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contexte › island bay ressemble à n’importe quelle petite ville côtière de nouvelle-zélande, mais il n’en est rien. en bordure de wellington, à une trentaine de minutes en voiture, se trouve un parfait petit endroit où se mélangent étroites maisons en location et grandes villas de propriétaires fortunés. c’est un endroit où il fait bon vivre, du moins d’apparence, puisque comme on sait, l’herbe semble toujours plus verte de l’autre côté de la clôture. tous les habitants d'island bay se sentent ici comme à la maison, en quelque sorte. mais n’en est-il pas autrement de leurs voisins ?
mai 2024
6° - 16° // un peu de soleil pour faire plaisir !
initiales interdites. › personnages inventés de 25 ans minimum. › 3 ans de différence entre l'avatar et l'âge du personnage. › 15 lignes minimum par rp › un rp par mois.


depuis un an il essaye de la séduire, mais en vain !
Quand finira-t-elle par craquer et le laisser entrer dans sa vie ?

vous recherchez une famille ? les wilson attendent encore le reste de leurs membres
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 (I'm not the enemy) feat. Olivia

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MessageSujet: (I'm not the enemy) feat. Olivia (#)   (I'm not the enemy) feat. Olivia EmptyDim 12 Juin - 13:31


Début de soirée. La luminosité commence à faiblir et le soleil n’ayant pointé son nez qu’entre quelques nuages la journée, est en train de tirer sa révérence. Il scintille d’une couleur rose-orangée plutôt agréable. Quelques rayons percent. Ils fendent les feuillages dégarnis des arbres bordant le petit hôtel de luxe installée à l’orée de forêt, du côté nord de l’île. C’est un établissement que tu connais, contrairement à la grande majorité des visiteurs de l’île. Mis à part les locaux et les natifs, peu connaissent l’existence de cet écrin haut de gamme, dissimulé dans un coin de verdure d’Island Bay. Ici, quelques fortunés en quête de paix et de repos ainsi que des célébrités de passage. Tu y as tes habitudes, ayant plus d’une fois rencontré l’une ou l’autre personnalité avec lesquelles tu as travaillé. Que ça soit pour un suivi sportif privé ou pour ta formation de surveillance rapprochée.
Tu connais bien le couple de gérants, deux hommes aux goûts exquis et à la discrétion parfaite; ceux-ci ont d’ailleurs l’autorisation de partager tes contacts en cas de besoin. Les employés de l’hôtel sont fixes et la plupart connaissent ton visage ainsi que tes fonctions. Dès lors, lorsque ta silhouette apparait dans le lobby d’entrée, un simple échange de sourires te donne accès à l’entièreté de l’établissement.

Aujourd’hui, c’est directement vers les étages que tu te diriges. Tu as enfilé l’un de tes tailleurs sur mesure et - ce rendez-vous ne représentant qu’une première prise de contact - tu t’es permise de garder les cheveux lâchés ainsi que d’enfiler une paire de talons. Tu optes pour l’escalier et grimpes les 3 étages sans grande difficulté. De toute façon, il n’y a pas plus haut. Ayant préalablement récupéré le numéro de la chambre auprès du père de ta cliente, c’est sans hésitation que tu frappes à la bonne porte. Quelques secondes s’écoulent avant que le battant ne s’ouvre avec précaution. Dans l’entrebâillement, une chevelure flamboyante apparait, ainsi qu’un regard vert et perçant. “Bonjour. J’ai été envoyée par votre père. Pouvons-nous discuter à l’intérieur ?” Ta main ayant récupéré ta carte de fonction dans la poche intérieur de ton blaser, est tendue vers la jeune femme. Elle doit surement t’attendre. De ton côté, tu n’ajoutes rien d’autre qu’un regard particulièrement appuyé. Tu n’as pas pour habitude de faire les présentations sur un bas de porte, ni de perdre du temps de manière exposée. Cette entrée en matière, un peu abrupte, n’en était, en réalité, que simplement professionnelle.
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MessageSujet: Re: (I'm not the enemy) feat. Olivia (#)   (I'm not the enemy) feat. Olivia EmptyLun 20 Juin - 12:02

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Quand il s’agit de jouer les touristes, il paraît que la Nouvelle-Zélande est une destination exceptionnelle. C’est ce que j’ai entendu dire, en tout cas, parce que je n’ai pas vraiment eu l’occasion de le voir par moi-même pour le moment. Il faut dire qu’à part de rares sorties, je n’ai pas vraiment quitté le confort et la sécurité de mon hôtel. Ici, je sais que je ne prends pas de risques vis-à-vis des paparazzis, surtout depuis que je sais que Love est aussi dans le coin. Quelles étaient les chances pour qu’on se retrouve dans le même coin paumé du globe ? Pour le coup, je sais que personne ne croira à la coïncidence, et certainement pas mon cher paternel. A bien y réfléchir, il est même possible que je redoute plus sa réaction que celle des journalistes, ou encore des fans. Et c’est sans doute pour cette raison que j’ai accepté - à contrecœur - quand il m’a informé avoir engagé quelqu’un pour ma sécurité. Très franchement, je doute que ce soit nécessaire ici, c’est à peine si on m’a reconnue pour le moment. Et d’ailleurs, vu le cadre, je pense qu’un gorille en costume cravate aura plus tendance à attirer l’attention qu’autre chose, justement. Mais tout ça, il est inutile de l’expliquer à un homme qui ne voit que l’intérieur d’immenses gratte-ciels depuis des années.
La fin de journée approche, et je suis confortablement installée sur la terrasse de ma suite, avec vue sur la forêt. J’ai donné sa soirée à mon assistante, comme souvent depuis que nous sommes ici - loin de Los Angeles ou New York, ma vie sociale a pris un sacré coup depuis que je ne reçois plus des invitations par dizaines chaque semaine. Je me retrouve donc avec beaucoup de temps sur les bras, que je passe essentiellement à griffonner quelques dessins, ou lire les différents scripts que je reçois. C’est précisément cette activité qui est interrompue lorsque l’on toque à la porte, et que je relève le nez vers l’intérieur. Laurie - mon assistante - aurait-elle oublié sa clé ? Sans me poser plus de questions, je me débarrasse de tout ce que j’ai dans les mains pour aller ouvrir la porte. Derrière celle-ci, je découvre non pas mon assistante, mais une femme d’âge mûr en tailleur. Une employée de l’hôtel, peut-être... ?
« Bonjour. J’ai été envoyée par votre père. Pouvons-nous discuter à l’intérieur ? » Mon regard fait plusieurs allers-retours entre le badge qu’elle me montre, et son visage. Et il me faut encore quelques secondes pour que toutes les connexions se fassent, et que je réalise que mon père a choisi une femme pour ma sécurité - est-ce vraiment volontaire de sa part ? « Bonsoir ! Bien sûr, vous pouvez entrer. » Aussitôt, je m’écarte pour lui libérer le passage, avant de refermer la porte derrière elle. Et maintenant que j’y pense, il est effectivement possible que Laurie ait mentionné ce rendez-vous pour ce soir, sans entrer dans les détails, cela dit. « Je suis Olivia. » Ce qu’elle doit probablement déjà savoir, tout comme j’ai pu lire son nom sur la carte qu’elle m’a montrée. « Et pardon, je ne m’attendais pas à une femme. C’est idiot, je sais, mais... c’est plutôt surprenant, venant de mon père. » Dans ce corps de métier, les femmes sont rares, mais pas inexistantes. J’ai d’ailleurs eu l’occasion d’en croiser plusieurs, à L.A. Mais c’était moi qui les engageais en général, pas lui.
A-t-il fait ça pour m’amadouer ? A moins que ce soit une façon de me surveiller de plus près, en sachant que je serais moins méfiante vis à vis d’une représente de la gent féminine ? L’un comme l’autre, je n’ai aucune intention de lui faire confiance - autrement que pour ma sécurité, on s’entend. Et même pour ça, il n’y a pas grand-chose à craindre. « Merci de vous être déplacée, mais je ne sais pas si vos services seront vraiment nécessaires pour le moment... J’ignore ce que mon père vous a dit, mais il s’inquiète probablement pour rien. » Et moi, je cherche juste une bonne excuse pour me défiler. J’ai beau essayer de me montrer agréable, la vérité est que je me méfie de toute personne payée par l’argent de mon père, en ce moment.
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MessageSujet: Re: (I'm not the enemy) feat. Olivia (#)   (I'm not the enemy) feat. Olivia EmptyMer 22 Juin - 12:19


