Adventure of a lifetime (Jules)

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Cinderella

Il était une fois, une jeune française à l’esprit d’aventure prénommée Charlotte Valmont. Son rêve américain la pousse à franchir l’Atlantique pour rejoindre New York où elle est employée en tant que secrétaire dans un grand groupe. C’est en allant chercher un pli pour son directeur adjoint qu’elle rencontre son prince, Lucas Everdeen. Le coup de foudre est immédiat, et malgré leurs différences de milieux sociaux, les deux tourtereaux vivent en harmonie, dans un loft en plein coeur de l’Upper East Side. Directeur général d’une grande compagnie, Lucas n’a aucun problème financier, d’autant qu’il est le dernier fils d’une lignée quasi princière, originaire de Nouvelle Zélande.

Frozen

Deux ans après leur rencontre, Charlotte tombe enceinte. Dans sa famille, les grossesse gémellaires étaient fréquentes, et Lucas était au courant. Plus heureux que jamais à l’idée d’accueillir deux bébés, les jeunes parents ont cajolé le ventre grossissant de la future mère. Durant toutes les échographies, le corps médical semblait unanime. De faux jumeaux grandissaient à l’unisson, un garçon et une fille. Après de longues discussions, les futurs parents choisissent les prénoms de leurs enfants à venir. Jules pour le petit garçon, - pour faire référence aux origines françaises de Charlotte - et Cameron pour la petite fille. Nul ne sait si l’adoration de Lucas pour Cameron Diaz a joué un rôle dans cette histoire. C’est le vendredi 13 juillet 1990 que Charlotte Everdeen, mariée à son prince depuis presque un an, commence à ressentir des contractions plus intenses. Direction la clinique privée réservée pour l’occasion, en plein coeur du quartier le plus riche de la grande pomme.
La première née est une petite fille, elle se prénommera donc Cameron. Mais à la grande surprise générale, le deuxième bébé n’est finalement pas un garçon, mais une deuxième petite fille. Les parents échangent un regard, le prénom restera le même que choisi. Jules.
A l’image d’Elsa et Anna, les deux soeurs grandissent dans leur complémentarité, plus soudées que jamais.

Pete’s dragon

Tout le monde avait bien remarqué que les deux jeunes filles n’avaient pas le goût de ce que la société a tendance à connoter comme étant ‘féminin’. Déjà petites, Jules et Cameron aimaient davantage porter des vêtements amples aux couleurs passe-partout, mais rien qui ne soit connoté ‘girly’. En grandissant, Cameron avait demandé à couper ses cheveux plus court, et elle aimait qu’on la prenne accidentellement pour un garçon dans la rue. Les années passant, Lucas et Charlotte ont pu remarquer certains comportements, avoir certaines conversations, et le diagnostique a été posé après le premier rendez-vous chez le pédo psychiatre. Cameron n’était pas née dans le bon corps, et tout ce qu’elle voulait, c’était être un garçon, comme elle aurait dû être à la naissance. Si la pilule a eu du mal à passer pour Lucas de par son éducation conservatrice, Charlotte elle, a embrassé le bon vouloir de son enfant. Jules elle, aurait donné n’importe quoi pour que son double soit heureux. Et s’il fallait l’appeler ‘il’, ainsi soit-il.

The jungle book

Jules et Cam étaient à l’école lorsque la panique a commencé à bousculer les rangs. Tout s’est mis à trembler. D’abord les murmures, l’air bouleversé de l’institutrice. Très vite il a fallu se réunir et se cacher. Pourquoi ? Aucun enfant ne savait exactement ce qui pouvait bien se passer. Dehors, les sirènes se multipliaient, les cris à l’extérieur de l’enceinte de l’école étaient perçants, et au travers des fenêtres, ils pouvaient déjà apercevoir une fumée épaisse. Sans nouvelles de leurs parents, les jumeaux ont été placés provisoirement chez un couple d’amis, en attendant de savoir ce qui avait pu leur arriver. Lorsque que le couperet tombe, c’est le drame. L’attentat qui a anéanti la ville de New York, emporté un nombre incalculable de vies, avait également rendu orphelins beaucoup trop d’enfants. Et ce fut le cas de Jules et Cameron, en cette funeste journée du 11 septembre 2001.


Peter pan

C’est en Nouvelle Zélande que les jumeaux sont obligés de poursuivre leur vie, leur scolarité. Sous la tutelle de leurs grands parents paternels, Jules et Cam doivent apprendre à vivre autrement. C’est dans l’immense bâtisse située dans la ville de Nelson, sur l’île du Sud, que les deux enfants âgés de tout juste dix ans doivent apprendre à gérer leur deuil dans une nouvelle vie qui est loin de leur plaire. Les pièces en enfilade auraient pu accueillir bon nombre de partie de cache-cache, mais l’heure est plus grave, surtout lorsque grand-mère place les jumeaux dans une école privée catholique, forçant ainsi Cameron à porter l’uniforme féminin de l’école non mixte. Jules devient folle de voir son frère dépérir, et c’est à ce moment que début la pré-adolescence de la petite rebelle.

