qu’elle revient sur le sujet de ses amis - pensais-je vraiment pouvoir y échapper, maintenant qu’il a été abordé ? Je l’écoute, pendant qu’elle commence déjà à évoquer l’organisation de cette rencontre. Il n’est plus vraiment question de faire demi-tour maintenant, n’est-ce pas ? Je grimace légèrement quand elle m’annonce qu’ils ont entendu parler de moi. « A ce point ? C’était en bien, j’espère. » Quoique s’il était question de se plaindre de moi, je suppose que c’est aussi à eux qu’elle l’aurait fait... Mais il ne faut pas que je commence à penser à ce genre de choses, au risque de m’enfermer dans une spirale de questions sans réponses. « Je te laisse t’organiser avec eux, je ferais en sorte de me libérer. » Elle a accès à mon planning de toute façon ; c’est l’une des meilleures décisions que j’ai prises, pour plus de simplicité à tous les niveaux. « En attendant... » Je me penche vers elle pour lui donner un baiser furtif, avant de continuer : « ... le devoir m’appelle, il faut que j’y retourne. Tu viens, ce soir ? » Elle passe déjà la majorité de ses nuits chez moi, quand je suis chez moi. Et pourtant, je ne semble pas me lasser de sa présence - au contraire, je dors moins bien quand elle n’est pas là. Pour marquer mon départ, je me lève en lui faisant face, tout en refaisant le chignon de mes cheveux. Je sais aussi qu’elle ne voudra pas repartir sans un ‘au revoir’ digne de ce nom, et je ne m’en plaindrais certainement pas, bien au contraire.
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Sujet: Re: le hasard fait bien les choses (sofia #12) (#) Mer 6 Juil - 22:13
✯ ❋ ✯ ❋ ✯ le hasard fait bien les choses (sofia & charli)
À bien y réfléchir, les deux conversations que nous abordons en parallèle sortent de l'ordinaire. Dans le sens où en arrivant ici, jamais nous n'aurions pensé les aborder. Mais maintenant que c'est fait, autant balayer toutes les questions qui nous traversent l'esprit et étrangement, au sujet de son ancienne petite amie, j'en ai beaucoup. Je ne devrais pas me faire de soucis comme cela, mais c'est plus fort que moi : la brune compte, comme personne d'autres, et je n'ai pas envie de voir notre couple prendre fin à cause du retour d'une histoire passée. Par chance, sur ce point, Sofia me rassure. J'aurais peut-être dû attendre cela avant de lui proposer de rencontrer mes amis. Oui, je l'ai fait pour montrer à ma petite amie qu'elle compte pour moi et que j'ai envie d'évoluer avec elle, en passant différentes étapes – même si nous avons décidé d'y aller à notre rythme. Mais à bien y réfléchir, je crois que c'est quelque chose que je veux vraiment, même sans cette jalousie qui m'anime depuis plusieurs minutes maintenant. Si j'ai déjà eu l'occasion de parler de ma petite amie à mes meilleurs amis ? Bien sûr. Je ne leur ai pas détaillé sa vie, mais en leur racontant certains de mes programmes, la jeune femme s'est naturellement invitée dans mes récits. Ils ont posé quelques questions, celles basiques, et j'ai naturellement répondu. Mais hormis ça, ils ne connaissent pas grand-chose d'elle. Disons qu'ils savent qu'elle me fait du bien et c'est sûrement le plus important. Je propose d'organiser cette rencontre et pour ça, Sofia me fait confiance. En même temps, je ne voudrais pas lui rajouter l'organisation à son emploi du temps déjà chargé. Si déjà, elle peut se libérer quand ce sera planifié, ce sera bien. Bien sûr, pour que cela arrive, je verrais pour que ça colle au mieux avec elle. Les autres personnes concernés par cette rencontre ont un rythme de vie semblable au mien, ce devrait donc être simple de leurs côtés. Malheureusement, le temps passe et après m'avoir volé un baiser, la jeune femme m'annonce devoir retourner au boulot. « Tes pauses sont toujours beaucoup trop courtes. » Dis-je, alors qu'une grimace se dessine naturellement sur mes lèvres. Pourtant, je ne devrais pas me plaindre, car de ce que je sais, elle a déjà passé plus de pauses avec moi qu'avec n'importe qui d'autres. Il faut croire que je suis une bonne distraction entre deux patients. « Mais vas-y, va sauver le monde. » Je la suis du regard lorsqu'elle se lève et rapidement, je l'imite. Je viens attraper le col de sa blouse et m'en sers pour la rapprocher un peu de moi. « On se voit ce soir. » Il ne reste plus qu'à attendre que les minutes s'écoulent vite jusqu'à ce moment-là. Enfin.. pour moi, car je suppose que pour elle, le temps va filer à toute allure avec le nombre de patients qu'elle va voir. Comme pour lui donner du courage pour le reste de sa journée ou pour permettre d'attendre notre soirée plus sereinement, je viens l'embrasser. Puis je la laisse filer, consciente que je ne peux pas la garder pour moi trop longtemps. Cette terrasse de nouveau vide, je n'ai plus aucune raison de rester : je récupère mes affaires, laisse Bob sur la table et quitte l'endroit en direction de mon domicile.
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