Quelques longues secondes suivent ta courte introduction. Le regard de la jeune femme semble chercher à s’assurer de la bonne compréhension de l’information venant de lui être présentée. Elle fini par réagir, reprenant ses esprits. La porte s’ouvre et se referme aussitôt derrière toi. « Bonsoir ! Bien sûr, vous pouvez entrer. » Tu avances de quelques pas dans la chambre d’hôtel sans pour autant t’imposer davantage. Le plus important était que tu rentres. La suite, il en allait du bon vouloir d’Olivia. Celle-ci ne tarde pas à se présenter et c’est cette fois plus détendue que tu lui tends une main ferme en déclinant ton identité. “Loïs Parker. Ravie de vous rencontrer.” Ta présence est visiblement déstabilisante. Ce que tu peux comprendre. Prévu ou pas, ce genre d’entretien avait toujours tendance à imposer une certaine solennité. Il en allait également de ta fonction de rendre les choses plus fluides. Pas trop mais ton but n’était jamais de braquer un client. Ainsi, ton visage se veut plus rassurant que tout à l’heure et un mince sourire y a pris naissance. « Et pardon, je ne m’attendais pas à une femme. C’est idiot, je sais, mais... c’est plutôt surprenant, venant de mon père. » Très clairement, au vu de la moue que tu ne peux réprimer, tu as l’habitude de ce genre commentaire. Tu t’en amuses aujourd’hui plus qu’autre chose sachant ne rien avoir à envier à la gent masculine. Bien au contraire. “Ne vous en faites pas, je collectionne le nombre de fois où j’entends cette phrase.” Tu étais d’ailleurs toujours assez étonnée que, malgré les années, la surprise soit toujours aussi palpable chez une grande majorité de personnes. « Merci de vous être déplacée, mais je ne sais pas si vos services seront vraiment nécessaires pour le moment... J’ignore ce que mon père vous a dit, mais il s’inquiète probablement pour rien. » Tu écoutes attentivement et dignement. Tu analyses son discours et comprends rapidement que la jeune femme et son père ne sont pas sur la même longueur d’onde. Ça non plus ce n’est pas une première. Surtout lorsqu’il s’agit de plus jeunes célébrités.

Olivia, tu ne la connais pour ainsi dire que de nom et tu es également familière avec les grandes lignes de son CV. Pour le reste, tu n’as pas fouillé. Pas encore. Tant qu’aucune raison ne te pousse à creuser, tu te tiens toujours à distance des rumeurs et des “on-dits” afin de créer une relation saine avec ton client. L’une de celle où tu es seule en charge de comprendre et d’apprendre à qui tu as affaire. “Votre père m’a parlé d’une union toute proche ainsi que de potentiels détracteurs. Vous seriez suivies de près par des personnes désireuses de mettre à mal votre mariage, d’une manière ou d’une autre.” Tu parles calmement et distinctement. Une habitude professionnelle bien éloignée du débit de parole rapide que tu peux avoir en privé. “Si cela peut vous rassurer, je ne suis pas ici pour une surveillance en continu. Mais plutôt pour vous accompagner lors d’évènements et de déplacements précis que vous auriez sur l’île” Au-delà de la certaine fermeté que tu exposes lorsque tu es en service, tu as toujours à coeur d’établir un lien de communication franc et sincère avec la personne que tu t’apprêtes à accompagner pour un temps. “Il réclame également un check up quotidien.” Un classique. Tu ajoutes d’ailleurs ta propre règle : “Celui-ci se fait en personne et à heures variables afin de n’établir aucune routine prévisible.” Sachant que ce point peut en faire tiquer plus d’un, surtout lorsque le service de garde est réclamé par un tiers, tu ajoutes toujours quelques mots, dans une tentative de rassurer le client. “Cela peut paraître déroutant voir intrusif mais je vous assure faire preuve de discrétion et de professionnalisme à toute épreuve.” Les grandes lignes de base venaient d'être exposées. Restait à voir si Olivia acceptait maintenant de s'assoir à la table des discussions.
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MessageSujet: Re: (I'm not the enemy) feat. Olivia (#)   (I'm not the enemy) feat. Olivia EmptyJeu 30 Juin - 12:47