Brave

Tous les coups sont permis. Jules ne rate jamais une occasion de rendre la vie difficile à ses grands parents qu’elle préfère appeler tuteurs. Elle déteste la vie à Nelson, même s’ils ont beaucoup d’argent et qu’elle pourrait avoir tout ce dont rêvent les petites filles de son âge. Si Cameron préfère se faire oublier, à l’inverse, Jules met les bouchées doubles pour rendre dingues leurs grands parents. Inutile de dire que son coming out bisexuel, puis pansexuels, ont été faits dans les règles de l’art soit par provocation, mis sur le fait accompli, soit pendant des réceptions que donnaient les grands parents. Les punitions ont toujours été inefficaces, elle avait ce petit air mutin et fier au coin des lèvres qui rendaient fous ses tuteurs. Tout le monde n’attendait plus qu’une chose : la majorité des jumelles.

Brother bear

Pendant huit ans, Jules a tout fait pour protéger son frère. Des grands parents, des moqueries des camarades à l’école. Chaque fois qu’elle le pouvait, elle se positionnait en bouclier. C’était elle qui coupait les cheveux de Cam, le soir en cachette, alors que ça leur était interdit. Plusieurs fois, les professeurs ont essayé de séparer ces deux âmes jumelles, mais se sont vite rendus compte que c’était pire lorsqu’ils étaient éloignés. D’un naturel protecteur, Jules pourrait donner sa vie pour son frère, et ferait absolument tout pour le rendre heureux. L’inverse est vrai aussi, bien que les deux entités de ce binôme soient quasiment aux antipodes l’une de l’autre. Cameron étant plus réservé, plus raisonné, Jules elle, représente la passion et le risque. A eux deux, ils arrivent à trouver un équilibre quasi parfait, et rien ni personne ne pourrait les séparer.

Rapunzel

La liberté, enfin. Dix-huit ans, l’âge de voler de leurs propres ailes. Les jumeaux n’attendaient que ça, pour des raisons bien différentes. Légalement, Cam a dorénavant le droit de commencer sa transition, et Jules elle, compte bien profiter de l’héritage transmis par ses parents - principalement son père - puisque les tuteurs ne peuvent plus rien contre cette volonté. Elle en profite également pour changer ses papiers d’identité et utiliser le patronyme français de sa mère : Valmont. Autant dire que la petite connotation aux liaisons dangereuses n’est pas pour lui déplaire…

Aladdin

La période de tous les excès, à vouloir être une personne un jour, une autre personne un autre jour. Jules a continué d’être là pour son frère, mais pour la première fois depuis toujours, elle a choisi de se prioriser. De faire des mauvais choix mais toujours les assumer. Elle a fait le tour du monde dans les plus beaux hôtels, s’est acheté une voiture tape à l’oeil qu’elle a fini par revendre, et la moto de ses rêves. Elle a fini par aimer le shopping, même si elle n’a pas porté la moitié des fringues de marque qu’elle a acheté ces dix dernière années. A l’instar d’Abou dans Aladdin, Jules a été attirée par l’argent, les belles choses, jusqu’à finir par se retrouver sur la paille, sans avoir investi nulle part. Durant toute cette période, Jules a sombré dans la jeunesse dorée, les fêtes en semaine et en journée, l’alcool, la drogue aussi, ‘pour ne pas mourir idiote’. Elle a peut-être un peu trop aimé ça, mais heureusement, son Jiminy Cricket avait toujours les mots juste pour la faire redescendre sur Terre.

The princess and the frog

Retour à la case départ. L’héritage de ses parents disparu en à peine plus de dix ans, elle s’estime heureuse d’avoir pu en profiter, ne pas avoir eu à travailler jusque là, alors que son frère lui, a vécu une vie des plus normales, sans toucher une seule fois à sa part de fortune. Complémentaires jusqu’au bout. Quasiment 30 ans, et de nouveau les poches vides, il a bien fallu trouver un moyen de gagner de l’argent. Au départ réticente à travailler, Jules, pleine de ressources, a trouvé un moyen de ne payer aucun loyer. Sa stratégie ? Intégrer un programme de télé-réalité pour tenter de gagner le pactole et être tranquille encore quelques années. C’est dans ce programme intitulé ‘The Cercle’ diffusé sur Netflix, que Jules se fait passer pour la petite amie d’une des concurrentes, Lexa. Cette stratégie leur fait gagner plusieurs places dans le classement, mais Jules est éliminée avant la fin, laissant malgré elle le gain final à la gagnante.