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« Loïs Parker. Ravie de vous rencontrer. » Par automatisme, je saisis la main qu’elle me tend, tout en lui adressant un petit hochement de la tête, très formel. Je n’ai pas l’habitude de me laisser intimider par ce genre de rencontres, mais il faut croire que celle-ci est un peu différente. C’est mon père qui l’a choisie pour moi. Cela fait bien longtemps qu’il n’a plus voix au chapitre lorsqu’il s’agit de mon quotidien, des gens qui travaillent pour moi. Et je suis d’autant plus surprise de constater qu’il a choisi une femme. Ce n’était certainement pas un choix par défaut, alors de mon point de vue, c’est simplement une raison supplémentaire de me méfier. « Ne vous en faites pas, je collectionne le nombre de fois où j’entends cette phrase. » Je pince les lèvres, confuse. Pour une première impression, on ne peut pas dire que je lui donne la meilleure image. D’ailleurs, je ne sais pas ce qu’elle sait de moi, mais je ne pense pas trop m’avancer en supposant qu’elle n’est pas du genre à tirer ses informations des tabloïds. Non, en fait, elle m’a l’air plutôt sérieuse. Professionnelle. Du genre que j’aurais pu moi-même vouloir employer, si mon père ne l’avait pas déjà fait. Mais si je n’ai pas jugé nécessaire d’avoir quelqu’un pour ma sécurité, c’est pour une bonne raison, et c’est ce que je m’efforce de lui expliquer. J’ai passé l’âge des enfantillages et de la rébellion contre l’autorité paternelle. Entre adultes, il doit bien y avoir un moyen de rester raisonnables, non ?
Non. Manifestement, cette histoire a déjà pris des proportions qui me dépassent. « Votre père m’a parlé d’une union toute proche ainsi que de potentiels détracteurs. Vous seriez suivies de près par des personnes désireuses de mettre à mal votre mariage, d’une manière ou d’une autre. » Je reste interdite, laissant juste échapper un « quoi... ? » à peine audible. Je n’ai pas la moindre idée d’où mon père a sorti cette histoire de stalker... à moins qu’il ait accès à des informations que je n’ai pas, mais j’ose espérer qu’il m’en parlerait lui-même si c’était le cas. « Si cela peut vous rassurer, je ne suis pas ici pour une surveillance en continu. Mais plutôt pour vous accompagner lors d’évènements et de déplacements précis que vous auriez sur l’île » Si ça me rassure ? Pas vraiment. Enfin, je suppose qu’il sera moins difficile d’échapper à sa surveillance si elle ne me colle pas aux basques toute la journée. Je n’arrive même pas à croire que j’en vienne à envisager ce genre de choses ! « Il réclame également un check up quotidien. Celui-ci se fait en personne et à heures variables afin de n’établir aucune routine prévisible. » Là, par contre, je me tends un peu plus, me redressant de toute ma hauteur. Je sais bien que ce sont des règles relativement ‘normales’, et je ne compte plus le nombre de fois que j’y ai consenti. Là, encore une fois, ce ne sont pas les règles qui posent problème, mais leur commanditaire. Toujours lui.
Ma réticence ne doit pas laisser place à la moindre équivoque, puisqu’elle tente maintenant de me rassurer, sur un ton un peu plus doux. « Cela peut paraître déroutant voir intrusif mais je vous assure faire preuve de discrétion et de professionnalisme à toute épreuve. » Les mâchoires serrées, je ne peux pas m’empêcher d’afficher un petit sourire amer. Elle a l’air de bonne foi, je ne peux pas lui retirer ça. Si seulement elle ne travaillait pas pour lui... « Le check up, c’est juste pour moi, ou vous avez aussi un rapport quotidien à lui faire ? » Pas de rébellion, hein ? Vu l’air narquois qui rayonne sur mon visage, je crois qu’on repassera, de ce côté-là. Mais je tente de me contenir, quand même. J’ai bien compris que je n’allais pas avoir le choix, et qu’il valait mieux que j’apprenne à composer avec elle, plutôt que de m’entêter. « Mon assistante vous communiquera mon planning, pour que vous puissiez vous organiser. » Pour les déplacements où sa présence sera requise. Pour le reste, et surtout, pour les moments où j’aurais besoin de plus de ‘tranquillité’, je n’aurais qu’à demander à Laurie de filtrer les informations. Elle l’a déjà fait, notamment à l’époque où mes rencontres avec Love se sont multipliées, loin des caméras...
Et repenser à Love, ça me ramène à cette histoire tirée par les cheveux, inventée par mon père. Est-il est vraiment assez tordu pour l’associer à ce genre de détraqués ? Est-ce qu’il pense sincèrement qu’elle puisse, d’une façon ou d’une autre, nuire au bon déroulement du mariage ? Si c’est le cas, ça voudrait dire qu’il sait qu’elle est ici, et la présence de cette femme n’augure donc rien de bon. Pour masquer mon trouble, je me retourne vers la table de service, sur laquelle sont posés un pichet d’eau et quelques verres. « Vous avez parlé de détracteurs, tout à l’heure. Vous avez des informations sur ces personnes qui en voudraient à mon mariage ? » Tout en parlant, je remplis deux verres, avant de me retourner pour en offrir un à la garde du corps. A la suite de quoi, je l’invite à s’installer dans un des fauteuils du salon. Puisqu’elle est là, autant en profiter pour en savoir plus, histoire de mesurer l’étendue des dégâts.
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MessageSujet: Re: (I'm not the enemy) feat. Olivia (#)   (I'm not the enemy) feat. Olivia EmptyMar 5 Juil - 17:57



Tes premières explications concernant ta présence à ses côtés semblent lui faire un choc. Plus que le « quoi... ? » qu’elle murmure presque sans voix, c’est l’expression de son visage qui s’exprime le plus clairement. L’étonnement se mêle à l’interrogation. Et alors que tu continues de t’exprimer, tu analyses avec soin ses réactions. Il était de plus en plus clair qu’Olivia n’avait aucune idée de ce dont son père paraissait au courant. Ce n’était pas une première dans le métier mais il allait te falloir être certaine d’où tu mettais les pieds pour la suite.
Lorsque tu évoques le check-up quotidien, la jeune femme se raidit. Tu te permets quelques éclaircissements mais ils n’ont pas tout à fait l’effet escompté. Tu ne t’en formalises absolument pas. Cela faisait bien des années que tu savais qu’un client en sécurité n’était pas forcément un client “heureux”. Tant pis. « Le check up, c’est juste pour moi, ou vous avez aussi un rapport quotidien à lui faire ? » A la seule prononciation de cette question, tu saisis le spectre devant opposer père et fille. Tu venais de mettre les pieds au milieu d’un duo clairement dysfonctionnel et bien que tu n’en connaisses absolument pas les tenants et aboutissants, tu sentais que la collaboration entre vous trois serait à gérer de manière précautionneuse. “Cela peut se discuter. Je suis engagée par votre père mais ma mission de protection vous concerne vous. Ma priorité est ici et non au bout d’une ligne de téléphone.” Certaines choses allaient probablement devoir être mises au clair plus rapidement que prévu. « Mon assistante vous communiquera mon planning, pour que vous puissiez vous organiser. » Tu hoches solennellement en guise de réponse et de remerciement.

L’actrice s’éloigne et rejoins le centre de la suite. « Vous avez parlé de détracteurs, tout à l’heure. Vous avez des informations sur ces personnes qui en voudraient à mon mariage ? » Ses mains s’afférent à servir deux verres d’eau dont l’un d’eux t’es offert. Tu l’attrapes en la remerciant et la suis lorsque celle-ci t’invite à t’installer dans l’un des fauteuils. Jambes élégamment croisées et dos bien droit, ton esprit rejoue le fil de tes conversations avec le père d’Olivia. “Il n’est pas rentré dans les détails. Mais il est clair que cela concernerait la gent féminine. Ladite menace viendrait même de votre cercle de connaissances. Quelqu’un qui évoluerait dans les mêmes sphères que vous …” Tu t’arrêtes, laissant un petit silence s’imposer, avant de laisser ton buste s’avancer légèrement. Tu engages ainsi tout ton être dans la conversation. Tu n’avais pas envie de tourner autour du pot durant des heures et il était clair que des informations semblaient manquantes à ton histoire. Les non-dits se devinaient à des kilomètres à la ronde. “Pour être très honnête, je pense qu’il n’était pas à l’aise avec les informations à communiquer. Je le soupçonne de ne pas m’avoir parlé de tout.” Tu avales une gorgée d’eau avant de venir reposer ton verre sur la tables basse. “Puis-je vous demander ce que tout ceci vous évoque ? J’aurais besoin de connaitre votre point de vue sur la situation.” Cartes sur tables et franchise. C’était ta manière de fonctionner et tu voulais t’assurer qu’Olivia le comprenne. De ses réponses dépendraient les tiennes.
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MessageSujet: Re: (I'm not the enemy) feat. Olivia (#)   (I'm not the enemy) feat. Olivia EmptyJeu 28 Juil - 21:23

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En venant en Nouvelle-Zélande, je m’attendais à devoir affronter l’épreuve Egerton ; à savoir, Nathaniel, sa famille, et la possibilité que ce mariage ne soit pas exactement au goût de tout le monde. Ce à quoi je ne m’attendais pas, c’était l’intrusion de mon paternel. J’aurais pu m’en douter, vu la fureur que j’ai lue dans son regard la dernière fois que nous nous sommes croisés. Mais naïvement, j’ai cru qu’il me ferait confiance, comme ce jour où il m’a autorisée à réellement devenir une personnalité publique... Il faut croire que la confiance s’est brisée depuis, et je ne sais pas si je lui en veux à lui, ou plutôt à moi-même. Ce qui est certain, c’est que je n’aime pas du tout l’idée qu’il puisse contrôler mes faits et gestes, même à distance. « Cela peut se discuter. Je suis engagée par votre père mais ma mission de protection vous concerne vous. Ma priorité est ici et non au bout d’une ligne de téléphone. » La garde du corps essaie de me rassurer, telle la professionnelle qu’elle semble elle. Je n’en attendais pas moins de sa part, pour être honnête. Mais de là à lui faire vraiment confiance... ? Il y a encore du chemin à parcourir.
Ce qui m’inquiète le plus, c’est le timing. Sur les réseaux, Love a confirmé sa présence en Nouvelle-Zélande il y a quelques jours. De mon côté, le flou persiste encore aux yeux du grand public, mais mon père sait parfaitement où je suis. Et s’il sait qu’elle est ici, je n’ose pas imaginer ce qu’il a pu découvrir d’autre, par des voies plus ou moins légales, d’ailleurs. « Il n’est pas rentré dans les détails. Mais il est clair que cela concernerait la gent féminine. Ladite menace viendrait même de votre cercle de connaissances. Quelqu’un qui évoluerait dans les mêmes sphères que vous … » Je serre la mâchoire, tout en essayant de garder un air neutre. Avec cette description, il n’y a plus le moindre doute : il sait. Et une vague de colère m’envahit, alors que je réalise que mon père la considère comme une menace, voire un parasite. Si seulement il savait à quel point elle a su me rendre heureuse, avant que tout s’effondre autour de nous... J’en ai la gorge nouée. « Pour être très honnête, je pense qu’il n’était pas à l’aise avec les informations à communiquer. Je le soupçonne de ne pas m’avoir parlé de tout. » Cette fois, je ne peux réprimer un petit rire amer. Bien sûr qu’il n’était pas à l’aise, tout comme il n’a jamais eu le courage d’aborder ce sujet avec moi, en face. A croire que ça pourrait lui brûler la langue, ou la rétine, s’il me voyait avec une autre femme.
Je prends à mon tour une longue gorgée de mon verre d’eau, n’étant pas complètement sûre de ce que je devrais répondre. Est-ce qu’elle va être aussi allergique à cette idée ? A ces mots ? J’avoue que je ne sais pas vraiment sur quel pied danser avec elle. Et si mon père tente de passer par là pour obtenir une quelconque confirmation de ma part, c’est hors de question, il ne l’aura pas. « Puis-je vous demander ce que tout ceci vous évoque ? J’aurais besoin de connaitre votre point de vue sur la situation. » Elle est directe, dans ses mots et son attitude. Et si ça me surprend un peu au début, au point d’avoir un léger mouvement de recul, je dois reconnaître que ça fonctionne plutôt bien au final. Calmement, je dépose mon verre sur la table, avant de joindre mes mains, et d’avancer mon torse, l’air engageant. « Mon point de vue, c’est que ce sont des conneries. Personne ne cherche à nuire à mon mariage. Mon père ne sait pas de quoi il parle. » Pour sa défense, je n’ai jamais cherché à lui expliquer. Mais qui aurait envie de le défendre ? « Je pense savoir de qui vous parlez. La ‘menace’, comme vous dites... Et je peux vous assurer qu’il n’y a aucune menace. » Est-ce que j’espère secrètement qu’elle en soit une ? Qu’elle cherche à arrêter ce mariage... ? Non seulement je n’en sais rien, mais surtout, il ne vaut mieux pas que je me mette à penser à ce genre de choses. « Ce sont juste des rumeurs. Des tabloïds qui font leur beurre avec des photos floues auxquelles ils font dire ce qu’ils veulent. » C’est le même discours que j’ai sorti à mon père, quasiment mot pour mot. Un rôle de composition qui a été écrit pour moi, et que j’interprète sans même y réfléchir maintenant... Combien de temps vais-je tenir comme ça ? Autant que possible, probablement. « D’ailleurs, ce sera plutôt des paparazzis dont vous aurez à vous inquiéter, si vous voulez tout savoir. S’ils l’ont trouvée ici, ils ne devraient pas tarder à m’avoir aussi. » Je ne vais pas rester enfermée ici durant tout mon séjour. J’ai un mariage à préparer, déjà. Et une vie à vivre, éventuellement. Qu’elle s’occupe plutôt de tenir les photographes à distance, si elle veut vraiment me servir à quelque chose.
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MessageSujet: Re: (I'm not the enemy) feat. Olivia (#)   (I'm not the enemy) feat. Olivia EmptyLun 15 Aoû - 14:57



Au fur et à mesure de la conversation, la silhouette d’Olivia se tend. Une tension que tu devines d’ailleurs parfaitement maitrisée. De celle que l’on étouffe en société pour ne pas exploser. Elle semble en avoir l’habitude et maîtrise cet art avec aisance. Tu continues ton petit laïus, sans perdre l’attention de la jeune femme. Ton regard et les années d’expériences t’ont appris à décoder ce qu’un visage recèle de secret. Une micro expression vaut parfois mille mots. Un rire aussi … Et c’est l’un de ceux que l’on peut percevoir comme cynique et amer que t’offre Olivia entre deux phrases. Tu la laisses exprimer ce dont elle a besoin de se débarrasser tout en continuant sur ta lancée. Lorsque enfin tu termines, c’est à elle que tu renvoies le bâton de parole. Tu avais besoin et envie de l’entendre s’exprimer sur la situation. Afin de cerner, non seulement, le personnage mais également l’atmosphère régnant autour de ce soit-disant conflit, qui venait déjà d’être plus ou moins remis en cause.

Apres une seconde d’hésitation, Olivia s’impose dans un calme certain et une claire assurance. Sa posture s’avance, air engagé et voix tranchante :  « Mon point de vue, c’est que ce sont des conneries. Personne ne cherche à nuire à mon mariage. Mon père ne sait pas de quoi il parle. » Tu la laisses continuer, haussant à peine un sourcil mais curieuse d’entendre la suite. « Je pense savoir de qui vous parlez. La ‘menace’, comme vous dites... Et je peux vous assurer qu’il n’y a aucune menace. » Ok, donc concrètement, il y avait bel et bien quelque chose à “gratter”. Un sujet de discorde semble-t-il mais, tu n’étais pas entièrement là pour rien. Il allait falloir que tu comprennes mieux afin de mener à bien ta mission . « Ce sont juste des rumeurs. Des tabloïds qui font leur beurre avec des photos floues auxquelles ils font dire ce qu’ils veulent. » Pour le coup, tu pouvais la comprendre. Le sujet n’était pas nouveau à tes oreilles et ce genre d’histoires, tu en avais géré et vu passer plus d’une. « D’ailleurs, ce sera plutôt des paparazzis dont vous aurez à vous inquiéter, si vous voulez tout savoir. S’ils l’ont trouvée ici, ils ne devraient pas tarder à m’avoir aussi. » Peu à peu, les contours de cette nouvelle affaire se dessinent. Ils restent bien trop flous mais un décor semble se planter au fur et à mesure de votre échange. La colère de la rousse est palpable. La raison d’une telle et vive réaction t’échappe mais tu comptais bien en apprendre d’avantage. “Les paparazzis feront partie du lot si vous me le demandez, oui.” Tu n’étais pas contre l’idée, bien au contraire. Mais ce pas en avant ne voulait pas pour autant dire que tu te contentais du reste. “Mais j’aurais toujours besoin d’en savoir plus. Qui ont-ils retrouvé ? De qui parle-t-on ? J’ai besoin de cette information.” C’est clair et net. Pas un ordre mais une formule imposante. “Et si vous n’êtes pas assez à l’aise pour m’expliquer la nature profonde de votre désaccord avec votre père, donnez-moi au moins les raisons pour lesquelles nous n’aurions normalement ‘rien à craindre’ …” La conversation est clairement désagréable pour Oliva. Ta présence n’est pas souhaitée et bien que tu sois plutôt imposante par ta présence assurée, tu ne désirais aucunement te la mettre à dos. Au contraire.