The little mermaid

Ursula est bien plus canon en réalité, que dans le dessin animé Disney. Les longues jambes galbées et le postérieur parfait de Gabrielle Sanchez a immédiatement tapé dans l’oeil de Jules, avant même de mettre un pied dans l’appartement qui lui était mis à disposition pendant le tournage de ‘The Cercle’. Gabrielle est à peu près tout ce que convoite Jules. En plus d’être un avion de chasse, elle a aussi la notoriété, la fortune, et ce côté intouchable a toujours eu tendance à faire fondre la jeune héritière déchue. Si bien qu’après le tournage de l’émission, Jules a rassemblé toute sa force de persuasion pour que Gabrielle lui offre un poste à ses côtés. C’est ainsi que, depuis quelques mois, Jules est officiellement l’assistante du dragon. Ce n’est pas tous les jours facile, impossible de dire si elle tiendra le coup, mais étrangement, elle aime ça. Si jusque là personne ne lui a jamais résisté, être en contact avec cet être aussi charismatique que venimeux a tendance à faire fondre Jules. Mais jusqu’à quand ?


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Fun facts :

(Coloc) Puisqu’elle n’a pas eu la jugeote d’utiliser un morceau de sa fortune pour investir dans l’immobilier avant de tout dilapider, Jules a trouvé une annonce pour une colocation il y a quelques mois. Elle s’est ainsi retrouvée à cohabiter avec sa fausse petite amie du temps de ‘The Circle’. Comme quoi, la vie fait bien de nous ce qu’elle veut.

(Gender fluid) Jules est très à l’aise avec son corps, et elle ne se met aucune barrière, surtout pas celles que lui impose la société. Si elle a des périodes où elle se sent profondément féminine et peut s’habiller telle une femme fatale, elle a aussi des période où son côté masculin prend le dessus, et où elle passe des journées entières en baggy et chemise à carreaux. Une casquette sur la tête, c’est dans ces moments qu’elle ressemble à s’y méprendre à son frère jumeau.

(Sexualité) Joueuse dans l’âme et ce depuis toujours, Jules a un amour particulier pour les filles hétéros. Le challenge que lui offre cette opportunité est inégalable, et la plupart du temps, elle obtient gain de cause. Elle ne compte plus les fois où elle est « l’exception » qui confirme la règle, pour toutes ces filles hétéros qui ne se sont, jusque là, jamais senties attirées par une femme. Elle en est fière et le brandit comme un trophée. 
Elle aime aussi de temps en temps froisser les mêmes draps que certains hommes, même si c’est un peu plus rare.

(Sentiments) Fuyante lorsqu’il s’agit de sentiments, Jules se tient éloignée de toute marque d’affection trop prononcée qui pourrait s’apparenter à l’amour. Elle est plutôt adepte des relations sans lendemain, ou des plans cul réguliers. Les relations stables, trop peu pour elle, elle n’est déjà pas stable elle même, comment pourrait-elle se poser avec quelqu’un, et ne coucher qu’avec cette même personne pendant plusieurs semaines, plusieurs mois, plusieurs années ? Pitié… non !

(TDAH) Ce n’est pas la première fois que Cam propose à sa jumelle d’aller se faire diagnostiquer pour ce qu’il estime être un trouble du déficit de l’attention. Jules ne sait pas se poser, se concentrer, se focaliser sur un objectif plus de quelques secondes. Elle s’éparpille, saute du coq à l’âne sans arrêt, oublie souvent de s’alimenter, etc… Ce n’est pas un problème pour elle, elle est comme ça depuis toujours, elle a appris à vivre avec. L’impulsivité fait aussi partie de son caractère, elle peut partir au quart de tour et devenir violente pour un rien, mais se calmer tout aussi vite qu’elle est montée dans les tours.

(Enfant intérieur) Vraie gamine dans l’âme, elle pourrait se nourrir de Cheerios devant des dessins animés pendant des jours, voire toujours. Incapable de prendre des décisions d’adultes, elle a tendance à remettre les impératifs au lendemain. L’administratif, sûrement pas. Elle met toutes les lettres dans un sac et les file à son frère quand il est temps de trier tout ça. Absolument inapte à la vie seule, elle préfère de loin devoir partager un espace avec d’autres personnes, plutôt que de mourir seule chez elle parce qu’elle a oublié d’éteindre le gaz…

(Franchise et/ou mensonge) Là encore, elle fait rarement le bon choix entre la franchise, le manque de tact ou le mensonge et la manipulation. Tout est affaire de ressentis. Elle peut se montrer très franche dans certaines situations, et à l’inverse mentir pour tout un tas de raisons. La manipulation fait partie intégrante de sa personnalité, tant qu’elle peut arriver à ses fins. Il lui arrive même d’être blessante volontairement, juste pour avoir conscience de son ascendant sur son interlocuteur. Pourtant, elle n’a pas - vraiment - un mauvais fond, elle voit ça plutôt comme une expérience, un exercice.

(Nourriture) Jules a été beaucoup privée dans son éducation, de ses 10 ans à ses 18 ans. Depuis, elle ne se prive plus de rien, mange ce qu’elle veut quand elle veut, même si elle saut au fond d’elle même que ce n’est pas une bonne idée. Pour le moment, son corps le supporte très bien, elle n’a pas besoin de faire de sport pour être athlétique, et c’est tant mieux.