Tu expires lentement avant de te redresser et laisser ton dos rejoindre le dossier du fauteuil. D’un ton plus doux, tu ajoutes : “Ecoutez, vous savez tout autant que moi qu’il serait dommage que je fouille cette histoire aux travers des tabloïds, que nous ne respectons pas plus l’une que l’autre.” Sur ce point, célébrités et toi étiez toujours du même avis. “Je ne suis pas là pour vous porter atteinte. Bien au contraire. Je ne porte aucun jugement personnel sur quelconques situations dont je suis témoin. Croyez moi, j’ai déjà tout vu et tout entendu. Mais afin de faire mon job correctement, je dois savoir dans quoi je mets les pieds. Simplement.” Tu laisses quelques secondes s’grainer le temps qu’Olivia digère tes mots. Tu reportes ton verres à tes lèvres avant d’en avaler deux petites gorges et de le reposer délicatement. “Usez à bon escient de ce que vous offre votre père … Profitez-en

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MessageSujet: Re: (I'm not the enemy) feat. Olivia (#)   (I'm not the enemy) feat. Olivia EmptyMer 21 Sep - 19:50

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Je commence à perdre patience, et je ne cherche même pas à le cacher. Cette histoire de garde du corps m’échappe complètement, je ne sais plus comment me sortir de cette situation sans claquer la porte au nez de cette femme. Et c’est dommage, d’une certaine façon, parce qu’elle a l’air plutôt professionnelle, et ses services auraient pu m’être utiles dans d’autres circonstances. « Les paparazzis feront partie du lot si vous me le demandez, oui. » Pour ça, par exemple. J’ai su être plutôt discrète pour le moment, mais ça ne dure jamais très longtemps. Même si dans cette partie du monde, je ne sais pas vraiment ce qu’il en sera. « Mais j’aurais toujours besoin d’en savoir plus. Qui ont-ils retrouvé ? De qui parle-t-on ? J’ai besoin de cette information. » Haha. Elle cherche à creuser, et je sens que je vais devoir lui en donner plus que ce que j’aimerais. De toute façon, ce n’est pas comme si que cette information n’était pas disponible dans les magazines. « Et si vous n’êtes pas assez à l’aise pour m’expliquer la nature profonde de votre désaccord avec votre père, donnez-moi au moins les raisons pour lesquelles nous n’aurions normalement ‘rien à craindre’ … » Je la regarde droit dans les yeux, cherchant à la sonder, quelque part... Pourquoi est-ce que j’ai, soudainement, de l’empathie pour elle ? Ce n’est pas censé être mon problème si mon père l’a jetée entre nous, en lui donnant juste assez d’informations pour me mettre sur mes gardes, mais pas assez pour en comprendre la raison. Et en même temps, c’est exactement le genre de manigances auquel il aime se livrer. M’envoyer une grenade dégoupillée entre les mains, tout en sachant que je tiens trop à mon image pour la laisser exploser sans un minimum de contrôle. Cette femme sait-elle qu’elle n’est qu’un pion dans le jeu de mon paternel ? « Ecoutez, vous savez tout autant que moi qu’il serait dommage que je fouille cette histoire aux travers des tabloïds, que nous ne respectons pas plus l’une que l’autre. » Elle continue à essayer de me charmer, sur un ton plus doux cette fois. Que je le veuille ou non, elle n’a pas tort sur ce dernier point ; et finalement, j’apprécie l’idée qu’elle soit venue à ce rendez-vous sans chercher à en savoir plus, en amont. C’est le signe qu’elle cherche à nouer une véritable relation de confiance, et c’est tout à son honneur. En plus, la suite de son discours finit de me convaincre qu’elle a l’air d’être une personne tout à fait correcte. Vraiment, dix sur dix. Je l’aurais engagée sans la moindre hésitation... Si mon père ne l’avait pas déjà fait.
« Usez à bon escient de ce que vous offre votre père … Profitez-en. » Du regard, je suis chacun de ses mouvements, enregistrant chacune des expressions de son visage. Sa suggestion m’intrigue, et ce que j’en comprends m’amuse, même si elle a visé légèrement à côté. « Mon père ne m’offre jamais rien. Avec lui, tout est calculé. Et même s’il ne demande rien en retour, n’ayez aucun doute qu’il en tirera bien quelque chose. » Ça vaut pour moi, et pour toutes les personnes qui l’entourent. C’est comme ça qu’il fonctionne, dans les affaires et le privé. « Mais soit. Imaginons que l’initiative vienne de moi. Ça ne pourra pas me faire de mal de toute façon, tant que vous savez être discrète. » Et professionnelle, mais je n’ai plus vraiment de doute à ce sujet.
Je me replace au fond de mon siège, en croisant les jambes pour me donner un air légèrement plus détendu. Elle veut des informations ? Les voilà. « Love Stewart. » Je fais une pause, le temps d’observer sa réaction. « On joue ensemble dans une série, et... disons que certaines rumeurs nous prêtent une relation qui n’existe pas. Visiblement, mon paternel semble privilégier ce qu’il lit dans les médias plutôt que de croire sa propre fille. » De nouveau, un petit sourire cynique apparaît au coin de mes lèvres. Décidément, j’ai du mal à montrer autre chose que de la défiance quand je parle de lui. « Love est également ici, en Nouvelle-Zélande. pour des raisons qui la regardent - » et dont j’ignore tout, d’ailleurs. « Ça n’a rien à voir ni avec moi, ni avec mon mariage. Mais il a préféré faire appel à vous pour ‘me protéger’ plutôt que de me poser la question directement. » Ce qui aurait été plus simple pour tout le monde, n’est-ce pas ?
Je laisse passer quelques secondes, le temps qu’elle puisse assimiler tout ce que je viens de lui révéler, et qu’elle prenne conscience du sordide de la situation. Mais le meilleur est encore à venir. « Comme je vous l’ai dit, il y a forcément autre chose qu’il attend de votre part, ou de la mienne. J’ignore ce que c’est pour le moment, mais je suis sûre que nous allons rapidement le découvrir. » Je secoue la jambe, trahissant mon excitation quant à ce qui suit. « Je vous propose de le faire, mais en travaillant pour moi. Je vous paierais le double de ce qu’il vous a offert. » Voilà. Cartes sur table. Et une proposition à laquelle elle ne s’attendait peut-être pas. J’imagine que ce n’est pas tous les jours qu’on lui propose d’être un agent double. Pour ma part, ce n’est pas tous les jours que j’ai l’occasion d’avoir un train d’avance sur mon père ; et je serais bien idiote de ne pas chercher à la saisir.
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MessageSujet: Re: (I'm not the enemy) feat. Olivia (#)   (I'm not the enemy) feat. Olivia EmptyMer 5 Oct - 17:34



Elle te scrute comme un animal à l’affut. Tu peux sentir son regard comme des lames de rasoirs sur ta peau. Le moindre faux pas, le moindre mot de travers, et tu la perds ! La nuance était mince entre l’art de garder l’attention de ta cliente et celui d’énoncer les choses telles qu’elles étaient vraiment. Si celle-ci t’évalue sous tous les angles au fil des mots qui s’échappent de la barrière de tes lèvres, tu n’en perds pas moins ta propre analyse de son non-verbal particulièrement parlant. L’échange est certes tendu et délicat, mais il existe. Tu n’as pas été mise dehors, et sous ses airs contrariés, Olivia t’écoute. Tu avais connus de plus rudes départs que ça. Avec un peu de bonne volonté de part et d’autre, la collaboration pourrait fonctionner. « Mon père ne m’offre jamais rien. Avec lui, tout est calculé. Et même s’il ne demande rien en retour, n’ayez aucun doute qu’il en tirera bien quelque chose. » Tu hoches gravement la mine comprenant mieux la dynamique du duo à chaque instant. L’espace d’une seconde, ce père te rappelait presque ta propre mère avec qui tu avais toujours eu des rapports assez compliqués. Le souvenir aussitôt balayé, ton attention se reporte automatiquement sur les paroles de la rousse. « Mais soit. Imaginons que l’initiative vienne de moi. Ça ne pourra pas me faire de mal de toute façon, tant que vous savez être discrète. » Tu ne peux t’empêcher de lâcher un petit rire étouffé. Elle pouvait questionner beaucoup de choses et exprimer sa colère comme elle le désirait, mais douter de tes compétences était clairement risible. Gardant ton sérieux mais ne pouvant t’empêcher de remettre les choses au clair, tu la rassures : “J’ai près de 30 ans de carrière sur les épaules. Croyez-moi, je sais ce que je fais et lorsque j’ai décidé qu’on ne me voyait pas, vous pourriez vous-même vous poser des questions sur ma présence” Tu as rarement l’assurance de te vanter de quoi que ce soit mais lorsqu’il s’agissait de ton job, tu avais l’audace nécessaire. Tu savais où étaient tes compétences et comment les mettre à profit. Ton job, tu avais passé une vie à l’aiguiser comme l’une des armes les plus fatales contre la misogynie du milieu et il était aujourd’hui un véritable faire-valoir. Tu avais certes levé le pied mais pas le professionnalisme.

Olivia semble quelque peu décrispée, mieux installée dans son fauteuil. Apres une seconde de silence, elle inspire et lâche le morceau. « Love Stewart. » Jusqu’ici, ce simple nom ne te fait en rien sourciller. Certes, tu visualises très bien la jeune femme dont il est question mais pas spécialement le lien reliant les deux histoires. Tu pourrais te laisser aller à l’une ou l’autre supposition mais ce n’était ni ton genre, ni productif en quoi que ce soit. « On joue ensemble dans une série, et … […] » Cette fois la langue de ta cliente se délie. Bien calée dans ton fauteuil, tu écoutes avec attention. Une histoire de rumeur, de relation, … Ok. Le tableau s’éclaircit petit à petit. Olivia se trouve des excuses, se justifie. En soi, elle n’avait pas à le faire. Sa réaction t’incite d’autant plus à faire confiance en ce sentiment en toi qui te susurre à l’oreille que quelque chose te chiffonne. C’est peut-être, et probablement ‘simplement’ , car le sujet à tout pour te parler personnellement. “Hm … Veuillez m’excuser mais j’avoue que j’ai du mal à comprendre la logique de votre père. Que cette rumeur soit fondée ou non, il n’en va clairement pas de votre sécurité physique.” Tu décroises et recroises les jambes dans l’autre sens, ne pouvant réprimer une petite réflexion caustique, l’air de rien : “Il faut croire que nous n’avons pas tout à fait la même définition du mot ‘menace’ lui et moi” Le fin sourire crispé que tu te forces à accrocher à tes lèvres a tout de l’ironie et tu as du mal à faire semblant. Si Olivia avait raison, c’était même parfaitement affligeant. Le genre de comportement qui te donnait juste envie de lever les yeux au ciel et de tourner les talons. Tu avais des choses plus importantes à gérer. Ce que la jeune femme faisait de ses fesses et/ou de son coeur ne regardait qu’elle.

« Comme je vous l’ai dit, il y a forcément autre chose qu’il attend de votre part, ou de la mienne. J’ignore ce que c’est pour le moment, mais je suis sûre que nous allons rapidement le découvrir. » Pour le coup, l’actrice vient piquer ta curiosité. Plus le temps passe et plus la jeune ingénue prise au piège d’un paternel trop oppressant, semble parfaitement consciente et maitresse du jeu dans lequel elle préfère renverser les règles.. « Je vous propose de le faire, mais en travaillant pour moi. Je vous paierais le double de ce qu’il vous a offert. » Ton regard exprime toute la surprise de la proposition. Un instant de silence plane. C’est une offre particulièrement inhabituelle. En réalité, une première dans ces conditions. Un bout de ta lèvre inférieure roule une seconde entre tes dents. Le regard fixe et assuré, tu finis par lâcher dans un sérieux solennel : “Ok.” Tu attrapes ton verres d’eau que termines du bout des lèvres. “J’ai comme l’impression que notre collaboration peut se révéler plus intéressante que prévu …” Cette fois, ton sourire est plus sincère, presque complice.



Dernière édition par Loïs Parker le Ven 28 Oct - 14:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: (I'm not the enemy) feat. Olivia (#)   (I'm not the enemy) feat. Olivia EmptyJeu 20 Oct - 18:33

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« J’ai près de 30 ans de carrière sur les épaules. Croyez-moi, je sais ce que je fais et lorsque j’ai décidé qu’on ne me voyait pas, vous pourriez vous-même vous poser des questions sur présence. » Je me contente de hocher la tête, tout simplement. Malgré la méfiance dont je fais preuve à son égard depuis le début de notre entrevue, il n’a jamais été question de remettre en doute son talent, ou son efficacité. Je ne la connais pas, mais s’il y a une chose que je sais de mon père, c’est qu’il ne l’aurait pas choisie sans de solides recommandations. Au moins un sujet pour lequel je sais que je peux compter sur lui... Pour le reste, c’est plus compliqué. Et je me décide enfin à lui donner les informations qu’elle recherche depuis tout à l’heure - en omettant ce qui ne la regarde pas, bien entendu. Je ne lui dis que ce qu’elle a besoin de savoir pour se faire un avis sur cette fameuse ‘mission’ confiée par mon paternel, et sa réaction est à la hauteur de mes attentes. « Hm … Veuillez m’excuser mais j’avoue que j’ai du mal à comprendre la logique de votre père. Que cette rumeur soit fondée ou non, il n’en va clairement pas de votre sécurité physique. » Une lueur amusée traverse mon regard, alors que j’observe ses mouvements avec attention. Voir sa réaction à chaud me permet d’avoir une idée de ce qu’elle pense de tout cela, même si savoir ce qu’elle pense n’a, en réalité, aucune importance dans cette affaire. « Il faut croire que nous n’avons pas tout à fait la même définition du mot ‘menace’ lui et moi. » « N’est-ce pas ? » Elle a l’air affligée, voire même un peu déçue. Peut-être qu’elle espérait secrètement devoir protéger la princesse d’un stalker déséquilibré... ? Mais malgré quelques choix vestimentaires douteux, Love n’a rien d’un stalker, et encore moins déséquilibré.
Je laisse à la garde du corps le temps de prendre la mesure du ridicule de cette mission, tout en réfléchissant déjà à une façon de tourner la situation à mon avantage. La proposition que je lui fais est pour le moins inhabituelle, et pour être honnête, je ne suis pas encore totalement sûre de pouvoir lui faire confiance. Mais c’est un risque mesuré que je veux bien prendre, s’il me permet d’avoir un coup d’avance sur celui qui l’a envoyée. J’ajoute même un argument financier à l’équation, tout en ignorant s’il aura la moindre espèce d’importance. Et pendant les quelques secondes de silence qui suivent, mon regard est fixé sur son visage, dans l’espoir de décrypter ce qui se cache derrière son hésitation. « Ok. » Juste un petit mot, tout simple, et je me détends de nouveau, en reculant contre le dossier de mon fauteuil. « J’ai comme l’impression que notre collaboration peut se révéler plus intéressante que prévu … » Je réponds à son sourire, alors que mes yeux se posent sur le verre vide qu’elle dépose sur la table. « Je suppose qu’il aurait été mieux de trinquer autrement qu’à l’eau. Ceci dit, il n’est pas trop tard pour commander une bouteille de champagne. » Sauf si sa conscience professionnelle lui interdit l’alcool lorsqu’elle est en service ; encore que l’on pourrait discuter du fait qu’elle soit ‘en service’, actuellement.
Je finis par me lever, faisant le tour de son fauteuil pour me diriger vers le balcon privé, donnant une vue splendide sur la forêt. Cet endroit est si paisible qu’il me rappelle quelques uns de mes endroits préférés, en Norvège ; même si la végétation, et le climat en général, sont à mille lieues du spectacle que j’ai sous les yeux. Les deux mains posées sur la rambarde, je prends une longue inspiration avant de reprendre la parole, au moment où la brune me rejoint finalement. « Il n’a jamais été question de ma sécurité physique. » Le regard perdu au loin, je repense à son discours, ainsi qu’à la surprise que j’ai lue sur son visage tout à l’heure. « Malgré ce qu’il a pu vous raconter, comprenez bien cela. A ses yeux, il s’agit moins de ma sécurité physique que de l’intégrité de mon image. C’est un investissement... Je suis un investissement. » Mes lèvres se tordent dans une petite grimace, alors que mon visage lui fait maintenant face. « Et il détesterait que cette image soit mise en danger par telle ou telle rumeur. » Et moi aussi, à vrai dire. C’est sûrement pour ça que je mets autant d’énergie dans ce mariage qui ne fait pourtant aucun sens... Enfin, ce n’est pas le moment de penser à ça. « Je peux vous faire confiance ? » Après quelques instants d’hésitation, cette question, brute de décoffrage, finit par m’échapper. J’ai conscience qu’elle pourrait me mentir, ou chercher à me manipuler d’une façon ou d’une autre. Mais ces quelques secondes de vulnérabilité que je lui partage sont parfaitement sincères, alors que je caresse, du bout du doigt, l’espoir de me trouver une alliée. Ça me paraît presque trop beau pour être vrai...
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MessageSujet: Re: (I'm not the enemy) feat. Olivia (#)   (I'm not the enemy) feat. Olivia EmptyMer 21 Déc - 21:26



Tu ne t’attendais pas à grand chose en rencontrant Olivia. Ce n’était jamais le cas d’ailleurs. Ne pas avoir d’apriori ni d’attente fait partie de ta préparation. Chaque mission est unique et l’expérience te l’aura prouvé à maintes reprises. Pourtant, cet accord étrange entre l’actrice et toi a le don de titiller ton intérêt tout autant que ta curiosité. Ton sourire trouve enfin écho dans celui de la rousse. Tu sens la jeune femme se libérer d’une couche de crispation. Bien que tu ne doute pas une seule seconde qu’elle puisse rester sur la défensive, un palier venait malgré tout d’être franchi. « Je suppose qu’il aurait été mieux de trinquer autrement qu’à l’eau. Ceci dit, il n’est pas trop tard pour commander une bouteille de champagne. » Tu hausses un sourcil à la fois surprise et amusée par la proposition. Alors que tu remontes légèrement le haut de ta manche gauche, un sourire en coin prend naissance sur tes lèvres. “Au vu de l’heure de cette visite - techniquement - toujours non officielle, je n’y vois aucun inconvénient.” Tu réajustes ta veste de costume dont tu détaches le bouton central. “Faites comme bon vous semble”. Le ton est neutre et bienveillant. Loin de toi l’idée de vouloir profiter de quoi que ce soit. Tu n’étais pas à ça près.

L’actrice finit par se lever, elle contourne ta présence et rejoint le petit balcon de sa suite. Appuyée à la rambarde, elle contemple le paysage vert qu’offre la vue de ces lieux. Il faut dire que le petit hôtel est particulièrement bien situé. La laissant profiter une minute, tu finis par te lever à ton tour. Venant t’adosser à un bon mètre de la jeune femme, celle-ci reprend : « Il n’a jamais été question de ma sécurité physique. » Les mots sont assurés. Tout autant que son regard toujours planté sur l’horizon. De ton côté, l’intrigue enfle dans ton esprit. « Malgré ce qu’il a pu vous raconter, comprenez bien cela. A ses yeux, il s’agit moins de ma sécurité physique que de l’intégrité de mon image. C’est un investissement... Je suis un investissement. » Etrangement, cela ne serait pas la première fois que tu te retrouves au centre d’un tel manège mais quelque chose de différent résonnait dans les sous-titre encore flou d’Olivia. Pivotant légèrement pour retrouver ton regard, elle appuie ses dires : « Et il détesterait que cette image soit mise en danger par telle ou telle rumeur. » Tu inspires une bonne bouffée d’air avant de lui répondre. Les traits de ton visage se veulent plus doux. “Cela fait pourtant partie du jeu. C’est une malheureuse composante inhérente à l’équation. Les rumeurs, les paparazzis, …” Certes désagréables, ces faits ne définissaient en rien la personne qu’était réellement Olivia Peters. “Rien de tout cela n’a le pouvoir d’ébranler qui vous êtes ni même l’image que vous renvoyez au monde. Ça, seule vous le décidez. Croyez-moi, les gens qui vous suivent pour les bonnes raisons sauront faire la différence.” Bien qu’il s’agisse là d’une évidence pour toi, les mots prononcés se voulaient rassurant. Il n’était pas question de lui répondre en termes fades et théoriques mais bien d’y mettre la toute la sincérité animant ton discours.
« Je peux vous faire confiance ? » La question ayant suivi un instant d’hésitation est presque fébrile. Elle te touche. Ton sourire s’étire un peu et ton regard plonge dans le sien afin qu’elle puisse elle-même venir y trouver ce qu’elle y cherche. “Je pense que vous avez déjà votre réponse. Sinon vous ne m’auriez jamais posé cette question.” Derrière ton oreille, tu viens replacer une mèche de cheveux poussée par le vent. “Mais pour vous rassurer : bien sur. Vous pouvez.”

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MessageSujet: Re: (I'm not the enemy) feat. Olivia (#)   (I'm not the enemy) feat. Olivia EmptyMar 31 Jan - 14:30

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Ce rendez-vous a pris une tournure tout à fait inattendue, et ce n’est pas pour me déplaire. On pourrait même dire que c’est à mon avantage, même si je n’ai pas encore complètement pris la mesure de ce que je vais pouvoir tirer de cette alliance. Loïs semble intelligente, et ouverte à la discussion. Surtout, elle n’a pas l’air de s’être offusquée de cette histoire avec Love, ce qui me rassure quant au fait que je ne l’aurais pas sur le dos, au moins. Pour le reste, tant qu’elle travaille pour moi, rien ne devrait fuiter. Il y a encore la question de la paperasse, et surtout réussir à tout orchestrer sous les radars de mon paternel, mais je m’en inquiéterais plus tard. (Ou plus exactement, c’est Laurie qui s’en inquiétera, soyons honnêtes.)
Pour le moment, je choisis de déplacer la discussion vers la terrasse, d’où on pourra se délecter de la vue. C’est la meilleure suite de l’hôtel, et on comprend rapidement pourquoi : pas de vis-à-vis, juste de la forêt à perte de vue. D’ici, je ne risque pas de me faire surprendre par un paparazzi, encore qu’on ne serait pas à l’abri que l’un d’eux grimpe à un arbre. D’ailleurs en parlant d’eux, j’explique un peu mieux les enjeux de sa mission à Loïs. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que sa réponse me laisse dubitative, par sa simplicité. « Cela fait pourtant partie du jeu. C’est une malheureuse composante inhérente à l’équation. Les rumeurs, les paparazzis, … » Et c’est son job de faire en sorte que ça n’arrive pas, non ? Ou le moins possible en tout cas ; je suis bien placée pour savoir qu’il y a toujours des trous dans la raquette. « Rien de tout cela n’a le pouvoir d’ébranler qui vous êtes ni même l’image que vous renvoyez au monde. Ça, seule vous le décidez. Croyez-moi, les gens qui vous suivent pour les bonnes raisons sauront faire la différence. » Je l’observe longuement, cherchant presque à déterminer si c’est moi ou elle qu’elle essaie de convaincre. Parce que bien évidemment que tout ce qu’elle dit est vrai, dans la théorie. Mais dans la pratique… « Allez dire ça à Hans Petersen. » J’aimerais bien qu’il change d’avis, mais je n’oublie pas qu’il n’a jamais voulu de toute cette publicité, au départ. C’était une négociation ; un arrangement entre lui et moi. Maintenant, je me prends simplement les conséquences de mes propres actions en pleine face.
Mais au moins, j’ai un peu moins l’impression d’être seule maintenant que cette femme a accepté de rejoindre mon camp. La question que je lui pose est réthorique, même si la symbolique des mots choisis reste forte. De la même façon, elle me répond en reconnaissant à la fois que j’ai déjà ma réponse, et en acceptant de me donner une véritable réponse pour autant. Je sens qu’on va bien s’entendre. « Parfait. » Je lui adresse un petit hochement de la tête convaincu, tout en ayant déjà la tête ailleurs… A ce soir, plus exactement. « Vous êtes libre, ce soir ? » Elle travaille pour moi maintenant, alors j’espère bien. « Oubliez le champagne, j’ai envie d’aller faire un tour. » Avec entrain, je tapote sur la rambarde du bout des doigts, tout en réfléchissant déjà à ma destination. « Il y a forcément des trucs à faire à Wellington, et ça me permettra de voir ce que vous avez dans le ventre, comme ça. » Je plonge mon regard dans le sien, petit sourire en coin sur le visage. Ma proposition est pourtant très sérieuse ; je n’attends même pas sa confirmation pour rentrer récupérer mon téléphone, que j’utilise pour demander à mon assistante de me trouver quelque chose. Je n’ai pas oublié la garde du corps, et il n’est, techniquement, pas encore trop tard si elle veut refuser. Mais je risque d’être sérieusement déçue si elle le fait.
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MessageSujet: Re: (I'm not the enemy) feat. Olivia (#)   (I'm not the enemy) feat. Olivia EmptyJeu 16 Fév - 17:09



Tes mots semblent surement d’une logique implacables mais leur simplicité  évidentes échappaient bien des fois aux personnes que tu avais eu l’opportunité de suivre et protéger au cours des années. Et ce, simplement car bien souvent, leur réalité s’était éloignée de la normale. Bien évidemment, cela ne réduisait en rien ton implication professionnelle et tu n’en bâclais pas pour autant tes tâches. Bien au contraire. L’expérience avait même fait de toi, une arme plutôt précieuse contre certaines manies de papparazzi, entre autres. « Allez dire ça à Hans Petersen. » Un sourire sans joie s’étire au coin de tes lèvres. Malheureusement, ta position avait des limites et certains messages ne pouvaient être entendus de tous. Il ne t’était d’ailleurs généralement pas demandé de parler et encore moins des penser. Du moins cela dépendait des sujets et la jeune femme te faisant face devait parfaitement le savoir.

Pour ce qui était de la confiance, il semblait que ton retour à sa question ait été le bon. La mine de la jeune femme t’indique son approbation discrète.   « Parfait. » De manière tout aussi rapide qu’inattendue, elle enchaine avec une question à laquelle tu ne t’attendais pas vraiment : « Vous êtes libre, ce soir ? » Elle te regarde avec insistance, soudainement pourvue d’une idée fixe en tête ou d’une envie subite. Sans te décontenancer, tu hoches le menton, solennelle et gardent toute expression d’étonnement ou de surprise bien enfouie. “Bien sûr”. Et si tel n’était pas le cas, tu t’arrangerais. Mais tu savais parfaitement qu’il ne t’était pas conseillé de lui refuser quoi que ce soit en cette seconde cruciale. Tu connaissais bien assez ce genre de manège. Et si tu n’étais pas du genre à confondre le rôle d’assistante personnelle aux horaires fixes non existants avec le tien, tu savais tout autant répondre aux attentes légitimes d’un client en ce qui concernait ta fonction.

« Oubliez le champagne, j’ai envie d’aller faire un tour. » Son enthousiasme gagna son corps et ton regard nota ses mouvements enjoués se libérer. . « Il y a forcément des trucs à faire à Wellington, et ça me permettra de voir ce que vous avez dans le ventre, comme ça. » Son regard croise le tien en un petite mine de défi amusée. Son sourire en coin trouve écho dans celui s’étirant sur ton propre visage. Ce n’était pas ton premier rodéo et tu te sentais parfaitement à même de gérer ce que certains auraient pu qualifier d’imprévu. “Sans problème.” Alors que la jeune femme récupère son portable et se met à y pianoter, tu sors le tien de la poche intérieure de ton blazer noir. Y vérifiant quelques données, tu laisses à ta cliente le temps de terminer son échange avant d’enchainer : “Avant de partir, je vais vous demander de bien vouloir encoder votre numéro dans mon répertoire et je ferai de même avec le vôtre.” Tu lui tends ton propre téléphone tout en ajoutant : “Je vous demanderais également de bien vouloir désactiver votre Airdrop ainsi que de changer le nom de votre réseau sans fil” Tu ponctues d’un clin d’oeil. C’était un détail souvent oublié et qu’il était plutôt facile de régler dès le départ. Tu ne comptais plus le nombre de fois où tu avais dû résoudre le tout simple et classique coup du “iPhone de prénom nom”.
Une fois les premières formalités réglées, tu étais prête pour la suite. “Alors dites-moi … Quel est le programme ?

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